Archive pour le Tag 'Général Electric'

General Electric : 634 postes supprimés

General Electric : 634 postes supprimés

La CFDT de General Electric Grid Solutions a annoncé aujourd’hui dans un communiqué que le géant américain engageait un plan de restructuration de grande ampleur au niveau mondial.

En Europe, première zone impactée par ce plan, c’est la France qui sera le pays le plus touché: sur les 1 .989 salariés que compte Grid Solutions SAS (hors activités SWS qui ont été transférées au 1er octobre 2020 dans GE Digital), le plan de GE conduirait à supprimer quelque 634 postes.

General Electric : 300 postes sauvés sur 800 ?

General Electric : 300 postes sauvés sur 800 ?

Initialement General Electric devait créer 1000 emplois. En fait, il a proposé d’en supprimer 800 ! Devant les protestations légitimes des salariés, GE envisage  maintenant d’en sauver 300 sur 800 suppressions prévues. Sans doute sur la pression du gouvernement largement mouillé car c’est Macron qui a géré le dossier Alstom et son démantèlement au profit de l’américain GE.  . Depuis que l’entreprise américaine a annoncé son plan de suppression de postes à Belfort, les salariés occupent l’usine, même si des discussions acharnées ont lieu puisque le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, s’est impliqué afin que General Electric réduise son plan social.

Jeudi, le groupe a donc fait un pas dans cette direction en adressant une lettre à tous les salariés de Belfort. Dans ce courrier qu’Europe 1 a pu se procurer, General Electric détaille les deux options sur la table : sauver 307 emplois si un accord de compétitivité est trouvé – donc si les collaborateurs acceptent de travailler plus sans être payés plus afin de réaliser 12 millions d’euros d’économies en un an – ou sauver seulement 111 postes si un accord n’est pas trouvé. Le groupe veut désormais convaincre les salariés et en appelle aux organisations syndicales. Certaines, comme le CGC, soutiennent le plan.

En revanche, le message de Philippe Martinez, le patron de la CGT, invité d’Europe 1 ce vendredi matin, est limpide : le plan est inacceptable.  »Si la direction de General Electric et Bruno Le Maire, que j’ai eu à plusieurs reprises au téléphone, ne disent pas ‘on supprime des emplois et, en plus, ceux qui vont rester vont travailler plus et vont souffrir plus’, et bien il y a de quoi discuter mais on nous impose toujours une solution qui n’est pas la bonne », a-t-il déclaré. .

En réalité, General Electric pourrait se passer de l’accord de la CGT pour valider son plan, le syndicat étant majoritaire à Belfort mais en-deçà des 50%. L’entourage de la direction le reconnaît toutefois : « C’est le premier syndicat sur place. Si on n’arrive pas à les embarquer, ils continueront de bloquer et le plan ne servira à rien ».

Alstom : accord définitif du gouvernement pour le rachat par General Electric

Alstom : accord définitif  du gouvernement pour le rachat par General Electric

 

Encore une grave erreur stratégique, L’américain General Electric rachète le pole énergie d’Alstom qui va conserver son pole transport. Ce dernier pole va sans doute connaitre une crise importante avec le quasi gel de la croissance des investissements partout dans le monde en matière d’infrastructures et de matériel de transport. Du coup la France perd auusi une partie de sa maitrise énergétique. La solution était évidemment de constituer un pôle européen ; General Electric ne se privera pas d’aspirer clients et technologies d’Alstom et plus tard d’en transférer ailleurs la production. Emmanuel Macron a donc autorisé le rachat de l’essentiel des activités énergétiques d’Alstom par General Electric.   »Emmanuel Macron (…) a accordé aujourd’hui son autorisation à General Electric (GE) pour la réalisation de son projet d’investissement en France avec Alstom et la constitution d’une alliance industrielle entre les deux groupes dans le secteur de l’énergie », indique le ministère de l’Économie et de l’Industrie dans un communiqué. « Emmanuel Macron s’est assuré, avec vigilance, que les intérêts de l’Etat, la pérennité de la filière nucléaire et la sécurisation de l’approvisionnement énergétique de la France sont pleinement pris en compte dans cette opération », insiste le ministère dans le communiqué.  »Le nouveau groupe Alstom, par le biais de cette transaction, disposera de tous les moyens pour développer un champion français et européen dans le secteur des transports », ajoute-t-il. Le conglomérat américain GE a mis 12,35 milliards d’euros sur la table pour racheter l’essentiel des activités énergétiques d’Alstom, qui représentent 70% du chiffre d’affaires du groupe français. En pleine bataille pour le rachat du pôle énergie d’Alstom, convoité également par le tandem Siemens-Mitsubishi Heavy Industries, le gouvernement s’était doté le 14 mai d’un décret élargissant notamment à l’énergie et aux transports son droit de veto en cas de visées étrangères sur des entreprises stratégiques françaises. L’équipementier français, qui fabrique les TGV, créera aussi avec GE trois coentreprises détenues à parité dans les énergies renouvelables, les réseaux électriques et les turbines à vapeur. Dans le même temps, il va lui racheter son activité de signalisation ferroviaire pour renforcer son pôle transport, sur lequel il entend se recentrer à l’avenir. Le projet d’alliance avait été scellé par un protocole d’accord signé le 21 juin par les deux groupes et l’Etat après deux mois de rebondissements et a été confirmé mardi 4 novembre par les parties prenantes, a souligné le ministère. L’état français s’est aussi donné 20 mois à partir de la clôture des opérations, attendue au premier semestre 2015, pour acquérir 20% du capital d’Alstom sur le marché ou auprès de Bouygues, principal actionnaire du groupe avec une part de 29,4%. Dans l’intervalle, Bouygues a accordé un prêt de titres à l’Etat, qui permet à ce dernier d’avoir des relais au conseil d’administration et de peser sur la stratégie.

 

General Electric : 600 postes menacés en France

General Electric : 600 postes menacés  en France

General Electric (GE) va supprimer au total quelque 600 postes en France, via des plans de restructurations lancés ces derniers mois dans différentes entités, la filière finance étant la plus touchée, a-t-on appris vendredi de source syndicale et auprès de la direction, confirmant une information des Echos. « Nous avons recensé 620 postes qui vont disparaître d’ici à la fin de l’année ou au cours du premier semestre de l’année prochaine », a indiqué à l’AFP un syndicaliste membre du Comité de groupe de GE France, un nombre que la direction a qualifié de « proche de la réalité ». Selon un autre membre de ce Comité, GE France, qui est présent dans 20 métiers de l’énergie, des technologies médicale, des services financiers et l’industrie, a lancé « 5 à 6 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) ». Un porte-parole de GE France a confirmé que ces chiffres étaient « proches de la réalité » et souligné que les plans, qui concernent des activités très différentes, avaient été « décidés entité par entité en fonction du contexte économique » afin de « sauvegarder la compétitivité ». Il a en outre indiqué que ces départs se feraient « essentiellement via des plans de départs volontaires ». La filière finance sera la plus touchée car 400 postes doivent être supprimés dans ce seul périmètre, a indiqué à l’AFP Régis Dos Santos, président du Syndicat national de la banque et du crédit SNB/CFE-GCC. Dans ce secteur, 222 postes doivent notamment être supprimés chez GE Money Bank (sur quelque 1.000 postes) et 33 dans la filiale qui fait du crédit immobilier, a précisé M. Dos Santos. A cela s’ajoutent une centaine de suppressions de postes dans l’énergie, un nombre du même ordre dans le secteur lié à l’industrie du pétrole (« oil and gaz »), une trentaine dans l’immobilier de bureau, ou encore dans une entité qui fait de l’affacturage. Pour M. Dos Santos, les suppressions de postes dans la finance ne sont pas justifiées économiquement car les activités sont « viables », et correspondent donc à des « licenciements boursiers ». Le syndicat compte assigner sous peu GE Money Bank au tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre pour contester le motif économique des suppressions de postes. GE France, présidé par Clara Gaymard, emploie 11.000 salariés dans l’Hexagone. Ses trois principaux sites de production sont à Belfort (GE Energy), à Buc (GE Healthcare) et au Creusot (GE Oil&Gas).

General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric a annoncé jeudi son intention de supprimer 200 postes d’ingénieurs et de cadres dans son activité de turbines à gaz en France, a-t-on appris de source syndicale. Quatre-vingt-cinq des salariés concernés sont employés en sous-traitance. La direction a révélé lors d’un comité d’entreprise extraordinaire à Belfort un plan de départs volontaires assorti d’un plan de sauvegarde de l’emploi qui touchera les sites de Belfort et Bourogne, dans le Territoire de Belfort, ainsi que celui de Chonas dans l’Isère. L’entreprise américaine justifie son projet par la baisse de son chiffre d’affaires, lié au ralentissement de l’activité économique mondiale, a précisé à Reuters un élu de CFE-CGC. « On espère regarnir le carnet de commande en fin d’année », a-t-il dit. L’activité Turbine à gaz de General Electric emploie près de 2.000 personnes en France.

 

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Avertissement des investisseurs étrangers à la France pour Général Electric

Avertissement des investisseurs étrangers à la France pour Général Electric

 

Mise en garde contre les signaux négatifs que la France envoie aujourd’hui aux investisseurs étrangers. Par Nani Beccalli responsable européen GE (interview Le figaro)

 

General Electric est un géant. Le conglomérat américain, qui emploie 300.000 personnes dans le monde et pèse plus de 230 milliards de dollars en Bourse, est un des plus grands industriels de la planète dans ses principaux métiers (énergie, aviation et transports, santé, finance…). Le groupe a publié vendredi un bénéfice net trimestriel de 3,5 milliards de dollars (+8,3 %).

