Archive pour le Tag 'France'

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Soutien tactique de l’OCDE à la France

Soutien tactique de l’OCDE à la  France

 

Une surprise ce soutien de l’OCDE à la France surtout pour des résultats à attendre assez maigres et hypothétiques puis que les réformes engagées ou annoncées par le gouvernement français pourraient apporter de 0,3 à 0,4 point de croissance supplémentaire à la France chaque année.  En clair sur la tendance cela permettrait à la France d’obtenir autour 1% de croissance par an, bien insuffisants évidemment pour résoudre le chômage et les équilibres financiers ; En fait il s’agit d’un soutien tactique car l’OCDE comme tous les organismes économiques infranationaux demande à l’Europe de mieux soutenir sa croissance en étant plus flexibles sur les budgets , plus incitatifs sur les investissement et plus ambitieux sur les réformes structurelles. Le secrétaire général de l’OCDE est un économiste mais aussi un diplomate, il sait bien qu’il faudrait aussi s’adresser à l’Allemagne directement et lui demander d’être plus souple ; mais  Il connait auusi l’ addiction allemande aux dogmes. Du coup il contourne l’Allemagne en félicitant la France qui ne le mérite guère. Une manière de dire qu’il faut se montrer tolérant vis-à-vis du dérapage budgétaire européens  car il y a quand même quelques reformes mais surtout beaucoup d’autres à engager. . l’avis de l’OCDE est  contenu dans un rapport remis vendredi à François Hollande et qui vient à point nommé au moment où Paris, en délicatesse avec ses partenaires européens pour le dérapage de ses déficits, veut les convaincre de sa volonté de mener à bien des réformes favorables à la croissance. « L’OCDE vient de faire un exercice difficile qui est d’évaluer quel est l’impact de ces réformes, je prends ces chiffres avec beaucoup de prudence même s’ils donnent un sens à ce que nous faisons », a déclaré le président français, lors d’une conférence de presse au siège de l’OCDE.  « C’est vrai que grâce à ces réformes, celles qui ont été engagées, celles qui ont été annoncées, nous pouvons faire plus de croissance », a ajouté François Hollande qui a cependant prévenu qu’il faudrait attendre de nombreuses années pour en recueillir les fruits. Le chef de l’Etat a remercié le patron de l’OCDE Angel Gurria d’avoir rappelé les forces d’une économie française souvent donnée moribonde par ses détracteurs.  « Vous avez bien voulu rappeler les atouts de l’économie française, je préfère toujours que cela soit d’autres qui le fassent », a dit François Hollande. Il a ensuite rejoint Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international ainsi que les dirigeants de la Banque mondiale, de l’Organisation internationale du travail et l’Organisation mondiale du Commerce pour une séance de travail consacrée aux réformes françaises.  Pour l’OCDE, François Hollande doit aller au bout de la politique de l’offre lancée à la suite de la publication du rapport de l’industriel Louis Gallois à l’automne 2012 pour redresser la compétitivité des entreprises françaises.

 

« Les 35 heures responsables du chômage en France » (Cameron)

« Les 35 heures responsables du chômage en France » (Cameron)

Il ne suffit as de déclarer « j’aime le business » comme Valls l’a fait à Londres pour régler les questions de compétitivité. Le Premier ministre britannique n’a pas tort de considérer que les 35 heures sont largement responsables de l’atonie de la croissance et du chômage en France. C’est une évidence les Français travaillent moins et la compétitivité est affectée. Le pire cependant c’est d’avoir institutionnalisé la culture « RTT », en clair d’avoir porté un coup fatal à la valeur travail. Le premier ministre britannique David Cameron a donc fustigé mardi «l’obsession française des 35 heures» responsable, selon lui, d’un taux de chômage élevé et d’une industrie moins compétitive. Le leader du parti conservateur, qui avait déjà proposé de dérouler «le tapis rouge» en 2012 aux Français voulant fuir les hausses d’impôt, s’est fendu d’une nouvelle pique à l’adresse du gouvernement socialiste au pouvoir en France. «C’est très dangereux de pointer du doigt un autre pays européen», a-t-il déclaré lors d’une visite à un centre de retraités et de travailleurs seniors à Londres. «Mais je pense parfois que les Français, avec leur obsession de la semaine des 35 heures, sont tombés dans le piège du sophisme d’une masse fixe de travail stipulant qu’il y aurait plus d’emplois à distribuer si chacun ne travaillait que 35 heures.»  «Mais on a vu que cela débouchait sur un taux de chômage plus important, une industrie moins compétitive et un recul du nombre de personnes cherchant à investir dans votre économie. C’est pourquoi les taux de chômage en France et en Grande-Bretagne sont si différents», a ajouté David Cameron. Le chômage touche 9,7% de la population active en France contre 6,2% au Royaume-Uni, selon les derniers chiffres disponibles mardi. La question des 35 heures est, depuis leur mise en place en 2000, souvent évoquée à l’étranger pour commenter les difficultés économiques de la France où elle soulève aussi des polémiques récurrentes. En 2013, la durée hebdomadaire de travail des salariés à temps complet était de 39,2 heures en France contre 42,4 au Royaume-Uni et 40,4 dans l’Union européenne. Fin août, le premier ministre Manuel Valls avait réaffirmé qu’il n’y aurait pas de «remise en cause» des 35 heures. Quelques jours plus tôt, le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, s’était déclaré en faveur de la possibilité, pour les entreprises, de déroger aux 35 heures en cas d’accords avec les organisations syndicales dans une interview accordée avant sa nomination.

Un sondage publié à la même époque a montré que 62% des Français sont favorables à un aménagement des 35 heures.

L’agence de notation Fitch menace la France

L’agence de notation Fitch menace la France

 

 

Comme d’autres,  l’agence Fitch est très attentive à l’évolution du budget 2015 et considère que les équilibres prévus sont insuffisants et aléatoires. Du coup la note de la France pourrait être dégradée d’ici la fin de l’année. En attendant  Fitch Ratings a annoncé mardi soir avoir placé la note « AA+ » IDR (issuer default rating) de la France sous surveillance négative, estimant que les perspectives de l’économie française se sont détériorées, ce qui pèse sur les objectifs de consolidation budgétaire et de stabilisation du ratio de dette publique. L’agence de notation juge toutefois que le risque de financement de la France est faible, compte tenu d’une maturité moyenne de sa dette de sept ans, de la faiblesse des coûts d’emprunt et de la flexibilité financière dont elle dispose. Fitch a revu en baisse ses prévisions à court terme de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France à seulement 0,4% pour 2014 et 0,8% pour 2015 dans sa dernière étude contre, respectivement, 0,7% et 1,2% auparavant. Fitch s’attend à ce que le ratio de dette publique brute sur le PIB atteigne un pic deux années plus tard que prévu auparavant, à un niveau plus élevé de 99,7% en 2017, avec une retombée plus lente à 94,9% d’ici la fin de la décennie.

France: nouveau plongeon du déficit courant

France: nouveau plongeon  du déficit courant

 

Le déficit courant plonge après celui de la balance commerciale en août. Le déficit courant de la France s’est en effet de nouveau creusé en août, à 4,5 milliards d’euros, après un trou en sensible réduction de 2,2 milliards en juillet, a annoncé mardi la Banque de France. Le déficit des échanges de biens, aussi appelé balance commerciale, s’est accru à 5 milliards d’euros contre 3,9 milliards le mois précédent, tandis que l’excédent des échanges de services a été divisé par plus de trois à 600 millions d’euros contre 1,9 milliard en juillet.

 

La France prix Nobel du marasme économique

La France prix Nobel du marasme économique

 

La France a les meilleur penseurs mais les plus mauvais gestionnaires politiques. Un prix d’économie mérité pour Jean Tirole mais la France pourrait revendiquer cependant le prix Nobel du marasme économique. Ce que pense la presse. « A travers Patrick Modiano et Jean Tirole, nous voilà clairement réhabilités : la France n’est pas cette nation rabougrie dont la culture se serait éteinte et le génie dilué », s’enorgueillit La Dépêche du midi sous la plume de Jean-Claude Souléry. « Le Nobel est Toulousain » ne manque d’ailleurs pas de titrer le quotidien de la Ville rose. « Cette péninsule à l’extrémité de l’Eurasie n’est pas seulement capable de ne fabriquer que de la neurasthénie à la finlandaise. La France sait aussi créer, inventer, innover », se félicite également Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain.  Mais une fois exprimée la satisfaction de voir la France récompensée deux fois la même année par l’académie suédoise, la presse relève le drôle de contexte de cette prestigieuse récompense.  »Il s’agit d’une ‘fierté’ (dixit François Hollande), autant que d’un paradoxe. Car, jamais la situation intérieure n’aura paru aussi mauvaise », remarque Philippe Marcacci dans L’Est républicain. « Il y a une certaine ironie à voir la France gratifiée d’un prix Nobel d’économie, alors même qu’elle risque de voir son budget retoqué par la Commission européenne ! De la distance entre théorie et pratique… », ajoute Daniel Muraz dans Le Courrier picard. Ce qui fait dire à Jean-Louis Hervois de La Charente libre que « la France sait tout de l’économie mais elle semble trop souvent ne rien y comprendre ».  »Les mauvaises langues auront vite pensé que les Français savent mieux parler économie que la gérer », estime Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne. Pour L’Alsace et Raymond Couraud, « aux yeux de l’étranger, le Nobel de Jean Tirol sonne un peu comme le prix Sakharov des droits de l’Homme, que l’on décerne chaque année à un dissident incompris et maltraité dans son pays ». Car, « il est vrai qu’avec 2.000 milliards d’euros de dette, la France n’est pas à la veille d’obtenir le prix Nobel des bonnes économies », conclut Jacques Camus (La Montagne/Centre France).

 

Note de la France : maintenue mais perspective négative (S&P)

Note de la France : maintenue mais perspective négative (S&P)

Note maintenue mais perspective négative du fait notamment du dérapage que prévoit S&P  pour le  déficit jusqu’en 2017. Standard and Poor’s a confirmé vendredi la note souveraine de la France à long terme à AA mais a révisé sa perspective de stable à négative. L’agence de notation avait dégradé la note française pour la dernière fois en novembre 2013, de AA+ à AA, en lui associant une perspective stable, et avait confirmé la note et la perspective en avril dernier. Le ministre des Finances, Michel Sapin, prend acte de la décision de S&P et « réaffirme la qualité de la signature de l’Etat français », lit-on dans un communiqué du ministère.  La révision de la perspective s’explique par le fait que la solidité de la reprise de l’économie française n’est pas garantie et que les finances publiques pourraient se détériorer au-delà de 2014, explique S&P dans un communiqué. La note de la France demeure soutenue par le haut revenu par tête, la productivité et la diversification de l’économie française ainsi que par la stabilité de son secteur financier, poursuit l’agence. S&P révise par ailleurs sa prévision de déficit public pour la France à 4,1% du produit intérieur brut (PIB) en moyenne sur la période 2014-2017, contre 3,2% précédemment.  L’agence prévoit pour l’économie française une croissance de 0,5% de PIB en 2014, 1,1% en 2015 et 1,5% en 2016-2017.

Budget : les européens réprimandent la France

Budget  : les européens réprimandent la France

 

L bars de fer continue entre Bruxelles et la France sur e budget. En létat ne budget de la France ne peut être accepté par Bruxelles. En cas de sanctions, Hollande subirait un grave revers. Des responsables européens tentent de convaincre les autorités françaises et italiennes de modifier leurs projets de budgets pour 2015 avant de les transmettre à la Commission européenne la semaine prochaine pour éviter un probable jugement négatif de sa part, ont déclaré vendredi des sources européennes. Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a plaidé en ce sens lors de rencontres privées avec le président français, François Hollande, et le Premier ministre italien, Matteo Renzi, en marge du sommet européen sur l’emploi à Milan mercredi dernier, selon une source. Il a parallèlement demandé à la chancelière allemande, Angela Merkel, d’agir pour accroître l’investissement public dans la zone euro dans le cas où les Français et les Italiens s’engageraient à mener davantage de réformes structurelles. Le président de l’Eurogroup, Jeroen Dijsselbloem, a déclaré vendredi dans un entretien à Reuters avoir « l’impression que le projet de budget de la France est assez loin de l’objectif, à la fois en termes de déficit nominal et de mesures effectives, concernant le déficit structurel et le nombre et la qualité des réformes qui doivent être réalisées ». « Donc, sur les trois critères, l’ambition doit être revue à la hausse », a ajouté le ministre néerlandais des Finances. Du point de vu européen Paris et Rome ont défié Bruxelles en annonçant des projets de budgets qui violent leurs engagements de réduction de leurs déficits structurels, hors impact du cycle économique, et en pressant l’UE de se concentrer sur l’investissement et la croissance plutôt que de les pousser vers la récession.

 

Croissance : tassement mondial notamment en France et en Allemagne (FMI)

Croissance : tassement mondial notamment en France et en Allemagne (FMI)

Le FMI a ainsi revu nettement à la hausse, de 0,5 point en 2014, les perspectives de croissance aux États-Unis, dont le PIB augmentera de 2,2% cette année et de 3,1% l’an prochain. Le Royaume-Uni continue quant à lui de faire la course en tête parmi les pays du G7, avec un taux de croissance de 3,2% en 2014 et de 2,7% en 2015. En revanche la zone euro ne tient pas ses promesses; la croissance reste globalement anémique, 0,8% cette année et 1,3% l’an prochain. Même l’Allemagne montre des signes d’essoufflement (1,4% de croissance pour 2014, malgré tout mais c’est 0,5 point de moins que ce qui était escompté en juillet dernier). Le FMI fait état d’un «tassement de la demande intérieure» outre-Rhin et recommande à l’Allemagne «d’augmenter ses investissements publics, notamment dans l’amélioration et l’entretien des infrastructures de transports». Pour sa part la France est «sans croissance» (0,4% cette année et 1% l’an prochain, ce qui correspond aux prévisions du gouvernement), et l’Italie aura connu une récession en 2014 (-0,2%). L’Espagne est le seul pays de la zone euro à voir sa croissance révisée en hausse à 1,3% cette année, et 1,7% en 2015, une performance meilleure que l’Allemagne!  En Asie, le Japon continue de décevoir, malgré les Abenomics et la baisse du yen censée soutenir les exportations et l’inflation. L’archipel devrait afficher une croissance inférieure à 1% en 2014 et 2015. «L’endettement public élevé, qui est le fruit du passé, cumulé à un potentiel de croissance faible pose de grands défis», avertit Olivier Blanchard. De son côté, le bloc des pays émergents est de moins en moins homogène. Certes, la Chine continue de progresser, à des taux un peu moins soutenus (7,4% en 2014 et 7,1% en 2015), du fait de la fin de son «boom» immobilier et du crédit. Mais le FMI considère «que le rééquilibrage de sa croissance qui est en cours peut-être jugé comme un développement sain». Pour sa part l’Inde est en train de se reprendre, «grâce à un regain de confiance et une politique économique adaptée permettant de retrouver une croissance supérieure à 5%».À l’inverse, la Russie se trouve très affaiblie économiquement du fait du conflit ukrainien (à peine 0,2% et 0,5% de croissance respectivement sur les deux années). En proie à un manque d’investissements, des conditions financières difficiles, et à une consommation qui s’essouffle, le Brésil a été en récession au premier semestre 2014, et son PIB progressera de 0,3% cette année. L’Afrique du Sud, qui subit des tensions sociales et industrielles préoccupantes, ne se porte guère mieux. C’est dire que les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) constituent un club en voie d’éclatement. Au-delà des chiffres et des perspectives de croissance de plus en plus inégales, le FMI met trois facteurs de risques en avant. Tout d’abord la fin annoncée des taux d’intérêt très bas aux États-Unis pourrait avoir des conséquences défavorables pour le reste du monde. Ensuite les risques géopolitiques, en Ukraine et au Moyen-Orient, qui pour le moment n’ont eu que des répercussions locales en matière économique, restent une menace. Et last but not least, la zone euro, doit éviter que sa très faible inflation ne se transforme en déflation, même si Olivier Blanchard considère que ce scénario n’est pas le plus probable.

 

« Hollande et Valls conduisent la France à l’abîme économique » » (Montebourg)

« Hollande et Valls conduisent la France à l’abîme économique » » (Montebourg)

 

Sur RMC Montebourg a déclaré que Hollande et Valls conduisaient la France dans le mur.   »J’ai demandé dès juin, puis en juillet et en août une remise à plat de notre politique économique dans la collégialité des débats du Conseil des ministres. La tension sur l’austérité a commencé à ce moment là, a rappelé Arnaud Montebourg pour expliquer son limogeage. Aujourd’hui, l’économie française fait fausse route. (…) Nous ne menons pas la bonne politique. » L’ancien ministre réfute que sa sortie « sur la cuvée du redressement » a signé sa perte. »J’ai demandé une inflexion de notre politique, je n’ai pas été entendu (…) C’est un divorce à l’amiable avec Manuel Valls. La « spirale de l’austérité » ne permet pas de sortir de la crise, juge Arnaud Montebourg. « Bruxelles est en train de couler l’Europe et nous ne devons pas nous laisser faire. (…) L’économie est à l’arrêt et le chômage persiste (…) Oui je pense que François Hollande et Manuel Valls conduisent la France à l’abîme économique ». Voteriez-vous pour François Hollande aujourd’hui? « Ecoutez, je n’en suis pas là, je ne peux pas vous répondre », se contente de dire Arnaud Montebourg à qui l’on prête l’ambition de viser une primaire à gauche en 2016, voire la présidentielle de 2022.   »On en reparle en 2016″, élude-t-il. Et la présidentielle? « Oui, j’envisage de me présenter une nouvelle fois à l’élection présidentielle. Quand? Comment? Laquelle? C’est prématuré », évacue Arnaud Montebourg.

 

Budget : nouveau dérapage fin août

budget  nouveau dérapage fin août  

 

En fait contrairement aux annonces du gouvernement, le déficit ne rendra pas ses engagements en 2014. Le déficit de l’Etat français s’est creusé à 94,1 milliards d’euros le mois dernier, contre 93,6 milliards un an auparavant, a annoncé ce 7 octobre le ministère des Finances.   . L’écart serait notamment dû à des moins-values de recettes fiscales. Le gouvernement a annoncé prévoir que le déficit public -qui comprend, en plus de celui de l’Etat, le déficit des comptes sociaux et celui des collectivités territoriales- s’établira, après 4,4% fin 2014, à 4,3% du produit intérieur brut fin 2015, au lieu de 3,8% prévu auparavant. Le ministère explique cette aggravation « du fait notamment des dépenses exceptionnelles du nouveau programme d’investissements d’avenir », a annoncé mardi le ministère des Finances. Si le gouvernement a tenu son engagement de maîtrise de la dépense publique (253,9 milliards au 31 août, soit une diminution de 3,6 milliards sur un an), les recettes ont baissé davantage, de 4,7 milliards, à 186,1 milliards. En fait, comme la croissance n’est pas au rendez-vous, l’austérité plombe les recettes ; plus les prélèvements obligatoires augmentent et plus la croissance souffre ; du coup, les recettes fiscales diminuent. Un veritable cercle vicieux.

Chine 160.000 emplois fictifs ne seront plus payés et en France ?

Chine 160.000 emplois fictifs ne seront plus payés et en France ?

 

Ce pourrait être en France mais c’est en Chine, 160 000 emplois fictifs qui ne seront plus payés. En France c’est pire car nombre d’emplois sémantiquement ne sont pas fictifs mais néfastes. Il s’agit de tâches inutiles qui n’ont pour objet que d’alourdir les procédures et de tuer la compétitivité et de justifier ainsi une administration omnipotente. Et là on pourrait supprimer au moins 500 000 emplois. La Chine, elle, a identifié 160.000 emplois fictifs dans la fonction publique. Elle a cessé de rémunérer ces « fonctionnaires ».  La Chine a identifié exactement 162.629 emplois fictifs dans le cadre d’une campagne d’assainissement de la fonction publique. Le Quotidien du peuple, l’organe de presse officiel du parti, a rapporté lundi 6 octobre que le gouvernement avait arrêté de rémunérer ces « fonctionnaires », qui touchaient un salaire sans fournir le moindre travail. Les autorités chinoises affirment que cette lutte contre la corruption n’épargne personne, des plus modestes fonctionnaires, les « mouches », aux plus hauts cadres du Parti communiste, les « tigres ».  »Le problème des employés gouvernementaux touchant un salaire sans travailler a été l’un des principaux, volontiers rapportés par les cadres » interrogés par les enquêteurs anticorruption, a indiqué le Quotidien. Pas moins de 56.000 emplois fictifs ont ainsi été dénombrés dans la province septentrionale du Hebei, qui remporte la palme dans le domaine. L’agence officielle de presse Chine nouvelle a de son côté évoqué des « officiels fantômes ».  En France la pratique est aussi courante pour les politiques notamment qui continue de percevoir leurs salaires de l’Etat tout en continuant leur carrière politique en fait ils sont «  détachés »), cela vaut en particulier pour l’armada de conseillers techniques dans les cabinets. Mais la masse des emplois «  virtuels »’ se situent dans les taches administratives inutiles, coûteuses et paralysantes.

 

Manif des Kurdes de France contre l’Etat islamique

Manif des Kurdes de France contre  l’Etat islamique

Une manif pour dire non à l’Etat islamique, protester contre les atrocités et en même demander davantage de soutien logistique pour les  résistants kurdes. Certes la réplique internationale s’organise mais elle ne parait pas au niveau et dans le rythme nécessaire pour combattre efficacement les « assassins tarés » de l’Etat islamique.  La communauté kurde de Paris s’est donnée rendez-vous samedi devant l’Esplanade des Invalides. Une communauté qui s’est mobilisée toute la semaine pour attirer l’attention sur la ville kurde de Kobané, en Syrie, une ville assiégée depuis près de trois semaines par l’organisation terroriste Daech.  La ville de Kobané, troisième ville kurde de Syrie, frontalière de la Turquie, était toujours samedi  le théâtre de violents combats entre forces kurdes syriennes et combattants de l’organisation Etat islamique. Depuis le début de l’assaut de l’organisation Daech (acronyme de l’EI en arabe) sur la région le 16 septembre dernier, cette ville clé du nord de la Syrie est assiégée, provoquant l’exode vers la Turquie voisine de milliers de civils qui tentent d’échapper aux exactions menées par les djihadistes.  Une situation insoutenable pour la communauté kurde ici en France. Au point que certains envisagent même d’aller se battre là-bas. A l’inverse de ces Français dont on parle beaucoup et qui rejoignent les rangs des djihadistes, eux sont prêts à tout quitter pour se rendre en Syrie et combattre les terroristes.

 

Budget de la France : rejeté par Bruxelles?

Budget de la France : rejeté par Bruxelles?

 

 

Le budget rejeté par Bruxelles, c’est fort possible pour deux raisons d’abord les prévisions de croissance sont une nouvelle fois trop optimistes (donc les recettes futures de l’Etat) par contre les économies, elles, sont relativement hypothétiques. En clair come habitude, le dérapage budgétaire est assez certain et du coup le déficit  de 2015 risque d’être encore plus important que celui de 2014. (La prévision de 4.3%du Pib pour le déficit 2015 par rapport à celui  de 4.4% pour 2014 est en effet très illusoire).  « Il y a une forte probabilité pour qu’il soit rejeté, ce qui va accentuer les tensions entre la France et l’Allemagne », a confié une source européenne à l’AFP, vendredi 3 octobre, confirmant une information du Figaro. Seule l’Autriche a jusqu’ici subi une telle humiliation, note le quotidien.  La première punition c’est le déficit lui même qui sera encore comblé par l’emprunt (les remboursements des intérêts de la dette globale de 2000 milliards représente environ 45  milliards par an !). Pour 2014  déficit sera encore  énorme : de plus de 85 milliards (soit 3 milliards de plus que prévus et bien au-delà des critères du pacte de stabilité fixé par Bruxelles et signé bien sûr par la France puisque ces la France qui a inventé le principe des 3% !) Deuxième punition celle de la commission européenne qui pourrait aller jusqu’à 11 milliards L’amende européenne à l’encontre de la France, pour un déficit jugé excessif, pourrait atteindre 4,2 milliards d’euros. Cela correspond à 0,2 % du produit intérieur brut de l’Etat éventuellement sanctionné. On est ici dans ce que prévoit l’article 126 du traité de fonctionnement de l’Union européenne.  Il existe un second étage possible, un « élément variable égal à un dixième de la différence entre le déficit incriminé et la limite de référence des 3% ». Autrement dit, tout ce qui dépasse vaudrait double amende. En combinant les deux, l’Etat en cause pourrait devoir régler à l’Union européenne 1,5 point de sa richesse nationale. Ce qui signifierait pour la France, hypothèse d’école, jusqu’à 11 milliards d’euros!   En tout cas, dans plusieurs capitales européennes, à Madrid, à Lisbonne, à Helsinki, à Riga et ailleurs, ce n’est pas vraiment l’envie qui manque. D’après le quotidien néerlandais « De Volkstrant », le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, se montre de plus en plus favorable à une procédure.  Sur le papier, il peut former une alliance avec les deux futurs vice-présidents de la Commission européenne chargés des questions économiques, un Finlandais et un Letton, militants d’une très stricte discipline budgétaire. Ce serait l’occasion de prouver enfin qu’il n’y a pas deux poids, deux mesures.  Encore faudrait-il convaincre de l’intérêt réel d’endetter davantage encore la deuxième économie d’Europe.

GPA : interdite en France (Valls)

GPA : interdite en France (Valls)

La gestation pour autrui (GPA) restera interdite en France, a promis Manuel Valls dans un entretien à la Croix, où il « exclut totalement » la transcription « automatique » des actes de filiation d’enfants nés à l’étranger de mères porteuses. Réaffirmant la position de François Hollande, la GPA, qui est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes », « est et sera interdite en France », déclare le Premier ministre. Ces déclarations interviennent à deux jours de manifestations de la Manif pour tous, qui sont notamment dirigées contre la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour son refus de transcrire les actes de filiation d’enfants nés par GPA à l’étranger. Manuel Valls explique au quotidien chrétien que « la France n’a pas fait appel de cette décision car notre droit national, c’est-à-dire l’interdiction, n’est pas remis en cause ». Mais si le gouvernement se laisse « le temps de la réflexion » sur les droits de ces enfants (substitut à l’autorité parentale, droit à hériter, nationalité…).

 

 

La France peut faire éclater l’Euro (Fillon)

La France peut faire éclater l’Euro (Fillon)

(Interview Les Echos)

 

En 2007, vous évoquiez un «Etat en faillite». Et aujourd’hui?

Je crains que la France ne soit à la veille d’un accident financier grave qui pourrait faire éclater la zone euro. Pour l’heure, notre pays ne tient que parce que les taux d’emprunt sont bas. Mais cette bulle n’est pas durable : pas de croissance, un chômage qui progresse, une dette qui explose et dépasse les 2.000 milliards, des déficits qui ne se résorbent pas et l’impossibilité de ramener le déficit sous les 3 %, même en 2017… la crise ne fait que s’aggraver. Face à cela, il faut une véritable refondation économique et sociale. Pas une « trépanation », mais une guérison.

 

Le débat sur vos mesures existe dans votre camp, et notamment avec Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy…

Oui il y a un débat sur l’urgence et l’intensité des changements à conduire. Depuis trente ans, y compris moi, nous prônons la réforme progressive… Mais c’est l’honneur d’un responsable politique de reconnaître qu’il s’est trompé et que les remèdes d’hier ne sont plus à la hauteur de la situation. L’idée qu’un grand pays doive ramener ses dépenses publiques au niveau de ses ressources me paraît incontournable. Si la crise économique se double d’une crise politique, c’est parce que les Français jugent que les solutions mises en œuvre par les responsables politiques depuis vingt ans ont toujours été insuffisamment courageuses.

 

«Il n’y a pas de plan d’économies qui soit indolore», a dit François Hollande hier. Le vôtre va plus loin. Comment le faire accepter par l’opinion?

La meilleure façon, c’est d’abord d’assumer ces mesures plutôt que de continuer à proposer des programmes électoraux alléchants avec un concours de dépenses. Les Français sont prêts à des réformes puissantes. Ils sont capables de comprendre qu’un pays qui croule sous les déficits est en sursis. Ils doivent être pris à témoin lors de la présidentielle et des législatives sur le principe de la baisse du poids de la dépense publique. On me dit que c’est électoralement dangereux. Moi je fais le pari de la vérité. Ce qui est dangereux, c’est la faillite économique. Après l’échec de la gauche, la droite devra redresser le pays avec un courage sans précédent, sinon c’est la porte ouverte aux extrêmes.

 

L’Etat doit-il se recentrer sur certaines missions?

Je suis convaincu que l’on peut réduire le poids du secteur public sans remettre en cause ses missions essentielles. Les exemples étrangers montrent que même dans les pays où le poids de la dépense a été fortement réduit, il y a peu de secteurs où l’Etat s’est retiré complètement. C’est pourquoi je propose de réduire, en cinq ans, les effectifs des fonctions publiques de 600.000 postes, de porter le temps de travail à 39 heures hebdomadaires, d’offrir de meilleures perspectives salariales aux agents de la fonction publique. Ces propositions permettent de réduire la dépense publique et de maintenir les missions de l’Etat.

 

Pour les collectivités, vous voulez passer de 4 à 2 échelons. Quels échelons supprimer?

J’ai toujours défendu la fusion des départements et des régions et celle des communes et intercommunalités. C’est l’un des sujets les plus difficiles à faire accepter, non pas parce que l’opinion publique y est défavorable, mais à cause du poids des élus locaux… C’est pour cela que j’ai proposé de longue date un référendum sur la fusion des collectivités et la réduction du nombre de parlementaires.

 

Nicolas Sarkozy vient de reprendre cette proposition…

Je m’en réjouis !

 

Vous voulez encadrer le pouvoir de fiscalité des collectivités et leurs effectifs. Cela va à l’encontre de leur libre-administration…

Mais ce référendum proposera aussi sur ce point la modification de la Constitution. On ne peut pas continuer à avoir un système dans lequel on veut réduire le poids de la dépense publique et s’interdire de contrôler la dépense locale. Je propose en échange que l’on fixe une règle intangible : quand l’Etat transfère une compétence, qu’il laisse les collectivités la gérer comme elles l’entendent. Quant aux dotations, elles devront encore être réduites.

 

La moitié de vos économies sont programmées sur les régimes sociaux. Soutenez-vous celles annoncées par le gouvernement sur la famille?

Non ! Car il s’y prend toujours avec la même méthode, en refusant de faire des réformes structurelles et en procédant par des coupes injustes. Et avec ce gouvernement, cela tombe toujours sur le même public. Plutôt que d’allonger la durée du travail, on grève le pouvoir d’achat des retraités. Plutôt que de toucher à l’aide médicale d’Etat, on touche au congé parental. Réduire le congé parental à ce niveau, c’est violent. Et faire croire que c’est une mesure d’égalité homme-femme est hypocrite !

 

Pour les ménages, vous ne prévoyez pas de baisse d’impôts à court terme. Est-ce tenable?

L’urgence nationale, c’est la croissance et l’emploi. Je propose un effort prioritaire sur les entreprises avec une baisse des charges financée par une hausse de 3,5 points de la TVA. Je propose aussi une refonte de la fiscalité du capital. La baisse de la fiscalité des ménages viendra quand se feront sentir les premiers résultats sur la croissance. C’est réaliste et c’est un discours que les Français peuvent entendre.

 

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