Archive pour le Tag 'frondeurs'

Législatives : les «frondeurs» de LFI élus quand même ?

Législatives : les «frondeurs» de LFI  élus quand même ?

En dépit de la quasi excommunication prononcée par le seul Mélenchon trois des quatre députés LFI ont des chances d’être élus aux législatives.

 

À l’issue du premier tour des législatives anticipées, les quatre députés LFI « frondeurs », et « purgés » lors de la distribution des circonscriptions, sont malgré tout parvenus à se qualifier au second tour. Lancés en dissidence, ils se retrouvaient pourtant sur la grille de départ avec à un concurrent LFI « officiel », sous la bannière « Nouveau Front populaire » – même si le reste de la coalition les soutenait. Dans la 15e circonscription de Paris et dans la 7e de la Seine-Saint-Denis, Danielle Simonnet et Alexis Corbière sont même arrivés en tête (41,87 % et 41,33 %), malgré une campagne violente où tous les coups semblaient permis.

 

PS : un parti de frondeurs contre la réforme du Code du travail

PS : un parti de frondeurs contre  la réforme du Code du travail

 

C’est reparti pour un tour, le PS  veut refaire son unité sur une stratégie d’opposition qui permet au moins de dissimuler les divergences internes entre gauchistes, sociaux démocrates et libéraux. Toujours  la vieille stratégie Mitterrandienne : unir sur ce qu’on conteste  puisqu’il est impossible de s’unir sur des positions constructives. Bref le parti socialiste tente de refaire son unité sur les postures des frondeurs avec l’idée aussi de récupérer les différents mécontentements syndicaux à des fins politiques. Un peu comme Mélenchon mais avec retard. Olivier Faure président  du groupe socialiste à l’assemblée et de bien des points sur lesquels la gauche politique et syndicale pourrait s’unir mais sans en citer un  Le Parti socialiste, qui conteste la réforme du Code du travail, a appelé vendredi les organisations syndicales et partis hostiles aux ordonnances à opposer un front uni au gouvernement. “C‘est une occasion ratée, un rendez-vous manqué avec l‘emploi et avec le dialogue social”, a dit Olivier Faure, président du groupe socialiste à l‘Assemblée, au lendemain de la présentation par le gouvernement des ordonnances visant à réformer le Code du travail. “Ce que les Françaises et les Français (…) attendent de nous, c‘est, non pas que nous fassions chacun triompher notre propre point de vue mais que nous soyons au moins capables (…) de faire triompher les points pour lesquels nous sommes d‘accord”, a-t-il ajouté lors d‘un point de presse. “Quelle force ça aurait d‘avoir des organisations très différentes qui disent ‘il y a quatre points par exemple sur lesquels on est tous d‘accord, là-dessus ça va bouger’? Ça aura de l’écho quand même dans l‘opinion». Après la présentation des textes de loi jeudi, la CGT, du côté syndical, et La France insoumise, sur le front politique, ont déclaré qu‘elles maintenaient leurs mobilisation respectives des 12 et 23 septembre. Le Parti socialiste dit vouloir contacter les syndicats dans les prochains jours pour discuter d‘une ligne commune de revendications. Il appelle aussi les “organisations de cadres”, et les partis politiques tels que La France insoumise, le parti communiste et les écologistes à se joindre au mouvement, sans en dire plus sur la forme que prendrait cette mobilisation. Bref une sorte de front populaire avec  presque 100 ans de retard !  Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a déclaré vendredi sur BFM TV ne pas souhaiter une coalition entre syndicats et partis pour une question d‘indépendance. Le PS ne participera pas aux deux journées de mobilisation de septembre.

2017: Montebourg leader des « frondeurs » du PS

Montebourg leader des « frondeurs » du PS

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Montebourg a reçu le soutien des frondeurs mais pour autant ce n’est pas un gage de succès aux primaires du PS.  Selon un sondage Elabe, François Hollande et Manuel Valls devancent Arnaud Montebourg auprès des sympathisants de gauche pour la désignation du candidat socialiste à la présidentielle. Compte tenu de l’évolution du chômage, 83 % des personnes interrogées estiment par ailleurs qu’une candidature Hollande en 2017 ne serait « pas justifiée », contre 16 % d’un avis contraire. L’enquête ne porte pas sur des intentions de vote à la primaire socialiste de janvier, mais sur des souhaits exprimés par les personnes interrogées, mêlant votants et non votants à ce futur scrutin, selon cette enquête pour BFM TV. Auprès des sympathisants de gauche, François Hollande obtient 30 % d’avis favorables, contre 28 % à Arnaud Montebourg, 16 % pour Benoît Hamon et 9 % à Marie-Noëlle Lienemann. Dans l’hypothèse d’une candidature de Manuel Valls – en l’absence de François Hollande -, l’actuel Premier ministre obtient 31 % de réponses positives dans cette tranche de l’électorat, contre 24 % à Arnaud Montebourg, 15 % à Benoît Hamon et 10 % à Marie-Noëlle Lienemann. Auprès des seuls sympathisants socialistes, Arnaud Montebourg est largement devancé par François Hollande (48 %, contre 25 % à l’ancien ministre de l’Économie) et par Manuel Valls (48 % contre 21 %). Le chef de file des députés « frondeurs » socialistes a cependant jugé mercredi François Hollande disqualifié pour porter les couleurs de la gauche lors de l’élection présidentielle de 2017 et lancé un appel à soutenir la candidature de l’ancien ministre de l’Economie d’Arnaud Montebourg. Il estime dans un communiqué que deux risques d’une « immense gravité » menacent la France, avec la « révolution conservatrice » promise par le candidat de la droite, François Fillon, et la « révolution nationale » représentée par Marine Le Pen, présidente et candidate du Front national. « L’inventaire lucide du quinquennat ne permet pas la réunion des gauches et des écologistes autour du président de la République », poursuit Christian Paul.

