Archive pour le Tag 'France'

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Le rugby féminin et l’équipe de France exemplaires

Le rugby féminin et l’équipe de France exemplaires

Il est évident que le rugby féminin apparait tout à faiat exemplaire lors de la coupe du monde. Exemplaire par rapport à la qualité du jeu, au respect de l’adversaire et à l’engagement. Pratiquement aucun accrochage, des phases de jeu très ouvertes et très longues et une grande clarté dans les phases d’affrontement. Bref un peu le contraire de ce qu’on voit parfois chez les hommes avec des truquages, des brutalités et de l’antijeu. Oui le rugby féminin mérité d’être vraiment médiatisé (au même titre que le basket ou le hand). On ne s’ennuie jamais lors de cette coupe du monde.  L’équipe de France féminine a enchaîné samedi soir une troisième victoire en trois matches de Coupe du monde. Victorieuses de l’Australie (17-3), les Bleues affronteront le Canada en demi-finales. Le XV de France dames s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde de rugby en enchaînant une troisième victoire en match de poules, face à l’Australie (17-3), samedi à Marcoussis (Essonne). La France, meilleure nation des quatre qualifiées (14 pts), affrontera mercredi (20h45) au stade Jean-Bouin de Paris le Canada. L’autre demi-finale mettra aux prises l’Irlande à l’Angleterre (18h00). Demi-finalistes de toutes les éditions (hormis 1998) mais jamais titrées, les Françaises ont mis du temps à prendre la mesure de Wallaroos contre qui elles avaient peu de repères : la dernière confrontation entre les deux équipes remontait à la Coupe du monde 2010 avec une victoire australienne lors du match pour la troisième place (22-8). Plutôt faciles vainqueurs lors de leurs deux premiers matches des Galloises (26-0) et des Sud-Africaines (55-3), les Bleues ont cette fois connu plus de difficultés, notamment en première période. Et après avoir décroché deux victoires bonifiées, inscrivant 13 essais, elles ont dû se contenter d’une «simple» victoire à quatre points, avec deux essais à la clé. Les Françaises avaient prévu de fixer les Australiennes devant, dans un premier temps, avant de lâcher les chevaux derrière. La première partie de leur plan a parfaitement fonctionné, moins la seconde. Gênées par la densité australienne, notamment dans les rucks, et commettant, souvent par excès de précipitation, quelques approximations, elles ont été tenues en échec pendant plus d’une demi-heure, Ashleigh Hewson (13e) répondant à Sandrine Agricole (5e). Les Françaises ont finalement réussi à se détacher en fin de première période, grâce à un essai de pénalité (35e) après une succession de mêlées près de la ligne de Wallaroos réduites à 14 suite au carton jaune infligé à leur capitaine Shannon Parry (29e). Le pack, dominateur comme lors des deux premiers matches, a de nouveau fait la différence lors d’une seconde période plus nettement dominée. Toujours aussi agressif en défense, le XV de France a réussi à contenir l’Australie dans son propre camp. Le capitaine et talonneur Gaëlle Mignot a concrétisé cette domination et permis de prendre le large en s’écroulant dans l’en-but sur un énième ballon porté (49e). Les Bleues ont ensuite plutôt bien géré la deuxième partie de la seconde période mais sans parvenir à franchir de nouveau le rideau défensif australien. Elles devraient aisément s’en contenter: avec trois victoires sans encaisser le moindre essai, elles sont parfaitement lancées sur la route de la phase finale.

 

Conflits du roche Orient : la France absente (Juppé)

Conflits du Proche Orient : la France absente (Juppé)

 

