Archive pour le Tag 'Gattaz'

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Croissance : » pas de redémarrage » (Gattaz)

Croissance : » pas de redémarrage » (Gattaz)

La reprise est là pour Hollande mais pas pour les chefs d’entreprises et notamment Gattaz. Le président du Medef Pierre Gattaz ne voit « pas dans les entreprises des redémarrages clairs » de l’activité ». Il jugé lors d’une conférence de presse ce mardi 13 mai qu’un « brouillard général » couvrait la croissance en France. « Il n’y a pas d’inversement de conjoncture », tout au plus « un arrêt de la baisse dans certains secteurs », des services notamment, a-t-il déclaré.   »Ce qui me rend légèrement optimiste c’est que si nos voisins européens repartent il y aura peut-être un petit élément mécanique de redémarrage » pour la France, a-t-il ajouté. Le chiffre de la croissance française au premier trimestre doit être publié jeudi 15 mai. Pour Pierre Gattaz, cette activité toujours au ralenti rend « impératif d’accélérer » la mise en œuvre du Pacte de responsabilité et de solidarité du gouvernement, à propos duquel il s’est dit « inquiet ».  »Au-delà des premiers chiffres tout est flou » en particulier en ce qui concerne une baisse de fiscalité promise aux entreprises, a-t-il déclaré. Il s’est plaint par ailleurs d’une « recrudescence des contrôles fiscaux » et de « chiffons rouges sociaux », à savoir la mise en place d’un compte pénibilité, l’encadrement du temps partiel et une loi sur l’inspection du travail, facteurs de « stress » pour les chefs d’entreprise selon lui. Pierre Gattaz a par ailleurs indiqué avoir « des doutes » en ce qui concerne les économies budgétaires de 50 milliards d’euros  annoncées par l’exécutif. Le président du Medef a enfin jugé que « le niveau de l’euro pour l’instant par rapport à la situation française (lui paraissait) trop élevé », mais ajouté que cela ne devait « pas être une excuse » pour ne pas faire de réformes.

 

« Limiter les hausses de salaires à 1% mais +30% pour lui !  » ( Gattaz qui se fout du monde)

« Limiter les hausses de salires  à 1% mais +30%  pour lui ! «  ( Gattaz qui se fout du monde)

Cette fois Gattaz (sans doute pas une mauvais chef d’entreprise)  mais pas très futé, s’est largement discrédité avec ses propositions tant sur la baisse du SMIC que sur la quasi stagnation des salaires. Dans le JDD il tente d’expliquer cette contradiction entre la modération salariale pour les autres et la hausse de sa propre rémunération en indiquant qu’il ne faut pas confondre salaires et autres rémunérations. En clair il se fout du monde.

François Hollande vous appelle à être « exemplaire » après vos propos sur le smic et la hausse de votre rémunération de 29%. Que répondez-vous au président de la République?
On peut faire dire n’importe quoi aux chiffres. Mon salaire fixe a été augmenté de 3%, et celui de mes salariés de 3,3%. C’est ma rémunération variable qui a augmenté. Elle est liée aux résultats de mon entreprise Radiall, qui sont très bons et que je réinvestis intégralement. Entre 2008 et 2010, cette part variable a été nulle car l’entreprise allait moins bien. En 2002, j’ai même baissé mon salaire de 5%. C’est ça l’exemplarité. Faut-il que je m’excuse pour avoir fait des profits?

Mais vous prônez en même temps la modération salariale, n’est-ce pas contradictoire?
Au contraire. Mon entreprise est en vie parce que depuis vingt ans j’y pratique la modération salariale, qui consiste à faire attention aux salaires fixes en période de crise. Cela m’a permis de garder quatre usines en France quand mes concurrents arrêtaient, et de racheter une cinquième usine en 2007. La modération salariale, c’est pour cela que j’ai réussi et embauché environ 500 personnes en France en vingt ans. On devrait me féliciter!

Concrètement, quel serait le bon niveau d’augmentation des salaires?
Ce n’est pas au Medef de le définir, mais je pense qu’il faut se caler par rapport à l’inflation, juste un peu au-dessus. Actuellement, les prix progressent de moins de 1% sur douze mois. Il ne faudrait donc pas trop s’éloigner de 1%. Mais c’est dans l’entreprise qu’on négocie. Et les partenaires sociaux ne doivent pas pousser à la roue.