Loi travail motion de censure : les frondeurs se déballonnent

Loi travail motion de censure : les frondeurs se déballonnent

Une cinquantaine de députés seulement prêts à déposer une motion de censure à l’occasion de l’adoption de la loi dont une vingtaine de députés socialistes. En clair les frondeurs se sont une nouvelle fois déballonnés. Des frondeurs révolutionnaires mais qui ont cédé face à la menace d’être exclus du parti socialiste.  Plusieurs frondeurs ont refusé cette fois de tenter de censurer le gouvernement. L’approche, dans neuf mois, des élections présidentielle et législatives en a, semble-t-il, dissuadé plusieurs. La direction du PS avait averti que les signataires d’une motion de censure votée seraient exclus du parti et ne pourraient donc pas obtenir leur investiture. Finalement le psychodrame fini en eau de boudin. Les frondeurs très présents dans les médias sont par contre très minoritaires au sein du parti socialiste. Ceci étant la posture des frondeurs manifestant leur intention de renverser le gouvernement laissera sans doute des traces, la division ajoutée au rejet du gouvernement pourrait même menacer l’existence du parti socialiste actuel. Le groupe parlementaire qui compte environ 300 députés pourrait en effet se réduire à environ 50 en 2017 selon les projections d’instituts de sondage. Cette débâcle  pourrait être l’occasion d’un éclatement du parti socialiste actuel voire  de sa disparition. Pourtant rien de nouveau sous le soleil, les clivages qui travaillent  la famille socialiste ont plus d’un siècle avec d’un côté des crypto- marxistes plus ou moins révolutionnaires et de l’autre des réformistes plus ou moins libéraux. Pendant longtemps des leaders ont réussi à donner l’illusion d’une ligne politique unique. Une ligne surtout caractérisée par une radicalisation du discours dans les périodes électorales mais une pratique équivoque lors de l’accession au pouvoir. Ce fut le cas pour Guy Mollet, Mitterrand et maintenant François Hollande. La grande faiblesse de ce parti réside aussi dans sa composition sociologique qui, a la différence des autres parties socio-démocrates, ne comprend que très peu de représentants du monde de la production et du privé. Une sorte de parti de fonctionnaires qui n’entretiennent que des liens approximatifs avec les réalités économiques et sociales. Fort logiquement les frondeurs devraient rejoindre les crypto communistes de Mélenchon quant aux socio-libéraux ils auront beaucoup de mal à exister surtout la droite est capable de se repositionner sur une ligne plus centriste et plus humaniste que celle défendue par Sarkozy.

Présidentielle 2017 : une primaire PS piège pour les frondeurs

Présidentielle  2017 : une primaire PS piège pour les frondeurs

Le moins que l’on puisse dire c’est que Cambadélis ne manque pas de capacités tactiques. L’ancien trotskiste sait  manœuvrer et propose une primaire piège à la gauche du PS. D’abord il réitère son soutien à une primaire de l’ensemble de la gauche mais tout en sachant que ni Mélenchon ni les verts, ni le parti communiste n’en accepteront le principe écrasés qu’ils seraient sans doute par le candidat du PS. Du coup la primaire est réduite à la gauche du gouvernement c’est-à-dire en clair limitée au PS puisque le reste ne représente pas grand-chose. En outre il est clair que ni macro, ni valle ne seront candidats à cette primaire si François Hollande décide de se représenter, du coup ils soutiendront l’actuel chef de l’État. Or les candidats potentiels Montebourg, Aubry et autres frondeurs n’ont pas les épaules suffisamment larges pour prétendre représenter la totalité du parti socialiste. On ne peut cependant exclure un fort rejet de François Hollande lors  de cette primaire ouverte à tous les citoyens mais du coup il faut s’attendre à un très large éparpillement des voix sur les autres candidats. « Faute de soutien des Verts et du PCF à une primaire de toute la gauche, le Parti socialiste décide d’organiser une primaire ouverte aux acteurs de la Belle Alliance populaire et (à) tous ceux qui soutiendraient la démarche », indique la version provisoire du texte de « la résolution sur les primaires » qui a été soumis au vote du Conseil national. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, avait mis fin vendredi soir à un long suspense, en annonçant son intention de proposer au Conseil national l’organisation de cette primaire ouverte à tous les citoyens, mais resserrée sur le périmètre politique de la Belle Alliance populaire  Un conseil national organisé le 2 octobre devra ratifier les modalités du vote et des débats. Ces points seront préalablement discutés en commission de suivi des primaires et soumis à une consultation des partenaires du PS. La date limite des candidatures est fixée au 1er décembre et leur clôture au 15 décembre. Ce calendrier est compatible avec celui de François Hollande, qui doit annoncer ses intentions pour la présidentielle en décembre. Le temps pour lui et son bilan de retrouver des couleurs, sur fond d’embellie de la croissance et baisse du chômage.

Rafistolage entre les frondeurs et Hollande

Rafistolage entre les frondeurs et Hollande

Après le cirque médiatique, place à la réconciliation entre les frondeurs et Hollande qui ne veut pas prendre le risque de se couper des voix de la gauche de la gauche et des frondeurs pour  2017. Du coup si Valls, Cambadélis, le patron du PS, font semblant d’être en colère contre les frondeurs et menacent même de les exclure, Hollande, lui, se montre beaucoup plus conciliant, les frondeurs aussi.  « Nous souhaitons toujours le rassemblement et la cohésion et nous y travaillons », a déclaré à Reuters un proche de François Hollande, qui doit annoncer fin 2016 s’il sera candidat en 2017. Bruno Le Roux s’est lui-même montré très réservé, vendredi, sur d’éventuelles sanctions à l’encontre des « frondeurs » du PS. « Les frondeurs (…) veulent que l’on parle d’eux tout le temps et parler de sanction c’est remettre un peu d’argent dans la machine. Moi je ne suis pas partisan de ce jeu-là », a dit à RFI le président du groupe PS à l’Assemblée nationale. « Qu’ils fassent ce qu’ils veulent. S’ils ne se sentent pas bien avec nous, qu’ils aillent ailleurs », a-t-il ajouté. Des représentants des frondeurs ont pour leur part marqué leur volonté de ne pas aller jusqu’à la rupture. Le député Jean-Marc Germain a ainsi lancé un appel à Manuel Valls et à Jean-Christophe Cambadélis pour qu’ils renouent le dialogue avec les élus PS opposés au texte adopté jeudi en première lecture après l’échec de la motion de censure déposée par la droite, en vertu de l’article 49-3 de la Constitution. Jean-Marc Germain s’est dit opposé à des sanctions contre les initiateurs du projet de motion de censure de gauche à laquelle il a manqué deux signatures, dont la sienne. Un autre frondeur signataire du projet de motion de censure de gauche, Laurent Baumel, écarte aussi l’idée d’une rupture. « Je ne crois pas qu’aujourd’hui on puisse dire qu’il y a deux gauches irréconciliables et que la scission de ces deux gauches serait la conséquence inéluctable de la situation actuelle », a-t-il déclaré à iTELE. Bruno Le Roux a dit espérer que la raison l’emporterait tout en doutant que ce soit possible avant le deuxième passage du projet de loi Travail à l’Assemblée. Il prédit un nouveau recours au 49-3 si les frondeurs ne rentrent pas dans le rang.

(Avec Reuters)

Loi travail : les « frondeurs » font leur cirque

Loi travail : les « frondeurs » font leur cirque

 

Une fois de plus les frondeurs se sont livrés à un joli numéro de cirque médiatique en menaçant le gouvernement de déposer une motion de censure introuvable. Un scénario qui aura au moins servi à faire parler des 25 députés récalcitrants. Cependant pour ménager leurs arrières électoraux ces frondeurs ont pris  la précaution de ne pas voter la motion de censure de la droite sauf quelque rare exceptions. Depuis 2012, les opposants socialistes à François Hollande se livrent au même jeu du « coucou fais-moi peur » du coup leur stratégie rejoint finalement celle de Manuel Valls qui vise à priver le Parlement d’un débat. En menaçant de ne pas voter le texte de la loi travail les frondeurs ont ainsi donné raison à Manuel Valls d’utiliser le 49-3. On objectera qu’il manquait seulement deux voix pour déposer une motion de censure de gauche mais le résultat était cependant prévu d’avance. Bref de l’agitation médiatique pour des frondeurs qui ne servent pas à grand-chose mais qui ne veulent pas franchir le Rubicon pour renverser le gouvernement. Les opposants de gauche à la loi Travail ont donc échoué de peu à déposer une motion de censure contre le gouvernement mercredi, une attaque rare et symbolique de la profonde division de la gauche à un an de la présidentielle et des législatives. Ces députés principalement socialistes, Front de gauche et écologistes ont réuni 56 signatures sur les 58 nécessaires pour présenter un texte dont l’adoption par au moins 289 députés aurait permis de renverser le gouvernement. La motion de censure « de droite», elle, a été repoussée. Les élus Front de gauche ont confirmé qu’ils voteraient la censure mais pas les socialistes « frondeurs », ce qui ne permettra pas aux opposants d’atteindre ce seuil. Après l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution par le gouvernement, « j’estime qu’au moins on aura essayé de faire quelque chose », a dit le frondeur socialiste Laurent Baumel, en déconseillant au PS de sanctionner les signataires. Un conseil que n’entend pas suivre Cambadélis qui a saisi la haute autorité du parti. (Avec Reuters)

Fillon devient le chef des frondeurs anti sarkozyste

Fillon devient le chef des frondeurs anti sarkozyste

 

Officiellement Fillon prend la tête des opposants du parti les républicains pour contrer François Hollande à propos de la modification constitutionnelle relative à la déchéance de nationalité. En réalité, cette question vient au second plan par rapport à l’enjeu des primaires à droite. D’une certaine manière,  François Fillon instrumentalise la question de la déchéance de nationalité pour contester Sarkozy qui, lui, est en faveur de la modification constitutionnelle. Les principaux candidats à la primaire de droite ont aussi manifesté leur opposition à la proposition de François Hollande notamment NKM, Lemaire ou Mariton. On peut donc considérer que la droite a désormais ses propres frondeurs. Une innovation dans un parti  qui jusque-là pratiquait l’unanimisme. François Fillon dispose d’un pouvoir de nuisance certains vis-à-vis de Sarkozy car il peut lui s’appuyer sur un réseau de parlementaires assez conséquents. Cette posture de frondeurs encore une fois inhabituelle à droite anticipe la terrible bataille qui va se mener pour la primaire. Même Juppé au départ qui n’était pas forcément opposé à la déchéance de nationalité laisse désormais percer une certaine opposition. Pas sûr cependant que ces revirements très opportunistes justifiés uniquement par les primaires renforcent la crédibilité des candidats de droite dans l’opinion publique. Ceci étant  l’argumentation de François Fillon n’est pas sans fondement mais sa dialectique dissimule difficilement son hypocrisie politicienne. François Fillon débite des évidences pour donner une légitimité à une posture douteuse. On est loin du gaullisme traditionnel.François Fillon : « Plutôt que de se disperser dans un rafistolage constitutionnel, il faut s’interroger sur l’efficacité de notre stratégie contre l’État islamique et sur les conditions d’une vraie coalition internationale pour l’abattre. Il faut tirer tous les enseignements des attentats qui ont révélé des brèches dans nos dispositifs de sécurité et de renseignement. Il faut réagir devant les impuissances de l’Europe et les failles de notre pacte national, qui est en dépression économique et morale. La victoire contre le fanatisme passe aussi par des victoires contre le chômage de masse, la mollesse de la croissance, l’insécurité, la panne de notre système d’intégration, le désenchantement de l’idéal français et la déliquescence du projet européen… Au lieu de cela, on s’écharpe sur la question de la déchéance de nationalité qui existe déjà dans nos lois?! » « J’invite les parlementaires à dire non. Nul n’est tenu de marcher au pas. »( de Sarkozy NDLR)

Hollande a reçu les frondeurs avec les honneurs !

Hollande a reçu les frondeurs avec les honneurs !

 

Il l’avait promis  « moi président de la république, je ne recevrai pas les députés de la majorité…. ». Pourtant il  a reçu les frondeurs sans doute dans la perspective de résultats désastreux aux départementales. Un  désastre qui pourraiat le contraindre à recomposer son gouvernement avec ouverture à gauche ( verts, frondeurs), voire ouverture à des personnalités de la société civile en prévision des régionales d’abord et surtout de 2017. Pour rassurer Valls, qu’il compte garder , Hollande indique cependant qu’il ne changera pas de politique économique.  ( ceci étant l’ampleur  défaite pourrait le faire évoluer sur ces deux points!). Il n’est cependant pas certain que Valls ait apprécié cette rencontre officielle entre les frondeurs ( qui ont refusé de voter la loi Macron) et le Président de la république. Par sûr non plus que Valls goûte beaucoup un remaniement du gouvernement avec des fondeurs et des verts.  François Hollande a donc renoué le dialogue avec les « frondeurs » du Parti socialiste en préparation d’une fin de quinquennat où il espère engranger les premiers fruits de l’embellie économique et préserver ses chances pour l’élection présidentielle en 2017.  Le score de la droite et du Front national aux élections départementales de fin mars devrait obliger l’exécutif à redoubler d’efforts pour tenter de rassembler la gauche, avec ou sans les Verts, afin d’éviter une dispersion potentiellement mortelle pour le candidat socialiste à la présidentielle. Organisée sur une idée lancée il y a une quinzaine de jours par le député Henri Emmanuelli, la rencontre de mercredi soir à l’Elysée avec 14 élus socialistes a duré près de deux heures trente dans la salle où se tient le conseil des ministres.  Qualifiée de « très cash », « sans invective » ni « mise en cause personnelle », l’échange visait à refermer une ère de vives tensions qui a culminé le 17 février avec le passage en force du gouvernement pour faire adopter le projet de loi Macron sur la croissance et l’activité pour écarter la menace des frondeurs. « Le but était d’éviter le dialogue de sourds ou par médias interposés qui s’était installé : on ne peut pas être dans la même majorité et s’interpeller à distance », a expliqué à Reuters le député Christian Paul, présent à l’Elysée. « Il n’y avait pas de courtisans autour de la table mais des députés à qui le président n’a pas fait de procès. Un échange très cash, sans maquillage ni complaisance. »

Frondeurs du PS : Cambadélis ménage la chèvre, le choux et son avenir

Frondeurs du PS : Cambadélis ménage la chèvre, le choux et son avenir

Pas fou Cambadélis, on l’attendait pour sanctionner sérieusement les frondeurs suite à l’échec  du vote de la loi Macron. Le sang devait couler. En fait ce serait plutôt du jus de tomates. Cambadélis s’est limité à gronder les frondeurs ( ce que lui avait demandé Hollande et surtout Valls) mais a aussi invité le gouvernement à davantage écouter les parlementaires. En fait derrière cet exercice de synthèse à la « Hollande » se joue les prochains enjeux du congrès du PS en mai. Et là après la débâcle au départementales le plateau de la balance PS  risque de pencher à gauche, Cambadélis sil veut conserver sa place doit donc ménager les opposants à la ligne de Hollande. La résolution adoptée par le bureau national ménage la chèvre et le chou. Certes, le ton adopté est grave. « Le manque de respect, de fraternité ou tout simplement de camaraderie a atteint un niveau intolérable », constate le texte, qui fait état d’un « climat de division à gauche jamais vu ». La résolution rappelle que selon les statuts du PS, les parlementaires « doivent respecter la règle de l’unité de vote de leur groupe », sous peine de sanctions. Un rappel en forme de dernier avertissement. La résolution annonce d’ailleurs que le bureau national « donnera maintenant ses consignes sur les textes après audition du Gouvernement ». Mais le texte se montre aussi critique envers l’exécutif, en estimant que le PS n’a pas été assez écouté lors de l’examen de la loi Macron. Selon le bureau national, son mémorandum adressé gouvernement à l’automne, dans lequel il préconisait par exemple le chiffre de sept dimanches ouverts au commerce, contre 12 dans le projet de loi, « n’a pas été étudié comme il aurait dû » et « doit l’être en seconde lecture ». Avec son art consommé de la synthèse, cette résolution a eu le mérite de mettre tout le monde d’accord : le texte a été adopté avec 29 voix pour, 9 abstentions, et aucun vote contre. Pour le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, le contrat est rempli : rappeler à l’ordre les frondeurs hostiles à l’exécutif, sans se mettre à dos l’aile gauche du PS, alors qu’il brigue sa propre succession au congrès de juin. « J’ai privilégié le chemin du rassemblement, je suis contre la fragmentation », a-t-il expliqué à la presse après la réunion du bureau national.

 

PS : les frondeurs grondés !

PS : les frondeurs grondés !

 

Les  frondeurs ont été grondés sans ménagement lors de la réunion du beau national du PS.  Cela ne va pas changer grand-chose d’autant que Valls ne dispose pratiquement plus de majorité. Une sorte de résolution de synthèse à la Hollande. De toute manière les frondeurs font l’ hypothèse que le PS  va connaître la débâcle électorale et se prépare donc à reprendre le PS en main. De son coté, Valls qui avait sermonné «  avec autorité » les frondeurs s’en moque aussi . Pour Valls  l’essentiel il cherche à est de renforcer sa posture de Clémenceau d’opérette.  Il en a déjà tiré les conclusions en prévoyant seulement une mini reforme du dialogue social pour ne pas connaître les mêmes aventures qu’avec la loi Macron. Finalement tout le monde est contente, ça ne ange rien.  Le Bureau national (BN) du Parti socialiste a rappelé mardi à l’ordre les « frondeurs » hostiles à la politique du gouvernement sans pour autant sanctionner ceux qui projetaient de rejeter la loi « Macron », adoptée en force la semaine dernière. Une résolution « un peu fourre-tout, comme la loi Macron » selon une formule de l’élu Jérôme Guedj, a été adoptée par le BN, qui donnera désormais des consignes de vote sur les textes de loi importants, après audition du gouvernement.  Les élus devront respecter ces consignes sous peine de se voir soumis aux sanctions prévues par les règles du parti, qui vont du blâme à l’exclusion.  « L’idée était de sortir par le haut des difficultés que nous avons rencontrées la semaine dernière », a dit devant la presse le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.  Cette mise au point effectuée, « il n’y aura plus de vote contre » au Parlement, a-t-il espéré, même si rien ne peut le garantir formellement.  Cette clarification sera mise à l’épreuve lors de l’examen des futurs projets de loi, à commencer par celui sur le dialogue social que le ministre du Travail François Rebsamen, présent au BN, espère faire adopter avant l’été.  Le Bureau national, instance dirigeante du parti majoritaire, s’est réuni dans un contexte de forte tension entre l’aile gauche du PS et le gouvernement de Manuel Valls, à un mois des élections départementales et quatre mois du congrès du PS prévu début juin à Poitiers. Jean-Christophe Cambadélis a demandé à ses troupes « se ressaisir » au sein d’une gauche « plus divisée que jamais ».  Votée une semaine après l’adoption sans vote de la loi sur la croissance et l’activité, dite « loi Macron », la résolution du BN souligne que « le manque de respect, de fraternité ou tout simplement de camaraderie a atteint un niveau intolérable. » « Aucun responsable ne peut s’émanciper des statuts et des règles collectives », ajoute-t-on.  Jean-Christophe Cambadélis a dit espérer une « discussion loyale » sur la « loi Macron » avant son passage en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Manuel Valls a eu des mots durs contre les frondeurs qu’il a jugés « irresponsables » et « immatures » de menacer un texte considéré comme crucial pour réformer l’économie française, notamment en augmentant le nombre de dimanches travaillés. François Hollande a quant à lui appelé samedi la majorité socialiste à la « responsabilité » et à la « lucidité » en vue des prochaines réformes qu’elle sera appelée à voter. Pour le sénateur socialiste Luc Carvounas, proche du Premier ministre, les frondeurs ont « franchi le Rubicon ». Pour autant, « n’attendez pas nous une scission », a-t-il dit à la presse devant le siège du PS.  Six Français sur dix estiment que le PS est menacé d’implosion, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien et iTELE. Le député européen Emmanuel Maurel, tenant de l’aile gauche du PS, a déploré les comportements de « maître d’école » du Premier ministre. « On ne dirige pas un pays à coup de menton ou un parti à coups de martinet », a-t-il dit aux journalistes. « On n’arrive pas à être d’accord car on s’est éloigné considérablement de ce sur quoi on s’était engagés en 2012″.  Les « frondeurs » dénoncent des mesures comme l’extension du travail dominical et la politique de réduction du déficit qui, selon eux, aggravent le chômage. Lundi soir, ils ont reçu le soutien d’Arnaud Montebourg, qui a jugé « suicidaire » la politique de François Hollande.  L’ancien ministre du Redressement productif, discret depuis son départ du gouvernement en août dernier, est sorti de son silence en marge d’une conférence donnée à l’université américaine de Princeton (New Jersey). « Si on continue sur cette politique suicidaire — et je lance un appel solennel aux dirigeants politiques européens, au président de la République, au Premier ministre, de cesser ces erreurs de politique économique –, nous finirons le quinquennat avec 800.000 chômeurs de plus », a-t-il dit à la presse, dans des déclarations transmises par les médias. « Donc, c’est le Front national au bout du chemin. Voilà ce qui se prépare. »

Budget : les frondeurs godillots s’abstiennent

Budget :  les frondeurs godillots s’ abstiennent

 

Pas fous les frondeurs du PS, ils se sont abstenus lors de ce premier vote du budget. Pas question de couper la confortable branche sur laquelle ils sont assis, donc pas question de voter contre. Ils sont en colère mais pas au point de perdre leur siège de député en cas de dissolution de l’assemblée. L’Assemblée a donc adopté mardi en première lecture à une courte majorité de 266 voix contre 245 la partie recettes du budget de l’État pour 2015, marquée par une abstention toujours plus forte de socialistes « frondeurs ».   39 socialistes se sont abstenus, dont les anciens ministres Aurélie Filippetti, Benoît Hamon et Delphine Batho ainsi que 14 écologistes, deux radicaux de gauche et un élu d’Outre-mer. La droite et le Front de gauche ont voté contre. C’est un des plus hauts niveaux atteints par les frondeurs depuis le début de leur mouvement de contestation de la politique économique du gouvernement il y a six mois. Il y avait eu 31 abstentions socialistes lors du vote mi-septembre de la confiance au deuxième gouvernement Valls et 33 sur le budget rectificatif de la Sécu en juillet. Mais 41 socialistes s’étaient abstenus en avril, sur le programme de stabilité budgétaire.  Au nom des frondeurs, confortés par le retour de Martine Aubry et ses critiques de la politique du gouvernement, Christian Paul a lancé « un appel pressant au président de la République » pour « trouver les moyens d’un nouveau contrat de majorité plus proches des engagements de 2012 et aussi plus proches de l’efficacité économique ». Les radicaux de gauche, confortés par de récents engagements de Manuel Valls sur des chantiers leur tenant à cœur, ont accepté d’avoir un « vote positif sans être laudatif ». Les écologistes ont regretté « que le gouvernement persiste dans une politique qui n’a pas porté ses fruits ». La droite et le Front de gauche se sont opposés au texte pour des raisons radicalement différentes. L’UMP et l’UDI reprochent au gouvernement de ne pas faire de réformes structurelles et de laisser filer les déficits alors que le Front de Gauche critique la poursuite d’une logique d’austérité. Construit sur l’hypothèse d’une croissance à 1% en 2015, jugée « fausse » par la droite, le texte prévoit un déficit public en légère baisse à 4,3% du PIB, repoussant de deux ans à 2017 le retour au plafond autorisé de 3%. Les députés ont d’ailleurs voté en même temps la loi de programmation des finances publiques 2014-2019. Là aussi la majorité fut étroite avec 263 voix contre 245, trois députés chevènementistes s’ajoutant aux abstentions côté socialiste. 

 

Budget de l’État : les « frondeurs » godillots pour l’abstention ?

Budget de l’État : les « frondeurs » godillots pour l’abstention ?

 

La logique voudrait qu’ils votent  contre le budget puisqu’ils affirment n’avoir été aucunement entendus  et qu’ils sont en désaccord total avec la politique économique du gouvernement.  En fait ce sera «  peut-être »  l’abstention ! Pas étonnant un désaccord ferait sauter le gouvernement et l’assemblée et nombre d’entre eux ne retrouveraient pas leurs fauteuils de députés.  Le soutien de Martine Aubry leur a donné une certaine légitimité. Plusieurs députés socialistes frondeurs, « confortés » dans leur démarche par Martine Aubry, pensent s’abstenir mardi 21 octobre lors du vote sur le projet de budget de l’Etat.  Leur position commune sur ce scrutin important doit être définie mardi matin lors de leur réunion hebdomadaire à l’Assemblée nationale, mais d’ores et déjà un de leurs animateurs, Christian Paul, estime que les frondeurs n’ont été « ni écoutés ni entendus », notamment sur le CICE, ce qui « ne prépare pas un vote positif ». « La logique voudrait que l’on s’abstienne », confirme son collègue Laurent Baumel. Ils assurent que leur décision ne sera pas influencée par le retour de Martine Aubry, qui critique ouvertement depuis dimanche une politique gouvernementale menée « au détriment de la croissance ». « Il faut distinguer ce qui relève du débat public national et ce qui relève des décisions parlementaires », appuie l’aubryste Christian Paul. Le soutien de l’ex-Première secrétaire du PS est néanmoins « précieux », déclarent en chœur ces parlementaires. Pour Laurent Baumel, un ancien strauss-kahnien, « cela donne du crédit à notre discours, qui n’est pas un discours de gauchistes irresponsables », pour Pouria Amirshahi de l’aile gauche du PS « cela légitime, cela conforte ».  Christian Paul le martèle: la maire de Lille n’est « ni derrière, ni devant les frondeurs », ce rassemblement hétéroclite né au printemps dernier après l’échec des municipales. « Ceux qui pensent que les frondeurs sont le faux nez de Martine Aubry jugent maintenant avoir raison », mais en réalité il y a au sein de ce mouvement « plusieurs sensibilités qui convergent » avec la même problématique: « Faire réussir la gauche tant qu’il est encore temps », d’après Laurent Baumel.  Et « plus nous serons nombreux et plus nous pourrons obtenir un contrat de majorité » avec le gouvernement pour infléchir sa politique économique et sociale, ajoute Christian Paul. L’heure ne semble cependant pas à un élargissement conséquent du cercle des frondeurs, qui sont actuellement 30 à 40. « Leur manière de faire ne me convient pas », explique ainsi le député Dominique Potier, qui a signé ce week-end la contribution de Martine Aubry pour les états généraux du PS, comme d’autres parlementaires non frondeurs.   »Je prendrai part aux débats au sein du groupe PS pour faire valoir des idées neuves et contribuer à la réussite du gouvernement » mais « je respecterai la décision majoritaire du groupe PS » pour les scrutins, précise Dominique Potier. Laurent Baumel l’affirme: « Je connais beaucoup de députés qui sont d’accord avec nous depuis longtemps mais pour eux franchir le pas dans les votes serait une transgression trop forte ».

 

Vote de confiance : abstention des frondeurs PS

Vote de confiance : abstention des frondeurs PS

 

Les députés ont le choix entre deux possibilités, voter la confiance et ne pas être réélu en 2017 ou ne pas voter et ne pas être réélu non plus en cas de dissolution. Finalement une fronde qui vient bien trop tard. Politiquement Hollande est mort et le PS bouge à peine écartelé entre dés lignes socialistes traditionnelles, des lignes sociale-démocrates, des lignes sociale-libérales et surtout entre nombre opportunistes sans vraiment de conviction. Les députés « frondeurs » du Parti socialiste ont donc annoncé mardi qu’ils s’orientaient vers une abstention collective la semaine prochaine lors du vote de confiance du nouveau gouvernement dirigé par Manuel Valls, qui s’annonce serré. Le Premier ministre engagera le 16 septembre la responsabilité de son nouveau gouvernement sur une déclaration de politique générale, un vote par lequel il espère rassembler un parti divisé sur sa politique en faveur des entreprises. « Nous nous orientons vers une abstention collective », a dit à la presse Christian Paul, l’un des chefs de file des frondeurs.  « Nous pensons qu’il n’est pas possible d’imposer au groupe socialiste une unanimité de façade », a-t-il ajouté, demandant à l’exécutif un changement de politique économique. Manuel Valls a pourtant dramatisé les enjeux devant le groupe socialiste réuni à l’Assemblée nationale. « Face à une situation politique très dégradée en France, (…) nous devons tenir, nous devons être à la hauteur », a-t-il dit à sa sortie. « Il y a tellement de doutes, tellement de défiance, une telle crise de confiance dans notre pays qu’il faut être capable de gouverner dans la dignité et en tenant évidemment le cap. »

 

PS-Cambadélis : pas de frondeurs, des godillots

Cambadélis : pas de frondeurs,  des godillots

 

En fait les frondeurs après avoir une peu sifflé Valls au début de son intervention à La Rochelle se sont tus ensuite. Cambadélis est content, tous sont revenus dans le rang, en tout cas d’après lui. Pourtant les propos de Valls étaient très généraux, confus auusi, un peu dans la veine Mitterrandienne, du bla- bla qui plait à la gauche sur les banlieues par exemple et sur la république. ça ne changera pas grand chose aux banlieues mais ça légitime le vernis gauche du PS.  En réalité les frondeurs du PS sont bien coincés, s’ils déstabilisent  le gouvernement, ce sera peut-être la dissolution et en l’état des sondages la plupart de seraient pas réélus. Bref des fondeurs finalement assez godillots. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, s’est donc félicité dimanche 31 août d’avoir vu le Premier ministre « faire un certain nombre de gestes » à l’université d’été du PS pour apaiser les critiques visant son gouvernement. « Je crois que le Premier ministre a fait un certain nombre de gestes à La Rochelle », a-t-il assuré, lors de l’émission BFM Politique/Le Point/RMC évoquant les 35 heures, la « question du social-libéralisme (qui) n’a pas été abordée » et qui « était pourtant le titre de tous les journaux » et « l’objet de la polémique à l’intérieur du PS ». Le député de Paris a assuré que « le PS ne sera pas social-libéral » : « Quand on est social-libéral on déverrouille les 35 heures, quand on est social-démocrate, on garde les acquis sociaux, même si on veut les moderniser ici ou là, donc c’est pas tout à fait la même chose. » D’après lui, les « frondeurs » - ces socialistes de l’aile gauche qui contestent l’orientation économique du gouvernement - « doivent prendre en compte la réalité actuelle et les pas que le gouvernement a faits ». Le problème de la réaction d’Arnaud Montebourg, qui s’était nettement démarqué du gouvernement lors de sa rentrée politique le 24 août et qui lui a coûté sa place à Bercy, « c’est qu’on n’a pas pu enregistrer l’excellente interview de François Hollande donnée à un quotidien du soir dans laquelle il indiquait des infléchissements. » « Sur les 3%, sur le pouvoir d’achat, sur la manière dont nous devons faire les investissements, il y avait des infléchissements », a assuré le patron des socialistes.  »Arnaud Montebourg n’a pas écouté ce qu’a dit le président de la République, et par voie de conséquence, il a fait l’intervention que vous connaissez, disant qu’il porterait la résistance jusqu’au coeur du gouvernement (…) et donc que le gouvernement n’était plus un gouvernement solidaire mais une coalition. Il a eu tort car cette crise a brouillé beaucoup de choses et réouvert des plaies »,.  D’après lui, l’édition 2014 du rendez-vous atlantique des socialistes « s’est bien passée ». Rappelant les états généraux du PS, qu’il a lancés, il a redit que son parti n’était pour l’instant « pas au clair » sur ses idées, qu’il y avait « un problème de doctrine ». C’est le moins qu’on puisse dire ! Mais « le PS est derrière le gouvernement, évidemment ».

 




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