LE FIGARO. – General Electric est un géant mondial, très présent en Europe et dans de nombreux métiers. Quelles sont à vos yeux les perspectives de l’économie européenne?

Nani BECCALLI. - L’environnement économique en Europe est clairement difficile. Mais il faut garder à l’esprit quelques grandes distinctions. D’abord, il ne faut pas faire l’amalgame entre les ­finances publiques, le système ­financier, et l’économie réelle. Ensuite, les difficultés sont loin d’être uniformes d’un pays à l’autre en Europe. J’étais récemment en Norvège, où l’activité liée à la production pétrolière est extrêmement dynamique… Je peux vous dire qu’on n’y a pas le sentiment d’un pays en crise! Globalement, l’Europe du Nord se porte bien. En Europe centrale et orientale, les économies sont tirées par les afflux d’investissements destinés à reconstruire les grandes infrastructures pour les amener au même niveau que le reste de l’Europe. L’Allemagne, certes, ralentit, mais on y garde un grand sentiment de confiance. Les problèmes se concentrent donc au sud, mais là aussi avec des situations contrastées. Les Italiens restent riches ; c’est l’État italien qui est dramatiquement appauvri et pour longtemps. L’Espagne souffre d’avoir concentré son activité sur un seul secteur, la construction. Reste la Grèce qui, elle, est toujours en crise…

L’Européen que vous êtes a-t-il des difficultés à «expliquer l’Europe» aux dirigeants américains du groupe?

C’est vrai que c’est très difficile d’expliquer le fonctionnement de l’Europe aux États-Unis et ailleurs dans le monde, à des dirigeants souvent nourris par la presse anglo-saxonne dont la vision des choses est partielle. Cela m’a pris beaucoup de temps ces deux ou trois dernières années. Sans être excessivement optimiste, je pense que l’Europe est aujourd’hui en train de se doter des moyens de surmonter la crise, grâce à ­l’action de Mario Draghi et à la création du MES notamment.

Dans cette carte d’Europe que vous venez de dessiner, où placez-vous la France?

Pour être honnête, la France m’inquiète un peu. Depuis la transition politique, votre pays envoie des signaux qui n’encouragent pas l’investissement, et qui, vu de l’étranger, n’en font pas le pays où il faut être. Si j’avais une recommandation à faire, ce serait que la France fasse très attention aux messages qu’elle est en train de faire passer, au sentiment général qu’elle est en train de créer à son sujet. Bien sûr, il ne s’agit parfois que de grands titres dont les médias étrangers se font l’écho allègrement. Mais la façon dont sont abordés des sujets comme le travail, la retraite, les revenus individuels, créent de l’inquiétude. Les investisseurs, qu’ils soient ­financiers ou industriels, recherchent un environnement positif, sinon c’est le capital qui s’enfuit. La France n’est pas une île.

Cela a-t-il des conséquences pour GE en France?

La France est notre deuxième pays en Europe. Nous y employons 11.000 personnes, dont 7500 environ dans nos huit usines. Nous exportons, selon nos métiers, 70 à 95 % de notre production. Nous y avons notre plus grande joint-venture dans le monde, celle ­formée avec Snecma. Belfort est notre deuxième site industriel dans le monde pour la fabrication de turbines. GE a fortement investi ici, avec le rachat de Converteam l’an dernier, et de nouveau à Belfort cette année, avec l’aide de la région, d’ailleurs. Nous n’avons nullement l’intention de remettre en cause tout cela, mais l’environnement actuel nous rend très prudents pour nos futurs investissements en France. Nous serons attentifs aux décisions qui seront prises, aux réformes qui seront mises en place.

Que pensez-vous du débat actuel sur la compétitivité?

La France a des réformes à mener pour être plus compétitive, notamment concernant son marché du travail et son système de retraites. Mais ce sujet n’est pas seulement franco-français. C’est toute l’Europe qui doit réfléchir à sa compétitivité et l’envisager face à ses grands concurrents que sont la Chine, les États-Unis, et, dans une moindre mesure, l’Inde. Elle doit le faire en ayant conscience de son potentiel. Avec 16.000 milliards de dollars de PIB en 2011, l’Europe génère autant de richesse supplémentaire que la Chine – 7500 milliards de PIB – quand celle-ci croît de 6 %. Il faut seulement que ­l’Europe se donne les moyens de trouver ces 2 % de croissance, avec une union bancaire, avec une harmonisation fiscale et avec une politique économique commune. Prenons l’exemple de l’énergie. Qu’il s’agisse des matières premières, de la production ou encore de la transmission et de la distribution d’énergie, c’est un enjeu qui mériterait une stratégie globale à l’échelle européenne et non au ­niveau national. L’Europe a plus de ressources énergétiques qu’elle ne le croit. Elle a du gaz en mer du Nord et en zone méditerranéenne.

 

 




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