Archive pour le Tag 'gadgets'

Plan sobriété du gouvernement : des mesures gadgets

Plan sobriété du gouvernement : des mesures gadgets


L’objectif est de développer chez chacun «du bon sens énergétique», a indiqué à l’AFP la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Pour l’essentiel des mesures gadgets ou à leurs évidentes et-ou déjà mises en œuvre par les utilisateurs.

Exemple, la bonne application du décret d’octobre 2022 qui impose aux commerces de ne pas laisser leurs portes en position ouverte lorsqu’ils utilisent un climatiseur. On aurait pu ajouter la nécessité de fermer la porte des réfrigérateurs !

Autre exemple complètement anecdotique, le gouvernement compte voir diminuer la consommation de carburants, notamment par le biais des entreprises qui sont incitées à demander à leurs salariés de rouler à 110 km/h maximum sur autoroute, au lieu de 130. Vingt-sept entreprises du CAC 40 s’y sont engagées, fait-il valoir. La même consigne a été passée aux agents de l’Etat. La mesure a le mérite de réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre tout en économisant 20% de carburant, met en avant le gouvernement. Par la suite, le malus à l’achat des véhicules «les plus émetteurs de CO2 et les plus lourds» devrait être «très sensiblement augmenté».

L’acte I lancé à l’automne dernier a été couronné de «succès», estime le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher. Les appels à la sobriété volontaire lancés par le gouvernement, mais aussi la flambée des prix de l’énergie ont fait reculer la consommation de gaz et d’électricité de 12% (hors effets météo) par rapport à 2018-2019, selon le ministère. L’Etat avait fixé l’objectif d’une baisse de 10% de consommation d’énergie d’ici 2024. Bref des propositions et des discours de portée complètement marginale. Le vrai facteur explicatif de la réduction de consommation de l’énergie provient de l’envolée des prix pour l’essentiel.

Réindustrialisation : des gadgets

Réindustrialisation : des gadgets

Le président de la République qui a regretté une désindustrialisation qu’on «a parfois laissé faire», est mal placé pour critiquer le passé lui qui a commencé par transférer les activités électriques d’Alstom à l’Américain General Electric , qui a largement favorisé la désindustrialisation au cours de son premier mandat et organisé la pagaille en matière de politique énergétique; témoin, de nombreuses entreprises qui ont dû fermer leurs portes. La part de l’industrie dans le produit intérieur brut tricolore n’a cessé de dégringoler passant de 27,7% en 1949 à 13,1% à la fin de l’année 2021, selon l’Insee. Et sous le premier quinquennat Macron, l’industrie a encore perdu du terrain dans le total de la richesse produite par l’économie tricolore (-1 point de PIB entre fin 2016 et fin 2021).

Et d’exprimer une vérité de Lapalisse « La réindustrialisation exigera la création de nombreux emplois industriels ». Pour que ces postes soient pourvus, Emmanuel Macron a annoncé que «700 millions d’euros seront engagés dès les prochains jours et dans l’année à venir pour faire évoluer la carte des formations à tous les niveaux de diplôme».

Par ailleurs sur le plan fiscal, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un crédit d’impôt industrie verte. Ce crédit d’impôt pourra bénéficier aux technologies «identifiées dans les textes européens», comme les batteries, les pompes à chaleur, les éoliennes ou les panneaux solaires. Il devra permettre de lutter contre la concurrence d’autres nations exportant ces biens.

Face à la compétitivité des Américains et des Chinois, qui vont «beaucoup plus vite» que les Français pour valider les projets industriels,( Aujourd’hui des autorisations de projets qui s’étalent sur un an et demi).

Emmanuel Macron souhaite revoir les critères d’attribution du bonus automobile – le bonus écologique, servant à acheter un véhicule propre -, «pour mieux prendre en compte l’empreinte carbone de la production du véhicule». Un moyen, surtout, de soutenir les «batteries, les véhicules produits en Europe», et d’éviter que cette aide ne bénéficie aux fabricants asiatiques ou américains.

Bref des mesures très partielles qui ne constituent pas véritablement un plan de redressement d’une industrie qui s’est complètement écroulée en France-la balance commerciale qui accuse régulièrement 100 milliards par an quand les Allemands affichent un profit en moyenne de 200 milliards.

Il est clair qu’une véritable politique de réindustrialisation mérite d’être examinée et décidée branche par branche et non traitée de façon globale et finalement anecdotique. L’urgence étant sans doute de revenir à une énergie électrique très compétitive en prévoyant le plan de financement des futures centrales EPR.

Politique de réindustrialisation : des gadgets

Politique de réindustrialisation : des gadgets

Le président de la République qui a regretté une désindustrialisation qu’on «a parfois laissé faire», est mal placé pour critiquer le passé lui qui a commencé par transférer les activités électriques d’Alstom à l’Américain General Electric , qui a largement favorisé la désindustrialisation au cours de son premier mandat et organisé la pagaille en matière de politique énergétique; témoin, de nombreuses entreprises qui ont dû fermer leurs portes.

Et d’exprimer une vérité de Lapalisse « La réindustrialisation exigera la création de nombreux emplois industriels ». Pour que ces postes soient pourvus, Emmanuel Macron a annoncé que «700 millions d’euros seront engagés dès les prochains jours et dans l’année à venir pour faire évoluer la carte des formations à tous les niveaux de diplôme».

Par ailleurs sur le plan fiscal, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un crédit d’impôt industrie verte. Ce crédit d’impôt pourra bénéficier aux technologies «identifiées dans les textes européens», comme les batteries, les pompes à chaleur, les éoliennes ou les panneaux solaires. Il devra permettre de lutter contre la concurrence d’autres nations exportant ces biens.

