Archive pour le Tag 'G7'

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G7: les terrains de la discorde

G7 les terrains de la discorde

 

.Le climat, l’Iran,  le commerce international, biodiversité, GAFA  autant de terrains sur lesquels les participants au G7 seront en désaccord en particulier les ’États-Unis. Même le retour de la Russie fait l’objet d’appréciations différentes. Ainsi le président  américain souhaite le retour de Poutine en formation G8, Macron soumet cette  réintégration à une discussion et à des résultats concernant le conflit de l’Est de l’Ukraine quant à Trudeau le président canadien il refuse totalement de voir la Russie au motif de l’invasion de la Crimée notamment. Bien d’autres sujets diplomatiques feront émerger les oppositions. Il y a la question de l’Iran vis-à-vis de laquelle les États-Unis ont pris unilatéralement des mesures de sanction pour non-respect de l’accord sur le nucléaire. De leur côté, les pays européens contestent ces sanctions. Des sanctions qui visent l’Iran mais en même temps surtout les pays d’Europe qui entretiennent  des relations commerciales avec l’Iran. Trump  peut être très durs vis-à-vis de l’Iran dans la mesure où cela un peu d’impact sur l’activité économique des États-Unis, ce qui n’est pas le cas de l’union économique. Évidemment il y a l’affaire du climat caractérisé par le retrait des États-Unis de l’accord de la COP 21. Trump ne reviendra pas ce sujet car il conteste que le bien-fondé de l’analyse de la détérioration climatique. En cause,  évidemment le fait que les États-Unis sont un des gros producteurs de produits pétroliers. Dans la même ligne de pensée, on voit mal Trump signer  une nouvelle charte sur la bio diversité dont la philosophie s’inspire de celle de l’accord sur le climat. Il y a la grande question des accords commerciaux notamment avec la Chine. D’une manière générale, le président américain refuse la médiation d’une organisation commune comme l’OMC ou d’autres. Il veut gérer seul et directement ses relations avec chaque zone géographique. Il a engagé une guerre tarifaire avec la Chine qui pourrait être mortifère pour la Chine mais aussi pour les États-Unis et les autres pays. Cette guerre douanière en même temps que monétaire pourrait d’ailleurs accélérer le processus qui conduit le monde vers la récession. Le président américain aura du mal à tenir compte des positions de ses alliés dans la mesure où pour lui seul compte l’échéance électorale de novembre 2020 que pour l’instant il n’est pas certain de remporter. Autre grand sujet,  le conflit les principes de la fiscalité internationale concernant les GAFE et autres. Trump refuse catégoriquement que les Etats établissent une fiscalité sur les grands du numérique, il a même traité Macron d’idiot à propos de ce sujet. Trump n’est pas opposé à une fiscalité mais décidée et encaissée par les seuls États-Unis. Devrait aussi figurer à l’agenda le problème des incendies en Amazonie. Il serait étonnant que le président américain soutienne une condamnation de Bolsonaro président du Brésil. Pour autant le G7 sans accord voire sans communiqué sera-t-il inutile ? Pas complètement dans la mesure où il permet des échanges et des confrontations. Reste que compte tenu du contexte électoral pour Trump, Boris Johnson voire d’autres comme Macron (déjà en campagne) des coups d’éclat médiatiques de certains ne sont pas impossibles et pourraient en quelques secondes ternir des discussions de plusieurs jours

 

G7 : Trump pour un retour de la Russie torpille Macron

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D’une certaine manière Trump torpille d’entrée la proposition de Macron d’envisager le retour de la Russie dans le G7 (alors en formation G8) à condition qu’une négociation s’engage en Europe sur les problèmes de l’Est de l’Ukraine. Trump ne veut certainement pas laisser l’initiative à Macron qui par ailleurs n’a rien obtenu de Poutine hormis cette perspective de discussion. Trump  envisage donc le retour dès maintenant et sans condition de la Russie dans le G8.  Une manière aussi sans doute de rendre les confrontations encore plus difficiles. Ce qui ne gêne nullement Trump  qui au contraire veut défaire toutes les institutions internationales afin de que les États-Unis négocient seuls les grandes questions économiques et diplomatiques. Du coup Poutine qui est à la recherche d’une crédibilité internationale risque de jeter aux orties la proposition de Macron sur l’Ukraine car cela ne constitue plus un obstacle à son retour dans le G8. Il faut aussi voir dans cette proposition de Trump  une volonté de règlement de comptes vis-à-vis de Macron, Trump  n’apprécie guère les initiatives par exemple concernant les taxes Gafa, les positions sur l’Iran, voire les critiques de Macron sur les relations commerciales avec la Chine. Tromp  renvoie Macon et en France à leur statut de chef de petit gouvernement et de petits pays

Depuis l’annexion de la Crimée en 2014, la Russie est exclue du G8, qui s’est donc transformé en G7. En juin, Emmanuel Macron a pour sa part estimé que « sans avancée claire et tangible sur le processus de Minsk » (pour cesser les combats dans l’est de l’Ukraine), « il ne peut y avoir une reformation du G8″. Visiblement trame s’en moque totalement.

G7: une armée pour protéger les chefs d’État

G7: une armée pour protéger les chefs d’État

 

On comprend évidemment qu’on ait  pris des mesures pour assurer la protection des représentants des chefs d’État et autres personnalités lors de la réunion du G7. Ce type de protection est mis en place lors de chaque événement international. Pourtant on peut se demander de l’ampleur des moyens mobilisés à savoir 13.200 policiers et gendarmes (…) épaulés par les forces militaires qui assureront des missions de contre-terrorisme et de protection de nos abords aériens et maritimes”, a déclaré Christophe Castaner lors d’une conférence de presse organisée dans la station balnéaire de la côte basque. Cela donne un peu le sentiment que la France est dans une sorte de situation de guerre. La vérité c’est que le climat est tellement délétère en France que toute sortie d’officiels français ou étrangers peut donner lieu à des manifestations voire à des violences. Certes ce ne serait pas très glorieux pour la France que des incidents graves se déroulent à l’occasion du G7, la crédibilité du pays pourrait alors être atteinte d’un point de vue internationale. Pour autant le déploiement d’une véritable armée rend compte de la déliquescence du climat caractérisé par une coupure de plus en plus grande entre les responsables et nombre de citoyens.

Le  risque terroriste évidemment ne peut pas êter  pas négligé mais  il  peut servir d’alibi pour museler  le mécontentement social.

Un G7 sans déclaration commune ?

Un  G7 sans déclaration commune ?

 

 Il se pourrait bien que le G7  c’est se termine sans déclaration commune ou  par une déclaration encore plus soporifique que d’habitude. On objectera que le G7 n’est pas une structure officielle mais simplement une rencontre avec des échanges informels  qui ne contraignent pas à des orientations nettes. En vérité pour ce G7, les conflits sont nombreux au sein des membres. Il y a évidemment d’abord les conséquences des sanctions américaines vis-à-vis des importations chinoises. D’une manière générale la montée du nationalisme économique dans plusieurs pays. Sans doute abordera-t-on aussi la guerre monétaire qui se e prépare à travers les manœuvres sur les taux d’intérêt et les taux de change. Le président américain par exemple ne cesse de critiquer l’euro et sa faiblesse. Des questions militaires font aussi objet d’oppositions  assez nettes qu’il s’agisse des sanctions prises par les États-Unis contre l’Iran, du dossier coréen peu apprécié notamment par le Japon ou encore du Moyen-Orient. Bref on voit mal ce sur quoi le G7 pourrait se mettre d’accord en dehors de banalités.

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Le prochain sommet du G7, qui se tient ce week-end à Biarritz, pourrait donc  se conclure sans déclaration commune, compte tenu des divergences importantes entre les pays membres sur le commerce et le climat, rapporte mardi la chaîne de télévision publique japonaise NHK.

Ce serait la première fois depuis 1975, date de la première réunion des dirigeants des plus grandes puissances économiques, qu’un sommet se conclut sans un communiqué commun, précise NHK.

Trouver un terrain d’entente entre alliés lors des sommets annuels est devenu très difficile, compte tenu de l’approche très singulière des Etats-Unis pour régler les différends sur les sujets commerciaux et environnementaux.

Donald Trump a fait part de sa préférence pour les accords commerciaux bilatéraux plutôt que multilatéraux, tandis que les Etats-Unis sont au cœur d’une guerre commerciale avec la Chine qui dure depuis plus d’un an.

En juin 2017, le président américain a annoncé sa volonté de retirer son pays – l’un des plus gros pollueurs de la planète – de l’Accord de Paris sur le climat.

Le sommet du G7 se tiendra du 24 au 26 août à Biarritz. Le groupe rassemble les dirigeants des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, du Japon, de l’Allemagne, de l’Italie, du Canada et de l’Union européenne. (Chris Gallagher; Arthur Connan pour le service français)

L’ambigüité du G7

L’ambigüité du G7

L’ambiguïté du G7 (G8 avant que la Russie n’en soit exclue après l’envahissement de la Crimée) tient au fait qu’il ne dispose ni de structure, ni de protocole, ni d’obligation. En général, les structures internationales étouffent sous la bureaucratie mais là aucune structure. . De manière tournante, l’organisation de cette rencontre est organisée par un des pays membres. On peut discuter de tout et surtout de rien, terminer  la discussion avec un communiqué où rien, définir des orientations ou  ne rien définir du tout. C’est un peu la même chose avec le G20 qui lui regroupe la plupart des grands pays. Le G7 réunit l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni. Il incluait en plus la Russie avant qu’elle ne soit plus (alors en G8). À l’origine le G5 avait surtout une vocation économique puisqu’il a été créé en 1975 suite à la crise du pétrole. Progressivement,  on a étendu le champ des thématiques : économie et finances, défense et sécurité internationale, éducation, environnement, développement, etc. La grande faiblesse G7 c’est ce statut très ambigu dont on ne sait pas s’il est simplement un lieu de rencontre informelle pour échanger entre grands pays sur les grandes problématiques internationales et si en plus il est destiné à définir des orientations. Précisément l’ambiguïté des objectifs des tensions pollue le G7. Mieux vaudrait sans doute qu’on distingue clairement la phase d’échange de la phase d’élaboration d’orientations. Lors de la phase d’échange,  la plus grande liberté peut ainsi être accordée sans pression. À l’inverse quand il s’agit d’orientations,  le débat se crispe forcément. Ce sera encore le cas cette fois-ci dans la mesure où les divergences sont très fortes  plusieurs dossiers. D’abord concernant les accords commerciaux entre la Chine et les États-Unis. Ensuite concernant le dossier iranien sans parler d’une dizaine d’autres questions conflictuelles. Si la phase des d’échange  informel ne nécessite pas spécialement de structure permanente, il en va différemment la phase d’orientation car il s’agit de mettre en œuvre et d’organiser le suivi. Normalement ce rôle est dévolu à l’ONU. Peu importe à la limite l’organisation qui pourrait en être chargée, l’essentiel étant que les objectifs définis puissent être pris en charge non seulement pour être approfondi mais surtout pour être mis en œuvre et évalués. Normalement le G7 est d’inspiration libérale mais la philosophie a été bousculée du fait de l’entrée de la Russie. Du coup,  la question pourrait se poser de savoir si les véritables sommets internationaux ne devraient pas se dérouler dans le cadre du G20 avec certes des idéologies très différentes mais avec la présence des principaux pays qui comptent au plan international.

 

G7- Macron invite Poutine en France, pour quoi faire ?

G7- Macron invite Poutine en France, pour quoi faire ?

 

Discrédité au plan international pour avoir voulu devenir le président mondial, Macron ne sait plus trop quoi faire pour se donner uen stature internationale ; Après les mamours avec Trump, il vient d’être traité d’idiot par ce dernier. Sans doute pas une  raison pour se précipiter dans les bras de Poutine ( exclu du Gè), ce dictateur criminel qui se moque pas mal du nain français.

Emmanuel Macron reçoit lundi 19 août Vladimir Poutine au fort de Brégançon dans le Var. Au menu devrait figurer le conflit dans les régions séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine, qui a valu à la Russie, avec l’annexion de la Crimée, l’exclusion du G8 et des sanctions de l’UE. Ils aborderont également les crises internationales où la Russie joue un rôle crucial, en particulier la guerre en Syrie et les tensions entre Iran et États-Unis sur l’accord nucléaire. Pour autant il ne faut pas attendre de concessions de la part de Poutine seulement  un rapprochement des positions de la France et de la Russie sur l’Iran.

Les spécialistes de la Russie Galia Ackerman et Françoise Thom affirment, dans une tribune au « Monde », que la France n’a rien à gagner à être la « championne dans la complaisance à l’égard de Moscou ».

Tribune :

« Emmanuel Macron vient d’inviter Vladimir Poutine au fort de Brégançon, cinq jours avant l’ouverture à Biarritz du sommet du G7, le 24 août. La nouvelle tombe le jour où la police moscovite a arrêté plus de 1 300 manifestants venus protester contre le blocage des candidats d’opposition aux élections de la Douma municipale. Cette invitation vient après que la France a soutenu la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe, présentée par la propagande du Kremlin comme un « triomphe » de Moscou. Et pour cause : la Russie a même fait adopter un texte qui rend plus difficile, à l’avenir, l’imposition d’éventuelles futures sanctions contre des pays membres. Que de chemin parcouru depuis le sommet du G20 à Brisbane, en novembre 2014, lorsque le président Poutine avait dû partir précipitamment, faute de trouver des interlocuteurs désireux de s’entretenir avec lui !

Ces succès de la politique poutinienne ne s’expliquent certes pas par un assouplissement de la politique russe ou des concessions quelconques dans aucun domaine. La Crimée est toujours occupée. Il y a eu l’affaire Skripal. Il y a eu l’arraisonnement des navires ukrainiens dans le détroit de Kertch. L’annexion rampante du Donbass se poursuit, maintenant que la Russie distribue à tour de bras des passeports russes aux habitants de toute cette région, et pas seulement des enclaves contrôlées par les séparatistes. La Russie continue à nier sa responsabilité dans la destruction du Boeing de la Malaysian Airlines. Enfin, elle ne cesse d’alourdir les mesures répressives à l’encontre de sa propre population.

L’affaissement de l’Europe devant la politique agressive de Moscou s’explique donc uniquement par l’efficacité des méthodes employées par le Kremlin, les seules auxquelles croit Vladimir Poutine : l’argent et l’intimidation. Le gouvernement russe est prêt à mettre ses citoyens sur la paille pour pouvoir disposer d’immenses flux financiers, qu’il utilise afin de réaliser ses ambitions de politique étrangère, surtout en Europe. Le reste va à un formidable programme d’armement car, en Russie, on est bien conscient que la séduction n’est vraiment efficace que combinée à l’intimidation.

 

Le président Poutine se sent le vent en poupe. Dans une interview récente au Financial Times, il claironnait que les Occidentaux eux-mêmes étaient en train de se convaincre de la faillite du libéralisme. L’invitation du président Macron, qui prétend incarner le progressisme en Europe, ne peut que le conforter dans ses vues. »

 

 

G7 : accord minimal ou minimaliste sur la fiscalité des entreprises

G7 : accord minimal ou minimaliste sur  la fiscalité des entreprises

Les ministres des Finances des pays du G7 se sont mis d’accord sur un principe très vague d’imposition minimale pour les sociétés à fin de réduire l’évasion. Mais un principe très vague dont la nature l’ampleur et les modalités ne sont pas définies. On peut donc s’interroger pour savoir s’il s’agit d’un accord minimal ou minimaliste. Restera aussi à préciser dans quel pays, les géants du numérique peuvent et doivent être imposés. Pour les grands du numérique, le parlement français a définitivement adopté le 11 juillet l’instauration d’une taxe, faisant de la France un pays pionnier en matière d’imposition des « Gafa » (Google, Amazon, Facebook et Apple) et autres multinationales accusées d’évasion fiscale. Cette solution unilatérale, qui a vocation à n’être que temporaire dans l’attente d’un aboutissement de négociations internationales, a poussé les Etats-Unis à ouvrir une enquête, qui pourrait déboucher sur des mesures de représailles commerciales.

« La meilleure solution et la sagesse, c’est désormais de trouver une solution internationale. Le G7, c’est le bon moment pour décider de cette taxation internationale », a souligné mercredi Bruno Le Maire, disant vouloir ensuite trouver un accord à l’OCDE. La France a érigé en priorité pour le G7 Finances de Chantilly la recherche d’un accord fiscal de principe, avec la mise en place d’un impôt sur les sociétés minimal a niveau mondial pour mieux lutter contre l’évasion fiscale « Aux Etats-Unis », cet impôt minimal  »existe déjà, il est de 13% », a souligné M. Le Maire. « Ca veut dire que si vous rapatriez vos bénéfices dans un pays qui a un impôt sur les sociétés à 3%, et bien vous paierez les 10 points d’écart à l’Etat où vous êtes installés ».

G7 : Macron veut réinventer l’eau tiède

G7 : Macron veut réinventer l’eau tiède

 

 

 

En marge  de l’assemblée générale de l’ONU, Macron a fait une proposition qu’il qualifie de révolutionnaire en proposant de moduler la composition du G7 selon les thèmes. Première observation il est assez curieux de faire une proposition au sein de l’ONU à propos d’un organisme qui précisément ne dépend pas des Nations unies. Seconde observation le G7 n’est pas un organisme de décision, essentiellement un club des plus grandes nations qui échangent sur différentes problématiques notamment économiques mais qui décident rarement. De plus juridiquement les orientations ne s’imposent pas au pays composant le G7. Notons qu’il existe aussi le G8, le G20 aussi des réunions thématiques. Bref Macron  réinvente l’eau tiède sans doute pour conforter une posture internationale mise à mal ces derniers temps. Voir par exemple les la question de l’Iran où la France a été non seulement écartée par les États-Unis mais aussi par la Russie et même l’Iran. En fait, la manœuvre de Macron est un peu grossière,  il s’agit pour lui de minimiser le poids des États-Unis pour y substituer des sortes de G 20, contrepoids à Trump. On se souvient en effet que l’heure de la dernière réunion du G7 en juin au Canada, le président américain avait dénoncé l’orientation à laquelle il avait souscrit alors qu’il était dans l’avion qui le ramenait aux États-Unis. En matière de multilatéralisme ce ne sont pas les structures qui comptent mais  la volonté de les faire fonctionner et d’en appliquer les décisions. .Comme le rappelle Wikipédia « Le G20 a été créé en marge du G7 du 25 septembre 1999 de Washington, à l’initiative du ministre des Finances du Canada, Paul Martin, lors d’une réunion des ministres des Finances du groupe2. Le but de ce nouveau groupe est alors de favoriser la stabilité financière internationale et de créer des possibilités de dialogues entre pays industrialisés et pays émergents, ce que les réunions des ministres des finances du G7 ne permettaient pas. L’autre facteur d’extension du G8 (G7 + la Russie, admise pour des raisons politiques) est la baisse relative du poids économique dans le monde de ses membres. En effet, leur importance dans le PIB mondial est passée de 69 % en 1989 à 55 % en 20093. 15 novembre 2008, pour la première fois de son histoire et à l’initiative de Nicolas Sarkozy et de Gordon Brown4, le G20 réunit ses chefs d’États et de gouvernements. En 2010, le G20 compte 20 membres : dix-neuf pays plus l’Union européenne. L’Espagne et les Pays-Bas ont participé aux trois dernières réunions sans en être membres6. L’Union européenne est représentée par le président du Conseil européen et celui de la Commission européenne, ce qui explique que le G20 rassemble 21 personnes. Le G20 accueille également les institutions de Bretton Woods : le directeur général du FMI, le président de la Banque mondiale, celui du comité monétaire et financier international et celui du comité de développement du FMI et de la Banque mondiale.Le G20 regroupe les membres G7, dix émergentes plus l’Australie et la Corée du Sud. L’Espagne, et à un degré moindre les Pays-Bas, la Pologne, la Belgique, la Suède et la Suisse bien que leurs PIB soient parmi les vingt premiers mondiaux n’ont pas été retenus. Parmi les principaux pays émergents non retenus, on trouve l’Iran, la Thaïlande, la Malaisie, le Chili, le Nigeriaetc. L’Espagne, en tant que 13e économie mondiale7, est « invité permanent » du G20. Si l’on se base sur les données de la Banque Mondiale, on peut calculer que, en 2017, le G20 represente 85 % du PIB mondial pour 63 % de la population mondiale. Si on regarde la situation en fonction de critères géographiques, le G20 compte les trois États de l’ALENA, deux États du MERCOSUR, quatre États de l’Union européenne (ainsi que l’Union qui siège également en sa propre qualité) et trois États membres de l’OCI. Le continent asiatique est relativement bien représenté avec quatre États membres de l’ASEAN plus trois : la Chine, la Corée du Sud, l’Indonésie et le Japon ; mais aussi avec l’Inde, la Turquie et l’Arabie saoudite ; l’Afrique du Sud est la seule représentante du continent africain au G20. Pourtant, Macron indique qu’il s’agit d’”inventer d’autres formes de discussion et de moduler le club en fonction des thématiques”.

Macron : et maintenant la réforme du G7 !

Macron : et maintenant la réforme du G7 !

 

Macon n’en finit pas de tout vouloir réformer en France bien sûr mais aussi en Europe et maintenant au plan mondial dans le cadre du G7 dont il assumera la présidence tournante. Un activisme réformateur qui se limite surtout aux discours. En effet en France,  Macon qui voulait tout bouleverser notamment concernant la cathédrale administrative de l’État n’a pratiquement rien bougé du tout interdisant même la sortie officielle du rapport Cap 22 qui proposait des orientations dans ce domaine. Pour l’Europe même résultat. Macron n’aura pas réussi les membres de l’union européenne à créer ce budget de l’euro, à nommer un ministre des finances et à lancer ce grand plan d’investissement. En cause évidemment la méfiance de l’Allemagne qui constate que la France se caractérise toujours par un verbe haut mais par une action tout à fait anecdotique. L’Allemagne se méfie surtout de cette solidarité financière qui lui ferait payer la mauvaise gestion des autres pays. Macron s’attaque maintenant au rendez-vous des plus grandes puissances qui échangent mais ne décident le plus souvent d’aucune orientation applicable. Le G7 est une sorte de club international comme le G20 : on discute, on échange mais on n’y décide rien. C’est même le principe de cette rencontre. On voit mal ce que Macron pourrait réellement réformer d’autant que  le président des États-Unis va succéder à Macron comme président du G7 et qu’il ne faut pas compter sur lui pour renforcer la multi latéralité. D’ailleurs Trump a démoli  le dernier sommet du G7 Canada.

Trump tue le G7

Trump tue le G7

Finalement tout le rituel –par ailleurs un peu lourd- du G7 parait ridicule après le désaveu tonitruant de Trump. De toute manière,  il était évident que ce sommet serait un échec mais il convenait cependant d’en sauver la face. Macron s’est d’ailleurs fortement évertué à trouver une espèce de synthèse qui disait tout et le contraire et qui d’une certaine manière mettait en évidence le rôle de la diplomatie européenne et le rôle particulier de Macron. C’est un double fiasco que subit le G7 sur le fond d’abord car à aucun moment il n’a été possible de faire revenir le président américain sur ses intentions d’augmenter la fiscalité sur l’acier et l’aluminium. Pire Trump envisage maintenant de taxer davantage l’importation des automobiles européennes. Dans cette perspective l’Allemagne et particulièrement visée. Sur la forme Trump tue aussi le G7. Une institution déjà relativement informelle et sans grand pouvoir. Après cette claque retentissante il n’est pas sûr qu’on reconvoque prochainement un autre G7 voir tellement les positions paraissent  inconciliables. Le communiqué de l’Élysée cache mal la déception et l’échec complet de ce sommet “Nous avons passé deux jours à avoir un texte et des engagements, nous nous y tenons”, a-t-on déclaré à Reuters à l’Elysée. “Quiconque les quitterait montrerait son incohérence et son inconsistance. La coopération internationale ne peut dépendre des colères et des petits mots. Soyons sérieux et dignes de nos peuples.”

G7: Poutine à la place de Trump en 2019 ?

G7: Poutine à la place de Trump en 2019 ?

Finalement il se pourrait que Poutine remplace Trump au  G7 en 2019. Certes Trump officiellement dispose d’un siège mais ses positions contradictoires et provocatrices rendent cette présence relativement virtuelle t surtout inutile. De son côté,  Poutine souhaiterait bien réintégrer la communauté internationale. Ce retour de Poutine est souhaité par Trump mais aussi par Macon pour des raisons différentes. Chacun souhaite rééquilibrer le rapport de force au sein de l’institution. Le retour de Poutine et cependant soumis à condition par Macron qui veut des progrès sur l’Ukraine ce dont Trump se moque à peu près totalement

 

G7: un communiqué final ambigu ?

G7: un communiqué final ambigu ?

 

Après les affrontements verbaux très surjoués et très médiatisés en particulier par Trump et  Macron, retour sans doute à la diplomatie et à sa langue de bois. Il se pourraiat qu’on parvienne à un communiqué commun des membres du G7 qui appelle à la recherche de l’intérêt commun après les affrontements. Pour autant cela ne changera rien ;  lesG5, G7, ou G20 n’ont jamais rien décidé de concret ou alors  les  décisions n’ont pas été suivies d’effets.  Notons aussi que la position de Merkel est nettement plus accommodante que celle de Macron.  Lors d’une réunion des dirigeants français, allemand, italien, britannique et des présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, la chancelière Angela Merkel a proposé la création d’un mécanisme d’évaluation et de dialogue avec les Etats-Unis sur les questions commerciales pour résoudre la crise actuelle et en prévenir d’autres, a ajouté la source. Les Européens souhaitent des références à des règles commerciales collectives et à l’Accord de Paris dans le communiqué final sur lequel les “Sept” travaillent, et ils n’accepteront pas de mise en cause de l’accord sur le nucléaire iranien, a-t-elle précisé. Quelques heures après que Donald Trump a exprimé le souhait que la Russie soit réintégrée dans le G7, les Européens ont estimé qu’il faut d’abord montrer que le G7 fonctionne à sept, a dit la source. Ils ont également estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour un retour de la Russie, notamment en raison de la situation en Ukraine, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que le communiqué final devrait évoquer une vigilance à l’égard de la Russie et la possibilité d’établir un dialogue mais pas l’hypothèse d’un retour au sein du G7.  Macron préférait ne pas avoir de communiqué à sept plutôt que de voir les “Six” renier leurs principes mais ce n’est pas tout a fait la positon de Merkel qui parle moins mais pèse davantage.

Commerce G7 : Divorce Trump Macron

Commerce G7 : Divorce Trump Macron

 

Finis les accolades et les bisous, retour à la real politique. Macron, le grand ami de Trump, découvre que le business supplante  tout autre sentiment dans les relations diplomatiques. On se souvient qu’en dépit des marques d’affection de Trump, Macron n’a rien obtenu du président américain, ni sur le commerce, l’environnement, ou encore l’accord sur le programme nucléaire iranien.  Macron voudrait bien unir les 6 pays du  contre Trump mais appel d’Emmanuel Macron en faveur d’une unité au sein des “Six” et de l’Union européenne pourrait ne pas être entendu. Ainsi l’Allemagne suggère de faire des compromis avec les Etats-Unis par crainte d’accroître les tensions sur le secteur automobile. D’autres membres du G7 comme le Japon et l’Italie paraissent moins enclins à vouloir défier Trump. Il faut que la réponse de l’UE soit “proportionnée” et en accord avec les règles de l’OMC, a dit la Première ministre britannique Theresa May, qui appellera lors du G7 à un commerce plus libre et plus équitable.

G7: désaccord total

G7: désaccord total

 

Etats unis excepté évidemment, tous les autres membres du G7  sont en désaccord total avec les mesures prise par Trump concernant l’augmentation des droits de douane sur l’acier et l’aluminium.  Le Canada, qui est particulièrement touché par cette instauration de droits de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium, a exprimé sa désapprobation par la voix de son ministre des Finances Bill Morneau. “Concernant le commerce, au cours des deux derniers jours, est apparue une importante divergence d’opinion”, a déclaré Morneau devant la presse après la réunion. “De notre point de vue, les Américains ont décidé d’adopter une attitude qui n’est pas du tout constructive et qui pénalise notre capacité à arranger les choses concernant les droits sur l’acier et l’aluminium”, a-t-il dit. Le ministre français des Finances Bruno Lemaire a tenu un langage tout aussi ferme à l’adresse des Américains, mettant à nouveau en garde contre le risque d’une guerre commerciale entre les Etats-Unis et l’Union européenne. “Nous avons encore quelques jours pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter une guerre commerciale entre l’UE et les Etats-Unis, pour éviter une guerre commerciale entre les membres du G7”, a-t-il dit. “La balle est dans le camp des Etats-Unis, il appartient à l’administration américaine de prendre les bonnes décisions pour apaiser la situation et alléger les difficultés”, a-t-il poursuivi.  Face aux doléances de ses homologues, Steven Mnuchin a déclaré avoir transmis à Donald Trump certains des commentaires prononcés lors de cette réunion. Il a précisé que le président des Etats-Unis avait clairement exposé son point de vue concernant un équilibre des échanges commerciaux et que les Etats-Unis ne renonçaient pas à leurs places de numéro un de l’économie mondiale.

Climat G7 : Merkel pas contente

Climat G7 : Merkel pas contente

Alors que Macron affiche un certaine optimiste sur l’évolution possible de la position américaine en matière de climat Merkel, elle,  se montre très déçue le dit    »Toute la discussion sur le sujet du climat a été très difficile, pour ne pas dire pas du tout satisfaisante », a déclaré Mme Merkel devant la presse. « Nous avons ici une situation à six contre un, ce qui signifie qu’il n’y a encore aucun signe quant à savoir si les Etats-Unis resteront ou non dans l’accord de Paris » sur le climat, a-t-elle ajouté. Des sources européennes ont également confirmé que le communiqué final acterait l’absence de position commune entre les Etats-Unis et les six autres membres du G7. Peu avant, le président américain, a annoncé, sur Twitter qu’il déciderait la semaine prochaine, sur un éventuel retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat.

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