Archive pour le Tag 'générale'

Sondage Bayrou : un discours de politique générale qui n’a pas convaincu

Sondage Bayrou : un discours de politique générale qui n’a pas convaincu

 Ce mardi 14 janvier, François Bayrou a prononcé son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale et 68 % des français ne l’ont pas apprécié

D’après une étude réalisée par Odoxa-Backbone pour Le Figaro,le nouveau premier ministre n’a recueilli qu’un soutien de 31 % après son discours de politique générale. 68 % ne l’ayant pas apprécié.

Rien d’étonnant à cela compte tenu de la faiblesse du soutien du gouvernement au sein même de l’assemblée nationale. Par ailleurs les personnes interrogées ont sans doute été un peu surprises pour certaines aussi bien par la forme que par le fonds de la déclaration du Premier ministre. Une déclaration sur la forme plutôt molle mais bienveillante et sur le fond des orientations très générales relativement floues. À noter cependant que la déclaration du premier ministre était plus proche de celle d’un candidat potentiel à la présidentielle que celle d’un premier ministre surtout dans une telle position de faiblesse politique.

 

Déclaration de politique générale : Les limites de l’exercice de Barnier

Déclaration de politique générale : Les limites de l’exercice de Barnier

interview de ,Professeur émérite des Universités en histoire contemporaine, Université Rennes 2 dans The Conversation 

Dans quel contexte politique s’inscrit ce discours de politique générale ?

Ce discours de Michel Barnier est l’aboutissement d’une séquence qui s’ouvre avec un double échec du président de la République. En juin, ce dernier a perdu les élections européennes, puis perdu son pari de la dissolution rejouant l’affrontement entre néolibéraux européistes et nationalistes identitaires. Son échec tient au fait que les gauches, contre toute attente, font l’union autour du Nouveau Front populaire.

À partir de là, en refusant à la gauche de gouverner, Emmanuel Macron se retrouve nécessairement lié à LR et au Rassemblement national. Michel Barnier est la bonne personne pour cette jonction puisqu’au moment de la primaire interne des LR, il avait annoncé un moratoire sur l’immigration et pris des positions proches de celles défendues par le RN.

Comment avez-vous perçu le discours de Michel Barnier devant l’Assemblée ?

Michel Barnier est un vieux routier de la politique qui sait garder son calme même lorsqu’il y a beaucoup de bruit au Parlement – et ce fut le cas ce mardi. L’homme est solide, il sait faire face, négocier. Il a mis son style au service de sa méthode qui est le dialogue. De toute façon, il ne peut pas faire autrement puisqu’il n’a pas de majorité. Mais selon moi, le point plus important dans ce discours, c’est la contradiction entre le constat – effondrement des services publics, dette financière colossale, dette écologique – et les moyens que Michel Barnier propose pour en sortir.

La situation actuelle de la France me fait penser à la situation du Royaume de France en 1788. Le budget était en déficit, la dette colossale. Cette situation s’expliquait à l’époque par le fait que les gens les plus riches, noblesse et clergé, ne payaient pas d’impôts. On est aujourd’hui dans une situation de déficit considérable parce que depuis 2017 – et même depuis Raymond Barre en 1976 – les plus riches ne payent pas ce qu’ils doivent payer. Et à partir de là, les déficits se sont progressivement creusés. Sans réforme fiscale de fond, il ne peut pas y avoir de sortie de cette crise.

Que pensez-vous de la contribution des plus grandes entreprises voulue par Michel Barnier ?

Certains journaux ont parlé de huit milliards de prélèvements, ce qui est très insuffisant. Par ailleurs, cet impôt sera exceptionnel, sur une seule année. Michel Barnier dit que les deux tiers de l’effort pour réduire le déficit budgétaire consistera en de la réduction des dépenses, donc de l’argent affecté aux services publics, à l’école ou à la santé. L’effort demandé aux très grandes entreprises apparaît comme un petit geste de compensation.

Le discours du premier ministre a commencé par un hommage à Philippine, jeune femme assassinée par un étranger sous OQTF. Que signifie ce choix ?

IL est dramatique que cette jeune femme ait été violée et assassinée. Mais de nombreuses autres femmes sont malheureusement violées et assassinées en France par des hommes qui ne sont pas des étrangers ni sous OQTF. Ce crime est donc utilisé politiquement pour dire qu’il faut expulser davantage d’étrangers. C’est un geste en direction du Rassemblement national. On voit bien que sur les questions d’immigration, les objectifs énoncés par Michel Barnier – allongement de la durée de rétention administrative pour les étrangers, rétablissement des frontières nationales, etc. – sont dictés par le RN.

