Archive pour le Tag 'France'

Page 229 sur 230

France : 16% d’illettrés ; au moins !

France : 16%  d’illettrés ; au moins !

D’après l’INSEE, il y aurait 16% d’illettrés en France. On se demande quelle peut être la pertinence d’une telle enquête réalisée auprès des intéressés. Une indication, sans plus. Un chiffre sans doute notoirement sous estimé si on s’en tient à la lecture des copies dans des classes des collèges qui mènent au bac pro parking ( ou encore à la lecture de réactions sur interne ;  insipides aussi bien sur la forme que sur le fond).. Même à l’université, on a parfois été contraint de donner des cours d’orthographe aux étudiants. La culture SMS et le laxisme généralisé à l’égard tant du français et du calcul y sont sans doute pour beaucoup.  L’illettrisme aurait donc  reculé en France ces dernières années, mais concerne toujours 7% des adultes de 18 à 65 ans, soit 2,5 millions de personnes, selon une étude de l’Insee rendue publique mardi. Au total, 16% des personnes de 18 à 65 ans résidant en France métropolitaine éprouvaient en 2011 des difficultés dans les domaines fondamentaux de l’écrit, selon cette enquête. Parmi ces personnes, 7% avaient été scolarisées dans le pays et ne maîtrisaient pas suffisamment les compétences de base en lecture, écriture et calcul pour être autonomes, ce qui correspond à la définition de l’illettrisme. Lors de la précédente enquête menée pour la première fois en 2004, 12% des personnes interrogées étaient dans une situation préoccupante par rapport à l’écrit et 9% étaient illettrées, soit quelque 3 millions de personnes.

Fitch : maintien du AAA de la France

Fitch : maintien du  AAA de la France

 

L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi le triple A de la France, la meilleure note financière possible, toujours assortie d’une perspective négative, qui signifie qu’elle pourrait baisser sa note en 2013. La France a déjà perdu le triple A chez Moody’s, où elle est notée Aa1 avec perspective négative, et chez Standard and Poor’s, où elle est notée AA+, avec perspective négative.

Fitch : maintien du AAA de la France

Fitch : maintien du  AAA de la France

 

L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi le triple A de la France, la meilleure note financière possible, toujours assortie d’une perspective négative, qui signifie qu’elle pourrait baisser sa note en 2013. La France a déjà perdu le triple A chez Moody’s, où elle est notée Aa1 avec perspective négative, et chez Standard and Poor’s, où elle est notée AA+, avec perspective négative.

UE : la France versera 837 millions en plus, non financés évidemment

UE : la France versera 837 millions en plus, non financés évidemment

Curieux budget qui n’a pas intégré la cotisation supplémentaire de plus de 800 millions pour l’Europe ; il a fallu un amendement de dernière minute à l’assemblée nationale. En cause les fonds structurels européens qui ont dérapés et qui profitent surtout aux pays périphériques. Explication du gouvernement : «  ça fait partie du plan de croissance  » ; tu parles !, Ce sont des dépenses incontrôlées déjà effectuées. En outre pas de financemnt prévu, on fera des économies, oui, lesquelles ? Le gouvernement a déposé mercredi à l’Assemblée nationale un amendement relevant de 837 millions d’euros la contribution de la France au budget de l’Union européenne, qui seront financés par des économies supplémentaires, a-t-on appris auprès de Bercy. Il s’agit de couvrir, avec les autres états membres, des dépenses de l’UE qui ont été plus fortes que prévu cette année. Cet amendement au projet de loi de finances pour 2013, qui revient en débat jeudi à l’Assemblée, porte le « prélèvement sur recettes » au profit de l’UE à 20,43 milliards d’euros, soit une hausse de 1,5 milliard par rapport à 2012 et de 837 millions par rapport aux dernières prévisions, selon Bercy, confirmant une information du site du journal Les Echos. Pour financer ce surcoût tout en respectant le gel promis, en valeur absolue, de ses dépenses, l’Etat va devoir faire des coupes ailleurs. Concrètement, un montant équivalent sera annulé parmi les crédits de la « réserve de précaution », ce qui signifie que les ministères, déjà appelés à se serrer la ceinture, devront renforcer leurs efforts. L’Etat devait initialement réduire ses dépenses de dix milliards en 2013 par rapport à leur évolution naturelle. L’amendement fait suite à des dépenses de l’UE plus fortes que prévu cette année de quelque 6,67 milliards d’euros, selon des budgets rectificatifs adoptés le 21 novembre et mercredi par le Parlement européen. Ces dépenses supplémentaires doivent être financées en 2013 par les Etats membres, dont la France. Le dérapage des dépenses européennes est lié notamment à des aides à l’Italie après le séisme en Emilie-Romagne, mais aussi à l’allocation de 4,4 milliards aux fonds structurels ou encore au renforcement des actions liées à la croissance et à l’innovation. Le gouvernement affirme que cela contribue à la mise en oeuvre du « pacte de croissance » voulu notamment par le président François Hollande et adopté par l’UE fin juin.

 

La France a emprunté 10% de son PIB en 2012

La France a emprunté 10% de son PIB  en 2012

 

La France se félicite d’emprunter à bas taux (de l’ordre de 2% à 10 ans), elle devrait pourtant s’inquiéter d’avoir levé 200 milliards d’emprunts qui représente environ 10% de son PIB, en clair la dette continue de dériver. Emprunter à de faible taux c’est bien, emprunter moins c’est beaucoup mieux. La France a pu emprunter cette année plus de 200 milliards d’euros sur les marchés obligataires en données brutes selon l’Agence France Trésor.  La France a peut-être perdu deux « triple A » cette année. Mais cela ne l’a pas empêchée de se financer largement sur les marchés. Le montant brut des émissions de dette à moyen et long terme atteint 200,73 milliards d’euros, selon les données de l’Agence France Trésor publiées ce jeudi. En données nettes, cela représente 183,7 milliards d’euros de dette émise. Et ce, pour un programme de financement fixé à 178 milliards d’euros nets des rachats.  Plusieurs adjudications ont été l’occasion de battre des records avec des taux particulièrement bas, signalant l’appétit des investisseurs pour la dette française. Dernière en date: mercredi, la barre des 2% à été franchie lors d’une émission de dette à 10 ans. Ce jeudi, le taux est légèrement remonté après que ceux de l’Espagne et de l’Italie se sont tendus. Ils ont grimpé respectivement de 16 et 12 points de base à 4,58% et 5,54% dans la matinée.

France : l’austérité a tué la croissance en 2012

France : l’austérité a tué   la croissance en 2012

L’austérité tue la croissance c’est ce que prouve l’INSEE ; La France aurait pu connaître une croissance de près de 1%, au lieu de cela elle sera proche de la récession. Les prix du pétrole et la crise de la dette ont, ces deux dernières années, particulièrement ralenti l’activité en zone euro. Une étude de l’Insee souligne que tous les pays n’ont néanmoins pas été logés à la même enseigne. Dans ce document publié ce jeudi, l’Institut national de la statistique indique que le pétrole a amputé la croissance de la zone d’un quart de point en 2011 et en 2012, «un peu plus en France et en Allemagne». Sur cette période, la crise des dettes souveraine a davantage pénalisé l’Europe du Sud que l’Europe du Nord. De fait, les taux ont augmenté en Italie et en Espagne, pesant sur «l’investissement via la progression associée des taux privés», souligne l’étude. En revanche, les croissances françaises et allemandes en ont bénéficié, «leur dette publique ayant statut de valeur refuge», souligne l’Insee. Les ajustements budgétaires décidés pour rétablir la situation des finances publiques ont été «ambitieux». Mais, à court terme, «ils ont un effet négatif car ils pèsent sur la consommation». L’Insee chiffre ainsi leur poids sur la croissance à plus d’un point de PIB en 2012 en Italie et en Espagne, et à 0,8 point en France en 2012, ce qui est colossal sur une croissance totale estimée à 0,3 point par le gouvernement. Au total, les deux chocs auraient freiné l’activité dans l’Hexagone à hauteur de 0,7 et 1,1 point de croissance en 2011 et 2012, «l’effort de consolidation y contribuant pour moitié en 2011 et aux trois quarts en 2012», conclut l’étude

Tunnel Lyon-Turin ; Bruxelles dénonce les contradictions de la France et de l’Italie

Tunnel Lyon-Turin ; Bruxelles dénonce les contradictions de la France et de l’Italie

 

 

Dun coté, la France et l’Italie demandent  un financement européen à hauteur de 40% pour ce projet discutable ; de l’autre, elles ont fait rogner le budget européen prévu à cet effet pour l’affecter à l’agriculture. La cohérence habituelle des pays latins ! La Commission européenne a invité mardi les dirigeants français et italien à défendre ses demandes de fonds pour les grands projets d’infrastructures dans le budget 2014-2020 afin de pouvoir cofinancer la liaison ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin.   »Un cofinancement de 40% pourrait venir du budget européen, mais cela dépend d’un soutien très fort des dirigeants français et italien pour le +Connecting Europe Facility+ » (le mécanisme européen d’interconnections dans les Transports, l’énergie et les télécommunications), a averti Helen Kearns, porte-parole du commissaire aux Transports, Siim Kallas.   »Il s’agit d’un fonds très important qui est sur la table comme partie inhérente du budget pour la période 2014-2020 pour financer des infrastructures clé en Europe », a-t-elle rappelé.  La Commission a demandé de doter cette initiative de 40 milliards d’euros sur la période, dont 15,5 milliards pour les grands projets d’infrastructures.  L’enveloppe a été amputée de 9 milliards d’euros au fil des projets de compromis présentés par le président du conseil européen, Herman Van Rompuy, lors du sommet sur le budget en novembre. Mais les coupes opérées dans les demandes de la Commission ont été jugées insuffisantes par plusieurs Etats.  La dotation demandée pour les actions pour la croissance et l’emploi, dans laquelle est intégré le mécanisme pour les interconnections, devrait encore servir de variable pour tenter d’arracher un accord lors du prochain sommet prévu au début de l’année 2013, ont indiqué à l’AFP plusieurs négociateurs.  La France et l’Italie portent une grande responsabilité dans ces coupes, car ils ont réclamé l’affectation d’une partie des fonds retirés aux actions pour la croissance à l’enveloppe destinées à financer les aides directes à l’agriculture, dont ces deux pays sont les principaux bénéficiaires.  Le président français François Hollande et le chef du gouvernement italien Mario Monti ont confirmé lundi le lancement du projet controversé de liaison ferroviaire à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin, sans toutefois lever l’obstacle de son financement qui requiert une importante contribution européenne.  Le budget européen peut théoriquement financer 40% des 8,5 milliards d’euros que coûtera la construction d’un tunnel transalpin de 57 km, soit 3,4 milliards. L’Italie prend à sa charge 2,9 milliards et la France 2,2.

 

Grèce : 50 milliards d’engagement pour la France

Grèce : 50 milliards d’engagement pour la France

Tout d’abord, en tant que prêteur direct à la Grèce à hauteur d’environ 12 milliards d’euros effectivement tirés depuis mai 2010, la France consent à réduire de 1% le taux d’intérêt sur ces prêts. Cette mesure concerne l’ensemble des États créanciers. Soit au total 120 millions d’euros, que Bercy pourra présenter comme un simple «manque à gagner», même si ces rentrées auxquelles on renonce avaient été prises en compte dans les recettes du projet de loi de finances 2013. La deuxième ligne d’impact sur le budget français est plus complexe et plus importante. Elle transitera par la BCE et la Banque de France. Son ordre de grandeur porte sur 500 millions d’euros annuellement. Le mécanisme est le suivant: la BCE et les banques centrales nationales (ses actionnaires) ont accepté d’abandonner les «gains» (sic) réalisés sur les titres de dettes grecques qu’elles détiennent. Leurs encours s’élèvent à 50 milliards d’euros. Autrement dit, les intérêts que la BCE touchait sur ces titres et dont le taux (à l’émission) peut être estimé à 4% ne seront pas perçus mais reversés sur un compte bloqué à Athènes. Au total, c’est à 2 milliards d’euros environ, et donc 500 millions pour la Banque de France et indirectement le Trésor français, son actionnaire unique, que nous renonçons. Précisons que ce chiffre de 500 millions correspond à la part française – soit le cinquième de toutes les opérations d’aide à la Grèce (ou plus exactement 20,3%, qui est le quota de la France au capital de la BCE et donc dans l’euro). Ces chiffrages, qui s’élèvent à un peu plus de 600 millions d’euros annuellement pour les finances publiques françaises, ne sont bien sûr que la partie émergée de l’iceberg. Autrement dit l’impact direct et immédiat dans les finances publiques des pays créanciers, car toute l’astuce de l’accord de l’Eurogroupe a consisté à différer les charges d’intérêt et les remboursements en capital vis-à-vis du Fonds européen de stabilité financière (FESF), lequel n’est à la vérité qu’un compte écran pour les États de l’Euroland qui ont donné leur garantie au FESF et qui sont les seuls responsables. «On a un résultat, on peut le présenter à notre Parlement pour une décision», a commenté avec soulagement Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand. Il s’apprête à fournir les chiffres dans les prochains jours au Bundestag, qui devra apporter son aval. Du côté français, Pierre Moscovici se félicite d’avoir «rendu de la visibilité à la zone euro et de l’espoir au peuple grec», ce qui n’est pas faux. Reste à expliquer ce nouveau «miracle grec», qui doit tout à la technique financière, ceci étant  engagements publics  de la France vis-à-vis d’Athènes s’élèvent à 50 milliards d’euros

