Archive pour le Tag 'fric'

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FN-Le Pen : machine à fric

FN-Le Pen : machine à fric

Une formidable machine à cash qui aurait tourné à plein régime sur le dos des contribuables pendant des années. Le soupçon des enquêteurs : cette machine aurait pour but de gonfler les frais de campagne des candidats afin de toucher un remboursement maximum de l’Etat et empocher la différence avec la complicité d’un prestataire. Le 1er décembre, des élus FN du Nord en rébellion ont fait de nouvelles révélations sur les dépenses liées aux élections départementales 2015. « Le kit obligatoire incluait 1.400 euros de frais d’expert-comptable des comptes de campagne alors qu’un comptable local me le faisait pour 600 euros », relève Jean-Luc François Laurent, conseiller municipal à Valenciennes. « Le parti m’a obligé à acheter 200 affiches alors que je n’en ai utilisé qu’une soixantaine », renchérit Francis Boudrenghien, élu à Anzin. Les tarifs surélevés et les prestations surdimensionnées sont deux des techniques dans le viseur de la justice. Selon nos informations, l’enquête  a progressé: lors de sa campagne présidentielle de 2012, Marine Le Pen a acheté les documents de sa propagande officielle – affiches, professions de foi, bulletins de vote – pour quelque 2,43 millions d’euros à la société de communication Riwal. Or, celle-ci a ensuite sous-traité la réalisation effective des documents pour un coût de seulement… 630 000 euros. Soit une marge de 1,8 million d’euros ! Contacté le 8 décembre, l’avocat de la société Riwal assure que la facture n’incluait toutefois pas l’achat du papier effectué directement par l’agence, mais reconnaît que la marge avoisinait les 50 %. « C’est peut-être légal mais c’est une forme d’arnaque à l’article R-39 du code électoral qui encadre les subventions publiques, grince un des imprimeurs. D’habitude, les candidats flèchent directement les remboursements de l’Etat vers les imprimeurs sans permettre à un intermédiaire d’engranger de juteux profits. » Mais pour Marine Le Pen, la société Riwal n’est pas exactement un prestataire comme les autres. Dirigée par un de ses proches, l’ancien leader du GUD Frédéric Chatillon, cette agence de communication a mis en 2012 des locaux et certains de ses salariés à la disposition du micro-parti Jeanne, l’association qui récolte depuis 2010 des fonds pour la présidente du FN. Certaines années, Riwal a même payé les experts chargés de la comptabilité de Jeanne. Une confusion des moyens entre une entreprise et un parti formellement interdite par l’article 11-4 de la loi de 1988 sur le financement de la vie politique. Mieux, en 2012, l’agence de communication a accordé 8,6 millions d’euros de crédits fournisseurs au micro-parti Jeanne pour l’aider à financer la campagne de quelque 520 candidats FN aux élections législatives. Avec une mécanique bien huilée. Chaque candidat achetait un kit de campagne pour 16.650 euros (affiches, tracts, sites internet, etc.) et souscrivait dans la foulée un emprunt à 6,5 % auprès du micro-parti Jeanne pour le financer. Sur le papier, Jeanne jouait les banquiers auprès des candidats. Dans les faits, c’est Riwal qui fournissait le kit et accordait un crédit fournisseur à Jeanne… Après l’élection, au moment de toucher les remboursements de l’Etat, tout le monde y gagnait. En gonflant ses tarifs – ceux des sites internet ont bondi de 125 % entre les élections cantonales et législatives ! -, la société Riwal dégageait de confortables marges. Quant au micro-parti Jeanne, il touchait les intérêts pour des prêts dont il n’avait pas réellement assumé la charge dans ses comptes. Une manne de 360 000 euros en 2012 sur les 556 000 euros réclamés à l’Etat. « Une première dans l’histoire des affaires de financement politique, pointe un habitué du contrôle des comptes de campagne. On reproche habituellement aux partis de masquer les aides aux candidats plutôt que de récupérer de l’argent sur leurs frais de campagne. » Mis en examen en tant que parti pour complicité d’escroquerie en septembre, le Front national est soupçonné d’avoir aussi profité du système. En 2013, la prospère société Riwal a financé l’achat et la livraison de 44 duplicopieurs et 2 photocopieurs pour les fédérations locales du FN et les bureaux de Marine Le Pen. Et ce sans réclamer de paiement… Ce n’est qu’en 2015 lorsque les enquêteurs ont mis leur nez dans les comptes qu’une facture de 192 000 euros a été ressortie des tiroirs au nom de Gwenloc. Une société intermédiaire de location créée en 2014 et gérée par Gorete Varandas, actuelle candidate FN dans le Val-de-Marne… Dans une étonnante inversion des rôles, le Front national s’est aussi transformé ponctuellement en sous-traitant de l’agence Riwal. Le parti a perçu 412 000 euros pour l’impression d’une série spécifique de tracts destinés aux candidats aux législatives de 2012. Un travail ultra-rémunérateur puisque la réalisation n’aurait en réalité coûté que… 83 000 euros au Front. Autant d’opérations qui font planer de lourds soupçons sur les finances du FN et de sa présidente. Contactés, les responsables du Front national et du micro-parti Jeanne ont renvoyé Challenges vers l’avocat de la société Riwal.