Il a raison Juppé de critiquer l’absence de la France dans le règlement des conflits du Proche Orient, en fait la voix française  est inaudible et contradictoire. Sur el conflit Israélien les positions de Hollande ont trop varié, d’abord en faveur d’Israël puis en faveur des palestiniens pour rééquilibrer. Du coup la France est discréditée des deux cotés. Sur L’Irak, attentisme également puisque la France n’est pas prête à s’engager ;  échaudé par la Mali, la Centre Afrique Hollande est un peu paralysé d’autant que les problèmes économiques, politiques et sociaux s’accumulent en France. L’ancien ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, juge donc que la France, tout comme l’Europe, doit « faire entendre plus fort sa voix » dans les crises au Proche-Orient.  Fort de sa double casquette de leader de l’opposition et d’ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé y va de sa petite leçon de diplomatie à l’adresse du pouvoir socialiste. Dans un billet publié sur son blog et titré « Indignons-nous » à la manière de Stéphane Hessel, l’ancien Premier ministre dénonce « l’effacement honteux de la France » en Irak et à Gaza. « La France doit faire entendre plus fort sa voix. Elle doit remuer les Européens pour qu’ils s’engagent dans toute initiative collective visant à pousser le gouvernement d’Israël et le Hamas à sortir de l’impasse où ils se sont mis », écrit le maire de Bordeaux sur son blog. Alain Juppé appelle aussi la France et l’Europe à « s’associer à la lutte contre la folie du fanatisme djihadistes qui finira par nous atteindre si nous contemplons sans réagir le génocide des chrétiens d’Orient ». « Génocide: extermination physique, intentionnelle et programmée d’un groupe ou d’une partie d’un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales. Nous y sommes », ajoute-t-il. Tout en reconnaissant être « un simple responsable de l’opposition », l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre estime de son « devoir » de « pousser ce cri pour rassembler tous ceux qui sont prêts à soutenir une initiative française et, si l’Europe a encore un sens, européenne ». « Je sais, par expérience, combien ces crises sont complexes et combien sont minces les possibilités d’action des démocraties. Mais si ténues soient-elles, nous ne devons en laisser échapper aucune, au risque du déshonneur », écrit Alain Juppé. L’opération « Bordure protectrice » d’Israël, déclenchée le 8 juillet dans la bande de Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes du Hamas contre son territoire, a tué 1.890 Palestiniens, selon le ministère palestinien de la Santé. 64 soldats et trois civils ont péri côté israélien. Concernant l’Irak, Paris s’est dit prêt jeudi à apporter un « soutien » aux forces engagées dans le combat contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI), mais sans préciser la nature de ce soutien.

 

Croissance : seulement 0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

 croissance : seulement  0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

L reprise n’aura pas lieu ni au premier semestre, ni même au troisième trimestre, seulement 0.2% prévu par La Banque de France. Autant dire que la croissance français en 2014 sera insignifiante avec de très graves conséquences sur les déficits et le chômage. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour l‘économie française. La Banque de France a ainsi annoncé, ce vendredi 8 août, tabler sur une croissance de seulement 0,2% au troisième trimestre, dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet auprès des entreprises. De son côté, l’Insee anticipait fin juin une croissance de 0,3% pour la période de juillet à septembre alors que les économistes interrogés le mois dernier par Reuters prévoient pour leur part également sur une hausse de 0,2% du PIB sur la période. Jeudi 14 août, l’Insee doit annoncer ses prévisions. Ce qui devrait permettre de savoir si l’objectif initial du gouvernement de 1% pour 2014 est bien hors de portée. Nombre d’économistes anticipent une quasi-stagnation de l’activité sur ce trimestre.  L’enquête de la Banque de France sur le mois de juillet fait apparaître une baisse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, et une stabilité de celui des services, à 93. Celui du secteur du bâtiment est également inchangé, à 92. Selon la Banque, la production industrielle a progressé légèrement le mois dernier, sous l’impulsion notamment de l’agroalimentaire, de l’industrie automobile et de la pharmacie. Les carnets de commandes restent à un niveau jugé correct, les stocks se maintiennent, les effectifs sont stables et les prix des produits finis n’évoluent pas. Le taux d’utilisation des capacités de production s’est contracté à 75,8% contre 76%. Dans les services, l’activité s’améliore dans la plupart des secteurs, notamment le transport, le conseil en gestion et le travail temporaire, et les effectifs seraient en hausse. Les chefs d’entreprise du secteur anticipent une légère progression de l’activité en août. L’activité accuse en revanche un nouveau repli dans le bâtiment sous l’effet de la baisse du gros œuvre, avec une contraction des effectifs.  En revanche, selon l’Insee cette fois, la production industrielle a rebondi de 1,3% en juin après sa forte baisse de mai (-1,6%).   L’indice de la production de l’industrie manufacturière a, dans le même temps, progressé de 1,6%, après avoir chuté de 2,3% en mai, un mois dont l’activité a été perturbée par le calendrier des ponts. Mais sur le deuxième trimestre, la tendance reste négative, avec un recul de 0,5% de l’ensemble de la production industrielle par rapport au premier trimestre, s’accentuant a -1,2% pour la production du seul secteur manufacturier,

