Archive pour le Tag 'France'

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Interdire le retour des djihadistes en France (Valérie Pécresse)

Interdire le retour des djihadistes en France (Valérie Pécresse)

Valérie Precresse a raison, on peut et on doit interdire le retour des djihadistes en France. Une opinion par ailleurs partagée par une majorité de Français.  Une question aussi de bon sens, comment pour-t-on surveiller pendant des années les milliers djihadistes à leur retour (sans parler de la surveillance des djihadistes potentiels). Les djihadistes ont fait un choix, celui de combattre aux côtés des ennemis de la France. Il est donc plus efficace de les empêcher de revenir. Juridiquement cela pose quelques difficultés mais il est possible de les déchoir de la nationalité en modifiant la loi actuelle (qui ne la rend possible que pour ceux qui ont le double nationalité. Le choix de combattre dans une armée terroriste constitue en fait la volonté claire de rompre avec la communauté nationale française. Selon Bernard Cazeneuve, une telle mesure serait difficile à mettre en place. « Quand on veut, on peut », répond Valérie Pécresse. «La CEDH permet des dérogations dictées par des nécessités d’ordre public. Les Britanniques vont voter une interdiction de retour de deux ans », assure-t-elle. L’ancienne ministre considère par ailleurs qu’il n’est pas forcément nécessaire d’organiser un référendum pour faire passer une telle loi : « C’est à la représentation nationale d’assumer ses responsabilités ».

Terrorisme : Obama fait la leçon à la France

Terrorisme : Obama fait la leçon à la France

 

Obama, sans doute pas très content des critiques-y compris en Etats-Unis- concernant son absence  la grande manifestation à Paris réplique. Il considère que les musulmans américains, eux ,sont mieux intégrés qu’en Europe. D’une certaine manière il n’a pas complètement tort. Cependant la sociologie des immigrés n’est pas la même. Pour l’essentiel les immigrés viennent d’Asie et des pays latino-américain. Les musulmans ont peu nombreux (environ1%) à comparer aux 5% au Royaume Uni, en Allemagne et au 8% en France. En fait les problèmes d’intégration ne se pose pas en terme de religion mais en terme de couleur de peau , les noirs étant de plus en plus pauvres pendant que les blancs américains sont de plus en plus riches. Obama ferait donc bien de balayer devant sa porte quant à la question d’intégration (voire encore récemment les émeutes après que des noirs aient été tués par des policiers). Comme beaucoup de politiques, Obama parle mais agit peu. C’est en fait «  une grande gueule », orateur très talentueux mais dont le bilan  restera très mitigé y compris dans le domaine international où pourtant il a reçu le prix Nobel de la paix avant même d’avoir  fait quoi que ce soit. Cela ne dédouane pas évidemment les dirigeants européens et notamment de la France quant à leur immobilisme pour intégrer les populations étrangères ( voir à cet égard le nombre de plan concernant la ville qui n’ont pas abouti à grand-chose sinon à repeindre les murs des HLM !). Une semaine après les attaques djihadistes à Paris, Barack Obama recevait donc David Cameron à la Maison Blanche vendredi. L’occasion de rappeler les impératifs de la lutte anti-terroriste et de montrer leur détermination à contrer « l’extrémisme violent qui radicalise, recrute et mobilise« . Le président et le Premier ministre ont affiché la parfaite entente entre les deux pays, mais Barack Obama en a profité pour donner quelques conseils au gouvernement français. Le président américain a insisté sur l’échec de la politique d’intégration. Aux Etats-Unis, « notre principal avantage« , souligne Barack Obama, « c’est que notre population musulmane se sent américaine. Il y a des endroits en Europe où ce n’est pas le cas et c’est probablement le principal danger auquel l’Europe fait face« . Il recommande des solutions qui ne soient pas que sécuritaires et insiste sur les liens forts que doivent avoir les immigrés avec la République. Il a assuré que Washington et Londres continueraient « à faire tout ce qui est en (leur) pouvoir pour aider la France pour que justice lui soit rendue« .

Ajouter «laïcité» à la devise de la France

Ajouter «laïcité» à la devise de la France

Pour donner suite à la grande marche républicaine de dimanche, le nouveau patron de l’UDI a une idée qu’il n’a pas manqué de répéter à plusieurs reprises ce mercredi dans les médias. Lors de la présentation de ses vœux, Jean-Christophe Lagarde s’est prononcé pour la construction d’un large débat, incluant aussi bien les partisans de la manifestation que les opposants. Un débat qu’il voudrait voir déboucher sur une proposition: «Ajouter à la devise de la République ce quatrième pilier qui est celui de la laïcité». Un peu plus tôt, invité de l’émission Les indés Radios-LCI-Metronews il avait déjà plaidé pour une modification de la constitution de 1958 destinée à intégrer la notion de laïcité dans l’article 2. Il a annoncé avoir proposé cette mesure à François Hollande. Invité de la presse parlementaire ce mercredi, François Baroin est allé dans le même sens, estimant que la laïcité issue de la loi de 1905 a désormais une valeur comparable aux trois notions de la devise nationale.

Terrorisme : La France est en guerre (Valls)

Terrorisme : La France est en guerre (Valls)

Un discours enfin à la hauteur de l’enjeu et de ‘l’émotion nationale manifestée dans le rue par les français. Un discours unanimement applaudi à l’assemblée.  «Oui, la France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l’islamisme radical (…) mais pas contre une religion.» «La France n’est pas en guerre contre l’islam et les musulmans (…) La France protégera tous ses concitoyens, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas», a déclaré  Valls à l’assemblée, sous des trombes d’applaudissements. «L’islam est la deuxième religion de France, elle a toute sa place en France», a poursuivi le premier ministre. Manuel Valls a tout aussi fermement fustigé «les actes antisémites (qui) connaissent en France une progression insupportable». Face à des députés dont certains avaient du mal à réprimer des larmes d’émotion, Valls s’est exclamé: «Comment accepter qu’en France, terre d’émancipation des Juifs, il y a deux siècles, mais qui fut aussi, il y a soixante-dix ans, l’une des terres de leur martyre, comment peut-on accepter que l’on puisse entendre dans nos rues crier “Mort aux juifs”?» Le premier ministre a encore réaffirmé que «sans les Juifs de France, la France ne serait plus la France». Et il a appelé la justice à être «implacable à l’égard de ces prédicateurs de la haine», faisant référence, sans le nommer, au polémiste Dieudonné, soulignant que «le blasphème n’est pas dans notre droit, il ne le sera jamais». Là encore sous les applaudissements de tous les députés, y compris du Front national, Manuel Valls a rendu un hommage appuyé au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, assis à sa droite pour la circonstance, ainsi qu’aux «forces de sécurité qui ont, au péril de leur vie, mené un travail remarquable». Il a poursuivi: «À aucun moment nous ne devons baisser la garde (…) Des risques sérieux demeurent (…) Des risques très élevés liés à d’éventuels complices.». Reste évidemment à traduire en acte cette volonté de lutte contre le terrorisme, une volonté qui doit s’inscrire dans la durée tellement les facteurs explicatifs sont nombreux été tellement la France a laissé passer trop de chose contre les valeurs de la république depuis des années.

La France ne tiendra pas les 3% de déficit en 2017

La France ne tiendra pas les 3% de déficit en 2017

 

 

L’OCDE estime qu’il est vain pour la France de promettre un déficit à 3% du PIB en 2017. Un objectif pourtant affiché par la France auprès de Bruxelles. En cause  surtout une croissance trop molle qui devrait notamment être inférieure à 1% en 2015 (en dessous des prévisions françaises). Pas d’amélioration donc à tendre avant 2016 où la France pourrait être tirée par l’environnement mondial sous réserve évidemment que la reprise ait bien lieu au plan international,  ce qui reste à démontrer.   L’OCDE estime que la croissance du PIB français devrait être de 0,4% en 2014, et de 0,8% en 2015, alors que Bercy table sur +1% pour l’an prochain. L’organisation s’attend à une « légère hausse » en 2016 avec une croissance de 1,5%. Elle  estime que l’économie française devrait alors profiter d’un environnement global amélioré, d’un taux de change plus favorable, de la baisse des coûts de l’énergie et d’une baisse significative de la fiscalité. L’OCDE estime toutefois que le déficit budgétaire sera au-dessus des « prévisions ambitieuses ». Elle  estime que l’objectif des 3% ne pourra pas être atteint avant 2017, ce que prévoit le gouvernement. Mais ce rythme de résorption du déficit parait justifié,  compte tenu de la faiblesse de la croissance.

 

Economie mondiale : la France perd une place

Economie mondiale : la France perd une place

 

 

Un argument de moins pour Hollande qui ne cesse de rappeler, face au déclin français, que la France est quand même la 5 éme puissance mondiale. Ce n’est plus vrai du fait d’une activité et d’une inflation  nettement plus soutenues accompagnées d’une réévaluation de la livre.  Pénalisée par une faible croissance et la baisse de l’euro, la France a perdu en 2014 sa place de cinquième économie mondiale au profit du Royaume-Uni, écrit mercredi le Figaro en citant des estimations du produit intérieur brut (PIB) de la Commission européenne. Le PIB britannique se serait élevé l’an dernier à 2.232 milliards d’euros, selon ces estimations, et celui de la France à 2.134 milliards d’euros, contre respectivement 2.017 et 2.114 milliards d’euros en 2013. Les bilans définitifs seront publiés dans quelques semaines. L’inversion des places entre les deux pays était attendue, le Royaume-Uni ayant bénéficié l’an dernier d’une croissance bien plus rapide que celle de la France (+3% contre +0,4%), d’une inflation plus soutenue (+1,5%) et de la réappréciation de la livre sterling (+5,4% par rapport à la monnaie unique), rappelle le Figaro.  L’économie française était passée devant sa voisine britannique en 2008, au début de la crise financière, une place qu’elle n’avait plus quittée depuis. Les quatre premières puissances économiques mondiales sont toujours les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne.

 

 

 

Un argument de moins pour Hollande qui ne cesse de rappeler, face au déclin français, que la France est quand même la 5 éme puissance mondiale. Ce n’est plus vrai du fait d’une activité et d’une inflation  nettement plus soutenues accompagnées d’une réévaluation de la livre.  Pénalisée par une faible croissance et la baisse de l’euro, la France a perdu en 2014 sa place de cinquième économie mondiale au profit du Royaume-Uni, écrit mercredi le Figaro en citant des estimations du produit intérieur brut (PIB) de la Commission européenne. Le PIB britannique se serait élevé l’an dernier à 2.232 milliards d’euros, selon ces estimations, et celui de la France à 2.134 milliards d’euros, contre respectivement 2.017 et 2.114 milliards d’euros en 2013. Les bilans définitifs seront publiés dans quelques semaines. L’inversion des places entre les deux pays était attendue, le Royaume-Uni ayant bénéficié l’an dernier d’une croissance bien plus rapide que celle de la France (+3% contre +0,4%), d’une inflation plus soutenue (+1,5%) et de la réappréciation de la livre sterling (+5,4% par rapport à la monnaie unique), rappelle le Figaro.  L’économie française était passée devant sa voisine britannique en 2008, au début de la crise financière, une place qu’elle n’avait plus quittée depuis. Les quatre premières puissances économiques mondiales sont toujours les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne.

 

Mali, Centrafrique, Irak : des conflits qui coûtent chers à la France

Mali, Centrafrique, Irak : des conflits qui coûtent chers à la France

 

Fautes de réussite sur le plan intérieur, Hollande a pratiqué la fuite en avant sur les terrains extérieurs. La France s’est ainsi engagée précipitamment au Mali, en Centrafrique et en Irak avant même que les européens se soient prononcés ; Du coup la France se retrouve à peu seule à supporter coûts et conséquences de ces guerres. Il fallait sans doute intervenir mais Hollande a voulu se mettre en avant, du coup nous en payons la facture. 450 millions prévus pour les opérations et une facture de 1.1 milliard. Il faut dire que l’Europe se désintéresse de ces conflits et dans sa majorité préfère se consacrer au business plutôt qu’ à la solidarité et à la défense des droits collectifs et individuels. Bref c’est l’Europe des marchands. Un raison supplémentaire pour que Hollande ne saute pas comme un cabri sur le moindre conflit pour faire oublier les désastres économiques intérieurs. .Qu’il prenne donc le temps d’impliquer sse partenaires européens.   Le dérapage budgétaire de la France est en effet  essentiellement dû aux interventions militaires, révèlent Les Echos ce mardi 11 novembre. Selon le quotidien économique, le projet de budget, présenté mercredi 12 novembre par Bercy, « prévoirait de l’ordre de 2,2 milliards d’euros d’annulations de crédits cette année pour contenir l’évolution de la dépense de l’Etat ». L’opération vise « à compenser le dérapage de certains budgets sous-dotés ».  Parmi eux, selon Les Echos, « figure en tête le budget des opérations extérieures de la Défense. Du Mali à l’Irak en passant par la Centrafrique, les interventions de l’armée française ont compliqué un peu plus l’équation budgétaire d’une mission traditionnellement sous-dotée ». Alors que « 450 millions étaient programmés dans la loi de finances initiale, les opex devraient ressortir à au moins 1,1 milliard d’euros« , affirme le quotidien. Cherchant à désamorcer les critiques de la Commission européenne, le ministre des Finances Michel Sapin avait évoqué le 27 octobre des « mesures nouvelles » de réduction du déficit, d’un montant de 3,6 milliards d’euros, dont une partie sera présentée dès mercredi, et une autre concrétisée dans le budget 2015, au cours de son examen au Parlement. 

Sondage moral des ménages : sur 65 pays, la France 64 ème

Sondage moral des ménages : sur 65 pays, la France 64 ème

 

Un sondage qi démontre que le french bashing par les Françis eux-mêmes  n’est pas simplement une mode mais bien un phénoméne qui rend compte de l’Etat catastrophique du pays. Seuls les Italiens se montrent plus pessimistes que les Français concernant 2015, selon un sondage réalisé dans 65 pays par BVA, Gallup International et Win pour Le Point. Seulement 17% des Français interrogés pensent que l’année à venir sera meilleure que 2014 (-1 point par rapport à 2013), ce qui fait de la France le 64e pays sur 65 devant l’Italie (14%), selon cet indicateur général de confiance. L’optimisme progresse en revanche fortement en Asie (+8 points à 63%) et l’Europe de l’Est (+6 points à 34%). Si 34% des Français interrogés jugent que 2015 sera pire que 2014, c’est aussi le cas de 42% des Italiens. Le Royaume-Uni (18%), l’Espagne (19%) et l’Allemagne (19%) semblent moins touchés par ce pessimisme. Seuls 6,0% des Français estiment que 2015 sera une année économiquement plus favorable que 2014, contre 57% qui anticipent une année de difficultés économiques. Ils ne sont que 43% à se dire heureux dans leur vie, ce qui les place au 58e rang sur 65 pays, derrière les Britanniques (49%), les Portugais (48%), les Tchèques (47%), les Turcs (46%) et les Lettons (46%) mais devant les Italiens, les Serbes et les Roumains (41%), les Bulgares (31%) et les Grecs (25%). A l’échelle du monde, 42% des personnes interrogées pensent que 2015 sera économiquement plus favorable que 2014 (+10 points par rapport à l’an passé), un résultat dû notamment à une forte progression de l’optimisme en Asie (53%, +16 points) concernant cet indicateur. Et les sondés sont 70%, au niveau mondial, à se dire heureux (une progression de 10 points par rapport à 2013). Le taux de bonheur personnel progresse nettement en Europe de l’Est (58%, +19 points) et en Asie (77%, +13 points) alors que ce sentiment est tout juste majoritaire (51%) dans l’ensemble de l’Europe de l’Ouest.

Alstom : après la vente de l’énergie la suppresion des usines transport en France ?

Alstom : après la vente de l’énergie la suppresion des usines transport en France ?

