Archive pour le Tag 'gagné'

Drogue: Le cancer qui gagne toute la société française

Drogue: Le cancer qui gagne toute la société française

La drogue est devenue un véritable business qui ne touche plus seulement les grandes agglomérations mais également les villes moyennes et même les zones rurales. Ce business de la drogue représenterait autour de 250 milliards au plan mondial d’après l’ONU. En France, l’enjeu de ce business dépasserait 4 milliards et occuperait l’équivalent de 20 000 emplois à plein temps .L’une des conséquences est la montée de la violence sous différentes formes notamment avec 700 morts par an sur la route. On compterait jusqu’à 4 à 5000 « boutiques » de drogue en France dans les quartiers sensibles où les trafiquants font désormais la loi .

Ce montant mirifique est celui des revenus générés par le trafic de stupéfiants à l’échelle de la planète selon l’Office des Nations Unis contre la Drogue et le Crime. Ce n’est bien sûr qu’une estimation, mais elle reflète le poids économique du business de la drogue. Celui-ci est supérieur au PIB de la Finlande (236 milliards) ou de la Colombie (237 milliards). 243 milliards d’euros, c’est davantage que le coût des catastrophes naturelles qui ont ravagé la planète en 2021, entre la tempête Ida sur l’Est des Etats-Unis, la vague de froid au Texas et les inondations en Belgique et en Allemagne. L’assureur Swiss Ré l’estime à 220 milliards d’euros.

Plus de 4 milliards, selon les derniers calculs de l’Insee, le montant qu’ont dépensé les Français en 2020 pour s’approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants. Faut-il y voir un effet des longs mois de confinement ? C’est en tout cas 7% de plus que l’année précédente et surtout deux fois davantage qu’en 2009 (2,08 milliards). À titre de comparaison, les achats de livres n’ont pesé, la même année, que 3,75 milliards dans le budget des consommateurs.

Entre les importateurs, les grossistes, les logisticiens, les revendeurs, les « choufs » (guetteurs) et les « nourrices » (ceux qui cachent les produits chez eux), le marché de la came fait travailler beaucoup de monde en France. « Un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus », précise l’Insee qui évalue cette activité à 21 000 équivalents temps plein. Soit 0,08% de la main d’oeuvre nationale. Mais sans déclaration à l’Ursaff, ni charges sociales.
3275 points de deal

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Duel Macron -Le Pen : Macon a gagné pour les médias détenus par les financiers

 

 

 

 

La quasi-totalité des médias étant détenues par des financiers, le résultat du duel Macron Le Pen était connu d’avance : une victoire de l’actuel président de la république. Normal, ce sont ces mêmes financiers qui ont porté Macron pouvoir et qui continue de le soutenir.

Exemple de la tonalité de l’analyse de ces journalistes, celui du très libéral journal « l’Opinion « :

 

« ….. Emmanuel Macron a gagné ce débat. Le président-candidat a abordé la confrontation en challenger, multipliant les attaques. La députée du Pas-de-Calais a été sur la défensive, ne voulant visiblement pas commettre la moindre faute, voulant afficher avant tout une certaine présidentialité. Sur les retraites ou le pouvoir d’achat, deux sujets qui sont au coeur de sa campagne contre le chef de l’Etat, elle n’a pas marqué le point. C’est donc son adversaire, visiblement très préparé, donnant parfois un peu trop le sentiment de savoir qu’il dominait sa concurrente, qui l’a pris. Si à la fin du débat, sur le nucléaire, la sécurité ou l’immigration, Marine Le Pen s’est montrée plus efficace, cela n’aura pas suffi.« 

Autre exemple de commentaire, celui du Figaro ( propriété de Dassault)

« Ce mercredi soir, le débat d’entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen a rapidement tourné à l’avantage du président-candidat, son adversaire RN restant trop spectatrice. Silencieuse durant les deux premiers tiers de l’émission, comme paralysée par le traumatisme de sa prestation d’il y a cinq ans, cette dernière s’est finalement désinhibée en évoquant les questions liées au régalien et aux institutions. Match retour du face-à-face de 2017, la confrontation entre les deux finalistes de l’élection présidentielle de 2022 a donc été de meilleure tenue sur la forme, mais n’a cependant pas manqué de virer à l’affrontement par moments »

 

Très peu notent cependant que ce débat n’était pas à la hauteur puisqu’il a davantage ressemblé à une discussion d’épicier qu’à une confrontation de candidats à la présidence de la république. Pour ne pas froisser des Français on a évité de procéder à une analyse approfondie des forces et des faiblesses du pays, de définir les grands enjeux mis en perspective et de proposer une vision prospective qui dépasse la durée du mandat présidentiel.

La vraie conclusion sans doute qui sera vérifié dans les sondages c’est que ce débat n’aura pas changé grand-chose. D’ailleurs d’une façon générale 70 % des Français n’attendent pas de l’élection de changement fondamental. Et pour cause la plupart des promesses ne seront pas tenus soit pour des motifs politiques, soit par insuffisance de financement.

Sondage popularité : Castex gagne 1 point !

Sondage popularité : Castex gagne 1 point !

 

Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match ( comme le JDD propriété également de Lagardère qui soutient à bout de bras Macron et réciproquement ), le Premier ministre aurait gagné 1 % ! Un premier ministre qui aurait un soutien de 40 % dans l’opinion ! Première observation un point en plus plus n’a aucune signification statistique puisque la marge d’erreur des sondages peut aller jusqu’à trois..Reste que cela permet d’afficher un résultat flatteur pour le pouvoir. On se demande bien par quel miracle Castex a pu encore progresser dans l’opinion. Notons que les sondages effectués à la demande de Paris-Match et du JDD sont d’une manière générale très favorable au pouvoir. Et cela ne risque pas de changer quand le groupe Lagardère sera dépecé au profit de Bolloré !

D’après le même sondage le président de la république perdrait 1 %, ce qui n’a pas non plus une grande signification mais Paris-Match n’en fait pas un titre COMME POUR LE PREMIER MINISTRE.

La cote de popularité du président de la République oscille autour de ce niveau depuis janvier, avec un infléchissement à 39% d’approbation en mars. Le chef de l’Etat baisse fortement en juin chez les 35-49 ans (34%, -10 points), compensée notamment par une hausse chez les plus de 65 ans (42%, +6 points).

Le premier ministre oscille, lui, autour de 40% d’approbation depuis novembre, avec cependant une baisse à 36% en mars. Le chef du gouvernement a perdu en juin en popularité auprès des sympathisants de La République en marche (83%, -5 points) mais a progressé auprès des partisans du Rassemblement national (26%, +6 points). Les Français désapprouvent à 59% l’action d’Emmanuel Macron et à 60% l’action de Jean Castex, d’après ce sondage.

Enquête réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 25 juin 2021, auprès d’un échantillon de 1006 personnes, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Elon Musk : le manipulateur, a gagné a gagné 25 milliards de dollars en une journée

Elon Musk : le manipulateur, a gagné a gagné 25 milliards de dollars en une journée

 

Les actions de Tesla ont soudain gagné 20 % en une journée grâce à l’annonce de la livraison de 18 000 véhicules électriques en février. À ce rythme on a traitera de l’ordre de 240 000 véhicules dans l’année. Et pour cela l’action Tesla est valorisée 10 ou 20 fois plus que celle des autres constructeurs. Pourtant les autres grands constructeurs mondiaux livrent de l’ordre d’un million de véhicules par mois.

Autant dire que l’action tesla est complètement surestimée et pourrait constituer un jour une bulle financière particulièrement dangereuse. C’est une bulle surtout alimentée par les annonces tapageuses d’ Elon Musk qui se vante de pouvoir rapidement emmener des touristes sur la Lune puis sur Mars ou encore investit d’un coup 1,5 milliards en matière de but quoi une réalisant au passage un substantiel bénéfice.

Certains analystes relevent ainsi la corrélation entre la dynamique du titre Tesla et celle du bitcoin, qui a caracolé mardi en hausse de 4 % autour de 54.000 dollars. Le mois dernier, Elon Musk avait donné un solide coup de pouce à la monnaie virtuelle en investissant 1,5 milliard de dollars dans le bitcoin et en affirmant bientôt accepter l’achat de ses véhicules avec du bitcoin.

Fondé en 2003, Tesla a dégagé un bénéfice net annuel pour la première fois l’année dernière, de 721 millions de dollars, profitant d’un intérêt grandissant pour les véhicules électriques. La marque a livré presque un demi-million de voitures en 2020, ce qui reste bien loin des 9,5 millions de véhicules vendus par le numéro un mondial en volume, Toyota.

Justice : Suez gagne contre Veolia

Justice : Suez gagne contre Veolia

La bataille juridique sera sans doute très longue et aussi rude que la bataille économique et financière. En attendant, Suez vient de remporter une victoire contre Veolia car la justice a autorisé Suez à rendre inaliénable la filiale EAU France  même en cas de contrôle du groupe. En cas de contrôle du groupe par Veolia, cette dernière société devrait aussi se séparer de sa propre activité eau .

Une  fondation avait été créée par Suez le 23 septembre afin de rendre inaliénable la filiale Suez Eau France, en cas de changement de contrôle du groupe. Ainsi, même en cas de succès d’une OPA de Veolia, une fusion des deux groupes serait bloquée par l’incapacité de procéder aux cessions exigées par l’antitrust. Sauf à ce que Veolia vende sa propre activité eau France, ce qu’il exclut.

Commissaire européen français : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

Commissaire européen français : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

D’une certaine manière,  Macron tente un nouveau coup de force avec le Parlement européen en proposant la candidature de Thierry Breton comme commissaire européen. Certes, la compétence technique, l’expérience et les convictions européennes de l’intéressé ne pas en cause. N’empêche que cette candidature pourrait être discuté au Parlement européen pour des motifs de conflit d’intérêts. Macron n’a guère apprécié le rejet de Sylvie Goulard alors qu’il  il avait obtenu l’accord de la présidente de la commission. Le problème, c’est que Macron s’est fait de nombreux ennemis en Europe parmi chez de nombreux chefs d’État qui n’ont guère apprécié l’attitude condescendante voire méprisante du président de la république. Par ailleurs au sein même des formations politiques européennes qui devraient soutenir le candidat français au poste de commissaire, des oppositions aux méthodes Macron sont clairement apparues. Il y a aussi le jeu trouble de l’Allemagne dont Macron est en partie responsable puisqu’il a manœuvré que le candidat allemand à la présidence de la commission soit évincé au profit de Mme Ursula Von der Leyen. Bref une immixtion française dans la politique allemande qu’on n’a guère appréciée outre-Rhin. Par ailleurs, sur le dossier du Brexit nombre de responsables européens ne gouttent  guère le radicalisme de la France pour éjecter le plus tôt possible le Royaume-Uni. Macron est toujours très en colère contre le Parlement européen qui lui a adressé véritable plaque dans la candidature de Sylvie Goulard. Mais d’une certaine façon il récidive en opposant un candidat encore une  fois indiscutable au  plan des compétences mais qui va susciter des interrogations ; les mêmes que celles qui  ont balayé la candidature de Sylvie Goulard.

Choisir un grand patron comme candidat à la Commission accroît les risques de conflits d’intérêts. D’autant que le groupe Atos est un fournisseur de services informatiques de l’Union européenne. Mais Thierry Breton est rodé sur ce terrain. Il avait déjà dû répondre à de nombreuses questions de conflits d’intérêt lorsqu’il avait été nommé à Bercy, après avoir dirigé France Télécom et Thomson. Il avait alors veillé à ce que les dossiers touchant ces entreprises soient traités directement par le Premier ministre.

« M. Breton a toujours fait preuve de rigueur pour éviter tout conflit d’intérêt » lorsqu’il était ministre en se déportant sur les dossiers pouvant le concerner, assure l’Elysée. D’ici fin novembre, le candidat doit  convaincre des eurodéputés particulièrement soucieux de transparence. Il devra d’abord passer devant la commission parlementaire des affaires juridiques, chargée de se prononcer sur les éventuels conflits d’intérêts des futurs commissaires, qui a déjà évincé le Hongrois Laszlo Trocsanyi et la Roumaine Rovana Plumb. Puis il sera soumis, comme avant lui Sylvie Goulard, à l’audition des eurodéputés qui doivent donner leur aval. Pour renforcer la crédibilité de la candidature de Thierry Breton macro a évoqué la perte de revenus de l’intéressé. Une précision sans doute inutile car Thierry Breton a amassé un nom impressionnant de stock-options  dans ses différents responsabilités. Son nouveau revenu pourrait tourner autour d’un million quand il a gagné presque quatre dans son ancienne responsabilité. Bref il est quand même à l’abri du besoin !

Commission européenne : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

Commission européenne : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

D’une certaine manière,  Macron tente un nouveau coup de force avec le Parlement européen en proposant la candidature de Thierry Breton comme commissaire européen. Certes, la compétence technique, l’expérience et les convictions européennes de l’intéressé ne pas en cause. N’empêche que cette candidature pourrait être discuté au Parlement européen pour des motifs de conflit d’intérêts. Macron n’a guère apprécié le rejet de Sylvie Goulard alors qu’il  il avait obtenu l’accord de la présidente de la commission. Le problème, c’est que Macon s’est fait de nombreux ennemis en Europe parmi chez de nombreux chefs d’État qui n’ont guère apprécié l’attitude condescendante voire méprisante du président de la république. Par ailleurs au sein même des formations politiques européennes qui devraient soutenir le candidat français au poste de commissaire, des oppositions aux méthodes Macron sont clairement apparues. Il y a aussi le jeu trouble de l’Allemagne dont Macron est en partie responsable puisqu’il a manœuvré que le candidat allemand à la présidence de la commission soit évincé au profit de Mme Ursula Von der Leyen. Bref une immixtion française dans la politique allemande qu’on n’a guère appréciée outre-Rhin. Par ailleurs, sur le dossier du Brexit nombre de responsables européens ne gouttent  guère le radicalisme de la France pour éjecter le plus tôt possible le Royaume-Uni. Macron est toujours très en colère contre le Parlement européen qui lui a adressé véritable plaque dans la candidature de Sylvie Goulard. Mais d’une certaine façon il récidive en opposant un candidat encore une  fois indiscutable au  plan des compétences mais qui va susciter des interrogations ; les mêmes que celles qui  ont balayé la candidature de Sylvie Goulard.

Choisir un grand patron comme candidat à la Commission accroît les risques de conflits d’intérêts. D’autant que le groupe Atos est un fournisseur de services informatiques de l’Union européenne. Mais Thierry Breton est rodé sur ce terrain. Il avait déjà dû répondre à de nombreuses questions de conflits d’intérêt lorsqu’il avait été nommé à Bercy, après avoir dirigé France Télécom et Thomson. Il avait alors veillé à ce que les dossiers touchant ces entreprises soient traités directement par le Premier ministre.

« M. Breton a toujours fait preuve de rigueur pour éviter tout conflit d’intérêt » lorsqu’il était ministre en se déportant sur les dossiers pouvant le concerner, assure l’Elysée. D’ici fin novembre, le candidat doit  convaincre des eurodéputés particulièrement soucieux de transparence. Il devra d’abord passer devant la commission parlementaire des affaires juridiques, chargée de se prononcer sur les éventuels conflits d’intérêts des futurs commissaires, qui a déjà évincé le Hongrois Laszlo Trocsanyi et la Roumaine Rovana Plumb. Puis il sera soumis, comme avant lui Sylvie Goulard, à l’audition des eurodéputés qui doivent donner leur aval. Pour renforcer la crédibilité de la candidature de Thierry Breton macro a évoqué la perte de revenus de l’intéressé. Une précision sans doute inutile car Thierry Breton a amassé un nom impressionnant de lastock-options  dans ses différents responsabilités. Son nouveau revenu pourrait tourner autour d’un million quand il a gagné presque quatre dans son ancienne responsabilité. Bref il est quand même à l’abri du besoin !

Sondage Européennes: c’est pas gagné pour LREM

Sondage Européennes: c’est pas gagné pour LREM

 

 

 

Plus que jamais, il faudra prendre les sondages avec des pincettes. On le voit avec les sondages de popularité de Macron (qui monte ou qui descend selon les enquêtes … et les préférences des patrons de médias). On le constate aussi avec ce sondage concernant les européennes.  Un sondage Harris Interactive- Agence Epoka réalisée pour LCI, RTL et Le Figaro publié dimanche. En Marche serait en tête mais avec un seul point d’avance sur la liste du rassemblement national. Autant dire dans la marge d’erreur qui pourrait tout aussi bien placer le rassemblement national en tête. D’après ce sondage, avec 23 % des intentions de vote, en hausse d’un point, elle est talonnée par la liste du Rassemblement national, emmenée par Jordan Bardella, et créditée de 22 % (+  1 également). Encore distancés, Les Républicains ferment le trio de tête avec 13 % d’intentions de vote (- 1). Derrière, les différentes composantes d’une gauche éparpillée se retrouvent dans un mouchoir de poche: la liste LFI (8 %) arrive devant EELV (7 %) et la nouvelle liste PS-Place publique (7 %), qui progresse de deux points depuis l’annonce de l’alliance entre le parti d’Olivier Faure et le mouvement de Raphaël Glucksmann.

En tête de peloton, le duel LREM-RN s’installe donc durablement dans l’opinion. Et les motivations du vote sont très disparates selon les électorats potentiels. Les sondés s’exprimant en faveur d’une liste LREM assurent voter par «adhésion» (61 %) et privilégier «la capacité de la liste à bien représenter la France en Europe» (65 %). À l’inverse, les soutiens de la liste RN se positionnent surtout en fonction de «la capacité d’une liste à bien représenter leurs préoccupations» (56 %). Ce que reflètent bien les thèmes que privilégient les sondés dans cette élection: le pouvoir d’achat et l’immigration font figure de priorités (43 %, en hausse depuis la dernière vague, il y a deux semaines), devant les impôts (37 %), la lutte contre le terrorisme (36 %) et l’environnement (32 %). Les thématiques strictement européennes, comme la réforme des institutions européennes (22 %), la démocratie en Europe (19 %) ou la question des travailleurs détachés (17 %), n’apparaissent pas pour l’instant comme structurantes.

Si la crise que traverse l’exécutif au niveau national, symbolisé par le regain de violence des «gilets jaunes», n’a pour l’instant pas pénalisé la liste LREM-MoDem, un signal pourrait inquiéter les cadres de la majorité: 47 % des Français exprimant un vote indiquent souhaiter manifester une insatisfaction à l’égard d’Emmanuel Macron et du gouvernement, une proportion en hausse de cinq points en un mois.

 

Macron gagne six points dans un sondage bidon du groupe Lagardère

 

 

Une nouvelle fois, le groupe Lagardère via Paris-Match sort un sondage bidon attestant de la remontée de Macron. Le même groupe Lagardère qui via encore Paris-Match avait été le premier à annoncer il y a quelques semaines le redressement de la popularité de Macron. Il faut dire que Lagardère est l’un des plus fervents supporters de Macron et qu’il fait parti de ces patrons particulièrement inquiets de la dégradation de l’image du président et de la situation socio-économique en France. Il faut d’ailleurs voir comment le rédacteur en chef de Paris-Match Hervé Gattegno sur les chaînes publiques d’information soutient avec ferveur la totalité de la politique du pouvoir. L’objectif du groupe Lagardère est clair : influencer l’opinion pour enclencher une dynamique de légitimation du président. Notons que tous les autres sondages font effectivement apparaître une petite remontée de Macron mais de l’ordre seulement d’un ou  deux points ; c’est-à-dire dans la marge d’erreur des sondages. Les opinions défavorables sont toujours autour de 70 %  Dans le sondage bidon de Paris-Match La cote de popularité d’Emmanuel Macron progresse de six points, à 34% d’opinions positives, tandis qu’Edouard Philippe gagne un point à 34% également, selon le tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio diffusé mardi. Soixante-six pour cent des personnes interrogées désapprouvent l’action du chef de l’Etat, soit un recul de six points. L’action du Premier ministre est jugée défavorablement dans la même proportion (66%, =). Un pour cent ne se prononce pas.

L’enquête a été réalisée en ligne du 31 janvier au 1er février auprès d’un échantillon de 1.006 personnes âgées de 18 ans et plus.

Comme Sarko, Hollande gagne du fric avec ses conférences

Comme Sarko, Hollande gagne du fric avec ses conférences

Hollande avait pourtant promis de ne pas d donner deux conférences rémunérées. Pourtant lors de sa première intervention dans ce cadre il a bien touché son enveloppe entre parenthèses (le tarif est d’environ 100 000 à 200 000 € par conférence). Du coup,  pour se dédouaner,  Hollande a indiqué qu’une partie de cette enveloppe retournerait à sa fondation. Une explication  est à la fois bien maladroite et bien peu convaincante.  » : « Je suis invité dans des conférences internationales. Il peut arriver que certaines puissent être rémunérées. Cela sera le cas d’ailleurs en Corée. Je fais en sorte qu’une partie de la rémunération aille à la fondation. C’était le principe que j’avais fixé. [...] Je ne peux pas aller contre ce type de fonctionnement des conférences. Le statut des anciens présidents [fait qu'il y a une rémunération]. Mais je fais en sorte que ce qui peut être apporté dans le cadre d’une conférence puisse être utile dans le cadre de la fondation », avait-il assuré le 13 octobre à LCI. On ne sait toutefois pas la part qu’il compte donner à sa fondation et la part qu’il compte garder pour lui. Une telle prestation est en général facturée entre 100.000 et 200.000 euros. D’abord ce qu’affirme François Hollande est faux il n’y a nulle obligation d’accepter d’être rémunéré par des organisateurs d’une conférence internationale ou pas. De ce point de vue,  François Hollande comme d’autres vieux politicards entretient des liens ambigus avec l’argent (voir par exemple son patrimoine y compris celui en commun avec Ségolène Royal). Curieux pour un homme qui avait fortement critiqué Sarkozy de se faire du fric avec les conférences. Dans le livre Un président ne devrait pas dire ça de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande s’était particulièrement moqué de Nicolas Sarkozy et de ses conférences rémunérées. Il raconte ainsi cette scène qui a eu lieu à Johannesbourg alors que les deux hommes sont côte à côte pour rendre hommage à Nelson Mandela : « Il commence à me parler de l’argent qu’il gagnait avec ses conférences. Je me dis : il ne va pas oser, quand même… ». Non seulement Hollande accepte une rémunération de sa première conférence mais en outre il se permet à l’étranger de critiquer la politique du gouvernement, une double goujaterie !

 

 

Les vrais sondeurs ont gagné sur les instituts manipulés

Les vrais sondeurs ont gagné sur les instituts manipulés

En France, les vrais sondeurs ont gagné contre les instituts plus au moins manipulés qui s’appuyer sur les élucubrations d’internet (la comptabilisation  des citations de candidats). Un internet essentiel pour l’info moderne mais aussi l’auberge espagnole avec manipulation et détournement des faits. Vivement critiqués au Royaume-Uni et aux Etats-Unis pour ne pas avoir prévu le « Brexit » ou la victoire de Donald Trump, les instituts de sondage ont vu juste en France en prédisant de longue date un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. L’écart, qui s’était réduit ces dernières semaines, entre François Fillon et Jean-Luc Mélenchon a également été correctement évalué puisque le candidat Les Républicains (19,91%) devance d’une courte tête celui de La France insoumise (19,64%). Jean-Luc Mélenchon avait bondi de cinq points dans les sondages depuis début mars, et était parvenu à distancer très nettement le socialiste Benoît Hamon, une tendance confirmée au moment de l’annonce des résultats. Les instituts de sondages français, qui se basent sur des enquêtes d’opinion souvent mis en regard d’autres méthodes, n’ont pas manqué de moquer la concurrence dimanche soir. L’agence canadienne Filteris avait placé François Fillon deuxième, le 12 avril, juste derrière Marine Le Pen, sur la base d’études effectuées à partir d’Internet – l’application française Gov, elle, donnait le candidat LR vainqueur, à travers des sondages participatifs réalisés en ligne. « Pensée spéciale ce soir à Filteris, Gov, Envoyé spécial, Pr Nimbus de tout poil et autres obscurantistes #lesondagecdusolide », a ironisé dimanche soir Céline Bracq d’Odoxa, sur Twitter. L’Ifop a manifesté sa revanche sur Twitter à travers un court extrait du film The big Lebowski – aujourd’hui supprimé – avec comme commentaire « Deal with it » (« Faites avec »), à destination de Filteris. « Au fond de nous, on ne doutait pas vraiment des interrogations sur le vote caché, le big data qui serait vachement mieux que les sondages en tant que tels », affirme pour sa part Jean-Daniel Lévy, d’Harris Interactive.

VTC: Un chauffeur gagne 1000 ou 1.700 euros par mois ?

VTC: Un chauffeur gagne  1000 ou 1.700 euros par mois ?

 

Pas très claire l’évaluation de Jacques Rapoport., le médiateur qui fait varier le salaire net de 800 euros à 1700 euros. Pour un chauffeur « normalement professionnel » et qui « maîtrise correctement ses charges », le revenu mensuel s’établit « autour de 1.700 euros, entre 1.600 et 1.800 euros », mais il s’agit d’un revenu calculé sur 60 heures et  le montant estimé « n’inclut ni congés ni protection personnelle » en cas de maladie ou d’accident,  Sur une base de 40 heures d’activité hebdomadaire, Jacques Rapoport conclut que « l’activité ne permet pas de dégager un revenu décent ». Dans ce cas, le revenu net atteint « entre zéro et 1.100 euros, desquels il faut déduire le coût de la protection sociale évaluée, pour un indépendant au RSI, autour de 30 % du revenu ».  Le médiateur rendra ses préconisations au gouvernement fin janvier ou début février. Pour résumer si effectivement un chauffeur veut dégager autour de 1600 euros (revenu salarial moyen en France) il devra au moins travailler 90 heures.

Popularité : Hollande gagne un point !

Popularité : Hollande gagne un point !

 

D’après le baromètre mensuel IFOP publié dans le Journal du dimanche Hollande aurait gagné un point ! Le genre d’enquête très approximative sans contenu informatif réel. En effet dans ce genre de sondage la marge d’erreur se situe autour de 2 % et toute évolution d’un point n’a aucune signification. Cela permet au moins de donner du travail aux instituts de sondage et de remplir les colonnes des médias  François Hollande gagne un point, à 15% de satisfaits, et Manuel Valls reste stable, à 26%, dans le baromètre mensuel IFOP publié dans le Journal du dimanche. Selon ce sondage, 84% des sondés se déclarent mécontents du président de la République, dont 44% « très mécontents». Le Premier ministre obtient le même score qu’en octobre, à 26%, avec une proportion de sondés mécontents également stable, à 72%. L’enquête a été menée par questionnaire auto-administré en ligne et par téléphone du 4 au 12 novembre 2016 auprès d’un échantillon de 1.959 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Si Sarkozy gagne la primaire, Bayrou candidat

 Si Sarkozy gagne la primaire, Bayrou candidat

 

Une nouvelle fois Bayrou réaffirme qu’il sera prendre ses responsabilités pour le cas où Sarkozy gagnerait la primaire à droite. En clair qu’il sera candidat. De quoi enlever de l’ordre de 12 à 15 % des voix à Sarkozy.  François Bayrou a en effet  indiqué mercredi 24 août dans un entretien à Valeurs Actuelles qu’il prendrait ses responsabilités dans l’éventualité où Nicolas Sarkozy emporterait la primaire de droite face à Alain Juppé. Deux jours après la déclaration de candidature de l’ancien président de la République, le président du MoDem prévient: « Je prendrai à l’instant mes responsabilités si Nicolas Sarkozy remporte la primaire. » Il s’est dit  »défavorable » au processus de primaire, jugeant qu’elle « dessert les candidats équilibrés et modérés au profit de ceux qui ‘mettent le feu’ ».  Dans l’entretien, il fustige le « ton polémique » de l’ouvrage de Nicolas Sarkozy et reconnaît ne rien déceler « de nouveau » dans ce livre, notant des propos « à la recherche des affrontements ». Il  »encourage » par conséquent ses électeurs à voter pour Alain Juppé à la primaire, rappelant son soutien au candidat favori des sondages. Pour lui, Alain Juppé incarne « le président dont le pays a besoin » de part « son expérience et son souci de rassemblement ».     Le président du MoDem appelle à une réunification des centristes en un seul parti, si Juppé venait à remporter la primaire, ou s’il se présente lui-même contre Nicolas Sarkozy: « c’est une nécessité et c’est inéluctable ».

(Avec AFP)

SNCF: les grévistes ont gagné mais l’entreprise est condamnée

SNCF: les grévistes ont gagné mais l’entreprise  est condamnée

Toujours la grève à la SNCF où 5 à 6 % de grévistes créent la pagaille dans les roulements (programmation du travail). Une grève qui pourtant ne devrait pas dépasser la manif prévue mardi. Pourtant l’accord d’entreprise concernant les conditions de travail a été fortement amendé au point qu’il fige presque les conditions actuelles qui plombent la compétitivité de l’entreprise (supérieur de 20 à 30 % par rapport à celle d’autres compagnies concurrentes qui viendront très prochainement concurrencer la SNCF sur tous les créneaux de marché, ne parlons pas de la concurrence intermodale. En fret par exemple la SNCF voit son portefeuille de clientèle se réduire comme peau de chagrin la messagerie a disparu depuis longtemps (et le Sernam avec ;);  pour les wagons complets on va vers l’extinction progressive. Pour le transport de personnes la SNCF et menacée d’un côté par le développement du transport aérien, de l’autre par le transport en car. La concurrence va maintenant intervenir pour la grande vitesse également pour les trains régionaux dont le coût est considéré comme trop prohibitif par les autorités organisatrices régionales. Ajoutons à cela que l’entreprise est engluée dans une dette colossale de 50 milliards environ héritage d’un passé qui n’a jamais été capable de clarifier les responsabilités respectives de l’entreprise et de l’État ; un passé qui n’a jamais vraiment voulu mettre sur la table la question de la productivité pour éviter les conflits. D’une certaine manière le radicalisme de certaines organisations syndicales à payé : les cheminots radicalisés ont gagné mais l’entreprise a perdu et le statut ne appliquera ’qu’à un nombre de plus en plus réduits de cheminots avant de disparaître. En réalité une opération perdant perdant.

(Avec AFP)

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