Archive pour le Tag 'fric'

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Sport-fric- magouille : l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme inculpé

Sport-fric- magouille : l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme  inculpé

 

Une urgence : dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales  où fric et magouille régulent les décisions. Après la FIFA, c’est à la fédération d’athlétisme d’être mise en, cause. L’ex-patron de la fédération internationale (IAAF), Lamine Diack, a été mis en examen pour corruption par deux juges françaises. Agé de 82 ans, le Sénégalais Lamine Diack, qui a laissé son poste cet été au Britannique Sebastian Coe, a été mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, a indiqué mercredi une source judiciaire qui confirmait une information d’iTélé. Placé sous contrôle judiciaire, il a été laissé libre. Son conseiller juridique, l’avocat Habib Cissé, 44 ans, a également été mis en examen par deux juges financiers parisiens, uniquement pour corruption passive, a précisé la source. Ni Lamine Diack ni Habib Cissé n’avaient réagi mercredi à la mi-journée. Un médecin, Gabriel Dollé, qui était en charge de la lutte antidopage à la fédération jusque fin 2014, était mercredi en garde à vue à Nice. Mais cette enquête judiciaire française, lancée cet été, ne fait que débuter et d’autres auditions devraient avoir lieu. Elle a commencé en août quand le parquet national financier a reçu un signalement de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers réclament la dissolution des ces fédérations   qui brassent  des millions, autorisent toutes les corruptions et justifient  l’opacité de leur  gestion par leur  statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco ( Atlétisme) pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup,  c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique.

Scandale fric-foot- FIFA: le Brésilien Marin extradé vers les Etats-Unis

Scandale fric-foot-  FIFA: le Brésilien Marin extradé vers les Etats-Unis

Et encore un qui pris la main dans le sac qui va sans doute finir en prison, un de plus pour la FIFA dont une dizaine de dirigeants sont déjà impliqués. Cette fois c’est l’ancien président de la fédération brésilienne : Marin.  A la suite d’une enquête du FBI, il est poursuivi par la justice américaine dans le cadre d’une affaire de corruption au sein des hautes instances du football international. José Maria Marin, 83 ans, a été remis à Zurich à deux policiers américains qui l’ont conduit à un avion en partance pour New York, a précisé un porte-parole du département fédéral de justice et police. Il a comparu mercredi matin devant un tribunal fédéral à Brooklyn et plaidé non coupable. Marin fait partie des sept responsables de la FIFA, la fédération internationale de football, arrêtés fin mai dans leur hôtel de Zurich à la demande de la justice américaine qui les soupçonne d’avoir touché plusieurs millions de dollars de dessous-de-table et de commissions depuis le début des années 1990, lors de l’attribution de droits de marketing pour plusieurs Copa America et pour la Copa do Brasil de 2013 et 2022.

FOOT FRIC-Présidence FIFA : un diplomate français dans les pattes de Platini

FOOT FRIC-Présidence FIFA : un diplomate  français dans les pattes de Platini

 

Cette fois c’est un ancien diplomate français qui présente sa candidature. Comme si déjà, on imaginait au gouvernement que la candidature de Platini a du plomb dans l’aile. Il faut dire que ce dernier s’est un peu embourbé dans ses explications maladroites concernant le versement de 2 millions dix ans après des prestations effectuées à la demande verbale de Blatter. D’une certaine manière il a aussi été piégé. Pas certain non plus que Platini ait la carrure pour administrer une grosse usine comme la FIFA où les relations financières et diplomatiques exigent un certain sens du management. De ce point de vue on ne peut pas dire que L’UEFA ait été exemplaire. Car en Europe c’est le royaume du foot fric. Platini comme les autres s’est montré incapable de réguler les dérives financières notamment concernant le salaire des joueurs (autour de 500 000 euros par mois dans les grands clubs), une folie évidemment. Jérôme Champagne, né le 15 juin 1958 à Paris, est un diplomate français de 1983 à 1998, dirigeant de la FIFA de 1999 à 2010, et consultant en football international. Conseiller diplomatique et chef du protocole du comité français d’organisation de la Coupe du monde 1998, il rejoint ensuite la FIFA où il exerce successivement les fonctions de conseiller international du Président (1999-2002), secrétaire général adjoint (2002-2005), délégué du Président (2005-2007) et enfin directeur des relations internationales (2007-2010) durant le mandat du président Sepp Blatter. Il quitte la FIFA en 2010 et devient commissaire football du Festival mondial des arts nègres à Dakar (2010) puis conseiller de la Fédération de Palestine de football (PFA) et du Comité olympique de Palestine (POC), de la Fédération du Kosovo de football, de la Fédération de Chypre du Nord de football (CTFA) et enfin du club congolais de football Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi (infos tirées de Wikipédia). Après Michel Platini, le prince jordanien Ali et l’ancien capitaine de Trinité-et-Tobago David Nakhid, Jérôme Champagne est donc le 4e candidat déclaré à la présidence de la Fédération internationale de football.   »C’est la FIFA qu’il faut sauver car son rôle de gouvernance et de redistribution, plus que jamais indispensable, est aujourd’hui en grave danger. Il s’agit bien évidemment aussi d’en restaurer la crédibilité et de la préparer pour affronter les défis du monde en évolution. C’est la Coupe du Monde qu’il faut protéger car elle est ce grand moment de communion planétaire durant laquelle se marient fierté de nos couleurs et amitié entre les peuples. C’est la vision d’un football universel et solidaire donnant sa chance à chacun d’entre nous qu’il faut préserver aujourd´hui » explique Jérôme Champagne dans sa déclaration de candidature postée sur Tweeter.

FIFA-Foot business : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploifictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Lesmédias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Foot-fric-Fifa :  » Platini piégé et discrédité

Foot-fric-Fifa :  » Platini piégé et discrédité

Autant le dire c’est cuit pour Platini trop mouillé dans les dérives de la FIFA ;  ce que pensent des experts comme Pim Verschuuren spécialiste de la gouvernance et de l’intégrité des organisations sportives à l’Iris ( inrevieiw JDD)

 

Avez-vous été surpris par la tournure que prennent les évènements?
Oui, comme tout le monde. Jeudi, on a atteint un point de non-retour. Pour la première fois, l’organisation a été décapitée. La Fifa était incarnée par Blatter et ce dernier incarnait la Fifa. La commission d’éthique et la commission de réforme, mise en place en 2013, dépendaient du système Blatter. Toute la Fifa s’écroule avec lui, il n’y a plus de pilote dans l’avion. Des bruits faisant état d’un report de l’élection circulent, et ce serait une bonne décision, car il n’y a plus de candidats qui sortent du lot. La Fifa est dans les heures les plus sombres de son histoire, et ce n’est sans doute pas terminé.

La suspension de Michel Platini va-t-elle ruiner sa candidature?
C’est un coup de poignard politique, car ça le délégitime, qu’il ait fraudé ou non. Son discours qui était de dire qu’il venait de l’extérieur, qu’il incarnait le visage de la réforme, ne fonctionne plus aujourd’hui. Ses opposants politiques avaient raison de souligner que Platini est un homme du « cru », un protégé de Blatter. La transaction financière, qu’elle soit légitime ou pas, montre que ces deux hommes avaient des liens extrêmement proches. Son message politique n’est plus crédible et il va devoir rebondir, mais pour le moment, il ne le fait pas.

«Issa Hayatou, qui prend l’intérim de Sepp Blatter, n’est pas du tout crédible»

Quelle est la légitimité de cette commission d’éthique qui a suspendu les deux hommes?
Elle est officiellement indépendante et on ne peut rien dire pour le moment. Mais c’est un organe très récent qui a joué deux rôles jusqu’à présent : écarter les opposants politiques de Blatter et enterrer le rapport Garcia (un rapport sur les conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 au Qatar et en Russie, Ndlr). Dans cette affaire, son action a été mise en place très rapidement en réaction à l’enquête de la police suisse, mais elle reste très opaque. C’est une manière de ramener la couverture à soi, de couper l’herbe sous le pied des enquêteurs.