 

Les actionnaires sont contents, le PDG auusi (i a touché 3 millions de prime de Noel !), Alstom a vendu la branche électrique à général Electric. Reste donc à Alstom la branche transport en pleine décroissance ; E te point que plus de la moitié des salariés portraient être licenciés notamment à Belfort. A terme vers 2020, avec la délocalisation de la production c’est l’ensemble des usines Alstom qi pourraient disparaitre. .  La « charrette » pourrait être annoncée lors du comité central d’entreprise d’Alstom Transport le 13 janvier et bouclée pour la fin 2015. « L’usine n’a pas pris de commandes depuis trois ans, déplore Olivier Kohler, représentant de la CFDT. Si ça continue, l’usine risque de fermer d’ici à 2017. » Tout un symbole : Alstom pourrait disparaître de Belfort. Un front renversé avec General Electric, qui compte embaucher sur place. Le groupe américain s’est engagé à créer 1.000 emplois en France d’ici à trois ans. Le site de La Rochelle, qui construit aussi des TGV, pourrait également subir des restructurations. Au-delà de la fin du « tout-TGV » en France, les commandes de métros et de tramways sont en berne. Toute la filière ferroviaire souffre, et Alstom avec. « À partir de 2016, il n’y aura plus grand-chose à fabriquer dans les usines françaises, explique Jean-Pierre Audoux, le président de la Fédération des industries ferroviaires. Et plus rien après 2020. » Pourtant, Alstom Transport a réalisé cette année un chiffre d’affaires record de 3 milliards au premier semestre. Le groupe engrange les commandes mais les usines françaises tournent au ralenti. Le contrat géant de 4 milliards d’euros en Afrique du Sud, pour 600 trains, sera honoré là-bas et ne remplira pas les sites en France. Idem pour le contrat de 1,3 milliard d’euros avec le Kazakhstan. « Les clients demandent une localisation de la production chez eux », se défend la direction. Un argument insuffisant aux yeux des salariés, notamment belfortains. « Alstom organise la pénurie dans ses usines françaises, s’agace un concurrent. Il préfère produire à l’étranger pour casser les prix et délocaliser. » Et à cause de la reprise de la branche énergie par GE, Alstom transport va manquer de moyens financiers suffisants. Sur les 12,35 milliards d’euros de la vente de la division énergie à General Electric, il ne devrait récupérer que 1 à 2 milliards d’euros, après le remboursement d’une partie de la dette et le versement de près de 4 milliards d’euros aux actionnaires, et au premier chef Bouygues. L’entreprise doit aussi faire face à l’émergence de géants chinois deux fois plus gros qu’elle.

 

Moscovici, le comique : « La France a besoin de réformes »

Moscovici, le comique : « La France a besoin de réformes »

 

 On pourrait en rire sil n’y a avait pas matière à pleurer. Moscovici qui déclare que le France a besoin de réformes alors qu’il y a quelques semaines encore il était ministre de l’économie et  des finances. En charge de l’économie il est largement responsable de la situation catastrophique du pays. Lui, l’ancien gauchiste de la LCR, énarque reconverti au PS ne manque pas de culot pour rappeler la France à ses obligations de réformes. De  telles banalités suffiraient à elles seules à justifier la suppresion d’une commission inutile, coûteuse et incohérente. Le commissaire européen aux Affaires économiques  a affirmé dimanche que la France est un pays « qui a des forces énormes mais (…) qui a besoin de réformes manifestes et majeures ». Il faut un agenda de réformes qui soit continu et très ambitieux » car « la France est un pays qui a décroché en compétitivité », a déclaré M. Moscovici au cours de l’émission BFM Politique-RMC-Le Point. Il a précisé que cette situation durait depuis « longtemps » et qu’il ne s’adressait pas à ce gouvernement, « ni même à celui d’avant ». Les deux questions qui se posent sont de savoir si « les efforts budgétaires sont suffisants pour réduire le déficit » et si « les réformes structurelles sont suffisantes », a estimé l’ancien ministre français socialiste de l’Économie.

Croissance France : nouvelle baisse de l’industrie manufacturière

Croissance France : nouvelle baise de l’industrie manufacturière

 

L’Indice PMI flash de l’industrie manufacturière se replie à 47,9 points (48,4 en novembre), un plus bas de quatre mois.
Les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un indice des services à 48,3 points et un indice manufacturier à 48,6. D’après Markit « La contraction de l’économie française, amorcée en mai dernier, se poursuit en décembre. La baisse de l’activité globale ralentit toutefois par rapport à novembre et affiche un rythme marginal, freinée par une quasi-stabilisation du secteur des services dont l’activité n’enregistre qu’un très léger repli au cours du mois. Cette relative embellie du secteur des services résulte d’une légère croissance du volume des nouvelles affaires, la première depuis quatre mois, ainsi que d’une amélioration des perspectives d’activité, les prestataires de services anticipant de nouvelles hausses de leurs ventes au cours de l’année à venir. La situation du secteur manufacturier reste en revanche préoccupante, la baisse de la production s’accélérant en décembre, en raison notamment de la faiblesse persistante de la demande et d’un climat fortement concurrentiel. »

 

Automobile Europe : tassement en France et en Allemagne

Automobile Europe : tassement en France et en Allemagne

.Sur 11 mois, la hausse du marché est de 5,7 %. Cette relative contre-performance européenne s’explique principalement par le recul des immatriculations constaté sur les marchés allemand et français. Alors que le marché bondit 17,4 % en Espagne et de 8 % au Royaume-Uni, en Allemagne, premier marché automobile de la région, les ventes de voitures neuves ont baissé de 1,8% en novembre.  En France, le marché automobile s’est contracté de 2,7% le mois dernier . La progression des ventes sur 11 mois revient de ce fait à 1,1%. Les constructeurs français ont connu des sorts contrastés: Renault a progressé de 3,9% grâce à une croissance à deux chiffres de Dacia, tandis que PSA a reculé de 3,1%, entraîné par une contraction des ventes de Citroën, a précisé l’ACEA dans sa livraison mensuelle de statistiques. Pour le reste, les chiffres publiés ce mardi montrent que le mois de novembre a profité entre autres à Nissan , avec des livraisons en hausse de 20,4%, au groupe BMW (+9,7%), Toyota (+4,2%), Daimler (+4,0%) ou encore Fiat Chrysler Automobiles (FCA) (+3,7%). General Motors, reste pénalisé par le retrait de la marque Chevrolet du marché européen et voit ses ventes reculer de 11,9 %. Ford affiche de son côté une baisse de 5,3 %.

 

Sondage réforme de la France : 84% pour

Sondage réforme de la France : 84% pour

 

Finalemenet la classe politique est en retard par rapport à l’opinion en matière de réformes. D’après un  sondage CSA 59% ont une mauvaise mage de leur propre pays et  84% des Français estiment qu’il faut réformer en profondeur le pays, dont 28 % radicalement, d’après cette étude. L’attente de changements est la plus forte pour la gestion des finances publiques (88 %), la fiscalité (82 %), le développement économique (82 %) et la politique d’immigration (74 %). Quand on demande aux personnes sondées, sans leur soumettre une liste de réponses possibles, ce qu’il faudrait changer en priorité, ce sont les instances et le personnel politique qui arrivent en tête (25%).  Toutefois, analyse l’institut CSA, «derrière l’exigence de changement perdure un attachement fort à ce qui fait les fondamentaux du modèle français». Exception faite de l’immigration, 59 % optant pour le droit du sang plutôt que pour le droit du sol (39 %).  Les Français sont à 78 % pour un Etat interventionniste, à 56 % pour un Etat décentralisé, 60 % d’entre eux préfèrent une France dans laquelle les entreprises publiques contrôlent des secteurs clés de l’économie (transports, énergie, télécommunications…) Ils choisissent l’assurance maladie pour tous (73 %) et le système de retraite par répartition (60 %). Quant à l’orientation à donner au changement, trois grands types d’aspirations se dégagent : décadenasser les réglementations, valoriser l’effort, responsabiliser. 50 % (mais 48 % d’avis contraires) sont pour des licenciements plus faciles, 59 % pour réformer la durée légale du travail, 72 % pour l’ouverture des magasins «quand ils le souhaitent», dimanches et soirées comprises.

