Archive pour le Tag 'France'

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Le coût du travail tue l’emploi en France

Le coût du travail tue l’emploi en France

 

Ce ne sont pas les employeurs qui le disent mais l’OCDE, le coût du travail en France tue l’emploi. Le coût du travail en France reste «élevé» et «réduit les possibilités d’emploi, en particulier pour les travailleurs jeunes et peu qualifiés». Tel est le verdict sans concession du rapport sur la croissance présenté par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) vendredi à Moscou où se tient la réunion des ministres des Finances du G20, sous présidence russe cette année. Depuis le sommet de crise à Pittsburgh (États-Unis) en 2009, les rapports de l’OCDE qui mesurent l’avancée des réformes structurelles et émettent des recommandations pays par pays, figurent à l’agenda des réunions du G20. S’agissant de la France, l’OCDE recommande de «laisser diminuer le coût minimum du travail par rapport au salaire médian, en particulier pour les jeunes». À moyen terme, il faut «alléger encore les cotisations de Sécurité sociale tout en réduisant les dépenses publiques et les dépenses fiscales inefficientes». Dans son plaidoyer d’inspiration résolument libérale, l’organisation du château de la Muette est toutefois favorable à des hausses d’impôts. C’est le cas des taxes environnementales, sujet sensible auquel s’attelle prudemment le gouvernement Ayrault. L’OCDE plaide aussi pour une hausse des impôts immobiliers et des droits de succession, que le gouvernement Fillon avait abaissés et que Jean-Marc Ayrault a augmentés. Le rapport a été bouclé suffisamment tard pour saluer la signature, le mois dernier, essentiellement par le Medef et la CFDT, de l’accord sur l’emploi. L’assouplissement du marché du travail va dans le sens préconisé par l’OCDE: des CDI et des licenciements plus flexibles pour, en principe, faciliter les embauches. Pour les économistes du château de la Muette, la France «doit réformer l’indemnisation du chômage de façon à ce qu’elle soit généreuse à court terme puis dégressive dans le temps, et plus limitée pour les chômeurs âgés». Le rapport tire également un coup de chapeau à la réforme des retraites de 2010. Le manque de concurrence dans l’économie française, également fustigé dans le rapport de Jacques Attali (2007), est pointé par l’OCDE comme un frein «à la productivité et à l’emploi». Sont visés, entre autres et à demi mots, EDF et GDF Suez qui ont conservé dans l’énergie, la mainmise sur leur marché respectif. Sur ce chapitre de la concurrence, «aucune mesure importante n’a été prise», résume sèchement le rapport. À l’échelle macroéconomique, la situation de l’Hexagone n’est guère enviable. En réalité, l’OCDE montre que l’écart du PIB de la France par habitant par rapport à la moyenne des 17 pays en tête de l’organisation (qui compte 34 États, avancés et émergents) date d’avant la crise de 2008 puisqu’il s’est creusé tout au long des années 1990. Depuis il s’est stabilisé, autour de 15% sous cette moyenne. Exprimée en revenu par habitant, la situation des Français, comparée aux 17 meilleurs pays de l’OCDE s’est dégradée depuis 2009. Elle se situe plus de 15% sous la moyenne.

 

 

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France : délais de paiement les plus longs d’Europe

France : délais de paiement les plus longs d’Europe

 

