Autos électriques : surtout des franco-chinoises
Les constructeurs français et plus largement européens ont beaucoup critiqué les voitures électriques d’origine chinoise. Pourtant ,la plupart ont passé des accords avec des producteurs chinois et ont délocalisé la plus grande partie de leur production en Chine. De sorte qu’on peut dire que la plupart des voitures électriques sont d’une manière ou d’une autre franco-chinoises.
Exemple, le chinois Leapmotor s’est associé avec Stellantis en octobre dernier, afin d’accélérer sur les petites voitures électriques.
Le constructeur européen détient désormais 20 % de Leapmotor et a fondé une co-entreprise avec Leapmotor qui se chargera de distribuer les véhicules du constructeur chinois en dehors de l’Europe.
Avant Stellantis, Volkswagen a d’ailleurs annoncé un partenariat avec Xpeng cet été, qui permettait au constructeur allemand de développer des modèles haut de gamme sur le marché chinois, où il perd du terrain.
Ces associations permettent ainsi de développer les segments d’activité sur lesquels les groupes automobiles européens sont les plus faibles, mais elles contribuent surtout à réduire les coûts de production.
En Europe on essaye cependant de lutter officiellement contre l’importation des voitures chinoises et par exemple en France les voitures chinoises ne bénéficient pas du bonus.
Une stratégie de freinage des importations chinoises illusoires puisque pratiquement toutes voitures sont purement chinoises ou partiellement chinoises