Archive pour le Tag 'garantis'

Vin : Des tarifs garantis aussi ?

Vin : Des tarifs garantis aussi ?

Le vin de Bordeaux autrefois débordant de santé s’interroge sur les moyens de régulation pour faire remonter les prix. Des prix en chute libre qui parfois ne dépasse même pas 1000 € pour  900 l. Du coup la profession évoque aussi les idées de tarif et prix garantiss et de revenu minimum à l’hectare.

Théoriquement il est clair qu’il est plus sain de partir d’un prix de production pour aboutir à un tarif de vente. Mais mettre cela en pratique contredit les habitudes commerciales actuelles non seulement françaises mais internationales dans le Bordeaux qui en a  longtemps profité et profite encore pour les très grandes marques.

Il est bien difficile en plus de déterminer un prix qui couvre les coûts de production compte tenu de la diversité de qualité des vins du Bordeaux.

« Pour nous aujourd’hui la réponse à court terme, c’est d’arriver à avoir une évolution législative qui permette effectivement de fixer son prix dit « marche en avant ». On veut pouvoir travailler sur des indicateurs de prix de revient avec des indicateurs de coût de production », expose Lionel Chol à La Tribune, président de Bordeaux Négoce depuis 2016 et directeur général de Ballande France et Associé. On parle de réfléchir à la notion de prix et à la prise en compte des coûts de production. Si on veut aller vite et répondre à cette crise, il faut passer par un arsenal législatif », avise-t-il à La Tribune, alors que l’autorité de la concurrence interdit aujourd’hui de fixer un prix de vente minimum.

Pour arrêter la spirale, l’interprofession mise sur le plan d’arrachage de 8.000 hectares qui se poursuit jusqu’à fin mai, une campagne de distillation et une stratégie de diversification.

Prêts garantis : prolongés jusqu’à mi 2022

Prêts garantis : prolongés  jusqu’à mi 2022

Ajuste titre, le gouvernement craint une rupture totale du soutien aux entreprises notamment en matière de prêts. Aussi le dispositif de prêts garantis par l’État (PGE) perdurera, quant à lui, encore jusqu’à la moitié de 2022. Ce pilier de la gestion de crise, qui devait initialement s’arrêter en juin 2021 avant d’être prolongé une première fois jusqu’à la fin de cette année, restera finalement opérationnel jusqu’à fin… juin 2022, soit six mois de plus. «Toutes les entreprises qui avaient des perspectives avant la crise sanitaire doivent pleinement profiter de la reprise. C’est pourquoi nous prolongeons de six mois la distribution. Par ailleurs les conditions de remboursement de ces prêts ont largement été modifiés notamment les délais par rapport aux dispositions initiales

Les prêts garantis par l’État accessible jusqu’à la fin 2021

Les prêts garantis par l’État accessible jusqu’à la fin 2021

L’État a décidé de continuer la mise sous oxygène d’entreprise en difficulté en leur accordant des prêts garantis. Initialement des prêts qui devaient être remboursés au bout d’un an mais l’amortissement a été prolongé jusqu’à cinq ans. Une seconde mesure de soutien vient d’être décidée puisque ces prêts  devaient prendre fin en juin et qu’ils sont prolongés jusqu’à la fin de 2021. « il y a un consensus sur la nécessité de maintenir possible » la souscription de PGE, a indiqué M. Le Maire, lors d’un point de presse téléphonique à l’issue d’une réunion avec la ministre du Travail Elisabeth Borne et les partenaires sociaux sur l’évolution des aides durant la sortie de crise.

Ce sera notamment le cas pour les secteurs toujours fermés administrativement ou les plus touchés par la crise, comme le tourisme, l’hébergement-restauration, la culture, l’évènementiel et le sport.

Le gouvernement envisage de maintenir encore plusieurs mois des exonérations partielles de charges pour les secteurs les plus touchés.

De même, le fonds de solidarité « devra être maintenu » pour les secteurs fermés, a indiqué M. le Maire.

Pour les entreprises qui vont redémarrer, « nous prévoyons une baisse dégressive du fonds de solidarité, selon les modalités de calendrier et de détermination des sommes qui seront étudiées avec les organisations syndicales et les organisations patronales », a-t-il ajouté.