(Article lu dans Challenge)

FOOT-FRIC FIFA : Platini innocenté ?

FOOT-FRIC  FIFA : Platini innocenté ?

 

D’après le JDD Platini pourrait justifier de sa rémunération par la FIFA car cette dernière était connue de tous depuis longtemps et faisait donc l’objet d’un quasi contrat. Reste cependant à savoir pourquoi  le versement a été aussi tardif ou alors Platini est bien tombé dans le piège tendu par Blatter. De toute manière cette affaire est  confuse, elle dégage un parfum de mafia ; La plupart des dirigeants  de la FIFA ont mis les doigts dans le pot de confiture (16 responsables sont pour l’instant impliqués) ; le plus simple serait de dissoudre cette organisation mafieuse et de lui substituer une institution au caractère juridique plus stable et plus transparent. Le rapport qui pourrait dédouaner Platini fait 23 pages. En apparence anodines. Mais une ligne pourrait bel et bien sauver Michel Platini des soupçons de corruption qui pourraient lui valoir un bannissement à vie de la Fifa. « Cette pièce vient démontrer, contrairement à la thèse sur laquelle repose toute l’accusation, que le contrat de Michel Platini avec la Fifa n’avait aucun caractère occulte, et que de nombreuses personnes, y compris à l’UEFA et à la Fifa en avaient connaissance dès 1998″, confirme l’un des avocats de Michel Platini. Effectivement, selon le document en possession du JDD, tout le bureau exécutif de l’UEFA en 1998, et parmi eux trois membres de la Fifa, savaient dès 1998 que le salaire de Platini à la Fifa était d’un million de francs suisses annuels.

Foot fric : pour Blatter Platini est innocent !

Foot fric : pour Blatter   Platini est innocent !

 

Après avoir enfoncé Platini, notamment à propos de l’attribution de la coupe du monde au Qatar, Blatter  défend maintenant Platini. Un curieux renversement de posture, peut-être pour se protéger pour le cas où  Platini deviendrait président de la FIFA. Une FIFA aujourd’hui engluée dans des manœuvres mafieuses qui veut surtout éviter d’avoir à rendre des comptes à la justice. Beaucoup à la FIFA impliqués dans des affaires de corruption ne souhaitent pas que Platini prenne la direction de l’organisation internationale. Il faut dire que Platini n’est pas non plus complètement irréprochable même s’il apparaît pour l’instant comme le candidat le plus crédible et le plus compétent en remplacement de Blatter.  Dans cet entretien diffusé dans son intégralité mercredi 25 novembre, le Suisse est revenu sur les soupçons sur les 1,8 million d’euros versés par la FIFA à Michel Platini en 2011 pour des travaux effectués entre 1999 et 2002.  »Il y a un contrat (…), même dans les règlements de la FIFA c’est marqué, un contrat peut se faire soit par écrit soit oralement, c’est un contrat oral, un contrat de travail » explique Sepp Blatter à la journaliste. Le 16 octobre dernier, il parlait de « gentleman’s agreement » entre eux deux.  À la question de savoir si l’ancien numéro 10 de l’équipe de France et de la Juventus ferait un bon président de la FIFA, Sepp Blatter a répondu « oui ». « S’il revient, il sera élu », a-t-il affirmé. La candidature de l’ancien champion de football est pourtant loin d’être acquise, car elle ne sera pas étudiée avant le 5 janvier prochain, date à laquelle sa suspension expire. Or le scrutin se déroule le 26 février. Après avoir vu son appel rejeté par le comité de la FIFA, plus d’un mois après qu’il l’ait déposé, Michel Platini a saisi vendredi le Tribunal arbitral du sport de Lausanne. Dès le lendemain, la commission d’éthique annonçait avoir requis des sanctions contre ce dernier et Sepp Blatter. 

