Archive pour le Tag 'France'

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Barbarie Etat Islamique : appel des musulmans de France

Barbarie Etat Islamique : appel des musulmans de France  

Un appel des musulmans de France pour protester contre les tueries de l’Etat islamique, appel très judicieux car inévitablement, les musulmans risquent d’être   victime de l’amalgame entre Islam et barbarie.  Les musulmans de France sont donc  invités à un rassemblement vendredi devant la Mosquée de Paris, par le président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur.  En hommage à l’otage assassiné Hervé Gourdel, assassiné en Algérie mercredi, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) a invité ce jeudi « tous les musulmans et leurs amis » à se rassembler vendredi à 14h45, devant la Mosquée de Paris. Dalil Boubakeur, président du CFCM souhaite un rassemblement digne et silencieux. « Nous voulons un recueillement, digne, toutes convictions réunies, pour exprimer d’une même force, la fraternité, l’unité et en même temps la détermination à refuser l’horreur indicible et la barbarie. »   Pour sa part, en Seine-Saint-Denis, l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, a approuvé le rassemblement et lancé un même appel, pour dimanche à 15h, place de la République, à Paris. Cet appel suit la manifestation de solidarité qui s’est manifestée mercredi, aussitôt confirmé l’assassinat de l’otage français. Les mots « horreur« , « lâcheté » ont appuyé la condamnation d’ « un crime barbare ». Dans un communiqué signé de son président, Dalil Boubakeur, le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est dit « horrifié »  et demande « un châtiment exemplaire« . « Le CFCM appelle de tous ses vœux pour que soit mis fin à ces actes barbares par une solidarité entre toutes les nations. » Abdallah Zekri, membre exécutif du Conseil français du culte musulman, a dénoncé jeudi l’assassinat par « des terroristes qu’il faut éradiquer« .  »C’est une révolte que j’ai en moi, une colère, un dégoût« . « C’est une révolte que j’ai en moi, une colère, un dégoût » (Abdallah Zekri)  De son côté, l’Union des mosquées de France (UMF) a dénoncé « la lâcheté du groupe terroriste« . 

 

Climat : la France promet 1 milliard pour le fonds mondial

Climat : la France promet  1 milliard pour le fonds mondial

Dans le cadre d’une réunion à l’ONU, François Hollande  a annoncé que la France « contribuera à hauteur d’un milliard de dollars sur les prochaines années » au Fonds vert des Nations unies, destiné à aider les pays vulnérables à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux effets du réchauffement. Ce fonds, dont les caisses sont restées jusqu’à présent désespérément vides, sera, selon François Hollande, « non seulement la marque de la solidarité mais aussi une capacité pour que l’économie mondiale puisse s’engager vers un nouveau modèle de développement ». Le chef de l’Etat français a ainsi répondu à l’appel de plusieurs ONG, comme Oxfam, qui l’avaient appelé en amont du sommet à annoncer une telle contribution. François Hollande a également rappelé sa volonté de parvenir « à un accord global et ambitieux » lors de la Conférence sur le climat que la France accueillera à Paris en décembre 2015, six ans après l’échec de celle de Copenhague. « Nous voulons qu’à la Conférence de Lima (fin 2014, Ndlr), les bases d’un futur accord puissent être posées et qu’ensuite, à Paris, nous puissions traduire ces engagements en actes juridiques », avec une « règle commune adaptée aux différents niveaux de développement », a déclaré le président français. « Tout doit être fait pour que nous puissions contenir l’augmentation de la température moyenne de la planète en-dessous de 2° C », a insisté François Hollande, pour qui le dérèglement climatique menace « la paix et de la sécurité du monde ». « Je souhaite que Paris, en 2015, soit le symbole du changement pour le climat », a ajouté le locataire de l’Elysée. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a pour sa part appelé le monde à « changer de cap » devant la menace du réchauffement climatique, qui « menace la paix chèrement acquise, la prospérité et les chances de réussite de milliards de personnes ». « Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement », a-t-il affirmé, alors qu’aucun accord contraignant n’avait été trouvé en 2009 à Copenhague. « Il faut fixer un prix pour le carbone », a encore déclaré le secrétaire général, qui souhaite que le Fonds vert soit abondé de 100 milliards de dollars. « Je demande à tous les gouvernements de s’engager à conclure un accord universel et significatif sur le climat à Paris en décembre 2015 et de faire tout ce qu’ils peuvent pour limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2° C », l’objectif fixé à Copenhague, a déclaré Ban Ki-Moon à la tribune des Nations unies. Avant de conclure : « Nous ne sommes pas là pour parler, nous sommes là pour écrire l’Histoire. » Les dirigeants participant au sommet – dont François Hollande et Barack Obama – devaient ensuite se réunir en trois plénières parallèles pour prendre date en prévision de la Conférence de Paris. Mais deux des plus gros pollueurs de la planète, à savoir la Chine et l’Inde, ne sont pas représentés par leurs chefs d’Etat respectifs – mais respectivement par un vice-Premier ministre et le ministre de l’Environnement. Ce qui jette déjà une ombre sur la réussite de ce sommet.

 

Croissance: la France s’enfonce dans la stagnation en septembre

La France s’enfonce dans la stagnation en septembre

 

Après la confirmation par l’Insee d’une croissance zéro au second trimestre (croissance déjà zéro au premier), encore une mauvaise nouvelle pour l’économie puisque l’indice Markit prévoit une contraction en septembre pour l’activité privée. Une situation sans doute liée à l’état de confiance des consommateurs qui ont dû faire face aux dépenses contraintes de rentrée ( énergie, rentrée scolaire,  impôts etc.). Compte tenu auusi de la faiblesse des exportations et de celle des investissements, l’activité globale reste embourbée. Les entreprises comme les ménages faute de visibilité sur l’avenir (en particulier sur la fiscalité) ont tendance à reculer les investissements lourds. Concernant précisément la fiscalité, les entreprises comme les ménages s’interrogent.  Du coté des entreprises, le pacte de responsabilité paraît encore très flou dans ses modalités d’application et au mieux il faudra des mois voire des années pour éventuellement en constater les effets. Du coté des ménages c’est auusi incertitude en particulier avec l’annonce de la suppression de la première tranche d’imposition de l’impôt sur le revenu qui pourrait remettre en cause tout le barème  (et éventuellement assommer encore une peu plus les ouches moyennes) ; Markit constate donc une  nouvelle dégradation de l’activité dans le secteur privé en France au mois de septembre. L’indice composite PMI établi par Markit est ressorti à un plus bas de 3 mois à 49,1 points. (Le seuil de 50 point représentant la stagnation). La défiance se nourrit également de l’attentisme de l’Europe vis-à-vis d’une éventuelle relance. Draghi après avoir soufflé le chaud sur la possibilité d’un rachat massif d’actifs notamment obligataires semble désormais vouloir attendre  au moins un an avant de s’y engager ; Merkel qui vient de recevoir Valls confirme cet attentisme en déclarant qu’il n’est pas forcément nécessaire de dépenser plus pour soutenir la croissance. Une sorte de fin de non recevoir à la demande de Valls. Autant d’éléments qui ne sont pas de nature à relancer l’activité surtout avec un environnement géopolitique menaçant (Ukraine et menace  islamique notamment).

Etat islamique : appel à la barbarie contre la France

Etat islamique  : appel à la barbarie contre la France  

 

C’est un véritable appel à la barbarie lacée contre la France lancé par l’Etat islamique. L’Etat islamique a appelé lundi ses partisans à riposter aux attaques aériennes lancées par la France et les Etats-Unis dans le nord de l’Irak en s’en prenant à leurs ressortissants. « La meilleure chose que vous puissiez faire est de vous efforcer de tuer tout infidèle, qu’il soit Français, Américain ou d’un de leurs pays alliés », déclare le porte-parole du groupe, Abou Mohamed al Adnani, dans un message audio diffusé lundi et repéré par le groupe de surveillance SITE.   »Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munition, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle, ou n’importe lequel de ses alliés. Ecrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le », poursuit-il. La France a mené vendredi ses premières frappes contre des cibles de l’Etat islamique dans le nord de l’Irak. L’aviation américaine est entrée en action contre les djihadistes au début du mois d’août.

 

« La BCE va attendre » (Noyer, Banque de France)

 « La BCE va attendre » (Noyer, Banque de France)

 

En dépit du relatif échec  pour l’instant de la LTR( offre de crédit aux banques destinée aux entreprises) , Christian Noyer gouverneur de la Banque de France estime que la BCE va encore attendre pour envisager une politique plus accommodante et en particulier une rachat massifs d’actifs  notamment de dettes obligataires ; l’offre de liquidités (destinées aux entreprises) auprès des banques par la BCE n’a pas rencontré pourtant le succès escompté pour deux raisons, la première c’est que les grandes entreprisse empruntent directement sur les marchés à de taux très compétitifs sans passer par les banques. La seconde c’est que les PME attendent pour investir une reprise de croissance qui se traduise dans les carnets de commandes car la défiance est générale. Pourtant d’après Noyer, il ne faut pas s’attendre à un changement de stratégie de la part de la BCE. Draghi avait pourtant entrouvert la porte d’une évolution dans ce sens mais l’Allemagne a vire refermé la perspective.   »Non ». Le gouverneur de la Banque de France a été clair : la Banque centrale européenne (BCE) n’envisage pas, pour l’heure, de mettre en place un programme d’assouplissement quantitatif (QE). Christian Noyer a répondu aux questions de l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, alors que la première opération de financement ciblé à long terme (TLTRO) lancée la semaine dernière n’a pas rencontré le succès escompté auprès des banques. Face à ce résultat décevant, les marchés se prennent à penser que la BCE n’aura plus d’autres choix que de mettre en place un QE. Christian Noyer a toutefois douché ces espoirs en répondant : « Non. Des décisions ont été prises et nous verrons si les résultats anticipés se produisent ». »Le résultat définitif pourrait prendre 18 mois mais les résultats intermédiaires devraient apparaître plus tôt que ça », a-t-il ajouté. A la suite de ses décisions de politique monétaire de juin et de septembre, qui inauguraient les TLTRO ainsi qu’un programme de rachat de dette privée sous forme d’obligations sécurisées ou d’ABS (valeurs adossées à des actifs), la BCE surveillera les marchés et l’évolution du crédit pour voir si ses mesures fonctionnent.

 

La France n’est pas dégradée par Moody’s

La France n’est pas dégradée par Moody’s

 

Les taux relativement bas devraient continuer pour la France (et une grande partie de l’Europe) Moody’s vient de décider de maintenir la note de la France. Moody’s justifie sa décision en expliquant que, bien que soumise à des pressions défavorables, la France conserve des avantages importants, parmi lesquels « des taux de financement très bas, qui traduisent un socle d’investisseurs solide et diversifié et un contexte de rendements bas très favorable, qui ne devrait se dissiper que très progressivement au fil du temps ». L’agence ajoute avoir également pris en compte « l’engagement renouvelé du gouvernement à accélérer le rythme des réformes structurelles ». Elle estime que « les niveaux de popularité historiquement faibles du gouvernement reflètent les pressions auxquelles il est soumis » mais note que « le récent vote de confiance parlementaire a réaffirmé son mandat législatif pour mettre en œuvre une série de réformes susceptibles de favoriser la croissance. » Pour Moody’s, le maintien de la perspective négative traduit entre autres les risques de voir la situation économique et budgétaire de la France continuer de décliner pour tomber à un niveau incompatible avec le maintien de la note Aa1. Ses analystes prévoient une croissance de 0,4% seulement cette année et 0,9% en 2015, avant une accélération qui la porterait à 1,4% d’ici 2018. Ils jugent que le déclin continu de la croissance française depuis la crise financière « reflète en partie une perte progressive de compétitivité ». Moody’s avait retiré à la France sa note Aaa le 19 novembre 2012. Standard and Poor’s a quant à elle baissé la note de la France une première fois en janvier 2012 et une deuxième fois en novembre 2013, à AA, tout en l’assortissant d’une perspective stable.

Dégradation de la France par Moody’s : Hollande pas au courant

Dégradation de la France par Moody’s : Hollande pas au courant

 

 

Le président n’est pas au courant de la future dégradation de la note de la France par Moody’s. Or nombre d’experts et le journal l’opinion pensent que l’Elysée en a été informé.  Hollande comme souvent s’en est sorti par une pirouette indiquant que s’il était informé il ne voudrait pas être accusé de délit d’initié ! François Hollande a le sens de la formule. Lors de sa quatrième grande conférence de presse, le président de la République a été interrogé sur une possible dégradation de la France par l’agence de notation Moody’s.  A la question « est-il exact que [cette agence] a une nouvelle fois dégradé la note de la France?», le président a répondu « je ne sais pas ce que fera l’agence Moody’s ».  « Et si je le savais ce serait presque un délit d’initié puisque les marchés sont (ouverts) en continu. Si je vous disais donc ce que je ne sais pas, je violerais toutes les règles », a-t-il ajouté, alors que les Bourses européennes étaient fermées depuis quelques dizaines de minutes.  Et le président de la République a préféré rassurer en rappelant que « ce ‘n’est pas la première fois qu’une agence dégrade la signature de la France ». L’agence Moody’s doit livrer son verdict  sur la note de crédit de la dette française vendredi, avant l’ouverture ou après la fermeture de la Bourse. L’Opinion avait affirmé que l’exécutif avait déjà été averti d’une dégradation par l’agence. L’information a ensuite été démentie par Bercy.  François Hollande a ensuite voulu souligner que « jamais l’Etat n’a emprunté à des taux aussi bas ». « Au moment où je parle l’Etat emprunte à 10 ans à 1,40%. L’écart avec le taux allemand est de moins de 0,4% ». Le chef de l’Etat a souligné qu’en 2012 cet écart entre le coût de la dette allemande et français était de 1,2%.  « Nous sommes dans une situation bien meilleure qu’en 2012″, en a-t-il déduit. François Hollande a redit qu’il compte adapter « le rythme des déficits » pour ne pas affaiblir « la petite croissance ». Et pour cette raison, « nous continuerons à nous financer à des taux bas ». En guise de conclusion, le président a déclaré que « ce n’est pas l’agence de notation qui m’inquiète » mais « le financement des entreprises », que « les entreprises saines puissent trouver du crédit bancaire ». 

 

Otages : l’Hypocrisie de la France

Otages : l’Hypocrisie de la France

Inutile de la cacher la France verse des rançons pour les otages mais déclare le contraire. Cette fois c’est Obama qi le dit. Selon le journal,  The New York Times qui consacrait samedi un très long article à l’état d’esprit actuel de Barack Obama, celui-ci ne manque pas de dire à ses visiteurs combien il juge hypocrite la doctrine de la France qui consiste à payer des rançons pour libérer ses otages tout en affirmant ne jamais verser un centime.  Selon des interlocuteurs du président américain invités à la Maison Blanche avant le discours à la Nation dans lequel il a déclaré la guerre au terrorisme islamiste, selon d’autres rencontrés après les exécutions sauvages de James Foley et de Steven Sotloff, mais bien avant que David Haines ne soit à son tour victime de la barbarie des égorgeurs du Daesh, c’est une vraie cause de «frustration» et «d’irritation» pour Obama qui se dit convaincu qu’à cause des rançons françaises les Américains «font de moins bons otages car leur prix est inférieur». Tentative de pression sur la France pour qu’elle s’engage davantage ? Ou opération de communication ? Contesté aux Etats-Unis pour ses longues hésitations dans ce dossier, l’administration américaine a également été accusée par la mère de James Foley d’avoir entravé ses initiatives pour faire libérer son fils. Dans un entretien diffusé par la chaîne CNN tard jeudi, Diane Foley a expliqué que sa famille avait été menacée de poursuites si elle tentait de lever des fonds pour constituer la rançon à verser aux ravisseurs de son fils. 

 

L’apprentissage s’écroule en France

L’apprentissage s’écroule en France

 

Deux conception de la formation, en France une conception académique trop théorique qui ne tient pas compte des réalités professionnelles, du coup l’apprentissage est méprisé et s’écroule. En Suisse par exemple (4% de chômage) pou 70 % des élèves sont orientés vers l’apprentissage au lieu de préparer des bacs qui mènent directement à Pôle emploi en France. Notons que la classe politique suisse est elle même au 2/3 issue de la filière apprentissage ; pas de l’ENA comme la plupart des ministres français actuels. Après avoir chuté de 8 % en 2013, le nombre d’entrées en contrat d’apprentissage en France a baissé de 14 % sur les cinq premiers mois de l’année, comparé à la même période de 2013, d’après les chiffres du ministère du Travail. Sans électrochoc, l’objectif fixé par François Hollande de 500.000 jeunes en alternance en 2017, contre 415.000 en 2013, sera manqué. Certes, sur ce sujet aussi, le gouvernement a pris conscience des erreurs passées. Mi-2013, l’équipe Ayrault avait annoncé une coupe de 550 millions d’euros à terme dans les aides à l’apprentissage perçues chaque année par les entreprises (suppression, dans les sociétés de plus de 10 salariés, de la prime d’au moins 1000 euros et rabot du crédit d’impôt). «Ces mesures, qui se sont appliquées en 2014, ont précipité la chute de l’apprentissage», rappelle Jean-Michel Pottier, président de la commission formation-éducation à la CGPME. Cet été, le gouvernement a fait machine arrière: il a fait voter, dans le budget rectificatif, la création au 1er septembre d’une nouvelle prime de 1000 euros par an et par apprenti, destinée aux entreprises de moins de 50 salariés. Mais cet outil, au budget de 30 millions (le reste de l’effort de l’État, soit 170 millions, concernant des flux avec les régions), est loin de compenser les 550 millions d’aides supprimées! En effet, la nouvelle prime n’est accordée qu’aux sociétés n’ayant pas eu d’apprentis l’année précédente. Et seules peuvent en bénéficier les sociétés appartenant à une branche où le patronat et les syndicats ont abouti à un accord sur les contreparties, en termes d’emplois, de formation, aux baisses de prélèvements du pacte de responsabilité. Or, à ce jour, seule la chimie a signé! «La rentrée 2014 est manquée, puisque les contrats se signent de juin à septembre» Pierre Burban, secrétaire général de l’UPA (artisans)  Au ministère, on précise que les entreprises pourront percevoir la prime jusqu’en juin prochain et que, d’ici là, de nombreuses branches auront trouvé un accord (33 ont actuellement lancé les négociations). «De toute façon, la rentrée 2014 est manquée, puisque les contrats se signent de juin à septembre», rétorque Pierre Burban, secrétaire général de l’UPA (artisans). Qui déplore que le gouvernement n’ait pas communiqué   Au Medef, on espère obtenir, d’ici à vendredi, des aménagements permettant de rendre la prime opérationnelle. L’enjeu est réel, car le gouvernement n’accordera pas d’autres coups de pouce financiers. Pour stimuler l’apprentissage, il mise sur des réformes de fond: amélioration de l’orientation et du déroulement des contrats, meilleure adaptation de la formation aux besoins des entreprises. Les discussions de vendredi porteront sur ces thèmes.  Les organisations patronales ne manquent pas d’idées: assouplissement des règles sur le temps de travail et l’utilisation des machines dangereuses qui freinent l’embauche des apprentis mineurs, rupture du contrat non pénalisante pour les entreprises, implication plus grande des partenaires sociaux, etc. «Une dizaine de branches se sont lancées dans la co-construction des diplômes avec l’Éducation nationale. C’est un début positif», souligne-t-on au Medef. Où on plaide, au nom de l’urgence, pour que l’exécutif fasse des annonces et ne se contente pas de lancer des groupes de travail. Un point non encore arbitré par l’exécutif à ce jour.

 

Moscovici , faux-cul, gronde la France !

Moscovici , faux-cul,  gronde la France !

 

A peine gonflé Moscovici, lui qui a à peu près tout raté come ministre des finances de Hollande « juge maintenant sérieux » le problème de la France. Vraiment mal placé pour porter une télé appréciation négative dont il est en grande partie responsable. D’autant qu’en fait il n’a faiat guère preuve de rigueur, d’autorité et d’originalité dans son portefeuille de ministre français.  Le futur commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, a déclaré samedi que le déficit de la France, revu à 4,4% fin 2014, était « un problème sérieux » qu’il aurait à examiner en tant que gendarme du pacte de stabilité.  Paris pousse en faveur d’une plus grande souplesse sur la question des déficits au sein de la zone euro afin de relancer une croissance atone. Le ministre français des Finances Michel Sapin a annoncé cette semaine que le déficit public avait augmenté en 2014 et que l’objectif de le ramener à 3% du PIB était repoussé à 2017. La nouvelle trajectoire annoncée par la France, qui a déjà obtenu deux reports pour redresser ses comptes, en 2007 et 2013, n’est pas conforme à ses engagements, a réagi la Commission européenne. « Les 4,4% de déficit, c’est un problème sérieux, c’est un problème qu’il faut traiter, c’est un problème qu’il m’appartiendra aussi d’examiner », a déclaré samedi Pierre Moscovici sur BFM Business.  Dans le cadre des discussions avec la France, « il faut partir de données objectives », a-t-il ajouté. « Par exemple, Michel Sapin évoque des circonstances exceptionnelles, le rôle de la Commission, c’est de voir si, au regard de nos règles, ces circonstances sont réellement exceptionnelles ou pas. » Pierre Moscovici, prédécesseur de Michel Sapin aux Finances en France, sera sous surveillance à Bruxelles, où il sera le représentant d’un pays jugé peu crédible dans sa lutte contre les déficits. Il a déjà indiqué qu’il ne donnerait aucune dérogation à Paris sur le respect des règles de redressement de ses finances publiques, tout en précisant qu’il examinerait les efforts entrepris, les économies réalisées et les réformes menées. « Quand on devient commissaire européen, on reste quelqu’un qui a sa nationalité (…) en même temps, on devient quelqu’un qui défend l’intérêt général européen », a-t-il répété samedi, estimant qu’il lui faudrait « naviguer » entre deux écueils, celui de « l’indulgence excessive » et celui de « l’approche purement punitive ».

 

Coût du travail : le plus élevé d’Europe en France

Cout du travail : le plus élevé d’Europe en France

On le savait déjà mais c’est encore confirmé le travail est matraqué par la fiscalité en France, pas étonnant que la compétitivité soit entamée et que le chômage atteigne des records. Il s’agit là de la cause structurelle majeure de la faiblesse de l’économie française. . «La France possède le taux de prélèvement sur le travail le plus élevé d’Europe, non pas en raison du niveau d’impôt sur le revenu qui pèse sur les ménages, mais à cause des cotisations employeurs qui sont bien supérieures à celles de nos voisins», insiste Christine Costard du Cabinet BDO. Ces cotisations patronales, pour un couple avec deux enfants disposant d’un salaire brut de 50.000 euros, représentent en effet 42 % du salaire brut en France, contre 29 % en Italie, 26 % en Espagne, 19 % en Allemagne et 11 % au Royaume-Uni. Ce constat est vérifié quel que soit le niveau de rémunération y compris pour les très hauts salaires, comme ceux de plus de 1 million d’euros. Très souvent pointé du doigt par les 19 millions de ménages qui le payent encore, l’impôt sur le revenu est en revanche le plus faible d’Europe. Ce sont les cotisations salariales qui dégradent la situation. «La France détient aussi le record pour les cotisations sociales salariés, là encore, quel que soit le salaire annuel brut», précise Christine Costard. Elles atteignent en effet 21 % en France, mais 10 % seulement au Royaume-Uni, 9 % en Italie ou 5 % en Espagne. Au final, précise l’associée de BDO, «pour un couple avec deux enfants et des revenus annuels bruts de 50.000 euros, le total des prélèvements (impôt sur le revenu, cotisations sociales salariales et cotisations patronales salariales, NDLR) s’élève à 30.079 euros en France. C’est 16 % de plus qu’en Allemagne, 17 % de plus qu’en Italie, 27 % de plus qu’en Espagne, 68 % de plus qu’en Suisse ou encore 77 % de plus qu’en Grande-Bretagne».

 

Moscovici, nouveau commisaire européen, fait la leçon à la France !

Moscovici, nouveau commisaire européen, fait la leçon à la France !

 

Ils sont merveilleux ces politiques qui peuvent passer d’une fonction à une autre sans état d’âme. Encore récemment ministre des fiances Moscovici a écoué à redresser la France, mais depuis mercredi commisaire européen à l’économie, il faiat déjà la leçon à la France L’ex-ministre nommé ce mercredi commissaire européen aux Affaires économiques et financières répond aux questions des « Echos ». Il déclare sans honte« Il faudra que la France résolve ses problèmes de finances publiques » !  (interview des Echos)

 

 

Au printemps, vous quittiez le gouvernement, critiqué pour votre action au ministère des Finances. Aujourd’hui vous obtenez le portefeuille des Affaires économiques et monétaires dans la Commission Juncker. Vous tenez votre revanche ?

Ce n’est pas mon état d’esprit. Je savais à mon départ du gouvernement que je serai proposé par François Hollande pour être le commissaire français. Nous y pensions depuis l’automne 2013. Le président considérait que j’avais le profil : j’ai été deux fois député européen, le représentant français à la convention européenne en 2002-2003 et ministre des Affaires européennes pendant 5 ans. Comme ministre de l’Economie et des Finances, je me suis beaucoup battu pour que la zone euro sorte de la crise. Je suis donc parti sans amertume du gouvernement, puisque je partais pour un projet. Il est vrai que je ne suis pas mécontent de constater qu’il y a désormais en France une clarté, une cohérence dans l’orientation de la politique économique.

 

Pourquoi avoir autant insisté pour décrocher ce poste des Affaires économiques ? La France est depuis des années le mauvais élève de la zone euro en matière budgétaire, ne risquez-vous pas de manquer de crédibilité dans l’exercice de votre mission ?

C’est le président de la Commission européenne qui a réparti les postes. Jean-Claude Juncker a estimé très tôt qu’il était important que ce portefeuille stratégique soit confié à un socialiste. Il a souhaité que je remplisse cette fonction, sans doute parce qu’il pense que j’ai l’expérience et l’engagement nécessaires pour à la fois garantir le sérieux des finances publiques européennes et contribuer à une politique de croissance en Europe. Le président de la Commission veut faire de son mandat celui de la croissance et de l’emploi, il souhaite une inflexion de la politique européenne. Alors oui, il faudra que la France résolve ses problèmes de finances publiques, mais il y a plus important. Cette Commission s’installe après des élections européennes dramatiques qui ont marqué un début de rejet du projet européen. Je suis persuadé que si cette Commission échoue, ce sera la fin. Nous avons un devoir de réussite.

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Coûts du travail : la France toujours plus chère que l’Allemagne

Coûts du travail : la France toujours plus chère que l’Allemagne

Selon les statistiques officielles publiées hier à Berlin, au deuxième trimestre (entre avril et juin), ces coûts en Allemagne ont progressé à leur rythme le plus élevé depuis plus d’un an (+1,7%), alors qu’ils stagnent en France. A la longue, cette tendance va finir par rendre les produits allemands plus chers donc, rendre ceux des autres pays – dont la France – plus compétitifs. Chaque salarié allemand coûte aujourd’hui à son employeur, en moyenne, 33€20 de l’heure contre 35€60 en France.  Entre 2011 et 2013, l’augmentation du coût du travail a atteint 2,7% en Allemagne. Sur la même période en France, la hausse s’est limitée à 1,9%.Outre-Rhin, il y a eu le rattrapage sur les salaires, gagné de haute lutte par les syndicats, après au moins 10 ans de modération. Au passage, on voit là l’efficacité d’un vrai dialogue social. Et puis il faut préparer l’arrivée du salaire minimum au 1er janvier 2015. Cela pousse les charges à la hausse chez nos voisins allemands. Côté français, la stagnation du coût du travail tient en grande partie à la mise en place du CICE, le Crédit Impôt Compétitivité Emploi qui atteindra son rythme de croisière cette année… il faudra ajouter à cela les mesures prises dans le cadre du Pacte de responsabilité. De tous les pays de l’OCDE, la France est le seul où, depuis 15 ans, les salaires augmentent plus vite que la productivité. Aujourd’hui les marges des entreprises françaises sont plus faibles qu’après le choc pétrolier des années 70. Les entreprises ont moins d’argent dans les caisses, donc moins de capacités d’investissements. Dans ce contexte, augmenter les salaires fragiliserait l’édifice encore un peu plus.

France: baisse du niveau de vie

France: Baisse du niveau de vie

 

Les derniers chiffres connus, ceux de 2012, font apparaitre une nouvelle baisse du niveau de vie des français. Il devrait en être de même en 2013 du fait d’une part de la hausse du chômage et de la hausse de fiscalité. Le niveau de vie médian des Français s’est contracté de 1,0% en 2012 pour s’établir à 19.740 euros, soit 1.645 euros par mois, selon des données publiées mardi par l’Insee.  Depuis le début de la crise, en 2008, il accuse un recul de 0,3% par an en moyenne, alors qu’il avait progressé annuellement de 1,8% en moyenne entre 2004 et 2008. Si les revenus supérieurs à la médiane s’en étaient mieux tirés que les autres en 2011, la baisse de 2012 a touché toutes les tranches et plus particulièrement les 10% les plus aisés (-2,0% après +2,2% en 2011) et les 10% les plus modestes (-1,2% après –0,8% en 2011, –1,4% en 2010 et –1,2% en 2009). La plus forte baisse enregistrée chez les plus riches entraîne un recul des principaux indicateurs d’inégalité, qui reviennent à leur niveau de 2010.  Le rapport entre le niveau de vie plancher des 10% les plus riches et le niveau de vie plafond des 10% les plus pauvres revient ainsi à 3,5, en baisse de 0,1 point, et l’indice de Gini, qui mesure le degré d’inégalité des niveaux de vie passe de 0,306 à 0,303. L’Insee explique le recul du niveau de vie des plus aisés par la diminution des revenus du patrimoine du fait notamment de la baisse des rendements d’assurance vie, mais aussi celle des revenus d’activité et la hausse des impôts. A l’autre extrémité, les revenus des 10% les plus modestes ont souffert de la hausse du chômage et de la progression inférieure à l’inflation des prestations sociales. Cette catégorie est constituée à 79,6% de bénéficiaires de prestations et minima sociaux, soit 1,4 point de plus qu’en 2011. En 2012, 8,5 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté, fixé à 60% du revenu médian (987 euros par mois), soit 13,9% de la population française contre 14,3% un an plus tôt. Cette baisse traduit celle du niveau de vie médian et n’est pas le signe d’une amélioration de la situation des moins favorisés, souligne l’Insee. De fait, la moitié des personnes pauvres vivent avec moins de 784 euros par mois, un niveau qui n’avait pas été aussi bas depuis 2006.

 

La France championne des nitrates à nouveau condamnée par l’Europe

La France championne des nitrates   à nouveau condamnée par l’Europe

Nouvelle condamnation de la France par la cour de justice européenne. Des nitrates responsables de dégradation de l’environnement (algues vertes notamment) mais qui ont auusi des effets négatifs sur la santé humaine. Le principal risque nitrate est lié à la faculté de l’organisme humain de transformer les nitrates en nitrites, qui réduisent les capacités de transport de l’oxygène par l’hémoglobine du sang. L’hémoglobine, oxydée en méthémoglobine, n’a plus la capacité de transporter l’oxygène. Si le risque chez l’adulte est très faible, il n’en est pas de même chez le nourrisson de moins de quatre mois en raison d’une faible acidité gastrique permettant la prolifération de bactéries capables de réduire les nitrates en nitrites et par la moindre présence d’une enzyme permettant de régénérer l’hémoglobine à partir de la méthémoglobine. Cette cyanose, ou maladie bleue du nourrisson, représente un effet aigu très important ou un effet aigu grave. A côté de cela, lors d’expositions répétées sur le long terme, les nitrates en participant à la formation de nitrosamines sont suspectés d’induire des effets cancérigènes  Dans sa plaidoirie, l’avocat général de la cour de justice européenne avait demandé la condamnation de la France qui n’a jamais respecté la directive nitrates censée protéger les eaux continentales. Paris est condamné mais échappe une fois de plus à des sanctions financières.    »Dans une très grande partie, la France n’a pas correctement transposé la directive nitrates, si bien qu’il y a un risque de pollution des eaux par l’azote » a considéré la Cour de justice de l’UE qui avait été saisie d’un deuxième recours engagé par la Commission européenne. Sur le fond, cette condamnation n’est pas une surprise. Une condamnation qui n’entraîne pas de sanctions financières. Mais qui oblige la France à remédier dans les meilleurs délais aux manquements. Dans le cas contraire, un nouveau recours, avec cette fois des astreintes financières, pourrait être introduit.  La Cour de Justice reproche à la France de ne pas avoir assez limité les périodes et les zones d’épandage des fertilisants. Mais aussi de n’avoir pas pris de « dispositions suffisamment précises pour permettre aux agriculteurs et aux autorités de contrôle de calculer de manière exacte la quantité d’azote à épandre afin de garantir une fertilisation équilibrée ».

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