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Gabon : nouveau coup d’Etat mortel en Afrique

Gabon : nouveau coup d’Etat mortel en Afrique

La maladie des coups d’état s’étend en Afrique ; après le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ‘est au tour du Gabon. Comme la communauté internationale ne bouge pas, les militaires africains qui s’ennuient passent leur temps à faire de la politique. C’est un secret pour personne que la plupart des militaires africains- par ailleurs mal payés- consacrent très peu de temps à la défense de leur pays et sont le plus souvent à faire la police et à racketter. Pour preuve, la plupart se montrent bien incapable de résister face à la montée du terrorisme. La maladie est mortelle car elles s’accompagnent de pseudo nationalisme et de repli. De quoi décourager les investisseurs d’investir dans des pays à l’environnement trop instable.

Il y a aussi des raisons objectives côté population a rejeté les gens anciens responsables politiques non seulement qui s’enrichissent mais qui font de la corruption le mode de régulation des relations économiques.

S’il se confirme, ce coup d’Etat dans une ancienne colonie française, réputée alliée des pays occidentaux, risque d’affaiblir encore un peu plus la place de la France en Afrique. Des juntes militaires ont déjà pris le pouvoir depuis 2020 au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et, le mois dernier, au Niger.

Paris, qui a condamné « le coup d’Etat militaire », par la voix d’Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, fait face à une vague de sentiment anti-français dans la région du Sahel. Au Mali et au Burkina Faso, la France a retiré ses troupes qui étaient stationnées sur place tandis que les putschistes au Niger ont révoqué les accords militaires avec Paris.

Au Gabon, l’ancienne puissance coloniale dispose d’un contingent de 350 soldats, selon le ministère des Armées. Le pays est considéré comme un allié des pays occidentaux. Malgré la tenue régulière d’élections, il est classé comme « non libre » par l’institut Freedom House.

Toutefois, contrairement au Niger et aux autres pays de la région du Sahel, le Gabon n’est pas le théâtre de la violence exercée par les groupes islamistes qui ont fait perdre la confiance de la population dans les gouvernements élus jugés impuissants à assurer leur sécurité. Le Gabon est un pays relativement riche mais cette richesse est ponctionnée par le clan au pouvoir et nombre de Gabonais vivent dans la misère ( Le taux de pauvreté et de l’ordre de 35 %

Gabon : un coup d’Etat différent ?

Gabon : un coup d’état différent ?

Le coup d’État survenu au Niger le 26 juillet n’est pas un événement unique, tant s’en faut : il s’agit du cinquième à secouer le pays depuis son indépendance, et le septième depuis 2020 dans la région du Sahel. Le général Abdourahamane Tiani, qui était à la tête de la Garde présidentielle depuis 2011, a renversé le président Mohamed Bazoum, dont il était chargé de la protection. Il est cependant singulier : le scénario d’une guerre menée par les pays voisins de la Cédéao, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, pour ramener le président Bazoum au pouvoir n’avait pas été envisagé dans la région jusqu’à présent. Ce coup est aussi unique dans l’histoire du Niger, puisqu’il met en exergue des profondes transformations du tissu social et politique en cours dans le pays depuis les années 1990. Elles ont été accentuées par l’insurrection djihadiste et le déploiement des forces militaires internationales, dont françaises.

par Tatiana Smirnova
Chercheuse postdoctorale, CIDIS, Université de Sherbrooke, dans the Conversation

Une séquence d’évènements dramatiques, inscrits dans un contexte géopolitique tendu, a ainsi placé le Niger dans un point de bascule. La suite aura des incidences tant sur la région que sur le pays lui-même.

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Anthropologue et politologue de formation, je travaille depuis plusieurs années en tant que chercheur sur l’histoire politique contemporaine du Niger. Les observations que je me permets d’exprimer sont basées sur des entretiens avec des personnes qui vivent au quotidien la suite des évènements du 26 juillet.

Un coup comme les autres ?

Les précédents coups d’État au Niger survenaient dans des moments de crises politiques aiguës et étaient qualifiés dans la littérature de « coups correctifs ».