 

Athlétisme -fric- magouille : la mafia des organisations sportives internationales

Athlétisme -fric- magouille : la mafia des organisations sportives internationales

 

L’athlétisme est à la une de la corruption après d’autres fédérations (comme le FIFA -foot). Cette fois ce sont des membres de la fédération internationale qui monnayaient  leur services pour étouffer des contrôles positifs de dopage. Tout le  monde se servait ou presque y compris l’ancien président de la fédération Une urgence donc : dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales  où fric et magouille régulent les décisions. Après la FIFA, c’est à la fédération d’athlétisme d’être mise en, cause. L’ex-patron de la fédération internationale (IAAF), Lamine Diack, a été mis en examen pour corruption par deux juges françaises.  Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers réclament la dissolution des ces fédérations   qui brassent  des millions, autorisent toutes les corruptions et justifient  l’opacité de leur  gestion par leur  statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco (Athlétisme) pour des raisons de magouillage  fiscal et d’absence de contrôle. Du coup,  c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique.

 

Sport-fric- magouille : l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme inculpé

Sport-fric- magouille : l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme  inculpé

 

Une urgence : dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales  où fric et magouille régulent les décisions. Après la FIFA, c’est à la fédération d’athlétisme d’être mise en, cause. L’ex-patron de la fédération internationale (IAAF), Lamine Diack, a été mis en examen pour corruption par deux juges françaises. Agé de 82 ans, le Sénégalais Lamine Diack, qui a laissé son poste cet été au Britannique Sebastian Coe, a été mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, a indiqué mercredi une source judiciaire qui confirmait une information d’iTélé. Placé sous contrôle judiciaire, il a été laissé libre. Son conseiller juridique, l’avocat Habib Cissé, 44 ans, a également été mis en examen par deux juges financiers parisiens, uniquement pour corruption passive, a précisé la source. Ni Lamine Diack ni Habib Cissé n’avaient réagi mercredi à la mi-journée. Un médecin, Gabriel Dollé, qui était en charge de la lutte antidopage à la fédération jusque fin 2014, était mercredi en garde à vue à Nice. Mais cette enquête judiciaire française, lancée cet été, ne fait que débuter et d’autres auditions devraient avoir lieu. Elle a commencé en août quand le parquet national financier a reçu un signalement de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers réclament la dissolution des ces fédérations   qui brassent  des millions, autorisent toutes les corruptions et justifient  l’opacité de leur  gestion par leur  statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco ( Atlétisme) pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup,  c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique.

Scandale fric-foot- FIFA: le Brésilien Marin extradé vers les Etats-Unis

Scandale fric-foot-  FIFA: le Brésilien Marin extradé vers les Etats-Unis

Et encore un qui pris la main dans le sac qui va sans doute finir en prison, un de plus pour la FIFA dont une dizaine de dirigeants sont déjà impliqués. Cette fois c’est l’ancien président de la fédération brésilienne : Marin.  A la suite d’une enquête du FBI, il est poursuivi par la justice américaine dans le cadre d’une affaire de corruption au sein des hautes instances du football international. José Maria Marin, 83 ans, a été remis à Zurich à deux policiers américains qui l’ont conduit à un avion en partance pour New York, a précisé un porte-parole du département fédéral de justice et police. Il a comparu mercredi matin devant un tribunal fédéral à Brooklyn et plaidé non coupable. Marin fait partie des sept responsables de la FIFA, la fédération internationale de football, arrêtés fin mai dans leur hôtel de Zurich à la demande de la justice américaine qui les soupçonne d’avoir touché plusieurs millions de dollars de dessous-de-table et de commissions depuis le début des années 1990, lors de l’attribution de droits de marketing pour plusieurs Copa America et pour la Copa do Brasil de 2013 et 2022.

FOOT FRIC-Présidence FIFA : un diplomate français dans les pattes de Platini

FOOT FRIC-Présidence FIFA : un diplomate  français dans les pattes de Platini

 

Cette fois c’est un ancien diplomate français qui présente sa candidature. Comme si déjà, on imaginait au gouvernement que la candidature de Platini a du plomb dans l’aile. Il faut dire que ce dernier s’est un peu embourbé dans ses explications maladroites concernant le versement de 2 millions dix ans après des prestations effectuées à la demande verbale de Blatter. D’une certaine manière il a aussi été piégé. Pas certain non plus que Platini ait la carrure pour administrer une grosse usine comme la FIFA où les relations financières et diplomatiques exigent un certain sens du management. De ce point de vue on ne peut pas dire que L’UEFA ait été exemplaire. Car en Europe c’est le royaume du foot fric. Platini comme les autres s’est montré incapable de réguler les dérives financières notamment concernant le salaire des joueurs (autour de 500 000 euros par mois dans les grands clubs), une folie évidemment. Jérôme Champagne, né le 15 juin 1958 à Paris, est un diplomate français de 1983 à 1998, dirigeant de la FIFA de 1999 à 2010, et consultant en football international. Conseiller diplomatique et chef du protocole du comité français d’organisation de la Coupe du monde 1998, il rejoint ensuite la FIFA où il exerce successivement les fonctions de conseiller international du Président (1999-2002), secrétaire général adjoint (2002-2005), délégué du Président (2005-2007) et enfin directeur des relations internationales (2007-2010) durant le mandat du président Sepp Blatter. Il quitte la FIFA en 2010 et devient commissaire football du Festival mondial des arts nègres à Dakar (2010) puis conseiller de la Fédération de Palestine de football (PFA) et du Comité olympique de Palestine (POC), de la Fédération du Kosovo de football, de la Fédération de Chypre du Nord de football (CTFA) et enfin du club congolais de football Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi (infos tirées de Wikipédia). Après Michel Platini, le prince jordanien Ali et l’ancien capitaine de Trinité-et-Tobago David Nakhid, Jérôme Champagne est donc le 4e candidat déclaré à la présidence de la Fédération internationale de football.   »C’est la FIFA qu’il faut sauver car son rôle de gouvernance et de redistribution, plus que jamais indispensable, est aujourd’hui en grave danger. Il s’agit bien évidemment aussi d’en restaurer la crédibilité et de la préparer pour affronter les défis du monde en évolution. C’est la Coupe du Monde qu’il faut protéger car elle est ce grand moment de communion planétaire durant laquelle se marient fierté de nos couleurs et amitié entre les peuples. C’est la vision d’un football universel et solidaire donnant sa chance à chacun d’entre nous qu’il faut préserver aujourd´hui » explique Jérôme Champagne dans sa déclaration de candidature postée sur Tweeter.

FIFA-Foot business : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploifictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Lesmédias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Foot-fric-Fifa :  » Platini piégé et discrédité

Foot-fric-Fifa :  » Platini piégé et discrédité

Autant le dire c’est cuit pour Platini trop mouillé dans les dérives de la FIFA ;  ce que pensent des experts comme Pim Verschuuren spécialiste de la gouvernance et de l’intégrité des organisations sportives à l’Iris ( inrevieiw JDD)

 

Avez-vous été surpris par la tournure que prennent les évènements?
Oui, comme tout le monde. Jeudi, on a atteint un point de non-retour. Pour la première fois, l’organisation a été décapitée. La Fifa était incarnée par Blatter et ce dernier incarnait la Fifa. La commission d’éthique et la commission de réforme, mise en place en 2013, dépendaient du système Blatter. Toute la Fifa s’écroule avec lui, il n’y a plus de pilote dans l’avion. Des bruits faisant état d’un report de l’élection circulent, et ce serait une bonne décision, car il n’y a plus de candidats qui sortent du lot. La Fifa est dans les heures les plus sombres de son histoire, et ce n’est sans doute pas terminé.

La suspension de Michel Platini va-t-elle ruiner sa candidature?
C’est un coup de poignard politique, car ça le délégitime, qu’il ait fraudé ou non. Son discours qui était de dire qu’il venait de l’extérieur, qu’il incarnait le visage de la réforme, ne fonctionne plus aujourd’hui. Ses opposants politiques avaient raison de souligner que Platini est un homme du « cru », un protégé de Blatter. La transaction financière, qu’elle soit légitime ou pas, montre que ces deux hommes avaient des liens extrêmement proches. Son message politique n’est plus crédible et il va devoir rebondir, mais pour le moment, il ne le fait pas.

«Issa Hayatou, qui prend l’intérim de Sepp Blatter, n’est pas du tout crédible»

Quelle est la légitimité de cette commission d’éthique qui a suspendu les deux hommes?
Elle est officiellement indépendante et on ne peut rien dire pour le moment. Mais c’est un organe très récent qui a joué deux rôles jusqu’à présent : écarter les opposants politiques de Blatter et enterrer le rapport Garcia (un rapport sur les conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 au Qatar et en Russie, Ndlr). Dans cette affaire, son action a été mise en place très rapidement en réaction à l’enquête de la police suisse, mais elle reste très opaque. C’est une manière de ramener la couverture à soi, de couper l’herbe sous le pied des enquêteurs.

Issa Hayatou, qui prend l’intérim de Sepp Blatter, a aussi vu sa réputation être entachée par des soupçons de corruption…
Il n’est pas du tout crédible. Il est membre du comité exécutif depuis 1990, donc le changement ne va pas venir de lui. Personne au sein du comité exécutif de la Fifa n’est crédible. Ce que les enquêteurs ont montré, c’est que la Fifa est pourrie de l’intérieur. Hayatou ne peut pas porter la voix du changement.

«Les membres de la commission de réforme doivent venir de l’extérieur pour tout remettre à zéro car le changement ne va pas émaner de l’intérieur»

La Fifa telle qu’on la connaît peut-elle survivre à ces évènements? Comment peut-elle se transformer?
C’est la question que tout le monde se pose et je pense qu’il y a beaucoup de téléphones qui sonnent en ce moment à la Fifa. On est arrivé à un point de rupture. Les membres de la commission de réforme doivent venir de l’extérieur pour tout remettre à zéro car le changement ne va pas émaner de l’intérieur. Il faut des gens indépendants qui n’ont jamais travaillé avec la Fifa et n’ont pas d’intérêts liés avec elle. En 2013, un rapport de la commission de réforme de la Fifa avait émis des idées, dont la limitation à deux mandats pour le président, la transparence sur les salaires, un contrôle d’intégrité sur les membres du comité exécutif. Rien n’a été appliqué et l’UEFA de Platini avait refusé ses réformes.

Les revirements de ces derniers jours placent-ils le prince Ali en pôle position?
Oui en théorie, car il avait eu quelques voix lors des élections de juin dernier, et c’est le candidat le plus crédible. Mais si Platini se retrouve hors course, l’UEFA proposera un autre candidat. Quoiqu’il en soit, je ne pense pas que les élections vont avoir lieu dans ces conditions, elles seront peut-être inscrites au programme du congrès qui aura lieu en mai 2016.

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploifictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Lesmédias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Fifa-foot-fric : Platini dans la tourmente

Fifa-foot-fric : Platini dans la tourmente

 

Platini qui fut un joueur exceptionnel va sans doute voir son image de dirigeant très affectée par cette affaire pour le moins curieuse de versement d’argent qu’il a reçu de Blatter. Première question pourquoi un versement disant après des prestations qu’il aurait effectuées pour la FIFA ; seconde question quelle nature de prestation et où sont les études. Dernière question plus fondamentale Platini est-il homme providentiel pour remettre de l’ordre dans ce football qui est devenu un véritable business. Pas certain car comme président de l’UEFA,  il n’a pas été capable de mettre fin aux folles dérives financières concernant le transfert et le paiement des joueurs dont certains touchent plus d’un million par mois. Du coup nombre de clubs sont en situation de quasi faillite. La gangrène du foot mondial est-elle qui conviendrait sans doute de supprimer la FIFA pour lui substituer un organisme officiel juridiquement et démocratiquement autrement plus sérieuse qu’une petite association comme la FIFA. FIFA qui jouit et abuse bien sûr du statut d’association ( comme la loi de 1901 en France) dont  le siège est en Suisse et qui peut ainsi s’affranchir de tout contrôle tout en brassant des dizaines de millions. Le problème est que Michel Platini a reçu une nouvelle rémunération près de dix ans plus tard nettement supérieure à la première : environ deux millions de francs suisse (1,8 million d’euros). Pour Platini et son entourage, il s’agit du solde de sa rémunération des travaux effectués entre 1998 et 2002. Sauf que cette fois, aucun contrat n’aurait été rédigé. La justice suisse ne comprend donc pas pourquoi un contrat a été signé pour la première partie de la rémunération de Michel Platini et pas pour la seconde, qui est pourtant nettement supérieure. Ce virement est donc jugé « suspect ». D’autant plus que le contexte de 2011 est très particulier (élections à la FIFA et à l’UEFA).  Depuis trois mois, les banques suisses ont été appelées à communiquer certaines données bancaires concernant la FIFA au ministère public. Les transferts de fonds sont actuellement étudiés par la justice. C’est vraisemblablement cette enquête financière qui a poussé la justice suisse à s’intéresser au cas de l’ancien numéro 10 des Bleus. Il est peu probable que l’ouverture de cette enquête soit due à un règlement de compte ou à une tentative de déstabilisation du patron du foot européen. La défense de Platini ne convainc pas non plus le ministère public. En effet, le fait d’avoir déclaré cet argent ne prouve absolument rien, puisqu’il est quasiment impossible de dissimuler une telle somme selon des juristes helvètes. Le risque de se faire repérer par le fisc serait beaucoup trop important. Aux yeux de la justice suisse, cette donnée n’est donc absolument pas déterminante. Michel Platini et ses conseils vont donc devoir trouver d’autres arguments.   Enfin, il faut savoir qu’il est extrêmement rare que le ministère public de la Confédération suisse s’exprime publiquement. Il est encore plus rare que des noms soit cités. Pour plusieurs spécialistes suisses, si le nom de Platini a été dévoilé, c’est que l’enquête est plus avancée qu’il n’y parait. Même s’il faut signaler que le procureur général, Michael Lauber, en fonction depuis le 1er janvier 2012 et réélu le 17 juin dernier, semble s’exprimer assez facilement face à la presse. On l’a notamment vu tenir une conférence de presse le 14 septembre dernier à Zurich. Mardi, il avait aussi précisé face à quelques caméras que le statut de Platini dans cette affaire était situé « entre celui de témoin et celui d’accusé ».

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations ^sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploi fictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Les médias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Charlie Hebdo : départ de Patrick Pelloux ou le fric qui tue un journal

 

Charlie Hebdo : départ de Patrick Pelloux ou le fric qui tue un journal

Après le départ des dessinateurs Luz, c’est maintenant à l’urgentiste  Patrick Pelloux de  cesser sa collaboration avec Charlie Hebdo. Officiellement c’est parce que Pelloux  considère qu’il n’a plus rien à apporter au journal qu’il a décidé de partir. En fait il s’agit d’un double différent d’abord d’un différend avec la direction concernant la manière de gérer la ligne éditoriale d’autre part d’un litige relative à la gestion financière du journal. Une direction du journal qui avant les événements tragiques possédait  les actions du titre mais des actions dont la valeur était égale à zéro et qui brutalement après les attentats s’est retrouvée en face de fonds considérables qui ont jeté le journal dans la division. L’hebdomadaire est actuellement détenu à 40% par les parents de son ex-directeur de la rédaction Charb, tué le 7 janvier, à 40% par le dessinateur Riss, nouveau directeur de la publication, blessé à l’épaule lors de l’attaque, et à 20% par le directeur financier Éric Portheault. Il était convenu que la gestion temps de la ligne éditoriale que des aspects financiers devaient être assumée de manière collégiale. De fait les magouilles à propos de la gestion de l’argent (et de la propriété du journal)  ne sont pas acceptables. Pas de la part d’un journal qui se dit libertaire. Il ya aussi un problème de ligne aussi de capacité éditoriale après la disparition des grands noms de Charlie. En outre Charlie avant les événements était déjà en crise. Une crise caractérisée par son manque d’adaptation à ce qu’attend aujourd’hui le lectorat, surtout davantage de professionnalisme. Or Charlie demeure un journal potache sur le fond comme sua forme. Très amateur, pas assez travaillé, trop superficiel. A la différence par exemple du  « Canard enchainé » lui qui a toujours tenu sa ligne parce que beaucoup plus pro, beaucoup plus approfondi, bref plus sérieux, plus respectueux aussi de son lectorat. A Charlie, il faudra changer et vite sinon le journal disparaitra et on se disputera seulement les dépouilles d’un événement qui au lieu de le relancer l’aura définitivement enfoncé. . Cette même direction est aujourd’hui aux prises avec une grande partie de la rédaction qui réclame une nouvelle gouvernance.  « Patrick m’a annoncé son départ hier soir », a précisé Zineb El Rhazoui qui est dans le viseur de la direction. « Aujourd’hui, c’est clair que les choses ne se passent pas bien avec la direction (de Charlie Hebdo, ndlr). Patrick fait partie des gens qui sont dans le collimateur depuis des mois », a-t-elle assuré, évoquant des différends liés aux questions financières et éditoriales, mais aussi au « partage de la décision » au sein de la rédaction. Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire, Gérard Biard, a indiqué à l’AFP ne pas être au courant de la décision de Patrick Pelloux.

Mc DO : pas philanthropes, du fric et de la malbouffe

Mc DO : pas philanthropes, du fric et de la malbouffe

 

On découvre bizarrement les méthodes de management de Mc DO à travers les sanctions envisagées si le personnel se permet de donner sa propre nourriture à un clochard. Un événement pourtant significatif du management à la chlague de Mac Do. Cette entreprise de malbouffe est là pour faire du fric et gère le personnel à coup de trique. D’abord la plupart des salariés n’effectuent que quelques heures par ailleurs mal rémunérées. Et il faut surtout apprendre à se taire et à obéir, bref les méthodes américaines. Certes Mac Do offre des prix très compétitifs  mais possible grâce à des produits industriels de basse qualité et à une gestion du personnel très contestable. Dès lors il ne faut pas s’étonner que Mac Do puisse affirmer sans honte que son objet n’est pas de nature philanthropique ? L’entreprise n’est effectivement pas là pour nourrir les clochards mais pour faire du fric.  Le 25 juillet dernier, un restaurant Mc Donald’s à Hyères, dans le Var, a placardé une note à l’attention des employés qui a fait polémique. La direction a fait remarquer qu’il « est formellement interdit de procurer de la nourriture aux clochards » après qu’un employé ait donné, sur le menu qui lui est offert lorsqu’il travaille, un hamburger à deux sans-abris. La direction a même ajouté que « Mc Donald’s n’a pas vocation à nourrir tous les affamés du territoire« .
« En fait on a le droit à un repas quand on bosse et ce soir là mon collègue a vu deux clochards un peu saouls avec leur chien. Du coup comme il n’allait pas manger, il leur a donné son hamburger. Il a fait ça par solidarité, par sympathie, il n’a pas réfléchi. Ça n’a pas du tout plu à la direction sous prétexte que, soi-disant, ça allait attirer tous les sans-abris qui passaient. On nous a quand même menacé de licenciement si quelqu’un le refaisait », a résumé une employée du restaurant. L’interdiction concernerait donc les produits qui sont, selon le fast-food, « un avantage en nature personnel » qui ne doit profiter « qu’au salarié en question ».

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FIFA-Foot-fric : la France aussi concernée

FIFA-Foot-fric : la France aussi concernée

 

 

ça marche comme ça dans le foot : » je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Ce qui explique par exemple que le président de la fédération française ait voté pour Blatter. Car la France de manière indirecte a bénéficié de l’argent de la FIFA. Le secrétaire générale de la fédération irlandaise de football a déclaré ce jeudi que la Fifa avait versé à l’Irlande cinq millions de dollars pour la dissuader d’engager des poursuites après la qualification de la France pour le Mondial 2010 grâce à un but entaché d’une main de Thierry Henry.  A l’époque, elle avait fait couler beaucoup d’encre. Cinq ans et demi après, la « main » de Thierry Henry refait parler d’elle. Le secrétaire général de la fédération irlandaise de football, John Delaney, a déclaré ce jeudi que la Fifa avait versé à l’Irlande cinq millions de dollars pour la dissuader d’entamer des poursuites après la qualification litigieuse de l’équipe de France pour le Mondial 2010, aux dépends de l’Irlande.  John Delaney s’est exprimé ce jeudi à la radio irlandaise, sur la station RTE 1 : « Nous avions trouvé un accord. C’était jeudi et le lundi suivant tout était signé. C’était un paiement à notre Fédération pour que nous ne portions pas l’affaire devant la justice« . Ces déclarations de John Delaney interviennent deux jours seulement après la démission de Sepp Blatter de la présidence de la Fifa et alors que l’instance internationale du football est secouée par un scandale de corruption. Le 18 novembre 2009, lors du match retour des barrages de qualification pour la Coupe du monde en Afrique du Sud, la France est menée 1-0 et doit absolument égaliser pour se qualifier. A quelques minutes de la fin des prolongations, Thierry Henry contrôle le ballon de la main gauche, avant de le passer à William Gallas, l’auteur du but égalisateur, qui envoie les Bleus en Afrique du Sud. Au match aller, la France s’était imposée 1-0 en Irlande. 

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