Face à la compétitivité des Américains et des Chinois, qui vont «beaucoup plus vite» que les Français pour valider les projets industriels,( Aujourd’hui des autorisations de projets qui s’étalent sur un an et demi).

Emmanuel Macron souhaite revoir les critères d’attribution du bonus automobile – le bonus écologique, servant à acheter un véhicule propre -, «pour mieux prendre en compte l’empreinte carbone de la production du véhicule». Un moyen, surtout, de soutenir les «batteries, les véhicules produits en Europe», et d’éviter que cette aide ne bénéficie aux fabricants asiatiques ou américains.

Bref des mesures très partielles qui ne constituent pas véritablement un plan de redressement d’une industrie qui s’est complètement écroulée en France-la balance commerciale qui accuse régulièrement 100 milliards par an quand les Allemands affichent un profit en moyenne de 200 milliards.

Il est clair qu’une véritable politique de réindustrialisation mérite d’être examinée et décidée branche par branche et non traitée de façon globale et finalement anecdotique. L’urgence étant sans doute de revenir à une énergie électrique très compétitive en prévoyant le plan de financement des futures centrales EPR.

Macron et la réindustrialisation : des gadgets

Macron et la réindustrialisation : des gadgets

Le président de la République qui a regretté une désindustrialisation qu’on «a parfois laissé faire», Est mal placé pour critiquer le passé lui qui a commencé par transférer les activités électriques d’Alstom à l’Américain General Electric et qui a largement favorisé la désindustrialisation au cours de son premier mandat et organisé la pagaille en matière de politique énergétique; témoin; de nombreuses entreprises qui ont dû fermer leurs portes.

Et d’exprimer une vérité de Lapalisse « La réindustrialisation q exigera la création de nombreux emplois industriels ». Pour que ces postes soient pourvus, Emmanuel Macron a annoncé que «700 millions d’euros seront engagés dès les prochains jours et dans l’année à venir pour faire évoluer la carte des formations à tous les niveaux de diplôme».

Par ailleurs sur le plan fiscal, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un crédit d’impôt industrie verte. Ce crédit d’impôt pourra bénéficier aux technologies «identifiées dans les textes européens», comme les batteries, les pompes à chaleur, les éoliennes ou les panneaux solaires. Il devra permettre de lutter contre la concurrence d’autres nations exportant ces biens.

Face à la compétitivité des Américains et des Chinois, qui vont «beaucoup plus vite» que les Français pour valider les projets industriels,( Aujourd’hui des autorisations de projets qui s’étalent sur un an et demi).

Emmanuel Macron souhaite revoir les critères d’attribution du bonus automobile – le bonus écologique, servant à acheter un véhicule propre -, «pour mieux prendre en compte l’empreinte carbone de la production du véhicule». Un moyen, surtout, de soutenir les «batteries, les véhicules produits en Europe», et d’éviter que cette aide ne bénéficie aux fabricants asiatiques ou américains.

Bref des mesures très partielles qui ne constituent pas véritablement un plan de redressement d’une industrie qui s’est complètement écroulée en France-la balance commerciale qui accuse régulièrement 100 milliards par an quand les Allemands affichent un profit en moyenne de 200 milliards.

Il est clair qu’une véritable politique de réindustrialisation mérite d’être examinée et décidée branche par branche et non traitée de façon globale et finalement anecdotique.

Gadgets : Pour relancer la locomotive franco-allemande….. des billets de train pour les jeunes !

: Gadgets : Pour relancer la locomotive franco-allemande….. des billets de train pour les jeunes !

Comme d’habitude dans un discours très lyrique, Macron a chanté les louanges du couple franco allemand lors de sa rencontre avec Olaf Scholz.

Le chancelier allemand s’est montré lui aussi comme d’habitude moins enthousiaste même s’il souhaite des rapprochements entre les deux pays. La vérité c’est que la France et l’Allemagne depuis quelques années ne cessent d’accumuler les affrontements. D’abord sur le point fondamental de la politique énergétique où l’Allemagne a voulu ficeler toute l’Europe avec le gaz russe. Ce qui a amené la France bêtement à délaisser l’atout considérable que constitue l’électricité nucléaire. L’autre source de différents est celui de la politique diplomatique où pendant longtemps l’Allemagne refusait de rompre avec la dictature russe. Sur le plan industriel, l’Allemagne a mis des bâtons dans les roues pour toute perspective de coopération concernant par exemple l’avion du futur ou le prochain char.

Il est clair que sur le plan de la défense stratégique l’Allemagne est beaucoup plus proche des États-Unis que de la France. Et pour l’industrie l’Allemagne entend jouer son propre jeu même si chancelier déclare partager les objectifs de la France visant à investir pour faire de l’Union européenne « un pôle mondial des technologies du futur »….et le premier « climatiquement neutre ».

En conclusion, le seul résultat très tangible et concret, c’est la décision de Macon et d’ Olaf Scholz d’attribuer des billets de train gratuits pour les jeunes !

Filtres antiplastiques lave-linges : des gadgets ?

Filtres antiplastiques lave-linges : des gadgets  ?

 

On sait que certaines particules très fines, les microfibres plastiques sont trop minuscules pour être filtrées par les usines de traitement et forcément rejoignent les eaux d’écoulement, les rivières et la mer  , ces particules étant par  ailleurs l’un des plus dangereux polluants. Le gouvernement envisage  donc de modifier les normes pour imposer des filtres sur chaque machine à laver. Mais la question est celui de l’efficacité de ces filtres. On voit mal pourquoi, ils seraient plus efficaces que les filtrages des usines de traitement. À moins de les changer très régulièrement voire de les nettoyer. Le tamis de ces nouveaux filtres serait tellement serré qu’il serait susceptible de boucher l’évacuation des eaux des lave-linges. Une éventuelle efficacité de ces filtres nécessitera de toute façon leur remplacement régulier sans parler des doutes sur leur efficacité. Cette situation de filtrage n’est sans doute pas à écarter mais elle ne pose pas la vraie question de l’omniprésence du plastique dans le textile. À compter du 1er janvier 2025, les lave-linges neufs devront être munis de ces filtres, qui sont destinés à empêcher le passage dans les eaux usées des fibres plastiques microscopiques libérées par les vêtements au cours du lavage, a-t-on expliqué au ministère de la Transition écologique.

« Les fabricants de machines à laver vont devoir innover pour s’adapter à ce nouveau standard », a souligné Brune Poirson.

Les plastiques utilisés dans la confection (polyester, acrylique, élasthanne) libèrent des particules au lavage qui sont trop petites pour être filtrées dans les usines de traitement, et se retrouvent dans l’environnement et notamment dans les océans.

Les microplastiques représenteraient entre 15% et 31% des 9,5 millions de tonnes de plastiques déversées chaque année en mer, selon des chiffres de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

La France est le premier pays au monde à légiférer sur cette source de pollution plastique, en imposant d’équiper les machines à laver de filtres à microplastiques d’ici 2025.

Quelque 2,7 millions de lave-linges sont vendus en France chaque année, soit plus de 7.000 par jour, selon des chiffres du Gifam, la fédération professionnelle du secteur. Plus de 97% des foyers français sont équipés d’un lave-linge. On peut supposer que devant la relative stagnation de la consommation des ménages notamment en matière d’équipements que les fédérations professionnelles vont soutenir une mesure qui permettra de relancer la vente des lave-linges.

 

Smart-city: gadgets ou véritables services

Smart-city: gadgets ou véritables services

 

La ville intelligente est un nouveau concept de développement urbain. Il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services. Pour devenir intelligentes, les villes « doivent laisser faire, laisser arriver les opérateurs privés et les réguler en même temps », estime dans l’Opinion  l’économiste Carine Staropoli. D’abord le qualificatif   »intelligente »  pour les villes est très relatif ensuite on peut discuter de la privatisation de certains services. Une interview cependant intéressante qui témoigne de l’enflure sémantique de la smart-city ,de son flou, en tout cas de ses limites ( souvent concernant essentiellement la mobilité).  

 

Intreview:

 

Que sont les smart cities  ?

C’est l’utilisation des technologies de l’information et de données associées à des objets connectés pour améliorer les services publics, l’environnement, réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer le bien-être des citoyens et les conditions de vie dans la ville. Dans les faits, il y a très peu de smart cities. Les modèles de Masdar à Abu Dhabi ou Songdo en Corée du Sud sont vraiment des cas particuliers, construits de zéro. Dans nos villes européennes, on regarde plutôt comment améliorer nos infrastructures, les rendre intelligentes, investir dans des smart grids (réseaux intelligents), des capteurs, équiper les citoyens et les administrations en objets connectés. Il y a des projets, tantôt une application de mobilité, tantôt un immeuble intelligent ou un éco quartier, mais pas de déploiement à grande échelle. En France, Dijon et Angers plus récemment ont mis en place un centre de pilotage des données à plus grande échelle.

Pourquoi un développement si lent  ?

L’explication tient à deux cas de figure. Soit les villes ont peur de perdre le contrôle des services urbains et publics avec l’arrivée de nouveaux acteurs privés du numérique posant un risque d’ubérisation, soit les villes s’engagent dans une course à l’innovation au risque de faire des gadgets sans véritable création de valeur collective et modèle économique pérenne.

Ont-elles raison d’avoir peur  ?

La peur de perte de contrôle est en grande partie fantasmée. On sait depuis longtemps déléguer la gestion d’un service public à une entreprise privée, laisser innover en imposant un cahier des charges. Mais la différence avec les smart cities c’est la gestion des données. Il faut recueillir et partager des données sur les services publics et urbains, délivrés par des opérateurs publics ou privés. Cela demande une agilité réglementaire et une modernisation de la relation entre acteurs publics et privés. L’exemple-type, ce sont les trottinettes en libre-service. Des opérateurs privés arrivent avec quelque chose qui n’est pas non plus révolutionnaire. Les pionniers (Lime, Bird…) n’avaient pas forcément anticipé que les conditions du service dégénéreraient et que les externalités négatives dépasseraient les bénéfices attendus  : l’encombrement des trottoirs, les incivilités des citadins qui jettent les trottinettes dans la Seine ou dans la mer à Marseille, roulent sur les trottoirs sans respecter la sécurité et créent des accidents… A la fin cela crée un problème classique de gestion du bien commun. Les citoyens se retournent vers la mairie et demandent  : que faites-vous  ? L’autorégulation n’a pas suffi et la régulation s’est fait attendre. Résultat : si on enlève les trottinettes maintenant, leurs utilisateurs déjà nombreux ne seront pas contents  ; parallèlement, ceux qui ne les utilisent pas trouvent qu’on est allé trop loin et on les réconciliera difficilement avec ce service. C’est le type de situation qui dessert l’innovation dans la ville.

Comment doivent réagir les villes  ?

Elles sont habituées à décider entre déléguer la gestion d’un service public ou le réaliser en interne, mais dans la smart city, elles doivent laisser faire, laisser arriver les opérateurs privés et les réguler en même temps. Car si elles s’en tiennent à leurs opérateurs classiques, les innovations n’arriveront pas assez vite. Il faut que les villes osent accompagner ces innovations, voire les solliciter, comme la Mairie de Paris sur la gestion des données avec des hackathons à destination des start-up. C’est un nouveau type de rapport avec les acteurs privés.

Par exemple, le prochain développement des applications Mobility as a Service (MaaS) pourront compiler toutes les données de déplacement et y associer un système unique de billettique et de paiement pour avoir en temps réel des informations comme « la ligne de métro n° 13 est congestionnée, trois trottinettes sont disponibles à tel endroit, et coûtent moins cher car elles participent à réduire la congestion du métro », et pouvoir payer via cette application. C’est possible en mettant des systèmes de tarification incitative adaptés, en faisant coopérer la RATP, les opérateurs privés de trottinettes, de VTC, de covoiturage… C’est une application qu’on peut espérer publique, car il ne faut pas la soupçonner de vous indiquer ce qui rapporte le plus, mais plutôt ce qui est le moins polluant, le plus pratique. La puissance publique doit réguler les plateformes et les agréger tout en laissant les acteurs privés prospérer.

Les avantages des smart cities sont-ils documentés  ? Surpassent-ils les inconvénients ? Tous ces capteurs et ces données stockées consomment de l’énergie…

Il serait dommage de ne pas profiter des gains potentiels amenés par les innovations technologiques. L’éclairage public intelligent réduit déjà de 30 % à 40 % la consommation d’énergie. On repère mieux les fuites sur les réseaux d’eau, on répare tout de suite les pannes d’électricité sur les réseaux… Pour la congestion des transports, c’est pareil. Mais c’est vrai que l’on a encore peu de recul sur l’impact écologique, et que la question des data centers n’est pas encore renseignée. L’énorme problème des smart cities est que l’on n’évalue pas assez leur impact, tant ex post qu’ex ante. Avant de lancer le projet, il faudrait lancer des analyses coûts/bénéfices pour objectiver et monétiser la valeur collective créée, montrer que ce n’est pas un gadget.

Tout cela s’accompagne de nouveaux systèmes de tarification et pose la question de savoir qui paye pour les améliorations. Le déploiement des compteurs intelligents comme Linky se retrouvent dans les tarifs de gestion du réseau. A terme les contribuables, pourront en profiter par les économies d’énergie, mais ils payent d’abord les investissements. Comment se partageront les gains d’amélioration de la chaîne de valeur entre les opérateurs, les acteurs publics et les citoyens ? Car quand ces derniers comprendront vraiment ce que l’on fait avec leurs données, ils demanderont une partie des gains, puisque ce sont eux qui génèrent les données et en sont propriétaires. Il faut qu’ils puissent retirer une partie de la valeur ajoutée. Or aujourd’hui, on est loin d’avoir trouvé des modèles économiques satisfaisants.

 

Intelligence artificielle : réalités et gadgets (Charles Edouard Bouée)

 

 Dans une tribune des Échos, Charles Edouard Bouée,  président de Roland Berger, fait la part de ce qui relève réellement des avancés en matière d’intelligence artificielle et ce qui relève des gadgets.

«  La septicémie, qui représente une des premières causes de mortalité en milieu hospitalier, pourrait bientôt appartenir au passé. Comment ? Grâce à un algorithme d’intelligence artificielle capable de détecter, une demi-heure avant qu’elle ne survienne, une chute brutale de la pression artérielle très souvent indicatrice d’une infection du sang. Trente minutes suffisent à l’équipe soignante pour intervenir, sauver ainsi des milliers de vies et économiser des milliards de dollars. Une telle avancée est le fruit de la collaboration entre l’expert en intelligence artificielle Antoine Blondeau, fondateur de  Sentient Technologies, et les chercheurs du MIT . On est bien loin du buzz que des entreprises peu scrupuleuses font parfois, en estampillant « IA » des solutions technologiques qui pour certaines n’ont rien à voir avec l’intelligence artificielle, pour attirer les investisseurs et les clients. Après le « green washing », consistant à donner un vernis durable à des produits et des services qui ne le sont pas, l’« AI washing » nous promet monts et merveilles avec des solutions qui ne sont que des gadgets. C’est que derrière le succès actuel du terme « intelligence artificielle » – d’ailleurs choisi un peu par hasard en 1956 par John McCarthy, se cachent des technologies complexes : le « deep learning », qui permet la reconnaissance des objets et des mots, associé au « machine reasoning », qui permet d’élaborer des modèles prédictifs, les deux étant complétés par des algorithmes génétiques et des codes écrits par la machine elle-même. Si bien que le grand public a parfois du mal à comprendre les tenants et les aboutissants. D’où la difficulté à savoir ce qui relève vraiment de l’IA : de nombreux produits ou services qui disent reposer sur de l’intelligence artificielle, ne mobilisent en réalité que des logiciels d’automatisation basiques. Un autre mirage consiste à faire croire, en particulier aux chefs d’entreprises, que l’intelligence artificielle est toujours la réponse la plus adaptée pour accroître l’efficacité d’un processus. C’est loin d’être systématiquement le cas. Ainsi, lorsqu’on cherche une réponse à une question précise, les outils analytiques de Business Intelligence sont souvent plus pertinents. Mais label « IA » attire le chaland… et certains en abusent. Si, comme tous les eldorados, l’intelligence artificielle a ses charlatans, elle a aussi ses magiciens. Antoine Blondeau, Chris Boos, fondateur de la société Arago , Tomaso Poggio du MIT , Yann Le Cun de Facebook AI Research, Sean Tang, fondateur de SenseTime , Jürgen Schmidhuber du laboratoire suisse Idsia, Demis Hassabis de Deepmind … venus de tous les continents, ils travaillent ensemble autant dans les laboratoires, les universités que les entreprises. Ils forment une communauté d’experts capables de faire émerger un nouveau monde, sans bruit, loin des médias. On sait que l’intelligence artificielle sera la rupture technologique, sociale et économique des décennies à venir. Et il est certain que les prochaines licornes seront des entreprises d’intelligence artificielle. Mais la bataille ne se joue pas toujours où on le croit. Ni chez ceux qui en parlent beaucoup, ni forcément chez les GAFA ou leurs cousins chinois, les BAT. Les innovations véritables sont le fait de scientifiques et de techniciens qui n’aiment pas la lumière. Quant à ceux qui bluffent, en prétendant développer des solutions d’IA quand ce n’est pas le cas, ils pourraient bien être pris à leur propre piège. Car après DeepBlue aux échecs et Alphago au jeu de Go, le programme Libratus a envoyé au tapis, en janvier 2017, quatre joueurs de poker professionnels . En nous laissant face à ce constat vertigineux : l’intelligence artificielle sait donc bluffer, et intégrer le bluff des autres à sa propre stratégie ! Il ne lui reste plus qu’à apprendre à démasquer les bluffeurs. ».

Intelligence artificielle : avancées, limites et gadgets (Charles Edouard Bouée)

Intelligence artificielle : avancées, limites et gadgets (Charles Edouard Bouée)

 

Dans une tribune des Échos, Charles Edouard Bouée,  président de Roland Berger, fait la part de ce qui relève réellement des avancés en matière d’intelligence artificielle et ce qui relève des gadgets car surtout destinés à valoriser artificiellement un produits et/ou  à attirer des capitaux.

 

«  La septicémie, qui représente une des premières causes de mortalité en milieu hospitalier, pourrait bientôt appartenir au passé. Comment ? Grâce à un algorithme d’intelligence artificielle capable de détecter, une demi-heure avant qu’elle ne survienne, une chute brutale de la pression artérielle très souvent indicatrice d’une infection du sang. Trente minutes suffisent à l’équipe soignante pour intervenir, sauver ainsi des milliers de vies et économiser des milliards de dollars. Une telle avancée est le fruit de la collaboration entre l’expert en intelligence artificielle Antoine Blondeau, fondateur de  Sentient Technologies, et les chercheurs du MIT . On est bien loin du buzz que des entreprises peu scrupuleuses font parfois, en estampillant « IA » des solutions technologiques qui pour certaines n’ont rien à voir avec l’intelligence artificielle, pour attirer les investisseurs et les clients. Après le « green washing », consistant à donner un vernis durable à des produits et des services qui ne le sont pas, l’« AI washing » nous promet monts et merveilles avec des solutions qui ne sont que des gadgets. C’est que derrière le succès actuel du terme « intelligence artificielle » – d’ailleurs choisi un peu par hasard en 1956 par John McCarthy, se cachent des technologies complexes : le « deep learning », qui permet la reconnaissance des objets et des mots, associé au « machine reasoning », qui permet d’élaborer des modèles prédictifs, les deux étant complétés par des algorithmes génétiques et des codes écrits par la machine elle-même. Si bien que le grand public a parfois du mal à comprendre les tenants et les aboutissants. D’où la difficulté à savoir ce qui relève vraiment de l’IA : de nombreux produits ou services qui disent reposer sur de l’intelligence artificielle, ne mobilisent en réalité que des logiciels d’automatisation basiques. Un autre mirage consiste à faire croire, en particulier aux chefs d’entreprises, que l’intelligence artificielle est toujours la réponse la plus adaptée pour accroître l’efficacité d’un processus. C’est loin d’être systématiquement le cas. Ainsi, lorsqu’on cherche une réponse à une question précise, les outils analytiques de Business Intelligence sont souvent plus pertinents. Mais label « IA » attire le chaland… et certains en abusent. Si, comme tous les eldorados, l’intelligence artificielle a ses charlatans, elle a aussi ses magiciens. Antoine Blondeau, Chris Boos, fondateur de la société Arago , Tomaso Poggio du MIT , Yann Le Cun de Facebook AI Research, Sean Tang, fondateur de SenseTime , Jürgen Schmidhuber du laboratoire suisse Idsia, Demis Hassabis de Deepmind … venus de tous les continents, ils travaillent ensemble autant dans les laboratoires, les universités que les entreprises. Ils forment une communauté d’experts capables de faire émerger un nouveau monde, sans bruit, loin des médias. On sait que l’intelligence artificielle sera la rupture technologique, sociale et économique des décennies à venir. Et il est certain que les prochaines licornes seront des entreprises d’intelligence artificielle. Mais la bataille ne se joue pas toujours où on le croit. Ni chez ceux qui en parlent beaucoup, ni forcément chez les GAFA ou leurs cousins chinois, les BAT. Les innovations véritables sont le fait de scientifiques et de techniciens qui n’aiment pas la lumière. Quant à ceux qui bluffent, en prétendant développer des solutions d’IA quand ce n’est pas le cas, ils pourraient bien être pris à leur propre piège. Car après DeepBlue aux échecs et Alphago au jeu de Go, le programme Libratus a envoyé au tapis, en janvier 2017, quatre joueurs de poker professionnels . En nous laissant face à ce constat vertigineux : l’intelligence artificielle sait donc bluffer, et intégrer le bluff des autres à sa propre stratégie ! Il ne lui reste plus qu’à apprendre à démasquer les bluffeurs. ».

 

Réforme action publique : surtout des gadgets et la numérisation

Reforme action  publique : surtout des gadgets et la numérisation

Il ne faut pas s’attendre à de grandes révolutions dans les annonces que fera le premier ministre Edouard Philippe pour transformer l‘action publique. Les orientations concerneront surtout la numérisation des tâches. Des mesures justifiés par la nécessité de réaliser des économies qui ne sont pas certaines en tout cas pas à la hauteur des 60 milliards prévus au cours du quinquennat. Le vrai problème en effet,  c’est le champ des missions régaliennes et la manière de les assumer, la numérisation n’intervenant qu’en dernier. En effet tant que les obligations réglementaires numérisées ou pas engendreront toujours des couts considérables en investissement, en fonctionnement notamment en personnel. Jusque-là le président de la république a été très prudent quand à la remise en cause de la cathédrale administrative française dont il est comme beaucoup d’autres dirigeants politiques à la fois le produit et l’acteur. Pour transformer de façon radicale l’étatisme français,  il conviendrait de s’attaquer aux privilèges des grandes écoles et des corps. Une tâche est politiquement dangereuse.  Si on ajoute à la pléthore de fonctionnaires, l’armée mexicaine des élus on aura compris les réticences corporatistes à supprimer des contraintes bureaucratiques qui justifient ces effectifs. Une fois définie le champ de l’intérêt général, il faudrait distinguer les conditions de réalisation des missions de service public. Certaines pouvant être assumées uniquement par le public, d’autres par le public et le privé, d’autres enfin uniquement par le privé. Et là encore, on affronte nécessairement le corporatisme de tout ceux qui soit définisse des règles soit les mettre en pratique et qui en vivent.  Le Premier ministre et le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, s‘exprimeront à 12h30, après un comité interministériel centré sur les questions des ressources humaines, de simplification et de qualité des services publics et du numérique. “L‘ambition n‘est pas d‘ajuster le travail de tel ou tel ministère”, a dit Emmanuel Macron mardi lors de ses vœux aux corps constitués, “mais parfois de repenser en profondeur certaines missions, de les reconsidérer, de savoir les transformer à la racine soit pour y renoncer soit pour les rendre plus efficaces”. La sphère publique doit “assumer les changements profonds que le numérique porte”, a ajouté le président.  Il comptait pour cela notamment réduire les dépenses de l‘Etat de 25 milliards d‘euros pour parvenir à un quasi équilibre de l‘ensemble des comptes publics fin 2022. Il a jugé possible de réduire le nombre total de fonctionnaires d‘environ 120.000 en cinq ans. Sur la seule fonction publique de l‘Etat, une baisse de 50.000 est envisagée. Pour 2018 il y aura des embauches !

Intelligence artificielle : gadgets ou progrès (Charles Edouard Bouée)

Intelligence artificielle : gadgets ou progrès (Charles Edouard Bouée) 

Dans uen tribune des Échos, Charles Edouard Bouée,  président de Roland Berger, fait la part de ce qui relève réellement des avancés en matière d’intelligence artificielle et ce qui relève des gadgets.

«  La septicémie, qui représente une des premières causes de mortalité en milieu hospitalier, pourrait bientôt appartenir au passé. Comment ? Grâce à un algorithme d’intelligence artificielle capable de détecter, une demi-heure avant qu’elle ne survienne, une chute brutale de la pression artérielle très souvent indicatrice d’une infection du sang. Trente minutes suffisent à l’équipe soignante pour intervenir, sauver ainsi des milliers de vies et économiser des milliards de dollars. Une telle avancée est le fruit de la collaboration entre l’expert en intelligence artificielle Antoine Blondeau, fondateur de  Sentient Technologies, et les chercheurs du MIT .  On est bien loin du buzz que des entreprises peu scrupuleuses font parfois, en estampillant « IA » des solutions technologiques qui pour certaines n’ont rien à voir avec l’intelligence artificielle, pour attirer les investisseurs et les clients. Après le « green washing », consistant à donner un vernis durable à des produits et des services qui ne le sont pas, l’« AI washing » nous promet monts et merveilles avec des solutions qui ne sont que des gadgets. C’est que derrière le succès actuel du terme « intelligence artificielle » – d’ailleurs choisi un peu par hasard en 1956 par John McCarthy, se cachent des technologies complexes : le « deep learning », qui permet la reconnaissance des objets et des mots, associé au « machine reasoning », qui permet d’élaborer des modèles prédictifs, les deux étant complétés par des algorithmes génétiques et des codes écrits par la machine elle-même. Si bien que le grand public a parfois du mal à comprendre les tenants et les aboutissants. D’où la difficulté à savoir ce qui relève vraiment de l’IA : de nombreux produits ou services qui disent reposer sur de l’intelligence artificielle, ne mobilisent en réalité que des logiciels d’automatisation basiques. Un autre mirage consiste à faire croire, en particulier aux chefs d’entreprises, que l’intelligence artificielle est toujours la réponse la plus adaptée pour accroître l’efficacité d’un processus. C’est loin d’être systématiquement le cas. Ainsi, lorsqu’on cherche une réponse à une question précise, les outils analytiques de Business Intelligence sont souvent plus pertinents. Mais label « IA » attire le chaland… et certains en abusent. Si, comme tous les eldorados, l’intelligence artificielle a ses charlatans, elle a aussi ses magiciens. Antoine Blondeau, Chris Boos, fondateur de la société Arago , Tomaso Poggio du MIT , Yann Le Cun de Facebook AI Research, Sean Tang, fondateur de SenseTime , Jürgen Schmidhuber du laboratoire suisse Idsia, Demis Hassabis de Deepmind … venus de tous les continents, ils travaillent ensemble autant dans les laboratoires, les universités que les entreprises. Ils forment une communauté d’experts capables de faire émerger un nouveau monde, sans bruit, loin des médias. On sait que l’intelligence artificielle sera la rupture technologique, sociale et économique des décennies à venir. Et il est certain que les prochaines licornes seront des entreprises d’intelligence artificielle. Mais la bataille ne se joue pas toujours où on le croit. Ni chez ceux qui en parlent beaucoup, ni forcément chez les GAFA ou leurs cousins chinois, les BAT. Les innovations véritables sont le fait de scientifiques et de techniciens qui n’aiment pas la lumière. Quant à ceux qui bluffent, en prétendant développer des solutions d’IA quand ce n’est pas le cas, ils pourraient bien être pris à leur propre piège. Car après DeepBlue aux échecs et Alphago au jeu de Go, le programme Libratus a envoyé au tapis, en janvier 2017, quatre joueurs de poker professionnels . En nous laissant face à ce constat vertigineux : l’intelligence artificielle sait donc bluffer, et intégrer le bluff des autres à sa propre stratégie ! Il ne lui reste plus qu’à apprendre à démasquer les bluffeurs. ».

Les gadgets de l’ intelligence artificielle (Charles Edouard Bouée)

Les gadgets de l’ intelligence artificielle (Charles Edouard Bouée)  

Dans un tribune des Échos, Charles Edouard Bouée,  président de Roland Berger, fait la part de ce qui relève réellement des avancés en matière d’intelligence artificielle et ce qui relève des gadgets.

«  La septicémie, qui représente une des premières causes de mortalité en milieu hospitalier, pourrait bientôt appartenir au passé. Comment ? Grâce à un algorithme d’intelligence artificielle capable de détecter, une demi-heure avant qu’elle ne survienne, une chute brutale de la pression artérielle très souvent indicatrice d’une infection du sang. Trente minutes suffisent à l’équipe soignante pour intervenir, sauver ainsi des milliers de vies et économiser des milliards de dollars. Une telle avancée est le fruit de la collaboration entre l’expert en intelligence artificielle Antoine Blondeau, fondateur de  Sentient Technologies, et les chercheurs du MIT .  On est bien loin du buzz que des entreprises peu scrupuleuses font parfois, en estampillant « IA » des solutions technologiques qui pour certaines n’ont rien à voir avec l’intelligence artificielle, pour attirer les investisseurs et les clients. Après le « green washing », consistant à donner un vernis durable à des produits et des services qui ne le sont pas, l’« AI washing » nous promet monts et merveilles avec des solutions qui ne sont que des gadgets. C’est que derrière le succès actuel du terme « intelligence artificielle » – d’ailleurs choisi un peu par hasard en 1956 par John McCarthy, se cachent des technologies complexes : le « deep learning », qui permet la reconnaissance des objets et des mots, associé au « machine reasoning », qui permet d’élaborer des modèles prédictifs, les deux étant complétés par des algorithmes génétiques et des codes écrits par la machine elle-même. Si bien que le grand public a parfois du mal à comprendre les tenants et les aboutissants. D’où la difficulté à savoir ce qui relève vraiment de l’IA : de nombreux produits ou services qui disent reposer sur de l’intelligence artificielle, ne mobilisent en réalité que des logiciels d’automatisation basiques. Un autre mirage consiste à faire croire, en particulier aux chefs d’entreprises, que l’intelligence artificielle est toujours la réponse la plus adaptée pour accroître l’efficacité d’un processus. C’est loin d’être systématiquement le cas. Ainsi, lorsqu’on cherche une réponse à une question précise, les outils analytiques de Business Intelligence sont souvent plus pertinents. Mais label « IA » attire le chaland… et certains en abusent. Si, comme tous les eldorados, l’intelligence artificielle a ses charlatans, elle a aussi ses magiciens. Antoine Blondeau, Chris Boos, fondateur de la société Arago , Tomaso Poggio du MIT , Yann Le Cun de Facebook AI Research, Sean Tang, fondateur de SenseTime , Jürgen Schmidhuber du laboratoire suisse Idsia, Demis Hassabis de Deepmind … venus de tous les continents, ils travaillent ensemble autant dans les laboratoires, les universités que les entreprises. Ils forment une communauté d’experts capables de faire émerger un nouveau monde, sans bruit, loin des médias. On sait que l’intelligence artificielle sera la rupture technologique, sociale et économique des décennies à venir. Et il est certain que les prochaines licornes seront des entreprises d’intelligence artificielle. Mais la bataille ne se joue pas toujours où on le croit. Ni chez ceux qui en parlent beaucoup, ni forcément chez les GAFA ou leurs cousins chinois, les BAT. Les innovations véritables sont le fait de scientifiques et de techniciens qui n’aiment pas la lumière. Quant à ceux qui bluffent, en prétendant développer des solutions d’IA quand ce n’est pas le cas, ils pourraient bien être pris à leur propre piège. Car après DeepBlue aux échecs et Alphago au jeu de Go, le programme Libratus a envoyé au tapis, en janvier 2017, quatre joueurs de poker professionnels . En nous laissant face à ce constat vertigineux : l’intelligence artificielle sait donc bluffer, et intégrer le bluff des autres à sa propre stratégie ! Il ne lui reste plus qu’à apprendre à démasquer les bluffeurs. ».

 

oitures de plus en plus chères à cause des gadgets

Voitures de plus en plus chères à cause des gadgets

 