Issa Hayatou, qui prend l’intérim de Sepp Blatter, a aussi vu sa réputation être entachée par des soupçons de corruption…
Il n’est pas du tout crédible. Il est membre du comité exécutif depuis 1990, donc le changement ne va pas venir de lui. Personne au sein du comité exécutif de la Fifa n’est crédible. Ce que les enquêteurs ont montré, c’est que la Fifa est pourrie de l’intérieur. Hayatou ne peut pas porter la voix du changement.

«Les membres de la commission de réforme doivent venir de l’extérieur pour tout remettre à zéro car le changement ne va pas émaner de l’intérieur»

La Fifa telle qu’on la connaît peut-elle survivre à ces évènements? Comment peut-elle se transformer?
C’est la question que tout le monde se pose et je pense qu’il y a beaucoup de téléphones qui sonnent en ce moment à la Fifa. On est arrivé à un point de rupture. Les membres de la commission de réforme doivent venir de l’extérieur pour tout remettre à zéro car le changement ne va pas émaner de l’intérieur. Il faut des gens indépendants qui n’ont jamais travaillé avec la Fifa et n’ont pas d’intérêts liés avec elle. En 2013, un rapport de la commission de réforme de la Fifa avait émis des idées, dont la limitation à deux mandats pour le président, la transparence sur les salaires, un contrôle d’intégrité sur les membres du comité exécutif. Rien n’a été appliqué et l’UEFA de Platini avait refusé ses réformes.

Les revirements de ces derniers jours placent-ils le prince Ali en pôle position?
Oui en théorie, car il avait eu quelques voix lors des élections de juin dernier, et c’est le candidat le plus crédible. Mais si Platini se retrouve hors course, l’UEFA proposera un autre candidat. Quoiqu’il en soit, je ne pense pas que les élections vont avoir lieu dans ces conditions, elles seront peut-être inscrites au programme du congrès qui aura lieu en mai 2016.

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploifictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Lesmédias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Fifa-foot-fric : Platini dans la tourmente

Fifa-foot-fric : Platini dans la tourmente

 

