Archive pour le Tag 'France'

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Activités : amélioration en fin d’année en zone euro sauf en France

Activités : amélioration en fin d’année en zone euro sauf en France

 

Amélioration de l’activité en zone euro sauf en France. Le secteur privé de la zone euro a vu sa croissance s’accélérer en décembre, grâce notamment à une stabilisation du marché du travail, et cette tendance devrait se poursuivre au cours des premiers mois de 2014, selon les résultats définitifs, publiés lundi, des enquêtes menées par Markit auprès de directeurs d’achat (PMI). Mais, comme le suggérait déjà de précédentes enquêtes, la France et, dans une moindre mesure, l’Italie, restent à l’écart de l’amélioration de la conjoncture constatée dans l’Europe dans son ensemble. D’après les enquêtes réalisées par Markit auprès de milliers d’entreprises, l’indice PMI composite, qui prend en compte les données aussi bien du secteur des services que celles du secteur manufacturier, est ressorti à 52,1 le mois dernier, contre 51,7 en novembre. Même s’il est inchangé par rapport à une première estimation publiée il y a deux semaines, cet indice reste supérieur à la barre des 50 séparant croissance et contraction de l’activité. Tiraillées entre d’une côté ces données européennes plutôt encourageantes et, de l’autre, des indices PMI chinois dénotant une décélération de la croissance, les Bourses européennes évoluaient vers la mi-séance sur une note irrégulière autour du point d’équilibre. Seule la Bourse de Madrid (+0,85%) était plus franchement en hausse après la publication d’un indice PMI des services au plus haut depuis près de six ans et demi, une donnée qui laisse entrevoir une reprise plus soutenue que prévu de l’activité de la quatrième puissance économique de la zone euro en 2014. « Même s’ils suggèrent une croissance limitée de 0,2% du produit intérieur brut (PIB) au quatrième trimestre 2013, les données du PMI montrent une solide amélioration de la santé de l’économie de la zone euro au cours de l’année écoulée », a déclaré Chris Williamson, économiste en chef de Markit, commentant les chiffres de la zone euro dans son ensemble. « Et une croissance plus marquée est vraisemblable pour le premier trimestre 2014″, a-t-il ajouté.

France : le nouveau malade de l’Europe

France : le nouveau malade de l’Europe

 

Avec parfois une certaine condescendance, on s’est moqué de la crise en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne ou en Italie. Des crises sérieuses mais dont ces pays sont en train de sortir même si on doit regretter la casse sociale. La croissance revient, l’emploi va suivre, les équilibres financiers s’améliorent . En Allemagne évidemment et dans certains pays du Nord pas d’inquiétude, même en Grande Bretagne, le pays sort du tunnel et retrouve une évolution positive de l’ activité et de l’emploi. La France risque d’être à partir de 2014 le nouveau malade de l’Europe. La croissance y est atone, le chômage en hausse (même ralentie), ce sera encore le cas en 2014 d’après l’INSEE. Contrairement à la promesse,  les équilibres financiers ne s’améliorent pas puisque si quelques dépenses ont été réduites (il y a encore de la marge !), l’activité stagnant, le taux de prélèvement obligatoires  va encore croitre en 2013. Dès lors comment s’étonner qu’Hollande n’ait plus aucun crédit en Europe et en particulier auprès de Merkel, désormais la seule patronne de l’Union économique. Surtout que Hollande n’est plus soutenu que par environ 20% des français. Qui pourrait l’écouter ? Exemple sur la question centrafricaine il s’est fait rabroué par toute l’Europe. Ne parlons de cet hypothétique de relance européenne ( et pourtant nécessaire) , phantasme de Hollande. Le président du conseil économique et social (troisième institution  après l’  assemblée et le sénat) analyse lucidement la situation : la France est au bord de l’implosion  et les politiques sont hors jeu, discrédités. Ils sont à la fois incompétentes et sans courage. Jamais le fossé n’a été aussi grand entre l’ oligarchie ‘( ceux qui font carrière comme ils disent sans honte ) et la France d’en  bas. Aucune réforme n’est désormais possible car la pouvoir en place ne dispose que de la légitimité institutionnelle mais plus d’ aucune légitimité populaire. Du coup, on fait du bricolage, on met des rustines et on promet que ça ira mieux demain ; sur le chômage par exemple. Certes les situations de crises des différents pays évoqués sont différentes et les cures d’austérité ne sont ni de même nature, ni de même ampleur. Pour la France ce ne sera peut-être pas la Grèce mais une situation assez proche de l’Italie et de l’Espagne. Une situation caractérisée par un matraquage fiscal mais cependant insuffisant pour améliorer les grands équilibres, la croissance et l’emploi. Pendant combien de temps la France pourra encore tenir avec 7 ou  8 millions de sans emploi (chômeurs, RSA, allocataire adultes handicapés etc.). Après les élections municipales et surtout européennes, les scrutins vont démontrer  qu’une vraie crise de légitimité se pose pour ce gouvernement de fonctionnaires, qu’il faudra la résoudre à moins d’accepter le chaos et le déclin et pour longtemps.

