Archive pour le Tag 'France'

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JO Athlétisme : le grand vide de la France

JO Athlétisme : le grand vide de la France

 

La France peut s’enorgueillir à juste titre de bons résultats globaux aux JO. À noter cependant qu’il s’agit de récompenses dans des disciplines relativement techniques voire parfois marginales et qui cachent le grand vide du pays dans l’épreuve reine de l’athlétisme. Heureusement pour la France avec le temps, on a multiplié les disciplines de toutes sortes où le pays peut parfois briller. Par contre dans l’épreuve reine au cœur des jeux à savoir l’athlétisme, c’est à peu près le vide absolu. En cause la politique sportive du pays qui a notamment pas très petitement disparu de l’enseignement scolaire et qui demeure encore marginale dans la population malgré quelques progrès dans ce domaine. Pour résumer comme le signale Teddy Riner la France n’est pas un pays sportif. En effet ses résultats sporadiques même brillants cachent l’indigence du sport dans le pays.

 

 

 

JO–Handball féminin : la France en finale

JO–Handball féminin : la France en finale

L’équipe de France féminine de handball en finale après avoir gagné 31-28 en prolongation  contre les Suédoises. Une victoire de plus pour l’équipe de France et son entraîneur Olivier KRUMBHOLZ qui ne cache pas son plaisir dans le Figaro.

 » On a été dominée pas mal de temps car les Suédoises jouaient juste et on butait sur leurs gardiennes. Dieu merci, les nôtres lui ont rendu la pareille. Mais oui, pendant 45 minutes, on se dit que le plus probable, c’est qu’on va perdre. Mais on a eu le mérite de ne jamais les laisser partir trop loin au score, + 4 au maximum, et quand on est revenu, le match a changé d’âme. Les Suédoises ont commencé à stresser, le ballon devenait un peu plus lourd pour elles. Et nous avons pris l’ascendant. On revient de loin. Ce match, nous l’avons gagné mentalement. »

« C’est une victoire exceptionnelle comme on en vit peu dans une carrière. C’est un scénario extraordinaire, avec en plus l’engouement de notre public. On en peut rêver mieux que de faire battre fort le cœur de nos supporters et de gagner à la fin. Car on les rend heureux. Maintenant, j’espère qu’on va récupérer pour la finale car il nous faudra de l’énergie. »

Et surtout de rendre hommage au collectif:

« On fait un sport co ! Si on pense qu’à sa gueule, on va faire autre chose… »

 

J.O.–basket masculin : la France en finale

J.O.–basket masculin : la France en finale

La France discutera la  finale olympique samedi (21h30). Retrouvés contre le Canada mardi en quarts de finale, ils ont pris le meilleur sur les champions du monde allemands (73-69) ce jeudi, à Bercy. Et ce sera face aux États-Unis qui ont eu le plus grand mal à éliminer la Serbie de Bogdan Bogdanovic en demi-finale.

Les États-Unis de LeBron James ont eu le plus grand mal à éliminer la Serbie de Bogdan Bogdanovic en demi-finale.
Les États-Unis des superstars NBA LeBron James, Stephen Curry et Kevin Durant ont souffert pour éliminer la Serbie de Nikola Jokic (95-91), jeudi à l’Arena Bercy, et retrouveront la France en finale du tournoi olympique de basket. Les Américains, menés quasiment tout le match, n’ont pris les commandes qu’à deux minutes de la fin. Ils viseront samedi un cinquième titre consécutif face aux Français, qu’ils avaient battu en finale à Tokyo en 2021.

 

JO France: Des médailles qui cachent le grand vide de l’athlétisme

JO France:  Des médailles qui cachent  le grand vide de l’athlétisme

La France peut s’enorgueillir à juste titre de bons résultats globaux aux JO. À noter cependant qu’il s’agit de récompenses dans des disciplines relativement techniques voire parfois marginales et qui cachent le grand vide du pays dans l’épreuve reine de l’athlétisme. Heureusement pour la France avec le temps, on a multiplié les disciplines de toutes sortes où le pays peut parfois briller. Par contre dans l’épreuve reine au cœur des jeux à savoir l’athlétisme,  c’est à peu près le vide absolu. En cause la politique sportive du pays qui a notamment pas très petitement disparu de l’enseignement scolaire et qui demeure encore marginale dans la population malgré quelques progrès dans ce domaine. Pour résumer comme le signale Teddy Riner  la France n’est pas un pays sportif. En effet ses résultats sporadiques même brillants cachent l’indigence du sport dans le pays.

 

À la date du 7 août, encore trois médailles, mais aucune en or pour les Bleus. La délégation française reste quatrième au tableau des médailles avec 51 médailles, dont 13 en Or, 17 en Argent, 21 en Bronze. Si le podium est désormais composé des Etats-Unis, la Chine et de l’Australie qui a pris le large avec 18 médailles d’or, l’Equipe de France doit désormais regarder derrière. La Grande-Bretagne, la Corée et le Japon talonnent les Bleus avec seulement une médaille d’or de moins (12).

 

« Panem et circenses » : la martingale politique pour la France !

« Panem et circenses » : la martingale politique pour la France !

La recette n’est pas nouvelle sous l’empire romain déjà on considérait  que le bonheur des peuples était conditionné par la satisfaction de jouir suffisamment de pain et des jeux ( panem et circenses). En France, les JO ont été l’occasion pour une société qui sérieusement d’elle-même et qui craint son déclassement de découvrir à nouveau la joie des jeux. Une ambiance qui tranche avec la tristesse voire le tragique de la situation économique et politique.

Au plan économique en  effet,  la France se dirige lentement mais sûrement vers une faillite financière qui rappelle celle de la Grèce et au plan politique le pays pourrait connaître une crise institutionnelle du fait de la paralysie de toutes les institutions président de la république y compris.

Le pays souffre d’immobilisme car noyauté par une élite incompétente et condescendante dont Macron représente sans doute l’exemple le plus caractéristique. La France a livré le pays aux énarques et autres diplômés d’instituts politiques . Ni technocrates véritablement, ni techniciens ni même très cultivés, les énarques ont mis la main sur les postes clés de l’économie et de la politique. La plupart mettraient en faillite en moins de six mois la moindre épicerie si on leur en confiait la gestion. Du coup les Français attendent désespérément le pain dont une grande partie est désormais financée par la dette. Faute de pain suffisant et mieux réparti, l’opinion se gave pour un temps de l’heureuse parenthèse des jeux.

Du pain et des jeux : la martingale politique pour la France !

Du pain et des jeux : la martingale politique pour la France !

La recette n’est pas nouvelle sous l’empire romain déjà on considérait que le bonheur des peuples était conditionné par la satisfaction de jouir suffisamment de pain et des jeux ( panem et circenses). En France, les JO ont été l’occasion pour une société qui sérieusement d’elle-même et qui craint son déclassement de découvrir à nouveau la joie des jeux. Une ambiance qui tranche avec la tristesse voire le tragique de la situation économique et politique.

Au plan économique en  effet,  la France se dirige lentement mais sûrement vers une faillite financière qui rappelle celle de la Grèce et au plan politique le pays pourrait connaître une crise institutionnelle du fait de la paralysie de toutes les institutions président de la république y compris.

Le pays souffre d’immobilisme car noyauté par une élite incompétente et condescendante dont Macron représente sans doute l’exemple le plus caractéristique. La France a livré le pays aux énarques et autres diplômés d’instituts politiques . Ni technocrates véritablement, ni techniciens ni même très cultivés, les énarques ont mis la main sur les postes clés de l’économie et de la politique. La plupart mettraient en faillite en moins de six mois la moindre épicerie si on leur en confiait la gestion. Du coup les Français attendent désespérément le pain dont une grande partie est désormais financée par la dette. Faute de pain suffisant et mieux réparti, l’opinion se gave pour un temps de l’heureuse parenthèse des jeux.

Social- France : budget vacances en baisse

Social- France : budget vacances en baisse

 

Selon un sondage réalisé par l’institut Elabe, le budget moyen des vacanciers est passé en seulement un an de 1.656 à 1.428 euros.

Seules 10% des personnes interrogées se sont fixé un budget supérieur à 3.000 euros. Alors que, l’année dernière, 3.000 euros et plus c’était ce que prévoyaient de dépenser 17% des personnes interrogées.

 

En conséquence de quoi, le budget moyen baisse. Et pas qu’un peu. Il passe de 1.656 à 1.428 euros soit 14% de moins. Sachant que, de surcroît, la proportion de ceux qui, cet été, ne bougeront pas, augmente. A peine plus de la moitié (53%) des personnes interrogées par Elabe annoncent qu’elles sont parties ou vont partir durant cette parenthèse estivale.

Les Français vont surtout rogner cet été sur l’alimentation et les sorties au restaurant et les activités, les loisirs, les visites n’arrivent pas loin

JO France: l’opium provisoire du peuple français

J.O. l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel:  ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en termes de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

France : budget vacances en baisse

France : budget vacances en baisse

 

Selon un sondage réalisé par l’institut Elabe, le budget moyen des vacanciers est passé en seulement un an de 1.656 à 1.428 euros.

Seules 10% des personnes interrogées se sont fixé un budget supérieur à 3.000 euros. Alors que, l’année dernière, 3.000 euros et plus c’était ce que prévoyaient de dépenser 17% des personnes interrogées.

 

En conséquence de quoi, le budget moyen baisse. Et pas qu’un peu. Il passe de 1.656 à 1.428 euros soit 14% de moins. Sachant que, de surcroît, la proportion de ceux qui, cet été, ne bougeront pas, augmente. A peine plus de la moitié (53%) des personnes interrogées par Elabe annoncent qu’elles sont parties ou vont partir durant cette parenthèse estivale.

Les Français vont surtout rogner cet été sur l’alimentation et les sorties au restaurant et les activités, les loisirs, les visites n’arrivent pas loin derrière.

France : un pays ingérable jusqu’en 2027

France : un pays ingérable jusqu’en 2027

Inutile de tourner autour du pot le pays va être complètement ingérable du fait de l’impossibilité de trouver une majorité à l’assemblée. Certes on peut envisager un gouvernement y compris de gauche mais qui sera balayé en quelques jours au premier dépôt de loi. Personne n’a envie de se mouiller pour aller renforcer un mouvement macroniste en pleine décadence. Aussi bien à gauche qu’à droite.

 

Tout sera paralysé d’abord pour une période d’un an pendant laquelle il est impossible de dissoudre à nouveau l’assemblée. Au-delà pour sortir de la crise,  il faudra sans doute de nouvelles élections soit législatives, soit présidentielle. Si les clivages politiques en France se reproduisent et qu’à nouveau une majorité est introuvable à l’ assemblée alors la question de la démission de Macron sera posée. D’autant qu’on peut compter sur Macron pour ajouter du désordre au désordre

Le pays ne peut en effet se permettre pendant trois ans une telle instabilité politique qui nécessairement à des conséquences économiques et financières. Pour résumer très grossièrement sur le plan financier, il faudrait faire l’équivalent de 15 milliards d’économies par an  sur une dizaine d’années alors que c’est exactement le contraire que propose le nouveau parti de gauche. La vérité sans doute c’est que comme en 81 les promesses de la gauche voleront en éclats sous le poids des contraintes financières et la belle unité également.

Bref la France se prépare à une belle chienlit qui pourrait même déboucher sur une crise institutionnelle fragilisant encore davantage un pays déjà atteint politiquement, économiquement et financièrement.

Influence de la France–le pays affaibli par sa situation financière

Influence de la France en Europe –le pays affaibli par sa situation financière
par Maxime Lefebvre
Permanent Affiliate Professor, ESCP Business School dans The Conversation 

 

Les élections européennes n’ont pas été marquées, en France, par des enjeux véritablement européens. Emmanuel Macron a certes essayé, avec son deuxième discours de la Sorbonne, en avril, de focaliser le débat sur de nouvelles propositions de nature à relancer la construction européenne, mais celles-ci n’ont pas intéressé l’opinion. Cela n’est pas sans lien avec le fait que les Français sont, avec quelques autres nationalités (Chypriotes, Slovènes, Tchèques, Grecs), les plus défiants vis-à-vis de l’Union européenne, seulement 34 % d’entre eux ayant confiance dans l’UE, 54 % n’ayant pas confiance.

Les débats entre les têtes de liste des partis européens n’ont pas eu de prise en France, contrairement aux débats télévisés entre les têtes de liste françaises. Les candidats se sont affrontés sur des sujets (l’immigration, le pouvoir d’achat, l’écologie, le nucléaire, l’Ukraine, la Palestine) qui avaient une dimension européenne, mais ils se sont placés d’abord dans une perspective nationale, évoquant souvent l’Europe sur le mode du refus (en critiquant par exemple certaines mesures du « pacte vert », ou encore le marché européen de l’électricité, les accords de libre-échange et le pacte migratoire). Ces débats ont servi de prélude à la campagne, inattendue, des législatives.

Pendant ce temps, au niveau européen, l’élection a débouché sur une poussée contenue des forces nationalistes qui n’a pas empêché la relative stabilité de la coalition pro-européenne (malgré le recul des Verts et des centristes libéraux de « Renaissance »). Ursula von der Leyen a été reconduite à la tête de la Commission européenne, à une majorité plus large qu’en 2019, dans un casting qui fait davantage de place aux petits pays qu’aux grands (le Portugais Antonio Costa à la tête du Conseil européen et l’Estonienne Kaja Kallas comme Haute Représentante), ce qui pose la question du poids de la France dans le système européen.

Une marginalisation institutionnelle ?
La France, qui avait obtenu dans le paquet des nominations de 2019 la présidence de la Banque centrale européenne pour Christine Lagarde, la perdra en 2027 à l’issue de son mandat. La voix forte incarnée par Emmanuel Macron sur la scène européenne depuis 2017 se trouve affaiblie par ses déconvenues politiques internes et la perte de sa majorité relative à l’Assemblée nationale. Des ministres qui ont une expérience éprouvée à Bruxelles, comme Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, pourraient quitter la scène. Le commissaire français au Marché intérieur Thierry Breton a été renouvelé par le président français sans attendre l’avis du nouveau gouvernement, mais le processus de nomination de la nouvelle Commission n’est pas terminé.

Il est symbolique aussi que la France et l’Allemagne n’aient pas réussi, à l’occasion du Conseil européen tenu fin juin, à rouvrir la négociation de l’agenda stratégique européen, déjà approuvé au niveau technique, avant son adoption par les chefs d’État et de gouvernement. Ces demandes de renégociation à la dernière minute sont toujours malvenues et hasardeuses, mais cela montre que Paris et Berlin (qui représentent ensemble le tiers de la population de l’Union et près de la moitié du PIB de la zone euro) ont perdu une certaine capacité de leadership au sein d’une Union pilotée par son système institutionnel dans un cadre atlantique ressoudé par la guerre en Ukraine.

Au total, le sentiment se dégage qu’avec cette séquence électorale le lien s’est davantage défait entre la France et l’UE. Certes, l’influence d’un pays ne se mesure pas uniquement aux plus hauts postes occupés, mais la France, pays dominé par la culture de l’État souverain et centralisateur, a justement toujours un peu négligé l’influence dans les postes moins visibles, dans les cabinets des commissaires, dans l’administration européenne, ou au Parlement européen.
Au Parlement, plus de la moitié des sièges français sont occupés par des partis, à l’extrême gauche mais surtout à l’extrême droite, qui n’appartiennent pas à la coalition pro-européenne (conservateurs, libéraux, sociaux-démocrates, verts) et dont la capacité d’influence sur la négociation des textes et des législations sera limitée. Les deux plus importantes délégations nationales, pesant chacune une trentaine de députés (presque 5 % des sièges), sont la CDU/CSU allemande (un sixième des sièges du Parti populaire européen) et le Rassemblement national (40 % des effectifs du groupe des Patriotes pour l’Europe). Les Républicains (au PPE) et les Verts français, en plus des députés LFI et RN, n’ont pas voulu voter pour Mme von der Leyen, qui n’a été soutenue que par un tiers des députés français (centristes et socialistes).
Les partis conservateurs (PPE) sont déjà au pouvoir dans 11 États membres sur 27 et représentent donc ces pays au Conseil. Si la CDU/CSU, parti dont vient Mme von der Leyen, revenait au pouvoir en Allemagne lors des élections législatives de 2025, comme cela est prévisible, la France pourrait se retrouver dans un système largement influencé par les conservateurs allemands (à la Commission, au Conseil, comme au Parlement européen). Et il lui serait alors d’autant plus difficile de défendre des positions contraires à la politique européenne arrêtée à Bruxelles.

Or, et c’est un autre élément de préoccupation, les positions françaises apparaissent de plus en plus décalées par rapport au barycentre des positions européennes. Ce n’est pas complètement nouveau. La France s’est toujours caractérisée par des positions moins libérales, plus soucieuses de solidarité, porteuses d’une « Europe puissance » sur le plan de la politique étrangère et de la défense.

Jusqu’à un certain point, Emmanuel Macron a réussi à porter ces positions au niveau européen depuis 2017. Ses propositions sur la souveraineté européenne et l’autonomie stratégique se sont traduites par la montée en puissance d’une politique industrielle européenne et par l’adoption d’un plan de relance post-Covid ambitieux, proposé avec l’Allemagne, en 2020.

Le principal point d’achoppement est clairement aujourd’hui celui des finances publiques. Le taux d’endettement public de la France est passé de 60 à 110 % du PIB depuis l’avènement de la monnaie unique, alors que d’autres pays ont réussi à le stabiliser ou à le réduire. La France fait pire que l’Espagne et le Portugal et n’est plus devancée que par la Grèce et l’Italie.

Même si la révision du pacte de stabilité en 2024 (négociée sous influence française) donne une certaine latitude dans les trajectoires de retour à l’équilibre budgétaire, il est inévitable que des mesures rigoureuses soient prises, alors que la France détient déjà le record des prélèvements obligatoires. Paris n’est pas non plus dans une situation où il pourrait monnayer sa ratification d’un accord européen en obtenant, en contrepartie, des mesures ou des plans en faveur de la croissance, comme ce fut le cas en 1997 avec le gouvernement Jospin (pacte de stabilité et de croissance accompagnant le traité d’Amsterdam) et en 2012 avec l’équipe Hollande/Ayrault (pacte pour la croissance accompagnant le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance signé par Sarkozy).

Cette mauvaise posture budgétaire affaiblit nécessairement la crédibilité du discours européen de la France, notamment lorsqu’elle réclame de nouveaux emprunts européens pour des dépenses accrues en faveur de la défense ou des investissements publics, ou lorsqu’elle plaide pour une modification du mandat de la BCE en faveur de la croissance et de la transition écologique.

France : un pays ingérable jusqu’en 2027

France : un pays ingérable jusqu’en 2027

Inutile de tourner autour du pot le pays va être complètement ingérable du fait de l’impossibilité de trouver une majorité à l’assemblée. Certes on peut envisager un gouvernement y compris de gauche mais qui sera balayé en quelques jours au premier dépôt de loi. Personne n’a envie de se mouiller pour aller renforcer un mouvement macroniste en pleine décadence. Aussi bien à gauche qu’à droite.

 

Tout sera paralysé d’abord pour une période d’un an pendant laquelle il est impossible de dissoudre à nouveau l’assemblée. Au-delà pour sortir de la crise,  il faudra sans doute de nouvelles élections soit législatives, soit présidentielle. Si les clivages politiques en France se reproduisent et qu’à nouveau une majorité est introuvable à l’ assemblée alors la question de la démission de Macron sera posée. D’autant qu’on peut compter sur Macron pour ajouter du désordre au désordre

Le pays ne peut en effet se permettre pendant trois ans une telle instabilité politique qui nécessairement à des conséquences économiques et financières. Pour résumer très grossièrement sur le plan financier, il faudrait faire l’équivalent de 15 milliards d’économies par an  sur une dizaine d’années alors que c’est exactement le contraire que propose le nouveau parti de gauche. La vérité sans doute c’est que comme en 81 les promesses de la gauche voleront en éclats sous le poids des contraintes financières et la belle unité également.

Bref la France se prépare à une belle chienlit qui pourrait même déboucher sur une crise institutionnelle fragilisant encore davantage un pays déjà atteint politiquement, économiquement et financièrement.

France- Croissance industrie manufacturière : net recul

France- Croissance industrie manufacturière : net recul

 

L’indice PMI  est passé de 45,5 en juin à 44,0 en juillet, se maintenant ainsi « sous la barre du 50, sans changement pour un dix-huitième mois consécutif ». Pour rappel, un indice supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité. A l’inverse, un chiffre inférieur à ce seuil reflète un tassement.

A l’origine de cette contraction qui s’est « intensifiée » : une forte chute des nouvelles commandes.

« Le volume global des ventes des fabricants a en effet affiché sa plus forte baisse depuis six mois, près d’un tiers des répondants ayant fait état d’un affaiblissement de la demande par rapport au mois de juin. Les nouvelles commandes à l’export ont également diminué en juillet », est-il détaillé.

Les fabricants français font notamment face à une hausse des prix de leurs achats, « l’inflation s’étant accélérée par rapport à juin pour afficher son plus haut niveau depuis un an et demi », précise l’enquête.

Par ailleurs, la confiance des entreprises reste morose. Elle s’est ainsi repliée pour le deuxième mois consécutif, signe que les perspectives d’activité se sont dégradées, note l’enquête. « Les industriels français se sentent moins optimistes quant à l’avenir (…) Ils ont cité la baisse des commandes du secteur de la construction et la diminution du nombre de clients comme motifs de leur pessimisme. En conséquence, la situation de l’emploi s’est détériorée, les industriels se préparant à des temps plus difficiles à venir », ajoute l’économiste.

Il n’y a pas qu’en France où l’activité du secteur privé se contracte. Au sein de la zone euro, où l’économie reste plombée par la mauvaise santé du secteur industriel, l’indice PMI pour l’industrie manufacturière s’est établi à 42,7 (contre 43,4 en juin), au plus bas depuis plus de trois ans.

De même, l’activité du secteur privé a fortement reculé au mois de juillet, indique l’indice Flash publié le 24 juillet par S&P Global qui s’est replié à 48,9.

Le secteur des services a lui aussi connu un net ralentissement de l’activité (à 51,1 contre 52 en juin), au plus bas depuis six mois.

 

Politique-France : un pays ingérable jusqu’en 2027

Politique-France : un pays ingérable jusqu’en 2027

Inutile de tourner autour du pot le pays va être complètement ingérable du fait de l’impossibilité de trouver une majorité à l’assemblée. Certes on peut envisager un gouvernement y compris de gauche mais qui sera balayé en quelques jours au premier dépôt de loi. Personne n’a envie de se mouiller pour aller renforcer un mouvement macroniste en pleine décadence. Aussi bien à gauche qu’à droite.

 

Tout sera paralysé d’abord pour une période d’un an pendant laquelle il est impossible de dissoudre à nouveau l’assemblée. Au-delà pour sortir de la crise,  il faudra sans doute de nouvelles élections soit législatives, soit présidentielle. Si les clivages politiques en France se reproduisent et qu’à nouveau une majorité est introuvable à l’ assemblée alors la question de la démission de Macron sera posée. D’autant qu’on peut compter sur Macron pour ajouter du désordre au désordre

Le pays ne peut en effet se permettre pendant trois ans une telle instabilité politique qui nécessairement à des conséquences économiques et financières. Pour résumer très grossièrement sur le plan financier, il faudrait faire l’équivalent de 15 milliards d’économies par an  sur une dizaine d’années alors que c’est exactement le contraire que propose le nouveau parti de gauche. La vérité sans doute c’est que comme en 81 les promesses de la gauche voleront en éclats sous le poids des contraintes financières et la belle unité également.

Bref la France se prépare à une belle chienlit qui pourrait même déboucher sur une crise institutionnelle fragilisant encore davantage un pays déjà atteint politiquement, économiquement et financièrement.

Céréales : mauvaise production en France

Céréales : mauvaise production en France
Le cours des céréales baisse, même si les moissons en France, premier producteur de blé tendre de l’Union européenne, s’annoncent pourtant mauvaises : l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) évoquait, mardi, dans un communiqué, une récolte « qui pourrait tomber jusqu’à 26 millions de tonnes contre 36 millions en moyenne » les années précédentes.

Les prix mondiaux des céréales sont orientés à la baisse dans le monde, et ce, malgré la mauvaise récolte qui se profile dans l’Hexagone. La récente tension des relations entre l’Algérie et la France pourrait compliquer davantage la situation des céréaliers de l’Hexagone cette année.
À la Bourse de Chicago, le prix du blé tendre américain pour livraison en septembre est descendu, lundi en séance, à 5,14 dollars le boisseau, son plus bas niveau depuis l’été 2020. Les cours du maïs et du soja sont aussi à des niveaux plus vus depuis près de quatre ans.

Côté européen, le cours du blé de meunerie, pour l’échéance de septembre, est repassé, mardi, sous la barre des 215 euros la tonne sur Euronext. Le maïs et le colza se replient aussi depuis plusieurs séances.
Le cours des céréales baisse, même si les moissons en France, premier producteur de blé tendre de l’Union européenne, s’annoncent pourtant mauvaises : l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) évoquait, mardi, dans un communiqué, une récolte « qui pourrait tomber jusqu’à 26 millions de tonnes contre 36 millions en moyenne » les années précédentes.

Le résultat final est encore incertain et sera probablement « très hétérogène » en fonction des régions, remarque Damien Vercambre du cabinet Inter-Courtage. « Mais on sait d’ores et déjà qu’on aura moins de blé à exporter », ajoute-t-il.

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