Archive pour le Tag 'France'

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Le pinard comme remède à la dépression économique en France

Le pinard comme remède à la dépression économique en France

 

 

Enfin une bonne nouvelle économique, la France retrouve sa place de premier consommateur de vin. Sans doute le remède pour guérir la dépression française notamment dans le domaine économique. Finalement 44 litres de vin par français c’est peu, pourquoi dès lors ne pas rendre le pinard obligatoire chaque jour, on pourrait facilement passer à 180 litre par an. Avec une petite taxe additionnelle sur chaque litre (TIPV, taxe intérieur sur la vinasse), on pourrait facilement récolter plusieurs dizaines de milliards et boucher tous les trous du budget. Avantage supplémentaire le pinard a des vertus thérapeutiques, il permet d’éviter la dépression et même de rendre le moral. Or davantage de confiance, c’est davantage de croissance (au moins pour la vinasse !). En tout cas le pinard permet d’être de  rendre moins lucide, donc moins méfiant. On s’étonne que l’ingénierie fiscale de nos chers énarques n’y ait pas encore pensé !  Selon les derniers chiffres, les Français sont redevenus les premiers buveurs de vin au monde. Un Français consomme en moyenne l’équivalent de 44,2 litres de vin par an. Les Slovaques sont à la deuxième place avec 43,3 litres par an. A la troisième place, les Croates avec 42,6 litres par an. Le Vatican est en dehors du classement qui concerne les pays de plus de 300 000 habitants. C’est en réalité le pays qui consomme le plus de vin par habitant : 73,8 litres par tête. L’explication n’est pas à chercher du côté du vin de messe mais du régime fiscal avantageux, les bouteilles sont bon marché, et la démographie : le pays est peuplé par des hommes âgés. La France est également le premier producteur au monde avec une production de 46,1 millions d’hectolitres selon les prévisions de l’Organisation mondiale du vin. L’Italie, le principal rival, repasse à la deuxième place avec 44,4 millions d’hectolitres. L’Espagne complète le podium 100% européen avec 37 millions d’hectolitres

 

« En France, on est passé de la monarchie à l’oligarchie » (T Zeldin)

« En France, on est passé de la monarchie à l’oligarchie »  (T  Zeldin)

Theodore Zeldin a publié il y a une semaine Les plaisirs cachés de la vie. Ce philosophe, auteur des Français (1983) considéré comme un ouvrage de référence, évoque au JDD.fr son amour pour la France, tout en critiquant le système « monarchique » français.

Concevez-vous Les plaisirs cachés de la vie comme la somme de vos savoirs?
J’ai essayé de rassembler le résultat de l’expérience humaine à travers l’histoire du monde. J’ai voulu imaginer une alternative à Montaigne qui a défini un art de vivre dans une période de chaos en se référençant au stoïcisme du monde ancien. Pour lui, il valait mieux mettre en pratique les leçons du passé (de l’Antiquité en l’occurrence, Ndlr) plutôt que d’inventer un nouveau modèle. Au contraire, il ne faut pas s’éviter de penser. A travers mon livre, je ne vous livre pas une recette du bonheur ou du futur. Je vous poser des questions qui, je l’espère, vont vous inciter à penser.

Internet n’est-il pas au contraire un nouvel espace de liberté?
Tout bienfait contient des effets pervers. Internet développe et diffuse autant de vérités que de mensonges. Il n’y a pas de liberté de connexion du moment que le patron d’une entreprise peut savoir ce que consulte son employé. Le contrôle est plus sévère dans le cadre du travail. Il y a toujours des failles dans le progrès. L’automobile a par exemple été une révolution industrielle qui symbolisait la liberté. Mais on ne peut pas conduire hors de routes embouteillées et contrôlées par l’Etat.

La démocratie ne permet-elle pas la liberté?
La démocratie, c’est le droit d’élire un tyran pour quatre ou cinq ans. En France, on est passé de la monarchie à l’oligarchie. La réalité, c’est que l’homme n’a trouvé aucun système politique dans lequel sa liberté serait assurée. Le problème, c’est qu’une partie de l’humanité est devenue imbécile. Pour m’expliquer, je reprendrais la définition de l’imbécilité faite par Einstein : « Un imbécile, est quelqu’un qui répète chaque jour les mêmes choses en attendant des résultats différents. » A chaque élection, un nouveau parti vient au pouvoir, mais le système reste le même. Rien ne peut donc changer.

La France a pourtant connu maintes révolutions, ces deux derniers siècles, qui ont permis à sa démocratie d’évoluer…
Depuis 1789, les Français ont tenté des coups de force, mais, à chaque fois, la révolution n’a pas été synonyme d’évolution. Ça n’a pas marché. D’ailleurs, la monarchie absolue a été chassée pour aboutir sur un empire, celui de Napoléon Ier. L’empire de Napoléon III a été remplacé par une République dans laquelle le président est comparable à un roi.

La République est selon vous une monarchie?
On m’a nommé à la tête de certaines commissions ou conseils en France. J’ai alors découvert que tout président, tout haut responsable est un dictateur au sein de sa structure. En Angleterre, si vous êtes Prime minister ou chairman (PDG, Ndlr), vous devez demander l’avis de la Reine, de vos ministres ou de vos actionnaires. Le président français a, lui, un pouvoir démesuré.

Comprenez-vous son impopularité actuelle?
François Hollande me donne l’impression de n’être jamais à Paris. Il est devenu maréchal de France à force d’avoir ce côté va-t’en-guerre. Ceci dit, il semble se trouver dans une situation qu’il est incapable de résoudre. Il essaye d’appliquer le système et, avec Manuel Valls, ils suivent avec quinze ans de retard Tony Blair. Mais je ne crois pas qu’un chef d’Etat puisse trouver seul la solution. Le changement doit venir de la base.

Faut-il, à l’image des Ukrainiens de la place Maidan ou du mouvement des Indignés, descendre dans la rue et faire pression sur le pouvoir politique?
L’idée d’indignation n’est qu’un commencement. S’indigner sans réfléchir ne mène nulle part. Descendre dans la rue empêche une loi, mais cela ne change pas le système. J’ai été membre de la Commission Attali (mise en place par Nicolas Sarkozy en 2007 pour « repenser » le système économique et « libérer la croissance » française, Ndlr). J’y ai insisté sur le fait que les 300 lois proposées par cette commission n’auraient jamais changé complétement le système. Les mentalités ne changent pas par la loi. Chacun évolue selon ses rencontres avec d’autres individus. Et c’est la découverte de l’autre qui permet de faire bouger les choses. Encore une fois, le changement ne vient pas d’en haut.

Comprenez-vous que la majorité des Britanniques souhaitent quitter l’Union européenne?
Les Britanniques en ont marre de l’Europe, c’est évident. Les institutions européennes produisent un million de documents juridiques chaque année, et les Anglais croient qu’il faut tous les appliquer. Cette bureaucratie est extraordinaire et absurde à la fois. Nous devrions faire comme les Italiens et négliger tous ces règlements. Nous serions plus heureux!

Le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse était-il légitime à vos yeux?
J’étais très partagé car, d’une part, le Royaume-Uni a toujours réussi grâce à son unité. Et d’autre part, les Ecossais auraient au moins eu le mérite d’inventer quelque chose. L’exemple scandinave, quand le Royaume de Suède s’est séparé en trois puis en quatre nations différentes (Norvège, Suède, Finlande, Danemark), montre que cela marche d’ailleurs. Ce qui m’inquiète toutefois, c’est la montée du nationalisme local qui a fait surface avec la campagne sur l’indépendance.

 

Trop de corruption en France d’après l’OCDE

Trop de corruption en France d’après l’OCDE

 

