Archive pour le Tag 'gendarmerie'

Gendarmerie : 238 micros brigades d’ici 2027

Gendarmerie : 238 micros brigades d’ici 2027

238 micros brigade seront implantées notamment en zone rurale d’après le président de la république. Une promesse de coiffeur évidemment si l’on en juge par l’état général de la gendarmerie aujourd’hui. Ce qui la caractérise en effet c’est un sous-équipement en effectif notamment. Du coup nombre de brigades ne sont ouvertes que deux jours par semaine. Du coup il faut s’adresser à d’autre gendarmerie située à 20 km du dommage signalé.

Au rythme actuel de la réduction des effectifs, certaines brigades ne seront ouvertes seulement un jour par semaine.

Pour pallier le sous-équipement les futures brigades plutôt micro brigade seront équipées de camions ! Comme les commerces ambulants

« Il y aura entre une et trois ou quatre brigades par département », en métropole et dans les outre-mer, a expliqué l’Elysée. Il s’agit de répondre à « l’attente très forte d’une proximité de la police et la gendarmerie » et de « renforcer le maillage territorial » de l’Etat.

96 brigades seront fixes et dotées d’une dizaine de gendarmes, mais 142 seront mobiles, avec environ six militaires En faite avec six militaires en tenant compte des périodes de repos, de congé, de formation et de maladie on pourra peut-être ouvrir ou faire circuler ces gendarmeries une demi-journée par semaine.

Mais la « réponse immense » promise par Emmanuel Macron après ces violences se fait encore attendre. Plusieurs mesures doivent être présentées le 9 octobre lors du Comité interministériel des villes.

Avec ces nouvelles brigades, ce sera « 2000 gendarmes de plus dans nos campagnes », s’était félicité Gérald Darmanin au printemps dernier, en précisant que les membres de ces brigades étaient d’ores-et-déjà recrutés.

Au total, ces créations représentent 2144 postes de gendarmes supplémentaires, sur les 8500 créations d’effectifs de forces de l’ordre annoncés par le gouvernement d’ici la fin du quinquennat.

Macron – création 200 brigades de gendarmerie : du pipeau

Macron : création 200 brigades de gendarmerie : du pipeau

Macron a décidé de ratisser très large y compris dans le milieu rural qui ajoute aux inquiétudes économiques d’autres questions notamment celles relatives à l’insécurité montante. Le problème des brigades de gendarmerie en milieu rural est bien connu. Ce n’est pas le nombre qui compte mais les effectifs. En effet la plupart des gendarmeries ont été maintenues;  le seul problème c’est qu’elle ne ouvert pour la plupart qu’un jour ou deux par semaine avec des effectifs particulièrement réduits. Du coup lorsqu’il faut s’adresser à la gendarmerie locale, on obtient la voix d’un répondeur qui demande aux plaignants de se déplacer de 15 , 20 ou 30 km. Et sans garantie du suivi de la plainte qui se perd entre les gendarmeries débordées.

«On va créer dans le monde rural 200 brigades de gendarmerie, annonce le président sortant. On ne peut pas le faire du jour au lendemain, ça se programme un investissement comme celui-ci.»

Le programme du président-candidat coûterait 5 milliards d’euros par an. Emmanuel Macron assure qu’il le financera «avec des économies» et qu’il continuera «à baisser les impôts». Deux objectifs contradictoires. D’abord l’évaluation est tout à fait fantaisiste en outre la baisse des impôts parallèlement à des dépenses supplémentaires paraît assez contradictoire. En outre la promesse d’économie sur le budget général est évidemment totalement illusoire. Pour preuve d’ailleurs le programme de Macron entraînerait une dépense supplémentaire annuelle de 50 milliards, non financés évidemment.

Police du quotidien : prendre exemple sur la gendarmerie

 Police du quotidien : prendre exemple sur la gendarmerie

 

 

Police du quotidien, police de quartier, police de proximité,  les noms changent mais les réalités demeurent les mêmes à savoir la dramatique insuffisance de présence sur le terrain. Pourtant on pourrait s’inspirer de ce qui existe, au moins pour la comparaison, concernant la gendarmerie nationale. Il est vrai qu’on trouve une brigade de gendarmerie pour quelques milliers d’habitants tandis qu’il faut compter parfois 100 000 habitants pour un seul commissariat en ville. En outre, l’avantage de la gendarmerie nationale consiste essentiellement intervenir en zone rurale et dans les petites agglomérations. Dans ces zones,  tout le monde connaît tout le monde et d’une certaine façon existe de fait  une sorte de vigilance citoyenne. Quelques interrogations dans le voisinage voire même seulement quelques coups de téléphone suffisent  souvent aux gendarmes pour orienter leurs recherches. Il en va différemment dans les zones très denses marquées par l’indifférence générale et-où la crainte de parler dans certains quartiers difficiles. On le sait la mode est à la métropolisation,  c’est-à-dire l’hyper concentration de populations ; une hyper concentration qui sécrète aussi son propre poison à savoir le mal de vivre, les dérives de toutes sortes et notamment la sécurité. Bien entendu,  on ne pourra transférer les villes à la campagne comme le suggérait le malicieux Alphonse Allais ;  un réaménagement du territoire est une tâche de longue haleine qui demande des décennies, en outre la question n’est pas à l’ordre du jour puisque l’objectif est la désertification des territoires. Dès lors, il  convient d’accepter de renforcer de manière considérable les effectifs de police et les insérer dans les quartiers. Notons également que les gendarmes non seulement sont professionnellement implantés près des lieux de leur investigation mais qu’en outre ils y résident. Ce qui leur permet de compléter encore leur connaissance du terrain. De ce point de vue les nouvelles orientations de Macron vont à contresens de l’efficacité des gendarmes. Le président de la république affirme en effet qu’il s‘agit pas “de remettre une police de proximité avec des postes de police statiques dans les quartiers ”, pourtant en même temps il indique qu’il faut  “retisser avec les associations, les élus locaux des formes d‘actions rénovées”,  Les  10.000 postes supplémentaires de policiers et gendarmes sur le quinquennat, dont 7.000 entre 2018 et 2020 seront bien insuffisants mais avec une évolution sans doute nécessaire de la réforme de la procédure pénale




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