Archive pour le Tag 'France 2'

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France 2 supprime l’émission de Ruquier

France 2 supprime l’émission de Ruquier

Il fallait s’y attendre l‘émission quotidienne de Ruquier est supprimée. Un échec économique et un échec de production en dépit de tout le talent de Ruquier. Une émission fourre-tout, sans thématique précise, un peu cucul et surtout très déstructurée. Nouvel échec pour France 2 en access prime-time qui aurait mieux fait de conserver «  on ne demande qu’à en rire ». La chaîne a donc décidé, de déprogrammer, le 15 mars, l’émission de Laurent Ruquier « L’émission pour tous », qui n’a pas réussi à faire remonter les audiences après l’échec de Sophia Aram. La part d’audience a stagné entre 6 et 8%, alors que la chaine visait 10%. Cette case est un cauchemar pour France 2, et donc pour le groupe France Télévisions. Or, ce créneau est primordial pour France 2, surtout depuis l’arrêt de la publicité après 20h. A elle seule, cette case représente 20 à 25% du chiffre d’affaires total de la chaîne, selon la régie publicitaire du groupe.  Mais France 2 enchaîne les ratés et l’argent peine à rentrer. L’échec de l’émission de Sophia Aram a fait perdre 10.000 à 20.000 euros par jour à France 2 en manque à gagner publicitaire. A cause de la baisse des audiences, à l’époque, la régie publicitaire avait été obligée de faire baisser les tarifs des spots. Elle comptait beaucoup sur l’arrivée de Laurent Ruquier. En janvier, un des responsables de France télévisions assurait qu’il serait capable de tenir son objectif 2014 : 320 millions d’euros de recettes publicitaires. Avant la suppression de la publicité après 20h, ces recettes avoisinaient les 800 millions d’euros.

France 2 : Sophia Aram coupée au montage !

France 2 :  Sophia Aram coupée au montage !

« Evolution du concept » !! Sophia Aram ne sera plus en direct mais l’émission va continuer… de plonger sans doute. Après la suppression de « on ne demande qu’à en rire », divertissement très suivi,  France a confié à Sophia Aram un talk-show d’un ennui et d’une nullité rares. Bilan : 3% d’audience et ça continue de plonger. Et la PUB aussi (tant mieux !).  Nullité de l’émission, nullité de l’animatrice, nullité aussi des prestations des invités (qui visiblement s’ennuient). Pour l’heure, elle reste maintenue. Nathalie Darrigrand, directrice de l’unité des programmes magazines de société de France 2 se veut catégorique : « (Sophia Aram) sera à l’antenne lundi. » L’émission, engluée dans des scores d’audiences très décevants -après avoir démarré à 6.9% de part de marché elle plafonne aujourd’hui à 3%-, doit cependant subir une « évolution du concept ». Comme Le Monde le révèle samedi, l’émission ne sera désormais plus en direct mais enregistrée à 14h30. Le rôle de Sophia Aram doit également être plus encadré. Selon Le Monde « Sophia Aram devrait retrouver une place plus personnelle, mais dans un espace défini, comme un billet ou un édito. Elle était au départ intervenue de façon libre, en « one woman show », puis l’émission a été rapprochée du format plus classique d’un talk-show cette semaine ».  Le rendez-vous de l’access prime-time (« avant soirée ») est un carrefour stratégique pour les chaines et en particulier pour France 2. D’une part, en raison des spots publicitaires, un enjeu crucial pour France 2 qui n’a plus droit aux publicités après 20h. D’autre part, car cette “case” doit être une locomotive pour le 20H. L’écart moyen entre le JT de TF1 et France 2 atteint 1,9 millions de téléspectateurs aujourd’hui contre 1,5 millions l’an dernier.

