Archive pour le Tag 'France'

Page 225 sur 235

La France ne tiendra pas ses objectifs de déficits (Bruxelles)

La France ne tiendra pas ses objectifs de déficits (Bruxelles)

 

Le fameux « retournement »t de Hollande n’a pas convaincu Bruxelles. D’après la commission européenne, la France ne devrait ramener son déficit public qu’à 3,4% du produit intérieur brut en 2015, sensiblement plus que les 3,0% promis à ses partenaires européens, ce qui l’expose à des sanctions, selon les prévisions de la Commission européenne. Les économistes de Bruxelles ont revu lundi en baisse dans le même temps leur prévision de croissance du PIB 2015 à 1,5%, faisant peser des doutes sur la vigueur du « retournement » en cours entrevu par le président François Hollande.  Elle était de 1,7% auparavant, niveau sur lequel Paris a calé le programme de stabilité 2014-2017 qu’il vient de transmettre à la Commission. Celle-ci est en revanche très proche des prévisions du gouvernement français pour 2014 avec un PIB en hausse de 1,0% et un déficit public à 3,9% (contre respectivement 1,0% et 3,8% prévu par le programme de stabilité). A Paris, le ministre des Finances Michel Sapin a confirmé l’objectif d’un déficit public de 3,0% du PIB en 2015 sur la base des 50 milliards d’euros d’économies prévues dans le programme de stabilité voté la semaine passée. « Le gouvernement réaffirme sa détermination à mettre en œuvre le Pacte de responsabilité et de solidarité et à réaliser les 50 milliards d’euros d’efforts d’économies nécessaires pour ramener le déficit à 3% du PIB en 2015″, dit-il dans un communiqué. Il explique l’écart avec les prévisions de la Commission européenne par des anticipations de croissance un peu plus faibles et surtout « une prise en compte seulement partielle à ce stade » des économies programmées pour 2015.

Foot (coupe de France) : « Guingamp méritait sa victoire » (François Hollande)… mais pas lui

Foot (coupe de France)  : « Guingamp méritait sa victoire » (François Hollande)… mais pas lui

 

Pour une fois Hollande voit juste, en déclarant que Guingamp méritait sa victoire. Des deux Bretons, c’est Guingamp qui remporte la finale de la Coupe de France. Victoire 2 à 0 au détriment de Rennes qui repart encore une fois bredouille. Car Guingamp qui terrasse Rennes, c’est le même scénario qu’il y a cinq ans. Les Guingampais ont mené de bout en bout la rencontre. Cette victoire était donc logique pour François Hollande à la fin Hollande aurait pu ajouter que sa victoire à lui ( en 2012) par contre n’était guère méritée et moralement même illégitime tellement il a menti ; tellement, il s’est contredit, tellement il s’est montré méprisant et désinvolte pour les couches sociales qu’i est censé représenter et au-delà pour tout le pays. Dernier exemple ne date le bradage d’Alstom, un de fleuron de l’industrie française.

 

Croissance : petite reprise en Europe sauf en France

Croissance : petite reprise en Europe sauf en France

 

Reprise progressive en Europe sauf en France où la confiance fait défaut. La croissance du secteur manufacturier européen a accéléré en avril à l’exception notable de la France où un tassement se fait sentir, montrent les résultats des enquêtes PMI publiés vendredi. Une fois de plus, l’Allemagne s’est comportée en locomotive du bloc monétaire dans lequel tous les membres ont vu leur secteur manufacturier croître, une première depuis novembre 2007. Les chiffres de l’emploi, également publiés dans la matinée, ont toutefois montré que le chômage restait préoccupant, avec un recul du taux de chômage à 11,8% au mois de mars, un niveau insuffisant pour convaincre les ménages que la croissance est réellement de retour. « Les dernières statistiques confortent le scénario de base de la Banque centrale européenne qui est celui d’une reprise progressive », souligne Philip Shaw, analyste chez Investec. « Il y a des préoccupations sur la confiance en France et sur les risques que cela entrave la croissance cette année et la prochaine. » Une autre inquiétude pour la BCE, qui souhaite à tout prix éviter que le piège déflationniste se referme sur la zone euro, réside dans la diminution des prix à la production pour le deuxième mois consécutif, même si le rythme de la baisse a ralenti. « Les prix sortie d’usine diminuant pour le deuxième mois consécutif, les décideurs et les responsables politiques resteront vigilants face aux tensions déflationnistes », souligne Chris Williamson, chef économiste à Markit

Croissance : ralentissement en France

Croissance : ralentissement en France

Ralentissement en France alors que La croissance se confirme dans le secteur manufacturier de la zone euro selon  les résultats des enquêtes PMI publiés vendredi. L’indice est ressorti à 53,4 en avril après 53,3 dans la version flash et 53,0 en mars. « Les données PMI sur le secteur manufacturier de la zone euro mettent en évidence de bonnes perspectives de croissance dans le secteur en ce début de deuxième trimestre 2014. En effet, les résultats d’avril sont conformes à un taux de croissance trimestriel de la production industrielle de l’ordre de 1% pour l’ensemble de la région, et de près de 2% pour l’Allemagne », déclare Chris Williamson En Allemagne, la croissance a accéléré, l’indice ressortant à 54,1 pour le mois dernier, un niveau très légèrement inférieur au chiffre de 54,2 annoncé dans l’estimation flash. L’indice s’était inscrit à 53,7 en mars. La croissance retrouvée de l’activité dans le secteur manufacturier français a de son côté ralenti le mois dernier, mais moins qu’indiqué en première estimation. L’indice global du secteur est ressorti à 51,2 contre 52,1 en mars, mois où il avait repassé la barre des 50 qui sépare contraction et croissance de l’activité pour la première fois depuis février 2012. Selon Markit, la baisse de l’indice PMI « reflète principalement une décélération de la croissance de la production et de celle du volume des nouvelles commandes » par rapport à mars, même si les nouvelles commandes à l’export affichent une évolution positive pour le quatrième mois consécutif.

 

Laurent Fabius passera ses vacances en Tunisie pour « montrer l’exemple »…il ferait mieux de les passer en France

Laurent Fabius passera ses vacances en Tunisie pour « montrer l’exemple »…il ferait mieux de les passer en France

Curieux pour une ministre chargé désormais du commerce extérieur d’aller passer ses vacances à l’étranger. D’autant que la France est la première destination mondiale des touristes. Nombre de français n’iront pas ‘ l’étranger, même en Tunisie (au moins 50%) à du faiat de l’austérité . Ministre des Affaires étrangères, du Tourisme et du Commerce extérieur, Laurent Fabius pourra bientôt ajouter « ambassadeur du tourisme tunisien » à ses nombreuses casquettes. L’ancien premier ministre a en effet promis de passer ses vacances en Tunisie afin de « montrer l’exemple ». « La Tunisie a fait un grand chemin, il lui reste encore à décider de sa loi électorale et à voter. Mais pour le reste, la Constitution est à bien des égards exemplaire et il y a une pacification », estime-t-il. Laurent Fabius a par ailleurs promis une « mobilisation de la France et de l’Europe » pour que le pays poursuive ses progrès « sur les plans économique et sécuritaire ». Le Premier ministre tunisien se rendra en France, mardi 29 avril. Medhi Jomaa effectuera un séjour de deux jours au cours duquel il doit rencontrer François Hollande, Manuel Valls et Laurent Fabius.  Les vacances tunisiennes du ministre des Affaires étrangères lui permettront peut-être de faire oublier son séjour polémique de l’été 2013. Laurent Fabius avait passé quelques jours en Tanzanie alors que les membres du gouvernement, exception faite des Ultramarins, avaient pour consigne de rester à moins de deux heures de Paris.

Compétitivité : nouvelle chute de la France

Compétitivité : nouvelle chute de la France

Productivité insuffisante, 35 heures, fiscalité etc. plombent de plus en plus la compétitivité de la France. Pas étonnant que la croissance soit insignifiante et le chômage au sommet. En clair on ne travaille pas assez et  les coûts du travail trop élevés ; mais sans réformes structurelles économiques, administratives, fiscales et sociales, la France risque de glisser encore vers le bas. Sur la dernière décennie, l’indice de compétitivité de la France est passé de 115 à 124 selon une étude publiée ce vendredi par le Boston Consulting Group (BCG),  Cette augmentation s’explique principalement par la lenteur de ses gains de productivité, devant l’augmentation des dépenses énergétiques, en particulier en gaz naturel, et la hausse des salaires. Conséquence : alors que la France était plus compétitive que l’Allemagne en 2004, elle a été dépassée par son voisin au cours de la décennie, non seulement du fait d’une augmentation plus rapide des salaires mais également de la faible croissance de sa productivité : +5%, contre 14% pour l’Allemagne. Avec l’Espagne l’écart de compétitivité s’est accentué, passant de 10 à 16 points, quand il a carrément doublé avec le Royaume-Uni (16 points en 2014 contre 7 en 2004). Là encore, l’écart s’explique avant tout par la différence de gains de productivité, bien plus importants pour l’Espagne (+23%) et le Royaume-Uni (+20%).Parmi les 25 plus gros exportateurs mondiaux, BCG classe la France dans le groupe des pays à coûts élevés, qui continuent de perdre en compétitivité, avec l’Italie, la Belgique, la Suisse et la Suède. Les Pays-Bas et la Grande-Bretagne ont presque stabilisé leur compétitivité, tout comme l’Inde et l’Indonésie. Le cabinet de conseil a analysé la compétitivité des 25 plus gros exportateurs de produits manufacturés, qui réalisent 90% des exports mondiaux, à partir de quatre critères : salaire horaire moyen d’un salarié de l’industrie, productivité par salarié, taux de change et coût de l’énergie.  Avec un constat: sur la dernière décennie, les cartes ont été totalement redistribuées. Ainsi, la Chine est aujourd’hui moins compétitive que le Mexique et ne se retrouve plus qu’à 4 points des États-Unis, hors coûts de transport. Une évolution que BCG attribue avant tout à la hausse des salaires chinois (+12 points). Même constat pour le Brésil, qui se classe en 2014 au 23e rang, à égalité avec l’Italie ou la Belgique, juste devant la France, alors que le pays était encore 9e dix ans plus tôt. Forte hausse des salaires (+15 points), baisse de productivité et appréciation du real face au dollar sont les causes majeures de cette perte de compétitivité pour le géant d’Amérique du Sud. Longtemps l’un des pays les plus compétitifs en Europe, La Pologne voit son avantage décliner face à des pays comme l’Espagne ou le Royaume-Uni, qui sont à quasi égalité avec d’autres pays d’Europe de l’Est tels que la République Tchèque.  »Il y a maintenant des pays aux bas coûts de production dans toutes les régions du monde », conclut Olivier Scalabre, directeur associé au BCG à Paris.

 

France : déficits en hausse

France : déficits en hausse

 

Le programme de stabilité 2014-2017 qui sera présenté mercredi en conseil des ministres anticipe ainsi un déficit public ramené à 3,8% du produit intérieur brut (PIB) fin 2014 puis 3,0% en 2015, soit 0,2 point de plus que prévu précédemment pour chacune des deux années, indique le journal. Ces prévisions reposent sur des hypothèses de croissance du PIB révisée à 1,0% cette année, contre 0,9% en première estimation, et de 1,7% en 2015 puis 2,25% à partir de 2016.  En octroyant à la France début 2013 un délai de deux ans pour ramener son déficit public dans les limites fixées par le pacte européen de stabilité et de croissance, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, avait indiqué qu’il devrait se situer « nettement en-dessous de 3% » à cette échéance. La dernière trajectoire des finances publiques, actualisée l’automne dernier, anticipait ainsi un déficit public – qui cumule les déficits de l’Etat, des collectivités locales et de la protection sociale – ramené à 4,1% du PIB en 2013, puis 3,6% en 2014 et 2,8% en 2015. Mais des rentrées fiscales moindres que prévu ont entraîné un dérapage de 0,2 point en 2013, l’équivalent de quatre milliards d’euros. Après avoir laissé planer le doute, dans les jours qui ont suivi la sévère défaite de la majorité aux municipales, sur le respect des engagements pris vis-à-vis des instances européennes, le gouvernement a confirmé sa volonté de les tenir. Mais le ministre des Finances, Michel Sapin, a indiqué que la France avait obtenu d’y parvenir sur un rythme « un peu moins rapide » de consolidation de ses finances publiques. La nouvelle trajectoire, qui sera transmise à Bruxelles, reposera sur les 50 milliards d’euros de baisse des dépenses publiques confirmée à l’occasion de la présentation la semaine passée du « pacte de responsabilité ».  

 

France ; croissance relevée à 1% en 2014

 France ; croissance relevée à 1% en 2014

 

Le gouvernement français va relever à 1% sa prévision de croissance économique pour 2014, conserver sa prévision de 1,7% pour 2015 et relever à 2,25% sa prévision pour 2016, écrit le quotidien Les Echos à paraître mardi. Les autorités françaises prévoyaient jusqu’à présent une croissance de 0,9% cette année, 1,7% en 2015 et 2% par la suite. Le gouvernement présentera mercredi son nouveau programme de stabilité qui fixe sa trajectoire actualisée de réduction des déficits publics jusqu’à la fin du quinquennat. Ce programme devrait viser l’objectif de 3% du PIB pour le déficit fin 2015.

 

50 milliards d’économies : « la France condamnée avec des boulets aux pieds », ( Mandon, PS)

50 milliards d’économies : « la France condamnée avec des boulets aux pieds », ( Mandon, PS)

Ça chauffe chez les députés PS qui sentent  venir la débâcle des européennes et peut-être même la dissolution de l’Assemblée. En même temps ils ne peuvent faire autrement que de soutenir le gouvernement car en cas de dissolution beaucoup ne seraient pas réélus.  Du coup les 50 milliards d’économies sont très contestés notamment concernant les retraites et l’APL. Le député socialiste souhaite que le gouvernement et la majorité « travaillent sur quelques points de difficultés » avant de voter le plan présenté par Manuel Valls. « Cinquante milliards d’euros, c’est massif. Ça n’a pas été fait depuis une vingtaine d’années ». Conscient de la nécessité de réaliser des économies, Thierry Mandon affirme que les socialistes voteront le plan d’économies présenté par Manuel Valls. « On fait une compétition économique de plus en plus intense avec des boulets aux pieds », estime le député. Le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale considère toutefois qu’il reste du travail à fournir avant de valider le projet. « On va exiger des contreparties, explique-t-il. Je n’imagine pas qu’on ne se mette pas d’accord, à condition de travailler sur les points de difficultés ». Selon lui, les députés socialistes chercheront à « remplacer » les économies prévues sur les « petites retraites » ainsi que sur « l’allocation logement ». Alors que le vote du projet doit avoir lieu en juin, les élus comptent mettre à profit ce temps. Thierry Mandon souhaite également que la France rattrape son retard en matière de lutte contre la fraude. « On ne peut pas demander à tout le monde de se serrer la ceinture et ne pas faire ce qu’ont fait les Anglais ou les Belges contre la fraude fiscale », estime-t-il. Ces sujets seront abordés dans les semaines à venir et doivent permettre au gouvernement de renouer le dialogue avec les élus de la majorité, agacés de la manière dont Manuel Valls a annoncé le plan d’économies. « Ça a été fait de manière étrange. C’était sans précédent mais ça ne doit pas se renouveler ».

 

Les hausses rétroactives : un nouveau concept pour sauver la France

Les hausses rétroactives : un nouveau concept pour sauver la France

 

La France est vraimenet championne du monde de l’ingénierie fiscale. D’abord le gaz, maintenant l’électricité. Pourquoi pas auusi les impôts ? Il suffirait de décider d’une augmentation rétroactive des impôts pour immédiatement éliminer les déficits, financer les pactes de Hollande, sauver la sécu, les retraites et l’Assedic. On pourrait par exemple envisager d’opérer une augmentation rétroactive de l’impôt sur les revenus depuis 1914. Certains mauvais esprits objecteraient sans doute que certains contribuables sont décédés. Mais on pourrait se retourner contre leurs héritiers. Quand un client  achète un bien ou une prestation, d’ordinaire il y a nécessairement un contrat ou un quasi contrat qui fixe les conditions de cette vente y compris le prix. Si le vendeur s’est trompé tant pis pour lui. Sinon pourquoi pas autoriser  le boucher, le charcutier, le plombier à effectuer aussi un réajustement rétractif de tarifs. Les spécialistes juridiques feront remarquer que le conseil d’Etat t ne fait qu’appliquer la loi lorsqu’il est saisi. Une loi au demeurant complètement illégale et injuste. Elle n’est pas la seule puisque la France compte plus de 10 000 lois, plus de 30 000 décrets et sans doute autour de 1 000 000 de  circulaires. Dont environ 30% inapplicables ou inappliquées. Mais pas celles concernant la fiscalité, secteur sanctuarisé par la bureaucratie politique française. Trop de loi tue la loi (et l’économie)  et ridiculisent ceux qui les décident. Sans parler évidemment des conséquences désastreuses pour ceux qui les subissent. Là pour le gaz et l’électricité ce ne sont pas les nantis qui seront les victimes mais les couches sociales les plus fragiles ;  sans doute la novelle sociale démocratie de Hollande.

La France prix Nobel de l’ingénierie fiscale avec La TVA (et le reste)

La France prix Nobel de l’ingénierie financière avec La TVA (et le reste)

La France exporte peu ou en tout cas pas assez pour équilibrer sa balance commerciale ((environ 60 milliards de déficit) mais elle exporte bien son système fiscal notamment la TVA désormais en application dans de nombreux pays. Normal, la France est championne du monde des prélèvements obligatoires. La preuve que le « made in France » ça marche comme dirait Montebourg. . La TVA, cette invention française, fête en effet ses 60 ans, ce jeudi 10 avril. La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt général sur la consommation directement facturé aux clients sur les biens qu’ils consomment ou les services qu’ils utilisent.  Maurice Lauré, 37 ans à l’époque et haut fonctionnaire du ministère des finances, veut simplifier les différents impôts sectoriels sur la consommation. En effet, jusqu’alors, sous-traitants, grossistes ou encore consommateurs devaient payer une taxe spécifique, une taxe sur le prix de vente pour le consommateur ou sur le chiffre d’affaires pour les entreprises. Un système d’imposition « en cascade » qui nuisait à la fluidité du marché. Celui qui sera ensuite président de la Société générale publie en 1952 un livre, « La taxe sur la valeur ajoutée ». Il y propose un impôt indirect sur la consommation simple de gestion et difficile à frauder. Le 29 mars 1954, le président du Conseil, Joseph Laniel, et le ministre des finances, Edgar Faure, font voter un projet de loi portant réforme fiscale. Le 8 avril 1954, le Sénat adopte le texte. Le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Pierre Mendès France, soutient la création de cette taxe. La loi est adoptée le 10 avril 1954. Le taux normal à 16,8% et le taux réduit sur les produits de première nécessité à 7,5%. Seules les grandes entreprises s’acquittent de la TVA. Le 6 janvier 1966, Valéry Giscard d’Estaing, ministre des Finances étend le champ d’application à l’ensemble de l’économie.  Facile à mettre en place et à collecter, la TVA a été adoptée dans le monde entier. Sur 183 pays reconnus par l’ONU, 153 possèdent une taxe inspirée de la TVA. L’Afghanistan ou encore les Bahamas et la Barbade ont mis en place une taxe sur la valeur ajoutée. En revanche, un pays n’a jamais cédé: les Etats-Unis. Le pays possède une taxe sur les ventes dans chaque état avec des taux différents. Au Japon, la TVA a augmenté le 1er avril. Une hausse de trois points (de 5% à 8%) qui devrait rapporter en année pleine à l’Etat 8.000 milliards de yens (soit 57 milliards d’euros) supplémentaires. Mais surtout, qui inquiète les Japonais.  En France, la TVA a rapporté en 2013 141,2 milliards d’euros à l’Etat. Ce qui représente soit près de la moitié de ses recettes fiscales. En 2014, selon les prévisions de Bercy, elle doit rapporter 139,4 milliards. Rapportée au PIB, la TVA est passée de 9,26% en 1982 à 9,42% en 2013. En comparaison, l’impôt sur le revenu ne doit rapporter que 74 milliards, et celui sur les sociétés 39 milliards.  Au 1er janvier 2014, le taux de TVA est passé de 19,6% à 20%. Le taux intermédiaire est passé, lui, de 7% à 10%, le taux réduit restant finalement  à 5,5%. A titre de comparaison dans l’Union européenne, le taux normal est de 27% en Hongrie et de 18% à Malte. Au sein de l’Union, il existe une « véritable fraude à la TVA », selon le député Nicolas Dupont-Aignan, coauteur d’un rapport de l’Assemblée. Des mécanismes de dissimulation de TVA communautaire grâce à des sociétés écrans auraient été mis en place. Cette fraude engendrait une perte de 32 milliards par an en France.

 

Déficit: nouveau délai pour la France (Bruxelles)

Déficit: nouveau délai pour la  France (Bruxelles)

Bruxelles ne croit pas à juste raison que la France pourra à la fois réduire son déficit et financer les annonces de Valls. Pour autant, Bruxelles va accorder un nouveau délai au pays. Le FMI, pas très partisan de l’austérité en Europe et inquiet pour la croissance mondiale, donne un sérieux coup de main à Valls en considérant que la France sera dans les clous en 2015, ce qui paraît pourtant impossible. La France prévoit de réduire son déficit à 3,6% du PIB fin 2014 et 2,8% fin 2015. Pourtant, dans un email de la Commission européenne envoyé par le responsable du suivi des comptes publics de la France, que s’est procuré BFMBusiness, Bruxelles doute d’une telle réduction de déficit. « Notre ligne est -pour l’instant- que la France doit respecter ses engagements », peut-on lire. Mais, l’auteur de ce message ne se fait aucune illusion, Bruxelles va devoir céder.  D’autant que « compte tenu des mesures annoncées, les 50 milliards ne suffiront pas à la fois pour baisser le déficit comme recommandé et pour financer les annonces », note le fonctionnaire. Et la Commission européenne connaît bien les Français: « combien de fois ils ont annoncé des réformes à moyen et long terme qui ont été enterrées par la suite… » En somme, ce document montre que l’inflexibilité bruxelloise actuelle ne relève que d’une posture d’affichage alors que la Commission s’apprête à donner satisfaction à Bercy, en contrepartie d’un programme de réformes plus important que prévu. Ce mercredi, Manuel Valls a déjà annoncé que le nouveau rythme de réduction du déficit sera précisé « dans les prochains jours ».

 

France : amélioration de la croissance

France : amélioration de la croissance

Selon les indices PMI européens du cabinet Markit, parus ce 1er avril, l’activité hexagonale dans ce secteur a enfin renoué avec la croissance après deux années de contraction. L’indice français est ressorti à 52,1 (contre 49,7 en février), son plus haut niveau depuis juin 2011. Il repasse au-dessus du seuil des 50 points, qui sépare contraction et croissance de l’activité, pour la première fois depuis février 2012. C’est encore mieux que l’estimation préliminaire à 51,9. Les chiffres français « mettent en évidence une nette amélioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier français, soutenue par une forte expansion du volume des nouvelles commandes », explique Jack Kennedy, économiste de Markit.  Il recommande toutefois, vu la longue période de contraction de l’activité dont sortent les entreprises françaises, qu’elles attendent « des signes de reprise durable avant de relancer certaines actions, notamment en matière d’embauche. » L’augmentation des nouvelles commandes signalée par les dirigeants d’entreprise interrogés s’est faite au rythme le plus élevé depuis 34 mois, résultant d’un raffermissement de la demande ainsi que d’une légère augmentation des nouvelles commandes à l’export. Une performance d’autant plus notable que, pour la zone euro entière, l’indicateur s’est replié. Il a atteint 53 dans sa version définitive, comme dans la version préliminaire, contre 53,2 en février. Et le sous-indice mesurant les prix est repassé sous la barre des 50 pour la première fois depuis août dernier, alimentant les inquiétudes sur la faible inflation en zone euro. L’expansion dans le secteur manufacturier a ainsi ralenti en Allemagne (53,7 en mars contre 54,8 en février), a stagné en Italie (52,4 contre 52,3 en février), et a progressé en Espagne, aux Pays-Bas et en Irlande.

 

BCE : statu quo et avertissement à la France

BCE : statu quo et avertissement à la France

C’était prévu,  la BCE a décidé de ne rien décider sauf si un jour… peut-être. Même sur le risque de déflation «  ça ira mieux en 2016 » ! Avec en plus un avertissement à la France sur ses déficits. Bref une réunion pour rien qui ne résoudra pas l’atonie de la croissance en Europe et qui n’empêchera pas la France de renégocier ses déficits avec une commission affaiblie par la proximité des élections européennes qui vont sans doute changer la donne. Comme l’anticipait la grande majorité des économistes, la Banque centrale européenne n’est pas passée à l’action, ce jeudi 3 avril. Elle ainsi décidé de maintenir ses taux directeurs à leur niveau actuel (soit 0,25% pour le principal). Néanmoins, lors de sa conférence, le président de l’institution européenne, Mario Draghi a tenté de rassurer les esprits. Evoquant l’inflation extrêmement basse en zone euro, il a indiqué que les prix devraient se redresser en avril, avant de progressivement remonter et se rapprocher des 2%, fin 2016. Surtout, Mario Draghi a donné plusieurs signes de nature à contenter les marchés, qui attendent que la BCE muscle son action. Il a ainsi révélé que la BCE n’exclut pas de « nouvelles mesures non conventionnelles » et que son conseil des gouverneurs « est unanime sur son engagement à utiliser tous les instruments non-conventionnels dans le respect de son mandat ». Le but: « faire face de façon efficace aux risques d’une période trop prolongée de faible inflation », a-t-il rappelé. Autrement dit: éviter que la baisse des prix envahisse la zone euro.  Il a surtout affirmé qu’ »un assouplissement de la politique monétaire de la BCE » n’était pas à exclure et a même révélé qu’ « un assouplissement quantitatif (un rachat d’actifs sur les marchés, ndlr) » a été discuté au sein du conseil des gouverneurs. Il a précisé que cette option devra tenir compte des particularités des canaux de transmission de la BCE, qui transmet sa politique monétaire via le système bancaire. « L’effet final de [cet assouplissement] dépendra de l’état de santé des banques », a-t-il ainsi poursuivi. La mesure portera sur de la dette privée, a-t-il également indiqué. Autre déclaration importante, Mario Draghi a fait savoir que « nous allons suivre de très près les risques en matière d’évolution des taux », ajoutant également que l’évolution du taux de change prenait « une place de plus en plus importante » dans l’analyse économique de la Banque centrale européenne.  Autre annonce, et non des moindres, Mario Draghi a adressé un important avertissement à la France. Interrogé sur cette dernière, Mario Draghi, a alors déclaré qu’il est important que « les grands pays s’en tiennent aux règles budgétaires » ajoutant qu’ »affaiblir les règles convenues affaiblit la confiance ». Des propos qui sonnent comme une importante mise en garde alors que ce jeudi matin, le ministre des Finances Michel Sapin a fait comprendre qu’il négocierait un nouveau délai avec Bruxelles pour ramener le déficit sous les 3% de PIB.

 

Déficit France : avertissement de l’Europe

Déficit France : avertissement  de  l’Europe

C’est un avertissement avant le carton jaune sur les déficits. L’Europe sent que Hollande affaibli par les municipales commence à mollir sur les 50 milliards d’économies (au demeurant très flous), du coup c’est un rappel à l’ordre vis à vis des objectifs affichés par la France elle-même. . La négociation s’annonce serrée. Ce mardi 1er avril, le chef de file de l’Eurogroup, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem a assuré que Paris n’a pas demandé un nouveau report pour ramener son déficit public sous les 3% du PIB. Mais le ministre des Finances des Pays-Bas en a profité pour souligner la nécessité pour Paris de ne pas relâcher ses efforts. « La France est consciente de ses engagements, elle a déjà obtenu du temps et doit fournir davantage d’efforts », a-t-il affirmé. Ces propos font écho à ceux prononcés, quasiment en même temps, par le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn. Ce dernier a affirmé qu’il « est important que la France procède aux ajustements structurels nécessaires », c’est-à-dire qu’elle dégage des économies de long terme.  Ces déclarations sonnent comme autant de rappel à l’ordre alors que la veille, l’Insee a indiqué que le déficit public a dérapé plus fortement que prévu en 2013, s’élevant à 4,3% du PIB, contre un chiffre de 4,1% prévu par le gouvernement. Surtout, les propos de Jeroen Dijsselbloem et Olli Rehn succèdent à l’allocution télévisée de François Hollande. Le président français y a affirmé, concernant les 50 milliards d’économies promis par l’exécutif tricolore, qu’ »il ne s’agit pas de faire des économies pour faire des économies ». « Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart », a-t-il poursuivi, expliquant que « le gouvernement aura aussi à convaincre l’Europe ».

1...223224225226227...235



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol