Archive pour le Tag 'France Télévisions'

France Télévisions : des salaires fous

 

Plusieurs caractéristiques de gaspillage en France télévisions. Des  effectifs pléthoriques et des salaires démentiels. La Cour des comptes. a recensé 191 salariés touchant plus de 120.000 euros bruts par an; 547 salariés touchant plus de 96.000 euros; et 1.415 salariés touchant plus de 70.000 euros. la PDG Delphine Ernotte touche un salaire fixe de « seulement » 322.000 euros bruts par an, plus un bonus variable allant jusqu’à 78.000 euros, soit un total de 400.000 euros bruts.  Delphine Ernotte touche aussi, selon les estimations, deux à trois fois moins que les animateurs stars du service public. Toutefois, ceux-ci ne sont pas salariés de France Télévisions, mais rémunérés par des sociétés de production externes. Le rapport dénonce même des « pratiques critiquables » où un salarié en CDI touche une rémunération additionnelle, par exemple via une société de production externe. Il recense 182 salariés en CDI (dont 10 à temps plein) qui ont en parallèle des CDD ou des CDD d’usage (c’est-à-dire une rémunération d’intermittent). Explication: le service public est une armée mexicaine avec pléthore de chefs. Ainsi, les cadres représentent 79% du personnel technique et administratif, et 26% des journalistes (et même 40% à la direction de l’information). La Cour rappelle que ce taux est seulement de 17% à 18% dans la population active française… Au final, le salaire médian s’élève à 49.230 euros bruts en 2015. Et le salaire moyen s’élevait à 62.900 euros bruts en 2014.  La Cour des Comptes juge donc avec une grande sévérité la gestion de France télévision qui se caractérise par un très grand nombre de chaînes qui font double emploi, avec aussi des innombrables bureaux en province et qui mobilise ainsi 10 000 salariés environ dont 2500 2700 journalistes. (Par comparaison ces deux à trois fois plus que dans les chaînes privées). Du coup cette chaîne pourtant financée par le contribuable laisse apparaître un déficit d’au moins 30 millions par an (2015) « Au regard de la dégradation inquiétante de sa situation financière, la maîtrise des dépenses est impérative », juge la Cour dans un communiqué joint à son rapport intitulé « Mieux gérer l’entreprise, accélérer les réformes». Selon la Cour, le pilotage économique de l’entreprise se limite à l’exercice en cours et ne permet pas définir une stratégie de moyen terme. Les magistrats relèvent pour l’exercice 2015 un déficit d’exploitation « très significatif », de 30,1 millions d’euros, signe de « fragilités structurelles majeures ». Les magistrats dressent une liste de défis auxquels France Télévisions est confrontée: le chantier de l’entreprise unique, entamé en 2009 pour dégager des synergies entre les chaînes, la révolution numérique, le modèle économique et la « définition hésitante des missions de service public de l’entreprise ». « À ces défis stratégiques, l’entreprise et son actionnaire n’ont apporté au mieux que des réponses partielles, au risque à terme de compromettre la pérennité du service public de l’audiovisuel », écrivent-ils en conclusion du rapport. Ils formulent 23 recommandations, parmi lesquelles la réduction du nombre d’antennes régionales de France 3, la mise à l’étude d’un rapprochement de son réseau régional avec celui des radios France Bleu, la fusion de l’ensemble des rédactions nationales, ou la suppression des bureaux régionaux de France 2. La Cour exhorte également le groupe, qui compte 9.932 emplois à temps plein dont 2.700 journalistes, à s’engager sur un objectif précis de non remplacement des départs à la retraite d’ici 2020 ou à examiner le contenu réel des postes occupés par les salariés les mieux rémunérés.

(Avec Reuters)

France Télévisions : 600 postes supprimés

France Télévisions : 600 postes supprimés

L’effectif se chiffre actuellement à 10.200 personnes, a précisé Rémy Pflimlin.
 Avec ce plan de départ, l’entreprise devrait donc atteindre l’objectif qui figure dans budget pluriannuel négocié avec l’Etat cet été: 9.750 équivalents temps plein en 2015, soit « une diminution de l’ordre de 650 équivalents temps plein par rapport au budget 2012″ (10.400 équivalents temps plein), indique le texte.  D’ores et déjà, l’effectif a été diminué de 500 équivalents temps plein par rapport à mi-2012, ce qui permis d’atteindre « le niveau le plus bas depuis 2007″, a souligné mardi le directeur général délégué Martin Ajdari.  Objectif: enrayer enfin la hausse continue du personnel enregistrée ces dernières années, notamment depuis l’arrivée de Remy Pflimlin. L’effectif, après avoir cru de 1,8% en 2011, a encore cru en 2012 de 87 équivalents temps plein, pour atteindre 10.484 équivalents temps plein en moyenne sur l’exercice. « L’année 2012 a été marquée par une forte dérive des effectifs au 1er semestre, corrigée au cours du 2e semestre », indiquent les comptes.  Cette hausse a plusieurs explications. Certes, deux plans de départs volontaires ont déjà été lancés en 2007, puis 2009, mais ils se limitaient à proposer des pré-retraites aux seniors. Surtout, la plupart de ces postes ont été remplacés.   Parallèlement, les contrats précaires (intermittents, CDD, pigistes…) ont beaucoup augmenté ces dernières années. Le taux de salariés non permanents, après avoir atteint un point bas en 2009 (à 16,2%) est ensuite remonté à 19,1% en 2011, puis 18,2% en 2012 (soit plus que les 18% prévus dans le contrat d’objectif et de moyens). Le groupe a promis mardi « un plan volontariste de réduction de la précarité ».  A cela s’ajoutent des explications circonstancielles: les moyens nécessaires à la couverture de la présidentielle de 2012, et la désorganisation temporaire crée par la mise en place d’une entreprise unique.  Par ailleurs, les chaînes publiques ont aussi expliqué vouloir rogner sur d’autres dépenses. Entre 2011 et 2013, les achats ont ainsi baissé de de 15% (soit 7 millions d’euros), et les dépenses de communication de 20%. Tandis que les frais de mission et de transports étaient réduits de 10%. Enfin, certaines émissions commandées à des producteurs externes sont achetées moins chères suite à des audits menés par France Télévisions.

France Télévisions Rémy Pflimlin : veut augmenter la redevance ! Une idée originale !

France Télévisions Rémy Pflimlin : veut augmenter la redevance ! Une idée originale !

En France, on ne manque pas d’idées quand les dépenses sont trop importantes (comme à France télévisios, 11 000 salarié ! Pour quoi faire ?), on taxe davantage. C’est l’idée géniale du président de la télé publique. Le groupe France Télévisions traverse une grave crise budgétaire depuis plusieurs mois et risque de pâtir de la récente annonce par l’Etat de la baisse de sa dotation.  Pour tenter de remédier à cette situation, son président, Rémy Pflimlin, a évoqué au micro de RTL les deux pistes principales envisagées : modifier la redevance ou instaurer un retour de la publicité après 20h.  Nous sommes dans un contexte, où ces objectifs (fixés par Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, ndlr) nécessitent des moyens. Il nous faut une dynamique de recettes », a expliqué Rémy Pflimlin. Pour faire face au déficit de son groupe, le président de France Télévisions propose : soit « un peu de publicité », soit une modification de « la redevance ». S’il plaide pour un retour de la publicité après 20h, cette option n’est « pas évidente » selon les mots d’Aurélie Filippetti dans une interview donnée récemment au Parisien. La redevance devient donc l’unique recours pour augmenter le budget du groupe de télévision public.  « La redevance est obsolète, a ainsi déclaré Rémy Pflimlin. Il faut modifier, élargir l’assiette de calcul de celle-ci », précise-t-il. Avec dans le viseurs : les nouveaux modes de consommation de l’information que sont les smartphones et les tablettes. « 6 à 8 écrans permettent de regarder la télévision » par foyer a-t-il estimé.  Une autre solution pourrait permettre au groupe public de réaliser des économies : « dégraisser le mammouth » qu’est France Télévisions et ses 11.000 salariés.  « Je viens de signer un nouvel accord d’entreprise qui rénove la convention collective et nous permet de mesurer un progrès considérable », a déclaré Rémy Pflimlin. Ce dernier refuse de parler de dégraissage », préférant employer le terme « rationalisation ». « J’ai proposé une stratégie et elle a été accepté, se réjouit-il, par l’ensemble des syndicats. C’est un point essentiel ». Le PDG de France Télévisions a rappelé que « lorsque vous faites des économies, c’est sur tous les postes y compris sur les programmes ». Concernant l’arrêt de Taratata, présenté par Nagui, Rémy Pflimlin estime que c’est une émission qui « peut s’arrêter », compte tenu de « son coût » et « du public qu’elle drainait ».  Et d’insister : « On arrête des missions pour en créer des nouvelles ». La grille des programmes de la rentrée 2013 sera présentée au mois de juillet prochain.

 

France Télévisions : déficit de 42 millions, Pourquoi ?

France Télévisions : déficit de 42 millions, Pourquoi ?

 

France télévision dont se demande pourquoi il bénéficie encore d’une redevance publique affichera uni déficit de 42 millions. Pourquoi encore une télé publique alors qu’existent  à coté une centaine de chaines. Pour la qualité, paraît-il ! En tout rien de très différent des autres chaines, si, les effectifs pléthoriques avec les journalistes qui montent leurs boites de production et revendent leur production à France télévisons. Exemple caricatural, une émission dithyrambique sur le journaliste Michel Drucker (sympathique au demeurant) produite pas la boite de production de Michel Drucker et diffusé par France télévisons ! En utilisant au black des salariés de France télévision et/ou des journalistes mal déclarés. France Télévisions, contraint par l’Etat à une violente cure d’austérité, a prévenu que ses comptes plongeraient dans le rouge l’an prochain, épilogue d’une semaine qui a vu une grève bien suivie et une rencontre sous tension entre la ministre de la Culture et le PDG Rémy Pflimlin, accusé de ne pas avoir de stratégie. Alors que cette année encore, France Télévisions table sur des comptes à l’équilibre, le groupe a annoncé vendredi soir qu’il escomptait une perte opérationnelle de 42 millions d’euros en 2013, sous le double coup d’une baisse des recettes publicitaires et des dotations publiques.




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