Centrafrique : le bourbier se confirme pour Hollande et la France

Centrafrique : le bourbier se confirme pour Hollande et la France

 

De l’avis même des experts militaires, la France est maintenant engagée dans un bourbier en Centrafrique. Il ne s’agit pas en effet de deux camps clairement distincts qui s’affrontent mais des bandes rebelles insaisissables composites auxquelles s’ajoutent des bandes  mafieuses. La France ne dispose que de 1600 soldats soit à peu près de 10 soldat pour l’équivalent d’un département français Ce ne sont pas 1600 qui seraient nécessaires mais 16 000 (voire plu soldats de l’ONU. En effet la France est  maintenant accusée alternativement de protéger telle ou telle  partie de la population, Hollande s’est précipitée seul et sans les moyens nécessaires en shuntant l’Europe. Une Europe qui lui fait payer ce manque de concertation puisque Merkel notamment mais bien d’autres ne veulent envoyer aucun soldat et même pas soutenir financièrement  l’opération de Hollande. La tension restait vive jeudi à Bangui au lendemain d’une journée de violences marquée par la mort de soldats tchadiens de la Misca et par des affrontements meurtriers dans plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine. Quarante-quatre corps ont été ramassés par la Croix-Rouge dans les rues de Bangui et le bilan pourrait encore s’alourdir, les organisations humanitaires n’ayant pu se rendre dans certaines parties de la ville, a averti Georgios Georgantas, chef de la délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). « La violence a atteint un niveau extrêmement élevé », a-t-il dit à Reuters au téléphone. « Nous avons été informés de la présence d’autres corps dans certaines parties de la ville auxquelles nous n’avons pas eu accès en raison de l’intensité des combats ». Les quartiers de Miskine et de Boy-Rabe restent selon lui inaccessibles. Le procureur de Bangui, Ghislain Grésenguet, a par la suite annoncé qu’une trentaine de cadavres avaient été découverts mercredi près du camp militaire de Roux, aux abords de la capitale. « Certains corps étaient ligotés, certains avaient (…) de grosses plaies qui laissent entrevoir des tortures avant la mort », a-t-il déclaré sur l’antenne de Radio France Internationale. Plus de 50 personnes présentant des blessures par balles ou par machette ont été reçues depuis mercredi soir au principal hôpital de Bangui, a indiqué de son côté un représentant de Médecins sans Frontières (MSF). Les quelque 4.000 soldats de la force africaine Misca et les 1.600 soldats français de la mission Sangaris déployés depuis début décembre en Centrafrique peinent à rétablir la sécurité dans ce pays plongé dans le chaos et les violences intercommunautaires depuis le mois de mars. Mercredi, des soldats tchadiens ont été attaqués par des milices chrétiennes « anti-balaka » dans le quartier de Gobongo, près de l’aéroport, a dit à Reuters un porte-parole de la Misca, Eloi Yao. Cinq soldats sont morts sur le coup et un sixième a succombé à ses blessures jeudi matin, a-t-il ajouté. Un journaliste de Reuters a vu les cadavres de trois civils gisant dans un quartier du nord de la ville où des combats ont été signalés mercredi. Les Tchadiens sont accusés par une partie des Centrafricains de soutenir les ex-rebelles de la Séléka, à majorité musulmane, auteurs d’une série d’exactions depuis leur prise de pouvoir en mars dernier. Des milices chrétiennes, les anti-balaka, se sont constituées pour se défendre face aux combattants de la Séléka et se sont elles-aussi livrées à « des atrocités », selon Human Rights Watch (HRW). Jeudi matin, plusieurs centaines de soldats français de la force Sangaris étaient déployés sur les principaux axes menant à l’aéroport et dans plusieurs quartiers de la capitale. « Le dispositif global n’a pas changé, nous continuons de protéger un certain nombre de points fixes comme les quartiers où se trouvent nos ressortissants et l’aéroport, mais on s’adapte à la situation », a dit à Reuters le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises. « En raison des évènements survenus ces dernières 48 heures, nous avons réorienté l’effort sur les quartiers dans lesquels la tension a connu un pic, dans le quartier de Gobongo et le quartier de Bacongo », près de l’aéroport, a-t-il ajouté. Après plusieurs jours d’accalmie mi-décembre, les tensions intercommunautaires ont à nouveau dégénéré dans certains quartiers de la ville. Dans une tribune publiée dans Le Monde daté de vendredi, l’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalainga et le président de la communauté islamique de la république centrafricaine, l’imam Omar Kobone Layama, mettent en garde contre une « dynamique irrépressible et dangereuse » si « rien n’est fait ». « Si les forces françaises et africaines ont donné à notre pays la possibilité d’amorcer un nouveau départ, les progrès réalisés sont fragiles, et les troupes ne sauraient porter ce fardeau à elles seules », estiment les deux responsables religieux. « Seule une force onusienne de maintien de la paix disposera des ressources nécessaires pour protéger nos civils de manière satisfaisante », disent-ils. « L’Onu devrait de toute urgence convenir d’envoyer sur place une telle force ». » La résolution votée début décembre au Conseil de sécurité de l’Onu envisage la transformation éventuelle de la Misca en force de maintien de la paix de l’Onu quand les conditions le permettront et sous réserve d’un feu vert des Nations unies. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a trois mois pour préparer un rapport sur ce sujet. A Paris, le colonel Jaron a indiqué que si aucune attaque coordonnée n’avait été lancée contre la force Sangaris, les soldats français essuyaient toutefois « des tirs sporadiques auxquels ils ripostaient à chaque reprise. »

 

La France privée de Champagne !

