Archive pour le Tag 'gangrène'

Wall Street gangrené par l’incertitude

Wall Street gangrené par l’incertitude

 

En une semaine, l’indice des valeurs technologiques Nasdaq a perdu 10 %. Un revers pour le président Donald Trump qui n’a cessé de vanter les prouesses de la Bourse américaine.

Un papier Arnaud Leparmentier du monde évoque l’incertitude qui gagne Wall Street (extrait)

« Donald Trump n’a pas tweeté, comme il l’avait fait la semaine dernière, lorsque Wall Street avait battu des records et s’en était prévalu. Mais son adversaire à la présidentielle, le démocrate Joe Biden, l’a fait : « Ce n’est pas Wall Street qui a construit ce pays. Ce sont les classes moyennes. Et les syndicats ont construit les classes moyennes. Donald Trump ne le comprend pas. Nous avons besoin d’un président qui le comprenne », a tweeté, lundi 7 septembre, M. Biden lors de la fête du travail, le Labor Day.

A deux mois de la présidentielle, la bataille sur le niveau de la Bourse, dont M. Trump a fait l’indicateur de son succès économique, se retourne en faveur du candidat démocrate. Le lendemain, mardi 8, Wall Street a dévissé pour la troisième séance consécutive, accentuant une correction sur les valeurs technologiques : l’indice Nasdaq a reculé de 4,11 %. Depuis le record atteint mercredi 2 septembre, la correction est de 10 %.

En apparence, le phénomène est pour l’instant mineur. L’indice a progressé de près des deux tiers depuis le plus bas atteint au début de l’épidémie de Covid-19, le 23 mars, et continue de marquer une progression de 20 % depuis le début de l’année. Il n’empêche, l’humeur est particulièrement morose, alors que tous les indices baissent (le Dow Jones a perdu 2,25 % mardi et l’indice S&P a régressé de 2,78 %).

Les valeurs de la tech en net recul

Le choc du jour fut la chute de 21 % du fabricant d’automobiles électriques Tesla, accélérée par l’annonce de General Motors d’une prise de participation dans le fabricant de batteries Nikola : la firme d’Elon Musk n’a peut-être pas le boulevard monopolistique escompté et les firmes de Detroit vont finir par réagir. Les autres stars de la tech, « vainqueurs » du confinement provoqué par le Covid-19, ont toutes reculé de plus de 4 % : Apple, qui a perdu 230 milliards de dollars de capitalisation boursière en trois jours, mais aussi Zoom, la firme de téléconférences, Amazon, le numéro un américain des ventes en ligne et, enfin, Facebook.

Surtout, d’autres mauvaises nouvelles se sont accumulées : comme l’a révélé le Wall Street Journal, Boeing rencontre des difficultés de contrôle-qualité, avec son Dreamliner 787, alors que la firme aéronautique n’a toujours pas reçu de feu vert pour faire voler ses 737 MAX. L’action a reculé de près de 6 %. De toute façon, il suffit de prendre l’avion et de fréquenter les aéroports déserts pour comprendre l’ampleur du désastre qui attend le secteur aéronautique. »

 

 

« La protection de la biodiversité démarre en bas de nos immeubles »

TRIBUNE

Les espaces verts en pied d’immeubles, sous-investis, représentent un terreau fertile, expliquent trois chercheurs de l’Université de Lyon, dans ce nouvel épisode de « L’Abécédaire de la ville ». Ouvrez à la lettre « B », comme « Biodiversité en milieu urbain ».

Balkany : le fric et le pouvoir, la gangrène du système politique

Balkany : le fric et ln pouvoir, la gangrène du système politique

 

Ce que révèle l’affaire Balkany c’est que nombre de politiques  sont drogués au fric et au pouvoir. Certes ils ne sont pas tous pourris mais tous d’uen manière ou d’une  autre profitent  du système et en toute légalité. Tout simplement parce que la fonction politique s’est professionnalisé et a créé uen oligarchie. Alors que la fonction politique devrait être bénévole et temporaire. On objectera qu’un député a besoin de se rendre souvent à l’assemblée. Raison supplémentaire pour limiter les élucubrations du parlement à un séance par mois, pour supprimer plus de la moitié des députés (577 pour quoi faire et 348 sénateurs en plus). Ce qui permettrait de sortir de la bureaucratie et de la fiscalité qui tuent ( plus de 10 000 lois en France, record mondial dans les pays développés). Les Balkany eux ont poussé le bouchon très loin mais beau d’autres pêchent plus près du bord.  Patrick Balkany vient donc de voir son immunité parlementaire levée par ses collègues de l’Assemblée nationale, ce mercredi 18 mars, validant la demande des juges van Ruymbeke et Simon, en charge du dossier. Le député-maire UMP de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) est mis en examen depuis octobre 2014 pour « blanchiment de fraude fiscale », « corruption » et « blanchiment de corruption ». Son épouse Isabelle est, dans le même temps, mise en examen pour « blanchiment de fraude fiscale ». Une décision à laquelle Patrick Balkany a réagi par la publication d’un communiqué sur son compte Facebook. L’élu affirme s’être « toujours rendu aux convocations des magistrats (…) sans jamais y opposer (son) immunité ». C’est donc avec un certain scepticisme qu’il a accueilli la demande de levée de son immunité, « précisément dans la semaine précédant le 1er tour des élections départementales ». Patrick Balkany accuse également les magistrats et les médias « de s’exonérer publiquement et en permanence des procédures et de la loi en violant continuellement la présomption d’innocence ». Le député-maire de Levallois-Perret annonce vouloir « poursuivre systématiquement tous les organes de presse qui relaieront la violation du secret de l’instruction ainsi que les auteurs de ce délit ». Les Balkany auraient déclaré 145.000 euros en 2012. Selon les enquêteurs, le train de vie du couple ne correspond pas aux montants annoncés. Le Monde souligne que la déclaration de rémunération des employés à domicile des Balkany atteindrait 127.000 euros, soit près de 88% des revenus déclarés par le couple. L’étude de leur train de vie, analysé par Tracfin, la cellule antifraude de Bercy, ne correspondrait pas non plus aux revenus annoncés. Les débits de cartes bleues et le solde des comptes bancaires apparaîtraient bien trop importants pour des personnes gagnant « seulement » 145.000 euros par an, certains mouvements se chiffrant en millions d’euros, rapporte Le Monde. Patrick et Isabelle Balkany sont soupçonnés d’avoir acquis des biens par le biais de sociétés écrans.  Les soupçons de la justice portent sur l’achat d’un ryad au Maroc. Ces derniers sont appuyés par plusieurs indices, relayés par Libération au début du mois : le compte bancaire de la SCI « Dar Gyucy », qui possède officiellement le ryad, aurait été alimenté par le demi-frère (2011-2013) et le fils (2012-2013) de Patrick Balkany. Des relevés de carte bleue permettraient également de révéler l’existence de dépenses d’ameublement à Marrakech entre 2008 et 2010, année de l’achat du ryad par Dar Gyucy. Les Balkany se seraient déplacés à plusieurs reprises au Maroc. Des déplacements qui n’auraient donné lieu, selon les enquêteurs, à aucun frais hôtelier. Les Balkany nient être propriétaires de cette villa. . Selon les derniers éléments de l’enquête révélés par Libération, la « villa Pamplemousse » est détenue par une société liechtensteinoise dont le bénéficiaire économique serait Isabelle Balkany. Les enquêteurs évoquent des séjours réguliers du couple et de son fils sur l’île. Au contraire du ryad à Marrakech, Isabelle Balkany a reconnu être propriétaire de cette maison, « acquise en 1997 avec des fonds parfaitement licites ». Son avocat avait alors confirmé qu’elle n’a pas été « régulièrement déclarée », l’ISF n’ayant « pas été réglé », rapporte Le Monde.

 




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