Hôpitaux: Le plan blanc généralisé
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Hôpitaux: Le plan blanc généralisé
Face à la situation dramatique un confinement généralisé s’impose
Une nouvelle fois, Macron tourne autour du pot et annonce que des nouvelles mesures devraient être prises. La vérité c’est que Macron a transmis le bébé du confinement aux collectivités régionales pour ne pas en porter la responsabilité. L’opinion publique ne lui est même pas reconnaissante de cette mesure laxiste puisque 60 à 70 % des Français estiment que le record confinement aurait dû être décidé sur l’ensemble du pays.
La vérité évidemment c’est que Macron craint un réveil du mécontentement pour les mesures liberticides d’ailleurs juridiquement toujours très contestables. Reste que la situation devient dramatique avec notamment hier 45 000 contaminés en 24 heures. Si rien n’est fait on se dirige tout droit vers un chiffre de 100 000 contaminés d’ici une quinzaine de jours. Il n’y a donc plus à tergiverser le confinement généralisé doit s’imposer dans toute la France d’autant que les mesures prises de pseudo confinement ne changent pratiquement rien quant à la mobilité des Français.
Certes il faut sans doute protéger une économie déjà dans une situation assez lamentable caractérisée par une quasi-absence de croissance et un chômage récurrent de haut niveau aujourd’hui caché par le volume du travail partiel indemnisé ( plus de 2 millions de Français bénéficient encore de ce chômage partiel).
En fait, Macron s’est complètement trompé de stratégie, il aurait dû dès janvier prononcer ce confinement général qui passe d’une part par la fermeture des écoles, d’autre part par un contingentement des déplacements limités aux déplacements domicile travail et aux déplacements urgents.
La SNCF propose de développer des systèmes RER dans au moins une quinzaine de villes de province. Elle a pour cela élaboré les premières conditions dans un cahier des charges. En fait, il s’agirait d’utiliser les voies actuelles à vocation interrégionale et nationale voire internationale à des fins locales.
L’objectif serait d’éviter ainsi des ruptures de charge (changement de mode de transport) entre le rail par exemple la route et les transports collectifs urbains. Des études sont déjà bien avancées dans plusieurs grandes villes. Un des problèmes posés sera quand même la mixité du trafic sur les lignes utilisées et les priorités à donner.
L’autre question fondamentale est celle de leur financement et la balle est renvoyée dans le camp de l’État mais aussi des collectivités locales.
Il faudra en effet améliorer la régulation sur les lignes existantes mais aussi envisager la réhabilitation de lignes inutilisées et créer de nouvelles lignes.
L’idée n’est pas nouvelle. La ministre des Transports d’alors, Elisabeth Borne, avait chargé en mai 2019 le gestionnaire public des voies ferrées françaises de plancher sur la question, et la Loi d’orientation des mobilités (LOM) prône « la réalisation de projets de RER métropolitains ».
Le Premier ministre commet une nouvelle erreur dramatique en écartant le dépistage systématique. Un dépistage pourtant recommandé par l’organisation mondiale de la santé et qui a fait la preuve de son efficacité dans plusieurs pays asiatiques qui ont réussi à contenir la propagation du virus. Le Premier ministre s’appuie sur des considérations de stratégie médicale complètement fausses. La vérité est beaucoup plus simple et terrible en même temps : la France ne dispose pas du nombre de tests nécessaires. “Nous avons élaboré une doctrine de test qui a consisté dans la phase 1 à tester beaucoup et cette logique de test a permis de circonscrire assez efficacement les premières apparitions du virus, ce qui nous a donné du temps”, a déclaré le chef du gouvernement lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Évidemment avec une telle stratégie on encourage pas les laboratoires et l’industrie pharmaceutique à produire massivement les tests qui pourraient être nécessaires et qui avec le confinement sont les deux seuls moyens efficaces contre la pandémie.
“Aujourd’hui la doctrine de test, c’est que nous testons les personnes qui présentent des symptômes, les personnels soignants qui présentent des symptômes, les premières personnes qui présenteraient des symptômes dans un établissement Ehpad”, a-t-il rappelé. Le premier ministre confond les contingences découlant de tristes réalités de l’imprévision est une stratégie médicale pertinente
“Il ne servirait à rien aujourd’hui de tester massivement tout le monde, préventivement ou en fonction des symptômes”, a-t-il souligné, car une généralisation des tests pèserait sur les “capacités d’analyse et nous n’aurions pas les réponses suffisamment rapides là où c’est absolument nécessaire”.