Platini qui fut un joueur exceptionnel va sans doute voir son image de dirigeant très affectée par cette affaire pour le moins curieuse de versement d’argent qu’il a reçu de Blatter. Première question pourquoi un versement disant après des prestations qu’il aurait effectuées pour la FIFA ; seconde question quelle nature de prestation et où sont les études. Dernière question plus fondamentale Platini est-il homme providentiel pour remettre de l’ordre dans ce football qui est devenu un véritable business. Pas certain car comme président de l’UEFA,  il n’a pas été capable de mettre fin aux folles dérives financières concernant le transfert et le paiement des joueurs dont certains touchent plus d’un million par mois. Du coup nombre de clubs sont en situation de quasi faillite. La gangrène du foot mondial est-elle qui conviendrait sans doute de supprimer la FIFA pour lui substituer un organisme officiel juridiquement et démocratiquement autrement plus sérieuse qu’une petite association comme la FIFA. FIFA qui jouit et abuse bien sûr du statut d’association ( comme la loi de 1901 en France) dont  le siège est en Suisse et qui peut ainsi s’affranchir de tout contrôle tout en brassant des dizaines de millions. Le problème est que Michel Platini a reçu une nouvelle rémunération près de dix ans plus tard nettement supérieure à la première : environ deux millions de francs suisse (1,8 million d’euros). Pour Platini et son entourage, il s’agit du solde de sa rémunération des travaux effectués entre 1998 et 2002. Sauf que cette fois, aucun contrat n’aurait été rédigé. La justice suisse ne comprend donc pas pourquoi un contrat a été signé pour la première partie de la rémunération de Michel Platini et pas pour la seconde, qui est pourtant nettement supérieure. Ce virement est donc jugé « suspect ». D’autant plus que le contexte de 2011 est très particulier (élections à la FIFA et à l’UEFA).  Depuis trois mois, les banques suisses ont été appelées à communiquer certaines données bancaires concernant la FIFA au ministère public. Les transferts de fonds sont actuellement étudiés par la justice. C’est vraisemblablement cette enquête financière qui a poussé la justice suisse à s’intéresser au cas de l’ancien numéro 10 des Bleus. Il est peu probable que l’ouverture de cette enquête soit due à un règlement de compte ou à une tentative de déstabilisation du patron du foot européen. La défense de Platini ne convainc pas non plus le ministère public. En effet, le fait d’avoir déclaré cet argent ne prouve absolument rien, puisqu’il est quasiment impossible de dissimuler une telle somme selon des juristes helvètes. Le risque de se faire repérer par le fisc serait beaucoup trop important. Aux yeux de la justice suisse, cette donnée n’est donc absolument pas déterminante. Michel Platini et ses conseils vont donc devoir trouver d’autres arguments.   Enfin, il faut savoir qu’il est extrêmement rare que le ministère public de la Confédération suisse s’exprime publiquement. Il est encore plus rare que des noms soit cités. Pour plusieurs spécialistes suisses, si le nom de Platini a été dévoilé, c’est que l’enquête est plus avancée qu’il n’y parait. Même s’il faut signaler que le procureur général, Michael Lauber, en fonction depuis le 1er janvier 2012 et réélu le 17 juin dernier, semble s’exprimer assez facilement face à la presse. On l’a notamment vu tenir une conférence de presse le 14 septembre dernier à Zurich. Mardi, il avait aussi précisé face à quelques caméras que le statut de Platini dans cette affaire était situé « entre celui de témoin et celui d’accusé ».

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations ^sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploi fictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Les médias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Charlie Hebdo : départ de Patrick Pelloux ou le fric qui tue un journal

 

Charlie Hebdo : départ de Patrick Pelloux ou le fric qui tue un journal

Après le départ des dessinateurs Luz, c’est maintenant à l’urgentiste  Patrick Pelloux de  cesser sa collaboration avec Charlie Hebdo. Officiellement c’est parce que Pelloux  considère qu’il n’a plus rien à apporter au journal qu’il a décidé de partir. En fait il s’agit d’un double différent d’abord d’un différend avec la direction concernant la manière de gérer la ligne éditoriale d’autre part d’un litige relative à la gestion financière du journal. Une direction du journal qui avant les événements tragiques possédait  les actions du titre mais des actions dont la valeur était égale à zéro et qui brutalement après les attentats s’est retrouvée en face de fonds considérables qui ont jeté le journal dans la division. L’hebdomadaire est actuellement détenu à 40% par les parents de son ex-directeur de la rédaction Charb, tué le 7 janvier, à 40% par le dessinateur Riss, nouveau directeur de la publication, blessé à l’épaule lors de l’attaque, et à 20% par le directeur financier Éric Portheault. Il était convenu que la gestion temps de la ligne éditoriale que des aspects financiers devaient être assumée de manière collégiale. De fait les magouilles à propos de la gestion de l’argent (et de la propriété du journal)  ne sont pas acceptables. Pas de la part d’un journal qui se dit libertaire. Il ya aussi un problème de ligne aussi de capacité éditoriale après la disparition des grands noms de Charlie. En outre Charlie avant les événements était déjà en crise. Une crise caractérisée par son manque d’adaptation à ce qu’attend aujourd’hui le lectorat, surtout davantage de professionnalisme. Or Charlie demeure un journal potache sur le fond comme sua forme. Très amateur, pas assez travaillé, trop superficiel. A la différence par exemple du  « Canard enchainé » lui qui a toujours tenu sa ligne parce que beaucoup plus pro, beaucoup plus approfondi, bref plus sérieux, plus respectueux aussi de son lectorat. A Charlie, il faudra changer et vite sinon le journal disparaitra et on se disputera seulement les dépouilles d’un événement qui au lieu de le relancer l’aura définitivement enfoncé. . Cette même direction est aujourd’hui aux prises avec une grande partie de la rédaction qui réclame une nouvelle gouvernance.  « Patrick m’a annoncé son départ hier soir », a précisé Zineb El Rhazoui qui est dans le viseur de la direction. « Aujourd’hui, c’est clair que les choses ne se passent pas bien avec la direction (de Charlie Hebdo, ndlr). Patrick fait partie des gens qui sont dans le collimateur depuis des mois », a-t-elle assuré, évoquant des différends liés aux questions financières et éditoriales, mais aussi au « partage de la décision » au sein de la rédaction. Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire, Gérard Biard, a indiqué à l’AFP ne pas être au courant de la décision de Patrick Pelloux.

