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Réforme des retraites : uniquement pour les générations futures !

Réforme des retraites : uniquement pour les générations futures !

 

Progressivement le projet de réforme des retraites du  président  de la république est raboté. Ainsi Macron reconnaît que les 65 ans ne constituent plus le repère symbolique et qu’on pourrait abaisser un peu l’âge de départ par exemple à 64 ans. Surtout Macron envisage une mesure significative d’abandon puisque la réforme ne serait applicable qu’aux générations futures. En clair dans 30 ou 40 ans. Un délai suffisant pour que tout soit remis en cause en fonction de l’évolution structurelle et conjoncturelle. Bref une réforme qui deviendrait assez théorique.

 

Suspendue en mars 2020 pour cause de confinement, la réforme des retraites est défendue comme nécessité financière par le président-candidat afin de combler le déficit du système. Cette nouvelle version sera toutefois «différente de celle de 2017 parce que les conditions macroéconomiques ne sont pas les mêmes», a-t-il promis début avril. Emmanuel Macron souhaite mettre en oeuvre «un régime universel plus simple» mais, cette fois «seulement pour les générations futures», qui inclurait la suppression des principaux régimes spéciaux et la prise en compte des carrières longues et de la pénibilité des métiers. «Les personnes aux métiers les plus durs doivent partir plus tôt», a-t-il confirmé ce lundi. Il a ainsi proposé, comme en 2019, un système «individualisé» avec une analyse de la pénibilité des tâches que chacun a accompli pendant sa carrière. Il a suggéré des bilans de santé gratuits de la Sécurité sociale à 40 et 65 ans pour l’évaluer.

Futures centrales nucléaires : un besoin de financement de 500 milliards dans l’Union européenne ( Thierry Breton)

Futures centrales nucléaires : un besoin de financement de 500 milliards dans l’Union européenne ( Thierry Breton)

 

En France, le développement du nucléaire décidé par les pouvoirs publics notamment les EPR nouvelle génération , voire les SMR,( petites centrales nucléaires de 1 à 300 MW), va justifier un besoin de financement de leur de 50 milliards. Un chiffre à multiplier par 10 pour l’ensemble de l’union européenne d’après le commissaire européen, qui plaide en faveur de la labellisation verte du nucléaire. Une labellisation qui doit être décidée en principe en janvier 2022

Les centrales nucléaires européennes de nouvelle génération nécessiteront un investissement de «500 milliards d’ici à 2050», estime le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton, qui juge «crucial» d’ouvrir la labellisation verte au nucléaire dans le cadre de la transition énergétique.

«Les centrales nucléaires existantes, à elles seules, nécessiteront 50 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2030. Et 500 milliards d’ici à 2050 pour celles de nouvelle génération !», affirme le commissaire français dans un entretien au Journal du dimanche (JDD) .

Un chiffre sans doute approximatif concernant le renforcement de la sécurité des centrales existantes. En effet rien qu’en France le grand carénage va déjà représenter 50 milliards. Or la France dispose de presque 60 réacteurs pour environ 150 en Europe. Conclusion le coût de l’entretien de tous les recteurs européens sera plus proche de 150 milliards que de 50.

Calculé sur la période 2014-2025, ce cout en France été estimé en 2015, à 55 milliards d’euros de 2013, avant d’être réévalué deux fois. D’abord à la baisse en 2018, à 45 milliards d’euros 2013, soit 48,2 milliards d’euros courants, puis à la hausse en octobre 2020, à 49,4 milliards d’euros courants.

«Cette nouvelle estimation intègre essentiellement les premiers enseignements sur les travaux à mener, induits par le processus d’instruction du 4e réexamen périodique des réacteurs 900 MW (les réacteurs concernés par le grand carénage).

Le financement des nouvelles centrales en Europe est sans doute lui aussi assez approximatif. Pour la France le seul coup des EPR nouvelle génération atteindra une cinquantaine de milliards. Mais l’évaluation est difficile à faire compte tenu de la dérive des prix les concernant enregistrées dans le monde entier ( Le prix de départ a été multiplié par 3,5 concernant EDF) . Le chiffre avancé par le commissaire européen de 500 milliards correspondrait à la construction de 50 à 70 nouveaux réacteurs . En l’état de l’opinion européenne, cette perspective peut être discutée. Cependant cette opinion pourra évoluer car la demande d’énergie ne va pas diminuer, elle sera même nécessairement en hausse pour faciliter la transition énergétique.