Le renversement constitutionnel du 26 juillet épouse ce schéma en apparence et surtout, dans le discours des militaires. Ils ont évoqué la dégradation de la situation sécuritaire comme motif pour la prise du pouvoir. Or, celle-ci s’est plutôt améliorée ces deux dernières années, et empiré depuis le coup d’État. Le 15 août, au moins dix-sept soldats des forces spéciales nigériennes ont été tués dans une embuscade attribuée aux djihadistes, très présents dans le Sahel.

La seule similarité de ce coup d’État avec les précédents est le contexte de lutte pour le partage du pouvoir. Celui du 26 juillet 2023 survient après 12 ans de gouvernance du PNDS-Tarayya, le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, qui s’est considérablement affaibli durant cette période.

Le général Abdourahmane Tiani fait une déclaration à la télévision d’État du Niger, deux jours après le coup d’État. Il se proclame alors chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie. (ORTN via AP)
Le coup d’État ne relève pas tant de frictions entre les partis d’opposition et le PNDS, mais plutôt au sein même du parti. Les divisions internes existaient depuis plusieurs années, accentuées depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Bazoum en mars 2021. Le général Tiani était considéré comme un fidèle du précédent président, Mahamadou Issoufou.

Cependant, en dépit des fractures au sein du parti au pouvoir, le coup d’État ne semble pas les fissurer davantage : le noyau du parti continue à maintenir une ligne ferme, demandant le rétablissement du président Bazoum au pouvoir et ne reconnaissant pas le Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie (CNSP), dirigé par le général Tiani.

Le président Bazoum n’a pas présenté sa lettre de démission et se trouve toujours détenu dans le Palais présidentiel avec ses proches.

On a vu plusieurs manifestations de soutien au nouveau régime militaire dans les rues de Niamey.

Mais cette réaction des Nigériens au coup d’État traduit une confusion plutôt que l’unité absolue derrière le CNSP. On peut douter de l’authenticité du soutien de plusieurs vis-à-vis de la gouvernance militaire.

Des témoignages révèlent la distribution d’argent aux manifestants (à tout le moins dans les premiers jours suivant le coup d’État), d’autres que les autorités administratives de certaines localités ont été « contraintes » de suivre la demande des militaires et appeler à la mobilisation en leur faveur. Les craintes de répression pourraient par ailleurs expliquer le silence de certains acteurs politiques. Des fouilles et perquisitions ont été notamment opérées au domicile de certains militants de PNDS, alors que d’autres ont été interpellés par les forces de l’ordre.

Ces réactions des Nigériens donnent ainsi une idée des divisions de la société.

Le renversement de l’ordre constitutionnel au Niger a été condamné en termes extrêmement fermes par les chancelleries occidentales, notamment par crainte de contagion russe dans la région.

Plusieurs y ont perçu une ingérence étrangère, entraînant une radicalisation des positions. Le Mali et le Burkina Faso promettent d’intervenir si la CEDAO opte pour l’option militaire. Depuis leurs propres coups d’État, ces deux pays ont épousé la thèse souverainiste, anti-occidentale.

Les guerres au Sahel sont toujours asymétriques, impliquant une multitude d’acteurs armés dans un contexte insurrectionnel fluide. Avec le scénario hypothétique de rétablissement de l’ordre constitutionnel et le retour de Mohamed Bazoum au pouvoir, il y a aussi un risque d’exacerber des sentiments anti-occidentaux au Niger. En effet, le CNSP présente la décision de la CEDAO d’intervenir militairement comme émanant des pays occidentaux.

Le sentiment anti-français s’est par ailleurs accentué ces dernières années au Niger, comme en témoignent les manifestations à Téra, en novembre 2021, à la suite du passage d’un convoi de l’opération Barkhane.

Ainsi, le slogan des putschistes mobilisant les populations est « la France, dégage ». Cela a culminé le 25 août par la demande du CNSP du départ de l’ambassadeur français au Niger. Trois jours plus tard, le président français Emmanuel Macron s’est exprimé sur un ton perçu par les populations comme moralisatrice, nourrissant ainsi la rhétorique des putschistes.

Cela dit, la crainte d’expansion de l’influence russe au Niger me semble exagérée. En fait, les relations entre les deux pays ont toujours été relativement distantes. Les projets de développement russes, depuis le début des années 2000, n’ont pas abouti aux résultats escomptés (par exemple le barrage Kandjadji et le Gazprombank).

En 2017, deux accords ont été signés sur la coopération militaire et militaro-technique. Cependant, en dehors de ces accords et des bourses de formation, la Russie ne montrait pas d’intérêt spécifique pour le Niger.

Le Kremlin a cependant besoin d’alliés en Afrique pour alimenter son image de puissance capable de construire un « nouvel ordre mondial ». Il y a aussi des enjeux réputationnels. À la vue de manifestants brandissant son drapeau, la Russie pourrait être poussée à agir, ou à prendre une position plus ferme au Sahel.

Des manifestants en faveur de la junte au pouvoir au Niger… et de la Russie, à Niamey, le 6 août 2023. (AP Photo/Sam Mednick)
La Russie pourrait tirer du coup d’État nigérien des gains géopolitiques ponctuels, avec le minimum d’efforts et d’investissements. Cependant, contrairement aux attentes de certains leadeurs du CNSP, la Russie ne sera pas en mesure d’offrir l’aide militaire nécessaire pour lutter contre les groupes armés présents sur le territoire, dont les djihadistes.

Le groupe Wagner est présent au Sahel, notamment au Mali, depuis au moins la fin 2021. Leur chef Evguéni Prigojine aurait financé certains leadeurs du mouvement « nouveau panafricanisme ».

Les organisations panafricanistes nigériennes ont contribué au changement subtil de la société civile, malgré une influence somme toute restreinte.

La mort des dirigeants de Wagner, dont le chef Prigojine, dans l’écrasement de leur avion le 24 août, n’indique pas la fin des opérations de ce groupe militaire privé, déjà bien ancré en République centrafricaine et au Mali. Selon plusieurs observateurs, le groupe poursuivra probablement ses activités, mais sous un contrôle plus serré du Kremlin.

Le coup d’État du 26 juillet constitue un point de bascule singulier dans l’histoire politique du Niger et de la région. Ce qu’on sait, c’est qu’une intervention militaire du Cédéao serait catastrophique pour le pays, déjà engagé dans la lutte contre plusieurs groupes djihadistes.

Par ailleurs, il faudra voir dans quelle mesure les mobilisations en faveur du coup d’État seront durables. La manifestation du 26 août, qui visait à célébrer le premier mois du coup d’État, n’a pas eu la même ampleur que celle du 6 août : la stade Seyni Kountché a été rempli seulement à moitié.

Les putschistes connaissent par ailleurs des rivalités internes qui pourraient les fragiliser. On ignore dans quelle mesure ils sauront tenir durant la période de transition annoncée de trois ans. Le niveau fluctuant de mobilisation populaire, ainsi que les tensions internes, pourraient faire partie des leviers pour des négociations, toujours en cours.

Cependant, les prises de position très fermes de la France et de certains pays d’Afrique de l’Ouest ne font que renforcer la rhétorique souverainiste des putschistes et leur désir de rester au pouvoir, peu importe le prix à payer.

Gabon : la maladie mortelle des coups d’État s’étend en Afrique

Gabon : la maladie des coups d’État s’étend en Afrique

La maladie des coups d’état s’étend en Afrique ; après le Burkina Faso, le Mali et le Niger, C’est au tour du Gabon. Comme la communauté internationale ne bouge pas, les militaires africains qui s’ennuient passent leur temps à faire de la politique. C’est un secret pour personne que la plupart des militaires africains- par ailleurs mal payés- consacrent très peu de temps à la défense de leur pays et sont le plus souvent à faire la police et à racketter. Pour preuve, la plupart se montrent bien incapable de résister face à la montée du terrorisme. La maladie est mortelle car elles s’accompagnent de pseudo nationalisme et de repli. De quoi décourager les investisseurs d’investir dans des pays à l’environnement trop instable.

Il y a aussi des raisons objectives côté population a rejeté les gens anciens responsables politiques non seulement qui s’enrichissent mais qui font de la corruption le mode de régulation des relations économiques.

S’il se confirme, ce coup d’Etat dans une ancienne colonie française, réputée alliée des pays occidentaux, risque d’affaiblir encore un peu plus la place de la France en Afrique. Des juntes militaires ont déjà pris le pouvoir depuis 2020 au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et, le mois dernier, au Niger.

Paris, qui a condamné « le coup d’Etat militaire », par la voix d’Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, fait face à une vague de sentiment anti-français dans la région du Sahel. Au Mali et au Burkina Faso, la France a retiré ses troupes qui étaient stationnées sur place tandis que les putschistes au Niger ont révoqué les accords militaires avec Paris.

Au Gabon, l’ancienne puissance coloniale dispose d’un contingent de 350 soldats, selon le ministère des Armées. Le pays est considéré comme un allié des pays occidentaux. Malgré la tenue régulière d’élections, il est classé comme « non libre » par l’institut Freedom House.

Toutefois, contrairement au Niger et aux autres pays de la région du Sahel, le Gabon n’est pas le théâtre de la violence exercée par les groupes islamistes qui ont fait perdre la confiance de la population dans les gouvernements élus jugés impuissants à assurer leur sécurité. Le Gabon est un pays relativement riche mais cette richesse est ponctionnée par le clan au pouvoir et nombre de Gabonais vivent dans la misère ( Le taux de pauvreté et de l’ordre de 35 %

Gabon : la maladie des coups d’État s’étend en Afrique

Gabon : la maladie des coups d’État s’étend en Afrique

La maladie des coups d’état en Afrique ; après le Burkina Faso, le Mali et le Niger, C’est au tour du Gabon. Comme la communauté internationale ne bouge pas, les militaires africains qui s’ennuient passent leur temps à faire de la politique. C’est un secret pour personne que la plupart des militaires africains- par ailleurs mal payés- consacrent très peu de temps à la défense de leur pays et sont le plus souvent à faire la police et à racketter. Pour preuve, la plupart se montrent bien incapable de résister face à la montée du terrorisme.

Il y a aussi des raisons objectives côté population a rejeté les gens anciens responsables politiques non seulement qui s’enrichissent mais qui font de la corruption le mode de régulation des relations économiques.

S’il se confirme, ce coup d’Etat dans une ancienne colonie française, réputée alliée des pays occidentaux, risque d’affaiblir encore un peu plus la place de la France en Afrique. Des juntes militaires ont déjà pris le pouvoir depuis 2020 au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et, le mois dernier, au Niger.

Paris, qui a condamné « le coup d’Etat militaire », par la voix d’Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, fait face à une vague de sentiment anti-français dans la région du Sahel. Au Mali et au Burkina Faso, la France a retiré ses troupes qui étaient stationnées sur place tandis que les putschistes au Niger ont révoqué les accords militaires avec Paris.

Au Gabon, l’ancienne puissance coloniale dispose d’un contingent de 350 soldats, selon le ministère des Armées. Le pays est considéré comme un allié des pays occidentaux. Malgré la tenue régulière d’élections, il est classé comme « non libre » par l’institut Freedom House.

Toutefois, contrairement au Niger et aux autres pays de la région du Sahel, le Gabon n’est pas le théâtre de la violence exercée par les groupes islamistes qui ont fait perdre la confiance de la population dans les gouvernements élus jugés impuissants à assurer leur sécurité. Le Gabon est un pays relativement riche mais cette richesse est ponctionnée par le clan au pouvoir et nombre de Gabonais vivent dans la misère ( Le taux de pauvreté et de l’ordre de 35 %

100 millions de dollars versés au Gabon (FMI)

100 millions de dollars versés au Gabon (FMI)

Si on comprend que certains pays pauvres par exemple du Sahel puissent bénéficier des subsides du fonds monétaire international par contre on peut s’étonner que le Gabon demande aussi l’aide du FMI. Ce très petit pays de 2 millions d’habitants est une sorte d’exception en Afrique. En effet la richesse potentielle est immense et le nombre d’habitants peu élevé.  Le pétrole représente de leur de 50 % des ressources publiques et 80 % des exportations. Le problème c’est que le pays est surtout victime d’une corruption avec d’innombrables organismes publics et parapublics qui permettent aux proches du pouvoir de se servir. Certes depuis la crise de 2009 le pays a vu fondre ses recettes en raison de la chute des prix du pétrole mais cela ne saurait expliquer qu’avec de telles richesses potentielles on constate un taux de chômage particulièrement élevé. Ce qui caractérise ce pays ce sont surtout les inégalités car en moyenne le PIB par habitant est relativement satisfaisant. La croissance économique s’est affaiblie du fait du déclin de la production de pétrole et la performance du Gabon  »a été mitigée » par rapport au programme de réformes établi avec le FMI. Il y a ainsi eu des « dérapages budgétaires » fin 2017 et début 2018 qui ont handicapé la trésorerie, ce qui a sapé les efforts pour solder les arriérés, a noté le Fonds. « Les conditions macro-économiques s’améliorent lentement au Gabon mais la reprise demeure fragile », a indiqué David Lipton, le numéro 2 du Fonds. En juin 2017, le FMI avait approuvé un prêt sur trois ans de 642 millions de dollars au titre de son mécanisme élargi de crédits (MEDC). Avec la tranche accordée mercredi, ce sont jusqu’ici 300,7 millions de dollars qui ont été versés au Gabon.

