Archive pour le Tag 'France'

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Irak : des armes françaises pour le Kurdistan

Irak : des armes françaises pour le Kurdistan

Après bien des hésitations, la France a décidé de fournir des armes au Kurdistan pour lutter contre  la progression des djihadistes. En fait on aurait bien voulu que l’Europe s’engage mais une nouvelle fois l’Europe s’est montrée incapable de décider quoi que ce soit laissant à chaque Etat le choix de sa politique. La France va  donc livrer dans les prochaines heures des armes aux Kurdes d’Irak pour soutenir leur lutte contre les djihadistes de l’Etat islamique, a annoncé mercredi la présidence française.  Paris, qui n’a pas effectué à ce jour de frappes aériennes contre les positions de l’Etat islamique, contrairement aux Etats-Unis, souligne avoir agi dans l’urgence. « Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, le chef de l’Etat a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent », peut-on lire dans un communiqué.   »La France a déjà pris les dispositions nécessaires depuis plusieurs jours pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l’Etat islamique », ajoutent les services de François Hollande qui évoquent « la situation catastrophique à laquelle doit faire face la population dans la région du Kurdistan irakien ».  L’Elysée indique en outre que le chef de l’Etat s’est entretenu directement avec Massoud Barzani, président du Kurdistan irakien autonome. « Il l’a informé que la France, en concertation avec les autorités de Bagdad, avait pris toutes les dispositions pour acheminer au plus vite les armes demandées. Il lui a également indiqué que les livraisons humanitaires se poursuivraient dans les prochains jours.   »Le Président Barzani a chaleureusement remercié, au nom du peuple kurde, le Président de la République du soutien constant de la France et de son action de mobilisation de la communauté internationale, en particulier de l’Union européenne », ajoute son service de presse. A l’Elysée on refuse de préciser le type d’armes et leur quantité, et on se contente de dire qu’il s’agit « d’apporter une aide matérielle qui permette aux forces engagées, aux peshmerga en particulier, de combattre les islamistes. C’est une aide aux combattants sur le terrain ». « Cela répond exactement aux besoins urgents des Kurdes. Ce sont des armes sophistiquées et ce sera fait dans les toutes prochaines heures », a souligné le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur TF1. Il s’est refusé lui aussi à préciser la nature et la quantité d’armes fournies « parce qu’on ne livre pas le plan de la bataille de ses amis à leurs adversaires ».  

 

France : croissance nulle au 2e trimestre

France : croissance nulle au 2e trimestre

Croissance nulle, c’est encore pire que ce qu’on attendait. Un résultat en tout cas qui remet en cause les objectifs du gouvernement en matière de déficits surtout avec une très faible inflation qui va peser sur le montant de rentrée de TVA.L’économie française a enregistré une croissance nulle au deuxième trimestre après avoir déjà stagné au premier trimestre, ce qui rend difficilement tenable le scénario d’une hausse de 1% du produit intérieur brut retenu par le gouvernement pour 2014, selon les premiers résultats publiés jeudi par l’Insee.  Les 32 économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une croissance de 0,1% pour le deuxième trimestre. L’acquis de croissance pour 2014, à savoir le niveau de l’ensemble de l’année si la croissance des deux derniers trimestres était nulle, se situe à +0,3%. La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du trimestre a été positive de 0,2 point, alors que celle de la variation des stocks a été négative de 0,1 point. Le commerce extérieur y a également contribué négativement à hauteur de 0,1 point. Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,5% sur le trimestre, effaçant leur recul de début d’année. Mais l’investissement s’est contracté de 1,1%, celui des seules entreprises reculant de 0,8% après avoir déjà perdu 0,7% au premier trimestre.

France : défaillances d’entreprises en hausse

France : défaillances d’entreprises en hausse

C’est une sorte d’inversion de la courbe des défaillances mais une augmentation quand même. Pas étonnant compte tenu d’une croissance insignifiante (autour de 0.4% en 2014). Sur le front des faillites, il y a toutefois un léger mieux en France. Après le cabinet Altares, il y a un mois, c’est la Banque de France qui le confirme, ce lundi. Les défaillances d’entreprises ont continué d’augmenter fin juin, sur un an, mais moins vite qu’en 2013. La hausse se limite à +1,8% contre +2,3% à la même période, douze mois plus tôt, selon une estimation provisoire.  L’établissement note par ailleurs une évolution «plus favorable» lorsqu’elle compare des données cumulées sur trois mois, pour lesquelles elle s’arrête à fin mai: ainsi les défaillances enregistrées en mars, avril et mai ont baissé de 5,6% par rapport à celles constatées en décembre, janvier et février.  Il n’empêche, le constat reste le même: les défaillances d’entreprises continuent de s’accumuler. Preuve que la reprise économique est loin de poindre à l’horizon. De fin juin 2013 à fin juin 2014, l’établissement a dénombré 62.916 défaillances d’entreprises, provenant pour moitié de deux secteurs: la construction (15.910) et le commerce et la réparation automobile (14.095).  Le nombre des défaillances a par ailleurs nettement augmenté dans les activités financières et d’assurances (+14,3% sur un an, soit 1.265 défaillances sur douze mois à fin juin), ainsi que dans l’agriculture, sylviculture et pêche (+7,3% à 1.341). La BdF souligne par ailleurs que près de 9 défaillances sur 10 concernent les microentreprises. La dernière en date: l’abattoir Gad de Josselin, contraint de demander sa mise en liquidation. Il y a une semaine, c’est Altia, fabricant des Caddie®, qui déposait le bilan.

Irak : livraison d’armes par la France ?

Irak : livraison d’armes par la France ?

 

La position officielle de la France est très floue vis-à-vis d’une éventuelle livraison d’armes à l’Irak pour combattre les djihadistes ; Fabius  officiellement s’en tient pour l’instant à une aide humanitaire mais  la classe politique française s’est globalement prononcée lundi pour une livraison d’armes aux forces kurdes irakiennes qui font face aux combattants de l’Etat islamique (EI), équipés en armes lourdes, tout en appelant à la prudence pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains des djihadistes radicaux.  En visite en Irak, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a évoqué dimanche la possibilité d’une fourniture d’armes aux combattants kurdes, les Peshmerga, précisant qu’une décision en ce sens pourrait être prise dans les jours qui viennent en liaison avec ses partenaires européens.  A l’heure où la mobilisation de la communauté internationale commence à prendre forme, les observateurs émettent des doutes sur la capacité de la France, déjà engagée sur d’autres fronts en Afrique, à jouer un rôle de premier plan en Irak, zone d’influence des Etats-Unis qui multiplient depuis plusieurs jours les frappes aériennes sur des positions de l’EI.  A l’image de ses partenaires européens, le soutien de la France pourrait donc se traduire par une aide humanitaire -Paris a acheminé sa première livraison dimanche- et un appui militaire limité via une livraison d’armes sans pour autant intervenir directement en Irak.   »Quand on n’intervient pas directement, on a besoin de troupes au sol qui viennent appuyer une action par exemple aéroportée et ça suppose de livrer des armes », a déclaré le porte-parole du Parti socialiste Olivier Faure, sur RTL.   »En même temps, on sait que ces livraisons posent parfois des difficultés quand elles tombent dans de mauvaises mains, on l’a vu en Libye », a-t-il ajouté.  En 2011, lors de l’opération internationale lancée par la France et la Grande-Bretagne contre les forces libyennes de Mouammar Kadhafi, des armes avaient été fournies aux rebelles. Certaines de ces armes avaient par la suite été récupérées par les djihadistes et réutilisées, pour certaines, au Mali, où les forces françaises ont intervenues début 2013 pour contrer l’avancée de groupes islamistes armés.

Economie : la France dans le rouge partout

Economie : la France dans le rouge partout

Inutile de le cacher la situation de la France est dramatique, tous les indicateurs sont dans le rouge, la croissance proche de zéro, le chômage en hausse, les déficits toujours abyssaux, la fiscalité démente, le commerce extérieur largement déficitaire, la bureaucratie toujours tentaculaire, la confiance dans les chaussettes tant pour les entreprises que pour les ménages. Une situation catastrophique qui pose clairement les conditions du maintien de Hollande jusqu’en 2017 qui ne peut plus sen sortir avec ses gadgets habituels. Même certains au PS demandent la suspension du pacte de responsabilité. Ne parlons pas de l’inversion du chômage ou de la reprise annoncées puis abandonnées en route par Hollande.  La croissance française tourne en effet au ralenti. D’après les statistiques de l’Insee, publiées ce vendredi, la production industrielle a reculé de 0,5% au deuxième trimestre par rapport au premier, malgré un rebond de 1,3% au mois de juin. Le recul atteint 1,2% pour la seule production manufacturière. Sur un an, la production industrielle accuse une baisse de 2% et la production manufacturière de 0,9%.  Sur cette base, les chiffres de la croissance du deuxième trimestre, publiés par l’Insee jeudi prochain, ne s’annoncent pas bons. La majorité des économistes table sur une croissance très faiblement positive, comprise entre 0% et 0,1% pour cette période. Elle ferait suite à une croissance nulle (+0,0%) au premier trimestre. Et le troisième ne devrait pas être plus reluisant, selon les estimations de la Banque de France. Cette dernière a annoncé, ce vendredi, qu’elle tablait sur une croissance de 0,2% sur la période juillet-septembre, en se basant sur les résultats d’une enquête menée auprès des entreprises qui fait état d’un léger rebond de leur activité en juillet et d’une stabilisation prévue pour le mois d’août. L’Insee, un peu plus optimiste, anticipait fin juin une croissance de 0,3% pour juillet-septembre alors que les économistes tablent aussi sur 0,2%.  Si ces données se confirment, l’objectif d’un PIB en hausse de 1% pour l’ensemble de l’année 2014, comme prévu par Bercy, serait définitivement hors de portée. Cette prévision est depuis longtemps jugée ambitieuse par les économistes qui anticipent une croissance limitée à 0,7% cette année. Lundi soir, Moody’s est venue grossir les rangs des pessimistes – qui se composent ente autres de la Commission européenne, du FMI et de la Cour des comptes – en annonçant une croissance de 0,6% pour la France en 2014. Pour 2015, les estimations sont également éloignées de celles du gouvernement: alors que ce dernier table sur une hausse de 1,7%, les analystes s’accordent sur 1,2%. Pour le moment, Bercy campe sur ses positions. Mais la publication des chiffres de l’Insee jeudi prochain devrait l’amener à revoir à la baisse ses prévisions. Ces derniers jours, le gouvernement a déjà préparé le terrain pour cette annonce. Manuel Valls a évoqué une rentrée «difficile». De son côté, François Hollande, qui le 14 juillet affirmait encore que la reprise était là, estime désormais qu’un ralentissement économique n’est «pas impossible» et que la croissance peut encore «s’affaiblir». D’après le Canard enchaîné mercredi, Michel Sapin, le ministre des Finances, aurait avoué lors d’un séminaire gouvernemental que «si on est au-dessus de 0,5 % de croissance à la fin de l’année, ce sera déjà bien». Des affirmations aussitôt démenties par Bercy.  Le gouvernement pointe du doigt la mauvaise dynamique en zone euro, également soulignée par le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi. «Si l’on veut détecter un signe dans les données publiées ces deux-trois derniers mois, on peut dire qu’il y a eu un ralentissement dans la dynamique de croissance», a-t-il affirmé hier. L’Allemagne a publié des indicateurs en dessous des attentes, ce qui laisse penser aux économistes que ses chiffres du deuxième trimestre seront marqués par une décélération de la croissance. L’Italie est également en récession. Seul élément positif: la croissance espagnole qui a connu un coup d’accélérateur au deuxième trimestre.  Bercy évoque également les problèmes liés au risque de déflation. François Hollande a d’ailleurs lancé un appel- resté sans réponse- à l’Allemagne pour qu’elle soutienne plus fermement la croissance européenne. L’enjeu est important pour la France: sans croissance, elle ne pourra pas respecter ses engagements en matière de déficit public. Selon Moody’s, ce dernier atteindra 4,2% du PIB en 2014 puis 3,6% en 2015, loin des 3,8% et 3% prévus par le gouvernement

 

Le rugby féminin et l’équipe de France exemplaires

Le rugby féminin et l’équipe de France exemplaires

Il est évident que le rugby féminin apparait tout à faiat exemplaire lors de la coupe du monde. Exemplaire par rapport à la qualité du jeu, au respect de l’adversaire et à l’engagement. Pratiquement aucun accrochage, des phases de jeu très ouvertes et très longues et une grande clarté dans les phases d’affrontement. Bref un peu le contraire de ce qu’on voit parfois chez les hommes avec des truquages, des brutalités et de l’antijeu. Oui le rugby féminin mérité d’être vraiment médiatisé (au même titre que le basket ou le hand). On ne s’ennuie jamais lors de cette coupe du monde.  L’équipe de France féminine a enchaîné samedi soir une troisième victoire en trois matches de Coupe du monde. Victorieuses de l’Australie (17-3), les Bleues affronteront le Canada en demi-finales. Le XV de France dames s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde de rugby en enchaînant une troisième victoire en match de poules, face à l’Australie (17-3), samedi à Marcoussis (Essonne). La France, meilleure nation des quatre qualifiées (14 pts), affrontera mercredi (20h45) au stade Jean-Bouin de Paris le Canada. L’autre demi-finale mettra aux prises l’Irlande à l’Angleterre (18h00). Demi-finalistes de toutes les éditions (hormis 1998) mais jamais titrées, les Françaises ont mis du temps à prendre la mesure de Wallaroos contre qui elles avaient peu de repères : la dernière confrontation entre les deux équipes remontait à la Coupe du monde 2010 avec une victoire australienne lors du match pour la troisième place (22-8). Plutôt faciles vainqueurs lors de leurs deux premiers matches des Galloises (26-0) et des Sud-Africaines (55-3), les Bleues ont cette fois connu plus de difficultés, notamment en première période. Et après avoir décroché deux victoires bonifiées, inscrivant 13 essais, elles ont dû se contenter d’une «simple» victoire à quatre points, avec deux essais à la clé. Les Françaises avaient prévu de fixer les Australiennes devant, dans un premier temps, avant de lâcher les chevaux derrière. La première partie de leur plan a parfaitement fonctionné, moins la seconde. Gênées par la densité australienne, notamment dans les rucks, et commettant, souvent par excès de précipitation, quelques approximations, elles ont été tenues en échec pendant plus d’une demi-heure, Ashleigh Hewson (13e) répondant à Sandrine Agricole (5e). Les Françaises ont finalement réussi à se détacher en fin de première période, grâce à un essai de pénalité (35e) après une succession de mêlées près de la ligne de Wallaroos réduites à 14 suite au carton jaune infligé à leur capitaine Shannon Parry (29e). Le pack, dominateur comme lors des deux premiers matches, a de nouveau fait la différence lors d’une seconde période plus nettement dominée. Toujours aussi agressif en défense, le XV de France a réussi à contenir l’Australie dans son propre camp. Le capitaine et talonneur Gaëlle Mignot a concrétisé cette domination et permis de prendre le large en s’écroulant dans l’en-but sur un énième ballon porté (49e). Les Bleues ont ensuite plutôt bien géré la deuxième partie de la seconde période mais sans parvenir à franchir de nouveau le rideau défensif australien. Elles devraient aisément s’en contenter: avec trois victoires sans encaisser le moindre essai, elles sont parfaitement lancées sur la route de la phase finale.

 

Conflits du roche Orient : la France absente (Juppé)

Conflits du Proche Orient : la France absente (Juppé)

 

Il a raison Juppé de critiquer l’absence de la France dans le règlement des conflits du Proche Orient, en fait la voix française  est inaudible et contradictoire. Sur el conflit Israélien les positions de Hollande ont trop varié, d’abord en faveur d’Israël puis en faveur des palestiniens pour rééquilibrer. Du coup la France est discréditée des deux cotés. Sur L’Irak, attentisme également puisque la France n’est pas prête à s’engager ;  échaudé par la Mali, la Centre Afrique Hollande est un peu paralysé d’autant que les problèmes économiques, politiques et sociaux s’accumulent en France. L’ancien ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, juge donc que la France, tout comme l’Europe, doit « faire entendre plus fort sa voix » dans les crises au Proche-Orient.  Fort de sa double casquette de leader de l’opposition et d’ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé y va de sa petite leçon de diplomatie à l’adresse du pouvoir socialiste. Dans un billet publié sur son blog et titré « Indignons-nous » à la manière de Stéphane Hessel, l’ancien Premier ministre dénonce « l’effacement honteux de la France » en Irak et à Gaza. « La France doit faire entendre plus fort sa voix. Elle doit remuer les Européens pour qu’ils s’engagent dans toute initiative collective visant à pousser le gouvernement d’Israël et le Hamas à sortir de l’impasse où ils se sont mis », écrit le maire de Bordeaux sur son blog. Alain Juppé appelle aussi la France et l’Europe à « s’associer à la lutte contre la folie du fanatisme djihadistes qui finira par nous atteindre si nous contemplons sans réagir le génocide des chrétiens d’Orient ». « Génocide: extermination physique, intentionnelle et programmée d’un groupe ou d’une partie d’un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales. Nous y sommes », ajoute-t-il. Tout en reconnaissant être « un simple responsable de l’opposition », l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre estime de son « devoir » de « pousser ce cri pour rassembler tous ceux qui sont prêts à soutenir une initiative française et, si l’Europe a encore un sens, européenne ». « Je sais, par expérience, combien ces crises sont complexes et combien sont minces les possibilités d’action des démocraties. Mais si ténues soient-elles, nous ne devons en laisser échapper aucune, au risque du déshonneur », écrit Alain Juppé. L’opération « Bordure protectrice » d’Israël, déclenchée le 8 juillet dans la bande de Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes du Hamas contre son territoire, a tué 1.890 Palestiniens, selon le ministère palestinien de la Santé. 64 soldats et trois civils ont péri côté israélien. Concernant l’Irak, Paris s’est dit prêt jeudi à apporter un « soutien » aux forces engagées dans le combat contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI), mais sans préciser la nature de ce soutien.

 

Croissance : seulement 0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

 croissance : seulement  0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

L reprise n’aura pas lieu ni au premier semestre, ni même au troisième trimestre, seulement 0.2% prévu par La Banque de France. Autant dire que la croissance français en 2014 sera insignifiante avec de très graves conséquences sur les déficits et le chômage. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour l‘économie française. La Banque de France a ainsi annoncé, ce vendredi 8 août, tabler sur une croissance de seulement 0,2% au troisième trimestre, dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet auprès des entreprises. De son côté, l’Insee anticipait fin juin une croissance de 0,3% pour la période de juillet à septembre alors que les économistes interrogés le mois dernier par Reuters prévoient pour leur part également sur une hausse de 0,2% du PIB sur la période. Jeudi 14 août, l’Insee doit annoncer ses prévisions. Ce qui devrait permettre de savoir si l’objectif initial du gouvernement de 1% pour 2014 est bien hors de portée. Nombre d’économistes anticipent une quasi-stagnation de l’activité sur ce trimestre.  L’enquête de la Banque de France sur le mois de juillet fait apparaître une baisse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, et une stabilité de celui des services, à 93. Celui du secteur du bâtiment est également inchangé, à 92. Selon la Banque, la production industrielle a progressé légèrement le mois dernier, sous l’impulsion notamment de l’agroalimentaire, de l’industrie automobile et de la pharmacie. Les carnets de commandes restent à un niveau jugé correct, les stocks se maintiennent, les effectifs sont stables et les prix des produits finis n’évoluent pas. Le taux d’utilisation des capacités de production s’est contracté à 75,8% contre 76%. Dans les services, l’activité s’améliore dans la plupart des secteurs, notamment le transport, le conseil en gestion et le travail temporaire, et les effectifs seraient en hausse. Les chefs d’entreprise du secteur anticipent une légère progression de l’activité en août. L’activité accuse en revanche un nouveau repli dans le bâtiment sous l’effet de la baisse du gros œuvre, avec une contraction des effectifs.  En revanche, selon l’Insee cette fois, la production industrielle a rebondi de 1,3% en juin après sa forte baisse de mai (-1,6%).   L’indice de la production de l’industrie manufacturière a, dans le même temps, progressé de 1,6%, après avoir chuté de 2,3% en mai, un mois dont l’activité a été perturbée par le calendrier des ponts. Mais sur le deuxième trimestre, la tendance reste négative, avec un recul de 0,5% de l’ensemble de la production industrielle par rapport au premier trimestre, s’accentuant a -1,2% pour la production du seul secteur manufacturier,

 

France: déficit commercial dramatique

France: déficit commercial dramatique

 

Le solde des écahnges commerciaux constitue le véritable baromètre de la compétitivité d’un pays et là pour la France ce baromètre est toujours  dramatiquemenet dans le rouge. Tandis que l’Allemagne enregistre des excédents mensuels de 18,8 milliards (en mai) Le déficit commercial de la France, lui  s’est creusé en juin à 5,4 milliards d’euros, contre 5,1 milliards d’euros en mai, et s’est établi à 29,2 milliards pour l’ensemble du premier semestre, ont annoncé jeudi les Douanes. « Le solde manufacturier se détériore nettement, en particulier pour les produits chimiques et pharmaceutiques, les automobiles et les équipements industriels (mécaniques et électriques) », ont indiqué les Douanes dans leur communiqué, en relevant toutefois l’ »exception » constituée par le secteur aéronautique, bien portant grâce à d’importantes livraisons d’Airbus.

France : réduction de déficits impossible ( Moody’s)

France : réduction de déficits impossible ( Moody’s)

Mauvais pronostic de l’agence de notation Moody’s concernant la France : impossible d’atteindre les objectifs de déficits. Barnier (l’ex commissaire européen) avait bien raison de tenter d’interdire la notation des Etats .  Mieux vaut faire l’autruche pour les politiques français ! La France risque en effet  de ne pas atteindre ses objectifs en matière de réduction de son déficit budgétaire en 2014 et 2015, estime l’agence de notation Moody’s dans un communiqué, ce lundi 4 août. Et même si l’agence note que la France a donné une nouvelle orientation à sa politique budgétaire et la qualifie de positive, elle juge que l’application de nombreuses mesures reste floue et note que l’économie française est pénalisée par une faible croissance.  « En conséquence, si la tendance à la réduction du déficit devrait se poursuivre, il est peu probable que le pays atteigne ses objectifs budgétaires en 2014 et en 2015″, écrit Moody’s. Paris a promis à ses partenaires européens de ramener son déficit public à 3% de PIB en 2015, une promesse jugée peu réaliste par de nombreux économistes. Par ailleurs comme 2016 sera une année pré-électorale autant dire que les deficits sont repoussés à beaucoup plus tard.

 

Zone euro : reprise de croissance sans la France

Zone euro : reprise de croissance sans la France

C’est la confirmation que la France est bien le malade de l’Europe puisque l’activité repart un peu tandis que la France fait du surplace. L’activité du secteur privé de la zone euro a connu en juillet son deuxième rythme de croissance le plus élevé en trois ans, la bonne tenue des services compensant des performances atones de l’industrie. Ceci étant, la poursuite de la reprise observée dans la plupart des pays -la France étant une exception- ne doit pas masquer les pressions déflationnistes pesant sur la région, à nouveau sur le devant de la scène deux jours avant la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). L’indice PMI composite est remonté à 53,8 contre 54,0 en estimation « flash » et 52,8 en juin. Il reste au-dessus de la barre des 50 séparant contraction et expansion de l’activité pour le treizième mois d’affilée. Le PMI du seul secteur des services est passé de 52,8 en juin à 54,2 en juillet. Selon Markit, les données du mois de juillet suggèrent que la zone euro croît à un rythme trimestriel de 0,4%. « Le problème est que cela se fait avec de très modestes créations d’emplois. Il y a également des incertitudes sur la direction que va prendre le rythme de croissance au cours des prochains mois », a déclaré Chris Williamson, économiste en chef chez Markit. La composante prix à la production, sous la barre des 50 depuis la fin 2011, s’est établie à 48,5 contre 49,2 en juin.

 

Zone euro: le chômage au plus bas depuis 2012, sauf en France

Zone euro: le chômage au plus bas depuis 2012, sauf en France

Ça va un peu mieux sur le front du chômage en zone euro (sauf en France où ça continue de progresser). La zone euro relève la tête sur le front de l’emploi. La baisse du chômage s’est poursuivie. Elle a atteint 11,5% en juin, selon plus bas niveau depuis septembre 2012, selon les chiffres d’Eurostat publiés ce jeudi 31 juillet. Il y a tout juste un an, le taux de chômage s’élevait encore à 12% dans la zone euro. En mai dernier, il était à 11,6%, tout comme en avril. En juin, la zone euro comptait 18,41 millions de personnes sans emploi, soit 152.000 de moins que le mois précédent et 783.000 qu’il y a exactement un an. Mais ces chiffres masquent d’importantes disparités. Les taux de chômage les plus faibles ont ainsi été enregistrés en Autriche (5,0%), en Allemagne (5,1%) ainsi qu’à Malte (5,6%). A l’inverse, les taux les plus élevés ont été enregistrés en Grèce (27,3% en avril, date des dernières données disponibles) et en Espagne (24,5%). En France, il atteint 10,2%. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le chômage touchait 25 millions d’hommes et de femmes en juin, soit un taux de 10,2% contre 10,3% le mois précédent. En un mois, le nombre de chômeurs a diminué de 198.000. Il a baissé de 1,537 million en un an.

 

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

Dans un éditorial au titre sans ambiguïté, «Un Tour de France: examen du nouvel homme malade de l’Europe», le journal allemand dresse un portrait inquiétant de notre pays. Alors que l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne avec des rythmes de croissance qui vont désormais de un à trois, le Spiegel évoque l’apparition d’un nouveau mot dans la langue française: la mannschaft (du nom de l’équipe d’Allemagne de football victorieuse du Mondial). «Ce terme définit tout ce qui est enviable de l’autre côté du Rhin, autrement dit tout ce qui fait le succès de l’Allemagne. Un succès qui découle de la collectivité et n’a rien à voir avec les égocentriques, les divas bling-bling ou encore les PDG, comme on les appelle en France, et qui étouffent l’Hexagone».  Le journaliste rappelle «que le taux de chômage est deux fois plus important en France qu’en Allemagne et que la croissance et les investissements ont chuté». Des contrastes également mis en lumière cette semaine par le FMI. Dans ses dernières prévisions, l’institution financière affirme que «au cœur (de la zone euro) nous avons revu à la hausse les prévisions pour l’Allemagne et à la baisse pour la France». Par ailleurs, les derniers chiffres du chômage publiés vendredi démontrent que le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé en juin.  «La mannschaft apparait ainsi comme étant à l’opposé d’un terme à la mode en ce moment en France: le malaise», avance encore le journaliste. Ce dernier souligne qu’un sentiment de déprime a envahi le pays et il rappelle que selon un sondage, deux tiers des Français se disent pessimistes sur leur futur.  Le reporter a ainsi interrogé des Français en marge du Tour de France qui, il le rappelle, a été initialement pensé pour mettre la «France profonde» en lumière. De Lille à Arras en passant par Valmy et les nombreux villages traversés par les cyclistes, les témoignages recueillis sont accablants, constate le journaliste. A l’image de ce Français mécontent qui évoque «une économie malade, une éducation malade et un pays malade d’un passé excessivement magnifié et qui ne se reproduira plus». Le journaliste relève ainsi l’existence «de signes de la crise, du déclin, d’une dépression collective et d’autres démons qui hantent le plus important voisin de l’Allemagne».

 

France : la croissance s’écroule

Tandis que  ça repart (même mollement en Europe), en France la croissance semble complètement en panne. Du coup tout est forcément remis en question, le chômage qui continue d’augmenter en juin (nouveau record), l’activité, elle, qui stagne du fait d’une consommation atone et d’investissements absents, Mécaniquement les objectifs de rééquilibrage des déficits sont remis en question. Autant dire que c’et l’échec total pour Hollande. La croissance du secteur privé en zone euro a en effet connu en juillet son rythme le plus rapide des trois derniers mois, selon la dernière enquête de Markit publiée ce jeudi 24 juillet. L’indice flash composite PMI ressort ainsi à 54,0 contre 52,8 en juin.  Mais en France, l’activité a continué de se replier dans le secteur privé français, surtout dans le secteur manufacturier. Le cabinet Markit note toutefois que le ralentissement est moins rapide que les trois mois précédents, grâce à un rebond dans les services. L’indice flash composite PMI, corrigé des variations saisonnières, se situe ce mois-ci à 49,4 points, après 48,1 en juin. Au vu de ces chiffres, la France peut- elle toujours faire 1% de croissance cette année ? et 1,7% l’année prochaine ? Un principe de réalité semble gagner les esprits au plus haut niveau. En début de semaine, François Hollande a reconnu qu’un ralentissement de l’activité n’était pas impossible. Ce matin, Manuel Valls évoque une croissance trop faible.  Depuis quelques semaines, le gouvernement manie avec beaucoup plus de prudence son discours autour d’une amélioration de la conjoncture. Car le déclic tant attendu, le choc de confiance qui permettrait aux entreprises d’investir, d’embaucher, et les Français de consommer, n’est toujours pas visible. Et pour couronner le tout, la nouvelle donne géopolitique avec les crises en Ukraine et au Proche Orient pourraient fragiliser encore plus la reprise en zone euro. François Hollande et Michel Sapin ont encore tout le mois d’août pour scruter les signaux de l’économie française. Début septembre, il faudra arrêter un cadrage macro-economique dans le budget 2015, et éventuellement revoir à la baisse les prévisions de croissance.

 

Une crise de confiance en France (Schäuble, Allemagne)

Une crise de confiance en France (Schäuble, Allemagne)

 

 

Schäuble, le ministre allemand des finances a bien identifié le facteur explicatif majeur de la crise française : la crise de confiance. Le gouvernement est aujourd’hui tellement discrédité qu’il ne peut plus rien entreprendre qui soit de nature à renverser le sentiment que la France s’enfonce et dans tous les domaines (pas seulement économiques). Du coup le pilier central de la reprise, à savoir l’investissement est gelé hypothéquant ainsi toute reprise avant 2 ou 3 ans au moins. Quand on traverse une crise de confiance, ce n’est pas très simple de s’en sortir». Dans une interview croisée avec son homologue français Michel Sapin aux Echos et au Handelsblatt, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble identifie l’un des principaux problèmes de la France: la crise de confiance. Le ministre estime que si son pays réussit économiquement par rapport à son voisin, c’est parce que «nous avons réussi quelque chose qui est maintenant décisif en France: nous avons regagné la confiance. Le principal en matière d’économie, c’est la psychologie».  Wolfgang Schäuble voit ainsi d’un bon œil la mise en place du pacte de responsabilité par la France qui, «avec ses baisses de charges et d’impôts», est «le bon chemin» à suivre car «il crée une nouvelle confiance. Le climat devient meilleur en France et quand le climat est meilleur, les investissements et la demande privée augmentent».  Michel Sapin confirme de son côté qu’il ne demandera pas à Bruxelles un nouveau délai pour réduire le déficit de la France. «Je ne suis pas là à quémander encore un peu de temps. Ce que je souhaite, c’est que dans le respect de règles européennes, nous puissions trouver avec les autres le bon timing qui nous permette de réduire nos déficits, réduire nos dépenses tout en soutenant la croissance». Le ministre français assure que la France fait des économies «absolument drastiques dans les budgets de l’État, des collectivités locales et de la sécurité sociale» mais il admet qu’il lui reste des efforts à faire pour atteindre le niveau de son homologue allemand.

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