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Covid-Le père de Djokovic défend la liberté ou le sport fric?

Covid-Le père de Djokovic défend la liberté ou le sport fric?

 

 

D’après le père de Djokovic – (numéro un mondial du tennis qui refuse la vaccination), le fils serait le symbole même de la liberté mondiale ! Ce n’est évidemment pas la première fois que le paternel sublime la réussite de son fils et  le compare même à Jésus. Derrière les propos universalistes, le père défend surtout le fils tirelire et le sport fric.

 

La vérité est sans doute plus prosaïque, ce paternel défend surtout le fils tirelire qui risque d’être privé des revenus du tournoi d’Australie faute d’être vacciné. Le père de Djokovitch n’est malheureusement pas le seul parent à se préoccuper autant de la tirelire filiale voire  même à intervenir dans le champ sportif de leur descendance. La tirade du père laisse évidemment pantois face à l’hypocrisie et au ridicule qui atteint les sommets :: «Nole (le surnom de Djokovic) est le cœur de la Serbie, notre fierté. Notre fierté ils veulent la mettre à genoux, mais ils n’y arriveront pas ! Serbes, et toutes les autres nations libertaires du monde, le moment est venu d’arrêter d’être opprimés ! (…) Mon fils, enchaine-t-il, est en captivité mais il n’a jamais été aussi libre. Novak deviendra un symbole et un leader du monde libre, le leader des pays et des peuples opprimés. Même un petit pays héroïque comme la Serbie peut avoir le plus grand athlète de tous les temps. Vous pouvez être mis en prison aujourd’hui ou demain, mais la vérité trouve toujours son chemin. Novak se bat pour l’égalité de tous les peuples de la planète.»

 

On pourrait suggérer aux autorités d’attribuer le Nobel de la paix à ce père aussi aimant vis-à-vis de son fils et de son  pays ou alors le prix du ridicule et de l’hypocrisie.

 

Le foot fric à la dérive

Le foot fric à la dérive

 

Dans un article de la Tribune, le journaliste Pierre manière évoque la problématique du foot devenu business.

 

 

Le foot ne rapporte visiblement pas assez d’argent. C’est en tout cas ce constat qui a motivé l’aristocratie européenne du ballon rond à dégainer un nouveau projet : la Super League. Douze clubs parmi les plus puissants du continent – les espagnols du Real Madrid, du FC Barcelone et de l’Atletico Madrid, les italiens de la Juventus, de l’Inter Milan et du Milan AC, ainsi que les anglais Manchester United, Manchester City, Arsenal, Liverpool, Tottenham et Chelsea – se sont alliés pour créer une nouvelle compétition, rivale de l’actuelle Ligue des champions. La nouvelle, survenue dans la nuit de dimanche à lundi, a provoqué un séisme dans le monde du football. De fait, avec la Super League, cette aristocratie du ballon rond veut désormais vivre en vase clos, privilégier l’entre soi. Loin des préoccupations et difficultés des petits clubs, dont le faible niveau nuit au football champagne, dont les « douze » comptent abreuver les fans pour doper leurs revenus.

Car la Super League est une ligue quasi-fermée. Ses fondateurs y disposent d’une place à vie. Ils ne risquent pas d’en rater la moindre édition, au contraire de la Ligue des champions, réservée aux premières équipes des championnats nationaux. L’objectif est clair : en écartant les clubs moins prestigieux, les « douze » veulent multiplier les grosses affiches et les affrontements entre leurs joueurs stars pour faire flamber les droits de diffusion et séduire un public plus large, plus jeune. Une véritable cash-machine, mais pour eux seuls. « La Ligue des champions génère un peu plus de 3,5 milliards d’euros, rappelle Julien Pillot, professeur à l’Inseec. Si vous la remportez, vous pouvez gagner entre 80 et 120 millions d’euros au total. Avec les règles de la Super League, tous les participants encaissent d’emblée 250 millions d’euros chacun, juste parce qu’ils y participent ! Ils cherchent à la fois plus de pouvoir politique [en se détachant de l'UEFA, qui a la main sur les compétitions européennes, NDLR] et plus de rentrées d’argent sécurisées, puisqu’il n’y a plus d’aléa sportif. »

« Les riches aspirent toujours à être plus riches »

Et tant pis pour la vieille Ligue des champions, amenée, mécaniquement, à perdre de son aura en l’absence des grosses écuries européennes. Tant pis, aussi, pour les clubs les plus modestes, qui verront mécaniquement leurs rentrées d’argent se tarir sur la scène continentale. La Super League enterre aussi les rêves d’épopée des petits clubs. Les Monaco, Atalanta Bergame ou RB Leipzig, qui ont réalisé de beaux parcours ces dernières années, n’auront qu’à prier pour que les cadors de la Super League, qui souhaitent une compétition à 20 clubs, daignent un jour inviter ces va-nu-pieds à leur banquet.

Largement orchestré par Florentino Perez, le président du Real Madrid, le projet de Super League a suscité une vaste levée de boucliers. Entraîneur de Leeds et technicien respecté, l’Argentin Marcelo Bielsa a bien résumé la grogne : « Le problème fondamental, c’est que les riches aspirent toujours à être plus riches, sans tenir compte des conséquences pour les autres, a-t-il déclaré lundi, au micro de la chaîne Sky Sports. À mesure qu’ils acquièrent plus de pouvoir, ils commencent à exiger plus de privilèges. » Face à la colère de l’UEFA, mais surtout des fans – anglais en particulier -, et de plusieurs gouvernements dont la France et le Royaume-Uni, les douze « traîtres », ou « douze salopards » selon certains médias, ont fait machine-arrière. Deux jours seulement après l’annonce, la plupart d’entre eux se sont désistés dans un incroyable effet domino, gelant de facto le projet.

Éphémère, l’épisode a un mérite. Il jette une lumière crue sur ce que le foot est devenu : une vaste bulle spéculative qui n’est, visiblement, pas loin d’éclater. Si la bande des « douze » n’a eu aucun complexe à vouloir faire sécession, c’est parce que leur modèle économique et leurs finances sont à bout de souffle. Pour défendre le projet, Florentino Pérez l’a déclaré : « Nous sommes tous ruinés », a-t-il alerté lundi soir dans l’émission espagnole ‘El Chiringuito’. La plupart sont en effet lourdement endettés. Institution planétaire du ballon rond, le Real Madrid, auréolé de treize couronnes en Ligue des champions, affiche une dette de plus de 900 millions d’euros. Barcelone, son rival, doit plus de 1,1 milliard. De l’autre côté de la Manche, Chelsea et Tottenham sont endettés à hauteur de 1,5 et 1,3 milliard. En Italie, la Juventus de Turin, et l’Inter Milan ont, eux, des ardoises respectives de 458 et 630 millions. Avoir des dettes n’est pas un problème si l’on peut les rembourser. Mais ces montagnes, ces clubs prestigieux, pourtant parmi les plus riches d’Europe, n’arrivent plus à les gravir. La Covid-19 a certes pesé sur leurs recettes. Mais ces clubs souffrent surtout, depuis des années, d’une gestion tout à fait calamiteuse.

« Les clubs se font une concurrence monstrueuse »

Même si, historiquement, les droits TV, qui constituent l’essentiel des recettes des clubs, ont flambé, et que ces derniers sont devenus des « marques » pour accroître les recettes à l’international, ils n’arrivent pas à compenser l’explosion des salaires et des indemnités de transfert des joueurs. « Le problème, c’est que la croissance des revenus s’est avérée insuffisante au regard de la hausse des charges, constate Jean-François Brocard, chercheur au Centre de droit et d’économie du sport de Limoges. Comme il n’y a plus de régulation sur les salaires et sur l’accès au talent, les clubs se font une concurrence monstrueuse. Cela débouche sur des salaires énormes, couplés à des indemnités de transferts qui grandissent. »

Les joueurs sont, en effet, des atouts très prisés. Si les clubs s’arrachent les meilleurs à prix d’or, c’est parce que les Messi, Ronaldo, Mbappé, Neymar ou Haaland sont le Graal pour gagner en aura, en compétitivité, et in fine en attractivité financière. « Ils permettent de minimiser l’aléa sportif, de sécuriser les abonnements au stade, tout en maximisant les revenus marketing et le merchandising », égrène Julien Pillot. Pour décrocher ces étoiles et rester au niveau, la recette est simple : dépenser l’argent qu’on n’a pas. Ou celui qu’on anticipe la saison prochaine. « C’est une pyramide de Ponzi, constate Jean-François Brocard. Vous engagez des fonds dont vous anticipez les rentrées plus tard pour payer les frais des charges d’aujourd’hui. C’est hyper dangereux. Parce que cela a une fin… » En France, le fiasco du diffuseur Mediapro, qui s’est révélé défaillant après avoir surpayé, à hauteur de 830 millions d’euros par an, les droits de la Ligue 1, le démontre. De nombreux clubs se retrouvent dans l’impasse. D’autant que les salaires, qui sont des charges fixes, représentent près des trois quarts de leur budget…

En creusant années après années leurs dettes, les clubs suscitent désormais l’inquiétude. « Beaucoup de créanciers se demandent s’ils seront capables d’honorer leur endettement », affirme Julien Pillot. Sachant qu’aujourd’hui, les revenus et les audiences baissent, souligne-t-il. La pandémie, qui a vidé les stades et impacté le pouvoir d’achat, n’a rien arrangé.

Outre la concurrence, les habitudes de mauvaise gestion sont aussi propres au milieu du foot. « L’économiste Wladimir Andreff parle de ‘contrainte budgétaire molle’ », souligne Jean-François Brocard. Si de nombreux clubs se moquent éperdument d’atteindre l’équilibre financier, c’est parce qu’ils bénéficient des largesses « de milliardaires qui s’en fichent un peu, parce qu’ils savent, comme en Espagne pendant longtemps, qu’on ne leur demandera pas de régler certaines créances, parce qu’ils se disent que les actionnaires finiront bien, d’une manière ou d’une autre, par remettre au pot, ou encore parce que les collectivités locales ne pourront pas se permettre de les laisser tomber », enchaîne l’économiste.

La capacité des clubs à dépenser sans compter, au mépris des règles élémentaires de bonne gestion, n’a fait que s’accentuer. La faute à des dizaines d’années de financiarisation et d’absence de régulation. « L’arrêt Bosman [qui, en 1995, a permis de déréglementer le marché du travail sportif, en interdisant les clauses d'indemnité de fin de transfert et les quotas de nationalité dans les clubs, NDLR] constitue un marqueur, argue Julien Pillot. Tout ce qui s’en est suivi n’est que la logique de près de 30 ans de doctrine libérale, de très forte financiarisation du foot et de dérégulation massive. A cet égard, la Super League est une forme d’aboutissement. » Pour se financer, de nombreux clubs ont choisi d’aller en Bourse. Les écuries anglaises ont été les premières à s’y lancer, à l’instar de Tottenham, en 1983. Puis une deuxième vague d’introductions est survenue dans les années 1990, avec les arrivées de Manchester United, Chelsea ou encore Arsenal. En parallèle, les clubs suscitent l’appétit des fonds d’investissements, généralement soucieux de dégager une plus-value à la revente après seulement quelques années aux manettes.

« Il faut regarder la couleur de l’argent »

Aujourd’hui, les investisseurs américains montrent, en particulier, un fort appétit pour ces « actifs ». A l’image de RedBird Capital Partners, qui possède des parts dans le Toulouse FC, et serait sur le point de rafler 10% du capital de Liverpool. Manchester United et Arsenal, eux, disposent déjà de propriétaires « made in USA » – lesquels contrôlent par ailleurs des franchises en NFL, la prestigieuse ligue fermée du foot américain… En Italie, c’est aussi le fonds activiste Elliott Management qui est propriétaire du Milan AC. Dans l’Hexagone, les Girondins de Bordeaux sont passés dès 2018 sous pavillon américain. Le club bordelais vit depuis un calvaire, sportivement et économiquement. L’affaire Mediapro et le coronavirus ont précipité sa dégringolade. Ce mercredi, son actionnaire, King Street, a affirmé qu’il ne souhaitait plus « soutenir [le club] et financer ses besoins actuels et futurs », le mettant de facto en péril.