France : en tête du classement mondial pour l’électricité

France : en tête du classement mondial pour l’électricité

La France numéro un dans un classement de 146 pays pour «la qualité de son électricité, sa disponibilité et son accès». Cette médaille d’or mondiale est «la conséquence d’un parc nucléaire important». Le résultat de ce baromètre inédit de «la compétitivité énergétique des États» établi par KPMG et l’Institut Choiseul, publié en avant-première par Le Figaro, ne manquera pas d’alimenter le débat sur la transition énergétique dont le coup d’envoi doit être donné jeudi. Il confortera les défenseurs du parc atomique d’EDF et crispera ceux qui veulent en réduire le poids. La France est en revanche très mal classée – 93e – pour la qualité de son mix énergétique, catégorie qui reflète sa forte dépendance aux importations d’énergies fossiles et la faible part d’énergies renouvelables dans son bouquet énergétique. «Nous avons retenu des critères qui étaient disponibles dans des bases de données internationales fiables afin d’établir une comparaison de 146 pays», justifie de son côté Pascal Lorot, président fondateur de l’Institut Choiseul, ancien de Total et de la CRE (Commission de régulation de l’énergie). Ce souci de comparer des données simples a empêché de prendre en compte les gaz de schistes en tant que facteur de compétitivité mais ils interviennent pour calculer le taux d’indépendance énergétique. Compte tenu de cette lacune, les États-Unis arrivent onzième au classement général, avec 58,3 points et auraient sans doute un meilleur score si le prix de l’énergie pesait davantage dans ce classement. Malgré ces limites inhérentes à tout classement de ce type, ce baromètre permet de dégager de grandes tendances. L’Europe, avec une moyenne de 49,9, obtient une meilleure compétitivité énergétique que l’Amérique (44,1) et l’Asie (42,1) tandis que l’Afrique est, sans surprise, à la traîne (36). La plupart des pays d’Europe du Nord et de l’Ouest, en tête du classement mondial, «se tiennent dans un mouchoir de poche», observe Pascal Lorot, avec des notes entre 55 et 66. Le géant chinois arrive 50e au classement général, «caractérisé par une forte dépendance énergétique et une piètre qualité en matière d’électricité» et se classe 120e pour la note environnementale.

 

«The Economist» : « la France est «une bombe à retardement » et la Grande Bretagne ?

«The Economist» : «  la France est «une bombe à retardement » et la Grande Bretagne ?

Le magazine britannique n’a pas totalement tort sur les risques économiques français ; par contre l’idéologie ultralibérale qui le caractérise le pousse à faire de la Grèce, de l’Espagne ou de l’Italie des exemples de réforme. On voit le résultat : récession, chômage et pauvreté. Curieux mais « the Economist » devrait bien se pencher sur la Grande Bretagne, elle en récession et dont les purges ne changent rien à la croissance. En bref, les experts économiques sont comme les médecins de Molière, ils ne savent pas grand-chose mais parlent, en latin de cuisine pour crédibiliser leurs propos. Déjà sévère avec François Hollande durant la campagne présidentielle, le magazine The Economist en remet une couche à l’égard de la France avec la Une de son édition à paraître samedi intitulée «The time-bombe at the heart of Europe». Autrement dit «La bombe à retardement au coeur de l’Europe», accompagnée d’une photo de sept baguettes de pain, enlaçées d’une banderole aux couleurs du drapeau français et surmontée d’une mèche allumée. S’ensuit un éditorial très critique à l’égard de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault. Provocation ou prise de conscience, le rédacteur Europe de The Economist, John Peet, s’explique pour 20 Minutes

Pourquoi êtes-vous si alarmistes avec la France?

Nous ne sommes pas alarmistes. Nous parlons de bombe à retardement. Une crise approche si le gouvernement ne fait rien dans l’immédiat. La France a aujourd’hui beaucoup de problèmes économiques. Les Français et le gouvernement français ne le réalisent pas. Le FMI l’a d’ailleurs dit, la France peut potentiellement prendre du retard sur l’Italie et l’Espagne. Les autres pays font beaucoup de réformes y compris la Grèce et le Portugal. Ce n’est pas encore le cas de La France.

Le pacte de compétitivité ne vous a pas convaincu?

Déjà durant la campagne pour l’élection présidentielle, nous avions noté que les problèmes économiques n’étaient pas abordés. Le gouvernement Ayrault a enfin ces derniers mois reconnu le problème de compétitivité, à l’instar de François Hollande durant sa conférence de presse mardi. Mais ce ne sont que des constats, des mots. Il faut agir maintenant.

Cette une de The Economist ne crée-t-elle pas un cercle vicieux en étant volontairement pessimiste? C’est un peu tirer sur l’ambulance…

Cette Une et cet article ont pour objectif d’encourager la France. C’est un pays clé pour l’avenir de la zone euro. L’Irlande, le Portugal, la Grèce sont des pays périphériques. Nous pourrions aujourd’hui dire la même chose de la Grande-Bretagne mais elle ne fait pas partie de la zone. Nous avions été bien plus agressifs avec l’Italie il y a quelques temps. Le style de la maison n’est pas d’être racoleur mais bien de considérer les problèmes, de les analyser et de dire ce qu’il faut faire.

France : léger rebond « méthodologique » de la croissance

France : léger rebond « méthodologique » de la croissance

 

C’est maintenant devenu une habitude, on annonce un chiffre un peu plus rassurant puis lors de la mesure suivante on abaisse ce chiffre ;  double bénéfice : l’indicateur est moins inquiétant à sa parution, ensuite, on peut faire apparaître à la mesure suivanate un petit progrès ou une moindre dégradation. On avait annoncé la stagnation pour le second trimestre, rectification: c’est la récession. Pour le troisième trimestre c’est la « surprise » +0.2%, une surprise qui peut durer trois mois avant la rectification. L’économie française aurait légèrement rebondi au troisième trimestre, avec une croissance de 0,2%, selon les premiers résultats des comptes nationaux trimestriels publiés jeudi par l’Insee. En revanche, le Produit intérieur brut (PIB) français a en fait légèrement reculé au deuxième trimestre (-0,1%), et non stagné comme annoncé dans un premier temps.

France: récession au troisième et quatrième trimestres (Banque de France)

 

 

récession au troisième et quatrième  trimestres (Banque de France)

Récession au troisième et quatrième trimestre pour la Banque de France. La Banque de France prévoit effet  une baisse de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) de la France au quatrième trimestre, dans une première estimation publiée aujourd’hui. Pour le troisième trimestre, la Banque de France avait également estimé que l’activité économique de la France avait reculé de 0,1% après trois trimestres consécutifs de stagnation. L’activité transport qui constitue un indicateur avancé de la conjoncture confirme ce recul sur la deuxième partie de l’année. Si l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) confirmait ces estimations, il s’agirait d’un premier épisode de récession depuis que la France est sortie de la crise au printemps 2009. Une récession est techniquement définie comme au moins deux trimestres consécutif de contraction du PIB. L’Insee estime pour sa part, dans ses dernières prévisions, que le PIB devrait continuer de stagner aux troisième et quatrième trimestres, ce qui porterait à cinq le nombre des trimestres consécutifs de croissance zéro, une situation totalement inédite depuis l’après-guerre. L’institut doit publier le 15 novembre sa première estimation pour la croissance au troisième trimestre, puis les chiffres détaillés le 28 décembre. L’Insee table sur une croissance de 0,2% sur l’ensemble de l’année, légèrement inférieure au taux de 0,3% escompté par le gouvernement pour ramener le déficit public de la France à 4,5% du PIB à la fin de l’année.

 

France : récession en 2012 et 2013

France : récession en 2012 et 2013

 

Récession au second semestre 2012, récession en 2013, c’est le pronostic de la Banque de France et du FMI ; adieu, la perspective de 0.8% du PIB pour 2013. Quant au plan compétitivité, il ne s appliquera qu’à partir de 2014. Trop tard, trop peu, trop complexe. L’économie française risque de finir l’année 2012 en récession, ce qui augurerait mal de 2013 et de la capacité du gouvernement à tenir ses objectifs de déficits publics.la France va dans le mur, il faudra compter environ 500 000 chômeurs supplémentaires en 2013, les comptes sociaux vont aussi exploser. Comme sans doute le gouvernement. La Banque de France a en effet publié vendredi sa première estimation pour le produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre, qu’elle anticipe en repli de 0,1%, soit au même niveau de ses prévisions antérieures pour le troisième trimestre. Si cela devait s’avérer, l’économie française, qui reste sur trois trimestres de croissance nulle, finirait l’année en légère récession là où l’Insee la voit jusqu’ici stagner. Les annonces en parallèle d’une chute de 2,7% de la production industrielle en septembre ) et d’une forte révision à la baisse des projets d’investissement des entreprises pour 2012 sont venues conforter le pronostic de la Banque de France pour la fin de l’année. Une petite différence pourrait apparaître sur le seul troisième trimestre, dont les chiffres préliminaires seront publiés le 15 novembre, grâce à un début d’été plus favorable pour la consommation des ménages et la production industrielle. Le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a laissé entendre fin octobre, que la croissance pourrait avoir été « très légèrement positive » sur la période. « Le PIB du 3e trimestre ne sera pas si mauvais. Moscovici l’a dit, il doit avoir une idée de la chose », déclare Jean-Christophe Caffert, économiste France chez Natixis. « Par contre, derrière, on partage ce que disent les indicateurs avancés de la Banque de France, à savoir qu’on devrait avoir une croissance légèrement négative au quatrième trimestre ».

 

France: le gouvernement attend une croissance au 3ème trimestre….2012 ou 2020 ?

France: le gouvernement attend une croissance au 3ème trimestre….2012 ou  2020 ?

La méthode Coué, il n’y a que ça de vrai. La croissance c’est maintenant, Moscovici dixit. Même la servile INSEE n’y croit pas, encore moins les instituts économiques indépendants. Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a donc surpris mercredi en annonçant espérer une croissance « légèrement positive » au 3e trimestre, une vision jugée trop optimiste par les économistes alors que l’Insee prévoit un nouveau trimestre de stagnation économique.   »Je suis confiant sur la croissance française, raisonnablement », a expliqué M. Moscovici, interrogé par BFM TV et RMC.   »Je pense que nous pourrions avoir au troisième trimestre, je l’espère, une croissance très légèrement positive », a-t-il poursuivi, insistant: « il y a un environnement qui montre que, +oui+, ce pays a des ressources ».  Ces déclarations ont d’autant plus surpris que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour les deux derniers trimestres et l’année en cours. L’Insee doit publier le 15 novembre prochain sa première estimation officielle pour la période courant entre juillet et septembre. Mais, en attendant, il prévoit une croissance nulle au troisième trimestre (contre 0,1% auparavant), et au quatrième trimestre (contre 0,2%) après déjà trois trimestres à zéro.  Pour l’année 2012, l’Insee attend désormais une hausse du produit intérieur brut de 0,2% (contre +0,4% en juin), soit un peu en deçà des +0,3% escomptés par le gouvernement pour ramener le déficit public de la France à 4,5% du PIB fin décembre.  L’optimisme de M. Moscovici peut être conforté par le redressement de la consommation des ménages, un moteur de la croissance française, qui a progressé légèrement de 0,1% en septembre, et de 0,2% sur le troisième trimestre, selon les chiffres de l’Insee publiés mercredi.  Mais pour certains économistes, si septembre est resté en demi-teinte conluant un troisième trimestre médiocre, c’est au mois d’octobre donc au quatrième trimestre que les indicateurs pourraient chuter.  Côté entreprises, la présidente du Medef Laurence Parisot s’était alarmée mi-octobre « d’un décrochage extrêmement violent » de l’économie de hexagone.   »Ce mois de septembre a été dans les entreprises françaises comme un mois d’août, c’est-à-dire que le téléphone n’a pas sonné, que le carnet de commandes ne s’est pas rempli », avait-elle affirmé.  Parmi les indicateurs les plus emblématiques, le nombre de chômeurs a connu en septembre sa plus forte progression depuis avril 2009, (3,057 millions de personnes). Le moral des ménages continue d’être en berne en octobre et le moral des industriels français a plongé en octobre à son niveau le plus bas depuis l’été 2009.  Malgré tout, M. Moscovici s’est dit « confiant », voyant des signes positifs dans « la détente des taux sur les marchés européens » due à la réorientation de l’industrie européenne, dans « la croissance américaine ou britannique qui reprend », ou encore « la production manufacturière (…) qui a repris au mois de juillet ».   »La méthode Coué continue », estime Marc Touati, du cabinet ACDEFI. Il observe un « décalage » entre les indicateurs avancés de l’Insee puis son calcul de la croissance.   »On se rend bien compte qu’il ne faut pas employer le mot +récession+, pourtant, la récession est là: on a un chômage de récession mais on n’a pas un PIB de récession », remarque l’économiste, évoquant une stratégie de communication du ministre. Plus tempéré, Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), releve certes nombre d’indicateurs au rouge mais également « des signaux qui ne sont pas négatifs », comme le recul des prix à la consommation en septembre (à -0,3% contre +0,7% en août).  Pour autant, son organisme table davantage sur une croissance en recul de 0,1% au troisième trimestre. « Il n’y a aucun moteur de croissance qui est allumé à l’heure actuelle », explique-t-il.  Mais au delà, il rappelle que même si le chiffre de +0,1% était avéré, « ce ne serait pas suffisant ». Car, assure-t-il, en France, le chiffre de référence devrait être de 0,4% de croissance trimestrielle. « C’est à partir de 0,4% qu’on créé suffisamment d’emploi pour faire baisser le chômage » et donc relancer vraiment l’économie.

 

 

EADS : pour l’Allemagne la France à trop de poids

EADS : pour l’Allemagne  la France à trop de poids

 

Laissant derrière lui un champ de mines juridique et un arrière-goût amer, l’échec de la fusion avec BAE pourrait entraver ou retarder la réorganisation de l’actionnariat allemand d’EADS, estiment des experts juridiques et financiers. Les discussions visant à donner naissance au premier groupe mondial d’aérospatiale et de défense ont capoté la semaine dernière. Des responsables français et britannique ont accusé l’Allemagne d’avoir bloqué l’opération, ce que Berlin dément. Cet échec suscite des questions sur l’organisation et la stratégie d’EADS et remet ses actionnaires face à leurs interrogations sur la révision du pacte conclu en 2000 pour équilibrer les intérêts et de la France et de l’Allemagne et protéger le groupe d’éventuels prédateurs. La banque publique de développement allemande KfW – considérée comme l’équivalent de la Caisse des dépôts française – discute depuis un an avec Daimler, actionnaire fondateur d’EADS, pour racheter 7,5% du capital de ce dernier au constructeur automobile allemand. Les discussions, interrompues pendant les négociations sur le projet de fusion avec BAE, vont désormais reprendre. Le problème, selon les experts, est qu’il sera difficile pour KfW d’intégrer le pacte d’EADS aux côtés de Daimler sans voir ses droits de vote réduits. Cela paraît peu opportun alors que la fusion a révélé à quel point l’Allemagne s’inquiétait du poids de la France dans EADS. L’opération est particulièrement délicate parce qu’un faux pas pourrait entraîner une offre obligatoire sur l’ensemble d’EADS donc conduire à une nationalisation « accidentelle » du groupe. « L’Allemagne a clairement passé un accord avec Daimler permettant à Daimler de réduire sa participation », a dit une source proche des discussions

 

 

1...226227228229230



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol