Archive pour le Tag 'France télévision'

Du foot sauf sur France télévision

Du foot  sauf sur France télévision

Le paradoxe c’est que le groupe de télévision qui dispose le plus de moyens à savoir France Télévision ne diffuse pas de match de foot ( ou alors des matchs très secondaires) alors que par ailleurs l’offre privée ne cesse de ce développer via des abonnements payants d’une certaine manière l’énorme budget de France télévision est absorbé par les frais de structure et ne peut même pas concurrencer les chaînes privées lors des appels d’offres pour la diffusion des matchs de L1 ou les matches européens . Ce qui d’une certaine manière constitue un scandale. Mais. L’accumulation des acteurs oblige les consommateurs à multiplier les abonnements et fait flamber leur facture. SFR a toutefois annoncé une nouvelle offre commerciale très agressive à moins de 40 euros par mois pour bénéficier de tout le foot avec les chaînes RMC, Canal + et BeIN sports, soit moitié moins cher que l’addition des trois offres. Car l’autre interrogation est de savoir jusqu’où les téléspectateurs sont prêts à mettre la main au portefeuille pour regarder du foot à la télé. Et ce alors que la Ligue de football professionnel a vendu la quasi-totalité des droits de la L1 au groupe espagnol Mediapro pour la période 2020-2024.

 

Taxe télécoms : augmentation pour financer France télévision

Taxe télécoms : augmentation pour financer France télévision

Une hausse qui représente 38 millions pour financer France télévison ; et qui provoque la colère des opérateurs télécom. Un mécontentement justifié dans la mesure où les télécoms n’ont pas à régler la dérive de gestion d’une télévision publique qui fait souvent double emploi avec le privé.  Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom font donc  front commun contre une initiative qu’ils n’apprécient guère : une possible augmentation de la taxe télécoms. En début de semaine, Valérie Rabault, la rapporteuse générale du budget, a mis le feu aux poudres. Ce lundi, elle a déposé deux amendements au projet de loi de finances 2017. Le premier vise « à supprimer l’augmentation exceptionnelle de un euro » de la redevance de l’audiovisuel public prévue l’année prochaine. En parallèle de cette baisse d’environ 33 millions d’euros par rapport à l’enveloppe qui doit être allouée à l’audiovisuel public, Valérie Rabault a dégainé un second amendement. Celui-ci vise à augmenter la taxe télécoms – portant son taux de 1,3% à 1,4% du chiffre d’affaires du secteur -, ainsi que de porter le produit destiné à France Télévisions à 178,5 millions d’euros, soit une hausse de 38 millions d’euros ;  la Fédération française des télécoms (FFTproteste donc dans un communiqué « Alors que cette taxe avait déjà été augmentée de 44% il y a moins d’un an, les opérateurs seraient à nouveau mis à contribution pour financer France Télévisions au détriment des priorités fixées par le Gouvernement en matière d’aménagement numérique des territoires. [...] Cet effort supplémentaire de plusieurs dizaines de millions d’euros se rajoute aux 1,8 milliard d’euros qui auront été acquittés par les opérateurs depuis la création de cette taxe en 2009 jusqu’à cette année, montant cumulé qui représente l’équivalent de 3,8 millions de prises en fibre optique ou d’environ 18.000 installations d’antennes 4G. »La Tribune, Michel Combot, le chef de file du lobby des opérateurs, estime que cette nouvelle taxe va à l’encontre d’un« deal » passé avec François Hollande : « En échange d’une accélération des investissements dans les réseaux fixes et mobiles – notamment pour déployer la fibre et couvrir les zones blanches -, le chef de l’Etat nous a promis une stabilité fiscale. Et donc de ne pas relever la taxe sur les opérateurs. »

 

 

 

Filippetti se mêle des programmes de France télévision

Filippetti se mêle des programmes  de France télévision

 

Compte tenu de la réduction des moyens budgétaires, le président de France télévision a bien dû réviser sa grille ; or celle-ci ne plaît pas à la ministre de la culture. Plus exactement elle se place du coté des syndicats corpos qui n’acceptent pas en ces temps de crise une réadaptation des programmes. Bref, le gouvernement se mêle de faire les programmes télé.  Aurélie Filippetti désavoue le président de France Télévisions. La ministre de la Culture et de la Communication a vigoureusement critiqué ce mercredi sur RTL les choix récents de Rémy Pfimlin pour le groupe audiovisuel public. En cause: les modifications récentes de la grille des programmes, qu’Aurélie Filippetti ne juge pas en phase avec les missions de service public du groupe. «J’avoue que j’ai des interrogations sur la stratégie, notamment en matière d’annonces, qui est faite par la direction de France Télévisions et c’est pourquoi j’ai demandé très rapidement à voir Rémy Pfimlin», a-t-elle expliqué. La ministre critique notamment l’élargissement de la tranche horaire du journal de France 3, «Soir 3». «Faire passer à une heure [la durée] de ce programme n’est pas un problème en soi. Évidemment, l’information est de qualité sur le service public, tant mieux. Mais cela a des conséquences sur la case des documentaires et des fictions qui jouxtent le “Soir 3”. Cela n’a visiblement pas été anticipé.» La ministre reproche à Rémy Pfimlin de délaisser le genre documentaire, financièrement en partie tributaire du groupe public, au profit du journal télévisé. «Le documentaire est aussi une obligation et une mission de service public», a-t-elle rappelé. Autre grief de la ministre: l’hypothèse de la suppression de l’émission de vulgarisation scientifique «C’est pas sorcier». Pour Aurélie Filippetti, cette éventualité est une erreur stratégique s’agissant de «l’une des belles émissions [de France Télévisions], qui a une approche ludique de l’enseignement de la science et de la technique». «On fragilise une émission de qualité qui a fait ses preuves, reproche-t-elle à Rémy Pfimlin, ça ne me semble pas une bonne politique». Autant de décisions qui ont selon la ministre suscité «un émoi compréhensible de la part des salariés de France Télévisions». Leurs syndicats ont récemment déposé un préavis de grève pour protester contre la stratégie du groupe. La ministre réclame en conséquence «une réflexion stratégique», un plan «qui soit clair en matière de soutien à la création, d’augmentation des programmes à destination des enfants et notamment les programmes éducatifs», aux côtés des axes stratégiques que doivent être l’information, l’offre numérique et «évidemment le renforcement de la proximité». Les difficultés budgétaires «réelles» que connaît France Télévisions ne doivent pas l’exonérer de ses missions de service public, rappelle en clair la ministre. Elle devrait rencontrer Rémy Pfimlin «très rapidement» pour évoquer avec lui ces points de divergence.

 




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