La plupart de ces acteurs, qui n’ont d’yeux que pour l’augmentation des revenus à court terme, contribuent à entretenir la bulle du foot européen. Les grands clubs entraînent dans leur danse les plus petits, contraints eux aussi de réaliser des transferts de plus en plus chers, d’augmenter les salaires et les prix des abonnements, pour rester compétitif. Comment, dès lors, refroidir la machine et éviter qu’elle ne s’emballe ? Jusqu’à présent, les mesures prises par l’UEFA se sont avérées largement insuffisantes. Adoptée en 2010, la règle du fair-play financier, qui visait à limiter les dépenses des clubs, n’a pas empêché certains transferts d’atteindre des sommets. Des mesures visant à plafonner les salaires pourraient s’avérer efficaces. Mais pour vraiment changer la donne, Jean-François Brocard juge qu’il faut travailler « en aval »« Il faut réguler l’accès à l’actionnariat des clubs, il faut regarder la couleur de l’argent », argue-t-il.

En février dernier, il a précisé sa pensée dans une tribune au Monde, cosignée avec l’économiste Jérémie Bastien et le politiste Jean-Michel de Waele :

« Il s’agirait de veiller à une allocation plus équilibrée du capital entre les clubs, à partir d’un contrôle plus strict de l’origine des sommes y étant investies, défendent les auteurs. L’objectif serait de refuser les apports de fonds douteux ou reposant principalement sur de l’endettement, lesquels mettent à mal l’économie du football professionnel au-delà d’en renforcer la dualisation, tout en promouvant l’actionnariat domestique, par exemple via l’imposition d’un plancher de détention du capital par l’association support (à l’image de la règle du 50+1 appliquée aux clubs allemands) ou le développement maîtrisé de l’actionnariat populaire. »

Le football est-il capable d’une telle révolution ? Rien n’est moins sûr. Mais il ne serait, alors, guère surprenant de voir ressurgir le projet de Super League. Après la débâcle du début de semaine, Florentino Pérez a pris grand soin de ne pas l’enterrer définitivement, précisant qu’il était « en stand-by ». Rien ne dit, d’ailleurs, que les fans ne finiront pas un jour par l’adopter. Manchester United arrive toujours à remplir son stade. Et ce malgré la fronde des supporters qui, en 2005, ont tant critiqué le rachat du club par le magnat américain Malcom Glazer, allant jusqu’à créer un club concurrent. La Super League, qui vise à « sauver le football » aux dires de Florentino Pérez, pourraient pourtant l’entraîner dans une nouvelle course à l’échalote. Le dirigeant du Real Madrid a d’ailleurs indiqué qu’il misait sur cette manne pour attirer Kylian Mbappé et Erling Haaland, les nouvelles très chères stars du foot mondial. Sous ce prisme, la Super League apparaît comme une énième pierre sur un édifice de plus en plus bancal.

 

Foot business : le fric a tué la dramaturgie

Foot business : le fric a tué la dramaturgie

Alexis Abeille,Supporteur de l’Olympique de Marseille,Geoffroy Daignes,Supporteur du Racing Club de Lens estime dans une tribune au Monde que le fric a tué la dramaturgie

Tribune.

 

En apparence, les créateurs de la Super Ligue de football européen ont renoncé à leurs projets, mais dans les faits, la transgression est faite et ses motifs sont énoncés : moins suivi par les nouvelles générations, le football a besoin de renouveler son spectacle, alors que le Covid-19 a plongé dans le rouge l’ensemble des clubs européens.

Si le projet a volé en éclats en 48 heures, il est difficile de parler d’échec pour les clubs promoteurs de ce projet tant la logique de la réforme de la Ligue des champions proposée dans le même temps par l’Union des associations européennes de football (UEFA) reprend leurs volontés. Plus de matchs, davantage de droits de télévision et une participation à la compétition sécurisée pour des grands clubs vivant au-dessus de leurs moyens depuis des années. Curieuse démarche qui, face à une baisse de la demande, propose une hausse de l’offre.

Ce n’est donc pas une réforme, mais une opération de prédation des puissants d’un football spéculatif dont le modèle économique ne tient plus. Florentino Perez, le président du Real Madrid, l’admet lui-même, malgré lui : « S’il n’y a pas d’argent chez les grands, ils n’achètent pas de joueurs aux autres. C’est une pyramide. » Chacun appréciera au passage la définition du ruissellement donné par le roublard Perez : un système où les plus puissants s’accaparent la totalité des richesses pour décider ensuite auprès de qui ils distribuent les miettes, s’ils en ont l’envie et le besoin – avis aux amateurs.

Les supporteurs de football se sont réveillés après plusieurs jours d’un épisode tragicomique, où ils ont pu, sur tous les canaux, protester contre l’annonce de cette sorte de NBA [National Basketball Association] montée à l’envers, aux enjeux sportifs aussi mal définis que les enjeux financiers (400 millions d’euros annuels pour chaque club) étaient énormes. Alors, ont-ils vraiment réussi à renverser la donne ? Le doute est permis.

En réalité, le football fonctionne déjà selon un principe d’inégalité économique qui a quasiment rompu avec la dramaturgie de ce sport. Qu’il est loin, le temps où, dans un article publié dans Il Giorno, Pier Paolo Pasolini (1922-1975) considérait le football comme un système de signes, et donc un langage, où les passes seraient la prose et où les dribbles et les actions qui mènent à un but seraient la poésie.

« Depuis dix ans, les championnats nationaux sont trustés par une poignée de clubs et tout suspense a disparu. Pile je gagne, face tu perds »

Traitement Coronavirus : une bataille de fric

Traitement Coronavirus : une  bataille de fric  

 

Indéniablement les chercheurs sont lancés dans une guerre de recherche à la fois pour traiter le Coronavirus et au-delà trouver un vaccin. Parallèlement,  une guerre est engagée  entre les industries pharmaceutiques qui souhaitent imposer que coûte que coûte  leur remède y compris en faisant fi des études épidémiologiques et des procédures de validation. Ainsi en est-il du remdesivir produit de l’industrie américaine (Gilead) . Mais ce remède miracle revendiqué par l’industrie américaine ne semble pas plus efficace qu’un placebo.

