Archive pour le Tag 'France'

Page 180 sur 230

Salaire moyen net en France : 1722 ou 2125 euros ?

Salaire moyen net en France : 1722 ou  2125 euros ?

 

L’INSEE a sorti  une étude qui fait apparaître un salaire net moyen de 1722 €. Une autre étude du même organisme indiqué 2125 € comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1722 € concerne les vrais salaires et que le chiffre de 2125 les salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer. En France pour un temps plein ;  un salaire qui a augmenté de 42 % de 2009 à 2013. En francs constants il y a donc eu progression. L’augmentation est de   42 %) et  l’inflation a atteint, elle, 34,5 %. En 2013, le revenu perçu par un salarié était de 20.350 euros. On peut évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation car l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus. Il s’agit d’un revenu salarial, tous types de contrats confondus : plein temps, temps partiel ou mi-temps. Si l’on veut des comparaisons plus parlantes, il faut se concentrer sur le salaire net annuel moyen pour un temps plein. Il était en 2013 de 25.500 euros soit 2125 € par mois. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage. Premier point à noter : ce montant montre une augmentation régulière des salaires nets entre 1995 et 2009. Les cadres gagnent en moyenne trois fois plus que les ouvriers : 41.200 euros pour les premiers contre 13.800 euros pour les ouvriers et employés. Si ce montant annuel est inférieur au Smic sur un an, c’est que le poids des CDD est très sensible dans cette catégorie de salariés. Il s’agit comme toujours dans ces comparaisons de moyennes. Elles masquent des disparités parfois importantes entre les activités, les statuts professionnels, les âges et les sexes. L’écart de salaire en être les hommes et les femmes restent toujours aussi fort. On en parle beaucoup. Mais sur le terrain, les choses bougent moins vite que la fermeté des déclarations de nos patrons et de nos responsables le laissent penser. Tous statuts confondus, les femmes gagnent de 19 à 22% de moins que leurs homologues. Ce sont dans les fonctions de cadres que les écarts sont les plus significatifs et dans ceux des employés où les différences de rémunérations moyennes nettes sont les plus faibles (autour de 8%). Sur un indice INSEE toujours discutable, le pouvoir d’achat a augmenté tous les ans de 0,3% entre 2007 et 2014. C’est moins qu’en Allemagne, mais bien mieux qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Chez nous, les salaires n’ont pas chuté et les prestations sociales ont joué un grand rôle d’amortisseurs. En se fondant sur les salaires réels, le revenu salarial augmente avec l’âge des salariés jusqu’à 54 ans : il atteint pour les 50-54 ans un montant 3,4 fois plus élevé que celui des moins de 25 ans. Les femmes perçoivent un revenu salarial inférieur en moyenne de 24 % à celui des hommes (23.398 euros). Les cadres perçoivent, eux, un revenu salarial 2,6 fois supérieur à celui des ouvriers et 2,9 fois supérieur à celui des employés (13.988 euros). Le revenu salarial des diplômés de niveau Bac+3 ou plus est le double de celui des salariés de niveau inférieur au Bac.  Le revenu salarial varie davantage parmi les salariés les moins diplômés que parmi les plus diplômés, en particulier dans la moitié basse de l’échelle salariale. En revanche, comme pour les cadres, la dispersion dans la moitié haute de l’échelle est plus élevée chez les salariés les plus diplômés.

 

Mobiles 4G : la France en retard

Mobiles  4G : la France en retard

Alors qu’on parle surtout du câble pour rattraper le retard de la France en matière de numérique, bon nombre de localités sont encore à espérer des relations par mobile satisfaisante (téléphone et internet). De toute manière il est clair que le câble ne pourra desservir que les zones très denses et que les résidents des autres territoires devront se satisfaire de la 4G en attendant la 5G. Selon une étude publiée récemment par la société britannique OpenSignal, spécialiste des cartes de couverture mobile, l’Hexagone reste un mauvais élève, au niveau mondial, concernant la 4G. La France échoue à une piètre 65ème place en matière de « disponibilité » de cette technologie mobile – un indicateur maison qui mesure le temps moyen pendant lequel les utilisateurs accèdent à la 4G. Avec un score de 62,51%, l’Hexagone se situe par exemple derrière le Cambodge (68,95%), la Grèce (71,15%) ou l’Inde (84,03%). Sachant que ce classement est logiquement dominé par la Corée du Sud (96,69%) et le Japon (84,11%), qui ont déployé à toute vitesse le très haut débit mobile ces dernières années.  Côté débit moyen en 4G, la France n’est guère mieux lotie. Avec 22,66 Mb/s, elle se situe à une peu reluisante 35ème place. C’est moins bien, par exemple, que l’Equateur (26 Mb/s), la Croatie (27,94 Mb/s) ou la Bulgarie (33,6 Mb/s). Sachant que ce classement est ici dominé par le trio Singapour (46,64 Mb/s), Corée du Sud (45,85 Mb/s) et Norvège (42,03 Mb/s). Ces résultats viennent, quoi qu’il en soit, appuyer la volonté du gouvernement d’accélérer sensiblement la couverture en 4G du territoire. A ce jour, il resterait au moins 550 hameaux et villages où le mobile ne passe toujours pas, sans compter celles ou la connexion ne passe qu’épisodiquement.

Investissements : les Chinois font leur marché en France

Investissements : les Chinois font leur marché en France

Il est clair que les échanges de biens sont particulièrement déséquilibrés entre la France et la Chine. La Chine qui exporte chaque année environ 46 milliards et la France une quinzaine. Un résultat qui tient compte des écarts de compétitivité mais aussi du soutien artificiel de l’État chinois à des entreprises en surcapacités de production. (Ce qui a justifié notamment l’augmentation considérable des droits de douane de la part des États-Unis sur l’acier et l’aluminium). Les importations concerne  avant tout des produits électroniques. D’abord, tout ce qui touche les téléphones portables. Nous en achetons pour plus de 5.5 milliards, suivi de très près de l’informatique. Beaucoup plus loin derrière on trouve les vêtements avec quand même de gros volumes. Côté français, la meilleure vente française c’est notre aéronautique, des avions Airbus l’an dernier. C’est le tiers de nos exportations vers la Chine. Viennent ensuite les céréales et les médicaments. Des exportations qui restent très en dessous de nos importations. Notre déficit commercial continue de se creuser »,   La Chine ne se contente pas de ce déséquilibre commercial à son profit, elle prend aussi des bardes plus importantes dans les investissements français, des investissements dans les entreprises mais aussi des investissements dans les terres agricoles. Certes La Chine ne pèse que 2% de l’investissement total étranger en France mais chaque année, des fleurons de l’économie nationale passent sous le contrôle partiel ou total des investisseurs du pays communiste. Ainsi par exemple  Dongfeng est devenu le premier actionnaire du groupe PSA à la faveur de la crise traversée par le groupe en 2014. De même, la compagnie aérienne China Eastern Airlines vient d’acquérir 10% d’Air France-KLM. En juin dernier, le fonds Fortune Fountain Capital (FFC) s’est emparé de Baccarat, une entreprise lorraine âgée de 250 ans. Dans la mode, les marques Sandro, Maje ou Sonia Rykiel sont également passées sous pavillon chinois. le groupe Jinjiang, leader de l’hôtellerie sur son marché, a franchi le seuil des 15% du capital d’Accor. En 2014, Il a déjà racheté la Louvre Hotels Group, qui possède des établissements de luxe et des chaînes grand public, comme Campanile ou Golden Tulip. Il vient également d’annoncer la prise de contrôle majoritaire du réseau français Hôtels & Préférence qui fédère 140 établissements de luxe dans le monde. le Club Med. Fosun est devenu l’actionnaire unique du champion des clubs de vacances. Les infrastructures sont aussi dans le viseur. De futures têtes de pont pour les entreprises et les marchandises en provenance d’Asie. Sur le modèle du Pirée, en Grèce, 14 hectares d’entrepôts du port du Havre sont passés sous contrôle chinois. Comme les 600 hectares de l’ancienne base américaine de Châteauroux, qui entourent un aéroport dédié notamment aux formations des pilotes d’Air France et à l’entretien des avions de ligne comme l’A380. Mais l’acte le plus fort reste le choix surprise, en 2016, d’un financier de Hongkong pour prendre le contrôle de l’aéroport de Blagnac au moment de sa privatisation. Enfin, plus récemment, les Chinois se sont pris de passion pour l’agroalimentaire et notamment les produits laitiers. Fosun (encore!) et Sanyuan ont acquis les laiteries Saint-Hubert. Biostime s’est associée à la coopérative d’Isigny pour financer la création d’une usine de lait infantile…

 

« Ce n’est pas la fin du cash?  » (Banque de France)

« Ce n’est pas la fin du cash?  » (Banque de France)

 

 Dans une interview à la Tribune, pour demain  Erick Lacourrège tente de se rassurer en considérant que la suppression du cash n’interviendra pas avant une vingtaine d’années. Pourtant force est de constater que les versements revenus (retraite, pension etc.) doivent être effectué par virement bancaire il en est de même pour les principales opérations commerciales. De fait progressivement avec les nouveaux moyens de paiement le cash tend à diminuer. En France il ne représente plus que 20 à 30 % des paiements. La généralisation probable des paiements par Smartphone même pour les petits achats pourra encore faire  baisser cette portion. Il faut ajouter que certaines monnaies alternatives menacent les monnaies officielles

 

 

 Eric LACOURRÈGE - À la Banque de France, nous n’anticipons pas de disparition des espèces à horizon visible, c’est-à-dire à dix ou vingt ans. Ceci dit, toute chose est mortelle et le cash finira par disparaître. La question est : quand ? Nous avons eu un grand débat sur cette question essentielle à la Banque de France et au sein de l’Eurosystème, qui regroupe les 19 pays de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE), puisque nous avons une stratégie d’investissement et de gestion de crise intimement liée au cash. La Banque de France a décidé d’investir lourdement depuis trois-quatre ans dans la filière cash, tant dans la gestion, la circulation, le recyclage et le tri des billets que dans la fabrication. En novembre 2016, nous avons pris la décision importante de déménager, d’ici à 2022, l’impression des billets de notre usine de Chamalières, qui a eu 100 ans, vers une usine ultramoderne sur le site de Vic-le-Comte, à 20 kilomètres de Clermont-Ferrand, où nous possédons déjà une papeterie fiduciaire, en coentreprise avec trois banques centrales (Italie, Autriche et Irlande). Il y a une logique industrielle à regrouper les deux activités. Avant d’approuver un investissement de plus de 200 millions d’euros, la Banque de France, qui gère de l’argent public, s’est évidemment interrogée sur l’existence ou non d’un retour sur investissement raisonnable. Nous avons donc étudié l’avenir du cash. Le sujet est très complexe et la réponse n’est pas unique en fonction des marchés auxquels on s’adresse : la Banque de France est le plus gros acteur public en Europe dans la fabrication de billets, elle produit le quota de billets euros pour la France, ce qui correspond à 20 % des besoins de la zone euro, et elle a une importante activité d’export, travaillant pour 20 pays ou institutions, où les comportements de consommation sont assez différents.

Observe-t-on les premiers signes de baisse des usages du cash ?

E. L. - En zone euro, nous observons un paradoxe : les paiements électroniques sont à la mode et en plein essor, et dans le même temps, la demande de billets en euro a crû systématiquement de 7% par an en moyenne, même de 10% certaines années. C’est contre-intuitif ! Ce n’est pas un phénomène isolé : dans l’immense majorité des pays développés, la demande de billets est en croissance ou stable, mis à part dans quelques pays scandinaves, c’est-à-dire 30 à 40 millions d’habitants sur 7 milliards dans le monde. Peut-on en conclure qu’une hirondelle fait le printemps ? Dans le reste du monde, il y a beaucoup d’initiatives sur les monnaies digitales, néanmoins, la croissance de la demande en billets reste très forte, partout, notamment dans les pays émergents, de 5% à 10% par an en moyenne, voire plus. Trois facteurs orientent la demande de billets dans les pays émergents : la croissance économique, la croissance démographique et le taux de bancarisation, qui est encore très faible, entre 10% et 50%. À Madagascar, un des pays clients de la Banque de France, 10 % de la population est bancarisée : le cash constitue l’unique moyen de paiement physique pour la vaste majorité de la population. Il va donc certainement disparaître un jour, mais la demande va rester soutenue encore un moment.

La « monnaie mobile » en Afrique ne joue-t-elle pas un rôle de substitution ?

E. L. - Si l’on prend l’exemple de M-Pesa, le succès le plus emblématique de monnaie mobile émise par un opérateur commercial, Vodafone, au Kenya, un nombre très important de transactions finissent paradoxalement par un retrait de liquide. La banque centrale du Kenya indique qu’il n’y a pas eu d’impact sur la demande en billets pour l’instant.

Et en zone euro, comment expliquer cette demande de billets en hausse ?

E. L. - Si l’on regarde le comportement des consommateurs, la part des billets thésaurisés, jouant le rôle d’encaisse de précaution, est très significative et a tendance à augmenter. Il y a un lien direct avec la stabilité financière : en tant qu’institut d’émission, on se rend compte que dès qu’il y a une crise, on observe un accroissement des sorties de cash, parfois très importantes. On l’a vu avec la crise grecque, la crise chypriote, Lehman Brothers, etc. Par ailleurs, pour les grandes monnaies internationales, le cash a une vocation autre que domestique : un tiers des billets en euro en circulation sont hors de la zone ! Pour le dollar, d’après la Fed, c’est 50%. On sort de la seule logique de monnaie nationale pour entrer dans celle de monnaie de réserve. C’est un paramètre très important qui produit des effets d’entraînement sur la demande et que nous devons intégrer dans nos prévisions. Cette demande en hausse témoigne aussi du succès de l’euro. Au moment du passage des monnaies nationales à l’euro en 2002, dans les 11 pays fondateurs de la zone euro, les plus peuplés comme aujourd’hui, nous avons mis en circulation 7 milliards de coupures pour une contre-valeur de 300 milliards d’euros. Aujourd’hui, il y a 21 milliards de billets en circulation pour une contre-valeur de 1.130 milliards d’euros. Du côté du dollar, il y a 40 milliards de billets en circulation, dont un tiers de coupures d’un dollar, pour une contre-valeur de 1.400 milliards de dollars, un montant très proche des euros en circulation.

Quelle est la part du cash dans les paiements ?

V. B. - Les espèces sont encore très largement utilisées dans les 19 pays de la zone euro. Selon une étude récente de la BCE, en 2016, 79 % des paiements dans le commerce de détail, en magasins, sont réalisés à l’aide de cash. En valeur, la part est de 54 %. C’est beaucoup plus dans certains pays comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, qui sont à 80 % en volume. La France se situe en dessous de la moyenne : le cash représente 68 % des opérations et 28 % en valeur.

Excédent budgétaire allemand de 14 milliards et 70 milliards de déficit pour la France

Excédent budgétaire allemand  de 14 milliards et 70 milliards de déficit pour la France

 

14 milliards d’excédents pour l’Allemagne à mettre en rapport avec les 70 milliards de déficits pour la France. En 2017, le ministère des Finances allemand prévoyait jusqu‘ici un budget à l’équilibre, même si plusieurs instituts économiques ont déjà projeté pour les années à venir des excédents records pour les finances publiques allemandes, lesquelles englobent les Länder. La nouvelle projection avancée par le Spiegel est une bonne nouvelle pour le bloc conservateur CDU-CSU d‘Angela Merkel, le Parti libéral-démocrate (FDP) et les écologistes qui ont entamé des négociations en vue de former une coalition gouvernementale. Si elles étaient mises en œuvre en l’état, leurs propositions combinées augmenteraient en effet les dépenses publiques d‘une centaine de milliards d‘euros au cours des quatre prochaines années.

Glyphosate: La France recule et prête à accepter un renouvellement pour 4 ou 5 ans

Glyphosate: La France recule et prête à accepter un renouvellement pour 4 ou 5 ans

Au départ la position de la France était claire : un refus catégorique des propositions de l’union européenne concernant une nouvelle autorisation de 10 ans pour le glysophate. Compte tenu des fortes oppositions de certains pays,  Bruxelles était prêt à envisager un délai de cinq à sept ans au lieu de 10 ans. Une position soutenue par le ministre de l’agriculture français. Le ministre de l’écologie, lui, proposait un délai qui s’inscrivait dans la magistrature en cours en France donc environ cinq ans. Finalement on pourrait ce rallier à un délai de quatre ans ce qu’a indiqué Christophe Castaner qui  a précisé lors du compte rendu du conseil des ministres que cette durée de quatre ans semblait désormais être celle visée par la Commission européenne pour sortir les discussions de l‘impasse. La licence d‘utilisation de cet herbicide de Monsanto, très utilisé dans l‘agriculture et le jardinage et jugé cancérigène par ses adversaires, expire à la fin de l‘année. Cette situation a engendré, notamment en France, des tensions entre ministères de l‘Agriculture et de l‘Ecologie. Mercredi, les Etats européens ont une nouvelle fois reporté leur décision sur le renouvellement de la licence. Une nouvelle réunion du comité des Vingt-Huit chargé de se prononcer aura lieu à une date ultérieure qui n‘a pas été précisée par la Commission. L‘exécutif européen avait proposé d‘autoriser à nouveau le glyphosate pour dix ans, avant de proposer cinq à sept ans et désormais, selon Christophe Castaner, quatre ans. Pour être validée, la proposition de la Commission doit recueillir le soutien de 16 des 28 Etats membres, représentant au moins 65% de la population de l‘UE. Dans une résolution non contraignante adoptée mardi, le Parlement européen s‘est prononcé pour un renouvellement de l‘autorisation de l‘herbicide pour cinq ans.

Retraites : le meilleur système en France….pour l’instant !

Retraites : le meilleur système en France….pour l’instant !

 

Confirmation, la France dispose du meilleur système de retraites mais pour l’avenir il est largement hypothéqué par son financement. C’est la conclusion  de l’indice Mercer Melbourne qui évalue les systèmes de retraite de 30 pays, Par rapport à 2016, la France recule de trois places, à la 16ème place, même si son indice global (59,6) s’améliore grâce à de meilleures perspectives économiques. Mais le pays affiche des résultats contrastés. Avec un indice de 80,4, la France occupe en effet la première place de l’indice « performance », c’est-à-dire que son système offre le meilleur niveau de vie à ses retraités. En revanche, sa pérennité semble inquiéter les analystes de Mercer. Avec un indice de 38,6, le pays pointe à la 24ème place, juste derrière l’Allemagne (40,9). « Le problème est que tout repose sur les régimes obligatoires, qui fonctionnent par répartition (les cotisations des actifs financent immédiatement les pensions de retraite, NDLR). Il n’y a donc aucun préfinancement. Et la dette de ces régimes est équivalente à une part très importante du PIB », indique Christel Bonnet, consultante retraite chez Mercer. En termes de transparence et de simplicité, la France semble également pouvoir largement s’améliorer, puisqu’elle se classe 25ème sur 30. En ce sens, « la réforme des retraites promise par Emmanuel Macron, devant aboutir à un système par points, serait bénéfique en ter, disant ou à la saint-glinglin pour le pour l’arrêt de l’autorisation du visiophone (commercialisé notamment sous l’appellation ronde). Visiblement personne n’est vraiment d’accord ni en Europe ni au sein même du pour permettre à l’agriculture française de trouver un produit de remplacement moins polluant et moins dangereux pour la santé. Enfin Nicolas Hulot parle un jour de trois ans un autre d’un délai se situant dans la mandature présidentielle Gouvernement français Mes de compréhension », selon Christel Bonnet.