« Nous ne voulons pas qu’après une période de protection, il y ait tout d’un coup un dégel brutal qui se solde par des dizaines de milliers de faillites », a insisté le ministre de l’Economie.

 

Banques : 130 milliards de prêts garantis aux entreprises

Banques : 130 milliards de prêts garantis aux entreprises

 

Les banques ont consenti 130 milliards de prêts garantis à 630 000 entreprises dont près de 90 % très petites.

Il s’agissait à l’occasion du confinement de fournir des liquidités aux entreprises, dans la limite de 25 % du chiffre d’affaires annuel, avec un montant garanti à 90 % par l’Etat. On laisse  la possibilité aux entreprises de ne pas rembourser le capital la première année, puis d’étaler les échéances sur cinq ans maximum.

Le risque est évidemment pour les banques même si le montant est garanti à 90 % par l’État. Il faut en effet s’attendre en dépit de ces prêts à une vague de faillites courant 2021. Des faillites qui vont surtout concerner les petites et moyennes entreprises. On s’attend mécaniquement à une vague de environ 1 million de licenciements en 2021 après autour de 800 000 ans de 2020.

Heureusement toutes les entreprises ne seront pas touchées de la même manière et Bercy indique que 60 % de ces prêts reçus par les entreprises n’ont pas été dépensés par les dites entreprises. Parmi les 40 % qui restent, certains  vont s’en sortir mais dans plusieurs secteurs en particulier la restauration-hôtellerie mais aussi la construction par exemple les faillites seront nombreuses. Dans la seule  de restauration 25 % des établissements pourraient fermer définitivement.

Les dommages seront aussi évidemment pour les banques qui vont accumuler ce qu’on appelle pudiquement les créances douteuses et qui vont se transformer en actifs pourris. La banque centrale européenne a d’ores et déjà prévus les conséquences financières et annoncer un soutien aux banques.

Prêts garantis par l’État: les risques pour les entreprises

Prêts garantis par l’État: les risques pour les entreprises

Les TPE et PME qui souhaitent prolonger la durée de leur prêt garanti par l’État (PGE) bénéficieront de taux bancaires compris entre 1% et 2,5%, «particulièrement avantageux», a annoncé dimanche le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Le problème des prêts soutenus par l’État aux entreprises, c’est qu’ils sont souvent incontournables car sans aide à la trésorerie nombre d’entreprises pourraient mourir. Cependant il ne règle rien sur le fond concernant les pertes de chiffre d’affaires et de marges. Ils ne font que repousser dans le temps les difficultés. Par définition les prêts doivent être remboursés, normalement ou bout d’un an et peuvent être éventuellement amortis jusqu’à 5 ans  supplémentaires. Notons que ces prêts peuvent être d’un montant relativement considérable qu’ils peuvent atteindre jusqu’à 25 % du chiffre d’affaires. Pour des entreprises déjà fragiles et fortement affectées en plus par la crise sanitaire, il conviendra d’emprunter pour rembourser les prêts précédents, ce qui va dégrader encore un peu plus la situation financière.

Une crise d’une telle ampleur risque de peser sur certains secteurs de manière dramatique et les pertes de l’année 2020 ne pourront être amorties avant 10 ans. D’où l’inadaptation du système de prêt ( PEG ) qui auraient dû être consentis sur très longue période. Évidemment avec des critères pour éviter de soutenir artificiellement des activités structurellement déficitaires ou des entreprises zombies. Nombre d’entreprises responsables ne solliciteront pas des prêts dont ils savent qu’ils ne pourront être remboursés que par d’autres prêts.

 

Le prêt garanti par l’Etat est un prêt de trésorerie d’un an. Il comportera un différé d’amortissement sur cette durée. L’entreprise pourra décider, à l’issue de la première année, d’amortir le prêt sur une durée de 1, 2, 3, 4 ou 5 années supplémentaires. Ce prêt de trésorerie pourra couvrir jusqu’à trois mois de chiffre d’affaires. Le prêt bénéficie d’une garantie de l’État à hauteur de 70 à 90%, selon la taille de l’entreprise. Les banques conservent ainsi une part du risque associé.

Ce prêt s’adresse à toutes les activités économiques – sociétés, commerçants, artisans, exploitants agricoles, professions libérales, micro-entrepreneurs, associations et fondations – ayant une activité économique, hormis quelques exclusions dans le secteur financier et les sociétés civiles immobilières.

Un arrêté du 6 mai 2020 a élargi le bénéfice de ce dispositif :

  • à certaines sociétés civiles immobilières ;
  • aux entreprises en difficulté depuis le 1er janvier 2020.

Le PGE est aussi étendu aux prêts octroyés par l’intermédiaire des plateformes de financement participatif.

Quelles étapes pour obtenir un prêt garanti par l’État ?

·       Pour les entreprises de moins de 5 000 salariés

Cette procédure s’applique pour les entreprises employant moins de 5 000 salariés et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 milliard d’euros en France :

L’entreprise se rapproche d’un partenaire bancaire pour faire une demande de prêt

 

Il est possible de faire une demande regroupant plusieurs prêts. Le montant cumulé de ces prêts ne doit pas dépasser 25% du chiffre d’affaires ou 2 ans de masse salariale pour les entreprises en création ou innovantes

Après examen de la situation de l’entreprise (critères d’éligibilité notamment), la banque donne un pré-accord pour un prêt

 

L’entreprise se connecte sur la plateforme attestation-pge.bpifrance.fr pour obtenir un identifiant unique qu’elle communique à sa banque

 

L’entreprise fournit à cet effet son SIREN, le montant du prêt et le nom de l’agence bancaire. Pendant le premier mois du dispositif, l’entreprise ne pourra obtenir qu’un seul numéro unique, elle ne le demande donc qu’après avoir obtenu un pré-accord de la banque

Sur confirmation du numéro unique par Bpifrance, la banque accorde le prêt

 

En cas de difficulté ou de refus, l’entreprise peut contacter Bpifrance à l’adresse suivante : supportentrepriseattestation-pge@bpifrance.fr

 Pour les entreprises de plus de 5000 salariés

Cette procédure s’applique en France pour les entreprises employant au moins 5 000 salariés ou réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 1,5 milliard d’euros en France

L’entreprise se rapproche de ses partenaires bancaires pour faire une demande de prêt, et obtient leur pré-accord

L’entreprise transmet sa demande à l’adresse : garantie.État.grandesentreprises@bpifrance.fr

Le dossier est instruit dès réception pour l’État par la Direction générale du Trésor appuyée par Bpifrance Financement SA

La garantie de l’État est accordée par arrêté individuel du ministre de l’Économie et des Finances

Les banques peuvent alors octroyer le prêt à l’entreprise

Prêts garantis : 150.000 entreprises bénéficiaires

Prêts garantis : 150.000 entreprises bénéficiaires

Le chiffre peut paraître impressionnant mais il faut le rapporter à l’ensemble du nombre d’entreprises. En France, on compte environ 2 800 000 entreprises dont de l’ordre de 2 600 000 entreprises de zéro à 10 salariés. Sans doute, ce sont  ces petites entreprises qui auront le plus de difficultés à résister à la crise faute de trésorerie d’avance. En effet pour la plupart, elles continuent de payer des charges tandis que les recettes sont proches de zéro ou très affaiblies Nombre d’entre elles pourraient d’ailleurs complètement disparaître en particulier dans le secteur du tourisme, de l’hôtellerie, du transport ou de l’événementiel. Aujourd’hui quelque 150.000 entreprises françaises ont obtenu un accord en vue d’obtenir un prêt garanti par l’Etat pour un montant total représentant 22 milliards d’euros, a annoncé mardi le directeur général de bpiFrance Nicolas Dufourcq sur BFM Business.

Pour permettre aux entreprises de faire face au coup d’arrêt à l’économie provoquée par l’épidémie de coronavirus, le gouvernement a mis sur pied un dispositif de prêts garantis par l’Etat pour un total pouvant atteindre jusqu’à 300 milliards d’euros.

“La montée en puissance du régime est très forte, très rapide. Ça démarre fort”, a déclaré Nicolas Dufourcq.

Le directeur général de bpiFrance, acteur clef du dispositif des prêts garantis, a ajouté que 40 milliards d’euros de demandes supplémentaires étaient en cours d’examen.

“Je pense que nous passerons les 100 milliards d’euros sans hésitation”, a-t-il dit.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol