Archive pour le Tag 'gagnante'

Sondage Présidentielle : Marine Le Pen gagnante de la présidentielle en 2027

Sondage Présidentielle : Marine Le Pen gagnante de la présidentielle en 2027

D’après un sondage IFOP-Fiducial pour Sud Radio, Marine Le Pen s’impose d’une courte tête devant les potentiels candidats de la majorité.

Les données des intentions de vote pour le premier tour révèlent une constante : Marine Le Pen du Rassemblement National maintient une position dominante, avec un soutien compris entre 33% et 36%. Cependant, cette avance n’est pas à prendre pour acquise, car d’autres candidats, tels que Jean-Luc Mélenchon et certains candidats hypothétiques comme Jordan Bardella, montrent une force croissante avec 30% à 33% d’intentions de vote dans certaines configurations.

Les données récentes des intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2024 offrent un aperçu détaillé des tendances électorales en France. Au premier tour, Marine Le Pen domine avec 34 % des voix, suivie de près par Édouard Philippe à 24 %, Gabriel Attal à 20 %, Bruno Le Maire à 14 %, et Gérald Darmanin à 12 %.

Cependant, une analyse plus approfondie des données révèle des variations significatives selon les hypothèses. Par exemple, dans l’hypothèse Philippe, Le Pen maintient son avance avec 36 %, tandis que dans l’hypothèse Attal, elle obtient également 36 %. Avec Le Maire, elle récolte 35 %, et avec Darmanin, elle atteint 36 %.

Ces variations témoignent de la volatilité des intentions de vote et soulignent l’importance des différentes dynamiques politiques. Par exemple, le soutien à Marine Le Pen varie de 33 % à 36 % selon les hypothèses.

Si Marine Le Pen semble bien placée pour se qualifier au second tour, la compétition s’intensifie pour savoir qui sera son adversaire. Des personnalités telles qu’Édouard Philippe et Gabriel Attal, ainsi que Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, se disputent la deuxième place. Les données des intentions de vote pour le second tour montrent des scénarios divers :

- Marine Le Pen affronterait Édouard Philippe ou Gabriel Attal, avec des scores de 60% contre 40% ou 58% contre 42% respectivement.
- Face à Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin, Marine Le Pen obtiendrait 55% des voix contre 45%.

Les sondages d’opinion révèlent un duel serré entre les principaux candidats en lice pour le second tour. Selon les derniers chiffres, Marine Le Pen et Édouard Philippe sont au coude-à-coude, avec des pourcentages oscillant autour de 49% et 51% respectivement. Ces résultats mettent en évidence la polarisation de l’électorat et l’importance de chaque voix dans cette élection hautement disputée.

Les données fournissent également des hypothèses intéressantes sur les différents scénarios possibles pour le second tour. Dans le cas d’un affrontement entre Édouard Philippe et Marine Le Pen, les chiffres montrent une légère avance pour cette dernière, avec 51% des intentions de vote contre 49% pour son adversaire. Cette configuration met en lumière les dynamiques complexes de cette élection et les défis auxquels sont confrontés les candidats dans la mobilisation de leur électorat.

Législatives: L’abstention encore gagnante (Bruno Cautrès, CNRS)

Législatives: L’abstention encore gagnante (Bruno Cautrès, CNRS)

  Le chercheur au CNRS et spécialiste de la vie politique française, Bruno Cautrès estime dans la Tribune que, dans un contexte de campagne électorale atone, la Nupes va qualifier au second tour beaucoup de candidats issus de la gauche. Ce qui pourrait amplement compliquer la tâche du gouvernement. Toutefois, le profil des abstentionnistes pourrait profiter à l’actuelle majorité.

À la veille du premier tour des élections législatives, quel est l’état des rapports de force politiques ?

BRUNO CAUTRÈS - La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) et la coalition de la majorité présidentielle Ensemble sont au coude-à-coude. Cela fait plusieurs semaines qu’il y a presque match nul entre ces deux mouvements. Ces deux formations tournent respectivement autour de 27%-28% des intentions de vote. Du côté du Rassemblement national (RN), les intentions de vote se situent autour de 20%. Il y a un décrochage entre les deux coalitions et le RN.

Pour l’instant, le scénario est très différent de 2017. Très tôt après le second tour de la présidentielle, la République en Marche avait dominé les intentions de votes et les projections en sièges. Il faut néanmoins rappeler que les rapports de force en intentions de vote ne se traduisent pas forcément de la même manière en projections de sièges à l’Assemblée nationale. Les projections de sièges continuent de donner davantage de députés à la coalition Ensemble qu’à la coalition Nupes. Cet avantage est en train de se réduire. Quand on regarde les projections de la plupart des sondeurs aujourd’hui, la situation est moins favorable qu’il y a deux ou trois semaines.

Les Français ont boudé les urnes à la dernière présidentielle alors que c’est un scrutin traditionnellement mobilisateur. Doit-on s’attendre à une forte abstention dimanche prochain au premier tour des élections législatives ?

Oui, la plupart des indicateurs annoncent une forte abstention, même s’il est difficile de bien estimer son niveau avec des sondages préélectoraux. Même si la campagne est aujourd’hui davantage polarisée sur les tirs de barrage de la majorité contre Jean-Luc Mélenchon, et inversement, le désintérêt des Français pour cette campagne est visible dans les enquêtes, même s’ils la suivent. L’abstention devrait être nettement plus importante qu’à la présidentielle.

À qui pourrait profiter cette abstention ?

La sociologie des abstentionnistes donnerait un avantage à la majorité. Son électorat est composé de seniors, de catégories sociales favorisées. Ces deux caractéristiques sociologiques favorisent la participation. Ce qui est plus difficile à mesurer, c’est le degré de mobilisation dans certaines catégories de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

La part des Français indécis est-elle encore importante à deux jours du scrutin ?

Elle reste importante. Plus que l’indécision, c’est la difficulté pour les électeurs à bien comprendre le thème principal de cette campagne électorale qui se réduit aujourd’hui à un combat entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.

Le président a accéléré le tempo sur le thème « il me faut une majorité absolue ». Jean-Luc Mélenchon a insisté sur le thème « qu’il ne fallait pas laisser les coudées franches à Emmanuel Macron ». Les Français voient surtout cette campagne comme une simple déclinaison de la campagne présidentielle.

Quel bilan tirez-vous de cette campagne électorale ?

C’est une non-campagne. Il n’y a pas vraiment eu de campagne au sens traditionnel. Nous n’avons pas été submergés d’images de candidats en train de faire campagne. Les candidats n’ont pas vraiment mis en avant des axes de politique publique. La Première ministre, Élisabeth Borne, fait campagne dans une circonscription du Calvados. Le pilote de cette campagne a bien été Emmanuel Macron.

Du côté de la Nupes, il y a eu une vraie dynamique. La mise en œuvre de cette coalition a créé un événement politique de très grande importance. Cette coalition va être un vrai marqueur de ces élections législatives. Cette coalition va qualifier au second tour beaucoup de candidats issus de la gauche. Ce sera sans doute un des résultats spectaculaire de dimanche soir.

Dans un récent billet, vous affirmez que, « si Jean-Luc Mélenchon a incontestablement réussi à transformer une élection de confirmation de la présidentielle en élection à enjeu (imposer une cohabitation à Emmanuel Macron), il lui reste à faire la démonstration que le soufflé n’est pas retombé et que les effets mobilisateurs escomptés auront bien lieu à gauche ». Faut-il s’attendre à une forte mobilisation des électeurs de gauche au premier tour des élections législatives ?

Les sympathisants de la France insoumise (LFI) et ceux de Jean-Luc Mélenchon sont très mobilisés. Dans les électorats de centre gauche du Parti socialiste ou des Verts, c’est un peu moins le cas.

Le Rassemblement national peut-il faire une percée à l’Assemblée nationale ?

Oui, le Rassemblement national aura sans doute plus de députés en 2022 qu’en 2017. Il y a 5 ans, le RN avait fait élire 8 députés au Palais Bourbon. Les députés RN ne devraient pas avoir de mal à former un groupe à l’Assemblée nationale [pour former un groupe à l'Assemblée, il faut au minimum 15 députés élus, Ndlr]. Cela pourrait être un événement très important – ce serait une première depuis les élections législatives de 1986.

Emmanuel Macron a-t-il sous-estimé ses adversaires après les résultats de l’élection présidentielle ?

Emmanuel Macron a voulu faire la même campagne qu’à la présidentielle, c’est-à-dire une non-campagne. Il a tout misé sur le fait que les Français voulait lui donner une majorité. Le chef de l’État s’est sans doute impliqué un peu tard dans cette campagne. La nomination de la Première ministre et la mise en place du gouvernement ont pris beaucoup de temps. Il y a eu une forme d’inertie post-présidentielle.

L’inversion du calendrier entre la présidentielle et les législatives il y a 20 ans a toujours donné une majorité confortable au chef de l’État. Que pourrait-il se passer si Emmanuel Macron n’obtenait pas la majorité absolue ?

Tout dépendra du nombre de sièges qu’il lui manquerait à ce moment-là pour obtenir la majorité absolue, fixée à 289 sièges. S’il ne lui manque que quelques sièges, il pourra sans doute compter sur des rapprochements individuels de députés de centre-droit. Du côté du centre-gauche, ces rapprochements me semblent plus compliqués.

Les députés socialistes qui seront élus seront issus en grande majorité de la coalition de la Nupes. S’il lui manque beaucoup plus de sièges pour former cette majorité, le chef de l’État sera sans doute obligé de faire un accord électoral avec une autre formation politique.

Cette annonce peut signifier la volonté de donner un nouveau souffle à cette campagne et de donner de la perspective en rappelant que le chef de l’État réformateur est toujours là. Ce n’est plus la « start-up nation » de 2017 mais un « changement profond de modèle » basé sur les fondamentaux de l’action publique (santé, école, écologie, production et emploi), nous explique le chef de l’État. Je pense que cette annonce est passée inaperçue chez beaucoup d’électeurs.

Propos recueillis par Grégoire Normand

Méthode pour une stratégie de campagne politique gagnante

Méthode pour une stratégie de campagne politique gagnante

«

 

Louis Perron, Conseiller en stratégie politique donne quelques axes structurants pour gagner une campagne électorale (dans l’Opinion, extrait)

 

En tant que conseiller politique, j’ai coaché et consulté plus d’une centaine de politiciens et de candidats dans plusieurs pays. Mes clients vont des conseillers municipaux aux membres de cabinet, vice-présidents et présidents. Voici quelques-unes des meilleures stratégies de campagne mises en œuvre par mes meilleurs clients.

1. Commencez tôt

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les hommes politiques hésitent souvent à lancer une campagne anticipée. Ils sont pris par les affaires courantes, ne veulent pas dépenser d’argent ou pensent que l’effet d’une campagne anticipée sera oublié jusqu’au jour de l’élection. La vérité est pourtant qu’aucun candidat n’a jamais perdu une élection parce qu’il avait commencé à planifier trop tôt. En revanche, de nombreux candidats et partis ont perdu parce qu’ils ont débuté trop tard ou parce qu’ils ont commencé tôt en faisant ce qu’il ne fallait pas faire.

2. Priorité au message plutôt qu’à l’argent

L’une des erreurs les plus courantes des candidats est de gaspiller leur argent pour du matériel de campagne sans message. Le pouvoir d’un message fondé sur la recherche, crédible et correspondant à la demande politique du public cible est pourtant souvent sous-estimé. La clé est d’avoir un plan de campagne convaincant, un message attrayant et puis suffisamment d’argent pour le communiquer et mettre en œuvre le plan. L’argent, aussi abondant soit-il, ne fait rien par lui-même. Vous souvenez-vous d’un slogan ou d’une publicité des campagnes présidentielles de Michael Bloomberg ou de Tom Steyer aux Etats-Unis ? Ils ont gaspillé des millions il y a tout juste un an.

3. Méfiez-vous des sondages précoces ou non scientifiques

Les sondages réalisés longtemps avant le jour de l’élection reflètent souvent le degré de familiarité des candidats. En ce sens, une avance des mois avant l’élection n’est en aucun cas une prédiction, mais peut en fait être un poison sucré qui endort les équipes de campagne. Une erreur typique des débutants est aussi de penser que l’on peut faire son propre sondage ou créer son propre groupe de discussion. Faire campagne, c’est comme marcher dans un labyrinthe. Si vous prenez un mauvais virage au début (c’est-à-dire si vous fondez votre stratégie sur des données erronées), tout ce qui suit sera également erroné.

4. Investir massivement dans les médias et les publicités payantes

Aujourd’hui, la plupart des campagnes sont menées et gagnées dans les médias. La publicité payante permet à une campagne de contrôler le message, d’influencer et de communiquer avec les électeurs qui ne s’intéressent pas directement à la politique, mais qui sont souvent ceux qui décident du résultat d’une élection.

5. La discipline remporte les élections

Les campagnes électorales sont des opérations chaotiques. Très souvent, les différentes ailes d’une équipe de campagne s’affrontent, et le candidat principal ou le chef de parti échoue à établir et à maintenir l’ordre interne. Pourtant, lui seul peut le faire et la discipline est un facteur clé. Un client m’a dit un jour : « Louis, notre campagne est un chaos complet. » Je lui répondis : « Faisons-en un chaos complet où au moins tout le monde se bat contre l’autre camp.»

6. La vitesse et l’intensité permettent de gagner les élections

Les élections sont comme une vente d’un jour. Elles sont donc caractérisées par une dynamique différente des campagnes commerciales (je discute régulièrement de cela avec les sociétés de relations publiques et de publicité). En politique électorale, tout est orienté vers ce jour unique, le jour de l’élection. Par conséquent, la vitesse et l’intensité sont d’une importance cruciale. L’ancien président français François Mitterrand avait coutume de dire que la France se donne à celui qui la veut le plus. C’est aussi vrai pour les autres pays.

Louis Perron est politologue, conseil en communication politique et conférencier TEDx de la Suisse.

Sondage régionale : Marine Le Pen donnée gagnante dans le Nord

Sondage régionale : Marine Le Pen donnée gagnante dans le Nord

Il  faut s’attendre à un combat serré dans le Nord pour les élections régionales. En cas de triangulaire Marine Le Pen semble en l’état de pouvoir gagner Une perspective qui pourrait reposer la problématique de l’union de la droite et du PS avec sur ce sujet des positions très divergentes dans chacun des deux camps. Un sondage publié mercredi par le quotidien La Voix du Nord donne la présidente du Front National gagnante des élections régionales dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie en cas de triangulaire au second tour. La liste emmenée par Marine Le Pen recueillerait 35% des voix au second tour devant la liste de droite et du centre de l’ancien ministre Xavier Bertrand (33%) et celle de la gauche menée par Pierre de Saintignon (32%).  Le sondage publié sur le site du quotidien ne teste pas l’hypothèse d’un duel entre Marine Le Pen et un autre candidat.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol