Archive pour le Tag 'gabegie'

Impôts et Intercommunalités: La grande gabegie financière

Impôts et Intercommunalités: La grande gabegie financière

La France a une curieuse manière de décentraliser en ajoutant des coûts supplémentaires au millefeuille administratif. Ainsi ,on regroupe les communes et parallèlement on crée des communautés de communes. Ces différents regroupements se traduisent inévitablement non pas par des économies mais par des dépenses et des effectifs supplémentaires. Même dans les plus petites communes regroupées, on voit se développer des armées de fonctionnaires et de services nouveaux sans parler d’opérations immobilières douteuses.

Pour administrer ces regroupements, on a également mis en place une armée d’administrateurs et de conseillers . Dans une communauté de communes de l’ordre de 100 000 habitants, on ne compte pas moins de 20 vice-présidents qui émargent chacun à hauteur de 3000 € par mois ( qui se cumulent évidemment avec des revenus d’autres mandats) alors que le vrai pouvoir est dans les mains de la superstructure administrative. Témoin par exemple la complexité des documents administratifs entre parenthèses ( Scott, Plu, PADD, et autres schémas et plans pour tout et pour rien). En fait des documents rédigés par des bureaux de conseil qui se gavent d’autant plus que les élus n’y comprennent rien. Pour preuve, la présentation dans les réunions publiques est assurée non pas par les élus mais par les cabinets de conseil ( avec parfois une introduction sans intérêt et très courte d’un élu).

Plus de la moitié des budgets des collectivités locales passent en charges de personnel. Face à une situation qui impose de se contraindre, le mauvais exemple de Paris, dont la maire préfère l’impôt à la réforme, devrait encourager le gouvernement à rétablir, à l’Assemblée nationale, son projet initial d’encadrement des dépenses des grandes collectivités.

C’est, hélas, une version édulcorée, un simple « pacte de confiance » que devrait leur annoncer ce jeudi la Première ministre, Elisabeth Borne. Une fois encore, les élus locaux vont gagner leur bras de fer. Non seulement les économies ne sont pas au rendez-vous mais, à force de concessions et d’empilements, les charges, donc les impôts ne cesseront d’augmenter. Et encore, les plus dépensiers ne sont pas ceux que l’on entend le plus. Dans l’indifférence générale, les 1.200 intercommunalités continuent d’ajouter des agents et des coûts à ceux des mairies.

Rien que depuis 2015, ces échelons aux assemblées pléthoriques et à la légitimité démocratique douteuse – qui les élit ? -, ont laissé leurs budgets de fonctionnement dériver de 25 %. Elles étendent de plus en plus leurs compétences, venant concurrencer, sur le tourisme ou la culture, des maires qu’elles sont censées aider. Leurs budgets atteignant désormais la moitié de celui des municipalités, les communautés de communes ne devraient pas mériter moins d’attention de la part de l’Etat. D’autant qu’elles sont moins impactées par la hausse des prix de l’énergie.

Conclusion il faut s’attendre notamment à de très forte hausses de l’impôt foncier doublement affecté par le contexte économique et par le transfert de la taxe d’habitation

Fiscalité et Intercommunalités: La grande gabegie financière

Fiscalité et Intercommunalités: La grande gabegie financière

La France a une curieuse manière de décentraliser en ajoutant des coûts supplémentaires au millefeuille administratif. Ainsi ,on regroupe les communes et parallèlement on crée des communautés de communes. Ces différents regroupements se traduitent inévitablement non pas par des économies mais par des dépenses et des effectifs supplémentaires. Même dans les plus petites communes regroupées, on voit se développer des armées de fonctionnaires et de services nouveaux sans parler d’opérations immobilières douteuses.

Pour administrer ces regroupements, on a également mis en place une armée d’administrateurs. Dans une communauté de communes de l’ordre de 100 000 habitants, on ne compte pas moins de 20 vice-présidents qui émargent chacun à hauteur de 3000 € par mois ( qui se cumulent évidemment avec des revenus d’autres mandats) alors que le vrai pouvoir est dans les mains de la superstructure administrative. Témoin par exemple la complexité des documents administratifs entre parenthèses ( Scott, Plu, PADD, et autres schémas et plans pour tout et pour rien). En fait des documents rédigés par des bureaux de conseil qui se gavent d’autant plus que les élus n’y comprennent rien. Pour preuve, la présentation dans les réunions publiques est assurée non pas par les élus mais par les cabinets de conseil ( avec parfois une introduction sans intérêt et très courte d’un élu).

Plus de la moitié des budgets des collectivités locales passent en charges de personnel. Face à une situation qui impose de se contraindre, le mauvais exemple de Paris, dont la maire préfère l’impôt à la réforme, devrait encourager le gouvernement à rétablir, à l’Assemblée nationale, son projet initial d’encadrement des dépenses des grandes collectivités.

C’est, hélas, une version édulcorée, un simple « pacte de confiance » que devrait leur annoncer ce jeudi la Première ministre, Elisabeth Borne. Une fois encore, les élus locaux vont gagner leur bras de fer. Non seulement les économies ne sont pas au rendez-vous mais, à force de concessions et d’empilements, les charges, donc les impôts ne cesseront d’augmenter. Et encore, les plus dépensiers ne sont pas ceux que l’on entend le plus. Dans l’indifférence générale, les 1.200 intercommunalités continuent d’ajouter des agents et des coûts à ceux des mairies.

Rien que depuis 2015, ces échelons aux assemblées pléthoriques et à la légitimité démocratique douteuse – qui les élit ? -, ont laissé leurs budgets de fonctionnement dériver de 25 %. Elles étendent de plus en plus leurs compétences, venant concurrencer, sur le tourisme ou la culture, des maires qu’elles sont censées aider. Leurs budgets atteignant désormais la moitié de celui des municipalités, les communautés de communes ne devraient pas mériter moins d’attention de la part de l’Etat. D’autant qu’elles sont moins impactées par la hausse des prix de l’énergie.

Intercommunalités: La grande gabegie

Intercommunalités: La grande gabegie

La France a une curieuse manière de décentraliser en ajoutant des coûts supplémentaires au millefeuille administratif. Ainsi on regroupe les communes et parallèlement on crée des communautés de communes. Ces différents regroupements se traduitsent inévitablement non pas par des économies mais par des dépenses et des effectifs supplémentaires. Même dans les plus petites communes regroupées, on voit se développer des armées de fonctionnaires et de services nouveaux sans parler d’opérations immobilières douteuses.

Pour administrer ces regroupements, on a également mis en place une armée d’administrateurs. Dans une communauté de communes de l’ordre de 100 000 habitants on ne compte pas moins de 20 vice-présidents qui émargent chacun à hauteur de 3000 € par mois ( qui se cumulent évidemment avec des revenus d’autres mandats) alors que le vrai pouvoir est dans les mains de la superstructure administrative. Témoin par exemple la complexité des documents administratifs entre parenthèses ( Scott, Plu, PADD, et autres schémas et plans pour tout et pour rien). En fait des documents rédigés par des bureaux de conseil qui se gavent d’autant plus que les élus n’y comprennent rien. Pour preuve, la présentation dans les réunions publiques est assurée non pas par les élus mais par les cabinets de conseil ( avec parfois une introduction sans intérêt et très courte d’un élu).

Plus de la moitié des budgets des collectivités locales passent en charges de personnel. Face à une situation qui impose de se contraindre, le mauvais exemple de Paris, dont la maire préfère l’impôt à la réforme, devrait encourager le gouvernement à rétablir, à l’Assemblée nationale, son projet initial d’encadrement des dépenses des grandes collectivités.

C’est, hélas, une version édulcorée, un simple « pacte de confiance » que devrait leur annoncer ce jeudi la Première ministre, Elisabeth Borne. Une fois encore, les élus locaux vont gagner leur bras de fer. Non seulement les économies ne sont pas au rendez-vous mais, à force de concessions et d’empilements, les charges, donc les impôts ne cesseront d’augmenter. Et encore, les plus dépensiers ne sont pas ceux que l’on entend le plus. Dans l’indifférence générale, les 1.200 intercommunalités continuent d’ajouter des agents et des coûts à ceux des mairies.

Rien que depuis 2015, ces échelons aux assemblées pléthoriques et à la légitimité démocratique douteuse – qui les élit ? -, ont laissé leurs budgets de fonctionnement dériver de 25 %. Elles étendent de plus en plus leurs compétences, venant concurrencer, sur le tourisme ou la culture, des maires qu’elles sont censées aider. Leurs budgets atteignant désormais la moitié de celui des municipalités, les communautés de communes ne devraient pas mériter moins d’attention de la part de l’Etat. D’autant qu’elles sont moins impactées par la hausse des prix de l’énergie.

Formation permanente : toujours la gabegie

Formation permanente : toujours la gabegie

 

Encore une réformette de Macron qui n’a pas voulu s’attaquer réellement au fromage de la formation permanente. Pour résumer, les ressources annuelles de la formation permanente se montent environ 35 milliards mais seulement 3 à 4 milliards consacrés à la formation des chômeurs et une grande partie est absorbée par les organisations, par les superstructures et profite essentiellement aux cadres. Le gouvernement accuse certains organismes de formation de ne pas appliquer correctement le nouveau concept de compte personnel de formation (CPF) mis à disposition des actifs pour se former tout au long du parcours professionnel (comptabilisé en euros et non plus en heures, et on se demande bien pourquoi !). Les organismes de formation sont accusés d’inciter  les gens à acheter davantage de formations avant le basculement de système prévu par la loi “pour la liberté de choisir son avenir professionnel” d’août dernier. De toute façon ma gabegie va continuer. En effet  formation permanente génère des gâchis considérable par manque de transparence. Avec pourtant un budget énorme de l’ordre de 35 milliards annuels, elle ne parvient ni à satisfaire les besoins les plus stratégiques comme ceux des chômeurs ou les besoins prioritaires des entreprises. La nouvelle loi n’a pas apporté les réponses attendues à une  vraie réforme ; en fait on a ménagé les intérêts des uns et des autres et surtout de ceux qui se gavent de cette manne (structures, organismes de formations, syndicats patronaux et salariés). En outre on a jouté uen couche bureautique supplémentaire avec le compte personnel formation qui donne des droits individuels mais freinent la mutualisation. Beaucoup  estiment que le remplacement du DIF (droit individuel à la formation) par le CPF va rendre l’accès à la formation plus compliqué. «Le compte personnel de formation est une véritable usine à gaz. Les chefs d’entreprise ont compris qu’ils allaient devoir autofinancer leur plan de formation, alors qu’auparavant les financements étaient mutualisés. Ce qui va avoir des conséquences importantes sur le choix des formations qu’ils feront, avec des attentes fortes en termes de retour sur investissement.

 

Armée : trop de gabegie (Yvan Stefanovitch)

Armée : trop de gabegie (Yvan Stefanovitch)

Dans un livre enquête « Défense française, le devoir d’inventaire »  le journaliste Yvan Stefanovitch pointe  les faiblesses de l’équipement de l’armée mais aussi les gaspillages de l’État. Il réitère se critiques dans une interview à BFM.

BFM Business: L’armée française est-elle sous-équipée comme le disent tous les experts du secteur?

 

Yvan Stefanovitch: C’est plus compliqué que ça. Elle dispose de matériels très sophistiqués et coûteux. Les missiles qu’on lance depuis nos avions et nos hélicoptères valent par exemple entre 250.000 et un million d’euros l’unité. L’armée française dispose de sommes astronomiques pour faire la guerre à des gens en sandales. Ces équipements coûtent cher mais du coup on n’a pas l’argent pour les maintenir en l’état: faire voler tous nos hélicoptères Tigre, par exemple, n’est tout bonnement pas possible. Ils ont un système électronique complexe et surtout coûteux à réparer quand il tombe en panne. Idem pour les vieux blindés qui ne sont pas à jour. Or les frais d’entretien représentent un coût phénoménal. Nous avons 200 chars Leclerc mais seulement une trentaine en état de marche.

BFM Business: Donc vous comprenez la crainte des militaires?

Y.S.: Oui bien sûr, il faut les comprendre, ils veulent le meilleur matériel. Et une fois qu’ils l’ont, il faut bien l’entretenir sinon il finit par être inutilisable. En ce sens on peut dire que 2% du PIB c’est un minimum pour l’armée. Mais le problème tient à la philosophie de notre défense: a-t-on besoin de tout cela? La force nucléaire aéroportée, par exemple, coûte extrêmement cher car il faut sans cesse perfectionner les missiles. Nous avons une grande quantité de chasseurs coûteux, comme le Rafale, ou une flotte de sous-marins parmi les meilleurs du monde… Bref, nous avons un système d’arme hyper-performant pour écraser une mouche. Et dans le même temps nous n’avons pas d’avions à hélices et pas assez de drones pourtant très utiles pour les opérations menées par l’armée française. Il y a clairement des crédits qu’on peut réadapter mais pour cela il faut changer notre philosophie héritée de l’époque du Pacte de Varsovie où l’on se préparait à l’arrivée des chars soviétiques.

BFM Business: Et quid des effectifs, sont-ils trop nombreux?

Y.S.: Là encore c’est une question de philosophie. Nous avons par exemple 10.000 soldats en permanence dehors pour faire de la garde statique ou rassurer la population dans les gares et les aéroports. Or cette fonction ne relève pas des compétences de l’armée mais de la police. Mais comme la police est en sous-effectif, on fait appel aux militaires qui avec 70.000 soldats dans la seule armée de terre serait, normalement, en sureffectif.

BFM Business: Le lobby industriel joue-t-il un rôle dans cette philosophie du « suréquipement »?

Y.S.: Oui, évidemment on peut penser que les militaires sont esclaves de l’industrie militaire mais mais c’est un secteur important aussi pour la France puisqu’elle emploie 170.000 personnes. Les choses sont bel et bien complexes. On commence certes à exporter des armes comme le Rafale, des sous-marins et des hélicoptères, ce qui est une bonne chose pour cette industrie. Mais ça reste encore trop peu.

 

Optique: prise en charge limitée à 450 euros pour arrêter la gabegie française

Optique: prise en charge limitée à 450 euros pour arrêter la gabegie française

 

Le plus souvent les verres qui viennent de Chine ne coûtent que quelques euros, ce sont les montures et »les services » qui font monter les prix. En réalité, on a rarement connu un tel développement des boutiques d’optique au rendement financier particulièrement juteux ; Dans une dernière étude, l’association de consommateurs UFC Que Choisir dénonce le prix des lunettes et les marges des opticiens. Selon l’UFC, les consommateurs français ont le budget lunettes le plus lourd d’Europe : 50% plus élevé que la moyenne. L’étude de l’UFC Que choisir (Distribution de l’optique : Examen à la loupe d’un marché juteux), est accablante pour les opticiens. L’association souligne tout d’abord l’inadéquation de la taille du réseau par rapport aux besoins de la population. « Chaque magasin ne vend ainsi que 2,8 paires de lunettes par jour ouvré en moyenne, sur lesquelles l’ensemble des coûts fixes du magasin sont répercutés », analyse l’étude. Et c’est le consommateur qui trinque. Face à l’opacité tarifaire, celui-ci ne peut que très rarement faire jouer la concurrence. Et se retrouve à payer sa paire de lunettes « 3,3 fois son prix d’achat ». L’opticien dégage donc « une marge brute de 275 euros » sur chaque paire « soit un taux de marge de 233% », qui « atteint même 317% » en moyenne sur les verres. Le gouvernement ajuste donc sa stratégie pour faire baisser les prix des lunettes. Il maintient son projet de plafonner la prise en charge des remboursements par les complémentaires santé (mutuelles, assurances et institutions de prévoyance) pour inciter les professionnels de l’optique à ajuster leurs tarifs, mais en lâchant un peu de lest. Ainsi, le remboursement d’une paire de lunettes à verre simple serait fixé dès 2015 à 450 euros tous les deux ans. En revanche, l’idée d’abaisser ce plafond à 300 euros en 2018 serait abandonnée, selon les Echos de ce 9 mai. Ce revirement s’explique par la pression exercée par la filière optique française, qui de la fabrication à la distribution, représente 100.000 emplois en France. Les professionnels jugent que les plafonds envisagés par le gouvernement sont trop bas pour maintenir la production en France. Face à ce chantage à l’emploi, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a ainsi expliqué, le 7 mai devant l’Assemblée nationale, être « particulièrement attentif à ce secteur », et cherchait des « points d’équilibre » afin de « répartir l’effort justement » entre le producteur et le distributeur. Actuellement, le marché de l’optique s’élève à 5,5 milliards d’euros, dont 3 milliards remboursés par les mutuelles. Un décret doit être publié prochainement pour fixer ces montants maximum du remboursement plafonds doivent s’appliquer aux seuls contrats « responsables » des complémentaires, qui représentent environ 90% des contrats.




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