Pour l’instant, pour les résultats positifs, il faut s’en remettre à un communiqué de Gilead.

« Gilead Sciences a connaissance de données positives émanant de l’étude conduite par l’Institut national des allergies et maladies infectieuses sur son médicament antiviral remdesivir pour le traitement du Covid-19″, a indiqué la société.

« Positif » signifie que les malades traités se sont rétablis plus vite, selon les objectifs déclarés de l’étude.

Le directeur de l’Institut des maladies infectieuses, Anthony Fauci, s’est montré prudemment optimiste mercredi. Ce n’est pas une victoire par K.-O., a-t-il dit dans le Bureau ovale à côté du président Donald Trump, mais c’est une « importante preuve de concept ».

La mortalité du groupe témoin serait de 11%, contre 8% dans le groupe remdesivir, selon Anthony Fauci.

 

« C’est très positif », a résumé Donald Trump.

Cet essai clinique américain avait commencé le 21 février et devait inclure 800 malades du Covid-19 aux Etats-Unis et dans d’autres pays.

Ni les patients, ni les médecins ne savaient si la solution injectée par intraveineuse était le remdesivir ou le placebo, qui ressemblait au médicament mais ne contenait que des ingrédients inactifs.

De multiples essais cliniques sont en cours en Europe, en Asie et aux Etats-Unis pour trouver un traitement efficace contre le Covid-19. Le remdesivir est l’une des thérapies testées, aux côtés d’autres antiviraux ou encore de l’hydroxychloroquine.

Pour l’instant, seule l’étude chinoise, menée du 6 février au 12 mars dans dix hôpitaux de Wuhan, a été dûment évaluée et publiée. Ses résultats avaient fuité le 23 avril brièvement sur le site de l’Organisation mondiale de la Santé.

237 malades avaient participé, dont deux tiers traités par le remdesivir. Les médecins voulaient plus de 450 participants, mais la pandémie s’est arrêtée à Wuhan avant d’avoir pu atteindre ce nombre.

« Le traitement par remdesivir n’accélère pas la guérison ni ne réduit la mortalité liée au Covid-19 par rapport à un placebo », selon un résumé de l’étude, publiée par The Lancet.

« Malheureusement, notre essai a montré que bien que sûr et bien toléré, le remdesivir n’a pas montré de bénéfice significatif par rapport au placebo », a commenté l’auteur principal de l’étude, le professeur Bin Cao, cité dans un communiqué du Lancet.

 

La bataille continue donc entre les partisans du traitement américain et les partisans de la chloroquine. Une bataille normalement de nature scientifique mais qui a largement émergé dans les médias depuis des semaines. Le professeur Raoult de Marseille utilise la chloroquine a été la cible de nombreux experts et médias. Il s’est expliqué devant la commission parlementaire en indiquant clairement que certains de ses collègues défendaient des industries pharmaceutiques en raison d’intérêts personnels. Il a condamné ces conflits d’intérêts. Il a invité les membres de la commission parlementaire à consulter Internet sur ces conflits d’intérêts « tout y est » a-t-il déclaré. De fait  l’un de ces experts parisiens les plus virulents contre le professeur Raoult qu’on voit souvent sur les chaînes d’information entretient quelques liens avec l’industrie pharmaceutique , extrait de wikipédia:

« De 2011 à 2016, cet expert effectue des interventions rémunérées dans des conférences et comités d’experts des entreprises pharmaceutiques Bristol-Myers Squibb (pour un total de 10 000 euros sur 5 ans), Gilead (15 000 euros), AbbVie (3 000 euros), Janssen (3 000 euros) et Merck & Co (7 000 euros)6. Ces interventions portent sur le VIH et les hépatites B et C6. En 2016, elle est invitée à parler sur le sujet de l’hépatite C à la Conférence internationale sur les rétrovirus et les infections (CROI)7.

En 2012, elle devient experte auprès de l’Organisation mondiale de la santé, et en 2016 d’Unitaid6. Elle fait partie du panel de scientifiques du programme ONUSIDA de 2013 à 20158. En 2015, elle fait partie des auteurs du document publié par l’OMS intitulé Lignes directrices pour la prévention, les soins et le traitement en faveur des personnes atteintes de l’infection à hépatite B chronique9.

De 2011 à 2016, elle effectue des interventions rémunérées dans des conférences et comités d’experts des entreprises pharmaceutiques Bristol-Myers Squibb (pour un total de 10 000 euros sur 5 ans), Gilead (15 000 euros), AbbVie (3 000 euros), Janssen (3 000 euros) et Merck & Co (7 000 euros)6. Ces interventions portent sur le VIH et les hépatites B et C6. En 2016, elle est invitée à parler sur le sujet de l’hépatite C à la Conférence internationale sur les rétrovirus et les infections (CROI)7. »

« .

Coronavirus : L’efficacité du Remdesivir contre le virus ou la féroce bataille de fric des labos

Coronavirus : L’efficacité du Remdesivir contre le virus ou la féroce bataille de fric  des labos

 

Indéniablement les chercheurs sont lancés dans une guerre de recherche à la fois pour traiter le Coronavirus et au-delà trouver un vaccin. Parallèlement,  une guerre est engagée  entre les industries pharmaceutiques qui souhaitent imposer que coûte leur remède y compris en faisant fi des études épidémiologiques et des procédures de validation. Ainsi en est-il du remdesivir produit de l’industrie américaine (Gilead) . Mais ce remède miracle revendiqué par l’industrie américaine ne semble pas plus efficace qu’un placebo.

Pour l’instant, pour les résultats positifs, il faut s’en remettre à un communiqué de Gilead. Les Instituts de santé américains ont indiqué à l’AFP qu’une « annonce » serait faite dans la journée de mercredi, peut-être lors d’un briefing sur le nouveau coronavirus à la Maison Blanche.

« Gilead Sciences a connaissance de données positives émanant de l’étude conduite par l’Institut national des allergies et maladies infectieuses sur son médicament antiviral remdesivir pour le traitement du Covid-19″, a indiqué la société.

« Positif » signifie que les malades traités se sont rétablis plus vite, selon les objectifs déclarés de l’étude, mais on ignore encore les chiffres.

Le directeur de l’Institut des maladies infectieuses, Anthony Fauci, s’est montré prudemment optimiste mercredi. Ce n’est pas une victoire par K.-O., a-t-il dit dans le Bureau ovale à côté du président Donald Trump, mais c’est une « importante preuve de concept ».

La mortalité du groupe témoin serait de 11%, contre 8% dans le groupe remdesivir, selon Anthony Fauci.

« C’est très positif », a résumé Donald Trump.

Cet essai clinique américain avait commencé le 21 février et devait inclure 800 malades du Covid-19 aux Etats-Unis et dans d’autres pays.

Ni les patients, ni les médecins ne savaient si la solution injectée par intraveineuse était le remdesivir ou le placebo, qui ressemblait au médicament mais ne contenait que des ingrédients inactifs.

De multiples essais cliniques sont en cours en Europe, en Asie et aux Etats-Unis pour trouver un traitement efficace contre le Covid-19. Le remdesivir est l’une des thérapies testées, aux côtés d’autres antiviraux ou encore de l’hydroxychloroquine.

Pour l’instant, seule l’étude chinoise, menée du 6 février au 12 mars dans dix hôpitaux de Wuhan, a été dûment évaluée et publiée. Ses résultats avaient fuité le 23 avril brièvement sur le site de l’Organisation mondiale de la Santé.

237 malades avaient participé, dont deux tiers traités par le remdesivir. Les médecins voulaient plus de 450 participants, mais la pandémie s’est arrêtée à Wuhan avant d’avoir pu atteindre ce nombre.

« Le traitement par remdesivir n’accélère pas la guérison ni ne réduit la mortalité liée au Covid-19 par rapport à un placebo », selon un résumé de l’étude, publiée par The Lancet.

« Malheureusement, notre essai a montré que bien que sûr et bien toléré, le remdesivir n’a pas montré de bénéfice significatif par rapport au placebo », a commenté l’auteur principal de l’étude, le professeur Bin Cao, cité dans un communiqué du Lancet.

Pour trouver une thérapie efficace, il faut aussi s’intéresser au dosage.

Gilead a à ce sujet rendu publics mercredi des résultats d’un essai clinique appelé SIMPLE, qui visait à comparer deux différentes doses de remdesivir.

Coronavirus : le remdesivir, premier traitement anti-Covid autorisé en Europe

 

Pour mieux comprendre la concurrence que se livre le traitement remdesivir de l’industriel pharmaceutique américain Gilead, il faut intégrer le prix. Le fameux   remdesivir  qui n’a pas fait davantage la preuve de son efficacité que la chloroquine a un prix d’environ 2200 $ alors que la chloroquine ( vieille molécule)  ne coûte que quelques dollars à peine . Après les autorités américaines, et un travail intensif lieu de lobbying de l’Américain Gilead( et des experts proches de Gilead,)    c’était au tour de la Commission européenne d’autoriser « la mise sur le marché conditionnelle » du remdesivir (nom commercial Veklury) pour traiter les patients de plus de 12 ans atteints de coronavirus nécessitant le recours à l’oxygène.

Le feu vert de la Commission intervient moins d’un mois après le dépôt de la demande et une semaine après la recommandation du CHMP (Comité évaluant les médicaments) et l’aval des Etats membres, contre 67 jours normalement. Le remdesivir est ainsi le « premier médicament autorisé dans l’Union européenne contre le Covid-19 », précise l’exécutif européen.

La mise sur le marché conditionnelle est un mécanisme réglementaire européen permettant la commercialisation accélérée de médicaments sur la base de données moins complètes, si les bénéfices l’emportent sur les risques dans un contexte de menace pour la santé publique, et lorsqu’il n’y a pas d’alternative. Le laboratoire n’est pas pour autant dispensé d’études complémentaires.

Le remdesivir devrait ainsi théoriquement être disponible dès samedi mais, dans la plupart des pays, un délai supplémentaire est nécessaire pour fixer le prix. Gilead a annoncé en début de semaine qu’il le mettait à disposition de tous les pays développés au même prix de 2.340 dollars, soit 2.081 euros.

En France, le remdesivir va être soumis à la procédure habituelle, qui comporte une évaluation du médicament par la Haute Autorité de Santé, puis une négociation avec le Comité Economique des Produits de Santé pour tenter d’obtenir un prix inférieur à celui affiché par Gilead.

 

Cette procédure, souvent longue (parfois plus d’un an) retarde l’arrivée sur le marché des médicaments dans l’Hexagone. Toutefois, compte tenu de la nature du besoin et de l’absence d’alternative, le processus pourrait être accéléré pour le remdesivir. Jusqu’à présent, les patients qui avaient pu être traités avec ce médicament l’ont été dans le cadre d’essai cliniques ou de protocole compassionnels (avant validation par un essai clinique, en cas d’urgence).

De son côté, Gilead veut exploiter tout le potentiel de sa molécule. Il vient d’obtenir le feu vert des autorités américaines pour commencer un essai clinique avec une version inhalée du médicament, jusque-là injectable. Si cette formulation se montrait efficace, cela permettrait une utilisation hors de l’hôpital et à des stades plus précoces de la maladie. Gilead prévoit ainsi de commencer en août un essai incluant 50 enfants et adolescents présentant des formes modérées à sévère de la maladie, dans plus de trente lieux aux Etats-Unis et en Europe.

Si les cas graves de la maladie chez les moins de 21 ans sont rares, ils peuvent entraîner chez 2 pour 100.000 d’entre eux, une maladie inflammatoire appelée « syndrome multi-inflammatoire chez les enfants » ou « Kawasaki like ». D’où l’intérêt de prévenir les formes graves. Enfin, Gilead prévoit également de tester le remdesivir en combinaison avec des médicaments anti inflammatoires tels que l’Olumiant de Lilly ou l’Actemra de Roche, mais aussi la dexamethasone.

 

Réforme droits d’auteur : remède pour le fric contre la liberté

Réforme droits d’auteur : remède pour le fric contre la liberté

 

En apparence uen réforme votée par le parlement européen pour protéger le droit d’auteur mais qui en définitive va surtout protéger les auteurs et médias connus, renforcer les GAFA et restreindre la liberté d’expression. Bref un bel exemple de corporatisme des auteurs et médias  patentés. Guillaume Champeau, le directeur Éthique et affaires juridiques de Qwant, déplore ainsi, dans un billet au vitriol, une « victoire du court-termisme« . Selon lui, les articles 11 et 13 vont finir par renforcer la domination des Gafa sur les médias. L’article 13, par exemple, impose aux Gafa de mettre en place des outils techniques pour détecter des œuvres protégées par le droit d’auteur. Pour l’ancien fondateur du pure-player Numerama, il s’agit ni plus ni moins que d’une « nouvelle barrière à l’entrée pour les concurrents des Gafa« : Passons sur les problèmes qu’un tel dispositif pose pour la liberté d’expression, et imaginons que les outils techniques de détection des œuvres protégées par le droit d’auteur sont d’une fiabilité et d’une performance telles qu’ils savent aussi reconnaître les parodies ou autres critiques couvertes par des exceptions légales. Qui a aujourd’hui les bases de données des œuvres à identifier ? Qui a les moyens financiers et technologiques de développer les outils de détection ? Les Gafa. « Les éditeurs exigent que Google et Facebook les financent en payant pour chaque extrait d’article cité sur leur service. Mais quand les revenus du Monde ou du Figaro dépendront des revenus de Google ou de Facebook, combien de temps encore pourrons-nous lire dans ces journaux des critiques de ces géants ? Plutôt que de s’adapter, les éditeurs de presse préfèrent renoncer entièrement à leur indépendance », déplore l’association dans un communiqué. 

Huile de palme : la logique du fric

Huile de palme : la logique du fric

 

L’affaire de l’huile de palme caractérise le vrai rapport de la classe dirigeante. Aux grands intérêts financiers et relativise évidemment sa pseudo posture écolo. Il se confirme de ce point de vue que Nicolas Hulot sert d’alibi à Macron pour masquer sa vision productiviste et très libérale de l’économie. Nicolas Hulot n’a jamais servi à rien se contentant d’agiter quelques hochets environnementaux, exemple, les éoliennes pour masquer la politique nucléaire. Non seulement Nicolas Hulot ne sert à rien mais il est devenu même nuisible depuis les affaires qui le paralysent. Ses affaires financières qui démontrent que pour lui l’environnement est d’abord un business mais aussi ses affaires personnelles qui ne pourront être enterrées sans un appui fort de l’Élysée. La contrepartie c’est la capacité du ministre de l’environnement à avaler des couleuvres de plus en plus grosses comme par exemple la question de l’huile de palme. C’est évidemment déjà un non-sens vis à vis des productions alimentaires …..Pour faire tourner des moteurs (huile de palme ou de colza). Par contre on  doit encourager l’exploitation des déchets végétaux pour produire du carburant ou du gaz.  C’est aussi la démonstration qu’un secteur économique comme l’agriculture ne pèse pas lourd par rapport aux intérêts de la multinationale Total. Total qui comme nombre d’autres grandes entreprises a porté à bout de bras la candidature de Macron et l’a financée. Aujourd’hui c’est le retour d’ascenseur (comme avec la suppression de l’impôt sur la fortune). On peut vraiment se demander quel est la rationalité de faire venir de l’huile  de palme à plusieurs milliers de kilomètres et  de la transformer en carburant. Quelle rationalité économique et environnementale. C’est précisément parce qu’on s’assoit sur les critères sociaux et écologiques que cette  huile de palme qui détruit par ailleurs les forêts parvient à être plus rentable que des productions locales. Une problématique qui concerne bien d’autres produits,  alimentaires ou non. Le secteur agricole et de peu de poids face aux intérêts des grandes multinationales qui pillent  les ressources naturelles, sociales et détruisent la   biodiversité. Dans ce dossier le gouvernement montre son vrai visage.

Comptes de campagne « République du fric » ? (Olivier Faure)

Comptes de campagne « République du fric » ? (Olivier Faure)

 

Le premier secrétaire du Parti socialiste n’a sans doute pas tort de dénoncer « un parfum de connivence permanente entre les milieux d’argent et l’exécutif ». Sauf que le PS n’a pas su non plus se mettre à l’abri de ces connivences en raison de sa sociologie. D’une certaine manière, les reproches qu’Olivier Faure adresse à Macron pouvaient l’être tout autant vis-à-vis de certains entourages de François Hollande. Une critique qui vaut pour l’ensemble-ou presque- du système politique dont la consanguinité avec la finance et les intérêts dominants faussent évidemment la démocratie.   »Il règne un parfum de connivence permanente entre les milieux d’argent et l’exécutif. Cette République qui se voulait exemplaire est en fait la République du fric. Or, on ne peut pas servir les deux, il faut choisir : la République ou le fric », a déclaré le premier secrétaire du PS. « Les soupçons de prise illégale d’intérêt et de trafic d’influence qui pèsent sur les activités d’Alexis Kohler et les informations dévoilées par la presse au sujet des comptes de campagne du candidat Macron, qui viennent s’ajouter aux déboires judiciaires de la ministre du travail ou aux interrogations sur les généreux donateurs de la présidentielle, éclairent d’un jour particulier le pouvoir actuel », juge-t-il. « Fait aggravant, le président de la République défend publiquement son collaborateur alors qu’une enquête préliminaire est en cours. Il pèse sur la justice alors même qu’il est censé être le garant de son indépendance. Un président ne devrait pas dire ça », ajoute Olivier Faure, qui demande un réexamen de ces comptes par la commission. De son coté Mélenchon  réclame aussi une nouvelle évaluation des comptes de campagne et uen vraie indépendance de la commission de contrôle.

Ne pas confondre écologie et anarchie (Hulot) …..Et écologie et fric ?

Ne pas confondre écologie et anarchie (Hulot) …..Et écologie et fric ?

 

 

 

Hulot qui maintenant plusieurs mois ne sert pas à grand chose et met la pédale douce sur tous les dossiers a été fortement invité par le Premier ministre à se rendre à Nantes à la place de son secrétaire d’Etat sur le dossier chaud de la ZAD de NDDL. Finalement, une intervention qui n’a pas servi à grand-chose chacun demeurant sur ses positions. L’Etat a fixé un ultimatum au 23 avril ce que refusent les zadistes et qui veulent davantage de temps pour monter leur dossier. Visiblement gêné et mécontent Hulot a déclaré qu’il ne fallait pas confondre écologie et anarchie. Les zadistes auraient pu répondre que Hulot confond, lui, écologie et business.  Que fait en effet Hulot au gouvernement lui qui n’a aucune compétence économique, sociale, politique  ou même environnementale ? Il sert de caution à Macron. Certes l’ancien animateur télé a réalisé d’intéressants reportages sur l’environnement mais ça ne suffit pas pour avoir une vision écologique cohérente et encore moins une  vision sociétale. En outre et  surtout le champ de réflexion et d’action de Hulot est étroitement cadrée par les soutiens financiers d’entreprises les plus polluantes qui lui ont permis de construire son immense fortune sur le dos de l’écologie. Hulot, l’ancien animateur télé est populaire, c’est certain comme Mimi Mathis ou Michel Drucker mais ses compétences et ses convictions sont comme les montres de Salvador Dali : molles. Par contre, il sait gérer son image et surtout sa fortune  réalisée garce à son business écolo. Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyle salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien.- Il n’y a vraiment pas grand-chose de commun entre Hulot et les écologistes  !

Comme Sarko, Hollande gagne du fric avec ses conférences

Comme Sarko, Hollande gagne du fric avec ses conférences

Hollande avait pourtant promis de ne pas d donner deux conférences rémunérées. Pourtant lors de sa première intervention dans ce cadre il a bien touché son enveloppe entre parenthèses (le tarif est d’environ 100 000 à 200 000 € par conférence). Du coup,  pour se dédouaner,  Hollande a indiqué qu’une partie de cette enveloppe retournerait à sa fondation. Une explication  est à la fois bien maladroite et bien peu convaincante.  » : « Je suis invité dans des conférences internationales. Il peut arriver que certaines puissent être rémunérées. Cela sera le cas d’ailleurs en Corée. Je fais en sorte qu’une partie de la rémunération aille à la fondation. C’était le principe que j’avais fixé. [...] Je ne peux pas aller contre ce type de fonctionnement des conférences. Le statut des anciens présidents [fait qu'il y a une rémunération]. Mais je fais en sorte que ce qui peut être apporté dans le cadre d’une conférence puisse être utile dans le cadre de la fondation », avait-il assuré le 13 octobre à LCI. On ne sait toutefois pas la part qu’il compte donner à sa fondation et la part qu’il compte garder pour lui. Une telle prestation est en général facturée entre 100.000 et 200.000 euros. D’abord ce qu’affirme François Hollande est faux il n’y a nulle obligation d’accepter d’être rémunéré par des organisateurs d’une conférence internationale ou pas. De ce point de vue,  François Hollande comme d’autres vieux politicards entretient des liens ambigus avec l’argent (voir par exemple son patrimoine y compris celui en commun avec Ségolène Royal). Curieux pour un homme qui avait fortement critiqué Sarkozy de se faire du fric avec les conférences. Dans le livre Un président ne devrait pas dire ça de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande s’était particulièrement moqué de Nicolas Sarkozy et de ses conférences rémunérées. Il raconte ainsi cette scène qui a eu lieu à Johannesbourg alors que les deux hommes sont côte à côte pour rendre hommage à Nelson Mandela : « Il commence à me parler de l’argent qu’il gagnait avec ses conférences. Je me dis : il ne va pas oser, quand même… ». Non seulement Hollande accepte une rémunération de sa première conférence mais en outre il se permet à l’étranger de critiquer la politique du gouvernement, une double goujaterie !

 

 

Macron : une conception de la participation limitée au fric

Macron : une  conception de la participation limitée au fric

Macron a visiblement une conception très restrictive de la participation qui limite à l’intéressement financier pour que « tous les salariés aient leur juste part quand les choses vont mieux ». Pourtant il affirme en même temps qu’une entreprise est constituée d’une part d’actionnaires (définition juridique actuelle),  d’autre part de la valeur et de la compétence de ses salariés. Certes l’intéressement financier constitue un progrès dans l’association des salariés aux résultats des entreprises. Pour autant cette association ne saurait se limiter à la dimension monétaire quand les choses vont bien. Une vraie participation, outre l’intéressement financier, consisterait à associer les salariés à la gestion comme le souhaite la CFDT et comme cela se pratique en Allemagne par exemple. C’est précisément quand les entreprises ont des difficultés que les salariés ont besoin d’être aussi associés à la problématique de gestion pour mieux comprendre et adhérer aux évolutions conjoncturelles ou structurelles. Les salariés et les cadres sont en effet le plus souvent les plus à même d’évaluer les forces et les faiblesses de la réalité de leur outil de production et c’est en permanence qu’il convient de les associer à la gestion de l’entreprise y compris quand l’entreprise ne rencontre pas de difficultés. Pour l’instant en effet la participation se borne le plus souvent en cas de problème à annoncer de façon un peu brutale au comité d’entreprise les plans de licenciement. La participation ne saurait être limitée à l’implication des salariés quand il faut licencier ou au retour financier sur résultats. La participation implique une vision beaucoup plus large et plus active des salariés dans l’entreprise.

 

Foot fric PSG : après 220 millions pour Neymar, 150 pour MBappé

Foot fric PSG : après 220 millions pour Neymar, 150 pour MBappé

Sportivement l’éventuelle venue de MBappé au PSG constitue évidemment une attraction et un atout considérable pour le club parisien qui pourrait alors  devenir réellement un candidat sérieux pour le titre de champion en Europe. Reste que les sommes dépensées acquérir aussi bien Neymar que MBappé  sont complètement démentielles. Le Qatar qui finance le club peut se permettre de telles les acquisitions surtout en prévision de l’organisation de la coupe du monde dans son pays. Le Qatar assimilé au PSG bénéficie ainsi d’une bonne image sportive au plan mondial. En outre dans le contexte actuel de tension entre plusieurs pays arabes qui veulent isoler le Qatar, l’effet médiatique du football permet de réinsérer le Qatar dans la communauté internationale. Le PSG ne risque pas le déficit dans la mesure où ils bénéficient du soutien financier du Qatar qui passe aussi des contrats avec les joueurs vedettes pour redorer une image entachée par les liens avec certaines organisations terroristes.  Les dirigeants du PSG sont des businessmen qui savent équilibrer leur dépense par des recettes liées précisément à l’impact médiatique de leurs joueurs vedettes (Marchandising, droits télé, sponsors etc.). . À titre indicatif , selon un rapport de la direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) qui agit comme gendarme financier du ballon rond dans l’Hexagone, le PSG avait généré 149 millions d’euros de revenus de sponsoring lors de la saison 2015-2016, la dernière de Zlatan Ibrahimovic en Ligue 1. Avec Neymar et e on peut espérer au moins le double de ce revenu. Pour autant ces sommes sont évidemment complètement folles même si elles sont amorties par les droits télés, le marchand désigne et le sponsoring. En outre le prix des places dans la plupart des grands clubs européens devient finalement difficilement accessibles pour certains.

Le foot fric : 200 millions pour Neymar, un million par mois pour Verrati

Le foot fric : 200 millions pour Neymar, un million par mois pour Verrati

 

Les fans de foot se réjouissent évidemment de la venue de Neymar au PSG, de quoi relever le niveau général de la ligue 1 et permettre au PSG de remporter enfin la ligue des champions. Au-delà de l’aspect footballistique,  se pose quand même la question de la dérive complètement folle des sommes consacrées aux joueurs même si économiquement l’équilibre financier peut être atteint à terme avec le marchandising, les sponsors et les droits télé. Marco Verrati de son coté aurait vu son salaire doubler pour rester au PSG : 12 millions par an au lieu de 6, une misère ! Près de 80 % des Français condamnent les sommes consacrées au transfert des joueurs de foot. Des sommes de plus en plus démentiel dans le foot fric finalement payées notamment  par le téléspectateur à travers les droits télés et les abonnements aux chaînes spécialisées, aussi par le coût des places qui devient pro puisqu’il faut parfois compter sur un prix de 50 à 100 € pour assister à un match de foot. Selon 80% d’entre eux, ces sommes ne sont pas justifiées et ne sont pas rentables malgré des retombées économiques indéniables comme les droits télévisuels ou encore la vente de maillots.  Et le constat est encore plus alarmant en Ligue 1 où 58% des Français estiment que le championnat français ne peut pas rivaliser avec les meilleurs championnats européens. Un chiffre qui grimpe à 68% chez les amateurs de football. Hier, Verrati s’est arrêté devant la presse italienne après PSG/Amiens (2-0) et il a commenté son été tourmenté : «Oui, il y a eu quelque chose avec Barcelone, mais c’était juste comme ça. C’est terminé. Nous n’avons eu aucune négociation concrète. J’ai décidé de rester ici, et j’en suis très heureux.» Il a également précisé que la venue de Neymar n’avait strictement rien à voir avec le fait qu’il a changé d’avis : «Non, je l’avais déjà fait avant. Je n’ai jamais su que Neymar était sur le point de venir ici.»

Hulot fait du fric avec l’écologie

Hulot fait du  fric  avec l’écologie

 

 

Businessman ou écologiste ? Surtout journaliste businessman, Hulot est le journaliste le mieux payé au monde. . Le journal  américain People With Money estime que Hulot  a accumulé  près de 215 millions d’euros.  Récemment épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien.

Publicité: Google victime de sa politique du fric

Publicité: Google victime de sa politique du fric

La politique du fric se retourne d’une certaine manière contre le géant du Net. Il y a d’abord cette affaire de publicité sulfureuse qui vient coexister avec des publicités commerciales classiques. Une espèce de consanguinité malencontreuse qui nuit au sérieux de certaines annonces et leur font même renoncer à Google.  Il y a aussi cette hiérarchisation des sites qui fait afficher nombre de sites rentables pour Google avant l’affichage de sites réellement cherchés par l’internaute. Ainsi parfois une dizaine de sites très commerciaux figure en tête de la page affichée. Il y a aussi les fantaisies de Google pour déréférencer subitement. Ce qui peut pour une société commerciale constitue un risque sérieux de déstabilisation ;  ce qui pour les sites d’information générale constitue une entorse à la démocratie. Google tente de se défendre  en indiquant que le classement des infos est le fait des algorithmes.  Mais les algorithmes ne sont pas neutres ; ils obéissent à une structure, à une logique,  à des variables qui justement prennent en compte abord le profit publicitaire.  Google tente de rectifier en partie le tir. Le groupe américain a annoncé lundi qu’il collaborerait avec des acteurs externes pour s’assurer que les publicités de ses annonceurs ne soient pas placées près de contenus polémiques, ses contrôles internes ayant déjà été renforcés grâce à l’intelligence artificielle après la fronde de grandes marques.    « Dans le cadre de notre engagement pour fournir encore plus de transparence et de visibilité à nos partenaires publicitaires, nous travaillerons avec des vendeurs (d’espaces publicitaires, ndlr) de confiance pour qu’ils offrent un suivi extérieur concernant la sécurité des marques sur YouTube », a expliqué à l’AFP un porte-parole du géant internet.   Selon une source proche du dossier, depuis sa promesse de renforcer ses outils de contrôle fin mars, Google est parvenu à détecter cinq fois plus de vidéos qui pourraient être jugées inappropriées par les annonceurs, en alliant des politiques internes plus strictes et de nouveaux systèmes d’intelligence artificielle qui sont « entraînés » à mieux identifier les contenus en fonction des préférences des annonceurs. La filiale britannique de Havas, les banques RBS et HSBC, The Guardian, la BBC et même le gouvernement britannique, entre autres, ont décidé de suspendre leurs publicités sur plusieurs plateformes de Google, dont YouTube, après avoir découvert mi-mars dans The Times que leurs annonces étaient parfois placées en ligne à côté de contenus antisémites, incitant à la haine ou faisant l’apologie du terrorisme. Le boycott s’est étendu aux États-Unis, où les géants des télécommunications AT&T et Verizon ont également retiré leurs publicités. Une fronde particulièrement délicate pour Google puisque la publicité numérique est son principal moteur de croissance.   Alphabet, la maison-mère de Google, avait perdu un peu plus de 20 milliards de dollars de valorisation boursière la semaine du 20 mars, après les révélations du Times.

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