Afrique : corruption au Gabon, une surprise !

Afrique : corruption au Gabon, une surprise !

Il s’agit véritablement d’une surprise, voire même d’un choc, avec la découverte d’un cas de corruption au Gabon. Cette corruption concerne l’un des proches du président Bongo. Il y a un effet tout lieu d’être étonné de l’existence d’une corruption au Gabon et plus généralement en n’Afrique. En réalité il s’agit d’un règlement de compte entre la France et le Gabon car les relations entre les deux pays sont aujourd’hui exécrables. Ce sont donc sans doute des motifs diplomatiques qui ont justifié l’inculpation d’un haut responsable gabonais. D’une façon générale on sait bien que la corruption en Afrique et le véritable cancer qui pourrit le développement économique. Une corruption dont profitent la plupart des dirigeants africains et qui est encouragée souvent suscitée  par les grandes multinationales qui pillent les pays. Contrairement aux autres chefs d’État, notamment ceux de la France, Obama très récemment à dénoncé cette situation dans des termes très clairs. Si la France veut s’attaquer à la corruption c’est une véritable boîte de pandore qu’elle  ouvre et qui pourrait lui exploser en pleine figure surtout au Gabon qui a longtemps financé la plupart des formations politiques françaises en échange de concessions pétrolières sulfureuses. Une information judiciaire a donc été ouverte vendredi à l’encontre du directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo, Maixent Accrombessi, dans une affaire de corruption présumée, a-t-on appris samedi de source judiciaire.  L’homme soupçonné d’avoir été son corrupteur, le président du groupe Marck spécialisé dans la fabrication d’uniformes militaires, Philippe Belin, a pour sa part été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, ajoute-t-on de même source. L’information judiciaire permet à un juge instructeur de poursuivre les investigations sur des soupçons de corruption active et passive d’agents publics étrangers, abus de biens sociaux, blanchiment, ainsi que faux et usage de faux.  Maixent Accrombessi, soupçonné d’avoir reçu de l’argent de Marck pour l’attribution, fin 2005, d’un marché public au Gabon, avait été mis en garde à vue lundi mais relâché après que la présidence gabonaise ait fait valoir qu’il était en France en mission officielle et donc protégé par l’immunité diplomatique. De retour dans son pays, il avait déclaré sur Facebook être « à la disposition de la justice française dans les formes qui respectent la souveraineté du Gabon et le droit des personnes ». La présidence gabonaise avait pour sa part « déploré » sa garde à vue et protesté « contre cette manière de faire qui devient récurrente et viole les principes fondamentaux et les pratiques du droit international ». Maixent Accrombessi est un des hommes politiques les plus influents et les plus controversés du Gabon. Excellentes sous la présidence de l’ancien président Omar Bongo, les relations entre la France et le Gabon se sont refroidies depuis l’élection de son fils Ali Bongo en 2009, contestée par l’opposition, et l’enquête en France sur les présumés « biens mal acquis » de la famille Bongo.

Corruption au Gabon : pas possible !!

 

Corruption au Gabon : pas possible !!