De la même manière pour répondre aux critiques sur le manque généralisé de stocks de masques , le Premier ministre emploie une dialectique d’évitement en reportant la responsabilité sur le trafic de masques. Certes les vols sont intervenus, des trafics aussi mais ils sont très marginaux par rapport à la totalité des besoins actuellement non couverts. Le pire, c’est que la France n’a pas conservé ses stocks que les fabricants français ont surtout vendu les masques à l’étranger. Tout cela au nom d’économies de bouts de chandelle de la part de l’État. Selon le dernier bilan établi mercredi soir, 9.134 cas d’infection au coronavirus et 264 décès ont été recensés en France. Plus de 3.600 personnes ont été hospitalisées, 931 cas graves sont en réanimation et 50% de ces cas graves concernent des personnes de moins de 60 ans.
Vers un confinement mondial généralisé
Les mesures prises par les différents pays diffèrent en fonction de la radicalité. Ceci tant, avec le temps, progressivement, la plupart des pays se dirigent vers un confinement général. Il n’y a donc pas d’un côté des pays qui soutiennent des stratégies très contraignantes en matière de mobilité et de relations sociales et de l’autre des pays plus tolérants qui -paraît-il- géreraient t la crise en douceur pour écrêter un pic susceptible de paralyser le système de santé. Cela est de la littérature (y compris avec des modélisations et des courbes pseudos scientifiques). Il y a simplement des pays en avance dans leur plan de lutte et des pays en retard. En fait, la totalité des pays se dirigent vers un confinement général. En France on se résout de la même manière qu’ailleurs à freiner voire interdire les lieux de contact mais toujours avec un flou assez irresponsable comme le maintien ce dimanche des élections municipales.. De nombreux pays continuaient samedi de fermer leurs frontières, de placer en quarantaine les voyageurs, d’interdire les rassemblements de masse et de fermer lieux culturels et commerces pour tenter de contenir la propagation du coronavirus qui a fait plus de 5.000 morts dans le monde.
Accusé par ses détracteurs de ne pas prendre toute la mesure de la situation, le Premier ministre britannique Boris Johnson pourrait finalement durcir les mesures de précaution face à ce virus apparu en décembre en Chine et qui a depuis contaminé plus de 138.000 personnes.
Selon une source gouvernementale outre-Manche, une série de mesures d’urgence seront dévoilées la semaine prochaine, parmi lesquelles la possibilité pour l’exécutif d’interdire des rassemblements de masse et de prendre des mesures de compensation pour les entreprises. L’interdiction des rassemblements de masse pourrait, selon certains médias, entrer en vigueur dès la semaine prochaine et pourrait affecter le tournoi de tennis de Wimbledon, prévu fin juin.
Aux Etats-Unis, l’état d’urgence nationale a été décrété, ouvrant la voie au déblocage d’une aide fédérale supplémentaire de 50 milliards de dollars à destination des Etats et localités affectés. Signe d’une fragile trêve entre l’administration et l’opposition, le président Donald Trump a par ailleurs indiqué qu’il soutenait un programme d’aide sur le coronavirus, élaboré avec les démocrates, visant à rendre plus accessibles les tests de dépistage et accorder des congés maladie payés pour les travailleurs.
Emboîtant le pas à d’autres pays, au premier rang desquels les Etats-Unis, la Colombie a annoncé qu’elle allait fermer sa frontière à partir de 05h heure locale samedi avec le Venezuela et refuser l’entrée sur son territoire aux voyageurs ayant séjourné en Europe ou en Asie au cours des 14 derniers jours.
L’Arabie saoudite va de son côté suspendre tous les vols internationaux pour une durée de deux semaines, à partir de dimanche, selon l’agence de presse officielle SPA.A Taïwan, les voyageurs en provenance des 26 pays européens de l’espace Schengen, de Grande-Bretagne et d’Irlande seront eux placés à partir du 17 mars en quarantaine pendant 14 jours à leur arrivée sur l’île.
En Europe, qui est selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le nouvel “épicentre” du coronavirus, plusieurs pays continuaient samedi de fonctionner au ralenti.
Comme l’Italie, premier foyer du coronavirus sur le continent, Le gouvernement tchèque a annoncé la fermeture de la plupart des restaurants et des commerces à partir de samedi matin, à l’exception des stations service, des supermarchés et des pharmacies.
L’état d’alerte a été décrété au Portugal et en Espagne.
A Paris, la Tour Eiffel, le musée du Louvre sont fermés, tout comme le parc d’attractions Disneyland qui a annoncé qu’il fermait ses portes plus tôt que prévu, dès samedi matin et jusqu’à la fin du mois.
Le premier tour des élections municipales se tiendra toutefois lui comme prévu dimanche, dans des conditions sanitaires “strictes” promet le gouvernement français qui a fait le choix inverse de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis qui ont reporté leurs élections respectives.
En Asie, les autorités chinoises ont annoncé samedi de 11 nouveaux cas de contamination au coronavirus et de 13 décès supplémentaires en Chine continentale – où 3.189 personnes sont mortes et 80.824 personnes infectées par le virus depuis décembre dernier.
Faisant espérer une tendance à la baisse, la Corée du Sud a pour sa part fait état samedi de plus de personnes rétablies que de nouveaux cas, pour le deuxième jour d’affilée. En Asie il semble bien que le plan très contraignant de confinement ait donner des résultats tandis que dans des pays occidentaux comme la France emménage encore les préoccupations sanitaires, politiques et économiques.
Les récents aveux de Facebook devant le congrès américain concernant le suivi permanent de ces utilisateurs autant que le système d’évaluation de chaque chinois par le régime communiste permet de nourrir des interrogations sur la menace d’un contrôle social généralisé. On sait que les Chinois ont déjà développé un système d’information qui permet de contrôler la population, ce qu’elle fait et ce qu’elle pense. Grâce aux nouveaux outils technologiques, la Chine développe des systèmes encore plus sophistiqués pour suivre encore de plus près le comportement de chacun et l’influencer. En partant d’un banal outil de scoring financier, les chinois bâtissent un puissant système pour noter le comportement citoyen tous les habitants du pays. Le contrôle social sera un enjeu majeur des prochaines décennies. Et pas seulement en Chine. On sait que la technologie type G5 notamment ou encore les consoles permettront de recueillir une masse d’informations personnelles sur les activités de chacun ,les déplacements, les goûts, les affinités, les engagements et les personnalités. Il s’agira en retour de nourrir, grâce à la puissance des nouveaux outils, les facteurs qui influencent la personnalité.
En clair, s’agira de peser sur les comportements et la pensée des citoyens désormais plus ou moins télécommandés sans même qu’ils en soient très conscients . Déjà avec les études marketing actuelles et les outils d’information commerciale, il est possible d’orienter de manière assez significative le choix des ménages. Les produits qu’ils achètent ne se retrouvent pas par hasard chez les consommateurs. On peut le vérifier à travers la modification des modes de consommation largement influencés par la publicité, les lobbys et les influenceurs à leur service. Mais demain, il ne s’agira pas simplement d’une intervention de la technologie dans le domaine marchand mais comme en Chine d’intervenir sur les comportements et le contenu même de la pensée. Avec de tels outils, la démocratie pourrait être gravement mise en danger; si les nouvelles technologies ne sont pas régulées, de nouvelles formes de dictatures pourraient apparaître. Justement ce que recherche la Chine pour pérenniser son système de domination et d’aliénation par le parti communiste. Mais un risque qui pourrait affecter d’autres pays comme les États-Unis ou même l’Europe. Et ce ne sont pas les opinions révélés par les sondages qui s’y opposeront comme le déclarait déjà Bourdieu en 1972 :
« On sait que tout exercice de la force s’accompagne d’un discours visant à légitimer la force de celui qui l’exerce ; on peut même dire que le propre de tout rapport de force, c’est de n’avoir toute sa force que dans la mesure où il se dissimule comme tel. Bref, pour parler simplement, l’homme politique est celui qui dit : « Dieu est avec nous ». L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ». Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique et renforcer les rapports de force qui la fondent ou la rendent possible. »
On sait que les Chinois ont déjà développé un système d’information qui permet de contrôler la population, ce qu’elle fait et ce qu’elle pense. Grâce aux nouveaux outils technologiques, la Chine développe des systèmes encore plus sophistiqués pour suivre encore de plus près le comportement de chacun et l’influencer. En partant d’un banal outil de scoring financier, les chinois bâtissent un puissant système pour noter le comportement citoyen tous les habitants du pays. Le contrôle social sera un enjeu majeur des prochaines décennies. Et pas seulement en Chine. On sait que la technologie type G5 notamment ou encore les consoles permettront de recueillir une masse d’informations personnelles sur les activités de chacun ,les déplacements, les goûts, les affinités, les engagements et les personnalités. Il s’agira en retour de nourrir, grâce à la puissance des nouveaux outils, les facteurs qui influencent la personnalité.
En clair, s’agira de peser sur les comportements et la pensée des citoyens désormais plus ou moins télécommandés sans même qu’ils en soient très conscients . Déjà avec les études marketing actuelles et les outils d’information commerciale, il est possible d’orienter de manière assez significative le choix des ménages. Les produits qu’ils achètent ne se retrouvent pas par hasard chez les consommateurs. On peut le vérifier à travers la modification des modes de consommation largement influencés par la publicité, les lobbys et les influenceurs à leur service. Mais demain, il ne s’agira pas simplement d’une intervention de la technologie dans le domaine marchand mais comme en Chine d’intervenir sur les comportements et le contenu même de la pensée. Avec de tels outils, la démocratie pourrait être gravement mise en danger; si les nouvelles technologies ne sont pas régulées, de nouvelles formes de dictatures pourraient apparaître. Justement ce que recherche la Chine pour pérenniser son système de domination et d’aliénation par le parti communiste. Mais un risque qui pourrait affecter d’autres pays comme les États-Unis ou même l’Europe. Et ce ne sont pas les opinions révélés par les sondages qui s’y opposeront comme le déclarait déjà Bourdieu en 1972 :
« On sait que tout exercice de la force s’accompagne d’un discours visant à légitimer la force de celui qui l’exerce ; on peut même dire que le propre de tout rapport de force, c’est de n’avoir toute sa force que dans la mesure où il se dissimule comme tel. Bref, pour parler simplement, l’homme politique est celui qui dit : « Dieu est avec nous ». L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ». Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique et renforcer les rapports de force qui la fondent ou la rendent possible. »
On sait que les Chinois ont déjà développé un système d’information qui permet de contrôler la population, ce qu’elle fait et ce qu’elle pense. Chaque chinois est suivi et noté ! Grâce aux nouveaux outils technologiques, la Chine développe des systèmes très sophistiqués pour suivre encore de plus près le comportement de chacun et l’influencer. En partant d’un banal outil de scoring financier, les chinois bâtissent un puissant système pour noter tous les habitants du pays. Le contrôle social sera un enjeu majeur des prochaines décennies. Et pas seulement en Chine. On sait que la technologie type G5 notamment ou encore les consoles permettront de recueillir une masse d’informations personnelles sur les activités de chacun, les goûts, les affinités, les engagements et les personnalités. Il s’agira en retour de nourrir, grâce à la puissance des nouveaux outils, les facteurs qui influencent la personnalité.