Les déclarations récentes de Bruno Retailleau affirmant au Journal du Dimanche de Vincent Bolloré que « l’état de droit n’est pas intangible ni sacré », rappellent étrangement celles de l’extrême droite. Rappelons que cela dure depuis Pasqua en 1986, avec le rapatriement des Maliens par charter. La droite française a joué cette stratégie avant que le Front national ne soit puissant. Dès 1977, Lionel Stoléru, ministre de l’immigration, expliquait que chômage des Français et immigration étaient liés. Le lit du FN a été creusé par la droite giscardo-chiraquienne.

En vérité, des millions d’emplois ont été détruits pour les classes populaires du fait de la mondialisation néolibérale. Et, pour détourner l’attention de ce problème, on stigmatise les étrangers – ceux-là mêmes dont on avait besoin lorsqu’on n’avait pas assez de main-d’œuvre au temps des trente glorieuses.

Michel Barnier veut aussi rétablir le contrôle aux frontières et contrôler l’immigration…

C’est la suite des concessions faites au RN qui ne cessent de se multiplier depuis des années, notamment avec Gérald Darmanin. Michel Barnier prétend contrôler l’immigration mais rien ne peut stopper les étrangers qui viennent en France ou en Europe : ces gens sont prêts à mourir pour fuir leur pays.

La seule solution valable serait de trouver des moyens pour que les personnes ne partent pas et pour cela il faut arrêter de soutenir les dictatures et avoir une politique de développement à rebours de la mondialisation financiarisée. Dans les années 2000, il y avait moins de Maliens qui venaient en France parce qu’il y avait une politique de soutien aux femmes agricultrices en lien avec les ONG et l’État. Finalement, tout ça a été abandonné par les gouvernements successifs à partir de Nicolas Sarkozy, avant que les djihadistes ne liquident ces associations.

Comment interprétez-vous la réaction de Marine Le Pen au discours de Michel Barnier.

Marine Le Pen, c’est la corde qui tient le pendu. Tout en envoyant des compliments au Premier ministre et à son ministre de l’intérieur, elle a dit qui allait surveiller le gouvernement, lui imposer son point de vue ou le faire tomber.

Michel Barnier a annoncé vouloir dialoguer avec les partenaires sociaux sur les retraites progressives, l’égalité entre les femmes et les hommes, l’emploi des seniors. Pensez qu’il y aura des gestes significatifs ?

S’il s’agit de confier une nouvelle mouture de la réforme des retraites à une négociation entre le Medef et les syndicats de salariés, cela n’aboutira pas puisque le Medef soutient la réforme des retraites. Peut-être y aura-t-il des gestes pour les métiers pénibles, l’égalité homme-femme, mais pour l’instant, aucune précision n’est donnée.

Michel Barnier a clairement défendu l’IVG, le mariage pour tous, la PMA. À qui étaient adressés ces messages ?

Michel Barnier a choisi cette position ferme contre Bruno Retailleau et contre les ministres LR liés à la Manif pour tous. On voit que sa situation est compliquée, pris entre les positions de certains ministres et la force principale de sa majorité constituée par Renaissance et le MoDem qui ont une approche différente de ces questions « sociétales ». Il doit donner des gages aux uns et aux autres.

La séquence à venir semble très fermée, avec un gouvernement extrêmement fragile qui peut chuter à tout moment. Quelle pourrait être l’issue ?

Le gouvernement Barnier est cerné de toutes parts, son sort semble condamné à terme. Vu qu’il est impossible de dissoudre l’Assemblée avant juin 2025, la seule solution à cette situation politique intenable serait que le président de la République démissionne. Mais s’il démissionnait, Marine Le Pen serait bien placée pour l’emporter.

Déclaration de politique générale : ni défiance…. ni confiance

Déclaration de politique générale : ni défiance…. ni confiance

 

Prudent Michel Barnier ne va donc pas demander un vote de confiance à l’issue de sa déclaration de politique générale. De toute manière, il avait peu de chances de l’obtenir en l’absence de majorité. À l’inverse les oppositions n’utiliseront pas cette fois l’arme de destruction massive que constitue la motion de censure. D’une part il n’est pas l’usage de sanctionner un gouvernement lors d’une déclaration de politique générale, d’autre part l’opinion publique considérerait sans doute la sanction du gouvernement un peu prématurée.