 

Gattaz à Parisot : « la ferme ! »

Gattaz à Parisot : « la ferme ! »

 

Sans doute un bon patron de PME Gattaz mais pas trop futé pour demander à Parisot (ancienne présidente du Medef) de la fermer, pas trop élégant non plus. D’autant qu’il s’agit de la polémique sur la baisse du SMIC et que Gattaz lui n’a pas hésité à augmenter son revenu de 29% en 2013 ! Parisot. Dans une lettre adressée à sa prédécesseur, et rendue publique par le journal Le Monde, mardi 6 mai, l’actuel patron du Medef se dit « choqué » par les récentes prises de position de celle qui a occupé le même poste, juste avant lui. Il lui demande de respecter « une obligation de réserve ». Autrement dit de se taire, ou « à tout le moins » de ne plus s’exprimer publiquement sous le titre d’ »ancienne présidente du Medef ». Francetv info revient sur cette brouille en trois actes. Acte 1 : Gattaz plaide en faveur d’un smic jeune Le 15 avril, le président du Medef relance la polémique autour du smic et propose la création « d’un smic intermédiaire », inférieur au smic, « pour un jeune ou quelqu’un qui ne trouve pas de travail ». Selon lui, « il vaut mieux quelqu’un qui travaille dans une entreprise avec un salaire un peu moins élevé que le smic, de façon temporaire et transitoire, plutôt que de le laisser au chômage ». Pour appuyer son propos, il cite l’avis de l’ancien directeur de l’Organisation mondiale du commerce, membre du PS. Le 2 avril, il a défendu l’initiative des « mini-jobs » allemands, des « petits boulots » payés en dessous du salaire minimum. Acte 2 : Parisot dénonce une « logique esclavagiste » Le même jour, l’ancienne présidente du Medef se fend de deux messages sur Twitter condamnant la prise de position de Pierre Gattaz. Elle évoque « une logique esclavagiste ». « Laurence Parisot pourrait se montrer un peu plus loyale », glisse un proche de Pierre Gattaz au Monde. Toutefois, cette source affirme que le patron des patrons « n’a pas demandé à Laurence Parisot de se calmer : ça lui ferait trop plaisir ». Dimanche, 4 mai, elle clarifie son positionnement politique : « Je suis au centre, clairement au centre », affirme-t-elle dans l’émission « C Politique », sur France 5. Acte 3 : Gattaz demande à Parisot de se taire Le 6 mai, le président du Medef ;envoie une missive au vitriol à celle qui a dirigé le Medef de 2005 à 2013. Il lui demande de respecter « une obligation de réserve ». Autrement dit de se taire, ou « à tout le moins » de ne plus s’exprimer publiquement sous le titre d’ »ancienne présidente du Medef ». « Votre statut d’ancienne présidente du Medef et de présidente d’honneur vous impose, plus qu’à quiconque et comme à vos prédécesseurs, une obligation de réserve dans votre commentaire de l’action de notre institution », insiste Pierre Gattaz dans sa lettre, ajoutant qu’il est « toujours disposé à écouter [ses] remarques et conseils sur tous nos sujets, mais qu’il nous semblerait préférable que ces remarques se formulent en bilatéral plutôt que sur les ondes ». Acte 4 : Parisot envoie paître Gattaz Invitée sur Canal+, mardi soir, Laurence Parisot a aussitôt répondu aux injonctions de Pierre Gattaz, précisant qu’elle ignorait l’existence de cette lettre. « Il faut comprendre que le monde des chefs d’entreprises est un monde divers. Il y a plusieurs tendances. J’ai incarné et porté une certaine tendance, mon successeur une autre. Évidemment, j’ai toute liberté de parole sur tous les sujets que je connais plutôt bien », a-t-elle prévenu.

« Le million d’emplois de Gattaz n’a pas de fondement » ( E. Leclerc)

« Le million d’emplois de Gattaz n’a pas de fondement » ( E. Leclerc)

 

Sil faut effectivement se féliciter du rejet de baisse des charges (même s’il est notoirement insuffisant), on peut par contre douter du chiffre de 1 million net d’emplois promis par Gattaz qui s’est un peu emmêlé les pieds le tapis et du coup est un peu pris au piège de contreparties illusoires. Ce que confirme Edouard Leclerc dans le JDD.