Travailleurs détachés : surtout en France et en Allemagne

Travailleurs détachés : surtout en France et en Allemagne

 

 

Le compromis assez bâtard obtenu à Bruxelles porte surtout sur la durée du détachement que Macron voulait limiter à un an et que finalement on a autorisé sur une période de 18 mois. De toute façon,  une durée relativement théorique car on pourra toujours prolonger de manière artificielle un contrat avec un retour fictif dans le pays comme cela se pratique par exemple dans le transport routier. Les difficultés pour réglementer davantage le travail détaché proviennent pour l’essentiel de l’élargissement de l’union européenne aux ex pays de l’Est. En effet la précédente réglementation date de 1996 alors que l’élargissement aux ex pays de l’Est date de 2004. Certes le nombre de détachés en Europe n’est pas considérable, il tourne autour de 1 % mais les détachés pèsent sur les conditions sociales de tous les travailleurs. C’est particulièrement vrai le BTP, l’agriculture et surtout le transport routier. Il faut aussi signaler la croissance importante de ce nombre de détachés de l’art de 50 % depuis 10 ans.  En 2015, les pays qui ont envoyé le plus de travailleurs détachés dans d’autres pays de l’UE, étaient la Pologne avec 251.107 employés détachés déclarés, puis l’Allemagne avec 218.006 travailleurs détachés, ensuite la France qui a détaché 130.468 travailleurs, suivie de près par la Slovénie, qui en a envoyé 126.153. Près de la moitié des effectifs des travailleurs détachés en Europe en 2015 provenaient de ces quatre pays. Des chiffres qu’il faut relativiser et mettre en relation avec le nombre d’employés de chaque pays.  L’Allemagne, la France et la Belgique sont les trois États membres qui attirent le plus de travailleurs détachés, puisqu’ils reçoivent à eux tous seuls environ 50% de l’ensemble des travailleurs détachés.  En France, les effectifs ont fortement augmenté en 10 ans. En 2015, le nombre de salariés détachés croît très fortement et était de 286.025, soit 25% de plus qu’en 2014, selon une étude de la Direction Générale du Travail. Les Polonais représentent la première nationalité de main-d’œuvre détachée en France (46.816) devant les salariés de nationalité portugaise (44.456), espagnole (35.231), roumaine (30.594) et italienne (16.847). Ces nationalités concentrent à elles cinq 61% du flux de main-d’œuvre détachée dans l’Hexagone. En France, le BTP est aussi champion en effectifs avec 93.940 salariés détachés en 2015, selon le rapport de la Direction Générale du Travail, même s’il a enregistré une baisse des déclarations par rapport à l’année précédente. Sur le podium encore, le secteur de l’intérim a comptabilisé en 2015: 54.468 salariés détachés, et l’industrie: 48.822. Au total, 83% des salariés détachés en France sont des ouvriers travaillant dans l’un de ces trois secteurs. Le personnel encadrant ne représente que 5,1% du volume total des salariés déclarés détachés, précise la Direction Générale du Travail.

 

 

 

Contribution financière de la France à l’UE : les extrémistes contre

Contribution de la France à l’UE : les extrémistes contre

 

 

Il devient de plus en plus difficile de distinguer ce qui sépare les extrémistes de droite et de gauche, pour preuve  encore leur opposition conjointe au versement de la cotisation française à l’union européenne avec des arguments particulièrement douteux. La vérité c’est que ces formations radicales contestent avec quelques petites nuances le bien-fondé de l’union européenne, militent  pour le repli nationaliste et le souverainisme étatique. Pour parler clair, ils sont contre l’Europe non seulement dans sa conception actuelle mais même souvent sur le principe. Pour justifier leur opposition, ils  utilisent  le pire des arguments, celui de l’égoïsme national. Le même argument et la même philosophie que le Royaume uni qui en permanence a toujours recherché à récupérer le montant de sa cotisation. Autant dire que c’est la négation même du principe de solidarité et de soutien à la dynamique européenne. En gros,  ils estiment que la France cotise à hauteur de 20 milliards mais que le retour est seulement de 14 milliards. Un calcul de toute façon erronée car il faudrait prendre en compte les conséquences d’une non-participation de la France à l’union économique et aussi à la monnaie unique. On objectera que l’appartenance à la zone euro et différente de l’appartenance à l’union économique. Cependant sans union économique et niera il n’y aurait pas de zone euro. Or on sait par exemple que la France au regard de  ses résultats économiques bénéficie d’une monnaie surévaluée d’environ 20 % qui profite évidemment au pouvoir d’achat des Français. Un argument que ne veulent pas entendre les anti-européens qui pour la plupart souhaitent en fait le retour à une monnaie nationale pour utiliser l’arme de la dévaluation et espérait redonner de la compétitivité à l’économie. Ils oublient évidemment que les dévaluations sont particulièrement anti-redistributive et qu’elle s’accompagne inévitablement d’une course à l’inflation qui annule à terme toute dévaluation- Les députés français ont heureusement adopté lundi par 81 voix contre 8 l‘article du projet de loi de finances pour 2018 relatif à la contribution de la France au budget de l‘Union européenne. Le montant du prélèvement effectué sur les recettes de l‘Etat est évaluée à 20,212 milliards d‘euros. Seuls les eurosceptiques – communistes, souverainistes de droite comme Nicolas Dupont-Aignan …- ont voté contre. Ils ont reçu cette année, en ce début de législature, le renfort de Jean-Luc Mélenchon et des autres députés de La France insoumise (LFI) ainsi que des élus du Front national. Le député de Marseille a qualifié “d‘insensée” l‘augmentation de la contribution de Paris, expliquant que la France “récupérait 14” de ces 20,12 milliards d‘euros et qu‘il convenait donc de conserver les autres 6,12 milliards d‘euros. Finalement le même argument que le Front National.

Iran : Trump tolérant pour l’Allemagne et la France

Iran : Trump tolérant pour l’Allemagne et  France

 

 

Conséquence de la position assez ambiguë du président américain sur le dossier iranien, les États-Unis ne mettront pas d’entrave au commerce entre de l’Allemagne et de la France avec l’Iran. L’ambiguïté du président américain repose sur le fait qu’il n’a pas dénoncé vraiment l’accord sur le nucléaire iranien mais il a simplement refusé de le certifier. Un concept assez bizarre ! Les États-Unis envisagent cependant des mesures de rétorsion commerciale. Cela donne un peu le sentiment que Trump ne veut pas se mettre à dos tous les chefs d’État sur tous les sujets mais aussi qu’il se donne un peu de temps pour évaluer l’impact de l’accord nucléaire avec l’Iran. On sait par ailleurs que les Européens et en particulier Emmanuel Macon avait clairement dit qu’ils ne reviendraient pas sur ce compromis historique dont  la conclusion a demandé tellement d’efforts et tellement de temps. En outre cet accord pourrait servir d’exemple pour convaincre la Corée du nord de s’asseoir à la table de négociation Le président américain Donald Trump a donc affirmé dimanche qu’il n’avait pas d’objection à ce que la France et l’Allemagne poursuivent leurs échanges commerciaux avec l’Iran, malgré son refus de certifier l’accord sur le nucléaire iranien.  »Je leur ai dit +continuez à vous faire de l’argent. Ne vous inquiétez pas. Vous, continuez à vous faire de l’argent+ », a déclaré Donald Trump lors d’une interview pré-enregistrée vendredi et diffusée sur Fox News. « Ce sont des amis. De vrais amis. Je m’entends avec tous, que ce soit Emmanuel ou Angela », a poursuivi le président américain à propos de son homologue français Emmanuel Macron et de la chancelière allemande Angela Merkel.  » Le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, avait déjà indiqué vendredi que l’administration Trump ne chercherait pas à bloquer le commerce entre l’UE et l’Iran.  »Le président a été assez clair sur le fait que ce n’est pas son intention d’interférer dans les contrats que les Européens peuvent avoir avec l’Iran », avait-il déclaré dans un entretien publié par le Wall Street Journal.

 

Salaire moyen net en France : 2125 ou 1722 euros ?

Salaire moyen net en France : 2125 ou 1722 euros   ?

 

Difficile de s’y retrouver dans le niveau des salaires selon qu’il s’agit de salaire moyen, de salaire médian, de salaire brut ou net. Récemment  l’INSEE a sorti  une étude qui fait apparaître un salaire net moyen de 2250 € en 2015 .une information reprise par les grands médias en provenance des agences de presse sans autre analyse.  Une autre étude de l’INSEE  indiquait  environ 1800 € comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1800 € concerne les vrais salaires et que le chiffre de correspond aux salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer surtout chez les femmes.  En 2015, les salariés du privé et des entreprises publiques (SNCF, EDF, France télévisions, etc.) ont perçu chaque mois en moyenne, pour un temps plein, 2.250 euros nets après prélèvement des cotisations sociales (2.998 euros bruts).  Notons que la prise en compte des entreprises publiques fausse les salaires moyen affichés et les tirent vers le haut. Le salaire net moyen croît pour chaque catégorie socioprofessionnelle de façon plus marquée pour les cadres (+1,2% après +0,8% en 2014) en particulier dans les transports (+2%), les activités commerciales (+ 1,7%) et l’industrie (+1,4%) et pour les ouvriers (+1,1% après +0,4% en 2014), qui ont bénéficié, comme les employés, de la revalorisation du Smic brut horaire (+0,8%) au 1er janvier 2015. Le salaire net moyen des personnes qui restent en place dans le même établissement d’une année sur l’autre, soit un peu plus d’un salarié sur deux du privé, augmente de 2,8% en euros constants, une hausse qui reflète en grande partie, dit l’Insee, « les progressions de carrière et les gains d’ancienneté dans un groupe où les CDI, les hommes et les salariés à temps complet sont surreprésentés ». La hausse des effectifs en contrats aidés atténue la progression du salaire net moyen en 2015: hors contrats aidés et de professionnalisation, le salaire net moyen augmente de 1,3%, souligne l’Insee, qui attribue cette hausse pour moitié à l’évolution de la structure des emplois et notamment à « l’élévation des qualifications et de l’expérience des salariés ». La moitié des salariés ont cependant gagné moins de 1.797 euros net par mois, en hausse de 0,7% par rapport à 2014 et inférieur de 20,2% à la moyenne. En bas de l’échelle, les 10% de salariés les moins bien rémunérés ont perçu un salaire inférieur à 1.213 euros. En haut de l’échelle, les 10% les mieux rémunérés ont gagné au moins 3.646 euros et les 1% les plus rémunérés au moins 8.283 euros, détaille l’étude. Les femmes ont perçu 18,4% de moins que les hommes, leur salaire net moyen progressant néanmoins légèrement plus que celui des hommes (+1,2%) en raison d’une hausse de leur part parmi les cadres. On pourrait  évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation qui sert  calculer la progression du pouvoir d’achat. En effet  l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus.

Emploi des jeunes : la France à 19 ème position en Europe

Emploi des jeunes : la France à 19ème position en Europe

Selon  le centre de recherche (KOF) de l’école polytechnique de Zurich (EPFZ) la France, le classement indique qu’elle a perdu deux places entre 2014 et 2015, passant de la 14e place à la 16e place malgré une légère amélioration de l’indice (4,86 en 2014 contre 4,88 en 2015, sur une échelle de 1 à 7). Et depuis la crise de 2008, la situation de la France est loin de s’arranger (22% de taux de chômage en juin). Après avoir connu un indice se situant à 5,09 en 2007, le pays connaît une baisse régulière de cet outil malgré cette récente hausse. Plus grave encore, l’évolution de cet indicateur depuis 1990 illustre une vraie détérioration du marché du travail pour les jeunes. Et même si le chômage des jeunes est en baisse en France ces derniers trimestres, il s’élève à 22,4% au sens du bureau international du travail à la fin du mois de juin pour cette catégorie, contre 9,2% au niveau national selon les dernières données de l’Insee. La dernière publication de l’école suisse a confirmé la première position du Danemark, qui affiche un score de 5,79 en 2015, en légère progression par rapport à 2014. Viennent ensuite la Suisse (5,71), l’Autriche (5,48), l’Allemagne (5,47) et les Pays-Bas (5,44). Ce classement des quatre premiers pays demeure inchangé entre 2014 et 2015. D’après les auteurs de l’étude, les principales différences entre les quatre pays leaders reposent sur « la dimension ‘Système de formation’, l’Autriche et l’Allemagne réalisant des scores nettement inférieurs à ceux du Danemark et de la Suisse dans ce domaine ». Les Pays-Bas, qui se situent au cinquième rang avec 5,44 points,  »présentent aussi une marge d’amélioration sur le plan éducatif. » La situation des jeunes Allemands a retenu l’attention de l’institut suisse. « Parmi les pays de l’UE  à 28, l’Allemagne affiche l’évolution la plus impressionnante entre 2010 et 2015, en ce qui concerne les indicateurs ‘taux de chômage’,  ‘taux NEET’ (**) et ‘taux d’éducation formelle’ ». D’après la dernière livraison du KOF, les jeunes Allemands ont connu une réelle amélioration sur le front de l’emploi. De plus en plus sont engagés dans une formation, et « sur le marché du travail, les jeunes sont nettement moins exposés au chômage ou à l’inactivité ». Ces signes encourageants ne doivent pas faire oublier que les jeunes actifs allemands sont confrontés à une précarisation du marché du travail et un risque de pauvreté accru. La libéralisation du marché du travail, permise par les réformes « Hartz » mises en oeuvre en 2003 et 2005 sous Gerhard Schröder, a favorisé le développement des mini-jobs faiblement rémunérés.  Le taux de pauvreté a augmenté nettement entre 2000 et 2005, de 12,5% à 14,7%. La hausse est particulièrement marquée pour les personnes en emploi et plus encore pour celles au chômage.

 

L’empreinte carbone en France : en augmentation

L’empreinte carbone  en France : en augmentation

En dépit des discours et des promesses,  l’empreinte carbone augmente. En 2016, l’empreinte carbone de la demande nationale est estimée à 689 millions de tonnes de CO2e (Mt CO2e), soit 10,7 tonnes par habitant. En volume, elle a augmenté de 13 % entre 1995 et 2016 d’après  le Commissariat général au développement durable dans une étude publiée ce mercredi, et intitulée «Ménages & Environnement – Les chiffres clés. Edition 2017». Dans une précédente étude le Commissariat général au développement durable avait chiffré l’empreinte nationale à 531 Mt de CO2 pour l’année 2012, et celle de chaque Français à 8,4 tonnes.  La composante CO2 de l’empreinte carbone de la France représente les émissions de CO2 induites, en France et à l’étranger, par la consommation de ses habitants. Sur la période 1995-2015, la composante CO2 de l’empreinte carbone a augmenté de 11,7 % alors que dans le même temps, les émissions de CO2 en France métropolitaine ont diminué de 14,4 %. Cette croissance de l’empreinte carbone incombe notamment à l’augmentation des émissions de CO2 associées aux importations (+ 76 %). En 2015, ces dernières représentent 55 % de la composante CO2 de l’empreinte carbone. Ramenée à l’habitant, cette dernière s’élève à 8,3 tonnes (t) par personne, soit 58 % de plus que la quantité de CO2 émise par personne sur le territoire national (5,2 t). Pour les seules  émissions de gaz à effet de serre (GES) les voitures particulières (VP) s’émettent à 69,5 millions de tonnes équivalent CO2 en 2014, soit 15,2 % des émissions totales de GES. Elles sont légèrement supérieures à leur niveau de 1990 malgré leur hausse de 16 % observée entre 1990 et 2003, concomitante à celle (+ 28 %) de la circulation des VP en France. La baisse des émissions obtenue depuis 2003 découle de la stagnation de la circulation (404,6 milliards de véhicules-kilomètres parcourus en 2014), couplée à la diminution de la consommation unitaire des VP (6,47 litres aux 100 km en 2014, soit près de 1,7 litre de moins qu’en 1990. (Notons que les marques annoncent  uen consommation de 3 à 4 litres). Bref,  la France set encore loin d’être le pays exemplaire de la COP 21 !