Par ailleurs les motifs d’une éventuelle motion de censure serait sans doute insuffisamment argumentés. En effet, il faut s’attendre de la part de Michel Barnier à un grand numéro d’équilibriste susceptible de satisfaire certes de manière partielle la plupart des bancs de l’assemblée du Front National jusqu’aux écolos. Les insoumis comme d’habitude vont hurler et surtout faire du bruit.

Michel Barnier devra en effet donner une forte tonalité de fermeté d’un côté et d’humanité de l’autre. Fermeté pour satisfaire la demande d’autorité et d’ordre de la part notamment du Rassemblement National et humanité pour faire passer les mesures de rigueur notamment sociales et financières.

 

Sondage popularité de la gauche: baisse générale

 

Sondage popularité de la gauche: baisse générale

Malgré la nomination d’un candidat unique pour le poste de Premier ministre, tous les leaders de la gauche enregistrent une très forte baisse de popularité. La candidature de Lucie Castets a tendance à faire plouf. D’autant que l’intéressée s’est surtout signalé par sa volonté d’augmenter la fiscalité notamment des expatriés et d’ouvrir la page de sa vie intime dontt en vérité tout le monde se moque. Résultat 15 % d’image positive , une image plutôt psychorigide et bobo de gauche.

À noter que la baisse affecte tous les autres leaders de la gauche. Rien d’étonnant à cela sans doute quand ils promettent 15 milliards de dépenses supplémentaires par an alors qu’il faudrait faire 15 milliards d’économies !

D’après une enquête d’Elabe, la popularité des leaders du nouveau Front populaire s’écroule même au sein des électeurs de la gauche. Fabien Roussel, tête d’affiche avec le plus d’« image positive » dans cet électorat, chute de 8 points sur un mois, à 51 % d’image positive. Raphaël Glucksmann, deuxième, est en recul de 10 points d’un mois sur l’autre, à 49 %. François Ruffin, lui, chute de 11 points, à 45 %, et l’ancien président François Hollande de 14 points, à 43 %. Derrière eux, le socialiste Olivier Faure (-8 points), l’écologiste Marine Tondelier (-9 points) et l’Insoumis Manuel Bompard (-13 points) subissent tous le même sort.

La dynamique positive observée le mois dernier, et l’espoir né avec la formation du Nouveau Front populaire et l’accord programmatique entre les formations de l’alliance, « est quasiment effacée », observe Vincent Thibault, directeur d’études chez Elabe.

 

Popularité de la gauche: baisse générale

Popularité de la gauche: baisse générale

Malgré la nomination d’un candidat unique pour le poste de Premier ministre, tous les leaders de la gauche enregistrent une très forte baisse de popularité. La candidature de Lucie Castets a tendance à faire plouf. D’autant que l’intéressée s’est surtout signalé par sa volonté d’augmenter la fiscalité des expatriés et d’ouvrir la page de sa vie intime donc en vérité tout le monde se moque. Résultat 15 % d’image positive , une image plutôt psychorigide et bobo de gauche.

À noter que la baisse affecte tous les autres leaders de la gauche. Rien d’étonnant à cela sans doute quand ils promettent 15 milliards de dépenses supplémentaires par an alors qu’il faudrait faire 15 milliards d’économies !

D’après une enquête d’Elabe, la popularité des leaders du nouveau Front populaire s’écroule même au sein des électeurs de la gauche. Fabien Roussel, tête d’affiche avec le plus d’« image positive » dans cet électorat, chute de 8 points sur un mois, à 51 % d’image positive. Raphaël Glucksmann, deuxième, est en recul de 10 points d’un mois sur l’autre, à 49 %. François Ruffin, lui, chute de 11 points, à 45 %, et l’ancien président François Hollande de 14 points, à 43 %. Derrière eux, le socialiste Olivier Faure (-8 points), l’écologiste Marine Tondelier (-9 points) et l’Insoumis Manuel Bompard (-13 points) subissent tous le même sort.

La dynamique positive observée le mois dernier, et l’espoir né avec la formation du Nouveau Front populaire et l’accord programmatique entre les formations de l’alliance, « est quasiment effacée », observe Vincent Thibault, directeur d’études chez Elabe.

 

Macron ouvert au rachat de la Société Générale

Macron ouvert au rachat de la Société Générale

À vouloir toujours parler tout le temps et sur tous les sujets, Macron vient de faire une belle « connerie » supplémentaire en déclarant qu’il était ouvert au rachat éventuel de la Société Générale par un autre établissement européen. Il s’agit évidemment d’une faute politique mais aussi économique. On sait en effet que la Société Générale connaît depuis des décennies des problèmes et qu’elle a été surtout sauvée par les pouvoirs publics. Envisager maintenant son rachat par un autre groupe financier relève de la maladresse voire de l’intention malveillante. Il faut d’abord signaler que le secteur bancaire français est relativement solide d’une façon générale comparée par exemple à celui des Allemands. Dans le cas d’un regroupement une alliance entre BNP et Crédit mutuel serait sans doute plus pertinente pour la Société Générale

« Lundi, Emmanuel Macron a appelé les banques européennes à se marier entre elles. Dans une interview accordée à l’agence Bloomberg en marge du sommet Choose France qui réunissait à Versailles des investisseurs du monde entier, le chef de l’État s’est même dit ouvert au rachat d’un établissement français par un rival européen.

« Nous avons besoin d’une consolidation et nous avons aussi besoin d’un vrai marché domestique (européen) (…). L’énergie, la finance et les télécoms sont les secteurs clés où un marché unique n’existe pas », a expliqué Emmanuel Macron. Interrogé sur la possibilité qu’une banque européenne, comme l’espagnole Santander, rachète un établissement français comme Société générale, le président de la République n’a pas hésité : « Oui bien sûr, c’est possible, a-t-il répondu. Cela fait partie du marché. Agir en Européens signifie avoir besoin de consolidation en tant qu’Européens. »

 

Société générale: Suppression de 500 emplois ?

Société générale: Suppression de 500 emplois ?

Selon l’agence Bloomberg, la Société Générale qui emploie 56 000 personnes actuellement pourrait être amenée à supprimer 500 postes. L’objectif serait d’améliorer la rentabilité de la banque.

La banque table, en effet, sur 1,7 milliard d’euros d’économies à horizon 2026.

Ces suppressions de postes, si elles étaient confirmées, s’ajouteraient au projet, déjà en cours, de fusion des réseaux de banque de détail Société générale et Crédit du Nord, qui devrait conduire à la suppression de 3 700 postes et 650 agences en France. Soit des économies de l’ordre de 450 millions d’euros à partir de 2025. Un projet qui vise «une plus grande efficacité du réseau de détail», avec «une base de coûts réduite», selon le groupe bancaire.

Nouvelle-Calédonie : grève générale jeudi dans le nickel

Nouvelle-Calédonie : grève générale jeudi dans le nickel

Menace d’une grève générale en Nouvelle-Calédonie passe à la menace de fermeture de raffinage. Confrontées à la volatilité des prix du nickel, les mines et usines métallurgiques calédoniennes ne produisent pas assez et trop cher, résume le rapport de l’Etat . Surtout face à « l’émergence d’autres opérateurs industriels », notamment en Indonésie, qui bénéficient d’une énergie à base de charbon beaucoup moins chère et subventionnée et de coûts de main-d’œuvre cinq fois inférieurs à celui de la Nouvelle-Calédonie. Deux des trois entreprises sont en outre confrontées à « un épuisement progressif » de leurs gisements les plus riches. Les intempéries ont également pesé sur la production.

Ces entreprises ont déjà bénéficié de financements publics « considérables » : depuis 2016, l’Etat a octroyé « près de 700 millions d’euros de prêts » à deux d’entre elles en ouvrant « 540 millions d’euros de garanties ».

Selon le rapport, la SLN aura besoin d’une nouvelle aide de trésorerie dès « début 2024 ». Les besoins de financement de KNS sont estimés à « près d’un milliard de dollars d’ici 2026 ». . Or à l’automne, les actionnaires principaux de chaque industriel (Glencore pour KNS, Eramet pour SLN et la province sud pour Prony resources) avaient fait savoir qu’ils n’apporteraient plus de financements nouveaux à leurs sites industriels.

Les experts du «groupe du travail nickel», mandatés par Bercy, ont achevé de se rencontrer vendredi. «Si les mesures envisagées aux termes du projet de pacte nickel sont de nature à permettre une réduction du besoin de financement des entreprises, (…) elles laissent un besoin de financement d’envergure non-couvert, à ce stade, pour 2024», a indiqué le haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie (équivalent de la préfecture) dans un communiqué.

