Nomination Rachida Dati : un gag ou une provocation de Macron ?
À la culture, Macron consciemment ou inconsciemment, règle encore un peu plus ses comptes avec la gauche. Observateurs, experts et monde politique ont tous étés surpris de cette nomination pour le moins inattendue au profil davantage de boxeur que d’intello.
La plupart des interventions de l’intéressée sont en effet marqué par la provocation, l’attaque gratuite, le mensonge sans parler des contradictions. Il y a encore à peine quelques mois Rachida Dati considérait le gouvernement de Macron comme un rassemblement de traîtres de gauche et de droite tout juste bons à débaucher.
On la retrouvera évidemment en pointe–ce qui ne va pas faciliter le travail d’Attal pour dire exactement le contraire et dans les mêmes formes. On se demande bien qui a inspiré ce coup politique à la Sarkozy ; un coup vraiment tordu car il est connu que le monde de la culture est aux antipodes des positions droitières et provocatrices de Rachida Dati.
Une nomination particulièrement irresponsable non seulement parce que l’intéressée est relativement inculte, parce qu’elle traîne des gamelles judiciaires mais plus encore parce qu’elle va constituer un véritable boulet pour le premier ministre.
Faute de pouvoir s’exprimer sur la culture on la retrouvera sur tous les autres sujets objets de punching ball. C’est sa grande spécialité, sa marque de fabrique et son combat. En fait, un combat surtout pour elle-même qu’elle a gagnée souvent avec ses amitiés particulières des plus grands responsables économiques et politiques.
Sur le fond, elle est d’un vide sidéral, une sorte de Nadine Morano mais mondaine. On pourrait même reprendre la formule de Napoléon à l’égard de Talleyrand.. mais dans un bas de soie de chez Dior !.