Comment percevez-vous le pacte de responsabilité. Cadeau aux patrons ou chance pour la France?
C’est une chance, car la baisse des charges diminuera le coût du travail pour faciliter les embauches. Cela va sécuriser les entrepreneurs qui recrutent plutôt que de robotiser leur activité. Si certains en profitent pour conforter leurs marges, l’État pourra percevoir plus d’impôt sur les sociétés. Autre point positif?: il n’y aura pas de report financier sur le consommateur, comme cela aurait été le cas avec de nouvelles hausses de TVA ou d’impôt. C’est très habile de la part de François Hollande de récupérer une idée du programme électoral de la droite. Ce coming out idéologique sera bénéfique au pays.

L’engagement de créer 1million d’emplois est-il crédible?
Ce chiffre lancé par Pierre Gattaz n’a pas de fondement. Le niveau d’emplois ne se négocie pas. Beaucoup d’entreprises sont prêtes à embaucher, car elles ont des projets de développement. Mais elles attendent un cadre fiscal et juridique, une impulsion de l’État, avant d’arbitrer entre CDI, CDD ou stagiaire…

 

Hollande : humour douteux vis-à-vis de Gattaz

Hollande : humour douteux vis-à-vis de Gattaz

 

 

A part pour lui-même Hollande n’a guère de considération pour autrui ; il a une nouvelle fois utilisé son humour douteux pour brocarder Gattaz ; pas sûr que ses boutades approximatives soient de nature à renforcer sa crédibilité auprès des acteurs économiques. Certes Gattaz n’a pas choisi  le bon moment et le bon lieu pour critiquer le  pacte de responsabilité mais il n’est pas du meilleur goût de la part d’un Président de la république. de rire du patron des patrons français en terre étrangère. François Hollande a brocardé mercredi le président du Medef Pierre Gattaz devant quelque 3.000 Français de San Francisco réunis dans un grand hôtel de la ville, ironisant sur « l’avantage » de l’avoir eu à ses côtés tout au long de sa visite d’Etat aux Etats-Unis.  Rappelant qu’il était accompagné de membres du gouvernement, de deux présidents de région, de parlementaires et de nombreux chefs d’entreprises, le chef de l’Etat a évoqué « cet avantage d’avoir eu le président du Medef tout au long de [son] déplacement » à ses côtés. « Vous pouvez l’applaudir », a-t-il poursuivi, déchaînant les rires de la salle. « Il sera même dit que j’ai fait applaudir le président du Medef », a-t-il alors plaisanté avant d’enchaîner sur le même registre moqueur: « Je ne doute pas qu’il me rendra la pareille le moment venu, ça fait partie du pacte de responsabilité, je l’avoue ». « Quand on fait des déclarations mal comprises, ça conduit toujours à des clarifications », a-t-on encore raillé dans l’entourage du président Hollande. Lundi, au premier jour de la visite de François Hollande aux Etats-Unis, placée sous le signe de l’offensive économique, le président du Medef avait semé le trouble, répétant que les allègements de charges promis aux entreprises dans le cadre du pacte de responsabilité ne devaient pas s’accompagner d’une « contrainte ». Ces déclarations à l’étranger et alors qu’il était convié au sein de la délégation française ont suscité l’indignation du gouvernement. Pierre Gattaz a procédé mercredi à une clarification devant la presse à bord de l’avion présidentiel, entre Washington et San Francisco, n’excluant plus des « engagements chiffrés » en matière de création d’emplois mais sur la base « d’objectifs » et « d’estimations ».

 

Gattaz, (Medef) remet maintenant en cause le pacte de responsabilité

Gattaz, (Medef)  remet maintenant en cause le pacte de responsabilité

Visiblement Gattaz s’est fait remonter les bretelles par nombre de patrons pour s’être engagé un peu vite à légard du pacte de responsabilité. On reproche surtout à ce pacte d’être trop tardif (il faudra des mois pour la mise en œuvre), trop complexe et pas à la hauteur de l’enjeu. Du coup il fait volte-face et dénonce ce qu’il avait encensé hier. Le reproche principal tient aux fameuses contreparties qui risquent d’annuler une grande partie de la promesse d’allégement de la fiscalité.  Le pacte de responsabilité aux entreprises de François Hollande semble avoir du plomb dans l’aile. Membre de la délégation qui accompagne le président de la République lors de sa visite d’État aux États-Unis, le président du Medef a dénoncé le pacte de responsabilité devant quelques journalistes. Lors d’un point presse informel à Washington, Pierre Gattaz a littéralement torpillé le grand compromis sur l’emploi voulu par le Président. Visiblement, Pierre Gattaz n’a pas digéré d’être incité de toutes parts à s’engager sur des contreparties chiffrées en terme d’emplois en l’échange d’une baisse des charges qui pèsent sur les entreprises. Le président du Medef souhaite beaucoup plus d’allégements de charges que prévu et il ne veut pas entendre parler de contreparties. « Il faut surtout arrêter de gérer par la contrainte. Je crois que c’est fondamental. Aujourd’hui, quand j’entends parler de contreparties dans le pacte, j’entends aussi des gens qui me disent : ‘On va vous contraindre, on va vous punir, on va vous mettre des pénalités’. Il faut arrêter ce discours qui est insupportable », a estimé le patron des patrons.   »Nous ne sommes pas dans une cour d’école. Et même dans une cour d’école américaine, ils sont toujours dans l’incitation positive. En France, je ne sais pas pourquoi, nous sommes toujours dans l’incitation négative, a-t-il poursuivi, expliquant qu’il attendait « maintenant du gouvernement », qu’il lui dévoile « en mars prochain, la trajectoire de baisse de la fiscalité sur les entreprises ». « Je suis extrêmement libre. Il n’y a pas de contreparties », a-t-il assuré.

 

Après Trierweiler, Gattaz, le futur cocu de Hollande

Après Trierweiler, Gattaz, le futur cocu de Hollande

 

Gattaz est encore une peu novice dans la fonction, il a besoin de se faire une image, du coup il en fait un peu de tonnes sur le pacte de responsabilité dont il revendique la paternité. Il est vrai que le Medef a proposé un pacte de confiance mais pas sur les bases de Hollande qui finalement va limiter les allégements à pas grand-chose (en déduisant le CICE et les augmentations d’impôts sur les sociétés :  même pas 1 milliard pas an d’ici 2017 ou même une opération blanche. En outre il monte une cathédrale administrative paralysante et inapplicable. On ne peut pas demander des emplois immédiats contre des allégements. C’est ne rien connaitre à la logique économique que de proposer ce marchandage. , Du fait de ces contraintes peu entreprises pourront bénéficier de ces allégements ou alors toutes en bénéficieront mais les contrariantes demeureront virtuelles ; dans tous les cas on ne pourra espérer les emplois attendus immédiatement. Du coup la responsabilité retombera sur Gattaz et au-delà sur les patrons. Gattaz devrait d’abord refaire les comptes ensuite ne pas embarquer les patrons sur la piste dangereuse des marchandages et compromis boiteux de Hollande. Enfin, il aurait intérêt à ne pas confondre le pacte de confiance du Medef qui réclamait 100 milliards d’économie avec le projet de Hollande qui promet des économies très virtuelles de 50 milliards ( on ne sait même pas comment on fera les 15 milliards d’économies pour 2014). A aucun moment par exemple Hollande n’a envisagé de supprimer des fonctionnaires et il vient même de réaffirmer son opposition à la suppresion de département.   »Nous lui avons apporté (à François Hollande) sur un plateau » le Pacte de Responsabilité, a pourtant affirmé Pierre Gattaz, le patron du Medef, en ajouté qu’il était selon lui inspiré du Pacte de confiance présenté par le syndicat. Le patron du Medef, Pierre Gattaz, a assuré vendredi 17 janvier qu’il avait apporté le Pacte de responsabilité « sur un plateau » au président François Hollande, qui s’est inspiré, selon lui, du Pacte de confiance qu’il lui avait présenté en novembre. « Nous avons salué le Pacte de responsabilité que nous a servi le président de la République le 31 décembre et qui était inspiré, je ne le dis pas trop fort, du Pacte de confiance que nous lui avons apporté sur un plateau », a affirmé Pierre Gattaz lors d’une intervention à l’occasion des vœux de l’Alliance des minerais, minéraux et métaux (A3M). En faiat après Trierweiler, Gattaz (surtout les entreprises et l’emploi) pourrait bien être le futur cocu de Hollande

Gattaz veut 100 milliards de baisse d’impôts

Gattaz veut  100 milliards de baisse d’impôts

 

Ayrault avait promis de réaliser 50 milliards d’économie sur 5 ans, or ces économies ne sont destinées qu’à réduire les déficits ; pas à diminuer la fiscalité. Ayrault a d’ailleurs indiqué que la fameuse réforme fiscale se ferait à prélèvements obligatoires constants.  Gattaz réclame donc la même somme 50 milliards sur 5 ans pour alléger la fiscalité sur les entreprises et cela  pour rebondir sur la proposition de Hollande concernant le pacte de responsabilité.  Lors de ses vœux, mardi 31 décembre, François Hollande a annoncé un « pacte de responsabilité pour les entreprises« . Ce pacte « est fondé sur un principe simple: moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en même temps, une contrepartie: plus d’embauches et plus de dialogue social ». Le tout afin de remporter « la bataille de l’emploi». Une nouvelle fois donc, l’exécutif promet une baisse des charges, en particulier des entreprises, pour relancer la croissance et créer des emplois. Dans une interview au Monde daté du 5 janvier, Pierre Gattaz prend le chef de l’Etat au mot. Le président du Medef ne réclame pas moins de 100 milliards d’euros de baisse des prélèvements. Cette baisse se décompose « en 50 milliards sur le coût du travail et 50 milliards sur les impôts », précise le président du Medef. Il ajoute:  » Il y a 50 milliards de trop sur l’ensemble des taxes qui pèsent sur la production » (..) « Idéalement, il faudrait qu’on arrive à baisser en cinq ans de 10 milliards par an la fiscalité des entreprises ». Mais comment y arriver ?  Mis à part le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) qui va permettre 10 milliards de baisse de charges en 2014 et 20 milliards en 2015, il n’y a guère que deux pistes vraiment sérieuses pour alléger le fardeau des entreprises: transférer les cotisations familles vers le budget, et revoir l’impôt sur les sociétés.  Le transfert des cotisations familiales, actuellement 36 milliards par an payées exclusivement par les employeurs, vers le budget de l’Etat ou de la sécurité sociale a déjà été envisagé en 2013 par le gouvernement. Le 18 septembre sur BFMTV, Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, affirmait ainsi : « nous allons diminuer la part des cotisations des entreprises », précisant toutefois :  » ce sera de l’ordre d’un milliard au total ». Très loin donc des attentes du Medef. Au bout du compte, rien ne s’est passé.  La seconde grande piste de baisse des charges réside dans la réforme de l’impôt sur les sociétés (IS) qui rapporte actuellement environ 36 milliards d’euros par an. Le Medef réclame une baisse du son taux. Ce dernier est de 33,3% mais il faut ajouter pour les grandes entreprises une surtaxe de 10,7% votée dans le budget 2014.  La baisse des taux devrait être l’un des points essentiels des Assises de la fiscalité des entreprises qui vont s’engager dans quelques semaines. Début septembre, Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie recevant une délégation du Medef, n’avait pas semblé hostile à une révision du taux. Le 11 décembre, le ministre a encore affirmé que l’IS « cumule à peu près la totalité des inconvénients ».  Mais c’est oublier que François Hollande avait promis durant la campagne présidentielle la mise en place de trois taux d’IS : un plus élevé qu’aujourd’hui pour les grandes entreprises, et deux plus faibles pour les ETI et les petites sociétés. Pour le candidat socialiste, les entreprises qui pratiquent de l’optimisation fiscale devaient être frappées d’un IS plus élevé. Là aussi, les divergences entre exécutif et patronat paraissent insurmontables.  Reste la question centrale du financement de ces baisses de charges. Sur ce point, Hollande et Gattaz semblent sur la même ligne : par des économies budgétaires. Mais immédiatement, ils divergent sur leur montant.  » Les 50 milliards d’effort déjà annoncés par Jean-Marc Ayrault ne font que modérer la progression (des dépenses publiques ndlr) et réduire le déficit. Ils ne permettent pas de baisser les prélèvements obligatoires », lance Pierre Gattaz.  Selon lui, il faut faire 20 milliards d’euros par an d’économies pour attendre 100 milliards en cinq ans. Largement plus que les projets de l’exécutif.