 

 

Incroyable mais vrai un proche président Bongo du Gabon aurait été coupable  de corruption. L’intéressé a été entendu par la justice française. De toute évidence si cette justice se met à enquêter sur tous les cas de corruption en Afrique il faudra sans doute doubler ou tripler les  effectifs actuels. En effet la plupart des marchés obtenus en Afrique (privés ou publics)  passent  nécessairement par la corruption de responsables politiques ou administratifs. Bien entendu d’autres zones géographiques sont aussi concernées par cette corruption en particulier lorsqu’il s’agit devant d’armes ;  mais sur le continent africain, c’est en quelque sorte un mode de régulation. À cet égard on peut s’interroger sur la réaction surprise de la justice pour une affaire isolée qui sans doute sera enterrée. Le directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo a été placé en garde à vue lundi en France dans le cadre d’une enquête sur des faits présumés de corruption, avant d’être libéré.  Le directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo a en effet été placé en garde à vue lundi à Nanterre dans le cadre d’une enquête pour « corruption d’argent public étranger » et « blanchiment ». Maixent Accrombessi est l’un des hommes clefs du régime du président Ali Bongo. Il est soupçonné d’avoir reçu des virements douteux de la part d’une entreprise française. Il a été arrêté lundi matin alors qu’il s’apprêtait à quitter la France, puis a été libéré en fin de journée. Il était en garde à vue avec une autre personne. C’est ce que confirme à France Info le parquet de Paris. Cette autre personne est l’ancienne assistante du patron de Marck, une entreprise française qui fabrique des uniformes militaires. Ce n’est que si Cette entreprise a obtenu un marché public au Gabon en 2005, pour un contrat de 7 millions d’euros. Et c’est ce contrat qui pourrait être litigieux. En fait la société Marck a fait plusieurs virements. D’abord en 2006 : 300.000 euros sur un compte bancaire à Monaco, celui d’une société gabonaise gérée par un proche de Maixent Accrombessi. Et puis peu de temps après, plusieurs autres virements, pour un total de deux millions d’euros, encore à Monaco, mais cette fois sur le compte d’une société qui appartient directement au directeur de cabinet de la présidence du Gabon. Alors est ce que ces versements ont servi à corrompre ce proche d’Ali Bongo pour obtenir un marché public ? C’est la question que se posent les enquêteurs qui  ne manquent sans doute pas d’humour !

Total :doit plus de 500 millions dimpôts au Gabon

Total :doit plus de 500 millions dimpôts au Gabon

On sait que les grands groupes qui disposent d’une armée de financiers et de juristes font de l’optimisation un sport multinational. C’est le cas de Total notamment auquel le Gabon réclame plus de 500 millions d’arriérés. Notons qu’en France Total (première société française) avait même réussi à ne pas payer dimpôts sur les bénéfices pendant des années. Au Gabon (et en Afrique en général), il faut cependant tenir compte des pratiques pour le moins opaques ( via la corruption)  entre contribuable et administration fiscale. Le gouvernement gabonais réclame à la filiale locale de Total le paiement de 805 millions de dollars (587,5 millions d’euros) d’impôts au titre des années 2008 à 2010, un dossier suivi de près par des investisseurs susceptibles de s’implanter dans le secteur de l’énergie au Gabon. Total Gabon conteste les demandes du fisc, qui découlent d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2008 à 2010. La compagnie a déclaré dans un communiqué que ce redressement fiscal était « dénué de tout fondement », ajoutant contester « l’ensemble des chefs de redressement et les montants associés ». Elle se dit confiante dans l’issue du contentieux. Un différend antérieur entre le fisc gabonais et Addax Petroleum, filiale du groupe chinois Sinopec avait conduit cette dernière à débourser au moins 400 millions de dollars. D’autres compagnies feront l’objet de contrôles fiscaux similaires, a déclaré à Reuters un haut responsable du ministère du Pétrole qui a requis l’anonymat. Total Gabon est contrôlée à 58,28% par Total, l’Etat gabonais possédant 25% du capital. Une source du secteur a déclaré que le fait que l’Etat soit actionnaire devrait aider à résoudre le différend fiscal. Le gouvernement estime pour sa part que la réaction de Total prouve la mauvaise foi de la compagnie. La Direction générale des impôts a déploré l’attitude de Total qu’elle juge « caractérisée par une tendance à faire valoir exclusivement son point de vue ». « L’administration regrette la mauvaise volonté de Total Gabon qui, en dépit de sa taille, reste un contribuable comme tous les autres, soumis aux lois et règlements de la République gabonaise », ajoute le directeur général des impôts, Joël Ogouma, dans un communiqué adressé vendredi à Reuters mais daté de jeudi.

 




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