Archive pour le Tag 'France'

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Mondial foot France Allemagne : petit match, équipe de France très moyenne

Mondial France Allemagne : petit match, équipe de France très moyenne

 

Encore dans l’euphorie du parcours de l’équipe d e France, les commentateurs se risquent peu à critiquer la prestation des joueurs de Deschamps. Pourtant l’Equipe de France a été très moyenne (comme l’équipe d’Allemagne), pour tout dire son jeu a déçu. E cela dure depuis 2 ou 3 matchs. Moins de rythmes moins d’engagement, des approximations, une attaque improductive. Benzema est  trop irrégulier, la défense trop fébrile, les jeunes joueurs encore un peu tendre face aux vieux briscards de l’Allemagne. Deschamps aurait  dû redresser  la barre depuis le match contre l’Equateur, un match aussi très moyen come celui contre le Nigéria. En clair la France avait perdu son rythme. En dépit de quelques éclairs contre l’Allemagne, la France ne s’est pas mise en position de concrétiser. Tous les joueurs ont fait une petite prestation (excepté le gardien). Pourtant l’Allemagne n’était pas particulièrement brillante surtout en défense, sur l’ensemble du match la qualité de son jeu n’a pas été supérieure à celui de la France. On le sait l’équipe de France a besoin d’être boostée sinon elle tendance à s’endormir.  C’est aculée et critiquée que l’équipe joue le mieux, les lauriers l’assoupissent. Deschamps devra en tirer les leçons pour l’avenir, les ressorts psychologiques français ne sont pas ceux de l’Allemagne. Au Total un beau parcours, c’est vrai, inespéré sans doute mais gâché au moment où la victoire set largement possible.

Croissance France : le FMI revoit à la baisse les prévisions

Croissance France : le FMI revoit à la baisse les prévisions

Finalement l’austérité en France n’aura pas permis à la croissance de vraiment repartir d’après le FMI ; seulement 0.7% pour le PIB en 2014 et 1.5% en 2015. (Prévisions encore même un peu optimiste puisque certains prévoient 0.5% et 1.3%). Du coup les objectifs de rééquilibrage budgétaire ne seront pas atteints.  Le Fonds monétaire international estime donc que la France va rater ses objectifs de réduction du déficit public en raison d’une croissance économique plus faible que prévu par l’exécutif. Dans son rapport annuel sur l’économie française publié jeudi, le FMI ajoute que les économies budgétaires prévues par le gouvernement risquent de ne pas être totalement réalisées en raison des résistances au sein de la population. Ses experts prévoient que le déficit public sera ramené à 4,0% du PIB cette année et 3,4% l’an prochain. Le gouvernement vise 3,8% fin 2014 avant d’atteindre la limite européenne de 3% fin 2015 comme il s’est engagé à le faire. Alors que le gouvernement prévoit une croissance économique de 1% cette année et de 1,7% l’an prochain, le FMI estime qu’elle n’atteindra que 0,7% cette année et 1,4% en 2015. L’Insee prévoit également une croissance du PIB de 0,7% cette année. La Cour des comptes estime quant à elle que le déficit risque d’atteindre 4,0% fin 2014, voire davantage si la croissance est inférieure à 1%. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a déclaré jeudi à des journalistes qu’il maintenait sa prévision à 1% et qu’il fallait au moins attendre les chiffres de la croissance du deuxième trimestre, qui seront publiés le 14 août, avant d’envisager d’éventuellement la réviser. Le FMI est moins optimiste que le gouvernement sur la vitesse à laquelle la réduction du coût du travail promise aux entreprises générera de la croissance. Selon lui, le risque interne le plus important pour l’économie française est que la reprise de l’investissement ne se produise pas, alors que le gouvernement compte dessus. Saluant les 50 milliards d’euros d’économies prévus par l’exécutif sur les trois prochaines années, le FMI souligne que la résistance à ces mesures grandira au fur et à mesure qu’elles seront précisées. Le gouvernement doit déjà compter avec une fronde dans les rangs des parlementaires socialistes et le climat social s’est tendu ces dernières semaines avec plusieurs mouvements de grèves, dont ceux des cheminots et des taxis. « Les risques principaux sont que les projets initiaux soient dilués dans les budgets annuels successifs et que la réduction des transferts aux collectivités locales soit compensée par des coupes insoutenables dans les investissements, par une hausse des prélèvements ou une augmentation de la dette », explique Edward Gardner, chef de la mission du FMI pour la France. « Ceci saperait la stratégie de redressement budgétaire du gouvernement. »

 

Davantage de pauvres …et de riches en France

Davantage de pauvres …et de riches en France

 

 Selon une  enquête de l’INSEE intitulée « Les revenus et le patrimoine des ménages », qui porte sur 2011 (dernières statistiques disponibles), les inégalités en France ont continué d’augmenter cette année là. En effet, les 40% des personnes les plus modestes ont vu leur niveau de vie diminuer entre -0,2% et -0,8%, alors qu’à l’inverse, les 40% des plus riches ont vu le leur augmenter entre +0,1% et +0,8%. La croissance des très hauts revenus s’explique par le rebond en 2011 des revenus du patrimoine, qui avaient subi une forte baisse en 2009, souligne l’Insee. La proportion des personnes pauvres a, elle, « continué de s’accroître », avec un taux de pauvreté s’établissant à 14,3% (+0,3 point en un an) de la population totale, a rappelé Jérôme Accardo, chef du département des prix à la consommation de l’Insee, lors d’une conférence de presse. Une personne est dite pauvre lorsque son niveau de vie est inférieur à 60% du niveau de vue médian de l’ensemble de la population, soit 978 euros par mois en 2011. Selon l’Institut national de la statistique, les chômeurs ont contribué pour près de la moitié à l’augmentation du taux de pauvreté cette année là. Mais l’autre catégorie, « très touchée », a été celle des salariés, dont le taux de pauvreté a augmenté de 0,6 point, passant de 6,3% à 6,9%.   »Une telle hausse du taux de personnes pauvres parmi les salariés n’avait pas été enregistrée depuis 2007″, souligne l’Insee, qui l’explique par « une quasi-stabilité des bas salaires en euros constants et même une baisse de 0,3% du Smic horaire brut en moyenne annuelle ». Cet effet de la pauvreté des personnes en emploi est observé ailleurs en Europe, notamment en Italie, en Espagne et en Grèce. Depuis la crise de 2008, l’Insee évoque une « forte persistance de la pauvreté ». Ainsi en 2010, 34% des personnes pauvres sont sorties de la pauvreté, 66% y sont restées et 6% des personnes non pauvres y sont entrées. Et sur deux années, 2009 et 2010, c’est en tout 18% de la population française qui a connu la pauvreté (soit sur une seule année, soit sur les deux).   »Depuis la crise, il est plus difficile qu’avant de sortir de la pauvreté », a souligné Simon Beck, chargé d’études à la division revenus et patrimoine des ménages. En effet, selon l’Insee, si entre 2004 et 2005, 42% des personnes pauvres s’en étaient extirpées, la proportion est tombée à 35% entre 2009 et 2010. « Au total, la hausse du taux de pauvreté observée ces dernières années apparaît donc plutôt due à un accroissement de la persistance dans la pauvreté », indique l’Institut de la statistique. Et plus longtemps dure cet état de pauvreté, plus il est difficile d’en voir la fin, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. Ainsi, si les cadres et professions intermédiaires sortent plus vite de la pauvreté au bout d’un an que les ouvriers ou les inactifs, la différence a tendance à s’estomper pour ceux qui connaissent trois ans de pauvreté d’affilée. Certains événements familiaux peuvent toutefois influencer l’entrée ou la sortie de la précarité, selon l’Insee. Par exemple, connaître une séparation augmente la probabilité de devenir pauvre. A l’inverse, une naissance au sein d’un ménage diminue, quoique plus faiblement le risque de pauvreté. En effet, même si la naissance représente un coût, il est plus que compensé par la hausse des prestations ou la baisse des impôts qui l’accompagnent, selon l’Insee.

 

« La France ne parvient pas à se réformer »(Attali)

« La France ne parvient pas à se réformer »(Attali)

Il a raison Attali, la France est impossible à reformer du fait des corporatismes, des rentiers mais aussi (il oublie, normal il en faiat partie) du fait de l’oligarchie en place. Visiteur du soir de Nicolas Sarkozy et François Hollande, Jacques Attali a multiplié les rapports pour libérer la France de ses blocages. Interrogé par le JDD, alors que huit organisations patronales adressent un appel au gouvernement, l’économiste dénonce l’attitude des entreprises : « Nos entreprises sont aussi conservatrices que l’État, les syndicats, les régions et les autres détenteurs de rente. Trop d’entre eux s’accrochent encore à leurs rentes. Depuis trente ans, ce repli a énormément abîmé la marque de la France. » Jacques Attali est aussi sévère envers la classe politique : « La France ne parvient pas à se réformer parce que notre pays est une juxtaposition de corporatismes et de rentiers. C’est dans son ADN : elle a choisi la terre et le foncier. » « Parce que la réforme territoriale va supprimer certaines instances locales porteuses de mandats, les sénateurs, gauche et droite confondues, vont tout faire pour la torpiller », commente-t-il à propos du report, au Sénat, de la réforme territoriale.

 

Croissance : la France s’enfonce toujours

Croissance : la  France  s’enfonce toujours  

 

Croissance zéro au premier trimestre et peut –être même dans le rouge au second. Triste bilan pour un gouvernement qui avait prédit la reprise. Du coup les statistiques du chômage devrait encore se dégrader. L’inversion , c’est pas pour demain. En effet : l’indice PMI de Markit tombe 48 points en juin  (après 49,3 en mai, sachant que la barre des 50 marque une contraction de l’activité). L’activité se replie pour le 2ème mois consécutif et atteint son niveau «le plus bas de 4 mois». La situation est aussi mauvaise dans l’industrie que dans les services: les fabricants signalent le plus fort repli de la production depuis 6 mois tandis que l’activité enregistre sa plus forte baisse depuis 4 mois chez les prestataires de services, souligne Markit. Cette tendance reflète un léger repli des nouvelles affaires, celles-ci diminuant pour le 3ème mois consécutif. Tout cela n’est évidemment pas bon pour l’emploi! Entre la baisse d’activité et les commandes qui ne rentrent plus les entreprises du secteur privé sont incitées à réduire leurs effectifs ; l’emploi enregistre ainsi un recul pour le 8ème mois consécutif. «Le taux de suppression de postes affiche son plus haut niveau depuis 4 mois», insiste l’enquête. Au premier trimestre, la croissance était restée atone, selon les dernières estimations de l’Insee. «Les dernières données PMI flash sur le secteur privé français n’indiquent aucun signe de retournement de tendance en cette fin de deuxième trimestre», conclut Paul Smith, Senior Economist à Markit,

 

La France en déclin depuis 40 ans

La France en déclin depuis 40 ans

 

Depuis 1975 la France décroche. Et si la croissance du PIB s’avère décevante sur cette même période, c’est avant tout la richesse par habitant qui inquiète, et qui est ici justement pointée.  Démographie, taux de participation au travail et productivité sont ainsi les trois facteurs qui sont à l’origine du décrochage de la France. Au-delà de l’impact démographique, reste à se poser la question des causes. Si la productivité horaire du pays reste favorable, seul un facteur peut être réellement mis en avant : les français travaillent moins que les autres. Et l’hypothèse d’une France qui souhaite vivre la « dolce vita » ne tient plus. Cette faiblesse a des causes identifiables.  En premier lieu il est facilement observable que le nombre d’heures travaillées a considérablement baissé en France depuis le début des années 70. Même si les données fournies par les différents organismes de statistiques sont parfois discordantes, le phénomène de chute est commun: Plusieurs gouvernements avaient pu faire état du choix fait par la population de travailler moins et de « profiter de la vie », mais les récentes données offertes par la réforme de la « défiscalisation des heures supplémentaires » tendent à prouver le contraire. En effet, par cette réforme, le nombre d’heures travaillées avait considérablement augmenté, comme le rappelle l’OFCE « en 2011, cette mesure aurait favorisé une hausse de près de 80 millions d’heures supplémentaires, soit un supplément de 11 %. ». Une fiscalité plus favorable aux entreprises et aux salariés serait ainsi à même d’inciter à travailler plus. Une configuration qui peut rappeler les travaux du prix Nobel d’économie William Prescott qui établissait un lien de causalité entre forte imposition et baisse du nombre d’heures travaillées (en l’espèce, l’impôt considéré était l’IR (“Why do Americans work so much more than Europeans ?” Federal Reserve Bank of Minneapolis)). La piste à privilégier ici reste bien une baisse de la fiscalité sur le travail et sur le revenu. Le « travailler plus pour gagner plus » ne serait pas un « mythe », mais un réel souhait de la part de la population. En second lieu, l’âge de la retraite. La France se caractérisée par un âge effectif de départ à la retraite parmi les plus faible de tous les pays de l’OCDE : 59 ans (derrière la Belgique et le Luxembourg). En 1975, l’âge de départ effectif était à 65 ans. En comparaison, aux Etats Unis, cet âge de départ est encore à 65 ans aujourd’hui contre 67 ans en 1975. La moyenne des pays de l’OCDE se situe quant à elle à 64 ans, soit une « perte » de 5 années de travail pour la population française. Les différentes réformes mises en place depuis 2010 ont notamment eu pour objectif de renverser la tendance en cours. Travailler plus d’heures chaque année en baissant les impôts, et pour une période plus longue en réformant les retraites, seraient ainsi les défis posés à l’économie Française. Reste un constat : Comment agir de la sorte avec un taux de chômage record en France ? Alors qu’il n’y a déjà pas assez de travail pour tous ? Pour résoudre ce problème fondamental de l’économie française, une seule solution : réviser les statuts de la BCE, et permettre au pays de retrouver les taux de croissance qui lui sont nécessaires pour parvenir au plein emploi. Croissance, plein emploi, baisse de la fiscalité, recul de l’âge de départ à la retraite, sont les bases du « retour » économique de la France. 

 

France-Honduras : une victoire mais dont on ne peut pas tirer de conclusion

France-Honduras : une victoire mais dont on ne peut pas tirer de conclusion

 

L’équipe de France a gagné 3-0 mais il est prématuré d’en tirer des conclusions car  l’adversaire était vraiment très faible. En plus réduit à 10 après un penalty. On aurait pu souhaiter davantage de rythme et un plus grand réalisme devant le but notamment lors des coups francs et des corners. Karim Benzema a confirmé sa bonne forme actuelle, après des soucis pré-Mondial aux adducteurs. Deux buts dont une frappe de mule sous la transversale, de bons appels et une grosse activité : les Bleus disposent d’un buteur d’exception, une nécessité à l’heure d’aborder une grande compétition. L’ancien Lyonnais rejoint Neymar, van Persie et Robben en tête du classement des buteurs. Un sacré club fermé. Difficile de juger la défense qui n’a pratiquement pas été sollicitée. Devant la Suisse, il faudra sans mettre davantage de rythme et concrétiser davantage les occasions près du but. Une confirmation, la place indiscutable de Valbuena, un des rares à pouvoir créer des décalages et donner du rythme. Tous les autres joueurs ont exécuté une bonne prestation mais rappelons-le devant un adversaire techniquement très faible, athlétiquement moins costaud. Ce qi n’a pas empêché le Honduras de distribuer avec générosité quelques bons coups tordus qui auraient pu être dangereux pour l’intégrité physique des bleus. A souligner pour une fois une grande qualité d’arbitrage qui a su calmer l’ardeur excessive du Honduras. Enfin l’utilisation de la vidéo pour vérifier si le ballon est entré dans le but a été favorable à l’équipe de France. On se demande bien pourquoi Platini est contre cette utilisation !

 

Productivité : on ne bosse plus assez en France

Productivité : on ne bosse plus assez en France

 

 

Jusque là c’était un sujet tabou, il ne fallait pas remettre en cause la civilisation des loisirs très développée en France. Exemple, 13 jours de congés en mai en moyenne avec les ponts. Las facteurs explicatifs de la crise française sont nombreux mais parmi eux, un élément essentiel : le manque de travail des salariés. Autrement dit la valeur travail qui fout le camp surtout depuis les 35 heures. Dans les faits aujourd’hui on travaille deux fois moins qu’il y a une cinquantaine d’années. Evidemment les gauchos diront bêtement, il ne faut pas faire travailler davantage puisqu’il y a déjà du chômage, partageons la misère. C’est évidemment l’inverse qui est pertinent car c’est le travail (en quantité et en qualité)  qui crée la richesse, c’est à dire la croissance et l’emploi  En effet depuis quarante ans, la France décroche en termes de richesse par habitant au regard des autres pays développés. En particulier quand on la compare aux États-Unis, à l’Allemagne et au nord de l’Europe. Alors qu’elle caracolait dans le groupe de tête en 1975, elle est reléguée aujourd’hui sous la moyenne des pays développés. Dans une note publiée hier, le Trésor identifie un principal facteur: la baisse de la productivité qui s’est accentuée depuis vingt ans. «Depuis le milieu des années 1990, les gains de productivité horaire en France ne suffisent plus à compenser le recul des heures travaillées et la moindre productivité par tête explique l’essentiel du déficit de croissance» du PIB par habitant, analyse-t-il. Pour ne rien arranger, les seniors ont continué à partir plus tôt à la retraite que dans les autres pays et le chômage hexagonal s’est maintenu à un niveau élevé. D’autres facteurs ont également joué en défaveur de la France. Sa population en âge de travailler (les 15-65 ans) a été moins importante que dans les autres pays ces quarante dernières années. Toutefois, cet inconvénient se transformera en avantage d’ici à 2030, quand les moins de 15 ans, plus nombreux en France qu’en Allemagne, arriveront sur le marché du travail. Cela ne suffira pas à redresser la barre. Le Trésor préconise donc de conserver plus longtemps les seniors en emploi, de diminuer le chômage structurel et de «soutenir les gains de productivité horaire». Il défend donc le pacte de responsabilité qui, estime-t-il, réduira le coût du travail.

 

Production industrielle + 0,8% en zone euro, seulement 0.3% pour la France

Production industrielle + 0,8% en  zone euro, seulement 0.3% pour la France

Seulement 0.3% pour la France quand la production industrielle dans la zone euro a augmenté de 0,8% en avril, un chiffre deux fois plus élevé qu’attendu pour l’Europe , grâce aux secteurs de l’énergie et des biens de consommation courante, montrent les statistiques officielles publiées jeudi, de bon augure pour la croissance. La baisse de la production en mars a été révisée à -0,4%, contre -0,3% annoncé initialement.  Par rapport à avril de l’an dernier, la production industrielle des 18 pays utilisant la monnaie unique a progressé de 1,4%, après +0,2% en mars.  Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne pour avril une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent et de 0,9% en rythme annuel. La hausse d’avril, la plus forte enregistrée depuis cinq mois, intègre entre autres un bond de 2,5% de la production d’énergie et une augmentation de 2,1% de celle du secteur des biens de consommation non-durables. Les biens d’équipement sont le seul secteur dont la production a baissé en avril, de 0,1%.

 

« La France n’a pas de politique économique crédible » (Nouvelle conseillère de Hollande)

« La France na’ pas de politique économique crédible » (Nouvelle conseillère de Hollande)

Preuve que Hollande est perdu, il choisit une conseillère qui considérait jusque là que la France n’avait pas de stratégie économique pertinente. Cette nouvelle conseillère Âgée de 45 ans, Laurence Bonne est une pure économiste venue du monde de la finance internationale. Elle dirigeait depuis 2011 la recherche économique sur l’Europe de la Bank of America Merrill Lynch et remplace à l’Élysée l’énarque Emmanuel Macron. Dans ses récentes analyses de la situation économique française, cette ancienne conseillère de l’OCDE n’avait pas été tendre avec le gouvernement. Le 26 mai dernier, elle avait publié dans L’Opinion une tribune très critique la politique économique menée par François Hollande. Le titre de son texte : « Arrêtons le massacre! » Elle avait notamment affirmé que « sans présentation d’une stratégie économique crédible (…), la France dans trois ans, c’est 3 millions de chômeurs, 3-4% de déficit, une dette à 100% du Produit intérieur brut (PIB), des jeunes très diplômés qui continuent de s’installer à l’étranger ». Dans d’autres publications, elle a pris position pour davantage d’intégration européenne, plaidant pour « une union politique, un gouvernement et un budget de l’euro », financé par un impôt sur les sociétés harmonisé, et même une « assurance-chômage de la zone euro », ainsi qu’un contrat de travail européen. Elle estime qu’ »en Europe, les États surendettés qui ont mal géré leurs finances devraient être sanctionnés en faisant faillite ».

Déficits : Bruxelles ne croit pas aux réductions de la France

Déficits : Bruxelles ne croit pas aux réductions de la France

Bruxelles n’y croit pas mais en fin de règne la commission s’est contentée de faire les gros yeux à la France ; cela d’autant plus que plus grand monde ne soutient  cette austérité qui tue la croissance sans améliorer les déficits. Selon Bruxelles, la stratégie budgétaire n’est que « partiellement conforme aux exigences » du pacte de stabilité.  »Le niveau de détail des mesures d’assainissement budgétaire est insuffisant pour garantir de façon crédible la correction du déficit excessif pour 2015 au plus tard », estime ce lundi 2 juin la Commission européenne dans ses recommandations macroéconomiques. Bruxelles appuie ses conclusions sur « ses prévisions de déficit annoncées pour l’année prochaine (3,4% du PIB) et compte tenu d’un ajustement structurel sous-jacent qui est très loin d’atteindre le niveau recommandé par le Conseil ». La France s’est engagée à ramener son déficit public dans les clous européens, soit en-deçà de 3% du PIB, en 2015 et a obtenu pour cela un délai de deux ans. Pour y parvenir, le gouvernement français a mis sur la table un vaste programme d’économies de 50 milliards d’euro, avec pour mesure-clé le pacte de responsabilité proposé aux entreprises pour stimuler l’emploi. Il a depuis annoncé de nouvelles mesures d’économies se traduisant par un effort supplémentaire de 4 milliards d’euros en 2014. Mais « des risques pèsent sur les objectifs du gouvernement », souligne l’exécutif européen, pour qui « une partie des mesures supplémentaires pour 2014 annoncées dans le programme doit encore être adoptée et le montant des économies prévues pour 2015 est très ambitieux ». Bruxelles salue toutefois les réformes lancées par le gouvernement français, qui vont dans le « bon sens ». « Les autorités françaises ont annoncé, avant les élections européennes, un paquet de mesures structurelles importantes. Notre analyse montre que ces mesures vont clairement dans la bonne direction », a déclaré le président de la Commission, José Manuel Barroso, lors d’une conférence de presse. « Ces mesures sont dans l’intérêt de la France et des Français eux-mêmes », a-t-il ajouté, précisant qu’elles devaient être prises pour assurer la compétitivité du pays « dans un environnement international beaucoup plus exigeant ».

Hollande : la carte de France en 14 régions

Hollande : la carte de France en 14 régions

Au lendemain de la déroute du Parti socialiste aux élections européennes, le chef de l’Etat avait promis d’accélérer cette réforme, présentée comme essentielle au sauvetage d’un quinquennat compromis. Le nombre de régions annoncé par François Hollande est finalement de 14, contre 11 à 12 évoquées dans les schémas précédemment présentés par l’exécutif. Sur la nouvelle carte, l’Auvergne fusionne avec Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon rejoint Midi-Pyrénées, la Bourgogne se marie avec la Franche-Comté. Les deux Normandie se rapprochent, comme l’Alsace et la Lorraine et la Picardie et Champagne- Ardennes. Bretagne, Aquitaine, Pays-de-Loire, Corse, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Nord-Pas-de-Calais et Ile-de-France restent telles quelles. Le président a travaillé jusqu’à la toute dernière minute à cette réforme majeure de son quinquennat, thème d’une ultime réunion à l’Elysée en début de soirée avec le Premier ministre, Manuel Valls, les ministres de l’Intérieur et de la Fonction publique, Bernard Cazeneuve et Marylise Lebranchu, et le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale André Vallini. Le projet fera l’objet d’une communication du chef du gouvernement mardi en conseil des ministres. La région Ouest a été jusqu’au bout l’objet d’une bataille rangée entre élus par réseaux sociaux interposés, donnant une impression de confusion et d’indécision sur fond de rivalités régionales et politiques. Dans les deux heures précédant la publication de la tribune du président, Jacques Auxiette, président PS du conseil régional des Pays de la Loire, annonçait un mariage entre sa région et Poitou-Charentes. L’ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, plaidait pour sa part sur son compte Twitter pour une « fusion Pays de la Loire-Bretagne autour des métropoles Nantes et Rennes ». Au final, Poitou-Charentes, Centre et Limousin ne font plus qu’un. La réduction du nombre de régions devrait faire l’objet, mi-juin, d’un projet de loi émanant du ministère de l’Intérieur, reportant à l’automne 2015 les élections régionales et départementales prévues au printemps. Ce changement de calendrier est critiqué par l’UMP, qui y voit un « tripatouillage électoral » de la part d’une gauche à la tête de 21 régions sur 22 et de la moitié des départements. Pour engager la réforme constitutionnelle liée à la disparition des départements ou du moins de leur instance représentative, François Hollande se donne le temps en se projetant au-delà de son mandat. « L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020″, écrit-il. « Je veux croire qu’une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l’opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. » Une révision de la Constitution suppose un référendum ou une ratification par le Parlement réuni en Congrès à la majorité des trois cinquièmes. L’exercice sera périlleux dans les deux cas, dans un contexte de grande défiance à l’égard de l’exécutif sur fond de marasme économique. Dans la nouvelle France imaginée par le président, les structures intercommunales changeront d’échelle. « Chacune d’entre elle devra regrouper au moins 20.000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5.000 aujourd’hui », explique-t-il. « Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés ». André Vallini a estimé entre 12 et 25 milliards d’euros par an les économies possibles à terme, soit entre 5% et 10% des quelque 250 milliards de dépenses des collectivités territoriales. Mais des spécialistes des finances publiques, de gauche comme de droite, et des experts indépendants doutent de ce chiffre.

 

Information : la France en vacances de mai à septembre

Information : la France en vacances de mai à septembre

Il n’aura pas échappé aux surfeurs du net que l’info est en semi vacances depuis le début de mai, on peut le constater auusi en regardant la télé ou en prenant connaissance de la presse écrite. Il y a deux fois moins d’infos ; cela a commencé avec le week end du premier mai et cela va durer jusqu’en septembre. Après le mois  de semi congé de mai, information tourne surtout autour de tennis et de Roland Garos, ensuite vient le Tour de France cycliste et enfin les congés d’Août t. Pendant cette période, il faudra donc se satisfaire de quelques rares nouvelles économiques, sociales voire même politiques, place au sport et au divertissement. Certes le sport est important, respectable même (c’est bien  de s’intéresser aux résultats sportifs, c’est encore mieux de faire soi-même du sport)). Pour autant on ne peut admettre que les grands médias soient essentiellement consacrés à ces événements. On sait bien que pour occuper le peuple, pour qu’il se taise, il  fauta lui donner des jeux, comme dans la Rome antique mais il y a en France une tradition du divertissement qui exeplique sans doute une partie de la dévalorisation de la valeur travail et du déclin économique. A cela s’ajoute la mode sur internet qui constitue à mettre des vidéos à la place des articles. Comme si l’internaute devenait de plus en plus réfractaire à la lecture et préférait des images et du son ; En tout cas avec ces vidéos, on ne peut pas dire que les journalistes se fatiguent beaucoup !

La France en vacances depuis un mois !

La France en vacances depuis un mois !

La France est à moitié en vacances depuis un mois, la plupart auront pu prendre 13 jours de congé. De quoi tuer l’économie d’un pays. Inutile d’attendre de bons résultats de croissance en mai avec cette succession de ponts. Le travail, malheureusement un sujet quasi tabou dans le pays d’autant que d’après un sondage 56% des français ne l’aime pas ! Evidemment une problématique qui ne peut être évoquée par nos politiques trop discrédités pour évoquer ces facteurs explicatifs de la crise française. Les ponts font le bonheur des salariés, mais moins de leurs patrons. Avec trois jours fériés qui tombent un jeudi, le mois de mai 2014 a permis à de nombreux salariés de prendre quatre jours de break, en ne posant qu’une seule journée. Ils ont aussi pu profiter du lundi de Pâques, le 21 avril, et seront encore au repos le 9 juin, pour la Pentecôte. Des hasards de calendriers qui ne réjouissent pas les entreprises, qui s’en trouvent désorganisées: «La concentration de ces 5 jours fériés sur 8 semaines, combinée à l’obligation pour les salariés de solder leurs congés 2013 avant le 31 mai pose problème. Car les entreprises sont obligées de fonctionner à effectifs réduits, voir à 50 % les vendredis de pont», constate ainsi Jean-Christophe Sciberras, président de l’Association nationale des DRH. Certaines ont même été contraintes de fermer boutique les vendredis de pont, car elles ne pouvaient pas tourner en sous-effectif. Autre souci que posent les ponts: la productivité des salariés présents ces jours serait plus faible que d’habitude, selon Jean-Christophe Sciberras. «Travailler un vendredi où la moitié de l’entreprise fait le pont, c’est comme le faire un 8 août. La pression est moindre, les interlocuteurs sont plus difficilement joignables. Alors on en profite pour arriver plus tard et partir plus tôt. Il ne faut pas oublier que le travail est collectif dans une entreprise», souligne-t-il. Pour limiter l’impact négatif de cette période sur le reste de l’année, les entreprises ont donc essayé d’anticiper en donnant un coup de collier avant les ponts de mai, ou en prévoyant de se rattraper sur le mois de juin. «Mais cela peut engendrer des heures supplémentaires dont le coût n’est pas négligeable pour les entreprises», note Jean-Christophe Sciberras. Au final, la concentration de jours fériés en mai entraînerait donc une perte de chiffre d’affaires de 2 à 10 % selon les entreprises, en comparaison aux autres mois de l’année. «Certaines d’entre elles perdent des marchés, car leurs clients vont voir ailleurs. Ça tombe d’autant plus mal en période de crise», indique Geneviève Roy, vice-présidente de l’organisation patronale CGPME.

BNP : un exemple de la république bananière en France

BNP : un exemple de la république bananière en France

 

La condamnation de la BNP à 10 milliards pose la question de la responsabilité des dirigeants de la banque et notamment de son PDG qui forcément ne pouvait ignorer ces infractions. Or Jean-Laurent Bonnafé est un exemple de cette république bananière. Ancien fonctionnaire, puis conseiller dans les cabinets ministériels, il doit sa promotion à ses amitiés politiques. Il n’a jamais mis un sou dans sa banque ; c’est sans doute pourquoi aus si il a négligé les risques. Qui va payer ? Les clients de la BNP évidemment, le personnel aussi et un peu les actionnaires. C’est le mal profond de la gouvernance des grandes entreprises française, la plupart dirigées par des anciens fonctionnaires passés par les cabinets ministériels. Une véritable mafia qui gangrène le pays.  . La banque française est donc  menacée d’une amende record et d’un retrait de sa licence bancaire aux Etats-Unis où elle est accusée d’avoir contourné l’embargo contre Cuba, l’Iran et le Soudan. La pénalité s’élèverait à plus de 10 milliards de dollars, affirmait jeudi le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier non identifiées. BNP négocierait pour payer un peu moins de 8 milliards de dollars, écrit le quotidien. L’amende serait en tout cas au-dessus de 5 milliards de dollars, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier ayant requis l’anonymat. Ces chiffres sont supérieurs aux quelque 4 milliards de dollars évoqués jusqu’ici et dépassent de loin l’amende infligée en 2012 à la banque britannique HSBC (1,9 milliard de dollars), accusée de complicité de blanchiment, et celle ayant frappé sa compatriote Standard Chartered Bank (670 millions de dollars) pour violation de l’embargo contre l’Iran. L’amende s’annonce en tout cas comme l’une des plus grosses jamais infligées à une banque aux Etats-Unis. Washington accuse BNP Paribas d’avoir contourné entre 2002 et 2009 des sanctions américaines contre l’Iran, le Soudan et Cuba, en effectuant des paiements en dollars dans ces pays. Une enquête interne de la banque avait recensé au début d’année un « volume significatif d’opérations qui pourraient être considérées comme non autorisées au regard des lois » américaines. Les transactions incriminées ont été effectuées depuis l’Iran, Cuba et le Soudan, pays où ces opérations étaient légales, argue une source. Seul hic, elles l’ont été en dollars, autrement dit compensées à un moment donné sur le territoire américain, ce qui les rend délictueuses, les Etats-Unis imposant des sanctions à ces trois Etats. Une amende de 10 milliards de dollars représenterait plus de quatre fois le bénéfice net réalisé par BNP Paribas au premier trimestre (1,7 milliard d’euros).

 

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