 

La France condamnée à 11% de chômage sans réforme (Gattaz)

La France condamnée à 11% de chômage sans réforme (Gattaz)

Il  a raison Gattaz, le chômage en France risque de demeurer longtemps autour de 11% sans réformes structurelles. En effet, faute de compétitivité et de consommation, la croissance va être bloquée très près de 1%. Au mieux il y aura stabilisation du chômage. Il faudra atteindre au moins la barre des 1.5% pour recréer des emplois ; ce ne sera ni en 2013, ni en 2014 et peut- être pas en 2015.  Impossible sans réduire la fiscalité plombée par les dépenses de l’Etat. Gattaz Il ne partage donc pas tout à fait le même optimisme que Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre a assuré jeudi soir que l’objectif de l’inversion de la courbe du chômage était « quasiment » atteint. Invité de RTL ce vendredi, Pierre Gattaz se veut plus prudent. « Compétitivité », martèle le patron du Medef, qui met en garde l’exécutif : « Il faut que la majorité, le gouvernement fasse le choix assumé de l’entreprise, de la mondialisation, de la conquête. » « Si notre sac à dos est rempli de pierres et deux fois plus lourds que ceux de nos concurrents, ça ne marche pas », prévient-il. Une seule solution selon lui : « Passer à l’action », avec toujours le même leitmotiv pour le patronat, « des réformes structurelles ». « Tant que ces mesures-là ne sont pas prises en France, notamment dans la baisse des charges et des dépenses publiques, malheureusement nous resterons à des niveaux de 11% de chômage et nous risquons de passer à côté de la croissance », alerte Pierre Gattaz. D’autant que réforme la France n’est pas impossible, ou en tout cas ne l’est plus. « Les Français sont prêts », assure-t-il. « Les Français ont compris que nous sommes en train de décrocher par rapport au monde entier. » Si les citoyens sont prêts, le gouvernement l’est-il ? Le gouvernement le peut-il, avec un Premier ministre impopulaire ? Pierre Gattaz se refuse à se prononcer sur le cas de Jean-Marc Ayrault : le président de la République fait le choix du locataire de Matignon, « on fait avec », assure-t-il. Pour Pierre Gattaz, il est urgent d’agir au risque, sinon, que la France se retrouve en panne sèche.

Pour un pacte national sur la croissance et l’emploi ( Gattaz)

Pour un pacte national sur la croissance et l’emploi ( Gattaz)

 

Pierre Gattaz a demandé au chef de l’Etat la mise en place d’un pacte national pour la croissance et l’emploi ». Tout en réclamant « un moratoire sur tous les projets de loi qui touchent l’entreprise et l’économie ». Le président du Medef a contesté que le patronat soit silencieux et absent face aux mouvements actuels de grogne fiscale et sociale.  » Le Medef n’a pas disparu (..) Nous avons fait 32 propositions pour les retraites et 11 pour l’apprentissage », a rappelé Pierre Gattaz. Mais « n’attendez-pas du Medef qu’il mette de l’huile sur le feu (…) « on ne va pas mettre de la chienlit pour la chienlit », a-t-il ajouté. D’ou la nécessité d’un pacte pour l’emploi. Le patron du Medef a rappelé que les entreprises proposent de créer un million d’emploi sur cinq ans. « Il y a 400.000 emplois non pourvus en France », a-t-il estimé.  Pour lui, c’est un gisement d’emploi. Il faut également réformer l’apprentissage afin que les 500.000 jeunes sans emploi puissent en profiter. « L’entreprise, c’est la solution au chômage », a-t-il lancé. En tout cas, il ne croit pas à l’inversion de la courbe du chômage avant la fin de l’année.

 

« Il y a un rejet de la fiscalité » ( Gattaz)

« il y a un rejet de la fiscalité »  ( Gattaz)

« Il faut faire le choix de l’entreprise, de l’économie de marché, de la mondialisation », explique le président du Medef, Pierre Gattaz, dans une interview à paraître, ce dimanche 10 novembre dans Nice Matin. « L’entreprise, c’est la poule aux œufs d’or pour un pays » et « il faut qu’on arrête d’avoir peur de l’entreprise et de la mondialisation », ajoute-t-il. Pierre Gattaz estime qu’ »aujourd’hui, l’élastique fiscal sur les entreprises est tendu à bloc ». « Depuis trente ans, on gère le pays en augmentant les dépenses publiques et la fiscalité, et cela s’est accéléré depuis trois ans. Il y a un rejet de cette surfiscalité ».Pour le président du Medef, « la solution est évidente : la France doit faire ce que font les entreprises, c’est-à-dire mobiliser ses forces vives pour aller chercher de la croissance et baisser ses dépenses ». Selon lui, les chefs d’entreprise ont « une triple angoisse : celle du carnet de commandes, faible, celle de la rentabilité, la plus faible d’Europe, et un manque de visibilité pour le futur dû à une politique économique qui n’est absolument pas claire ».Interrogé sur la situation en Bretagne  le président du Medef juge qu’ »on ne peut pas cautionner les actions violentes, qui doivent être condamnées ». Mais il faut que le « gouvernement prenne conscience de l’urgence de la situation et prenne des mesures importantes et radicales », poursuit-il.

