Archive pour le Tag 'France'

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Taux négatifs pour la France, pourquoi ?

Taux négatifs pour la France, pourquoi ?

Quelle est la signification économique de taux négatifs pour la France, la France va-t-elle mieux ? Est-elle sauvée ? Non c’est tout simplement une réaction aux risques excessifs dans les pays du sud. La demande est actuellement supérieure à l’offre et les capitaux se réfugient dans les emprunts les moins dangereux ; la Grèce, Chypre, surtout l’Italie et l’Espagne cumulent des dettes abyssales avec des croissances négatives qui font craindre des risques de défaut si la situation empire. Cependant au moindre dérapage, ce qi sera sans doute le cas avec le budget 2013, sauf ponction fiscale massive, la situation des taux français peut se retourner. En attendant c’est toujours bon à prendre, ne serait que pour refinancer d’anciens emprunts plus coûteux.  Paris a emprunté 3,917 milliards d’euros à un taux de -0,005% pour des titres de dette à échéance le 11 octobre, selon l’Agence France Trésor qui gère la dette française.  Elle a également levé 1,993 milliard d’euros à un taux de -0,006% pour des placements à échéance le 27 décembre.  Dans la mesure où les rendements évoluent à l’inverse des cours, cette faiblesse des taux signifie que jamais le prix des obligations n’a été aussi élevé. Autrement dit, la demande bat des records.   »Cela prouve qu’en ces temps de turbulences financières, la France fait figure de pays sûr », note Patrick Jacq, stratégiste obligataire pour BNP Paribas.  L’intérêt de l’investisseur est de jouer la sécurité et de se prémunir contre les vents très défavorables qui soufflent en zone euro », notamment en Grèce, Portugal, Espagne ou même Italie, explique-t-il.  Contrairement à ces pays d’Europe du sud, la France n’est pas en récession, même si la croissance de son économie reste très faible.  Le gouvernement français anticipe une progression du produit intérieur brut de 0,3% pour 2012. Sur la même période, l’Espagne devrait voir son économie se contracter de 1,7% et l’Italie de 2%.   »Les investisseurs doutent de la capacité de ces deux pays à assainir leurs finances publiques vu la dégradation de leur situation économique », souligne Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis.  Cette défiance profite mécaniquement au noyau dur de la zone euro.  Berlin a déjà emprunté deux fois à des taux négatifs depuis le début de l’année. Le pays a notamment placé, ce lundi, 3,29 milliards d’euros à six mois à -0,03%.  Aux yeux des analystes interrogés par l’AFP, la baisse des taux d’emprunt payés par Paris est amenée à se poursuivre.  Les investisseurs professionnels (fonds de pension, investisseurs institutionnels…) « sont obligés de détenir dans leur portefeuille des actifs notés +triple A+ (la meilleure note possible) par les agences de notation. Or ces placements ne sont plus si nombreux », note M. Robin.  La dette française est encore notée triple A par deux des trois grandes agences de notation (Moody’s et Fitch). Elle est donc considérée comme telle par les opérateurs.  Par ailleurs, « le gouvernement semble pour l’instant vouloir tenir ses objectifs budgétaires, ce qui rassure les marchés », souligne M. Jacq.  Paris compte ramener le déficit public à 4,5% du produit intérieur brut en 2012 et à 3% en 2013. L’objectif est de revenir à l’équilibre budgétaire en 2017.  Pour respecter cet engagement, le gouvernement a annoncé la semaine dernière 7 milliards d’euros d’impôts supplémentaires en 2012.   »Attention au moindre dérapage, il sera sanctionné immédiatement par un envol des taux d’emprunt », avertit M. Jacq.  La situation de la France reste donc toujours fragile.  Pour preuve, la prime de risque payée par le pays par rapport à l’Allemagne (spread) s’inscrivait au-dessus des 100 points de base (un point de pourcentage) sur le marché obligataire, là où s’échangent les titres de dette déjà émis par les Etats.   »Paris n’apporte tout de même pas les mêmes garanties que Berlin qui table sur un déficit de seulement 0,9% cette année », rappelle M. Robin.

 

La Banque de France : croissance négative au 2e trimestre ; la récession va suivre !

La Banque de France : croissance négative au 2e trimestre ; la récession va suivre !

La Banque de France a confirmé lundi s’attendre à un recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) français au deuxième trimestre, une estimation inchangée par rapport à la précédente, selon son enquête mensuelle de conjoncture.  Il s’agirait, si cette prévision se concrétisait, du premier trimestre de contraction de l’économie depuis que la France est sortie de la récession au printemps 2009.  Ce serait aussi un premier pas vers une nouvelle récession, dont la définition technique correspond à deux trimestres consécutifs de recul du PIB. Au premier trimestre de cette année, l’économie française a enregistré une croissance nulle.  Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé le 3 juillet, lors de son discours de politique générale, que le gouvernement abaissait ses prévisions de croissance à 0,3% pour 2012 et à environ 1,2% pour 2013, contre 0,4% et 1,7% attendu respectivement jusqu’ici. Pour 2013 ; c’est évidemment de la pure spéculation intellectuelle, on ne voit pas comment la croissance pourrait se redresser avec un approfondissement de la crise européenne. Il est sans doute plus sérieux de prévoir la récession au second semestre 2012 et au premier de 2013 et sans garantie de redressement au second.

 

Retraites : la France dit non à Bruxelles

Retraites : la France dit non à Bruxelles

 

 La Commission européenne a critiqué en particulier la retaite à 60 ans  qu’elle voit comme préjudiciable pour le retour à l’équilibre des finances publiques et la stabilisation de la zone euro.  « Ce sera fait et ce sera fait dans les prochaines semaines. La retraite à 60 ans, à taux plein pour ceux qui ont commencé à travailler tôt et qui ont travaillé longtemps, oui, ce sera fait dans les prochaines semaines », a insisté Pierre Moscovici sur France Inter.  « Bien que l’objectif de 4,4% du PIB de cette année paraisse atteignable, l’écart avec le seuil de 3% du PIB reste considérable », mettait en garde la Commission européenne mercredi, estimant que des « efforts supplémentaires pourraient être nécessaires ». Bruxelles demande à Paris de « préciser les mesures nécessaires pour s’assurer que le déficit excessif soit résorbé d’ici à 2013″. La France doit « réagir rapidement » si elle veut atteindre ses objectifs budgétaires en 2013, mais c’est « tout à fait faisable », a affirmé le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn. Elle s’inquiètait de la « viabilité à long terme du système des retraites » et estimait que son retour à l’équilibre envisagé par les autorités françaises d’ici à 2018 « ne peut être assuré ». Ce à quoi le ministre avait répondu dès mercredi soir : « nous tiendrons les objectifs pour 2013, 3% ».  La gauche présente cette mesure comme une correction de la réforme de Nicolas Sarkozy ayant porté l’âge minimal de départ à la retraite à 62 ans, puisque dans le cas où on a commencé à travailler à 18 ou 19 ans, cette règle oblige ces salariés à cotiser plus longtemps que les autres pour partir. Prié de dire si le rétablissement du départ à 60 ans pourrait s’étendre aux personnes ayant commencé à travailler à 20 ans, Pierre Moscovici ne s’est pas prononcé. « J’ai vu qu’il y avait des collègues qui l’avait évoqué, on parlera et il faudra chiffrer tout ça », a-t-il dit. Une discussion est prévue durant l’été avec les syndicats de salariés et le patronat. La discussion devra aussi dire si les périodes de chômage et de congé maternité seront ou non prises en compte dans le calcul des trimestres comptant pour la pension.  La mesure, promesse de campagne de François Hollande, était censée au départ coûter cinq milliards d’euros par an en fin de quinquennat, mais on ignore l’évolution de ce chiffre si la réforme est élargie. Le gouvernement prévoit de la financer par une hausse de cotisations.

Moody’s maintient la note de la France… provisoirement

Moody’s maintient la note de la France… provisoirement

 

Moody’s continue de souffler le chaud et le froid sur la dette française. Dans un communiqué publié jeudi, l’agence de notation a maintenu le triple A de la France, mais aussi la perspective négative de cette note, en soulignant qu’elle devrait décider au deuxième semestre d’une éventuelle dégradation. Après les élections législatives de juin, Moody’s s’attend à ce que le gouvernement « donne une image plus claire de son programme. » Pour l’heure, l’agence salue le fait que le calendrier de retour à l’équilibre budgétaire de François Hollande est « quasi similaire » à celui de son prédécesseur, et que le nouveau président a montré sa détermination à relancer l’économie. Mais le chemin pour y parvenir reste incertain et le programme du PS est davantage axé sur les hausses d’impôts, souligne Moody’s, en pointant le manque de mesures tangibles garantissant le ralentissement annoncé des dépenses publiques. L’agence ne condamne donc pas le projet Hollande, mais elle jugera sur pièces sa capacité à le mettre en oeuvre, et à stabiliser puis diminuer la dette. Sachant que les menaces liées à la zone euro sont plus que jamais présentes. Pour Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur-crédit Euler Hermes, l’annonce de Moody’s « est une bonne nouvelle. Cela laisse une chance à la politique économique de redresser des fondamentaux fragilisés ». Les autres agences n’ont pas non plus modifié leur jugement sur la France au lendemain de la présidentielle, que ce soit Standard & Poor’s, qui avait dégradé d’un cran la note de la France dès janvier, ou Fitch qui ne se prononcera pas avant 2013 sur le AAA toujours attribué à Paris. L’avis de Moody’s a en tous cas accentué la chute du taux obligataire français à dix ans, tombé hier en-dessous de 2,5 %, contre 2,73 % mercredi soir, flirtant ainsi avec son plus bas historique (2,46 % au 31 août 2010). Alors que d’aucuns prédisaient des remous rapides sur la dette française en cas de victoire de François Hollande, c’est l’inverse qui se produit. Si la nomination à Matignon et à Bercy de personnalités sensibles à l’enjeu des finances publiques a rassuré les marchés, de nombreux opérateurs soulignent que cette évolution est avant tout liée à la Grèce, la perspective d’une sortie de cette dernière de la zone euro et des fortes secousses qui s’ensuivraient incitant les investisseurs à plébisciter les dettes des pays jugés les plus solides. Les très faibles rendements offerts par l’Allemagne rendent aussi la dette française attractive. A court terme, c’est une bouffée d’oxygène pour le budget puisque la charge de la dette devrait être sensiblement revue à la baisse cette année.

 

Climat des affaires: dégradation en mai, selon l’Insee

Climat des affaires: dégradation en mai, selon l’Insee

L’indicateur du climat général des affaires en France a baissé de quatre points en mai, à 92, et la dégradation a touché tous les secteurs, a annoncé l’Insee jeudi dans son enquête mensuelle de conjoncture. L’indicateur synthétique du climat des affaires dans l’industrie manufacturière diminue de deux points, à 93, un niveau inférieur à celui attendu par les économistes. Ces deux indicateurs restent sous le seuil de 100 qui correspond à leur moyenne de longue période. Les 26 économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 95 dans l’industrie, leurs estimations s’échelonnant de 93 à 96. « Les indicateurs synthétiques du climat des affaires se sont dégradés dans tous les secteurs : -1 point dans le bâtiment, -2 points dans l’industrie et dans les services, -7 points dans le commerce de détail et -7 points en deux mois dans le commerce de gros », précise l’Insee dans son communiqué. L’institut souligne que la conjoncture économique dans son ensemble est « toujours incertaine », tout en précisant que « l’indicateur de retournement calculé au niveau France signale un climat conjoncturel favorable ».

 

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