Les retards de paiement des entreprises françaises ont progressé au quatrième trimestre 2012 et seulement 31,5% payent leurs fournisseurs dans les temps, souligne une étude de la société Altares publiée jeudi. Ce taux est d’environ un point de pourcentage inférieur à celui constaté au troisième trimestre et est le plus bas depuis le printemps 2011. « Les retards de un à 15 jours sont très répandus, 36,6% des entreprises françaises décalent leurs paiements jusqu’à 15 jours après la date prévue sur la facture. C’est un record en Europe dont la moyenne se situe à 27,5% », note Altarès. En moyenne sur le quatrième trimestre 2012, les retards de paiement des entreprises françaises ont encore augmenté pour s’établir à 12,1 jours contre 11,8 jours en été et 11,5 jours au printemps. Plus du quart des entreprises (26,3%) payent leurs fournisseurs avec des retards de 16 à 30 jours, un taux supérieur de 5 points à la moyenne européenne, observe Altarès. « Les entreprises françaises se comportent, en revanche, mieux que les concurrentes européennes sur les grands retards » (9% des entreprises reportent leurs paiements de plus de 30 jours en Europe contre moins de 6% en France). « Or, ce seuil de 30 jours est essentiel en termes d’accélération du risque. A partir de 30 jours de retard, la probabilité de défaillance est multipliée par 6 », commente Altares. « Le respect des délais de règlement convenus est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise », souligne l’étude. Les très petites entreprises sont près de quatre fois plus nombreuses que les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises à payer leurs fournisseurs sans retard. En Europe, les paiements entre entreprises « restent tendus » à 13,6 jours, un délai proche des valeurs les plus élevées des 24 derniers mois, selon Altares, qui constate que « les comportements de paiement se dégradent dans le sud de l’Europe et se stabilisent voire s’améliorent dans le nord ».  En Europe, 42,4% des entreprises respectent les délais de règlement. Les entreprises allemandes sont une fois de plus les meilleures élèves avec un « faible retard » de 6 jours. Suivent les Pays-Bas (8,5 jours) et la Belgique (11 jours), laquelle a ravi sa troisième place à la France début 2012. En Grande-Bretagne, les retards sont proches de 15 jours, une amélioration de près de 4 jours en 3 ans après un pic historique atteint fin 2009. L’Italie est remontée vers « des niveaux de crise proches de 18 jours » et « l’Espagne tente de stabiliser les retards de paiement sous 20 jours » (5 jours au-dessus des valeurs d’avant crise). Enfin, au Portugal, les retards sont au plus haut depuis 8 ans, au-delà de 30 jours.

 

 

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Depuis six ans, la France en croissance zéro

Depuis six ans, la France en croissance zéro

Pour résumer la situation de la France : croissance zéro en 2012, avec une récession en début d’année et surtout croissance zéro depuis six ans ; le même PIB qu’en 2006 : 1800 milliards. Pas étonnant que la situation du chômage puisse s’améliorer dans ces conditions compte tenu de la croissance démographique. L’INSEE a utilisé pour cacher la récession une de ses petites méthodologies habituelles. D’abord on sous estime  la baisse du PIB et plus tard on réajuste. D’abord cela évite le trop de spleen pour les milieux économiques et plus tard cela permet même de faire apparaitre un mieux. C’est en effet  l’une des principales surprises des chiffres publiés ce jeudi matin par l’Insee. L’institut statistique a révisé en baisse ses précédents calculs pour le premier trimestre 2012. Au lieu d’avoir stagné comme annoncé précédemment, le PIB a en réalité reculé de 0,1% durant les trois premiers mois de l’année. Or, le deuxième trimestre ayant lui aussi été en repli de 0,1%, on en déduit, selon la définition la communément admise, que la France a bel et bien replongé en récession au premier semestre 2012.  C’est la deuxième récession depuis 2009, L’activité en France, ces dernières années, offre donc un paysage sombre. Après un sursaut en 2010, l’activité a lourdement rechuté à l’été 2011, dans la foulée de la seconde vague de crise sur les marchés financiers. Depuis, l’activité en France n’a pas réussi à se relever, enregistrant seulement deux trimestres de croissance sur six.  Pour être précis, en montant, le PIB français à la fin 2012 s’est établi à 1800,09 milliards d’euros, contre 1800,24 milliards fin 2011. Il a donc même légèrement reculé l’an dernier. Mais il y a plus inquiétant: en 2006, le PIB français s’était établi aux alentours de 1790 milliards d’euros. En d’autres termes, six ans après, il est toujours pratiquement au même niveau: la France stagne quasiment depuis six ans. Le seuil symbolique des 2000 milliards d’euros de production intérieure brut est plus que jamais hors de portée.

 

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La France isolée dans la guerre des monnaies (comme au Mali !)

La France isolée dans la guerre des monnaies (comme au Mali !)

Comme pour le Mali , l’Europe va mettre du temps à réagir dans le guerres des monnaies. Face à l’appréciation de la monnaie unique, François Hollande avait  estimé qu’on ne pouvait pas la laisser « fluctuer selon les humeurs du marché » car cela met en péril les efforts de compétitivité des pays qui en font usage, et réclamé « une politique de change », lors d’un discours devant le Parlement européen à Strasbourg.   »Il ne s’agit pas d’assigner de l’extérieur un objectif à la BCE qui est indépendante mais d’engager l’indispensable réforme du système monétaire international, car sinon nous demandons à des pays de faire des efforts de compétitivité qui sont annihilés par la valorisation de l’euro », a-t-il ajouté.  La BCE s’est refusée mardi à commenter cet émoi quelque peu esseulé pour le moment, aucun autre responsable européen n’ayant encore abondé publiquement dans ce sens.  Et de l’avis des analystes de UniCredit, son président Mario Draghi devrait se contenter de rappeler jeudi, à l’issue de sa réunion mensuelle de politique monétaire, qu’elle n’a, de par son mandat, pas d’objectif de taux de change et ne consent à intervenir que si son objectif d’inflation à moyen terme -soit maintenir la hausse des prix proche mais sous 2%- est menacé.   »Dans le passé, la BCE est rarement intervenue de façon ciblée pour des questions de taux de change. Il faudrait une appréciation beaucoup plus forte de l’euro pour qu’elle change de cap », estime Marie Diron, économiste au cabinet de conseil Ernst and Young.   »Elle hésiterait beaucoup pour ne pas déclencher de +guerre des monnaies+. Tant que l’appréciation ne nuit pas à la croissance » elle n’a pas intérêt à le faire, ajoute-t-elle.  L’euro a atteint plus de 1,37 dollar vendredi soit une progression de plus de 11% en six mois, tandis que la parité euro/yen est « en hausse fulgurante de 10% » depuis un mois, a calculé Fabrice Cousté, directeur général de CMC Markets France.   »S’il stimule les cambistes, le succès de l’euro pourrait néanmoins jouer des tours aux entreprises européennes », estime-t-il.  Pour un responsable européen toutefois, « à ce stade, je ne crois pas que cela soit un problème ». D’autant que l’euro s’est stabilisé mardi, après un recul la veille.  Le commissaire européen chargé des services financiers, Michel Barnier, a rappelé pour sa part que « l’euro a été à 1,60 dollar, parfois en dessous de 1, c’est une monnaie jeune. Il faut juger la valeur sur une distance, je ne peux pas faire de commentaires là-dessus et fais confiance à la BCE qui est indépendante et qui doit le rester ».  En visite à Paris, le ministre allemand de l’Economie Philipp Rösler a lui jugé préférable de renforcer la compétitivité de l’Europe plutôt que de chercher à en affaiblir la monnaie.  Le chef d’Etat français abordera sans doute la question avec la chancelière allemande Angela Merkel qu’il rencontre mercredi, à la veille d’un sommet européen.  Paradoxalement, l’appréciation de l’euro est aussi le miroir d’une zone euro qui se porte mieux et a retrouvé la confiance des investisseurs après plusieurs années de crise aiguë.  Une amélioration qui doit beaucoup à l’intervention de la BCE qui a baissé son taux d’intérêt directeur à son plus bas niveau historique (0,75%). Elle a en outre injecté des milliards d’euros de liquidités au travers entre autres de prêts très avantageux sur trois ans aux banques (LTRO) et a promis d’intervenir sur le marché de la dette publique si nécessaire.  Le mouvement s’est toutefois accéléré sous l’effet des politiques monétaires des banques centrales américaine et japonaise, qui font jouer « la planche à billets », et qui « en affaiblissant délibérément leur monnaie pour rendre leurs économies respectives plus compétitives, soutiennent un peu plus l’appréciation de l’euro », souligne Fabrice Cousté.  Face à ces politiques « plus agressives », la BCE a elle commencé à se faire rembourser ses LTRO, ce qui signifie moins de liquidités en circulation.  Mais s’il le faut, la BCE a les moyens d’intervenir, selon un responsable européen qui n’exclut pas une déclaration de M. Draghi lors du G20 à Moscou les 15 et 16 février, théâtre habituel des discussions sur les changes.

 

France : 1000 usines fermées depuis 2009

France : 1000 usines fermées depuis 2009

 

La France a perdu plus d’un millier d’usines depuis 2009, a annoncé le quotidien économique Les Echos qui cite une enquête d’une société de veille économique. Le quotidien écrit que « le délitement du tissu industriel français s’est de nouveau accéléré en 2012, avec une augmentation du rythme des fermetures de sites de 42%, selon les estimations du cabinet Trendeo ». « L’an dernier, 266 usines de plus de 10 salariés ont encore mis la clé sous la porte », ajoute Les Echos. « Cette accélération des fermetures d’usines a de lourdes conséquences sur l’emploi », estime le jounal qui poursuit: « après avoir remonté la pente en 2010 et 2011, l’industrie manufacturière a perdu près de 24.000 postes au cours de l’année 2012 et plus de 120.000 depuis janvier 2009″. Selon le quotidien économique, « les secteurs de l’automobile, de la pharmacie, du meuble ou de l’imprimerie » sont en « première ligne » de cette dégradation. En revanche, souligne Les Echos, « dans cet environnement difficile, la construction aéronautique et le luxe continuent d’afficher leur singularité, avec plus de 2.400 créations de postes ». « L’industrie bénéficie aussi des investissements dans les énergies vertes, avec plus de de 9.000 annonces de création en l’espace d’un an », écrit encore le journal qui conclut toutefois que cette « montée en puissance … restera insuffisante pour redonner du souffle à l’industrie française ».

 

Charges sociales de la France trop lourdes

Charges sociales de la France trop lourdes

Trop de charges sociales pour toutes les entreprises d’après le patron d’Airbus. Le patron d’Airbus Fabrice Brégier estime que la France a « un problème lié au poids des charges sociales » mais qu’il est encore possible de produire dans le pays en réduisant ses coûts, dans un entretien au journal Les Echos paru lundi.  La France a un « problème spécifique lié au poids des charges sociales » comparé à l’Allemagne où des « entreprises y sont financièrement beaucoup plus saines, dégagent plus de résultats et ont aussi une capacité d’investissement très supérieure à celle des entreprises françaises ». Selon lui, « trop d’entreprises françaises sont en situation de survie et sont contraintes à consacrer toute leur énergie à une gestion à court terme. Ce sont devenus de vrais handicaps structurels ». Pour le patron de l’avionneur européen, l’image de la France « n’est pas bonne, notamment dans les pays anglo-saxons. Pourquoi ? Parce qu’un investisseur étranger veut être certain de pouvoir, sur la durée, maîtriser son investissement et en recueillir les fruits ».   »Pour rester compétitif, Airbus doit apprendre tous les jours à être plus économe. Si nous n’avions pas réduit nos coûts de plus de 3 milliards d’euros depuis 2007, Airbus n’aurait pas été en mesure d’investir dans de nouveaux programmes tels que l’A350. Pour résumer, en acceptant un effort constant, on peut produire en France ».  La France a-t-elle encore le temps pour se réformer ? lui demande-t-on.   »Il faut une prise de conscience. Espérons qu’elle interviendra avant que le pays ne s’enfonce un peu plus dans la crise », répond-il.

 

 

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Réforme bancaire à minima pour la France et l’Allemagne

Réforme bancaire à minima pour la France et l’Allemagne

 

La crise financière passée, on oublie les bonnes intentions. C’est tout juste si on se souvient qu’il a fallu que la BCE prêt 1000 milliards aux banques européennes. Tout comme la France, l’Allemagne se prépare à réformer à minima son système bancaire, une orientation qui sape de facto les propositions de la commission Liikanen chargée de redéfinir les règles du secteur en Europe. Selon un projet de loi que Reuters a pu consulter mercredi, et qui sera présenté en conseil des ministres le mois prochain, les banques allemandes seront contraintes d’isoler leurs activités pour compte propre si elles représentent plus de 100 milliards d’euros au bilan ou 20% du bilan total de l’établissement concerné. Les banques du pays devraient parallèlement être autorisées à mener des activités de trading pour le compte de leurs clients ainsi que des activités de tenue de marché (market making) sans pour autant avoir à les cantonner dans une filiale dédiée. Ces nouvelles dispositions pourraient entrer en vigueur en janvier 2014 mais les banques devraient bénéficier d’un délai supplémentaire, jusqu’en juillet 2015, pour procéder à la séparation effective de leurs activités à risque. L’architecture du projet de loi allemand ressemble à celle du texte dévoilé par la France mi-décembre. Le Parlement français doit examiner le texte à partir du 12 février. Et Les positions de Paris et Berlin sur la réforme bancaire, même si elles doivent encore être avalisées par les parlements allemand et français, sont plus souples que celles de la commission présidée par Erkki Liikanen, le gouverneur de la Banque de Finlande chargé en janvier 2012 de formuler des propositions pour mieux encadrer le secteur bancaire européen. Ses recommandations, plus strictes en matière de séparation des activités des établissements de crédit – et en ce sens proches du Glass Steagall Act américain de 1933 – servent en principe de cadre de réflexion en vue de l’élaboration d’une directive européenne. La France et l’Allemagne ont néanmoins décidé de prendre les devants, manifestement sensibilisées par la nécessité de protéger le modèle de « banque universelle » incarné par BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et Deutsche Bank.

France : faillite ou pas ? En tout cas sur le chemin !

France : faillite ou pas ? En tout cas sur le chemin !

 

Juridiquement la France n’est pas en faillite puisqu’elle n’est pas en cessation de paiement et qu’elle comble ses insuffisances de recettes par l’emprunt ; encore 200 milliards seront empruntés en 2013. C’est évidemment beaucoup car la dette atteint 90% du PIB.  Pour résumer ont doit l’équivalent d’une année de richesse nationale. Une dérive qui a commencé en 1974 (21% à l’époque). Il faut évidemment rembourser pour éviter cette faillite mais on ne rembourse que les intérêts et encore. 46 milliards sont ainsi consacrés au remboursement de ces intérêts (première dépense de l’Etat. En cause évidemment la dépense publique excessive par rapport aux recettes fiscales. La dépense publique dépasse 56% du PIB (environ 1000 milliards) et les marges de manouvre sont très faibles puisqu’on ne touchera pas au nombre de fonctionnaires C’est pourtant le problème central car non seulement la masse salariale de ces fonctionnaires pèsent lourdement sur le budget mais aussi nombre de ces fonctionnaires génèrent des dépenses et autres procédures administratives couteuses pour la puissance publique, les entreprises et les français en général.  En question  aussi  le financement des retraites et des dépenses sociales en général (maladie, invalidité, chômage, aides sociales de toutes natures). Plusieurs dizaines de milliards à trouver annuellement qui dépendront  aussi des ressources largement hypothéquées par l’absence de croissance. En l’absence de croissance, le chômage est condamné à progresser, de l’ordre de 1000 chômeurs en plus par jour ; donc moins de cotisations et plus de d’allocations (une vingtaine de milliards de déficit cumulé).  Dernier aspect très inquiétant pour la santé économique et financier, le commerce extérieur avec un déficit de l’ordre de 70 milliards. Une sortie de devise qu’il faut équilibrer par l’emprunt. Surtout un indicateur qui montre que la France a perdu sa compétitivité tant à l’extérieur qu’à linérieuer.la France en faillite ? Sans doute non mais sur une pente qui inévitablement conduira à un relèvement des taux d’intérêts qui viendront encore alourdir la dette (le processus engagé depuis 1974) ; .la recette aujourd’hui, c’est l’impôt mais on atteint aujourd’hui le point de déséquilibre car chaque augmentation de prélèvement obligatoire tue un peu plus la croissance et l’emploi ; bref le cercle vicieux.

 

 

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Pacte de stabilité : remis en cause en France et ailleurs 2013

Pacte de stabilité : remis en cause en France et ailleurs 2013

A peine signé, le pacte de stabilité est déjà remis en cause dans les faits. De toute évidence, les pays européens très endettés ne pourront tenir les objectifs y compris la France. La commission européenne par la voix de son commissaire aux affaires économiques a d’ailleurs convenu qu’il fallait sans doute donner un peu plus de temps à l’Espagne qui s’enfonce en matière de croissance, d’emploi mais aussi de dettes. Ramener le déficit français à 3% est à la fois illusoire et dangereux ; c’est aussi ce que pense maintenant  la directrice générale du FMI ;  s’exprimant à Davos, elle a non seulement estimé l’objectif français de ramener le déficit public à 3% «extraordinairement ambitieux», mais a aussi appelé les Européens à décider «collectivement» de «prendre un peu plus de temps plutôt que d’avancer à marche forcée» pour rétablir les finances publiques. «L’effet des plans d’austérité sur la croissance est plus fort que ce que nous avions anticipé il y a trois ou quatre ans», a-t-elle concédé, en rappelant que l’Espagne avait pâti d’être allée trop vite dans la rigueur l’année dernière. En faiat la France se prépare à dépasser son objectif de déficit mais voudrait bien que l’Europe l’y encourage d’une manière ou d’une autre. Dans les faits pour la croissance, l’objectif de 0.8% ne pourra être atteint puisqu’on connaitra la stagnation… au mieux.  «Si la croissance devait tomber au-dessous de 0,5% en 2013, nous ne ferions pas de nouvel ajustement budgétaire; on ne peut pas demander plus aux Français cette année», confiait-on récemment à l’Élysée.  À Bruxelles, le gouvernement compte ensuite insister sur les efforts menés pour améliorer le déficit structurel – celui qui ne tient pas compte des effets de la crise et des événements ponctuels. En fait un concept très approximatif qui autoriserait des déficits nettement plus importants que prévus. Progressivement la FMI d’abord, la commission européenne ensuite, la France enfin semblent prendre conscience que l’austérité à marche forcée tue la croissance et l’emploi.

 

 

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La France n’est pas en faillite, selon Moscovici

La France n’est pas en faillite, selon Moscovici

Pour Sapin et Fillon la France est en faillite, pas pour Moscovici ou Juppé. . Argument de Moscovici, la preuve : on peut emprunter à des taux bas (à peu près comme l’inflation officielle à long terme). En fait avec un endettement de près de 90% du PIB (soit selon les calculs de 30 à 40 000 euros par français), la situation n’est pas brillante ; elle serait même catastrophique s’il ne s’agissait pas d’un Etat dont la garantie est en fait la croissance  de  l’impôt mais qui lui aussi a des limites puisqu’il tue la compétitivité et l’emploi.  Donc pas vraimenet en faillite mais dans un cercle très vicieux. La France est un pays crédible et solvable, a affirmé lundi le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, tentant de dissiper les craintes suscitées par les déclarations de son homologue du Travail Michel Sapin, disant que le pays était « totalement en faillite ».   »C’est une image. C’est pour dire que c’est compliqué, c’est dur, que le redressement des finances publiques est un impératif et ce n’est pas simple », a tenté d’expliquer M. Moscovici sur la radio France Info.  Pour le ministre, son collègue reprenait tout simplement dimanche une phrase de l’ancien Premier ministre de droite François Fillon prononcée en septembre 2007, disant qu’il était à la tête d’un « Etat totalement en faillite ».   »Ce qu’il signifiait par là c’était que la situation des finances publiques était préoccupante. Si elle était préoccupante en 2007-2008, elle est plus préoccupante aujourd’hui puisqu’ils ont accumulé 600 milliards d’euros de dette publique, mais le terme n’est pas tout à fait approprié parce que la France est un pays qui n’a pas besoin de fermer les services publics de manière massive ».  Après l’explication, M. Moscovici s’est voulu rassurant.  La France est un pays vraiment solvable, la France est un pays vraiment crédible, la France est un pays qui entame son redressement », a vanté le ministre prenant pour exemple la confiance des marchés à l’encontre de la dette française.  La France « est un pays qui a un crédit sur les marchés: nous empruntons aujourd’hui à 2,2% (à long terme), soixante points de base (0,6 point de pourcentage) de plus que l’Allemagne, alors qu’il y a un an c’était cent quarante points de base. Et donc nous avons considérablement amélioré notre image ».

 

 

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FMI : 0,3% de croissance en France en 2013

FMI : 0,3% de croissance en France en 2013…ou récession

 

Le FMI prévoit 0.3% en 2013 pour la croissance de la France. En fait, le FMI s’est déjà trompé en 2012 ( 0.2% attendu et en réalité récession). Traduction : il n’y aura pas de croissance en France en 2013. Le Fonds monétaire international (FMI) a donc annoncé mercredi avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance de l’économie française et ne prévoit plus que 0,3% de progression du produit intérieur brut (PIB) cette année, un demi-point de moins que le gouvernement. En octobre, le FMI avait dit attendre une croissance de 0,4% en France cette année après 0,2% attendu pour 2012. Pour 2014, l’organisation dirigée par l’ex-ministre française de l’Economie et des Finances Christine Lagarde a ramené sa prévision de croissance de 1,1% à 0,9%. Le locataire actuel de Bercy, Pierre Moscovici, a réaffirmé au début du mois la prévision de 0,8% de croissance sur laquelle le gouvernement a fondé ses hypothèses budgétaires 2013.

 

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La France davantage mondialisée que les Etats-Unis, la Chine et le Japon !

La France davantage mondialisée que les Etats-Unis, la Chine et le Japon !