Pots de vin, rétro commissions, justice sous influence politique autant de griefs de l’OCDE à l’égard de la France. L’OCDE   considère que Paris a des difficultés à se conformer à une partie importante des 33 recommandations formulées par l’OCDE sur la corruption d’agents publics étrangers. La principale raison? L’Hexagone ne met pas en œuvre les réformes promises, alors que ces dernières sont nécessaires pour éradiquer ou diminuer les pratiques de pots-de-vin et autres caisses noires dans l’attribution de gros marchés publics internationaux. L’OCDE reproche en particulier à la France de ne pas avoir respecté sa promesse de procéder à des « changements décisifs de sa politique pénale » et notamment la mise en place d’une « réforme qui aurait conféré au ministère public les garanties statutaires lui permettant d’exercer ses missions en dehors de toute influence du pouvoir politique, ce qui est une condition au bon fonctionnement de la justice. » Pour l’organisation internationale, il manque également à la France une « réforme du délai de prescription de l’action publique applicable à l’infraction de corruption transnationale ». D’après l’OCDE, aucune réforme « n’est prévue et le trafic d’influence international n’est toujours pas incriminé. » L’organisation internationale regrette également l’absence de modifications de « la loi encadrant le secret défense et la ‘loi de blocage’ (encadrant très sévèrement la communication à des juridictions étrangères de renseignements économiques et financiers) ». Dans l’état actuel, ces dernières ne garantissent pas qu’elles n’agiront pas comme un « obstacle aux enquêtes et poursuites en cas de corruption à l’étranger ». « La faible pro activité des autorités dans des affaires impliquant des entreprises françaises pour des faits avérés ou présumés de corruption à l’étranger », préoccupe également le groupe de travail. Ce dernier souligne qu’« aucune entreprise française n’a à ce jour fait l’objet de condamnation définitive en France du chef de corruption transnationale », alors que « des condamnations de ce chef ont été prononcées à l’étranger contre des sociétés françaises. En outre, le groupe affirme que « les sanctions appliquées aux personnes physiques ne sont pas dissuasives. »

 

Nouvelle humiliation de la France à Berlin

Nouvelle humiliation de la France à Berlin

 

Encore une novelle humiliation de la France à Berlin qui comme les bourgeois de Calais vient faire allégeance à Merkel mais repart bredouille. Au départ c’était un pacte de croissance (encore un) visant à investir 50 milliards en France et 50 milliards en Allemagne mais 50 milliards financés par les budgets respectifs. Finalemenet ce ne sera pas un euro public en Allemagne et la France, elle, fiancerait bien mais elle n’a pas les moyens. Un fiasco retentissant mais dont le bruit est renvoyé à plus tard, en décembre sans doute dans un document insipide qui va enterrer la question. Lundi matin, l’existence d’un « deal » franco-allemand pour relancer l’investissement en Europe faisait la une des quotidiens économiques. Interrogé par le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (le FAZ), le ministre français des Finances, Michel Sapin, évoquait même un plan de 50 milliards d’euros d’investissement outre-Rhin. Le responsable, en déplacement à Berlin avec Emmanuel Macron, l’autre locataire de Bercy, a toutefois vu ses espoirs doucher. Les ministres français sont repartis avec la promesse de propositions communes sur l’investissement, mais qui ne doivent rien coûter ou presque à Berlin. D’ici le 1er décembre, « nous avons convenu d’élaborer une proposition commune sur les possibilités d’investissement dans les deux pays », a d’abord déclaré Wolfgang Schäuble, responsable des Finances dans le gouvernement d’Angela Merkel. Au côté de son homologue de l’Economie, Sigmar Gabriel, il s’est ensuite empressé d’indiquer que chez eux, l’essentiel des investissements nécessaires viendraient du secteur privé, écartant la proposition française d’un programme allemand de dépenses publiques dont profiteraient par ricochet les autres pays européens.

 

Encore trois ans d’agonie pour la France avec Hollande ?

Encore trois ans d’agonie pour la France ?

 

Comment la France pourra-t-elle encore trois ans d’agonie avec Hollande et son équipe d’amateurs et de rêveurs inconséquents. La question se pose dès aujourd’hui. D’autant que Hollande reconnait maintenant lui-même que nous risquons une longue période de stagnation ; L’OCDE ne prévoit plus que 1.25% de croissance à long terme. Autant dire que le chômage va s’accroitre jusqu’en 2017 (et même au-delà) que les équilibres financiers seront encore davantage déstabilisés. Pour les compenser inévitablement, d’une manière ou d’une autre Hollande augmentera la pression fiscale (si ce n’est pas à travers l’impôt sur le revenu, ce  sera sur les impôts indirects ou les services publics). On le sait les politiques (et les grands média sont légitimistes, en protégeant Hollande avec les institutions, ils ses protègent eux –mêmes. Voir à cet égard l’impossibilité qu’il y a à obtenir la démission  du mandat de député européen de Lavrilleux (sans doute lampiste dans l’affaire Bygmalion mais responsable quand même) ou celle de Thévenoud (député français  (qui a « oublié » de payer ses impôts pendant trois ans), Sans parler de l’immunité dont jouissent certains politiques ou encore du régime judicaire spécifique dans certains  cas (Cour de justice de la république). Il faut en avoir fait des tonnes pour qu’on lève l’immunité parlementaire. Dès lors se pose donc la question de la mise à l’écart de Hollande pour éviter la catastrophe au pays. On objectera à juste titre que les programmes des autres formations politiques opposées à Hollande ne sont guère plus pertinents et plus courageux, ce que disent  les sondages qui montrent, d’après les Français,  que la droite ne ferait pas mieux. La situation dramatique que vit le pays devrait contraindre à dépasser ces clivages qui n’ont plus lieu d’être (et qui sont souvent artificiels). Soit une union nationale, soit mieux, pendant une période, un gouvernement d’experts chargés prioritairement  du redressement économique ; On pourrait sans dommage mettre pratiquement en congé les presque 1000 parlementaires qui ne servent qu’à entretenir la monstrueuse machine bureaucratique et fiscale de l’appareil d’Etat. Aujourd’hui l’addiction à la philosophie  politiquement correct interdit ce type de proposition mais dans quelques mois, cette problématique pourrait bien être d’actualité.

Soutien tactique de l’OCDE à la France

Soutien tactique de l’OCDE à la  France

 

Une surprise ce soutien de l’OCDE à la France surtout pour des résultats à attendre assez maigres et hypothétiques puis que les réformes engagées ou annoncées par le gouvernement français pourraient apporter de 0,3 à 0,4 point de croissance supplémentaire à la France chaque année.  En clair sur la tendance cela permettrait à la France d’obtenir autour 1% de croissance par an, bien insuffisants évidemment pour résoudre le chômage et les équilibres financiers ; En fait il s’agit d’un soutien tactique car l’OCDE comme tous les organismes économiques infranationaux demande à l’Europe de mieux soutenir sa croissance en étant plus flexibles sur les budgets , plus incitatifs sur les investissement et plus ambitieux sur les réformes structurelles. Le secrétaire général de l’OCDE est un économiste mais aussi un diplomate, il sait bien qu’il faudrait aussi s’adresser à l’Allemagne directement et lui demander d’être plus souple ; mais  Il connait auusi l’ addiction allemande aux dogmes. Du coup il contourne l’Allemagne en félicitant la France qui ne le mérite guère. Une manière de dire qu’il faut se montrer tolérant vis-à-vis du dérapage budgétaire européens  car il y a quand même quelques reformes mais surtout beaucoup d’autres à engager. . l’avis de l’OCDE est  contenu dans un rapport remis vendredi à François Hollande et qui vient à point nommé au moment où Paris, en délicatesse avec ses partenaires européens pour le dérapage de ses déficits, veut les convaincre de sa volonté de mener à bien des réformes favorables à la croissance. « L’OCDE vient de faire un exercice difficile qui est d’évaluer quel est l’impact de ces réformes, je prends ces chiffres avec beaucoup de prudence même s’ils donnent un sens à ce que nous faisons », a déclaré le président français, lors d’une conférence de presse au siège de l’OCDE.  « C’est vrai que grâce à ces réformes, celles qui ont été engagées, celles qui ont été annoncées, nous pouvons faire plus de croissance », a ajouté François Hollande qui a cependant prévenu qu’il faudrait attendre de nombreuses années pour en recueillir les fruits. Le chef de l’Etat a remercié le patron de l’OCDE Angel Gurria d’avoir rappelé les forces d’une économie française souvent donnée moribonde par ses détracteurs.  « Vous avez bien voulu rappeler les atouts de l’économie française, je préfère toujours que cela soit d’autres qui le fassent », a dit François Hollande. Il a ensuite rejoint Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international ainsi que les dirigeants de la Banque mondiale, de l’Organisation internationale du travail et l’Organisation mondiale du Commerce pour une séance de travail consacrée aux réformes françaises.  Pour l’OCDE, François Hollande doit aller au bout de la politique de l’offre lancée à la suite de la publication du rapport de l’industriel Louis Gallois à l’automne 2012 pour redresser la compétitivité des entreprises françaises.

 

« Les 35 heures responsables du chômage en France » (Cameron)

« Les 35 heures responsables du chômage en France » (Cameron)

Il ne suffit as de déclarer « j’aime le business » comme Valls l’a fait à Londres pour régler les questions de compétitivité. Le Premier ministre britannique n’a pas tort de considérer que les 35 heures sont largement responsables de l’atonie de la croissance et du chômage en France. C’est une évidence les Français travaillent moins et la compétitivité est affectée. Le pire cependant c’est d’avoir institutionnalisé la culture « RTT », en clair d’avoir porté un coup fatal à la valeur travail. Le premier ministre britannique David Cameron a donc fustigé mardi «l’obsession française des 35 heures» responsable, selon lui, d’un taux de chômage élevé et d’une industrie moins compétitive. Le leader du parti conservateur, qui avait déjà proposé de dérouler «le tapis rouge» en 2012 aux Français voulant fuir les hausses d’impôt, s’est fendu d’une nouvelle pique à l’adresse du gouvernement socialiste au pouvoir en France. «C’est très dangereux de pointer du doigt un autre pays européen», a-t-il déclaré lors d’une visite à un centre de retraités et de travailleurs seniors à Londres. «Mais je pense parfois que les Français, avec leur obsession de la semaine des 35 heures, sont tombés dans le piège du sophisme d’une masse fixe de travail stipulant qu’il y aurait plus d’emplois à distribuer si chacun ne travaillait que 35 heures.»  «Mais on a vu que cela débouchait sur un taux de chômage plus important, une industrie moins compétitive et un recul du nombre de personnes cherchant à investir dans votre économie. C’est pourquoi les taux de chômage en France et en Grande-Bretagne sont si différents», a ajouté David Cameron. Le chômage touche 9,7% de la population active en France contre 6,2% au Royaume-Uni, selon les derniers chiffres disponibles mardi. La question des 35 heures est, depuis leur mise en place en 2000, souvent évoquée à l’étranger pour commenter les difficultés économiques de la France où elle soulève aussi des polémiques récurrentes. En 2013, la durée hebdomadaire de travail des salariés à temps complet était de 39,2 heures en France contre 42,4 au Royaume-Uni et 40,4 dans l’Union européenne. Fin août, le premier ministre Manuel Valls avait réaffirmé qu’il n’y aurait pas de «remise en cause» des 35 heures. Quelques jours plus tôt, le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, s’était déclaré en faveur de la possibilité, pour les entreprises, de déroger aux 35 heures en cas d’accords avec les organisations syndicales dans une interview accordée avant sa nomination.

Un sondage publié à la même époque a montré que 62% des Français sont favorables à un aménagement des 35 heures.

L’agence de notation Fitch menace la France

L’agence de notation Fitch menace la France

 

 

Comme d’autres,  l’agence Fitch est très attentive à l’évolution du budget 2015 et considère que les équilibres prévus sont insuffisants et aléatoires. Du coup la note de la France pourrait être dégradée d’ici la fin de l’année. En attendant  Fitch Ratings a annoncé mardi soir avoir placé la note « AA+ » IDR (issuer default rating) de la France sous surveillance négative, estimant que les perspectives de l’économie française se sont détériorées, ce qui pèse sur les objectifs de consolidation budgétaire et de stabilisation du ratio de dette publique. L’agence de notation juge toutefois que le risque de financement de la France est faible, compte tenu d’une maturité moyenne de sa dette de sept ans, de la faiblesse des coûts d’emprunt et de la flexibilité financière dont elle dispose. Fitch a revu en baisse ses prévisions à court terme de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France à seulement 0,4% pour 2014 et 0,8% pour 2015 dans sa dernière étude contre, respectivement, 0,7% et 1,2% auparavant. Fitch s’attend à ce que le ratio de dette publique brute sur le PIB atteigne un pic deux années plus tard que prévu auparavant, à un niveau plus élevé de 99,7% en 2017, avec une retombée plus lente à 94,9% d’ici la fin de la décennie.

France: nouveau plongeon du déficit courant

France: nouveau plongeon  du déficit courant

 

Le déficit courant plonge après celui de la balance commerciale en août. Le déficit courant de la France s’est en effet de nouveau creusé en août, à 4,5 milliards d’euros, après un trou en sensible réduction de 2,2 milliards en juillet, a annoncé mardi la Banque de France. Le déficit des échanges de biens, aussi appelé balance commerciale, s’est accru à 5 milliards d’euros contre 3,9 milliards le mois précédent, tandis que l’excédent des échanges de services a été divisé par plus de trois à 600 millions d’euros contre 1,9 milliard en juillet.

 

La France prix Nobel du marasme économique

La France prix Nobel du marasme économique

 

La France a les meilleur penseurs mais les plus mauvais gestionnaires politiques. Un prix d’économie mérité pour Jean Tirole mais la France pourrait revendiquer cependant le prix Nobel du marasme économique. Ce que pense la presse. « A travers Patrick Modiano et Jean Tirole, nous voilà clairement réhabilités : la France n’est pas cette nation rabougrie dont la culture se serait éteinte et le génie dilué », s’enorgueillit La Dépêche du midi sous la plume de Jean-Claude Souléry. « Le Nobel est Toulousain » ne manque d’ailleurs pas de titrer le quotidien de la Ville rose. « Cette péninsule à l’extrémité de l’Eurasie n’est pas seulement capable de ne fabriquer que de la neurasthénie à la finlandaise. La France sait aussi créer, inventer, innover », se félicite également Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain.  Mais une fois exprimée la satisfaction de voir la France récompensée deux fois la même année par l’académie suédoise, la presse relève le drôle de contexte de cette prestigieuse récompense.  »Il s’agit d’une ‘fierté’ (dixit François Hollande), autant que d’un paradoxe. Car, jamais la situation intérieure n’aura paru aussi mauvaise », remarque Philippe Marcacci dans L’Est républicain. « Il y a une certaine ironie à voir la France gratifiée d’un prix Nobel d’économie, alors même qu’elle risque de voir son budget retoqué par la Commission européenne ! De la distance entre théorie et pratique… », ajoute Daniel Muraz dans Le Courrier picard. Ce qui fait dire à Jean-Louis Hervois de La Charente libre que « la France sait tout de l’économie mais elle semble trop souvent ne rien y comprendre ».  »Les mauvaises langues auront vite pensé que les Français savent mieux parler économie que la gérer », estime Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne. Pour L’Alsace et Raymond Couraud, « aux yeux de l’étranger, le Nobel de Jean Tirol sonne un peu comme le prix Sakharov des droits de l’Homme, que l’on décerne chaque année à un dissident incompris et maltraité dans son pays ». Car, « il est vrai qu’avec 2.000 milliards d’euros de dette, la France n’est pas à la veille d’obtenir le prix Nobel des bonnes économies », conclut Jacques Camus (La Montagne/Centre France).

 

Note de la France : maintenue mais perspective négative (S&P)

Note de la France : maintenue mais perspective négative (S&P)

Note maintenue mais perspective négative du fait notamment du dérapage que prévoit S&P  pour le  déficit jusqu’en 2017. Standard and Poor’s a confirmé vendredi la note souveraine de la France à long terme à AA mais a révisé sa perspective de stable à négative. L’agence de notation avait dégradé la note française pour la dernière fois en novembre 2013, de AA+ à AA, en lui associant une perspective stable, et avait confirmé la note et la perspective en avril dernier. Le ministre des Finances, Michel Sapin, prend acte de la décision de S&P et « réaffirme la qualité de la signature de l’Etat français », lit-on dans un communiqué du ministère.  La révision de la perspective s’explique par le fait que la solidité de la reprise de l’économie française n’est pas garantie et que les finances publiques pourraient se détériorer au-delà de 2014, explique S&P dans un communiqué. La note de la France demeure soutenue par le haut revenu par tête, la productivité et la diversification de l’économie française ainsi que par la stabilité de son secteur financier, poursuit l’agence. S&P révise par ailleurs sa prévision de déficit public pour la France à 4,1% du produit intérieur brut (PIB) en moyenne sur la période 2014-2017, contre 3,2% précédemment.  L’agence prévoit pour l’économie française une croissance de 0,5% de PIB en 2014, 1,1% en 2015 et 1,5% en 2016-2017.

Budget : les européens réprimandent la France

Budget  : les européens réprimandent la France

 

L bars de fer continue entre Bruxelles et la France sur e budget. En létat ne budget de la France ne peut être accepté par Bruxelles. En cas de sanctions, Hollande subirait un grave revers. Des responsables européens tentent de convaincre les autorités françaises et italiennes de modifier leurs projets de budgets pour 2015 avant de les transmettre à la Commission européenne la semaine prochaine pour éviter un probable jugement négatif de sa part, ont déclaré vendredi des sources européennes. Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a plaidé en ce sens lors de rencontres privées avec le président français, François Hollande, et le Premier ministre italien, Matteo Renzi, en marge du sommet européen sur l’emploi à Milan mercredi dernier, selon une source. Il a parallèlement demandé à la chancelière allemande, Angela Merkel, d’agir pour accroître l’investissement public dans la zone euro dans le cas où les Français et les Italiens s’engageraient à mener davantage de réformes structurelles. Le président de l’Eurogroup, Jeroen Dijsselbloem, a déclaré vendredi dans un entretien à Reuters avoir « l’impression que le projet de budget de la France est assez loin de l’objectif, à la fois en termes de déficit nominal et de mesures effectives, concernant le déficit structurel et le nombre et la qualité des réformes qui doivent être réalisées ». « Donc, sur les trois critères, l’ambition doit être revue à la hausse », a ajouté le ministre néerlandais des Finances. Du point de vu européen Paris et Rome ont défié Bruxelles en annonçant des projets de budgets qui violent leurs engagements de réduction de leurs déficits structurels, hors impact du cycle économique, et en pressant l’UE de se concentrer sur l’investissement et la croissance plutôt que de les pousser vers la récession.

 

Croissance : tassement mondial notamment en France et en Allemagne (FMI)

Croissance : tassement mondial notamment en France et en Allemagne (FMI)

Le FMI a ainsi revu nettement à la hausse, de 0,5 point en 2014, les perspectives de croissance aux États-Unis, dont le PIB augmentera de 2,2% cette année et de 3,1% l’an prochain. Le Royaume-Uni continue quant à lui de faire la course en tête parmi les pays du G7, avec un taux de croissance de 3,2% en 2014 et de 2,7% en 2015. En revanche la zone euro ne tient pas ses promesses; la croissance reste globalement anémique, 0,8% cette année et 1,3% l’an prochain. Même l’Allemagne montre des signes d’essoufflement (1,4% de croissance pour 2014, malgré tout mais c’est 0,5 point de moins que ce qui était escompté en juillet dernier). Le FMI fait état d’un «tassement de la demande intérieure» outre-Rhin et recommande à l’Allemagne «d’augmenter ses investissements publics, notamment dans l’amélioration et l’entretien des infrastructures de transports». Pour sa part la France est «sans croissance» (0,4% cette année et 1% l’an prochain, ce qui correspond aux prévisions du gouvernement), et l’Italie aura connu une récession en 2014 (-0,2%). L’Espagne est le seul pays de la zone euro à voir sa croissance révisée en hausse à 1,3% cette année, et 1,7% en 2015, une performance meilleure que l’Allemagne!  En Asie, le Japon continue de décevoir, malgré les Abenomics et la baisse du yen censée soutenir les exportations et l’inflation. L’archipel devrait afficher une croissance inférieure à 1% en 2014 et 2015. «L’endettement public élevé, qui est le fruit du passé, cumulé à un potentiel de croissance faible pose de grands défis», avertit Olivier Blanchard. De son côté, le bloc des pays émergents est de moins en moins homogène. Certes, la Chine continue de progresser, à des taux un peu moins soutenus (7,4% en 2014 et 7,1% en 2015), du fait de la fin de son «boom» immobilier et du crédit. Mais le FMI considère «que le rééquilibrage de sa croissance qui est en cours peut-être jugé comme un développement sain». Pour sa part l’Inde est en train de se reprendre, «grâce à un regain de confiance et une politique économique adaptée permettant de retrouver une croissance supérieure à 5%».À l’inverse, la Russie se trouve très affaiblie économiquement du fait du conflit ukrainien (à peine 0,2% et 0,5% de croissance respectivement sur les deux années). En proie à un manque d’investissements, des conditions financières difficiles, et à une consommation qui s’essouffle, le Brésil a été en récession au premier semestre 2014, et son PIB progressera de 0,3% cette année. L’Afrique du Sud, qui subit des tensions sociales et industrielles préoccupantes, ne se porte guère mieux. C’est dire que les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) constituent un club en voie d’éclatement. Au-delà des chiffres et des perspectives de croissance de plus en plus inégales, le FMI met trois facteurs de risques en avant. Tout d’abord la fin annoncée des taux d’intérêt très bas aux États-Unis pourrait avoir des conséquences défavorables pour le reste du monde. Ensuite les risques géopolitiques, en Ukraine et au Moyen-Orient, qui pour le moment n’ont eu que des répercussions locales en matière économique, restent une menace. Et last but not least, la zone euro, doit éviter que sa très faible inflation ne se transforme en déflation, même si Olivier Blanchard considère que ce scénario n’est pas le plus probable.

 

« Hollande et Valls conduisent la France à l’abîme économique » » (Montebourg)

« Hollande et Valls conduisent la France à l’abîme économique » » (Montebourg)

 

Sur RMC Montebourg a déclaré que Hollande et Valls conduisaient la France dans le mur.   »J’ai demandé dès juin, puis en juillet et en août une remise à plat de notre politique économique dans la collégialité des débats du Conseil des ministres. La tension sur l’austérité a commencé à ce moment là, a rappelé Arnaud Montebourg pour expliquer son limogeage. Aujourd’hui, l’économie française fait fausse route. (…) Nous ne menons pas la bonne politique. » L’ancien ministre réfute que sa sortie « sur la cuvée du redressement » a signé sa perte. »J’ai demandé une inflexion de notre politique, je n’ai pas été entendu (…) C’est un divorce à l’amiable avec Manuel Valls. La « spirale de l’austérité » ne permet pas de sortir de la crise, juge Arnaud Montebourg. « Bruxelles est en train de couler l’Europe et nous ne devons pas nous laisser faire. (…) L’économie est à l’arrêt et le chômage persiste (…) Oui je pense que François Hollande et Manuel Valls conduisent la France à l’abîme économique ». Voteriez-vous pour François Hollande aujourd’hui? « Ecoutez, je n’en suis pas là, je ne peux pas vous répondre », se contente de dire Arnaud Montebourg à qui l’on prête l’ambition de viser une primaire à gauche en 2016, voire la présidentielle de 2022.   »On en reparle en 2016″, élude-t-il. Et la présidentielle? « Oui, j’envisage de me présenter une nouvelle fois à l’élection présidentielle. Quand? Comment? Laquelle? C’est prématuré », évacue Arnaud Montebourg.

 

Budget : nouveau dérapage fin août

budget  nouveau dérapage fin août  

 

En fait contrairement aux annonces du gouvernement, le déficit ne rendra pas ses engagements en 2014. Le déficit de l’Etat français s’est creusé à 94,1 milliards d’euros le mois dernier, contre 93,6 milliards un an auparavant, a annoncé ce 7 octobre le ministère des Finances.   . L’écart serait notamment dû à des moins-values de recettes fiscales. Le gouvernement a annoncé prévoir que le déficit public -qui comprend, en plus de celui de l’Etat, le déficit des comptes sociaux et celui des collectivités territoriales- s’établira, après 4,4% fin 2014, à 4,3% du produit intérieur brut fin 2015, au lieu de 3,8% prévu auparavant. Le ministère explique cette aggravation « du fait notamment des dépenses exceptionnelles du nouveau programme d’investissements d’avenir », a annoncé mardi le ministère des Finances. Si le gouvernement a tenu son engagement de maîtrise de la dépense publique (253,9 milliards au 31 août, soit une diminution de 3,6 milliards sur un an), les recettes ont baissé davantage, de 4,7 milliards, à 186,1 milliards. En fait, comme la croissance n’est pas au rendez-vous, l’austérité plombe les recettes ; plus les prélèvements obligatoires augmentent et plus la croissance souffre ; du coup, les recettes fiscales diminuent. Un veritable cercle vicieux.

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