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Inflation : les Français freinent de plus en plus les dépenses d’alimentation

Inflation : les Français freinent de plus en plus les dépenses d’alimentation


Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on assiste à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital & Payments publié ce mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre Digital & Payments.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Premier enseignement : si l’ensemble des dépenses moyennes des Français reste stable en 2022, sans surprise le budget alloué au carburant a augmenté de 29% en 2022 d’après le baromètre. « Cela vient d’une mobilité accrue l’année dernière par rapport à 2021 mais aussi et surtout de la hausse des prix de l’essence », précise Myriam Dassa.
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A l’inverse, les consommateurs ont réduit leurs dépenses pour l’alimentation, qui reste néanmoins le plus gros poste de dépense des ménages (13% de leur budget total). Ainsi, alors même que l’inflation des produits de supermarchés s’est établie à 12% sur un an en décembre d’après l’institut IRI, le baromètre BPCE recense une baisse de 9% des dépenses alimentaires dans les magasins avec un panier moyen qui diminue de 4%.

La baisse est encore plus marquée dans les enseignes bio qui ont subi une baisse de la dépense de leurs clients de 10%. « On a bien vu ce phénomène de baisse de la consommation alimentaire avec la crise du bio ces derniers mois », rappelle Yves Tyrode, directeur général Digital & Payments de BPCE.
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Dans la même logique d’une recherche d’économies face à la hausse du coût de la vie, « les consommateurs ont cherché à faire jouer la concurrence dans les télécoms », ajoute Myriam Dassa. Ainsi le budget alloué aux forfaits de téléphone et d’internet a diminué de 3% en 2022.

Les ménages sont, en revanche, moins enclins à se priver sur leurs « achats plaisir ». Ainsi, les dépenses dans les restaurants sont en hausse de 44% par rapport à 2021, de 33% par rapport à 2019. Celles dans les bars progressent de 24% sur un an, de 34% sur trois ans. « Cela peut s’expliquer en partie par la réouverture de ces commerces l’année dernière mais pas uniquement puisque, pour les bars, on observe un bond de 35% du nombre de transactions entre 2019 et 2022, ce qui montre bien que les Français ont répondu à leurs envies de convivialités l’année dernière », analyse la directrice du Baromètre.

De même, les dépenses dans les enseignes de beauté ont augmenté de 15%, celles en séances de cinéma de 66% et celles dans les agences de voyage de 154% entre 2022 et 2021, suite à la réouverture des frontières.

Le baromètre montre aussi la bonne résilience de la consommation sur internet. Alors que la fin des mesures sanitaires faisait craindre un effondrement de la consommation en ligne, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Si l’on peut noter un ralentissement de la croissance des marketplaces (Amazon, Cdiscount), affichant +5% en 2022 après +29% en 2021 et +32% en 2020, « rares sont les catégories où le commerce physique a regagné du terrain », indique BPCE dans un communiqué.

Réforme bancaire : les banquiers freinent

Réforme bancaire : les banquiers freinent

 

La réforme est pourtant loin des ambitions de départ mais les banquiers freinent encore. Pourtant les 1000 milliards prêtés pour le sauvetage des banques européennes semblaient bien se justifier par les conséquences d’une spéculation hasardeuse ; ou alors les banquiers ont déjà perdu la mémoire. Les dirigeants des banques françaises ont tenté mercredi matin de convaincre les parlementaires des menaces que font planer à leurs yeux le projet de réforme bancaire du gouvernement sur leurs activités. Le Parlement doit examiner à partir du 12 février le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires dont les grandes lignes ont été présentées par le gouvernement fin décembre. « Nous pensons que compte tenu du nombre de réformes qui sont arrivées ces dernières années, cette évolution n’était ni une urgence, ni une priorité », a déploré Jean-Paul Chifflet, directeur général de Crédit agricole S.A. et président de la Fédération bancaire française (FBF). « C’est un texte contraignant car il va amener des bouleversements. Il donne des pouvoirs considérables au superviseur », a-t-il ajouté au cours d’une audition organisée par la commission des finances de l’Assemblée nationale. Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale, a de son côté estimé que la législation, telle qu’envisagée actuellement par le gouvernement, risquait d’avoir une influence néfaste sur le positionnement des banques françaises par rapport à leurs concurrentes internationales. « Il faut bien comprendre que dans un monde ouvert nos clients sélectionnent leurs prestataires, il faut préserver la compétitivité des banques françaises », a-t-il dit, préoccupé de voir la France légiférer avant d’autres pays de la zone euro. La Commission européenne a confié l’an dernier au gouverneur de la Banque de Finlande, Erkki Liikanen, la présidence d’un organe chargé de réformer la structure du secteur bancaire européen. Ses recommandations, strictes en matière de séparation des activités des banques, servent actuellement de cadre de réflexion à la Commission. Lors d’une autre audition dans la matinée devant la commission des finances du Sénat, le sénateur UMP Philippe Marini a toutefois défendu l’initiative du gouvernement, sans pour autant s’exprimer sur le fond du projet de réforme bancaire.

 

 

 

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