 

Suppression ISF : pas vraiment d’obligation d’investir en France

Suppression ISF : pas vraiment d’obligation d’investir en France

Contrairement à ce qu’avait laissé entendre Emmanuel macro lors de son interview il n’y a pas vraiment d’obligations pour les dispensés  de l’ISF d’investir en France. Toute obligation de ce genre aurait d’ailleurs été contradictoire avec les orientations européennes. La suppression de l’ISF peut constituer un encouragement à soutenir l’économie réelle mais certainement pas une obligation Certes les dispensés  de l’ISF auront la possibilité d’investir en France mais tout autant en Europe, ailleurs voire nulle part. Présenté comme «résolument orienté vers le soutien à l’investissement, tant public que privé», le budget prévoit – outre de la réforme de l’ISF – «une réforme globale du régime d’imposition des revenus de l’épargne» qui instaure un prélèvement forfaitaire unique (PFU) d’imposition des revenus mobiliers de 30 %». Une sorte de ‘bouclier fiscal’, donc, qui va avantager une partie des ménages anciennement concernés par l’ISF, sans toutefois les obliger à réinvestir l’argent qu’ils vont dégager dans l’économie française. Et rien ne les empêchera d’investir dans l’économie européenne plutôt que dans l’économie française.  Et pour cause: les traités européens empêchent une telle opération. «Toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers doivent être levées, sauf circonstances exceptionnelles», indique l’Union européenne, selon qui «la libre circulation des capitaux est la pierre angulaire du marché unique». L »autre critique fondamentale concernant l’ISF concerne la cible. En effet les très grandes fortunes grâce au dispositif d’optimisation fiscale échappent à l’ISF et seront peu touchés par l’IFI qui va peser sur l’immobilier. En faite ce sont les patrimoines moyens qui risquent d’être victimes de cette évolution fiscale dont rien n’indique qu’elle va permettre de développer les investissements en France. Eric Woerth  président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, est aussi très dubitatif sur l’incitation à investir dans l’économie réelle. Par ailleurs il critique vertement le futur impôt sur la fortune immobilière (IFI) « Pourquoi garder un ISF sur l’immobilier ? Sinon pour tenter de garder un équilibre ou de pouvoir se rattraper aux branches, et de ne pas assumer totalement ? », s’est interrogé l’ancien ministre du Budget de Nicolas Sarkozy. « Pourquoi lutter contre le logement ?   »L’immobilier, le logement, c’est un grand secteur économie. Il n’y a pas de rente immobilière. Quand vous être un propriétaire immobilier ce n’est pas une rente, vous avez investi dans de la pierre plutôt que dans des actions », a argumenté le député de l’Oise. « Plus le patrimoine est élevé, moins l’immobilier pèse. Donc ça va toucher les patrimoines moyens de gens qui au fond n’ont rien à faire dans cet impôt », a conclu Eric Woerth, qui généralise l’attitude du gouvernement sur l’ISF à l’ensemble du Budget. « C’est vrai de beaucoup de mesures de ce budget qui sont ‘en même temps’. Ni chèvre ni chou, ni bouteille à moitié vide, ni bouteille à moitié pleine ».

.

Déficit : bons points pour la France (Juncker)

Déficit : bons  points pour la France (Juncker)

Visiblement le ministre de l’économie français semble avoir convaincu Bruxelles de sa bonne foi déficit pour réduire les déficits. “Je suis assez admiratif devant le fait que la France, sans aucun doute, réussira à corriger le niveau du déficit budgétaire en deçà des 3% pour l’exercice en cours, ce qui n‘est pas chose facile”, a- déclaré Juncker le président de la commission “Je vois que les perspectives pour 2018 pointent dans la même direction.” Quant à la réforme du droit du travail, “nous applaudissons des deux mains aux éléments majeurs de cette réforme”, a dit Jean-Claude Juncker. “Je suis conscient de l’effort structurel fait par la France.” Cette prise de position tranche nettement avec les critiques précédentes très  acerbes de Bruxelles sur la dérive des grands équilibres. Après l’élection de Macron,  Jean-Claude Juncker avait en effet déclaré «Nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier, les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit », «Les Français consacrent entre 53% et 57% de leur Produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette cela ne peut pas fonctionner dans la durée», avait  ajouté le président de la Commission européenne. Jean-Claude Juncker avait  estimé que le nouveau chef de l’État français ne pourrait pas compter à sens unique sur la tolérance et la solidarité de ses partenaires européens sur ces questions. «Il appartient aussi aux Français de faire un geste en direction des autres» en faisant les réformes nécessaires avait-t-il aussi ajouté. Les différentes mesures décidées et à venir dans le domaine économique et social semblent avoir désormais convaincu Bruxelles.

1...178179180181182...230



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol