Archive pour le Tag 'GE'

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Scandale Alstom-GE : Macron impliqué

Scandale Alstom-GE : Macron impliqué

 

 Macron est mis en cause dans le scandale de la vente d’Alstom. . Olivier Marleix, L’ex-président de la commission d’enquête parlementaire sur les décisions de politique industrielle de l’État, a décidé de saisir la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, selon une source judiciaire au Figaro. La confirmation que la gestion d’Alstom aurait été calamiteuse. L’erreur stratégique aura d’abord été de vendre la branche énergie d’Alstom. Ce que rappelle Wikipédia « Au début de 2015, Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, dénonce les conditions de vente de l’entreprise Alstom au groupe General Electric (GE) soulignant que contrairement aux promesses d’Arnaud Montebourg, assurant que le secteur nucléaire resterait sous contrôle français, le protocole d’accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l’assemblée générale, a pour conséquence de placer sous la coupe du groupe américain les turbines produites par Alstom et de cette manière la maintenance des centrales françaises. « Nous avons donc délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire… ». Il met en garde également sur le fait que cette vente « donne à GE le monopole de la fourniture de turbines de l’ensemble de notre flotte de guerre ». Il évoque également la vente d’une filiale d’Alstom, Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite, dont les produits équipent l’armée française ainsi que des entreprises du secteur de la défense et de l’espace qui tombe dans le giron de General Electric. Il évoque « la cupidité et l’incompétence de certains dirigeants d’entreprise qui ont fait passer leurs intérêts personnels avant ceux de la collectivité ». Certains analystes voient un lien direct entre la cession du pôle énergie du groupe à General Electric et l’enquête américaine pour des faits de corruption ayant débouché sur une amende de 720 millions d’euros et présentant des risques judiciaires pour plusieurs cadres d’Alstom dont Patrick Kron » ».De fait Patrick Tron aura été le fossoyeur d’Alstom.   Autre critique  Anticor reproche au gouvernement d‘avoir renoncé à lever des options qui lui auraient permis d‘acheter des actions Alstom au groupe Bouygues. Manque à gagner pour les caisses de l‘Etat, estime Anticor, qui dénonce une forme de détournement d‘argent public “par négligence” : 350 millions d‘euros. L‘opération à laquelle le ministre de l‘Economie et des Finances Bruno Le Maire a renoncé 26 septembre 2017, lors de l‘annonce de la fusion entre Alstom et Siemens, découlait d‘un accord conclu avec Bouygues le 22 juin 2014.Pour Anticor, l‘abandon par l‘Etat de ces options “constitue une infraction pénale de la plus grande gravité”, car il a ainsi “renoncé à encaisser au bénéfice des caisses publiques dont il a la charge la somme de 350 millions d‘euros”.  Dans cette missive, dont l’existence a été révélée par Le Monde , Olivier Marleix s’étonne que les autorités françaises n’aient «jamais ouvert d’enquête» sur ce rachat alors qu’Alstom a reconnu des faits de corruption dans plusieurs pays entre 2000 et 2011. L’entreprise a également versé une amende à la justice américaine en 2014. Pour étayer son argumentaire, Olivier Marleix s’appuie sur les travaux de la commission d’enquête qui «ont mis en évidence» la façon dont la procédure de contrôle des investissements étrangers en France «a été détournée». L’ex-maire d’Anet note qu’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, a «formellement donné l’autorisation» de la vente d’Alstom énergie et a «également autorisé» d’autres cessions d’actifs «d’entreprises stratégiques françaises». En cause, les rachats d‘Alcatel-Lucent au groupe finlandais Nokia ou de Technologies. Dans sa missive, le député ajoute que le candidat Macron a bénéficié d’un «montant de dons records pour sa campagne» et estime que «le fait que l’on puisse retrouver dans la liste des donateurs ou des organisateurs de dîners de levée de fonds des personnes qui auraient été intéressées aux ventes précitées ne peut qu’interroger». Olivier Marleix émet l’hypothèse que le «système» mis en place dans le cadre de ces cessions aurait pu bénéficier à l’actuel président de la République pendant sa campagne. Emmanuel Macron a levé en un an, sans parti politique, environ 15 millions d’euros de dons, souligne-t-il. «Puisqu’une enquête préliminaire a été ouverte en novembre dernier sur les dons reçus par le parti En marche! (…) il m’a paru nécessaire de vous signaler ces éléments», ajoute-t-il. Ce signalement est en cours d’analyse au parquet de Paris, confirme une source judiciaire au Figaro. «S’il était vérifié, un tel système pourrait être interprété comme un pacte de corruption», avance le député. Ce signalement intervient alors qu’un ex-dirigeant d’Alstom, Frédéric Pierucci, a livré un témoignage sur les dessous de ce rachat par General Electric dans un ouvrage («Le Piège américain», JC Lattès) paru mercredi. Selon lui, l’entreprise a été contrainte de vendre sous la pression des États-Unis, où il a été arrêté le 14 avril 2013 à New York, à sa descente d’avion, dans ce qu’il décrit comme une «guerre économique souterraine» livrée à l’Europe.

 

Alstom : GE renie ses engagements

Alstom : GE  renie ses engagements

 

L’entreprise américaine General Electric, qui avait repris les activités du Français Alstom dans l’énergie il y a quatre ans, vient d’informer officiellement le ministre de l’Économie Bruno Le Maire qu’elle n’honorerait pas son engagement de création d’emplois. C’est pourtant la promesse faite en 2014 de créer 1.000 emplois dans l’Hexagone qui avait permis à l’Américain de l’emporter face à son concurrent Siemens, qui avait les faveurs du ministre de l’Économie de l’époque Arnaud Montebourg. Ce dernier s’était d’ailleurs livré à un bras de fer avec le PDG d’Alstom, Patrick Kron. C’est le patron de GE en personne John Flannery, qui a succédé il y a un an à l’emblématique Jeff Immelt, qui avait présidé l’entreprise pendant 16 ans et mené cette opération pour 13,5 milliards d’euros, qui en a informé Bruno Le Maire.   Les élus des territoires concernés demandent au président de la République comme au gouvernement « quelles actions ils entendent mener pour faire basculer la parole donnée » et de prendre « toutes les mesures nécessaires pour préserver l’emploi à Belfort ». Ils sont d’autant plus virulents qu’ils craignent que cette mauvaise nouvelle ne soit que le début d’une longue série. 

GE : suppression de 4.500 emplois en Europe

GE : suppression de  4.500 emplois en Europe

 

Selon  Les Echos,  GE  a présenté un projet de 4.500 suppressions de postes en Europe, sur le seul périmètre des activités Energie d’Alstom, acquises fin 2015 par l’industriel. Ces projets de suppressions de postes concerneraient surtout la Suisse, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ajoutent Les Echos, précisant que les activités de GE en France sont encore protégées par l’accord signé avec l’Etat autour de la promesse de créer 1.000 emplois nets d’ici fin 2018.Pour la suite, la France sera nécessairement concernée.   »GE Power revoit actuellement ses activités pour permettre à la division de mieux se positionner face aux réalités du marché et assurer sa réussite à long terme », écrit GE dans un courriel adressé à Reuters. « Nous avons présenté notre projet au comité d’entreprise européen représentant les anciens employés d’Alstom, mais nous ne sommes pas en mesure de partager plus de détails à ce stade », explique encore l’industriel. GE a annoncé à la mi-novembre une cure d’amaigrissement radicale qui passera par plus de 20 milliards de dollars (17 milliards d’euros) de cessions d’actifs ainsi que des réductions d’effectifs. L’américain, qui a acquis fin 2015 les activités Energie d’Alstom, veut procéder à un recentrage de ses activités sur l’électricité, la santé et l’aéronautique.

 

Suppression d’emplois à GE : sanctions du gouvernement ?

Suppression d’emplois  à GE : sanctions du gouvernement ?

 

Après Nokia, c’est au tour de GE de ne pas tenir ses promesses d’emplois. Lors du rachat de la branche énergie d’Alstom par général électrique, l’entreprise américaine avait promis de créer 1000 emplois. Au lieu de cela  le groupe a annoncé en juillet qu‘il comptait supprimer 345 emplois sur les 800 que compte le site GE Hydro de Grenoble (Isère), un plan social qui pour les salariés contrevient aux engagements de création d‘emplois pris par le géant américain auprès du précédent gouvernement. “Le gouvernement sera extrêmement attentif à ce que General Electric respecte tous ses engagements et notamment la création nette de 1.000 emplois”, a déclaré le porte-parole du gouvernement lors de la séance de questions au gouvernement à l‘Assemblée nationale. S‘il a souligné que GE avait notamment l‘intention d‘investir à Belfort dans le développement 3D ou à Cherbourg (Manche) dans l’éolien, Christophe Castaner a jugé qu’“il faut accélérer”. “Le gouvernement a une arme pour cela, c‘est la pénalité de 50.000 euros par emploi manquant, que nous actionnerons pour faire en sorte que General Electric respecte les engagements qu‘il a donnés au gouvernement (précédent)”, a-t-il dit. “Il faut être très vigilant (…) parce que la situation des restructurations des activités hydro-électriques de ce groupe n‘est à la fois pas conforme aux engagements pris mais pas conforme non plus par rapport au projet industriel qui doit être le nôtre”, a poursuivi le secrétaire d‘Etat chargé des relations avec le Parlement. Au moment du rachat de la branche énergie d‘Alstom en 2014, GE s’était engagé à créer un millier d‘emplois avant 2018. L‘accord conclu avec Arnaud Montebourg, alors ministre de l‘Economie, prévoyait également des pénalités financières de 50.000 euros par poste non créé. Le secrétaire d‘Etat auprès du ministre de l‘Economie Benjamin Griveaux recevra à nouveau les acteurs concernés le 16 octobre, a précisé Christophe Castaner. Benjamin Griveaux est déjà engagé dans un dossier comparable, qui concerne le suivi des engagements pris par Nokia lors du rachat du franco-américain Alcatel-Lucent début 2016. Des engagements non tenus puisqu’il est prévu la suppression de 600 emplois  en 2018 et 2019, « soit 30% de tous les emplois hors Recherche et Développement », notent les élus. En 2015, lors du rachat d’Alcatel-Lucent par Nokia, opération validée par le ministre de l’Économie, à savoir  Emmanuel Macron, la direction avait pris des engagements pour développer notamment la R&D. En contrepartie des 400 postes supprimés de l’époque, le groupe piloté aujourd’hui par Rajeev Suri s’était engagé à embaucher 500 personnes et à porter les effectifs à 2500 ingénieurs et chercheurs d’ici fin 2019.   Seulement, sur la première tranche de la campagne de recrutement, dont l’échéance est prévue pour la fin de l’année, « ils ont embauché seulement 120 personnes sur les 330 postes annoncés. On voit mal comment ils pourront tenir parole », insiste Bernard Trémulot. Une situation qui passe mal, y compris au niveau du gouvernement. Invité lundi sur France Inter, Benjamin Griveaux a reconnu que « manifestement, le compte n’y est pas », l’entreprise n’aurait « sciemment pas tenu la parole qu’elle avait donnée publiquement lors de l’opération de rachat ».   Lors de la dernière réunion du comité de suivi, au début du mois, l’équipementier finlandais a confirmé qu‘il tiendrait ses engagements en matière d‘emplois, sans pour autant renoncer au plan de suppression de près de 600 emplois qu‘il avait annoncé début septembre !

Alstom-GE : en attendant la création de 1000 emplois il faudra se contenter d’environ 800 suppressions de postes !

Alstom-GE : en attendant la création de 1000 emplois il faudra se contenter d’environ 800 suppressions de postes !

Montebourg et Hollande s’était félicitée de cet accord historique qui a consisté à brader la branche énergie d’Alstom à générale électrique. Un accord historique car il devait se traduire à terme par la création de 1000 emplois en France. La première décision de générale électrique sera toutefois de supprimer 765 emplois en France (6 500 emplois supprimés dans le monde), dont 765 en France. Évidemment on rétorquera que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Dans le cadre de ce type de restructuration on sait bien que ce qui intéresse en premier celui qui rachète c’est d’abord le portefeuille clients ensuite les technologies. Ensuite c’est souvent l’opération dégraissage des effectifs et délocalisation d’une partie de la production. Une erreur stratégique de la part du gouvernement d’autant plus que la branche ferroviaire maintenue chez Alstom est loin d’être la plus juteuse. Les ex-salariés d’Alstom s’attendaient bien à quelques suppressions de postes, après le rachat par General Electric, en novembre, de leur branche énergie. Mais 765 postes en France, c’est beaucoup, et le plus inquiétant, pour Laurent Santoire, délégué CGT, c’est que certaines activités jugés primordiales vont disparaitre. « General Electric envisage aujourd’hui la fermeture d’activités productives, estime-t-il, notamment en région parisienne, à Massy et Levallois. Des activités liées au nucléaire, aux centrales à charbon. General Electric est un prédateur qui se contente de rapine, et qui ne se comporte pas en acteur responsable de la filière énergétique. » A la direction de General Electric, on rétorque que ce plan, c’est pour restaurer la compétitivité de la branche énergie. Et que tout sera fait pour éviter les licenciements secs… Nicolas Jacqmin, directeur des ressources humaines : « On va essayer de reclasser un maximum de salariés au sein de l’entreprise. Si ce n’est pas possible nous ferons des propositions de départs volontaires. Et si on malheureusement on ne trouve pas de solution pour tout le monde, on trouvera des solutions extérieures. »

 

GE: les 1000 emplois en France

 

GE: les 1000 emplois en France

 

Le conglomérat américain General Electric a annoncé lundi qu’il allait renforcer ses effectifs à Belfort et établir à Paris un centre d’innovation dans les logiciels afin de respecter son engagement de créer 1.000 emplois nets en France dans le cadre du rachat des activités énergie d’Alstom.   »Nous employons environ 14.000 personnes pour le moment en France, et l’accord avec l’Etat français prévoit qu’il y en aura approximativement 15.000 d’ici à trois ans », a déclaré Mark Hutchinson, PDG de GE Europe et responsable de l’intégration de la branche énergie d’Alstom. « Ce sont de nouveaux emplois, de nouvelles activités », a-t-il insisté lors d’un point de presse.  Dès le début 2016, le groupe va recruter 250 ingénieurs pour un « centre d’excellence pour les logiciels » qui sera créé à Paris sur le modèle de celui qui existe déjà à San Ramon (Californie), où 1.200 personnes travaillent au développement d’outils pour l’internet industriel. « Nous nous engageons pour 250 emplois » mais « il est fort possible qu’il y en ait beaucoup plus avec le temps », a souligné M. Hutchinson.

GE : 400 emplois transférés en France

GE : 400 emplois transférés en France

Les bonnes nouvelles sont rares dans l’industrie il faut donc souligner celle qui consiste pour GE à délocaliser 400 emplois des États-Unis en France ;  en fait une décision qui tient surtout aux mécanismes de garantie financière beaucoup plus avantageux qu’offre la France notamment à travers la Coface Le conglomérat américain explique cette décision par le fait qu’il n’a plus accès aux garanties à l’export que lui assuraient l’Export-Import Bank américaine depuis que le Congrès a fermé celle-ci en juin. Il précise que la Coface, l’agence française de financement à l’export, a accepté d’apporter son soutien à certains projets du groupe via une nouvelle ligne de crédit en échange du transfert sur le site français de Belfort d’activités de production représentant 400 emplois. Une porte-parole de GE a expliqué que ces 400 postes s’ajouteraient au millier d’emplois que le groupe s’est engagé à créer en France après le rachat de la branche énergie d’Alstom, une promesse faite dans le cadre des discussions avec les autorités françaises. L’opération a obtenu la semaine dernière le feu vert définitif de la Commission européenne. Les annonces de mardi portent également sur cent postes appelés à être délocalisés des Etats-Unis vers la Hongrie et la Chine.  GE explique qu’il est candidat à des projets internationaux dans l’énergie représentant un total de 11 milliards de dollars (9,7 milliards d’euros) et nécessitant des financements par des agences de crédit à l’export.

Alstom: alliance avec GE mais pas de dépeçage

Alstom: alliance avec GE mais pas de dépeçage

Montebourg a fait savoir que l’Etat français se prononçait en faveur d’une alliance avec General Electric dans le dossier Alstom, ce vendredi 20 juin.  Lors d’une conférence de presse à Bercy, le ministre a indiqué avoir envoyé une lettre d’intention au patron de GE, Jeff Immelt, lui précisant les conditions de cette alliance. Il a également prévenu qu’il y aurait des « pénalités »  si les engagements de GE sur l’emploi -à savoir la création de 1.000 emplois en trois ans- n’étaient pas tenus.  Arnaud Montebourg a surtout confirmé que l’Etat entrerait bien au capital du groupe français, à hauteur d’environ 20%. Il rachètera en fait les deux tiers de la part de Bouygues, qui s’élève à 29,4%. L’Etat deviendra ainsi le principal actionnaire d’Alstom. Une mesure que plébiscite le premier syndicat du groupe, la CFE-CGC. Elle a jugé l’entrée au capital de l’Etat « rassurante », ce vendredi soir. « Il ne fait aucun doute maintenant que le conseil d’administration choisira General Electric », a déclaré à l’AFP Claude Mandart, délégué central CFE-CGC de la branche Transport.  Pour le délégué, « l’intérêt de l’intervention du gouvernement et de l’ensemble des organisations syndicales a été de mettre la pression sur GE, et aussi Siemens, de façon à avoir des offres qui montent en qualité ». Sans cela, Alstom aurait été « coupé en deux, réduit à son activité ferroviaire », a-t-il ajouté.

GE met en demeure Alstom de décider

GE met en demeure Alstom de décider

L’américain General Electric, candidat au rachat des activités énergie d’Alstom, a annoncé jeudi accorder un délai de trois semaines supplémentaires au groupe français pour examiner son offre. Répondant à une demande du gouvernement français qui souhaite une proposition améliorée de GE, le groupe américain explique avoir accepté que la date butoir soit repoussée du 2 au 23 juin, ce qui pourrait également permettre à l’allemand Siemens de concrétiser son intention de faire lui aussi une offre. « A la demande du gouvernement français, nous avons convenu, en concertation avec Alstom, de prolonger le délai d’étude de notre offre par le conseil d’administration d’Alstom jusqu’au 23 juin », fait savoir GE dans un communiqué. « Nous avons pris cette décision pour permettre d’approfondir les discussions constructives que nous avons actuellement avec le gouvernement », poursuit le groupe américain. Le Ministre de l’Economie Arnaud Montebourg s’est félicité dans un communiqué de cette décision, ajoutant qu’il était « dans l’intérêt de tous de travailler efficacement et rapidement à la recherche d’une solution, dans les meilleurs délais, avant le 23 juin ». « Ce délai va permettre au gouvernement d’examiner avec General Electric et Alstom les voies et moyens de répondre aux questions posées par l’opération (…) », a-t-il poursuivi.  A New York où il participait à une conférence, le directeur général de GE Jeff Immelt a dit s’attendre à une issue favorable. « C’est un accord qui pourra être mis en œuvre. C’est un accord pour lequel nous avons de l’expérience. C’est un accord que nous entendons conclure », a-t-il déclaré, ajoutant que GE « savait ce qu’il faisait ».

 

Alstom : Hollande reçoit le patron de GE

Alstom : Hollande reçoit le patron de GE

Le président Hollande recevra ce lundi à 09h30 Jeffrey Immelt, a annoncé l’Elysée à l’AFP dimanche. Au terme d’un conseil d’administration ce dimanche soir, le groupe industriel français a décidé de poursuivre pendant deux jours sa « réflexion stratégique » sur l’avenir de sa branche énergie. Dans un bref communiqué, Alstom précise qu’il « informera le marché d’ici mercredi 30 avril matin » du fruit de sa réflexion et que, « dans cette attente », la cotation du titre à la Bourse de Paris « reste suspendue ». Un peu plus tôt dans la soirée, François Hollande avait convié à une réunion sur l’avenir d’Alstom le Premier ministre, Manuel Valls, ainsi que les ministres de l’Economie Arnaud Montebourg et de l’Energie Ségolène Royal. L’exécutif entend défendre les intérêts stratégiques français et « les objectifs d’emplois, de localisation des activités et d’indépendance énergétique » dans le cadre d’un éventuel rachat de quelque 70% des activités d’Alstom. « Compte tenu des enjeux stratégiques pour l’industrie et l’économie française, le gouvernement n’acceptera pas qu’une décision soit prise, quelle qu’elle soit, dans la précipitation et sans l’instruction conjointe avec les intérêts de la nation des choix alternatifs », a ainsi prévenu le ministère de l’Economie. Le gouvernement est « prêt à examiner » les projets concurrents de GE et Siemens « avec le souci de préserver les intérêts de la base industrielle de la France et à y participer financièrement », et sera « extrêmement vigilant », quant au « maintien de l’excellence et de l’indépendance de la filière nucléaire française », a précisé Bercy. Montebourg a également reçu Martin Bouygues, PDG du groupe homonyme qui est l’actionnaire principal d’Alstom, avec environ 29%. Dans un courrier adressé à Immelt et mis en ligne par BFMTV ce dimanche, Montebourg a affirmé qu’une acquisition d’actifs dans l’énergie, et en particulier le nucléaire, par un investisseur étranger, requérait une autorisation préalable des autorités françaises, similaire à celles délivrée par le Comité des investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS). Dans ce contexte, « créer un fait accompli en annonçant publiquement une transaction sans avoir mené des discussions préalables avec les autorités compétentes ne serait pas une sage manière de procéder », a-t-il dit. Le mastodonte américain GE, qui compte 305.000 salariés dans le monde et affiche 146 milliards de dollars de chiffre d’affaires, souhaite racheter les actifs d’Alstom dans l’énergie (équipements pour centrales thermiques, énergies renouvelables…). Ceux-ci représentent plus de 70% de l’activité d’Alstom et un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros

 

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