 

France: déficit commercial dramatique

France: déficit commercial dramatique

 

Le solde des écahnges commerciaux constitue le véritable baromètre de la compétitivité d’un pays et là pour la France ce baromètre est toujours  dramatiquemenet dans le rouge. Tandis que l’Allemagne enregistre des excédents mensuels de 18,8 milliards (en mai) Le déficit commercial de la France, lui  s’est creusé en juin à 5,4 milliards d’euros, contre 5,1 milliards d’euros en mai, et s’est établi à 29,2 milliards pour l’ensemble du premier semestre, ont annoncé jeudi les Douanes. « Le solde manufacturier se détériore nettement, en particulier pour les produits chimiques et pharmaceutiques, les automobiles et les équipements industriels (mécaniques et électriques) », ont indiqué les Douanes dans leur communiqué, en relevant toutefois l’ »exception » constituée par le secteur aéronautique, bien portant grâce à d’importantes livraisons d’Airbus.

France : réduction de déficits impossible ( Moody’s)

France : réduction de déficits impossible ( Moody’s)

Mauvais pronostic de l’agence de notation Moody’s concernant la France : impossible d’atteindre les objectifs de déficits. Barnier (l’ex commissaire européen) avait bien raison de tenter d’interdire la notation des Etats .  Mieux vaut faire l’autruche pour les politiques français ! La France risque en effet  de ne pas atteindre ses objectifs en matière de réduction de son déficit budgétaire en 2014 et 2015, estime l’agence de notation Moody’s dans un communiqué, ce lundi 4 août. Et même si l’agence note que la France a donné une nouvelle orientation à sa politique budgétaire et la qualifie de positive, elle juge que l’application de nombreuses mesures reste floue et note que l’économie française est pénalisée par une faible croissance.  « En conséquence, si la tendance à la réduction du déficit devrait se poursuivre, il est peu probable que le pays atteigne ses objectifs budgétaires en 2014 et en 2015″, écrit Moody’s. Paris a promis à ses partenaires européens de ramener son déficit public à 3% de PIB en 2015, une promesse jugée peu réaliste par de nombreux économistes. Par ailleurs comme 2016 sera une année pré-électorale autant dire que les deficits sont repoussés à beaucoup plus tard.

 

Zone euro : reprise de croissance sans la France

Zone euro : reprise de croissance sans la France

C’est la confirmation que la France est bien le malade de l’Europe puisque l’activité repart un peu tandis que la France fait du surplace. L’activité du secteur privé de la zone euro a connu en juillet son deuxième rythme de croissance le plus élevé en trois ans, la bonne tenue des services compensant des performances atones de l’industrie. Ceci étant, la poursuite de la reprise observée dans la plupart des pays -la France étant une exception- ne doit pas masquer les pressions déflationnistes pesant sur la région, à nouveau sur le devant de la scène deux jours avant la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). L’indice PMI composite est remonté à 53,8 contre 54,0 en estimation « flash » et 52,8 en juin. Il reste au-dessus de la barre des 50 séparant contraction et expansion de l’activité pour le treizième mois d’affilée. Le PMI du seul secteur des services est passé de 52,8 en juin à 54,2 en juillet. Selon Markit, les données du mois de juillet suggèrent que la zone euro croît à un rythme trimestriel de 0,4%. « Le problème est que cela se fait avec de très modestes créations d’emplois. Il y a également des incertitudes sur la direction que va prendre le rythme de croissance au cours des prochains mois », a déclaré Chris Williamson, économiste en chef chez Markit. La composante prix à la production, sous la barre des 50 depuis la fin 2011, s’est établie à 48,5 contre 49,2 en juin.

 

Zone euro: le chômage au plus bas depuis 2012, sauf en France

Zone euro: le chômage au plus bas depuis 2012, sauf en France

Ça va un peu mieux sur le front du chômage en zone euro (sauf en France où ça continue de progresser). La zone euro relève la tête sur le front de l’emploi. La baisse du chômage s’est poursuivie. Elle a atteint 11,5% en juin, selon plus bas niveau depuis septembre 2012, selon les chiffres d’Eurostat publiés ce jeudi 31 juillet. Il y a tout juste un an, le taux de chômage s’élevait encore à 12% dans la zone euro. En mai dernier, il était à 11,6%, tout comme en avril. En juin, la zone euro comptait 18,41 millions de personnes sans emploi, soit 152.000 de moins que le mois précédent et 783.000 qu’il y a exactement un an. Mais ces chiffres masquent d’importantes disparités. Les taux de chômage les plus faibles ont ainsi été enregistrés en Autriche (5,0%), en Allemagne (5,1%) ainsi qu’à Malte (5,6%). A l’inverse, les taux les plus élevés ont été enregistrés en Grèce (27,3% en avril, date des dernières données disponibles) et en Espagne (24,5%). En France, il atteint 10,2%. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le chômage touchait 25 millions d’hommes et de femmes en juin, soit un taux de 10,2% contre 10,3% le mois précédent. En un mois, le nombre de chômeurs a diminué de 198.000. Il a baissé de 1,537 million en un an.

 

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

Dans un éditorial au titre sans ambiguïté, «Un Tour de France: examen du nouvel homme malade de l’Europe», le journal allemand dresse un portrait inquiétant de notre pays. Alors que l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne avec des rythmes de croissance qui vont désormais de un à trois, le Spiegel évoque l’apparition d’un nouveau mot dans la langue française: la mannschaft (du nom de l’équipe d’Allemagne de football victorieuse du Mondial). «Ce terme définit tout ce qui est enviable de l’autre côté du Rhin, autrement dit tout ce qui fait le succès de l’Allemagne. Un succès qui découle de la collectivité et n’a rien à voir avec les égocentriques, les divas bling-bling ou encore les PDG, comme on les appelle en France, et qui étouffent l’Hexagone».  Le journaliste rappelle «que le taux de chômage est deux fois plus important en France qu’en Allemagne et que la croissance et les investissements ont chuté». Des contrastes également mis en lumière cette semaine par le FMI. Dans ses dernières prévisions, l’institution financière affirme que «au cœur (de la zone euro) nous avons revu à la hausse les prévisions pour l’Allemagne et à la baisse pour la France». Par ailleurs, les derniers chiffres du chômage publiés vendredi démontrent que le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé en juin.  «La mannschaft apparait ainsi comme étant à l’opposé d’un terme à la mode en ce moment en France: le malaise», avance encore le journaliste. Ce dernier souligne qu’un sentiment de déprime a envahi le pays et il rappelle que selon un sondage, deux tiers des Français se disent pessimistes sur leur futur.  Le reporter a ainsi interrogé des Français en marge du Tour de France qui, il le rappelle, a été initialement pensé pour mettre la «France profonde» en lumière. De Lille à Arras en passant par Valmy et les nombreux villages traversés par les cyclistes, les témoignages recueillis sont accablants, constate le journaliste. A l’image de ce Français mécontent qui évoque «une économie malade, une éducation malade et un pays malade d’un passé excessivement magnifié et qui ne se reproduira plus». Le journaliste relève ainsi l’existence «de signes de la crise, du déclin, d’une dépression collective et d’autres démons qui hantent le plus important voisin de l’Allemagne».

 

France : la croissance s’écroule

Tandis que  ça repart (même mollement en Europe), en France la croissance semble complètement en panne. Du coup tout est forcément remis en question, le chômage qui continue d’augmenter en juin (nouveau record), l’activité, elle, qui stagne du fait d’une consommation atone et d’investissements absents, Mécaniquement les objectifs de rééquilibrage des déficits sont remis en question. Autant dire que c’et l’échec total pour Hollande. La croissance du secteur privé en zone euro a en effet connu en juillet son rythme le plus rapide des trois derniers mois, selon la dernière enquête de Markit publiée ce jeudi 24 juillet. L’indice flash composite PMI ressort ainsi à 54,0 contre 52,8 en juin.  Mais en France, l’activité a continué de se replier dans le secteur privé français, surtout dans le secteur manufacturier. Le cabinet Markit note toutefois que le ralentissement est moins rapide que les trois mois précédents, grâce à un rebond dans les services. L’indice flash composite PMI, corrigé des variations saisonnières, se situe ce mois-ci à 49,4 points, après 48,1 en juin. Au vu de ces chiffres, la France peut- elle toujours faire 1% de croissance cette année ? et 1,7% l’année prochaine ? Un principe de réalité semble gagner les esprits au plus haut niveau. En début de semaine, François Hollande a reconnu qu’un ralentissement de l’activité n’était pas impossible. Ce matin, Manuel Valls évoque une croissance trop faible.  Depuis quelques semaines, le gouvernement manie avec beaucoup plus de prudence son discours autour d’une amélioration de la conjoncture. Car le déclic tant attendu, le choc de confiance qui permettrait aux entreprises d’investir, d’embaucher, et les Français de consommer, n’est toujours pas visible. Et pour couronner le tout, la nouvelle donne géopolitique avec les crises en Ukraine et au Proche Orient pourraient fragiliser encore plus la reprise en zone euro. François Hollande et Michel Sapin ont encore tout le mois d’août pour scruter les signaux de l’économie française. Début septembre, il faudra arrêter un cadrage macro-economique dans le budget 2015, et éventuellement revoir à la baisse les prévisions de croissance.

 

Une crise de confiance en France (Schäuble, Allemagne)

Une crise de confiance en France (Schäuble, Allemagne)

 

 

Schäuble, le ministre allemand des finances a bien identifié le facteur explicatif majeur de la crise française : la crise de confiance. Le gouvernement est aujourd’hui tellement discrédité qu’il ne peut plus rien entreprendre qui soit de nature à renverser le sentiment que la France s’enfonce et dans tous les domaines (pas seulement économiques). Du coup le pilier central de la reprise, à savoir l’investissement est gelé hypothéquant ainsi toute reprise avant 2 ou 3 ans au moins. Quand on traverse une crise de confiance, ce n’est pas très simple de s’en sortir». Dans une interview croisée avec son homologue français Michel Sapin aux Echos et au Handelsblatt, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble identifie l’un des principaux problèmes de la France: la crise de confiance. Le ministre estime que si son pays réussit économiquement par rapport à son voisin, c’est parce que «nous avons réussi quelque chose qui est maintenant décisif en France: nous avons regagné la confiance. Le principal en matière d’économie, c’est la psychologie».  Wolfgang Schäuble voit ainsi d’un bon œil la mise en place du pacte de responsabilité par la France qui, «avec ses baisses de charges et d’impôts», est «le bon chemin» à suivre car «il crée une nouvelle confiance. Le climat devient meilleur en France et quand le climat est meilleur, les investissements et la demande privée augmentent».  Michel Sapin confirme de son côté qu’il ne demandera pas à Bruxelles un nouveau délai pour réduire le déficit de la France. «Je ne suis pas là à quémander encore un peu de temps. Ce que je souhaite, c’est que dans le respect de règles européennes, nous puissions trouver avec les autres le bon timing qui nous permette de réduire nos déficits, réduire nos dépenses tout en soutenant la croissance». Le ministre français assure que la France fait des économies «absolument drastiques dans les budgets de l’État, des collectivités locales et de la sécurité sociale» mais il admet qu’il lui reste des efforts à faire pour atteindre le niveau de son homologue allemand.

Croissance France : durablement faiblarde

Croissance France : durablement faiblarde

Selon des économistes interrogés par Reuters. Interrogés croissance limitée à 0,7% (prévision médiane) cette année, en léger retrait par rapport à celle de 0,8% escomptée lors d’une précédente enquête, alors que le gouvernement s’en tient jusqu’ici à sa prévision initiale de 1,0%. L’écart entre les prévisions des experts et le scénario du programme de stabilité est encore plus grand pour les années suivent : 1,3% en 2015 et 1,5% pour 2016 contre respectivement 1,7% et 2,25% officiellement attendus. « La France devrait connaître une période prolongée de croissance faible, plus faible que la moyenne historique et plus faible que la moyenne européenne », prédit Fabrice Montagné, économiste de la banque Barclays. Pour lui, les effets des réformes et la consolidation budgétaire menées de pair par le gouvernement ne se diffuseront que « lentement et progressivement » dans l’économie. Dans ce contexte, l’objectif d’un déficit public ramené à 3% du PIB en 2015, comme promis par Paris à ses partenaires européens après le nouveau délai qui lui a été accordé en 2013, ne serait pas atteint avant 2016. Les économistes interrogés tablent en moyenne sur un déficit à 3,3% l’an prochain après 3,9% cette année, puis seulement 2,7% en 2016. La faiblesse de la croissance pèsera aussi sur l’emploi et le taux de chômage devrait rester à 10,2% cette année et ne revenir sur le seuil de 10% qu’en 2016.

 

Engluée en Afrique, la France regroupe ses forces

Engluée en Afrique, la France regroupe ses forces

 

Inutile de tourner autour du pot , la France est engluée en Afrique, des opérations qui ne devaient durer que 6 mois o un an sont prolongée sans limite prévisible ; En fait la France est isolée et l’apport européen est anecdotique. D’une certaine façon la France fait la police en Afrique pendant que l’Allemagne, elle, fait du commerce en Afrique mais surtout ailleurs. La réorganisation de son dispositif militaire en Afrique marque donc une nouvelle phase de la stratégie de la France dans la bande sahélo-saharienne, où Paris regroupe ses forces et inscrit son action dans la durée face à de réelles menaces djihadistes.  Annoncée depuis plusieurs mois, l’opération Barkhane doit officiellement succéder dans les prochains jours à Serval, lancée en janvier 2013 au Mali, et regrouper différents déploiements français dans la région, dont l’opération Epervier au Tchad.   »Barkhane », du nom d’une dune de sable en forme de croissant, mobilisera au total 3.000 militaires français et se fera en coopération avec cinq pays de la zone sahélo-saharienne (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad).  L’ensemble sera placé sous commandement unique depuis la base de N’Djamena où se rendra samedi François Hollande, au terme d’une tournée africaine qui l’aura auparavant mené en Côte d’Ivoire et au Niger.   »Le dispositif donnera plus de flexibilité pour agir en fonction des menaces dans plusieurs pays », explique-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat français.  Les menaces régionales sur la sécurité venant du Mali, de RCA, de la Libye, du Soudan ou encore du Nigeria, où opère la secte Boko Haram, seront au coeur des entretiens de François Hollande avec ses homologues africains. L’Ivoirien Alassane Ouattara, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Tchadien Idriss Deby se retrouveront en France le 15 août pour participer aux cérémonies commémorant le Débarquement en Provence de l’été 1944.

 

Il faut une baisse du taux du Livret A (Banque de France)

Il faut  une baisse du taux du Livret A (Banque de France)

 

Après avoir demandé un relèvement des taux de prêt dans  l’immobilier, Christian Noyer plaide maintenant pour une baisse du taux du livret A. Un livret A dont la collecte est déjà pourtant peu dynamique. Une diminution du taux annulerait pratiquement la rémunération déjà très faible.  Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a en effet déclaré mercredi que la rémunération de l’épargne réglementée, à commencer par le Livret A, devait mieux refléter les baisses de taux décidées par la Banque centrale européenne pour favoriser la reprise de l’économie. « La Banque centrale européenne a baissé deux fois agressivement ses taux depuis la dernière fois où le livret A a bougé », a-t-il dit.  Si l’on veut que l’économie française en profite, « il faut que cette politique monétaire soit transmise, il faut que l’ensemble des taux des crédits reflètent ça, il faut que les taux des dépôts reflètent cette évolution à la baisse », a ajouté Christian Noyer lors de la présentation du rapport annuel de l’Observatoire de l’épargne réglementée. Le gouverneur de la Banque de France s’exprimait à la veille de la publication du chiffre de l’inflation du mois de juin en France, qui sera pris en compte pour une éventuelle révision du taux du livret A au 1er août. Si le taux d’inflation constaté en mai – +0,6% sur douze mois hors tabac – était confirmé sur juin, sa formule de calcul ramènerait la rémunération du livret A théoriquement à 0,75%, alors qu’elle se situe à 1,25%, son plus bas niveau historique, depuis l’été 2013. Une fois publié le chiffre de juin, Christian Noyer doit faire une recommandation sur le taux du Livret A au gouvernement, qui aura le dernier mot.  L’ancien ministre de l’Economie Pierre Moscovici avait décidé en janvier, lors de la dernière révision du taux, de le maintenir à 1,25% au nom de la protection de l’épargne populaire alors que le gouverneur de la Banque de France proposait de le ramener à 1,0%. Christian Noyer, qui est également membre du conseil des gouverneurs de la BCE, avait alors insisté sur l’écart entre le principal taux directeur de celle-ci, qui était de 0,25%, et la rémunération du livret A. La BCE a ramené depuis son taux de refinancement à 0,15%.   »Je ne peux pas d’un côté participer à des décisions à Francfort de baisse des taux pour favoriser la reprise de l’activité économique de la zone euro et considérer que la France n’a pas besoin de reprise économique et qu’elle peut s’abstenir de transmettre cette politique », a-t-il dit mercredi.

 

Immobilier: la Banque de France critique les taux trop bas

Immobilier: la Banque de France critique les taux trop bas

Curieux cette critique de la Banque de France sur les taux trop bas qui mettraient les banques en difficultés. En effet ce ne sont certainement les taux qui menacent les banques mais plutôt le risque d’éclatement de la bulle compte tenu du recul du marché immobilier. Un marché bloqué et qui le restera tant que les prix ne diminueront pas davantage. La question est celle de la solvabilité des acheteurs potentiels et non celle des taux. En creux la Banque de France recommande en faiat de fermer le robinet des crédits. Même les taux zéro ne permettront pas de relancer l’immobilier si l’acheteur n’a pas les revenu nécessaires.  Les taux immobiliers ont atteint, en juin, un nouveau plus bas. Bonne nouvelle pour les acheteurs potentiels, mais la Banque de France s’inquiète pour la solidité des établissements financiers.  Pour les taux, nous sommes désormais à 2,81% en moyenne selon l’Observatoire Crédit-Logement CSA. Un nouveau plus bas historique qui commence à inquiéter la Banque de France. Reprocher aux banques de prêter à des conditions trop avantageuses, cela peut paraître surprenant. C’est pourtant le message du gouverneur de la Banque de France. Christian Noyer a, en effet, convoqué les banques il y a quelques semaines pour les mettre en garde. Les banques françaises se livrent, selon lui, une telle concurrence sur les crédits immobiliers qu’elles prêtent à un taux anormalement bas.  Problème, du coup, cela pousse les prix de l’immobilier à la hausse. Deuxièmement, les banques dégagent trop peu de marges sur ces crédits. En clair, elles prennent trop de risques. Le discours de la Banque de France n’est pas nouveau, mais il a d’autant plus de sens que les taux viennent d’atteindre un plus bas historique. Les banques n’ont jamais prêté à des taux aussi bas depuis 40 ans. D’ailleurs, le comité de Bâle, chargé de mettre en place les règlementations bancaires, envisage lui aussi de durcir les règles en matière de crédits immobiliers.

 

Mondial foot France Allemagne : petit match, équipe de France très moyenne

Mondial France Allemagne : petit match, équipe de France très moyenne

 

Encore dans l’euphorie du parcours de l’équipe d e France, les commentateurs se risquent peu à critiquer la prestation des joueurs de Deschamps. Pourtant l’Equipe de France a été très moyenne (comme l’équipe d’Allemagne), pour tout dire son jeu a déçu. E cela dure depuis 2 ou 3 matchs. Moins de rythmes moins d’engagement, des approximations, une attaque improductive. Benzema est  trop irrégulier, la défense trop fébrile, les jeunes joueurs encore un peu tendre face aux vieux briscards de l’Allemagne. Deschamps aurait  dû redresser  la barre depuis le match contre l’Equateur, un match aussi très moyen come celui contre le Nigéria. En clair la France avait perdu son rythme. En dépit de quelques éclairs contre l’Allemagne, la France ne s’est pas mise en position de concrétiser. Tous les joueurs ont fait une petite prestation (excepté le gardien). Pourtant l’Allemagne n’était pas particulièrement brillante surtout en défense, sur l’ensemble du match la qualité de son jeu n’a pas été supérieure à celui de la France. On le sait l’équipe de France a besoin d’être boostée sinon elle tendance à s’endormir.  C’est aculée et critiquée que l’équipe joue le mieux, les lauriers l’assoupissent. Deschamps devra en tirer les leçons pour l’avenir, les ressorts psychologiques français ne sont pas ceux de l’Allemagne. Au Total un beau parcours, c’est vrai, inespéré sans doute mais gâché au moment où la victoire set largement possible.

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