En francs constants les voitures ont rarement été aussi chères puisque le prix moyen est de plus de 22 000euros. En cause la mode et surtout les gadgets. Il y a d’abord la mode des SUV dont le coût est supérieur à un modèle classique équivalent. Aussi la multiplication de gadgets électroniques et informatiques dont certains améliorent  la performance des automobiles mais dont la moitié au moins sont complètement inutiles et ne sont là que pour justifier l’augmentation des prix. Débarrassé  de ces gadgets inutiles, le prix des voitures serait sans doute réduit de 30 à 50 %. Sans parler des coûts supplémentaires d’entretien que génèrent les équipements inutiles que nombre de petits garages parviennent  difficilement à réparer. Plus de 22 000 euros, c’est le prix moyen d’une voiture neuve en France au deuxième trimestre 2016, selon le baromètre établi par le comparateur Kidioui. En trois mois, ce prix moyen progresse de 3,1%, soit 668 euros par voiture. C’est le troisième trimestre consécutif de hausse. Par rapport au troisième trimestre 2015, les Français dépensent 1500 euros de plus, soit plus de 7%, pour acheter leur voiture neuve. Pour autant, la remise moyenne accordée par les concessionnaires entre le prix catalogue et le prix réellement payé par les acheteurs reste quasiment identique. Au deuxième trimestre 2016, elle s’établit à 22,89% du prix officiel, alors qu’elle était de 22,85% lors du trimestre précédent. La plupart des constructeurs parviennent donc, comme ils le clament, à vendre des versions mieux équipées et plus haut de gamme de leur voiture, même s’ils font toujours les mêmes efforts commerciaux. Le succès grandissant des SUV – ils représentent 27% des ventes sur les cinq premiers mois de l’année 2016, contre 25% sur la même période de l’année 2015 – représente également une explication. Le prix de ce type de véhicule est en effet plus important que la berline de catégorie équivalente. Le montant des remises est différent d’un constructeur à l’autre. Les trois français qui détiennent les plus grosses parts de marché font le plus d’efforts commerciaux. Les remises sont plus importantes chez Renault (30,6%), devant Citroën (26,1%) et Peugeot (24,5%). En revanche, Dacia, la marque «low-cost» de Renault, confirme que son modèle économique est bien de réduire au maximum les rabais. Les Dacia sont vendues avec un discount de seulement 8,2% par rapport au prix catalogue. Les autres constructeurs généralistes, comme Volkswagen, Fiat ou Nissan, affichent des remises très similaires, entre 19,5% et 21,3%.

 

(Avec Reuters)

 

La révolution technologique : surtout des gadgets !

La révolution technologique : surtout des gadgets !

 

 

Sur un grand média on nous annonce uen nouvelle étape de la révolution technologique via le tout numérique. Evidemment le numérique constitue un élément fondamental de la transformation des processus de production et de distribution mais  c’est aussi un marché pour attirer les gogos et pour vendre des gadgets.

 

Extrait :

« En attendant la voiture qui s’arrête toute seule au feu rouge et les volets qui s’abaissent quand vous fermez les paupières, voici quelques nouveautés qui vont bientôt faire une entrée fracassante dans votre foyer. Une filière en plein essor, dans laquelle les Français excellent. Le pommeau de douche qui vous indique en temps réel votre consommation d’eau, la poubelle dotée de capteurs qui évalue le niveau remplissage, le variateur de lumière sans fil et sans pile… Tous ces objets de demain ont un point commun : ce sont des objets connectés Made in France. Cette douche par exemple informe son utilisateur via un signal lumineux : bleu, on a déjà consommé 40 litres d’eau, rouge clignotant il est temps de fermer le robinet ! Ou cet interrupteur allie lui aussi écologie et économie : c’est en tournant le variateur que l’on fabrique l’énergie qui permet d’allumer ou d’éteindre la lumière. Finies piles et fils ! Avec les poubelles connectées à des plateformes de ramassages d’ordure, les villes peuvent désormais prévoir des collectes  que lorsque les poubelles sont vraiment remplies. »

A quand un signal lumineux pour signaler le bug dans le cerveau d’un journaliste ?

« Choc de simplification » : surtout des gadgets

«  Choc de simplification » : surtout des gadgets

 

 

92 nouvelles mesures du gouverrnement  qui s’ajoutent aux 375 déjà annoncées mai en fait surtout des gadgets. Pour essentiel il s’agit de substituer le support informatique au support papier. Par contre on s’attaque rarement la suppression pure et simple de la contrainte administrative. En cause évidemment l’armada administrative qui tient à conserver son objet, ses vannages et ses emplois. Or tant que ces fonctionnaires inutiles n’auront pas été supprimés , la bureaucratie va se perpétuer sur papier ou sur informatique. Des exemples de gadgets :

  • Dès septembre, vous pourrez vous inscrire à Pôle emploi directement sur le web. Fini donc les minutes, voire les heures passées à remplir votre dossier administratif. Fini la galère pour vous informer sur une procédure judiciaire ou comprendre comment marche l’aide juridictionnelle : vous trouverez tout sur un site dédié d’ici la fin de l’année.

 

  • Envolé le stress de l’attente du facteur après le passage du permis de conduire : dès la fin juin, vous pourrez voir votre résultat en ligne et en cas de réussite, télécharger un permis provisoire sur votre Smartphone (à ne pas dégainer au volant…) Vous pourrez aussi contester une amende radar en ligne.

 

  • Si vous êtes fonctionnaire : toutes vos fiches de paie seront consultables en ligne sur un espace sécurisé bien sûr. Une phase d’expérimentation commencera en 2016.

 

  • Sur Internet, vous pourrez aussi entre autres : faire une demande de bourse scolaire, faire une demande de procuration et demander votre attestation fiscale sur le site de l’Agirc-Arrco, les caisses de retraites complémentaires.

Si vous êtes demandeur d’emploi, en cas d’arrêt maladie…Dès la fin de l’année, vous ferez votre déclaration à Pôle emploi qui la  transmettra directement à votre caisse d’assurance maladie.

 

  • Si vous êtes locataire d’un logement social et souhaitez bénéficier d’une aide au logement, elle sera transmise automatiquement à la CAF par votre bailleur.

 

  • Une dizaine de ces mesures visent spécifiquement les personnes handicapées. Dès 2017, une carte unique mobilité inclusion remplacera la carte  de stationnement et  la carte de priorité  dans les transports.
  • L’obtention de l’allocation adulte handicapé sera aussi simplifiée. Et si vous êtes invalides à plus de 50%, son renouvellement sera fait tous les 5 ans, au lieu de deux.
  • Enfin les décisions de l’administration, parfois rédigées dans un langage nébuleux, devront être « faciles à lire et à comprendre ».

Bien sûr, tout ça n’est pas seulement là pour nous aider. L’objectif de toutes ces mesures, c’est aussi pour le gouvernement de faire des économies. Jusqu’à 11 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.
 

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