 

La France dégradée par Fitch

La France dégradée par Fitch

 

 

C’est surtout le manque de croissance en France  ( prévion de qui a été sanctionné par l’agence de notation  Fitch car ce manque de croissance (seulement 1% % en 2015 et 1.5% en 2016) ne  permettra pas d’atteindre les objectifs de rééquilibrage des comptes.  Fitch Ratings a donc baissé vendredi la note souveraine de la France d’un cran à « AA » contre « AA+ » auparavant en l’assortissant d’une perspective stable. Fitch ajoute que la faiblesse de l’économie française met en péril les perspectives à la fois de consolidation budgétaire et de stabilisation du ratio d’endettement public. L’agence de notation avait placé la note à long terme « AA+ » de la France en « rating watch negative » le 14 octobre. Dans une note diffusée vendredi matin, les économistes de Société générale estimaient que l’impact sur le marché d’une éventuelle dégradation « devrait être limité ». L’agence Moody’s a quant à elle maintenu le 19 septembre la perspective négative sur la note « Aa1″ qu’elle donne à la France, soit la deuxième meilleure note. Standard and Poor’s a pour sa part baissé la note de la France une première fois en janvier 2012 et une deuxième fois en novembre 2013, à « AA ». L’agence a révisé la perspective de stable à négative le 10 octobre.

 

France : pas de taxe sur les géants de l’internet

France : pas de taxe sur les géants de l’internet

Finalement très discrètement la France a renoncé à imposer les géants de l’internet en se réfugiant derrière des arguments techniques ; Au pays de l’ingénierie fiscale on a donc reculé  en décidant d’agir au sein de l’OCDE dont les conclusions et les propositions ne sont pas prêtes d’aboutir.  En fait ce qui est en cause c’est l’optimisation fiscale  qui concerne certes les géants d’internet mais aussi nombre d’entreprises y compris françaises localisées dans se paradis fiscaux (dernier exemple en date : EDF !!). . Et cette optimisation fiscale a encore de beaux jours devant elle. Google, Amazon, Apple, mais aussi Starbucks, Microsoft ou eBay… Fin 2012, le sujet défraie la chronique. Comment éviter que les multinationales du Web et certaines grandes entreprises américaines, profitant des failles de la fiscalité internationale, paient aussi peu d’impôts ? En Europe et aux Etats-Unis, des missions parlementaires sont lancées, à la fois pour mesurer le phénomène et réfléchir à ce qui permettrait de lutter contre ce que les spécialistes appellent «l’optimisation fiscale agressive» des grands groupes. Dans la foulée, l’OCDE pose la première pierre de son ambitieux projet « BEPS ». Mot d’ordre : faire évoluer les principes de la fiscalité internationale, qui sont déclinés dans la plupart des conventions fiscales, pour les adapter à l’économie du XXIe siècle. La France n’est alors pas absente du débat. Tandis que la presse raconte, par le menu, les descentes de la police fiscale dans les locaux de plusieurs grandes entreprises du Web, le rapport « Colin et Collin », du nom de deux hauts fonctionnaires chargés de faire des propositions sur la fiscalité du numérique, est publié en janvier 2013. Il préconise d’agir au niveau de l’OCDE, mais aussi au niveau national. Comment ? En taxant les données, qui sont le principal actif des géants du Web, mais de façon « incitative». L’idée n’est pas de dégager de l’argent mais de favoriser les entreprises transparentes, qui respectent la protection des données personnelles. A la pointe de la réflexion sur le sujet, Bercy promet alors de décliner les pistes du rapport dans le budget à venir. Et mandate le Conseil national du numérique pour faire des propositions. Plusieurs pistes sont évoquées : taxe sur la bande passante, taxe au nombre de clics, taxe sur les données… Le champ est aussi complexe qu’inexploré. Mais rapidement, l’exécutif se heurte à des difficultés. « Chacun des scénarios, même le plus simple, comme celui de la bande passante, se heurte à des obstacles techniques», affirme-t-on alors à Bercy. Il apparaît, dès lors, plus simple d’attendre les conclusions des travaux de l’OCDE, un an plus tard, et de porter le sujet au niveau européen.

 

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