Mc DO : pas philanthropes, du fric et de la malbouffe

Mc DO : pas philanthropes, du fric et de la malbouffe

 

On découvre bizarrement les méthodes de management de Mc DO à travers les sanctions envisagées si le personnel se permet de donner sa propre nourriture à un clochard. Un événement pourtant significatif du management à la chlague de Mac Do. Cette entreprise de malbouffe est là pour faire du fric et gère le personnel à coup de trique. D’abord la plupart des salariés n’effectuent que quelques heures par ailleurs mal rémunérées. Et il faut surtout apprendre à se taire et à obéir, bref les méthodes américaines. Certes Mac Do offre des prix très compétitifs  mais possible grâce à des produits industriels de basse qualité et à une gestion du personnel très contestable. Dès lors il ne faut pas s’étonner que Mac Do puisse affirmer sans honte que son objet n’est pas de nature philanthropique ? L’entreprise n’est effectivement pas là pour nourrir les clochards mais pour faire du fric.  Le 25 juillet dernier, un restaurant Mc Donald’s à Hyères, dans le Var, a placardé une note à l’attention des employés qui a fait polémique. La direction a fait remarquer qu’il « est formellement interdit de procurer de la nourriture aux clochards » après qu’un employé ait donné, sur le menu qui lui est offert lorsqu’il travaille, un hamburger à deux sans-abris. La direction a même ajouté que « Mc Donald’s n’a pas vocation à nourrir tous les affamés du territoire« .
« En fait on a le droit à un repas quand on bosse et ce soir là mon collègue a vu deux clochards un peu saouls avec leur chien. Du coup comme il n’allait pas manger, il leur a donné son hamburger. Il a fait ça par solidarité, par sympathie, il n’a pas réfléchi. Ça n’a pas du tout plu à la direction sous prétexte que, soi-disant, ça allait attirer tous les sans-abris qui passaient. On nous a quand même menacé de licenciement si quelqu’un le refaisait », a résumé une employée du restaurant. L’interdiction concernerait donc les produits qui sont, selon le fast-food, « un avantage en nature personnel » qui ne doit profiter « qu’au salarié en question ».

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FIFA-Foot-fric : la France aussi concernée

FIFA-Foot-fric : la France aussi concernée

 

 

ça marche comme ça dans le foot : » je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Ce qui explique par exemple que le président de la fédération française ait voté pour Blatter. Car la France de manière indirecte a bénéficié de l’argent de la FIFA. Le secrétaire générale de la fédération irlandaise de football a déclaré ce jeudi que la Fifa avait versé à l’Irlande cinq millions de dollars pour la dissuader d’engager des poursuites après la qualification de la France pour le Mondial 2010 grâce à un but entaché d’une main de Thierry Henry.  A l’époque, elle avait fait couler beaucoup d’encre. Cinq ans et demi après, la « main » de Thierry Henry refait parler d’elle. Le secrétaire général de la fédération irlandaise de football, John Delaney, a déclaré ce jeudi que la Fifa avait versé à l’Irlande cinq millions de dollars pour la dissuader d’entamer des poursuites après la qualification litigieuse de l’équipe de France pour le Mondial 2010, aux dépends de l’Irlande.  John Delaney s’est exprimé ce jeudi à la radio irlandaise, sur la station RTE 1 : « Nous avions trouvé un accord. C’était jeudi et le lundi suivant tout était signé. C’était un paiement à notre Fédération pour que nous ne portions pas l’affaire devant la justice« . Ces déclarations de John Delaney interviennent deux jours seulement après la démission de Sepp Blatter de la présidence de la Fifa et alors que l’instance internationale du football est secouée par un scandale de corruption. Le 18 novembre 2009, lors du match retour des barrages de qualification pour la Coupe du monde en Afrique du Sud, la France est menée 1-0 et doit absolument égaliser pour se qualifier. A quelques minutes de la fin des prolongations, Thierry Henry contrôle le ballon de la main gauche, avant de le passer à William Gallas, l’auteur du but égalisateur, qui envoie les Bleus en Afrique du Sud. Au match aller, la France s’était imposée 1-0 en Irlande. 

La Fifa ou le foot malade du fric

La Fifa ou le foot malade du fric

Logiquement la FIFA est sur la sellette, Blatter et son équipe de mafiosos vont payer. Pour autant la question du fric foot ne sera pas réglée. Au delà des questions relatives à la FIFA se pose surtout les rapports du foot et de l’argent. Le foot est pourri par les sommes qu’il brasse. 1.8 millions par mois par exemple pour Ibra , certes un joueur exceptionnel mais qui depuis 6 mois fait de la figuration. Ces salaires sont de la folie . la plupart des grands clubs européens  sont par ailleurs en déficit ! La faute à toute cette faune qui tourne autour du foot, des dirigeants fous, des agents véreux, des dessous de table, des droits télé démesurés, la pub,  des prix de place devenus inaccessibles à nombre de supporteurs. On fait tourner les joueurs comme on fait tourner les tables  des casinos. Plus les souvent les joueurs sosnt transférés plus les intermédiaires encaissent (intermédiaires officiels et officieux).. En fait la marchandisation extrême du foot a nourri toute une  faune dans les institutions, dans les clubs et tout autour. Il y a longtemps qu’on sait que la corruption est indispensable pour obtenir la localisation d’une coupe du monde  dans un pays, c’est vrai pour l’Afrique du Sud, , encore plus vrai pour la Russie et le Qatar. Ce qui est en cause c’est le foot business avec ces dérives multiples ( salaires des joueurs, des entraineurs, des intermédiaires, prix exorbitant des places  etc.). Dans le même temps c’est la chasse aux jeunes talents dans les pays pauvres notamment. Rien qu’en Cote d’Ivoire il y a une centaine de centres de  « formation » (plus de  1000 en Afrique) dont le but pour certains est de monnayer en Europe les talents de gamins d’une  douzaine d’années quitte à les abandonner dans la rue ensuite quand ils ne parviennent pas à percer. Une sorte de traite des jeunes footeux. Blatter a perpétué le système en achetant les votes, en laissant s’enrichir son entourage. Ce n’est pas seulement la Fifa qui est en cause mais l’ensemble système.  Blanchiment d’argent, corruption, fraude fiscale, gestion déloyale, pots-de-vin, commissions occultes parfois truquage de matchs. Il ya deux mondes dans le foot, celui du foot business et celui des amateurs. Celui des millionnaires et celui des bénévoles qui jouent ou animent les milliers de petits clubs par ailleurs régulièrement pillés dès qu’apparait un talent. Même lors de tournois de gamins de 10 ans, des dizaines  d’intermédiaires sont présents  , comme les vautours, pour  faire miroiter la poule aux œufs d’or à des parents souvent bien naïfs. Combien de gamins sortiront de cette lessiveuse à champion ? Un sur 1000 ? Il ya du ménage à faire par seulement à la FIFA, à l’UEFA, à la fédération , dans les instances locales dans les grands clubs aussi.

S’attaquer au fric de l’Etat islamique ( Etats-Unis)

S’attaquer au fric de l’Etat islamique ( Etats-Unis)

Une opération terrestre menée par les américains traduit clairement la volonté de s’attaquer aux réseaux financier de l’Etat islamique.  Les Etats-Unis ont en effet annoncé samedi une intervention au sol des forces spéciales américaines en Syrie et la mort d’un haut-responsable de Daech, Abou Sayyaf. Il s’agit de la première opération connue des forces spéciales américaines sur le territoire syrien, en dehors de la tentative manquée, l’an dernier, de délivrer des otages détenus par le groupe terroriste dans le nord-est du pays. La cible visée par les Américains semble correspondre à la volonté de s’attaquer au « nerf de la guerre », autrement dit à son financement.  Selon le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter, Abou Sayyaf était impliqué dans les opérations militaires de l’organisation mais codirigeait aussi ses « opérations illicites dans les domaines pétrolier, gazier et financier », a-t-il déclaré. Les Américains ont visé un « logisticien financier » du groupe djihadiste, explique Frédéric Encel, spécialiste de géopolitique. « Dans l’organigramme de Daech, Abou Sayyaf est l’un des grands logisticiens financiers. Donc là, les Américains ont décidé de frapper au portefeuille. C’est ce qu’ils avaient commencé avec les bombardements de début aout 2014. Simplement les cibles étaient plutôt militaires, des hommes ou des matériels, liés aux avancées stratégiques de Daech. Là, il semble que la nouvelle tactique américaine soit de frapper à la source des financements. »

Charlie hebdo : le fric qui pourrit le journal !

Charlie hebdo : le fric qui pourrit le journal !

 

Inutile de tourner autour du pot, l’argent est en train de pourrir Charlie hebdo. Ilya déjà des semaines que des conflits sont latents dans le journal à propos de son évolution juridique, de sa ligne ( trop potache , pas assez professionnelle) et surtout finalement de la répartition des dons. Des dons qui devaient entièrement aller aux victimes et qui en faiat ne sont pas attribués. Du coup c’est la division au sein de la rédaction et même l’éviction pour  journaliste. Zineb El Rhazoui poussée vers la sortie par la direction de Charlie Hebdo ? Quatre mois après l’attaque qui a endeuillé le journal satirique, la journaliste franco-marocaine et militante contre l’islamisme et l’intégrisme, a reçu un courrier la convoquant à un entretien préalable à licenciement. L’urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, soutient publiquement sa collègue.  Zineb El Rhazoui vit sous protection policière, menacée de mort pour ses articles dans Charlie Hebdo, et parce qu’elle a écrit le scénario du livre  La Vie de Mahomet, dessiné par Charb. A cela s’ajoute maintenant une lettre de mise à pied de sa direction. Une convocation à un entretien préalable en vue de son licenciement, pour faute grave. Malgré ce qui ressemble à un rétropédalage de la direction, la journaliste, qui s’est exprimée sur France info à la mi-journée, l’a qualifiée « d’oligarchie« . Pour l’urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, la direction veut se débarrasser des plumes historiques du journal.  « Zineb El Rhazoui est une figure emblématique de la situation actuelle contre l’intégrisme religieux. C’est quelqu’un qu’il ne faut pas lâcher. Et même si c’est quelqu’un qui a des défauts, et tout le monde a des défauts, on la lâche pas au milieu du gué !», a-t-il réagi sur France Info.« Nous sommes actuellement en train de gérer un post attentat, ça transcende les choses. Il faudrait un peu plus d’humanité, un peu plus de compréhension de ce qi se passe« , poursuit-il à l’attention de la direction du journal. « Je soutiens Zineb et le collectif soutient Zineb parce que c’est une grande journaliste, c’est quelqu’un qui est menacée de mort, c’est quelqu’un qu’on n’abandonne pas comme ça en disant : ‘Vous ne rendez pas vos papiers à l’heure c’est une faute grave’. Mais on rêve !« . Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, soutient la journaliste Zineb El Rhazoui.  L’ambiance est tendue au journal, confirme par ailleurs Patrick Pelloux. La nouvelle manne financière de l’hebdo en est peut-être la cause selon lui. Entre les dons et les ventes post-attentat du journal, 30 millions d’euros sont rentrés dans les caisses. « Ça perturbe, c’est un journal qui ne vivait avec pratiquement pas d’argent et su coup nous avons eu cet argent et le fruit de la solidarité du peuple de France. Cet argent doit être redistribué aux victimes, c’était l’engagement qui avait été pris dans plusieurs interviews par des membres de la direction ou des avocats. Or, à l’heure actuelle, on ne sait pas trop comment ça va se passer. Il y en a encore à l’heure actuelle des victimes qui sont hospitalisés. On aimerait bien être autour de la table et savoir comment on va faire. Or, à chaque fois, il n’y a pas de réponse« , explique-t-il. Depuis les attentats, la rédaction du journal est divisée. Quinze salariés, dont Zineb El Rhazoui, sur la vingtaine qu’emploie le journal, ont demandé en avril une nouvelle gouvernance et un statut d’ »actionnaires salariés à part égale », disant « refuser qu’une poignée d’individus prenne le contrôle » de l’hebdomadaire. Les contestataires, dont sont aussi l’urgentiste Patrick Pelloux, le dessinateur Luz et le journaliste Laurent Léger, estimaient que Charlie Hebdo était devenu désormais un « bien commun ».

Dassault : enquête sur son fric à l’étranger

Dassault : enquête sur son fric à l’étranger

« Omission sur ses  avoirs à l’étranger », élégance linguistique pour « planquer du fric hors des frontières » , le reproche de la haute autorité sur la transparence de la vie politique à Dassault. Une injustice de plus sans doute vis-à-vis des copains de Sarko. En fiat comme dit Sarko pour lui-même tout va se dégonfler. On va rapidement découvrir que Dassault possède seulement un livret de caisse d’épargne au Maroc avec 500 euros tout au plus et un potager  de 100 m2 à  dans la bande de Gaza où il cultivent des pates et des topinambours. Bref, pas vraiment des infractions pénales.  Le procureur national financier annonce mardi dans un communiqué avoir ouvert une enquête préliminaire sur le patrimoine du sénateur UMP Serge Dassault.  Cette enquête, confiée à l’office central de lutte contre les infractions financières et fiscales, fait suite à une « dénonciation » de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, précise-t-il.  « La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a transmis au parquet financier les 28 novembre 2014 et 6 mars 2015 une dénonciation concernant M. Serge Dassault, sénateur », peut-on lire mardi dans un communiqué du procureur de la République financier. « Une enquête préliminaire a été ouverte. » L’avocat du sénateur n’était pas joignable dans l’immédiat.  Dans un communiqué publié sur son site, la Haute autorité estime qu’il existe « un doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité de ses déclarations, en raison notamment de l’omission d’avoirs détenus à l’étranger ». Des omissions « susceptibles de constituer des infractions pénales », selon l’institution, qui confirme avoir signalé ces faits au Parquet national financier.  Le bureau du Sénat a levé le 12 février 2014 l’immunité parlementaire de Serge Dassault, président d’honneur et administrateur de Dassault Aviation, dans le cadre d’une enquête sur des achats présumés de voix dans la ville de Corbeil-Essonnes, dont il fut maire durant 14 ans (1995-2009).  Le sénateur UMP a par la suite été mis en examen pour achat de votes, complicité de financement illicite de campagne électorale, et financement de campagne électorale en dépassement du plafond autorisé.

 

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