En clair, s’agira de peser sur les comportements et la pensée des citoyens désormais plus ou moins télécommandés sans même qu’ils en soient très conscients. Déjà avec les études marketing actuelles et les outils d’information commerciale, il est possible d’orienter de manière assez significative le choix des ménages. Les produits qu’ils achètent ne se retrouvent pas par hasard chez les consommateurs. On peut le vérifier à travers la modification des modes de consommation largement influencés par la publicité, les lobbys et les influenceurs à leur service. Mais demain, il ne s’agira pas simplement d’une intervention de la technologie dans le domaine marchand mais comme en Chine d’intervenir sur les comportements et le contenu même de la pensée. Avec de tels outils, la démocratie pourrait être gravement mise en danger, si les nouvelles technologies ne sont pas régulées, de nouvelles formes de dictatures pourraient apparaître. Justement ce que recherche la Chine pour pérenniser son système de domination et d’aliénation par le parti communiste. Mais un risque qui pourrait affecter d’autres pays comme les États-Unis ou même l’Europe. . Et ce ne sont pas les opinions révélés par les sondages qui s’y opposeront comme le déclarait déjà Bourdieu en 1972 :
« On sait que tout exercice de la force s’accompagne d’un discours visant à légitimer la force de celui qui l’exerce ; on peut même dire que le propre de tout rapport de force, c’est de n’avoir toute sa force que dans la mesure où il se dissimule comme tel. Bref, pour parler simplement, l’homme politique est celui qui dit : « Dieu est avec nous ». L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ». Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique et renforcer les rapports de force qui la fondent ou la rendent possible. »
On sait que les Chinois ont déjà développé un système d’information qui permet de contrôler la population, ce qu’elle fait et ce qu’elle pense. Grâce aux nouveaux outils technologiques, la Chine développe des systèmes encore plus sophistiqués pour suivre encore de plus près le comportement de chacun et l’influencer. En partant d’un banal outil de scoring financier, les chinois bâtissent un puissant système pour noter tous les habitants du pays. Le contrôle social sera un enjeu majeur des prochaines décennies. Et pas seulement en Chine. On sait que la technologie type G5 notamment ou encore les consoles permettront de recueillir une masse d’informations personnelles sur les activités de chacun, les goûts, les affinités, les engagements et les personnalités. Il s’agira en retour de nourrir, grâce à la puissance des nouveaux outils, les facteurs qui influencent la personnalité.
En clair, s’agira de peser sur les comportements et la pensée des citoyens désormais plus ou moins télécommandés sans même qu’ils en soient très confiants. Déjà avec les études marketing actuelles et les outils d’information commerciale, il est possible d’orienter de manière assez significative le choix des ménages. Les produits qu’ils achètent ne se retrouvent pas par hasard chez les consommateurs. On peut le vérifier à travers la modification des modes de consommation largement influencés par la publicité, les lobbys et les influenceurs à leur service. Mais demain, il ne s’agira pas simplement d’une intervention de la technologie dans le domaine marchand mais comme en Chine d’intervenir sur les comportements et le contenu même de la pensée. Avec de tels outils, la démocratie pourrait être gravement mise en danger, si les nouvelles technologies ne sont pas régulées, de nouvelles formes de dictatures pourraient apparaître. Justement ce que recherche la Chine pour pérenniser son système de domination et d’aliénation par le parti communiste. Mais un risque qui pourrait affecter d’autres pays comme les États-Unis ou même l’Europe. . Et ce ne sont pas les opinions révélés par les sondages qui s’y opposeront comme le déclarait déjà Bourdieu en 1972 :
« On sait que tout exercice de la force s’accompagne d’un discours visant à légitimer la force de celui qui l’exerce ; on peut même dire que le propre de tout rapport de force, c’est de n’avoir toute sa force que dans la mesure où il se dissimule comme tel. Bref, pour parler simplement, l’homme politique est celui qui dit : « Dieu est avec nous ». L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ». Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique et renforcer les rapports de force qui la fondent ou la rendent possible. »
On sait que les Chinois ont déjà développé un système d’information qui permet de contrôler la population, ce qu’elle fait et ce qu’elle pense. Grâce aux nouveaux outils technologiques, la Chine développe des systèmes encore plus sophistiqués pour suivre encore de plus près le comportement de chacun et l’influencer. En partant d’un banal outil de scoring financier, les Chinois bâtissent un puissant système pour noter tous les habitants du pays. Le contrôle social sera un enjeu majeur des prochaines décennies. Et pas seulement en Chine. On sait que la technologie type G5 notamment ou encore les consoles permettront de recueillir une masse d’informations personnelles sur les activités de chacun, les goûts, les affinités, les engagements et les personnalités. Il s’agira en retour de nourrir, grâce à la puissance des nouveaux outils, les facteurs qui influencent la personnalité.
En clair, s’agira de peser sur les comportements et la pensée des citoyens désormais plus ou moins télécommandée sans même qu’ils en soient très confiants. Déjà avec les études marketing actuelles et les outils d’information commerciale, il est possible d’orienter de manière assez significative le choix des ménages. Les produits qu’ils achètent ne se retrouvent pas par hasard chez les consommateurs. On peut le vérifier à travers l’évolution des modes de consommation largement influencés par la publicité, les lobbys et les influenceurs à leur service. Mais demain il ne s’agira pas simplement d’une intervention de la technologie dans le domaine marchand mais comme en Chine d’intervenir sur les comportements et le contenu même de la pensée. Avec de tels outils, la démocratie pourrait être gravement mise en danger, si les nouvelles technologies ne sont pas contrôlées de nouvelles formes de dictatures pourraient apparaître. Justement ce que recherche la Chine pour pérenniser son système de domination et d’aliénation par le parti communiste. Mais un risque qui pourrait affecter d’autres pays comme les États-Unis ou même l’Europe. . Et ce ne sont pas les opinions révélés par les sondages qui s’y opposeront comme le déclarait déjà Bourdieu en 1972 :
« On sait que tout exercice de la force s’accompagne d’un discours visant à légitimer la force de celui qui l’exerce ; on peut même dire que le propre de tout rapport de force, c’est de n’avoir toute sa force que dans la mesure où il se dissimule comme tel. Bref, pour parler simplement, l’homme politique est celui qui dit : « Dieu est avec nous ». L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ». Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique et renforcer les rapports de force qui la fondent ou la rendent possible. »
Un témoignage accablant dans Le Monde de l’ancien médecin chargée d’entraîner de préparer les athlètes chinois « Dans les années 1980 et 1990, les athlètes chinois dans les différentes équipes nationales prenaient beaucoup de substances dopantes. Les médailles étaient toutes dues au dopage. Elles devraient toutes être rendues. » Ce témoignage sur la chaine allemande ARD du 21 octobre. de Xue Yinxian, 79 ans, a entraîné des équipes nationales dans plusieurs sports des années 1970 jusqu’aux Jeux de Séoul en 1988, lorsqu’elle a été écartée, Le lendemain de la diffusion de ce documentaire, l’AMA a annoncé, dans un communiqué, avoir demandé « à son équipe indépendante de renseignement et d’investigation d’engager une enquête . Une réaction qui intrigue : il y a cinq ans, la même entraîneuse avait livré le même témoignage au Sydney Morning Herald. L’AMA était alors restée silencieuse. Même chose après un nouvel article paru au mois de septembre dernier dans le journal international The Epoch Times, spécialisé sur la Chine. Le président de l’AMA, l’Ecossais Craig Reedie, en poste depuis 2014, a déjà fait l’objet de critiques pour sa tendance à n’agir qu’en cas d’important écho médiatique. Entre 1988 et 1998, pas moins de 52 sportifs chinois de niveau international ont été contrôlés positifs aux stéroïdes anabolisants. En 1994, les nageuses chinoises s’étaient octroyées 12 des 16 titres en lice aux championnats du monde de Rome. Quatre ans après, la douane australienne avait trouvé dans le sac d’une nageuse une quantité d’hormones de croissance suffisante pour toute l’équipe, juste avant les mondiaux de Perth. En 1993, les athlètes chinoises avaient défrayé la chronique lors des championnats du monde de Stuttgart en récoltant, sous les sifflets, un triplé sur le 3 000 mètres, un doublé sur 10 000 mètres et le titre sur 1 500 mètres, puis en battant cinq records du monde en cinq jours lors d’une compétition nationale. L’explication de ces succès – une décoction à base de sang de tortue – est demeurée célèbre mais la supercherie du groupe d’entraînement de Ma Junren sera levée dès 2000, lorsque six de ses sept athlètes seront privées de Jeux olympiques de Sydney après un test de détection de l’EPO. De toute manière c’est enquête est voué à l’échec car beaucoup trop tardive les athlètes et les entraîneurs de l’époque n’exerçant plus sans parler du délai de prescription. Le problème c’est que le dopage n’est pas une particularité chinoise ni réservée à l’athlétisme. » D’autres pays sont affectés même si c’est dans une moindre ampleur (Russie, Afrique de l’est, pays des Caraïbes mais aussi Etats-Unis).
Tiers payant : pas forcément généralisé
Contrairement à ce qu’avait prévu l’ancien gouvernement le tiers payant généralisé ne sera pas mis en œuvre à la fin de l’année 2017. Il devrait être expérimenté à partir de l’été puis évalué. Sa mise en application ne serait pas forcément généralisable. « Au moment du vote de cette réforme, j’étais dubitatif », fait valoir le premier ministre, soulignant qu’elle « va dans le sens d’une forme de dématérialisation de ce que représente le coût de la santé ». « Mais je suis attaché à la simplicité du dispositif », ajoute-t-il en assurant: « nous allons l’évaluer ». L’ancienne ministre PS de la Santé, Marisol Touraine, avait mis en place le tiers payant chez le médecin, avec une généralisation programmée pour le 1er décembre, au grand dam des syndicats de médecins libéraux. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait annoncé son intention de rendre ce dispositif d’avance de frais « généralisable », c’est-à-dire facultatif, et non »généralisé ». La loi de 2016 ne prévoit pas de sanctions pour les médecins refusant d’appliquer la mesure que le Conseil constitutionnel a limitée à la seule part remboursée par la Sécurité sociale.
Pollution automobile hors : mensonge généralisé
La pollution hors normes par les véhicules automobiles est une affaire aussi vieille que la norme elle-même. Le décalage entre ces normes et les émissions polluantes réelles a toujours existé. Cependant il faut faire une distinction entre cette situation et celle qui consiste à installer sur les véhicules des logiciels pour réduire artificiellement cet écart (cas de Volkswagen. Avec l’affaire Volkswagen aux États-Unis, on découvre à nouveau que la mesure de la pollution est relativement truquée. D’abord truquée par les constructeurs eux-mêmes au départ qui annonce des taux de pollution sous-estimés volontairement pour satisfaire aux normes. Les constructeurs effectuent leurs mesures avec des véhicules évidemment entièrement neufs et dans des conditions théoriques qui ne rien avoir avec l’usage normal d’un véhicule. Même lors du contrôle technique les mesures sont également faussées car effectuées aussi dans des conditions théoriques. Ceci étend sur la durée la pollution des véhicules a sensiblement diminué grâce aux progrès techniques et aux normes. Malheureusement des progrès individuels qui ont été compensés par un accroissement du volume de circulation. Témoin par exemple les pics de pollution dangereux constaté dans certaines grandes villes notamment à Paris. De plus en plus de constructeurs se font donc tirer les oreilles. Car nos autos brûlent bien plus de CO2 ou de carburant que ce qu’on nous promet : de l’ordre de 20 à 25%, avec des pointes jusqu’à plus de 40% pour certains modèles (contre 7% à peine en 2001). Une inflation qui tient à la procédure d’homologation. Loin, très loin de la vie réelle. Puisque la voiture ne roule pas en ville, par exemple, mais sur un banc à rouleau. Onze kilomètres de test au total, pendant une vingtaine de minutes. Ensuite, il faut savoir que cela se déroule dans de très bonnes conditions, à une température comprise entre 20 et 30 degrés. D’autre part, la climatisation, le GPS et les phares ne fonctionnent jamais durant le test. La vitesse et les accélérations sont faiblardes. Sans compter quelques astuces : cela va des boîtes de vitesses en passant par des moteurs soigneusement rodés. Au final c’est donc le grand écart. Selon l‘Institut européen transport et environnement, une Audi A8 diesel produirait vingt-et-une fois plus d’oxyde d’azote en réel que sur homologation. Pourtant la réduction de consommation et du niveau de pollution est bien réelle. C’est ce que rappellent, à juste titre, les constructeurs. Les dernières générations de moteurs sont bien moins polluantes et plus sobres. En quinze ans, les consommations des véhicules ont été sérieusement revues à la baisse. Ainsi en moyenne, pour 100 kilomètres parcourus, c’est 1,6 litre de carburant économisé pour un diesel et 2 litres pour une essence. cependant la voiture consomme souvent plus que ce qu’annoncent officiellement les constructeurs. Ces derniers sont d’ailleurs favorables à un changement de réglementation, beaucoup plus réaliste, qui devrait entrer application en 2017.
Il y a pour le moins du flou dans les réunions statutaires du FN, en tout cas la justice à annulé l’assemblée générale par correspondance. Pour Wallerand de Saint-Just, trésorier du FN, le parti ce n’est pas le bordel généralisé et il refuse le doit à Jean Marie le Pen d’intervenir dans un congrès physique. Sans doute l’occasion d’uen nouvelle affaire juridique. (Interview de l’intéressé dans le JDD)
Avez-vous été surpris par la décision du TGI de Nanterre?
Beaucoup. En matière de référé, la loi ne permet au juge de prendre que des mesures provisoires et de remise en l’état. Le TGI de Nanterre a pourtant pris une décision définitive, celle d’annuler un scrutin en cours avant le dépouillement des votes. La justice a largement dépassé ses prérogatives. Le tribunal aurait dû laisser le vote se dérouler jusqu’à son terme et dire à Jean-Marie Le Pen d’attaquer le résultat du congrès devant le juge du fond. Jean-Marie Le Pen agit comme un électeur qui contesterait la régularité d’un scrutin législatif, le dimanche du vote, à 15 heures. Dans ce cas, on n’imaginerait mal un tribunal interdire le dépouillement à 18 heures.
Le FN vient de subir deux revers judiciaires, après l’annulation de la suspension de Jean-Marie le Pen. Le parti a-t-il fait preuve d’amateurisme juridique?
Je ne crois pas. Nous avons fait appel de ces deux décisions devant la Cour d’appel de Versailles. Les deux sont contestables. Le tribunal nous reproche d’avoir suspendu Jean-Marie Le Pen de sa qualité d’adhérent du FN sans fixer de date butoir. Or, il était précisé que sa suspension courrait jusqu’ à la fin de la consultation des militants sur la réforme de statuts du parti, soit le 10 juillet. Le tribunal a enfin jugé mercredi que la tenue d’un congrès par correspondance était « manifestement illicite ». C’était pourtant prévu dans nos statuts et c’est le vote lui plus démocratique possible.
Après cette décision, faut-il un « congrès physique » ou renoncer à supprimer la présidence d’honneur?
Le scrutin est quasiment terminé et les enveloppes de vote restent sous la garde d’un huissier. Je pense que la Cour d’appel nous permettra de dépouiller les votes. Et si la Cour d’appel confirme la décision de première instance, nous saisirons un tribunal au fond.
Craignez-vous un congrès physique et les interventions que pourrait y faire Jean-Marie Le Pen?
Pas du tout. Mais un congrès physique poserait un vrai problème démocratique. On ne peut que louer des salles de 2.000 ou 3.000 places. La majorité des adhérents du Front national ne pourrait pas voter. Enfin, rien dans les statuts du FN ne permet à Jean-Marie Le Pen de s’exprimer dans un congrès et d’y avoir une tribune. C’est une vue de sa part, une illusion. Les statuts du Front national ne prévoient pas le bordel généralisé.
Tiers payant généralisé en 2017, vers l’étatisation ?
Encore une mesure du gouvernement pavée de bonnes intentions. En apparence une mesure très sociale mais qui en fait vise aussi à renforcer l’étatisation de la médecine libérale. Du coup les généralistes ( voire certains spécialistes) déjà peu nombreux compte tenu des spécificités du métier risquent d’être encore moins nombreux. L’objectif est aussi de rationaliser l’accès à al médecine libérale et d’orienter vers des maisons de santé. Dans les faits on risque de faciliter les dérives en matière de penses de santé et de détériorer un peu plus les comptes de la sécu ( et des complémentaires). Sil est normal que les patients en difficulté financière puissent ne pas régler eux-mêmes la consultation, il est pus discutable de la rendre gratuite pour les autres. Le tiers payant, qui dispense les patients d’avance de frais médicaux, sera bien généralisé d’ici fin 2017 et assorti d’une garantie de paiement pour les médecins, vent debout contre ce dispositif phare du projet de loi santé, a annoncé lundi Marisol Touraine. Cette mesure, dont la généralisation est une promesse de campagne de François Hollande, est pour l’heure appliquée aux bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’aide médicale d’Etat (AME). « Le tiers payant sera étendu à l’ensemble des Français parce que c’est juste, parce que cela favorise l’accès aux soins » a déclaré la ministre des Affaires sociales et de la Santé lors d’une conférence de presse. « Il sera étendu progressivement d’ici 2017 et en apportant des garanties précises aux professionnels », a-t-elle ajouté, assurant qu’il n’y aurait aucun impact ni charge supplémentaire pour les médecins. Les professionnels de la santé s’opposent vivement à la généralisation du tiers payant, redoutant des impayés et des lourdeurs administratives, et ont appelé à une manifestation le 15 mars, une semaine avant le premier tour des élections départementales.