La France privée de Champagne !  

Prix excessif, crise du pouvoir d’achat, morosité, surtout concurrence produits équivalents  autant d’éléments qui expliquent les baisses de vente du champagne en France et en Europe.  Les exportations hors de l’Europe pourraient sauver un marché largement impacté par la crise. La France, mais aussi le Royaume-Uni, semblent en effet plus réticents à acheter une boisson très appréciée par les Japonais.   La coupe semble pleine pour les consommateurs européens. Plombées par une conjoncture toujours déprimée sur le continent, les ventes de champagne devraient reculer en volume, et ainsi accuser une deuxième année consécutive de baisse en 2013. Et il n’est pas certain que la hausse du prix de vente moyen puisse compenser la baisse des volumes. Le marché pourrait même être en légère baisse en valeur, par rapport aux 4,39 milliards d’euros réalisés en 2012. Après un recul de 4,4% l’an dernier, les expéditions sont en effet attendues en baisse de 3% à 4%, aux environs de 300 millions de bouteilles, selon plusieurs sources industrielles interrogées par l’agence Reuters. Au Royaume-Uni, le champagne fait face à la concurrence   La morosité de la consommation en France, premier marché du champagne avec 51,4% des volumes vendus, continue de peser lourdement. Fin octobre, les volumes étaient ainsi en chute de plus de 6%. La baisse était plus limitée en Europe (-2,6% à la fin octobre) mais le marché britannique, premier marché d’exportation avec plus de 10% des volumes écoulés, reste très compétitif et mal orienté, aux dires des professionnels. Avec une part importante vendue dans le circuit de la  grande distribution britannique (38,5% des volumes), le champagne y subit en effet la concurrence des vins effervescents venus d’Espagne (Cava) ou d’Italie (Prosecco), vendus deux à trois fois moins chers.    A l’inverse, le « grand export » (hors Union Européenne) devrait battre ses records de 2012, grâce à la hausse des volumes et un « mix » plus favorable. La clientèle est en effet friande de rosés, de cuvées spéciales et de vins millésimés, vendus nettement plus chers que les « brut » sans année. Si la tendance semble mitigée aux Etats-Unis, deuxième marché à l’export après le Royaume-Uni, les Champenois anticipent de très solides performances au Japon. Dopé par la reprise de son économie, le pays s’est hissé l’an dernier au quatrième rang des pays importateurs et ses consommateurs ont la réputation d’être avertis et sophistiqués.  L’Australie, où les ventes ont explosé l’an dernier (+11%), devrait poursuivre sur sa lancée, tandis que certains pays d’Afrique comme le Nigeria devraient eux aussi se révéler porteurs. En Chine, où le marché a doublé de taille en 2012, les ventes restent reste encore embryonnaires (2 millions de bouteilles l’an dernier). Cantonné aux villes de Pékin et Shanghai, le champagne reste largement méconnu et son développement devrait encore prendre du temps.

Moody’s : des efforts structurels et budgétaires pour la France

Moody’s : des efforts structurels et budgétaires pour la France

 

Moody’s  ne fait que confirmer ce que tout le monde sait,  sans efforts structurels la France va dans le mur. Moody’s  lie donc  la future note de la France à des progrès budgétaires et structurels L’agence de notation Moody’s a indiqué vendredi que ses futures décisions de notation concernant la France dépendraient en partie « des progrès du gouvernement pour s’attaquer aux pressions budgétaires et aux problèmes structurels de l’économie ». Dans un communiqué à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur le pays, l’agence souligne que l’économie française a une taille robuste et est diversifiée. Elle salue aussi l’endettement modéré de ses ménages, et sa moindre dépendance aux exportations que d’autres pays de la zone euro, ce qui limite son exposition aux chocs extérieurs.  L’agence évoque toutefois une série de difficultés, à commencer par une perte de compétitivité, liée entre autres aux rigidités de son marché du travail, des biens et des services. Les prévisions budgétaires sont par ailleurs rendues incertaines par des perspectives économiques maussades.  Moody’s attribue à la France sa deuxième meilleure note (Aa1), assortie d’une perspective négative.

 

La France condamnée à 11% de chômage sans réforme (Gattaz)

La France condamnée à 11% de chômage sans réforme (Gattaz)

Il  a raison Gattaz, le chômage en France risque de demeurer longtemps autour de 11% sans réformes structurelles. En effet, faute de compétitivité et de consommation, la croissance va être bloquée très près de 1%. Au mieux il y aura stabilisation du chômage. Il faudra atteindre au moins la barre des 1.5% pour recréer des emplois ; ce ne sera ni en 2013, ni en 2014 et peut- être pas en 2015.  Impossible sans réduire la fiscalité plombée par les dépenses de l’Etat. Gattaz Il ne partage donc pas tout à fait le même optimisme que Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre a assuré jeudi soir que l’objectif de l’inversion de la courbe du chômage était « quasiment » atteint. Invité de RTL ce vendredi, Pierre Gattaz se veut plus prudent. « Compétitivité », martèle le patron du Medef, qui met en garde l’exécutif : « Il faut que la majorité, le gouvernement fasse le choix assumé de l’entreprise, de la mondialisation, de la conquête. » « Si notre sac à dos est rempli de pierres et deux fois plus lourds que ceux de nos concurrents, ça ne marche pas », prévient-il. Une seule solution selon lui : « Passer à l’action », avec toujours le même leitmotiv pour le patronat, « des réformes structurelles ». « Tant que ces mesures-là ne sont pas prises en France, notamment dans la baisse des charges et des dépenses publiques, malheureusement nous resterons à des niveaux de 11% de chômage et nous risquons de passer à côté de la croissance », alerte Pierre Gattaz. D’autant que réforme la France n’est pas impossible, ou en tout cas ne l’est plus. « Les Français sont prêts », assure-t-il. « Les Français ont compris que nous sommes en train de décrocher par rapport au monde entier. » Si les citoyens sont prêts, le gouvernement l’est-il ? Le gouvernement le peut-il, avec un Premier ministre impopulaire ? Pierre Gattaz se refuse à se prononcer sur le cas de Jean-Marc Ayrault : le président de la République fait le choix du locataire de Matignon, « on fait avec », assure-t-il. Pour Pierre Gattaz, il est urgent d’agir au risque, sinon, que la France se retrouve en panne sèche.

Evasion fiscale en France: beaucoup de bruit, peu de résultats

Evasion fiscale en France: beaucoup de bruit, peu de résultats

 

 

Il fallait s’y attendre les grandes déclarations contre l’évasion fiscale sont en décalage par rapport aux résultats, En cause notamment la complexité des montages financiers et juridiques des multinationales dont le principe repose sur l’externalisation des profits dans les pays à faible fiscalité et l’internalisation des coûts dans les pays fortement taxés ; une méthode notamment vendre à une filiale étrangère virtuelle une prestation ou un bien  à très bas prix et  la réimporter en France très cher ( en toute légalité) pour la revendre ; le bénéfice ira donc à cette filiale virtuelle.  La France « aimerait être vue comme le chantre de ces sujets à l’échelle européenne », relève ce réseau d’organisations non-gouvernementales dans un rapport couvrant 13 pays européens et leurs pratiques de lutte contre l’évasion mais aussi l’optimisation fiscale, ainsi que le blanchiment d’argent.  L’ONG Oxfam France, qui a rédigé le chapitre français du rapport, note que le pays se classe « en relativement bonne position, notamment grâce à sa conformité avec les recommandations du GAFI (Groupe d’Action Financière) et des positions progressistes au niveau européen », tout en ajoutant: « Mais la mise en œuvre des mesures reste un problème de taille ».  Et d’épingler Tracfin, la cellule française de renseignements financiers, « qui a peu de moyens et dont les déclarations de soupçons mènent trop rarement à des poursuites. »  Selon l’ONG, « on estime que les entreprises multinationales sont largement responsables de la triche fiscale qui coûte à l’Europe près de 1.000 milliards d’euros par an, « .  Le rapport Eurodad estime que, dans les 13 pays européens passés en revue, des lacunes de taille subsistent, en particulier dans ce qui concerne la transparence exigée des entreprises multinationales, lesquelles réduisent leur impôt en jouant sur les différences fiscales entre les pays, ou des « trusts », ces sociétés-écran qui permettent de dissimuler des capitaux.  En ce qui concerne les pays pauvres, Eurodad s’inquiète de l’influence croissante de l’OCDE, aussi surnommée « club des pays riches », devenue ces derniers mois l’organisation de référence pour coordonner les actions des administrations fiscales et mettre en œuvre l’échange automatique de données fiscales entre pays.  Le rapport des ONG plaide pour créer un « forum intergouvernemental de la fiscalité placé sous l’égide de l’Organisation des nations unies », afin de mieux associer les pays les moins avancés.

Des TGV France Espagne

Des TGV France Espagne

 

Une nouvelle desserte entre paris et Barcelone. Le premier TGV direct entre la Catalogne et la France a quitté Barcelone ce dimanche matin. Cette nouvelle ligne au départ de Barcelone permet de relier Perpignan en 1h20, Marseille en 4h17 et Paris en 6 heures. C’est une grande avancée pour tous ceux qui avaient l’habitude des nombreux changements de trains, notamment à la frontière.   »C’est une très bonne nouvelle », se réjouit Barbara Dalibard, directrice générale de SNCF Voyages. « C’était un des derniers pays qui n’était pas relié avec la France en grande vitesse, explique-t-elle, après Eurostar (Grande-Bretagne), Thalys (Belgique), Lyria (Suisse) ou Alleo (Allemagne), maintenant on a l’Espagne ». Côté espagnol, les voyageurs sont également ravis de sortir de leur isolement. « C’est une liaison utile, nécessaire, et que l’on aurait du faire déjà quelques années plus tôt », estime Luis, qui a tenu à monter à bord du premier TGV direct vers la France. « Il y a longtemps que Barcelone attendais cette connexion, explique le Catalan.

 

France : réformes et stabilité fiscale (Draghi)

France : réformes et stabilité fiscale (Draghi)

Pour Draghi la France à besoin de stabilité fiscale autrement dit elle ne peut plus augmenter les impôts. Et elle doit engager des réformes de structures, ce que de toute évidence de l’avis du président de la BCE, elle n’a pas fait. Contrairement à l’Allemane sous la conduite du social démocrate Schroeder ;  Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, donne crédit à la France d’avoir engagé « de gros efforts » mais estime qu’elle doit encore se réformer et retrouver une « stabilité fiscale », dans une interview au Journal du Dimanche. « De gros efforts ont été engagés, l’important est de continuer sur le chemin des réformes. Le gouvernement et les Français le savent », déclare Draghi, interrogé sur la situation du pays. « La compétitivité reste insuffisante et le redressement des comptes publics ne peut plus reposer sur la hausse des impôts. La France a besoin de retrouver une stabilité fiscale pour que les entreprises recommencent à investir », ajoute-t-il. Interrogé a contrario sur la bonne santé de l’Allemagne, le patron de la BCE met en avant que la première économie de la zone euro « va mieux que ses voisins parce qu’elle s’est donnée les moyens d’être plus compétitive grâce à des réformes structurelles courageuses ». Rendant hommage notamment aux réformes du marché du travail conduites sous l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schroeder, il estime que le pays « reste un exemple à suivre », même s’il « ne doit pas se reposer sur ses lauriers et (…) doit favoriser l’investissement, notamment dans ses infrastructures». Revenant également sur les critiques fréquentes d’orthodoxie de la BCE, Mario Draghi se défend en rappelant le mandat de l’institution, dont la « principale mission » de l’institution reste de « maintenir la stabilité des prix ». « Dans la mesure où nos actions stabilisent l’économie, elles contribuent à la réduction du chômage », souligne-t-il également. « Mais nous ne pouvons pas réduire le niveau structurel de chômage qui dépend du bon fonctionnement du marché du travail », ajoute-t-il. Interrogé par ailleurs sur l’opportunité de faire baisser l’euro face au dollar pour le rendre plus compétitif, Mario Draghi récuse toute « envie de spéculer sur la bonne parité eurodollar ». « Un taux de change élevé a des conséquences sur la croissance et l’inflation en Europe », reconnaît-il, tout en ajoutant n’avoir « pas d’objectif de change ».

 

Centrafrique ; la France désespérément seule dans le bourbier

Centrafrique ; la France désespérément seule dans le bourbier

 

 

On ne voit plus les groupes armés mais ils sont toujours présents et se cachent. Selon l’état-major français, il reste entre « 3.000 à 8.000 membres de groupes armés » dans Bangui. « La grande majorité des groupes armés qui faisait régner la terreur » dans la ville a rejoint les casernes qui leur étaient assignées.  Sur le plan humanitaire, la situation était jugée alarmante par des ONG présentes à Bangui et en province alors que le flot des Centrafricains fuyant les violences grossit. Selon des agences de l’ONU, on compte plus de 100.000 déplacés rien que dans Bangui sur environ 800.000 habitants.  Massés aux abords de l’aéroport pour se placer sous la protection de l’armée française, ils étaient au moins 45.000 jeudi matin, selon des sources humanitaires sur place. Quelques tentes y ont été dressées, certains ont fabriqué des abris avec des sacs en plastique, mais la plupart demeuraient à la belle étoile.   »On n’a pas à manger, on n’a pas d’abri, pas d’école, pas d’avenir », témoignait Jefferson, venus avec 11 enfants du quartier de Boy-Rabe.   »On cherche un refuge, mais il n’y a pas d’eau, pas de nourriture », ajoutait un autre, venu du quartier voisin de Boeing, où la population était terrorisée par les exactions des ex-rebelles de la Séléka.  Au PK-5, d’autres déplacés ont cherché refuge chez des parents, fuyant les pillages et les tueries qui ont fait au moins 400 morts la semaine dernière.  Aux abords de l’aéroport, où les organisations humanitaires considèrent la situation comme la plus alarmante, avec de possibles risques d’épidémies, Médecins sans Frontières (MSF) a monté une clinique mobile, qui assure 200 à 300 consultations par jour.  Mais il y a seulement deux points d’eau, installés par la Croix-Rouge, pour tous les déplacés. Et depuis une semaine, les agences d’aide des Nations unies n’ont procédé à aucune distribution de nourriture, déplore sous couvert d’anonymat un responsable humanitaire.  MSF, qui appelle à un « changement urgent et radical de la réponse humanitaire des Nations unies » à la hauteur de la crise actuelle, a adressé jeudi une lettre ouverte à la secrétaire générale adjointe de l’ONU chargée des affaires humanitaires Valérie Amos.   »Malgré ses efforts importants, MSF -et les rares ONG présentes- ne peuvent pas couvrir tous les besoins », insiste Bart Janssens, directeur des opérations de l’ONG.   »Les agences des Nations Unies doivent maintenant apporter une réponse solide et concrète », ajoute M. Janssens.  La situation est aussi très grave à l’intérieur du pays, comme à Bossangoa, ville du nord-ouest où, depuis deux mois, 40.000 chrétiens fuyant des exactions se sont rassemblés autour de l’archevêché « entassés sur seulement 4 hectares », explique Action contre la faim (ACF) dans un communiqué.  Ailleurs dans la ville, les violences de la semaine dernière ont entrainé le quadruplement des réfugiés musulmans, passés de 1.600 à près de 7.000.   »Il y a beaucoup trop de pression sur un si petit espace », se plaint Alexis Ottenwalter, un responsable d’ACF à Bossangoa.  Signe toutefois d’un relatif retour à la normale, Air France a annoncé qu’elle reprenait jeudi son vol hebdomadaire vers Bangui, annulé mardi.  Et une semaine après le feu vert de l’ONU à l’opération de la France, officiellement en appui à la force africaine (Misca) déjà présente en Centrafrique, de premiers renforts de pays du continent arrivaient.  Une cinquantaine de soldats burundais ont quitté Bujumbura pour préparer le déploiement d’un contingent de 850 hommes. Ils vont rejoindre les plus de 3.000 soldats africains déjà présents et qui doivent à terme totaliser 6.000 hommes et prendre la relève des Français… mais sans doute pas avant des années.  

 

Croissance France : baisse de la production industrielle en octobre

Croissance France : baisse de la production industrielle en octobre

La production industrielle de la France s’est contractée de 0,3% en octobre après un recul révisé à 0,3% en septembre, selon des données publiées mardi par l’Insee. L’indice de la production de l’industrie manufacturière a dans le même temps augmenté de 0,4% après une baisse révisée à 0,5% en septembre. Dix-sept économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une production industrielle d’octobre en hausse de 0,1%, leurs prévisions s’échelonnant entre -0,3% et +0,8%. Les données du mois de septembre avaient auparavant été annoncées à -0,5% pour la production industrielle et -0,7% pour la production manufacturière. Sur trois mois, la production a été stable dans l’industrie manufacturière et a reculé de 0,6% dans l’ensemble de l’industrie. La production a augmenté sur cette période de 2,6% dans les matériels de transport. Elle a baissé dans les autres produits industriels (-0,2%) et dans les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (-0,2%). La production a reculé fortement dans la cokéfaction et raffinage (-14,3%). L’Insee ajoute que la production manufacturière des trois derniers mois est inférieure au niveau des mêmes trois derniers mois de l’année précédente (-1,1%). Sur le seul mois d’octobre, la production a diminué de 3,4% dans les « industries extractives, énergie, eau » et augmenté de 0,5% dans les « autres produits industriels ». L’Insee souligne que l’augmentation est plus accentuée dans les « équipements électriques, électroniques, informatiques, machines » (+1,2%) et dans les « matériels de transport » (+1,0%), tandis qu’elle a diminué de 12,5% dans la cokéfaction et le raffinage.

France-Afrique: une force africaine enfin ?

France-Afrique: une force africaine enfin ?

 

Une Force africaine permanente enfin ? C’est ce qui ressort de la déclaration du sommet France-Afrique. Ce n’est pas la première déclaration de ce genre, ni la dernière sans doute ;  si une force africaine commune est  nécessaire, encore faudrait-il s’appuyer sur des forces nationales modernes. Enfin pas sûr que tous les chefs d’Etat africains voit dune bon œil une force internationale susceptible d’intervenir dans des affaires intérieures !   »Il a été convenu que l’Afrique devait assurer elle-même sa sécurité, que c’était un principe fondamental. Il n’y a pas continent qui ne puisse assurer par lui-même son destin », a déclaré le président français François Hollande, au moment où la France vient de s’engager à nouveau en Centrafrique, moins d’un an après son opération au Mali.  Dans une déclaration finale au terme d’un sommet de deux jours à Paris, les chefs d’Etat et de gouvernement français et africains ont souligné « l’importance de développer les capacités africaines de réaction aux crises » et appelé « à une large mobilisation internationale pour accroître le financement des opérations africaines de paix et en assurer la prévisibilité ».  Lors de leurs débats, les participants ont insisté sur l’urgence à doter l’Afrique d’une force de réaction rapide, immédiatement mobilisable, dont la création avait d’ailleurs été annoncée en mai lors du dernier sommet de l’Union Africaine. Cette force, dotée d’un état-major « projetable » pourrait être opérationnelle dès 2015, grâce notamment au soutien renforcé de la France qui a proposé de mettre à disposition de l’Union africaine des « cadres militaires » et de former 20.000 soldats africains par an.   »Si cette force avait existé, elle aurait pu être immédiatement projetée au Mali », a relevé le président français, qui a appelé l’Europe à « prendre sa part » car, a-t-il dit, « pour que l’Europe assure sa défense, il faut aussi que l’Afrique puisse assurer la sienne ». « Nos deux continents sont liés, le terrorisme ne connaît pas de frontières », a-t-il rappelé.   »L’Afrique a quelque peu négligé sa sécurité devant l’ampleur des urgences », devenant un « ventre mou pour les terroristes ou trafiquants en tous genres », a reconnu le président sénégalais Macky Sall.  Selon la déclaration finale, la quarantaine de participants au sommet ont par ailleurs apporté une « attention prioritaire à la question des espaces frontaliers et de la sécurité des frontières », en particulier de la zone sahélo-saharienne sous la menace de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.  La France accompagnera « les pays qui le souhaitent par des projets de renforcement des forces de sécurité et de défense, de coopération transfrontalière et de développement de l’interopérabilité des forces armées africaines », selon la déclaration finale. « Nous sommes solidaires », a dit François Hollande.  Décision hautement symbolique: le Mali, où la France est intervenue en janvier pour chasser les groupes islamistes armés, devrait accueillir le prochain sommet France-Afrique « fin 2016-début 2017″, a dit M. Hollande. Largement dominé par les questions de sécurité, le sommet, qui a rendu un hommage appuyé à l’ancien dirigeant sud-africain Nelson Mandela décédé jeudi, s’est également penché pendant ses deux jours de sessions sur les questions économiques.  La France, qui a perdu la moitié de ses parts de marché en Afrique en dix ans au bénéfice de la Chine et des pays émergents, ambitionne de doubler en cinq ans ses échanges commerciaux avec le continent, a rappelé le président Hollande.

France-Afrique : la politique pour la France, le business pour la Chine et les Etats-Unis

France-Afrique : la politique pour la France, le business  pour la Chine et les Etats-Unis

 

Encore un sommet sur l’Afrique où la France se distingue sur le plan politique et militaire. Dans le même temps, les Etats Unis et la Chine eux se préoccupent surtout de business en investissant et en exploitant les ressources du continent. Discrètement mais sûrement la Chine colonise économiquement l’Afrique grâce à l’appui de certains  dirigeants africains corrompus ; Un Chine qui ignore la politique, la démocratie, la corruption ou tout simplement la paix ; la France joue au gendarme tandis que d’autres pays, la Chine surtout mais aussi les Etats-Unis, d’autres, ne s’intéressent qu’aux ressources africaines par ailleurs très peu vélarisées sur place. (Même si la France est encore présente ici ou là au Niger par exemple).  La coopération française pour le développement est devenue fantomatique, pour exister la France se cantonne (et souvent seule) au rôle de pompier des conflits. C’est donc devenu une coutume sous la Ve République : chaque président français se doit de vivre son instant africain. François Hollande se plie à la tradition en organisant le week-end prochain son sommet pour la paix et la sécurité en Afrique. Quarante chefs d’État ainsi que des représentants d’institutions internationales (José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy pour l’Union européenne, Ban Ki-moon pour l’ONU) sont donc conviés à Paris. À l’Élysée, on explique que la démarche est avant tout pragmatique. Le sommet comportera ainsi un volet économique afin d’indiquer comment l’Afrique et la France peuvent profiter du développement actuel du continent noir. La question de l’environnement sera aussi au programme en vue de la prochaine conférence sur le réchauffement climatique, qui se tiendra en France en 2015. Mais c’est surtout le thème de la sécurité qui occupera l’essentiel des débats. Avec une réflexion centrale : comment le continent africain doit assurer lui-même sa sécurité, que ce soit lors d’un conflit ou dans les domaines de la piraterie ou du terrorisme. L’une des idées phares du sommet est la mise en place de forces africaines d’action rapide capables d’intervenir en cas de crise, la France ne jouant plus qu’un rôle de support (logistique, formation). Sur le papier, l’idée est séduisante. Reste à la traduire dans les faits, en assurant notamment un financement pérenne de ces forces. Ces dernières années l’ont démontré : les pays africains traînent des pieds pour des interventions extérieures et c’est la France qui a souvent été en première ligne, que ce soit en Côte d’Ivoire ou au Mali. Dernier exemple en date : la Centrafrique. Pour empêcher ce pays de sombrer totalement dans le chaos, Paris a annoncé l’envoi d’un millier d’hommes pour une durée minimum de six mois. Une réunion exceptionnelle réunissant pays frontaliers et représentants de l’UE et de l’Union africaine se tiendra d’ailleurs samedi prochain juste après la clôture du sommet.

 

Croissance-France : menace de récession au quatrième trimestre

Croissance-France : menace de reéession au quatrième trimestre

Selon les chiffres publiés par le cabinet Markit ce mercredi 4 décembre, l’activité du secteur privé français s’est contractée en novembre par rapport à octobre, tombant à son plus bas niveau depuis cinq mois. Des chiffres qui font craindre une nouvelle récession, selon l’institut. L’indice PMI composite jauge l’activité des secteurs de l’industrie manufacturière et des services. Il atteint 48 points en novembre, plongeant sous les 50 points, le seuil au-dessus duquel l’activité est en expansion.  Le secteur des services ne va pas mieux. Selon les données que publie Markit, l’activité se situe aussi à un plus bas depuis cinq mois, l’indice atteignant exactement le même niveau que celui de l’industrie manufacturière, à 48 points. C’est la première fois depuis trois mois que cet indice se replie, observe le cabinet. Ces indicateurs « soulignent le risque d’une nouvelle baisse du PIB au quatrième trimestre. Une baisse qui ferait de nouveau basculer l’économie française en récession », analyse Jack Kennedy, économiste du cabinet cité par le communiqué. C’est-à-dire une contraction du PIB qui se maintient sur deux trimestres. L’institut pointe par ailleurs « une demande toujours anémique, les clients hésitant à s’engager dans de nouveaux projets ».

 

Croissance France ; des risques de récession en 2014 ?

Croissance France ; des risques de récession en 2014 ?

 

Ce ne sera peut-être pas la récession en 2014 mais pas loin.   Personne ne peut en effet mesurer l’effet des hausses de fiscalité qui vont peser sur ménages et les entreprises. Une fiscalité qui a déjà amputé de 11 milliards les rentrées de TVA (donc l’activité) en 2013 et qui pèsera davantage en 2014. Pour les économistes de Reuters,  l’embellie promise de l’activité est loin d’être certaine ; même incertitude sur   le rééquilibrage budgétaire précisément du fait de l’insignifiance de la croissance  et d’économies sur les dépenses publiques qui demeurent encore très virtuelles.  François Hollande compte sur la reprise économique pour sortir d’une impopularité qui fragilise son action mais une embellie à court terme est loin d’être assurée, tout comme l’amélioration de l’emploi censée l’accompagner. Plusieurs indicateurs montrent que le rebond annoncé par l’exécutif a du plomb dans l’aile et de nombreux économistes jugent que les leviers pour redresser la situation font défaut. Profitant déjà à plein du délai accordé par l’Europe pour redresser ses comptes, la France ne dispose en particulier d’aucune marge de manoeuvre pour stimuler l’activité par la dépense ou des baisses d’impôts. Pire, certaines hausses sont encore à venir, comme celle de la TVA le 1er janvier. « On est clairement dans une phase de fragilité de l’économie française », explique Philippe Waechter, chef économiste de Natixis AM, en commentant les derniers indicateurs macroéconomiques mardi sur son blog. Si l’on analyse à la fois la chute des indicateurs PMI de Markit en novembre et la stagnation du climat des affaires sous sa moyenne, « on n’est pas du tout en phase d’accélération de la conjoncture », dit-il. « Et comme l’activité était très molle, ça ne suggère pas de signaux très forts sur le dernier trimestre 2013 et sur le début d’année 2014″, ajoute-t-il, en soulignant parallèlement des tendances négatives sur le front de l’emploi. Avant la publication de ces indicateurs, dont la version préliminaire avait fait dire à un économiste de Markit qu’ils auguraient d’une rechute de la France en récession, la Banque de France et l’Insee avaient annoncé prévoir un net rebond de l’économie au quatrième trimestre, après le repli du troisième. Les économistes invitent également à la prudence sur les chiffres de l’emploi, après la baisse du nombre de chômeurs inscrits en catégorie « A » en octobre, saluée par l’exécutif comme le début de l’inversion promise de la courbe du chômage. « Ce recul ne concerne pas les catégories en sous-emploi, les plus de 50 ans, ni le chômage de longue durée. Il s’agit donc d’une inversion encore très partielle de la courbe du chômage », a ainsi souligné Hélène Baudchon, de BNP Paribas. Si les problèmes dont souffre l’économie française sont connus, tout comme les leviers pour les résoudre à moyen terme, les ressorts à court terme manquent, estiment des économistes. Du fait de l’absence de marge de manoeuvre budgétaire notamment, « il paraît difficile de mettre en place une politique économique qui évite la poursuite de la contraction du secteur exposé à la concurrence internationale à court terme », explique Patrick Artus, de Natixis, dans une note. D’autant que la maîtrise accrue des dépenses publiques, sur laquelle le gouvernement compte désormais exclusivement pour rééquilibrer les comptes publics est encore largement à faire. Et que les hausses d’impôts n’ont pas eu leur plein effet. « Nous nous inquiétons pour l’activité après la fin de l’année, quand les hausses d’impôts affecteront le revenu des ménages et le coût du travail des entreprises », note ainsi Dominique Barbet, chez BNP Paribas, jugeant cette perspective encore plus inquiétante que les signaux négatifs de novembre sur l’activité des entreprises et l’emploi. Un risque qui pourrait fragiliser la perception de la France par ses partenaires et les marchés, auprès desquels le pays continue de jouir d’une situation très favorable qui l’aide à tenir ses dépenses et à réduire ses déficits. Certains signes de divergence apparaissent, et plus seulement avec l’Allemagne. Pour Patrick Artus, « la France n’a pas une économie qui se redresse, alors que dans les autres pays de la zone euro on voit des signes d’amélioration ». Selon Denis Ferrand, directeur général de Coe-Rexecode, « en France, l’activité industrielle subit depuis trois ans une lente érosion dont aucun indice ne permet d’anticiper l’enrayement ». « Ces signes d’une atonie persistante de l’investissement productif sont probablement les plus préoccupants pour le potentiel de croissance industrielle de la France relativement à ses partenaires européens », ajoute-t-il.

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