 

Alarme sur les futures défaillances d’entreprises

Alarme sur les futures défaillances d’entreprises

«Aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite», avait assuré le président de la République dans son allocution officielle du 16 mars, où il annonçait l’entrée du pays en confinement. Depuis, les signaux alarmants se multiplient, et une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dévoilée ce vendredi évoque même «des niveaux de défaillances sans précédent».

Les simulations de l’impact de la pandémie sur la solvabilité des entreprises, réalisées à partir d’un échantillon d’un million de sociétés tricolores, donnent même le vertige. Elles font état d’une hausse de presque 80% des défaillances. Le taux de défaillance d’entreprises (c’est-à-dire la part des entreprises dont les fonds propres deviennent négatifs, risquant donc la faillite) pourrait grimper de 1,8% en temps normal à 3,2% cette année du fait de la crise. «Ces chiffres semblent petits, mais en fait ça fait passer le nombre de défaillances d’entreprises d’à peu près 55.000 à 95.000, donc c’est une hausse substantielle et inédite», a commenté Xavier Ragot, président de l’OFCE.

: l’OFCE estime que les faillites entraîneront potentiellement 250.000 suppressions de postes. D’autant que la reprise de l’activité économique est très progressive et inégale selon les secteurs, et que même des entreprises solides peuvent être menacées par la chute brutale de leurs carnets de commandes.

Les répercussions de la pandémie sont très hétérogènes selon les domaines d’activité, la taille et les zones d’implantation géographiques des entreprises. Sans surprise, l’hébergement-restauration, les services aux ménages et la construction sont particulièrement exposés aux défaillances. Dans ce dernier secteur, la réduction de l’activité peut même atteindre 85%. Les micro entreprises et les grandes entreprises apparaissent plus vulnérables, alors que les PME et les ETI sont plus solides. Et c’est en Île-de France et dans le Sud-est que ces faillites devraient être les plus nombreuses. A contrario, celles situées dans le nord de l’Occitanie et l’est de la région Auvergne Rhône-Alpes semblent bien résister.

L’enquête souligne par ailleurs l’efficacité du dispositif de l’activité partielle pour limiter les défaillances. Sans sa mise en œuvre, elle évalue que la part des entreprises en faillite serait passée de 3,2% à 4,4%. Pour autant, elle indique aussi que ce dispositif est mal adapté à une évolution durable de l’activité des entreprises et peut parfois diminuer les incitations de retour à l’activité.

Calendrier de réformes futures : pédale douce sur le rythme

Calendrier de réformes futures : pédale douce sur le rythme

Le gouvernement sensibilisé par la baisse de popularité et le mécontentement de certaines catégories semble avoir mis sérieusement la pédale douce sur le rythme des réformes pour le prochain trimestre. On se contentera de gérer l’énorme programme annoncé et en cours depuis le début de l’année en y ajoutant seulement que les reformes au demeurant moins conflictuelles. . Le gouvernement s’est d’annoncer  le projet de loi contre les violences sexuelles, préparé par la secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, est programmé mercredi en Conseil des ministres, selon Matignon. Au Conseil des ministres du 28 mars, suivra le projet de loi sur la fraude fiscale, dans la foulée du plan présenté par Gérald Darmanin début février. Suivra le 4 avril le projet de loi Logement préparé par le ministre Jacques Mézard et son secrétaire d’Etat Julien Denormandie. . Trois autres textes sont à l’ordre du jour du Conseil des ministres entre mi-avril et début mai: le projet de loi sur la Justice piloté par Nicole Belloubet (18 avril), le projet de loi sur les parcours professionnels (formation, apprentissage, assurance-chômage) de la ministre du Travail Muriel Pénicaud le 25. Puis le projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) le 2 mai. Ces dates sont susceptibles d’évoluer, a précisé Matignon. Il faut noter que des réformes sont reportées comme sur les retraites, en principe en 2019, que la réforme constitutionnelle n’est pas programmée en raion notamment des oppositions en particulier du sénat et de l’opposition. De la m^me manière le deuxième volet de la réforme de l’Etat est renvoyé à plus tard.




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