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GB: démission surprise du ministre des finances

GB: démission surprise du ministre des finances

 

Le remaniement ministériel actuellement en cours sous la houlette du Premier ministre Boris Johnson commence mal avec une démission surprise : celle du ministre des finances ; Sajid Javid  a refusé d’obéir aux injonctions de Boris Johnson qui voulait lui imposer de se séparer de tous ses conseillers pour les remplacer par des proches du Premier ministre. Cette démission a une signification politique ; d’abord Johnson ne veut être entouré que par des proches. Sur le plan économique ,  Johnson veut  aussi s’affranchir de certaines contraintes notamment budgétaires en raison des nombreuses promesses qu’il a été obligé de faire pour être élu notamment dans le domaine de la santé ou des salaires.

La démission de Javid sonne comme une fausse note dans le remaniement savamment orchestré depuis plusieurs jours par Johnson et son entourage, qui présentaient cette composition d’une nouvelle équipe gouvernementale comme l’occasion d’insuffler un nouvel élan à l’exécutif, tout en remerciant les partisans les plus fidèles de Boris Johnson. Le départ de Sajid Javid s’ajoute à ceux de trois ministres – Julian Smith (Irlande du Nord), Andrea Leadsom (Entreprises) et Theresa Villiers (Environnement) – ainsi que du procureur général Geoffrey Cox.

Le limogeage de Julian Smith, qui a contribué à débloquer il y a un mois un accord pour rétablir un gouvernement dans la province, a été critiqué de part et d’autre de la frontière irlandaise.

Le ministre des Finances a été remplacé par son adjoint, Rishi Sunak, un fidèle du Premier ministre âgé de 39 ans. Diplômé d’Oxford et de Stanford aux Etats-Unis, Rishi Sunak a notamment travaillé à la banque Goldman Sachs avant de rejoindre le Trésor britannique, qui gère les dépenses publiques. Considéré comme une étoile montante du Parti conservateur, il est marié à la fille du milliardaire indien Narayana Murthy.

Un autre fidèle parmi les fidèles de Boris Johnson, Alok Sharma, ancien secrétaire d’Etat au Développement international, a été nommé ministre des Entreprises. Il aura également pour mission de superviser la COP26 sur le climat qui aura lieu à Glasgow en novembre prochain.

La présentation de la nouvelle équipe survient deux semaines après la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, qui a mis un terme à plus de trois ans de négociations et ouvert une nouvelle phase de négociation cruciale sur la future relation entre Londres et Bruxelles.

Le conseiller spécial du Premier ministre, Dominic Cummings, plaidait pour un remaniement d’ampleur mais cette option était décriée par plusieurs représentants du Parti conservateur qui mettaient en garde contre un changement coûteux et perturbant au moment où Boris Johnson a besoin de rester en bons termes avec les électeurs qui lui ont permis d’avoir une majorité en décembre, parmi lesquels des électeurs traditionnellement travaillistes.

Aux yeux de John McDonnell, porte-parole du Labour pour les finances, “il est clair que Dominic Cummings a gagné la bataille pour prendre le contrôle absolu du Trésor et a installé une marionnette au poste de chancelier de l’Echiquier”.

GB: Johnson augmente le salaire minimum de 6,2% et joue la baisse de la livre

GB: Johnson augmente le salaire minimum de 6,2% et joue la baisse de la livre

Un gros coup de pouce au SMIC britannique de 6,2 % décidés par Boris Johnson qui n’est pas sans arrière-pensée politique. De quoi satisfaire les milieux populaires et d’enfoncer un parti travailliste déjà mal en point. Le problème c’est que cela risque d’affecter sérieusement la compétitivité et de peser sur la monnaie. Justement ce que souhaite Boris  Johnson sans le dire: obtenir une forte dévaluation de la livre pour favoriser la compétitivité à terme. Une sorte de fuite en avant qui consiste à s’affranchir de toute contrainte budgétaire, d’investir,  de relever les salaires et  provoquer  un choc de dévaluation compétitive. Le gouvernement britannique mené par Boris Johnson a en effet  annoncé mardi une forte hausse du salaire minimum à partir d’avril, après sa large victoire électorale remportée grâce à de fortes progressions dans les régions défavorisées favorables au Brexit, une annonce qui suscite l’inquiétude du patronat.

Le salaire minimum pour les employés de plus de 25 ans va augmenter de 6,2% au 1er avril pour passer à 8,72 livres de l’heure, a indiqué le Trésor. Cela constitue «la plus forte augmentation en valeur» depuis la création en 2016 du salaire minimum sous sa forme actuelle, touché par 2,8 millions de Britanniques, a insisté Boris Johnson, cité dans un communiqué.

La hausse annoncée représente quatre fois le taux annuel d’inflation de novembre (1,5%). Elle intervient alors que le pouvoir d’achat a été mis sous pression par l’accélération de la hausse des prix après le référendum du Brexit en 2016, qui a pesé sur la monnaie britannique. La tendance s’est modérée ces derniers mois. Cette annonce intervient moins de trois semaines après les élections législatives au Royaume-Uni qui ont abouti à la plus forte majorité parlementaire pour les conservateurs depuis Margaret Thatcher dans les années 1980.

Le parti de Boris Johnson a ravi des sièges détenus depuis des décennies par les travaillistes dans le centre et le nord de l’Angleterre, dans des régions autrefois ouvrières et défavorisées, très majoritairement favorables au Brexit. Soucieux de faire oublier l’austérité appliquée par son parti depuis 10 ans et face à un Labour très à gauche, le Premier ministre a promis en campagne d’importantes dépenses dans les services publics de santé et la police, des investissements dans les infrastructures et des gestes pour les plus démunis. L’annonce de mardi a été critiquée par les Chambres de commerce britanniques, leur co-directrice générale Hannah Essex s’inquiétant d’une mesure qui va peser sur les finances des entreprises à «une période de grande incertitude économique» et appelant le gouvernement à en compenser le coût.

 

Croissance GB: écroulement

Croissance GB: écroulement

 

 

Jusque-là la Grande-Bretagne pouvait se vanter d’une croissance relativement dynamique qui par exemple avait atteint 3,1 % en 2014, 2,3 % en 2015, 1,8 % en 2016 1,8 % en 2017 mais qui s’est  affaibli pour tomber à 1,4 % en 2018 avec des perspectives encore plus sombres pour 2019 autour de 1,2 %. Une évaluation d’ailleurs très approximative pour l’année en cours compte tenu des difficultés à procéder à une évaluation des conséquences d’un éventuel Brexit. La croissance pourrait même tomber sous les 1 % en cas de Brexit  sans accord avec l’union européenne. La croissance est ressortie à 0,2% en octobre-décembre par rapport aux trois mois précédents, après +0,6% au troisième trimestre, et le produit intérieur brut (PIB) s’est contracté de 0,4% sur le seul mois de décembre, le plus mauvais résultat depuis mars 2016.Les inquiétudes autour du Brexit ont découragé l’investissement des entreprises tandis que le ralentissement économique mondial a freiné le commerce extérieur, a expliqué l’OMS. La croissance du quatrième trimestre est conforme aux estimations des économistes interrogés par Reuters mais la contraction du mois de décembre a défavorablement surpris, puisqu’ils tablaient en moyenne sur un chiffre stable. “Le chiffre mensuel est très mauvais”, commente Kallum Pickering, économiste qui suit le Royaume-Uni pour Berenberg. “Les données mensuelles peuvent être volatiles mais c’est un mauvais signe à l’orée de 2019, avec l’incertitude autour du Brexit qui est à son pic et des signes de ralentissement de l’activité en zone euro et aux Etats-Unis.”

Croissance GB: les consommateurs ont le moral

Croissance GB: les consommateurs ont le moral

 

 

Le flegme britannique est légendaire, il se traduit même dans les sondages mesurant le moral. Alors que le Brexit s’enfonce dans méandres de la négociation, que la première ministre est bousculée par sa majorité et même récemment par Trump, que les perspectives sont pleines d’incertitudes, on garde le moral outre manche. Pourtant L’activité britannique est sur une pente ralentie depuis 2015, année où le pays, avec 2,3 % de croissance du produit intérieur brut, paradait en tête des pays développés. Cette progression a depuis freiné à 1,9 % en 2016 et à 1,8 % en 2017. Dans prévisions publiées le 17 avril, le Fonds monétaire international a prévu une croissance de 1,6 % du Royaume-Uni

Le moral des consommateurs britanniques a cependant  atteint son plus haut niveau depuis 2011 grâce notamment à une amélioration du pouvoir d’achat mais aussi à un temps magnifique et au mariage du Prince Harry, selon une étude trimestrielle publiée samedi par le cabinet Deloitte. La confiance de la population est montée de deux points au deuxième trimestre 2018, pour finir à -4%, le plus haut point atteint depuis que le cabinet a commencé de mesurer cette valeur en 2011.

GB: Boris Johnson, le fou, démissionne aussi

GB: Boris Johnson, le fou, démissionne  aussi  

Le spécialiste des retournements a encore joué un tour à la Première Ministre Theresa May en démissionnant aussi après le médiateur britannique du Brexit. En démissionnant Boris, l’enfant terrible dont objectif est surtout de déstabiliser les Premiers ministres britanniques a déclaré que c’était la mort du Brexit. Deux jours plutôt la première ministre était en effet parvenue élaborer une plate forme de négociation soutenue par son parti. Une plate forme déjà hypothétique mais qui se trouve encore plus fragilisée par cette démission du responsable des affaires étrangères. “Cet après-midi, la Première ministre a accepté la démission de Boris Johnson de son poste de secrétaire au Foreign Office. Le nom de son remplaçant sera annoncé sous peu. La Première ministre remercie Boris pour son travail”, ont donc déclaré les services de Theresa May. Sur les marchés financiers, la livre sterling a chuté à l’annonce de la démission de Boris Johnson, effaçant ses gains initiaux face à l’euro et au dollar.

 




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