Dans son étude Ernst & Young prend en compte cinq critères totalement objectifs: l’importance des échanges commerciaux dans l’activité économique (PIB), les flux de capitaux, les mouvements de main d’œuvre, les échanges technologiques et «l’intégration culturelle». Même ce dernier aspect fait l’objet de mesures quantitatives simples et incontestables, tels les échanges téléphoniques internationaux. À quoi s’ajoutent les jugements qualitatifs de quelque 800 «global business leaders» (décideurs privés internationaux) – le public naturel de Davos – qui s’expriment en particulier sur les réglementations de chaque pays. En clair, l’image plus ou moins protectionniste de chaque économie nationale. Au total, la France est classée au 14e rang des pays les plus ouverts, sur les 60 pays les plus importants de la planète par leur PIB. Les États-Unis, la Chine et le Japon, les trois premières puissances économiques mondiales, n’arrivent respectivement qu’en 25e, 44e et 43e position. À l’inverse Hongkong, Singapour, l’Irlande, la Belgique et la Suisse occupent le haut du classement, leur faible taille les obligeant tout naturellement à s’ouvrir aux autres et à jouer la carte de la division internationale du travail. L’Allemagne figure pour sa part en 11e position. «Depuis 1995, la France a progressé de sept places», soulignent les auteurs de l’étude, dont la finalité est de décrypter pour les entreprises multinationales les vagues de fond de la mondialisation. «Bien que la globalisation continue, son rythme s’est ralenti par rapport aux niveaux atteints avant la récession (de 2008-2009) et sa nature a changé», considère toutefois James Turley, le président d’Ernst & Young. Selon lui, bien plus que les investissements internationaux, «la technologie est maintenant le premier moteur de la mondialisation». Il s’agit avant tout des technologies de l’information et des réseaux sociaux, qui vont «permettre aux entreprises d’établir de nouvelles relations avec les consommateurs». Autre tendance forte, «les perspectives de croissance fortes vont au-delà des pays traditionnels des Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine)». Les nouveaux marchés porteurs englobent désormais «le Mexique, la Turquie, l’Indonésie et l’Afrique en général de plus en plus attractifs pour les entreprises, et ce malgré les risques qu’ils peuvent présenter», souligne l’étude d’Ernst & Young, qui a été réalisée en collaboration avec l’Economic Intelligence Unit de Londres.

 

Allemagne : un proche « éloigné » de la France

Allemagne : un proche « éloigné » de la France

Paradoxe, au moment où on célèbre les 50 ans du traité d’amitié franco- allemand, jamais sans doute les positions entre les deux pays n’ont été aussi éloignées. D’abord sur l’Europe ou Merkel impose ses conceptions à toute l’Europe sans la moindre concertation avec la France ( c’était déjà vrai avec Sarkozy) En gros la stratégie économique , c’est l’austérité qui devrait naturellement ramener la croissance ; L’Euro fort alors que toutes les grandes monnaies sont entrées en guerre pour obtenir des taux de change qui renforce la compétitivité, la lutte contre l’inflation alors que celle-ci s’est considérablement ralenti e et la rigidité de la BCE quand les autres banques centrales ont des politique monétaire très accommandantes. En outre elle a l’outrecuidance de dire « Je ressens une très grande proximité… Mais il faudra surtout « développer ensemble une stratégie de croissance qui permette aussi de créer des emplois dans les pays de l’UE. Cela signifie davantage de coopération économique au sein de l’Union européenne que ce qui existe pour le moment, notamment au sein de la zone euro »,. Or Merkel a refusé pout pacte significatif de croissance privilégiant la rigueur budgétaire par rapport à l’activité économique et à l’emploi. Bref un discours de circonstance très hypocrite, politicien aussi (ce qui n’est pas contradictoire !)  » Quand on arrive à se rapprocher, en général il en sort une nouvelle solution satisfaisante », a-t-elle poursuivi.  Les relations franco-allemandes ne semblent cependant pas au beau fixe, notamment depuis l’élection de François Hollande, qui a des désaccords manifestes avec la chancelière, notamment sur les solutions politiques pour résoudre la crise en Europe.  Dans son message, la chancelière allemande a fait du combat contre le chômage des jeunes sons « principal devoir », car c’est une condition impérative pour « que les jeunes considèrent l’Europe comme leur patrie ».  Là encore une contradiction majeure, car le concept de patrie suppose une adhésion à une politique de défense du territoire  ; Or au Mali, la France se trouve seule et si l’Europe ne la soutient que sur le plan verbal c’est que l’Allemagne ne souhaite pas que l’union économique s’engage. La proximité dont se vante Merkel demeure en fait très géographique, pour le reste Merkel s’occupe avant tout des intérêts allemands et se sert de l’Europe pour son développement économique (60% des exportations allemandes sont destinées à l’UE)..

Mali : la France au Sahel pour dix ans (Michel Rocard)

Mali : la France au Sahel pour dix ans (Michel Rocard)

 

Fidèle à son habitude, Michel Rocard a mis les pieds dans le plat. Au Sahel, c’est une « bagarre sur une dizaine d’années » contre le terrorisme qui est engagée. C’était avant que François Hollande rappelle que la France « n’a pas vocation à rester » au Mali au-delà du déploiement de la force africaine, attendu d’ici à dix jours.  Dix jours ou dix ans ? L’échelle n’est pas la même. Les accents de Cassandre de l’ancien Premier ministre, qui prévoit déjà pertes humaines et « contreparties effrayantes » sur le sol français, traduisent la crainte inhérente à toute intervention militaire : celui de l’enlisement et de la spirale d’un engagement croissant et prolongé.  Le chef de l’Etat en est conscient. Tout comme il sait que le consensus politique, respecté par le FN mais entaillé par les Verts, et qui s’exprimera aujourd’hui au Parlement, ne tiendra que s’il sait conclure l’opération Serval aussi rapidement et nettement qu’il a su la déclencher.  Les objectifs de guerre fixés par François Hollande – enrayer la progression des troupes terroristes, sécuriser les institutions maliennes et préparer l’entrée en lice de la force africaine – ne dépendent pas que de l’efficacité des frappes.  Si la France est en première ligne sur le plan militaire, elle ne veut pas être isolée sur le plan diplomatique. Pour ce qui dépend de François Hollande, le sans-faute est total. Le chef de l’Etat, qui est intervenu à la demande du Mali et des Etats de la région concernés, a obtenu une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu, le soutien politique et logistique de plusieurs pays, à commencer par les Etats-Unis et le Royaume-Uni. A Abu Dhabi, il a reçu l’assurance d’une aide « humanitaire, matérielle, financière et éventuellement militaire » des Emirats arabes. Il a encore obtenu l’autorisation de survol des espaces aériens marocain et algérien. Berlin aussi a bougé. L’image de l’Allemagne avait pâti de son refus de s’associer à l’intervention en Libye contre Kadhafi. Cette fois, Angela Merkel envisage une aide « logistique ou humanitaire ». Reste à l’Union européenne à accélérer la mise en place de des soldats instructeurs afin que, comme le dit Alain Juppé, « cette solidarité morale se manifeste concrètement ». Mais, même aidée par d’autres, c’est la France qui, jusqu’au bout portera cette opération. Et François Hollande, seul, qui sera comptable de son issue.

 

France : déficit budgétaire 87 milliards soit 4.5% du PIB ; encore loin des critères européens

France : déficit budgétaire 87 milliards soit 4.5% du PIB ; encore loin des critères européens

 

On est loin de critères de Maastricht, loin des 3% prévus en 2013 et encore plus loin de l’équilibre prévu dans me nouveau traité européen. Déficit budgétaire 2012 : 87,2 milliards d’euros, soit un peu plus que les 86,2 milliards prévus, annonce lundi Bercy en soulignant qu’il permet néanmoins de conforter « globalement » l’objectif de déficits publics ramenés à 4,5% du PIB. Dans un communiqué, les ministres de l’Economie et du Budget, Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac, indiquent que le décalage par rapport à la dernière loi de finances rectificative votée en décembre tient à « un repli plus marqué qu’attendu » des rentrées de TVA en fin d’année du fait de la stagnation de l’économie. Il n’est que partiellement compensé par les résultats meilleurs qu’escompté de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés. Dans le même temps, les dépenses de l’Etat affichent une baisse de 300 millions d’euros par rapport à 2011, une première en France. « Ce résultat confirme ainsi les grandes lignes de la prévision de déficit public pour 2012 à 4,5 % du PIB (contre 5,2% en 2011), tout en constituant un léger aléa baissier », souligne Bercy. Le budget 2012 avait été voté par l’ancienne majorité sur la base d’un scénario de croissance de l’économie française 1,75% qui ne s’est pas confirmé et pas moins de trois lois de finances rectificatives (LFR)ont été votées en cours d’année, dont deux, la dernière en décembre, par le nouveau gouvernement socialiste. L’exercice 2012 a été marqué par deux éléments exceptionnels de taille, la dotation de la France au Mécanisme européen de solidarité (6,5 milliards d’euros) et sa participation à la recapitalisation de la banque franco-belge Dexia (2,6 milliards). La produit des recettes fiscales s’établit à 268,4 milliards d’euros, par rapport à une prévision de 270,1 milliards dans la dernière LFR, celui des recettes non fiscales à 14,1 milliards (14,0 milliards prévu) et le solde des comptes spéciaux s’inscrit à +1 milliards d’euros (0,6 milliard escompté).  

 

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