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Europe : 1 milliard à la Tunisie pour freiner l’immigration

Europe : 1 milliard à la Tunisie pour freiner l’immigration

Pour faire face à la crise économique grave, l’Union européenne a proposé « un renforcement du partenariat » avec la Tunisie à travers un programme incluant une possible aide financière de long terme de 900 millions d’euros et une aide additionnelle de 150 millions à injecter « immédiatement » dans le budget.

Ursula von der Leyen a indiqué avoir proposé un programme en cinq points, incluant aussi un soutien à la lutte contre l’immigration clandestine et a souhaité la signature d’un accord entre la Tunisie et l’UE d’ici au prochain sommet européen à la fin du mois. Ce programme prévoit notamment un renforcement des investissements en Tunisie, en particulier dans le numérique et les énergies renouvelables ainsi qu’une extension à la Tunisie du programme européen d’échanges d’étudiants Erasmus, doté d’une enveloppe de 10 millions d’euros. L’un des volets importants du « package » européen concerne la lutte contre le « business cynique » de l’immigration clandestine, pour laquelle l’UE fournira « cette année à la Tunisie 100 millions d’euros pour le contrôle de ses frontières, la recherche et sauvetage » de migrants, a indiqué Ursula von der Leyen.

« Il est de notre intérêt commun de renforcer notre relation et d’investir dans la stabilité et la prospérité, c’est pour cela que nous sommes là », a-t-elle déclaré, disant agir au nom de la « Team Europe » et qui était accompagnée dans sa visite par les Premiers ministres d’Italie, Giorgia Meloni, et des Pays-Bas, Mark Rutte. Affirmant que l’Union européenne est le « premier partenaire commmercial et premier investisseur » en Tunisie, la présidente de la Commission a rappelé que l’Europe a « soutenu le parcours de la Tunisie dans la démocratie depuis 2011 (et la Révolution qui a renversé le dictateur Zine El Abidine Ben Ali, ndlr), une route longue et difficile ».

Le pays nord-africain, très endetté (80% du PIB), est en difficiles pourparlers avec le FMI pour un nouveau prêt de près de deux milliards de dollars. Les discussions achoppent sur le refus du président Saied de réformes comme la restructuration de la centaine d’entreprises publiques surendettées et la levée des subventions étatiques à des produits de base comme les carburants.

Dernier rebondissement et très mauvaise nouvelle pour le pays, dans la nuit de samedi à dimanche, l’agence de notation Fitch a baissé d’un cran la note de la Tunisie la passant de CCC+ à CCC-, à cause des délais dans les négociations pour obtenir un nouveau prêt du Fonds monétaire international (FMI).

Cette dégradation de la note de l’endettement à long terme du pays « reflète l’incertitude autour de la capacité de la Tunisie à réunir des fonds suffisants pour répondre à ses besoins financiers conséquents », a expliqué Fitch dans un communiqué. La Tunisie faisait déjà partie des émetteurs présentant des risques réels de non-remboursement, selon l’institution. « Notre principal scénario table sur un accord entre la Tunisie et le FMI d’ici la fin de l’année, mais c’est beaucoup plus tard que nous ne l’attendions auparavant et les risques restent élevés », a précisé Fitch. L’agence rappelle que le budget du gouvernement dépend de plus de 5 milliards de dollars de fonds externes (10% du PIB) des financements qui ne seront pas débloqués tant qu’il n’y aura pas d’accord avec le FMI.

«Ne pas freiner les IA « 

«Ne pas freiner les IA  » ( Alain Bensoussan)

Un article intéressant en faveur d’une de l’intelligence artificielle géante qui oublie chose, la plupart des applications sont sous domination américaine voire chinoise L’enjeu n’est pas seulement pour leur de réguler et de protéger les données mais aussi de maîtriser de manière opérationnelle et technique à moins d’accepter la domination totale étrangère NDLR


Dans une lettre ouverte publiée le 29 mars par le Future of Life Institute, plus d’un millier d’experts de l’intelligence artificielle (IA) avec à leur tête l’emblématique patron de Tesla et Twitter, mais également Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, appellent les laboratoires d’IA à suspendre immédiatement la formation des systèmes d’IA les plus puissants. Cette pause d’au moins six mois devra être « publique et vérifiable, et inclure tous les acteurs clés ». Et les signataires d’ajouter : « Si une telle pause ne peut pas être décrétée rapidement, les gouvernements devront intervenir et instituer un moratoire. »

Loin de nous l’idée de contester les risques pour la société et l’humanité que des systèmes d’IA dotés d’une intelligence quasi humaine pourraient receler. De ce point de vue, avec l’apparition des IA génératives et le succès fulgurant de ChatGPT, une nouvelle étape a incontestablement été franchie. Toutefois, si ces inquiétudes sont légitimes, la lettre ouverte se trompe de combat en réclamant une pause qui s’apparente en réalité à un véritable moratoire, voire un arrêt d’activité.

Loin de la freiner, il faut au contraire laisser se développer la science, et instaurer par contre un encadrement juridique et éthique des algorithmes et de l’IA. En la matière, un équilibre subtil doit être trouvé entre innovation et régulation. L’enjeu du monde de demain, ce n’est pas les humains contre les IA, mais la mixité. Tout système de blocage a priori doit être proscrit. Interdire par exemple, comme certaines écoles le suggèrent, aux étudiants d’utiliser ChatGPT ne s’inscrit pas dans le sens d’un développement normal de l’innovation. L’IA doit être au service de nos sociétés et de leur développement, ce qui figure dans les 17 objectifs de développement durable fixés par l’ONU.

L’Europe l’a bien compris : Bruxelles met actuellement en place un cadre juridique capable de permettre l’épanouissement des technologies d’IA tout en en limitant les désordres associés. Pour la première fois, l’UE s’apprête à tracer les limites de ce qui est acceptable pour nos sociétés démocratiques, avec le projet de Règlement sur les systèmes d’IA du 21 avril 2021 qui constitue un cadre de règles transculturelles parfaitement adapté. De la même façon, il convient que soit élaborée le plus rapidement possible une convention internationale reposant sur les cinq principes essentiels suivants :

La protection de la dignité numérique : la dignité de la personne humaine, socle de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, doit être étendue au numérique.

La prohibition de systèmes d’IA contraires à la nature humaine : des garde-fous doivent être posés en matière de systèmes d’IA interdits, par exemple s’agissant de l’identification biométrique aux fins de scoring social ou pour en déduire les émotions (1).
L’interdiction de toute manipulation du comportement humain : le projet de règlement sur l’IA interdit les systèmes utilisés pour manipuler le comportement, les opinions ou les décisions des citoyens.

La reconnaissance des créations par l’IA : il est primordial que les créations générées par des systèmes d’IA ne demeurent pas des res nullius (2) et puissent être valorisées comme patrimoine immatériel.

Le nécessaire contrôle humain préalable à toute application de décisions proposées par l’IA : la surveillance humaine figure au premier rang des exigences posées par la Commission européenne dans son approche de l’IA.
Seuls des systèmes d’IA responsables pourront permettre à l’humanité de profiter d’un avenir solidaire avec l’IA.

Alain Bensoussan est avocat à la Cour et directeur de publication de Planète Robots.

(1) V. la position de la Cnil du 18 juin 2021 sur la proposition de règlement sur l’IA.
(2) Des « choses sans maître »

Mots clés: NUMÉRIQUE IA

Partage de la valeur »: Réflexion bidon du gouvernement pour freiner les salaires

« Partage de la valeur »: Réflexion bidon du gouvernement pour freiner les salaires

Il est clair que jusqu’à maintenant le gouvernement s’est toujours opposé à toute taxation des super profits considérant qu’il ne fallait pas alourdir la fiscalité sur les entreprises.
Parallèlement, le même gouvernement considère que le rattrapage des salaires sur l’inflation n’est pas souhaitable pour des motifs macro-économiques en raison du risque de la spiral salaire prix.Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire , reprend maintenant à son compte le concept de dividende salarié : « le dividende salarié, c’est le profit, pour tous ».

Plus précisément, cette mesure vise à instaurer au sein d’une entreprise une plus juste répartition des profits entre ses actionnaires et ses salariés. L’idée a même séduit Emmanuel Macron , qui l’a inscrite dans son programme de campagne lors de la dernière élection présidentielle, puis l’a remise sur la table lors de son passage sur France 2, il y a deux semaines.

Le problème c’est qu’il ne s’agit que d’une réflexion qui d’ailleurs a peu de chances d’aboutir. La vérité, c’est que le gouvernement cherche un prétexte pour ne pas opérer un trop fort rattrapage des salaires sur l’inflation. Sa proposition est donc relativement conjoncturelle. Pour empêcher une trop forte augmentation des salaires, le gouvernement agite la perspective de primes sur les très gros bénéfices réalisés par certaines entreprises: le dividende salarié évoqué par Macron et le ministre des finances

Cette proposition rencontre des oppositions aussi bien du patronat que des syndicats. Les syndicats ne souhaitent absolument pas qu’on substitue des primes à la revalorisation des salaires. Et du côté patronal, on est également plus que réticent. Il faut dire qu’une façon générale patronat français n’est pas très progressiste pour associer les salariés aux résultats de l’entreprise. De ce point de vue, la participation financière demeure encore très minoritaire.

Ne parlons pas évidemment de la participation aux décisions, véritable tabou en France tandis qu’en Allemagne on pratique au bénéfice de tous la cogestion. La différence c’est qu’en France les conflits ne cessent de se multiplier quand en Allemagne la négociation constitue le moyen de régulation d’intérêt parfois divergents.

Pour contrer les effets de l’inflation, le gouvernement fait le pari du « dividende salarié ». « Quand il y a une augmentation du dividende chez les actionnaires, il doit y avoir la même chose pour les salariés », a résumé le président de la République, fin octobre, lors de sa participation à l’émission « L’Evènement » sur France 2. Lors de la campagne électorale, en 2020, Emmanuel Macron préconisait déjà (PDF) un dispositif obligatoire « de partage des profits dans les entreprises qui versent des dividendes ». Sans réussir, jusqu’ici, à susciter l’enthousiasme des partenaires sociaux.

La participation, mécanisme de redistribution des bénéfices, est déjà obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés. Elle accorde des primes dont le montant est fixé par un accord et ne peut dépasser 30 852 euros. L’intéressement, quant à lui, est un plan d’épargne salariale, qui dépend des résultats de l’entreprise et n’est pas obligatoire. Enfin, la prime de partage de la valeur (communément appelée « prime Macron ») permet à l’employeur de verser une prime défiscalisée à ses salariés.

Mais le patronat voit aujourd’hui d’un mauvais œil cette proposition, dénonçant un mélange des genres. « C’est une très mauvaise expression qui entretient la confusion entre capital et travail », s’oppose Eric Chevée, vice-président à la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), dans les colonnes du Parisien. « Les dividendes viennent rémunérer une prise de risque. Et le concept fait fi de la réalité d’une PME. » Toujours dans le quotidien francilien, le Medef dénonce « une confusion sur la nature de la contribution et de la prise de risque des salariés et des actionnaires dans la création de valeur par l’entreprise ».

Il faut des mesures énergiques face à la crise pour freiner le FN (CGPME)

 

Il faut des mesures énergiques face à la crise pour freiner le FN (CGPME)

Le président de la CGPME, François Asselin, a appelé lundi le gouvernement à prendre « des mesures énergiques et courageuses » pour sortir la France de la crise, afin d’éviter que le Front national n’aille « de victoire en victoire », au lendemain du premier tour des régionales. « La meilleure des réponses à faire au Front national, c’est que ceux qui sont au pouvoir prennent des mesures énergiques et courageuses pour sortir notre pays de l’ornière », a déclaré à l’AFP le numéro un de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. « Le Front national n’a pas besoin de faire campagne parce que, sans faire campagne, tous les éléments lui sont donnés pour ramasser le pactole des électeurs avec (…) le chômage de masse, une dette abyssale, avec en plus ce qui s’est passé récemment (les attentats du 13 novembre, ndlr) et tous les phénomènes migratoires », a-t-il estimé. « Les chefs d’entreprises ont raison quelque part de ne pas être satisfaits, comme beaucoup de Français, parce qu’on attend depuis longtemps des réformes qu’on appelle structurelles, beaucoup de courage politique », a-t-il dit.

 




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