Le secteur du nickel calédonien, poumon économique du territoire, représente 24% de l’emploi privé en Nouvelle-Calédonie selon un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF).

Rixe mortelle à Crépol : La faillite générale de l’autorité favorise le retour de la barbarie

Rixe mortelle à Crépol : La faillite générale de l’autorité favorise le retour de la barbarie


Encore un règlement de comptes mortel avec des auteurs sans doute qui se croient dispensés de toute règle de vie sociétale, de toute loi et de toutes sanctions. Une bande de jeunes qui vient d’un quartier visiblement déjà en marge de la société comme au moins 500 quartiers en France. Des quartiers hors de la république qui font leur propre loi, leur propre police et impose leur propre valeur de mafia barbare.

En cause, une crise générale des autorités avec un laxisme qui caractérise l’action des pouvoirs publics dans tous les domaines. Tout commence évidemment dans les familles qui sont sans pouvoir sur leurs enfants. Tout continue à l’école transformée en garderie et non en lieu d’éducation dans nombre de quartiers difficiles. Témoin le niveau lamentable de l’enseignement en France où la dernière étude sur les élèves de quatrième montre que la moitié ne sont même pas capables de lire correctement.

La suppression du service militaire en plus d’une erreur stratégique grave en matière de défense a fait aussi sauter une occasion de brassage sociologique et d’apprentissage des valeurs républicaines et de discipline.

La justice part aussi une grave responsabilité avec des sanctions–quand elles existent–complètement anecdotiques par rapport au niveau des violences. Une justice sur laquelle le pouvoir public n’a plus de prise aujourd’hui et qui se croit indépendante quand en fait elle doit être au service de l’intérêt du pays.

Toute la société est responsable, la classe politique bien sûr mais pas seulement ceux qui détiennent une parcelle de responsabilité ou tout simplement les citoyens qui s’accommodent du délabrement du pays

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5 lundi soir, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions » dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié, lundi 20 novembre, d’ »ignoble » et « inacceptable » le décès d’un jeune de 16 ans samedi soir pendant une rixe lors d’une fête dans le village de Crépol (Drôme), ajoutant : «  »C’est une faillite générale de notre société ».

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions ».

Samedi soir à Crépol, alors qu’un « bal de l’hiver » rassemblant 350 personnes était organisé, « un groupe d’individus extérieur » à cette commune de 532 habitants avait cherché à entrer dans la salle des fêtes, selon le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny.

« Ce qui s’est passé n’est pas extrêmement clair ou alors trop clair : des gens qui viennent d’ailleurs et ont voulu forcer l’entrée de cette fête et des coups de couteaux sont partis. Ça s’appelle l’ensauvagement ». Il a estimé qu’il « y a à repenser le cadre de l’autorité ». « Nous devons remettre de l’autorité partout », a insisté Gérald Darmanin.

Energie- Russsie …( et Azerbaïdjan) : l’hypocrisie générale de l’Europe

Energie- Russsie …( et Azerbaïdjan) : l’hypocrisie générale de l’Europe

Le journal les Échos rapportent comment Marion Van Renterghem décrypte le plan de Vladimir Poutine pour isoler l’Ukraine et renforcer l’addiction de l’Europe au gaz naturel russe. Elle pose la question de l’incohérence géopolitique, et même du cynisme, des dirigeants européens « sous influence ».(Le même cynisme de l’Europe vis-à-vis du Haut-Karabakh et de l’Arménie. )NDLR

Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Notons que c’est la même hypocrisie de l’union européenne vis-à-vis du conflit du Haut-Karabakh. C’est aussi pour des questions de ressources que l’union européenne, France y compris, a lâché l’Arménie pour l’Azerbaïdjan ! L’accord avec l’Azerbaïdjan est censé doubler les importations de gaz naturel de l’UE pour atteindre au moins 20 milliards de mètres cubes par an d’ici 2027

Gaz russe : l’hypocrisie générale

Gaz russe : l’hypocrisie générale

Le journal les Échos rapportent comment Marion Van Renterghem décrypte le plan de Vladimir Poutine pour isoler l’Ukraine et renforcer l’addiction de l’Europe au gaz naturel russe. Elle pose la question de l’incohérence géopolitique, et même du cynisme, des dirigeants européens « sous influence ».

Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Notons que c’est la même hypocrisie de l’union européenne vis-à-vis du conflit du Haut-Karabakh. C’est aussi pour des questions de ressources que l’union européenne, France y compris, a lâché l’Arménie pour l’Azerbaïdjan ! L’accord avec l’Azerbaïdjan est censé doubler les importations de gaz naturel de l’UE pour atteindre au moins 20 milliards de mètres cubes par an d’ici 2027

Energie- Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Energie- Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

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Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Notons que c’est la même hypocrisie de l’union européenne vis-à-vis du conflit du Haut-Karabakh. C’est aussi pour des questions de ressources que l’union européenne, France y compris, a lâché l’Arménie pour l’Azerbaïdjan ! L’accord avec l’Azerbaïdjan est censé doubler les importations de gaz naturel de l’UE pour atteindre au moins 20 milliards de mètres cubes par an d’ici 2027

Politique énergétique et- Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Politique énergétique et- Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Le journal les Échos rapportent comment Marion Van Renterghem décrypte le plan de Vladimir Poutine pour isoler l’Ukraine et renforcer l’addiction de l’Europe au gaz naturel russe. Elle pose la question de l’incohérence géopolitique, et même du cynisme, des dirigeants européens « sous influence ».

Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Notons que c’est la même hypocrisie de l’union européenne vis-à-vis du conflit du Haut-Karabakh. C’est aussi pour des questions de ressources que l’union européenne, France y compris, a lâché l’Arménie pour l’Azerbaïdjan ! L’accord avec l’Azerbaïdjan est censé doubler les importations de gaz naturel de l’UE pour atteindre au moins 20 milliards de mètres cubes par an d’ici 2027

Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Gaz russe : l’hypocrisie générale de l’Europe

Le journal les Échos rapportent comment Marion Van Renterghem décrypte le plan de Vladimir Poutine pour isoler l’Ukraine et renforcer l’addiction de l’Europe au gaz naturel russe. Elle pose la question de l’incohérence géopolitique, et même du cynisme, des dirigeants européens « sous influence ».

Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Taxe foncière : hausse générale

Taxe foncière : une commune sur cinq va augmenter l’impôt en 2023, avertit l’AMF


Le président de l’association des maires prend des précautions oratoires pour signifier que la taxe foncière sera augmentée dans environ 20 % des communes. La vérité c’est que compte tenu de l’inflation cette taxe sera en hausse dans un peu près toutes les collectivités locales. Elle sera justifiée bien entendue par l’inflation mais aussi par la dérive structurelle des collectivités qui comme l’État bien souvent ne maîtrisent plus les dépenses, les superstructures et les effectifs.

« Il y a 19% des communes qui vont augmenter leur taux de taxe foncière, donc 81% des communes qui ne vont pas l’augmenter », a détaillé le maire LR de Cannes au micro de Radio J . Mais ces collectivités l’augmenteront quand même à cause de l’inflation !
Donc, le montant de la taxe foncière va bel et bien augmenter. Le président de l’Association des maires de France (AMF), David Lisnard, a annoncé que 19% des communes augmenteront cette année la taxe foncière, tout en soulignant qu’elle sera indexée sur l’inflation pour la totalité d’entre elles.

De fait, la taxe d’habitation portant sur la résidence principale ayant été définitivement supprimée, le taux de la taxe foncière apparaît désormais comme l’un des seuls leviers fiscaux encore à disposition des maires. Et pour cause, les communes sont prises en tenaille entre le coût de la crise sanitaire, le dégel du point d’indice des fonctionnaires et l’explosion des prix de l’énergie.

« Nos marges de manœuvre se sont réduites comme peau de chagrin. Ce n’est donc pas par gaieté de cœur que nous utilisons ce dernier levier fiscal qui, de surcroît, ne porte que sur une catégorie de contribuables », regrettait Antoine Homé, maire (PS) de Wittenheim et co-président de la commission Finances de l’association des maires de France (AMF), auprès de La Tribune au mois de janvier.

Pour rappel, le montant de la taxe foncière dépend à la fois du taux voté par la collectivité, ainsi que de la base locative cadastrale. Or, cette dernière est réévaluée chaque année en fonction de l’évolution des prix à la consommation, soit +7% dans le cadre de la loi de finances 2023 votée en fin d’année dernière. Le président de l’AMF a ainsi reconnu que l’impôt local progressera de facto dans l’ensemble des communes « parce qu’il est réajusté du montant de l’inflation ».

Selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers (Unpi), la taxe foncière dans son ensemble (base et taux) a augmenté en moyenne de 4,7% entre 2021 et 2022 dans les 200 plus grandes villes du pays.

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