Medef : Gattaz remplace Parisot

Medef : Gattaz remplace Parisot

Après avoir vu en juin ses principaux adversaires se rallier à lui, Pierre Gattaz deviendra aussi l’un des lointains successeurs de son propre père, Yvon, qui présida de 1981 à 1986 le CNPF, ancêtre du Mouvement des entreprises de France.  Les votants venus de toute la France et des multiples fédérations de la plus grande organisation patronale du pays pourront néanmoins voter également pour Hervé Lambel, 48 ans, patron de HLDC, société spécialiste de la production cinématographique et de spectacles vivants, resté en lice malgré des chances nulles d’être élu.  En tout, 561 électeurs sont appelés à voter: la présidente, dix personnalités qualifiées et 550 voix représentant les régions et les différentes branches professionnelles.  Les deux tiers des électeurs doivent prendre part au vote pour qu’il soit valide et la majorité absolue est requise pour être élu.  Le scrutin se tiendra au Palais des congrès à Paris. Les résultats seront proclamés vers 11H00 et le président élu prononcera son premier discours dans la foulée.  Patron du Groupe des fédérations industrielles (GFI) et de Radiall, une entreprise de taille intermédiaire très exportatrice produisant des composants pour l’aéronautique, l’espace et l’électronique, M. Gattaz s’est présenté en candidat de « terrain », affirmant « faire ce qu’il dit ». Et ce qu’il dit peut être quelque peu provocateur comme lorsqu’il suggère aux entreprises de renoncer aux aides de l’Etat ou lorsqu’il se montre très offensif contre les 35 heures et sur la fiscalité des entreprises et la dépense publique.  Autant de positions qui ont suscité des inquiétudes sur sa volonté de dialogue, des craintes renforcées par le soutien appuyé que lui apporte l’ancien vice-président du Medef Denis Kessler, souvent jugé très libéral. Mais après avoir prôné un « Medef de combat », le futur patron des patrons a assuré être un « fervent partisan » du dialogue social, même s’il préfère sa mise en oeuvre en priorité « au niveau du terrain ».  Premier test dès jeudi à Matignon  Le premier test ne tardera pas. Jeudi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recevra à Matignon patronat et syndicats pour entendre leurs positions sur la réforme des retraites. Pierre Gattaz a déjà fait connaître les siennes: allongement de la durée de cotisation, relèvement de l’âge légal de départ, mais surtout pas de hausse des cotisations.  Il avait été l’un des premiers à sortir du bois, mi-janvier, en protestant contre les man?uvres de Mme Parisot pour obtenir un troisième mandat. Au terme de péripéties dans une atmosphère délétère au Medef, le conseil exécutif avait retoqué de justesse le 28 mars la révision des statuts de l’organisation, barrant ainsi la route à la présidente sortante.  Pierre Gattaz a ensuite reçu le 18 avril le soutien de la plus puissante des fédérations, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Lors du grand oral des candidats le 23 avril par le conseil exécutif du Medef, c’est en revanche Geoffroy Roux de Bézieux, 50 ans, président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile), qui est arrivé en tête d’un vote consultatif, le devançant d’une voix.  Mais le suspense est vite tombé: la réalité du rapport de forces et une volonté d’afficher l’unité conduisent le 13 juin au ralliement de ses deux principaux concurrents, M. Roux de Bézieux et le président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) Patrick Bernasconi.  Le jour-même, les postes sont distribués d’avance. Geoffroy Roux de Bézieux doit devenir vice-président délégué et trésorier, chargé de l’économie, de la fiscalité, de l’innovation, et du numérique tandis que Patrick Bernasconi sera chargé, au même rang, des mandats, des branches et des territoires.  Le délégué général de l’UIMM, Jean-François Pilliard, sera vice-président chargé des questions sociales, tandis que deux autres ex-candidats, l’ancien médiateur interentreprises Jean-Claude Volot et le patron de PME Thibault Lanxade, complètent cette équipe jusqu’ici très masculine.

 

Code rémunération des patrons: « remarquable » pour Gattaz

Code rémunération des patrons: « remarquable » pour Gattaz

Le futur président du Medef, Pierre Gattaz, a jugé remarquable lundi le nouveau code de bonnes pratiques encadrant la rémunération des patrons, estimant qu’il permettra d’éviter les abus.

« Je trouve ça très bien, remarquable », a répété à plusieurs reprises sur BFM Business M. Gattaz, qui devrait succéder à Laurence Parisot à la tête de la principale organisation patronale française le 3 juillet.   »On encadre en effet les procédures de stock-options, de retraites chapeau qui permettent d’éviter les excès et je crois que c’est ça qui est important ».  Et de conclure que ce « code est intéressant (car) il permettra de traquer ces abus. C’est très sain pour l’économie française ».  Le patron de Radiall a toutefois mis en garde contre une pression trop accrue de l’Etat dans le domaine, jugeant qu’il ne fallait « pas être plus royaliste que le roi ».  Le Medef et l’association des grandes entreprises françaises Afep avaient dévoilé la veille une refonte de leur code de bonne conduite, dont la principale innovation consiste à soumettre au vote des actionnaires la rémunération des dirigeants de l’entreprise.  Le code prévoit aussi le plafonnement des retraites supplémentaires (« retraites chapeau ») à 45% du revenu de référence.

Gattaz à Parisot: « on ne change pas les règles à 5 mois des élections du MEDEF »

Gattaz à Parisot: « on ne change pas les règles à 5 mois des élections du MEDEF »

 

Agé de 53 ans, le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI), également patron du fabricant de connecteurs Radiall et fils de l’ancien patron du CNPF Yvon Gattaz, plaide pour que le prochain chef de file du patronat garde le « contact » avec le terrain.

Question: La présidente du Medef a ouvert la voie à une modification des statuts qui pourrait aboutir à une prolongation de son mandat censé s’achever en juillet. Pourquoi contestez-vous cette démarche?

Réponse: « Il y a une colère sourde et de l’émoi chez un grand nombre de fédérations professionnelles et de Medef territoriaux. Laurence doit refermer très rapidement la boîte de Pandore qu’elle a ouverte, pour la démocratie du Medef, pour l’exemplarité et pour le respect des règles. Il faut qu’elle fasse une belle sortie!  Cette démarche pollue le débat. Je n’ai aimé ni la méthode, ni l’esprit. On ne change pas la règle du jeu cinq mois avant une élection, ce n’est pas démocratique. On abuse d’un certain pouvoir. »  

Q: Comment jugez-vous le bilan de Laurence Parisot, à la tête du Medef depuis 2005, et quelle est votre vision du rôle d’un patron des patrons?

R: « Le bilan de Laurence est un bon bilan. Mais huit ans, c’est déjà énorme! Si on veut un renouvellement permanent à la tête du Medef, il faut un chef d’entreprise en opération, qui mette simplement entre parenthèses sa fonction dans son entreprise pendant trois ans, voire deux fois trois ans, sans que cela mette en péril sa société.  C’est fondamental pour garder le contact avec les équipes, avec les salariés, avec le terrain, avec la réglementation. Au-delà, on risque une +apparatchikisation+ de la fonction, une trop forte personnalisation, alors que le Medef est un outil collectif et participatif. On ne doit pas personnifier et s’enkyster ».

Q: Quels sont les thèmes de votre candidature, annoncée lundi?

R: Il y en a trois. Le premier est le rassemblement. C’est très important d’être unis entre petits et grands, services et industrie. Ensuite, il faut un projet de conquête, une vision, une ambition et une doctrine. Au niveau du terrain pour les PME et les entrepreneurs qui souffrent de problèmes de base que sont la compétitivité, la fiscalité, le marché du travail, mais aussi sur les grands thèmes et défis du pays, qu’il s’agisse du déficit, de la dépense publique, des retraites, de la protection sociale ou de la fiscalité. Le Medef doit contribuer à ces réflexions.  Enfin, il faut évangéliser économiquement le pays. Le monde tourne autour de règles de base de l’économie qui ne sont pas connues en France, voire qui sont bafouées, par les élus, les politiques, par la sphère publique. Vous pouvez faire du social, du sociétal, de l’environnemental, si vous n’avez pas de compétitivité et pas de commandes, tout s’écroule. Il y a un énorme travail de pédagogie à faire, en rapprochant l’économie et l’humain.

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