France 2 coulée depuis la suppression de « on ne demande qu’à en rire »

France 2 coulée depuis la suppression de « on ne demande qu’à en rire »

Il n’y a sans doute que les technocrates de la programmation qui pensaient que l’émission mode  patronage de Sophia Aram à 18hoo pouvait remplacer « on ne demande qu’à en rire ». Cette dernière émission supprimée sans aucun motif valable tue l’audience de la chaîne ; « On ne demande qu’en rire » présentait de jeunes humoristes qui ne coutaient pourtant pas cher. La chaine semble paralysée. Il suffirait pourtant de confier à Laurent Ruquier ( l’inventeur du concept de l’ancien programme) le créneau en cause et rapidement avant que la chaine ne tombe en faillite financière. C’est donc une catastrophe industrielle comme en a rarement connu la télévision publique. L’émission présentée par Sophia Aram à 18h tous les soirs sur France 2 réalise des scores d’audiences incroyablement faibles. Les conséquences économiques pour la chaîne sont déjà lourdes.  Des audiences en chute libre. Divisés par 3 en seulement quelques jours. L’émission de Sophia Aram, programmée à 18 heures avant le journal, réunit moins de 3% de part de marché : 350.000 téléspectateurs à peine. A cette heure là, France 2 fait moins bien que toutes les grandes chaînes, et même moins que D8, W9 et NRJ 12 ! Pour France Télévisions, la situation est alarmante : le groupe comptait sur ce nouveau talk show pour relancer les audiences de son début de soirée : un carrefour stratégique depuis la suppression de la publicité après 20h. Cet échec fait mal au portefeuille : « les écrans publicitaires sur France 2 se sont déjà complètement vidés », confie un expert. Beaucoup de professionnels parient sur une déprogrammation. Mais « France 2 n’a aucun plan B », affirme un connaisseur du dossier : la chaine va sans doute diffuser des best of, les audiences vont rester en berne, les annonceurs vont mettre du temps à revenir. Bref, France Télévision, nous dit on, va perdre des millions d’euros dans l’affaire.

 

France 2 Tapie : un grand numéro de cirque !

France 2 Tapie : un grand numéro de cirque !

De toute évidence ce n’est pas dans l’émission d’infos de Pujadas que Tapie devrait passer mais   dans « le plus grand cabaret du monde »  de Sébastien. Quel numéro de cirque, la gouaille, le baratin, la fausse colère, l’agressivité, la grossièreté, l’injure,  la vulgarité, la compassion même pour son propre sort. Pujadas était visiblement largué par un Tapie soudainement  guéri de sa défaillance de santé lors de sa garde à vue. Sans doute un effet de la réouverture de la grotte de Lourdes après les inondations. Et quelle argumentation juridique : il avait mis un « e » à Estoup ( Estoupe) donc il ne le connait pas !! C’est à coup sûr le meilleur camelot de France et s’il n’y avait pas eu l’injure de la fin d’interview ‘ « vous vous foutez de ma gueule » Pujadas lui aurait sans doute acheté un aspirateur ; un Pujadas, il faut le dire, comme d’habitude un peu léger lorsqu’il s’agit de débats économiques ou politiques. Tapie qui affirme tout simplement être victime d’un complot Une preuve, on le même pas remercié pour la victoire de la coupe du monde de foot en 1998 dont il s’attribue les mérites ! Vraiment du grand art ; pas de l’info, non du cirque, du théâtre, du guignol, du vrai spectacle vivant, spectacle de rue, de trottoir même.  alors  Bernard Tapie, mis en examen pour « escroquerie en bande organisée », a donc  jugé lundi que c’était l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy qui était « dans les faits » visé par l’enquête sur l’arbitrage en sa faveur dans son litige avec le Lyonnais. »On a essayé de l’accrocher. C’est lui qu’on visait dans les faits », a affirmé sur France 2 M. Tapie.  Qui a pris la décision de recourir à l’arbitrage? « Mme Lagarde », ministre de l’Economie de l’époque, rétorque Bernard Tapie.  Quant à Nicolas Sarkozy, il n’est certes « pas pensable, aucunement, qu’il n’ait pas donné son feu vert », « mais entre donner son feu vert et donner son accord donc, ou être à la manœuvre… », a-t-il ajouté.  Interrogé sur ses visites à l’Elysée à l’époque, M. Tapie a démenti qu’elles aient eu l’arbitrage pour objet, affirmant n’en avoir « jamais » parlé à M. Sarkozy. « Moi, M. Sarkozy, je peux le voir 30 fois, pas une fois je vais lui parler de l’arbitrage », a lancé M. Tapie, se targuant par ailleurs de son amitié avec l’actuelle garde des Sceaux Christiane Taubira.  Il a toutefois concédé avoir pu aborder le sujet avec les conseillers de l’ex-chef de l’Etat, à leur demande. L’enquête a notamment montré que le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, était intervenu dans le dossier. Cet ancien ministre de l’Intérieur devrait être rapidement entendu par les enquêteurs.  Les juges d’instruction soupçonnent l’arbitrage, grâce auquel M. Tapie s’était vu octroyer 403 millions d’euros pour solder le litige sur la vente d’Adidas, d’avoir été truqué au profit de l’homme d’affaires de 70 ans.  Ils ont mis en examen cinq personnes dans ce qu’ils interprètent comme une « escroquerie en bande organisée ».   Outre Bernard Tapie et son avocat Maurice Lantourne, sont poursuivis un des trois arbitres ayant rendu la sentence, Pierre Estoup, l’ex-président du Consortium de réalisations (CDR, organisme sous tutelle de l’Etat chargé du passif du Crédit Lyonnais) Jean-François Rocchi, et Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy.  La patronne du Fonds monétaire international (FMI) avait échappé fin mai à une mise en examen, en sortant avec le statut de témoin assisté de son audition par le Cour de justice de la République (CJR).  L’homme d’affaires a soutenu ne pas connaître l’un des arbitres, Pierre Estoup, le premier des cinq à avoir été mis en examen pour escroquerie en bande organisée.  Il en a voulu pour preuve le fait d’avoir fait une faute dans une dédicace d’un de ses livres en 1998, en l’adressant à M. « Estoupe ». « Il y a 14 ou 15 ans, je ne savais pas qui c’était Estoup » , a dit M. Tapie, qui explique cette dédicace par le fait qu’à l’époque, en prise avec la justice, il avait appris que le magistrat l’avait défendu « dans un environnement qui (lui) était hostile ».  Pour l’homme d’affaires, l’enquête se résume à un « complot » le visant et « il n’y a rien » dans le dossier.   »Tellement je suis certain qu’il n’y a pas eu de magouille, j’ai proposé l’ensemble des actions de toutes les holdings en garantie avec caution et des holdings et de moi-même », a encore dit M. Tapie, qui avait promis d’annuler l’arbitrage si l’enquête révélait « la moindre entourloupe ».  Si Bernard Tapie a jugé « excessivement rare » la durée de 96 heures de garde à vue qu’il a subie, il a estimé qu’elle avait été « moins difficile à vivre » que l’ »acharnement » médiatique dont il se dit victime.

 

Evasion fiscale : la complicité politique-grandes entreprises dénoncées par France 2

Evasion fiscale : la complicité politique-grandes entreprises dénoncées par France 2

 

Une émission rare «Cash Investigation» de  France 2 qui a mis en évidence les complicités de la classe politique vis-à-vis d la fraude fiscale. Notamment le fait que la France n’avait pas encore accepté de travailler  avec l’informaticien qui a dénoncé l’évasion fiscale organisée par HSBC  et qui a du se réfugier en Espagne où là les services fiscaux l’ont accueilli à bras ouverts. La raison, elle est  simple, 6000 noms français figurent sur cette liste d’évadés fiscaux en Suisse, moins de 100 ont été inquiétés et beaucoup de responsables économiques et politiques y figurent (exemple le frère de Cahuzac dirigeant de HSBC France ; Sans doute aussi de généreux donateurs de l’UMP et du PS).  «Cash Investigation» a le droit au prime time mardi soir. Mesure justifiée. L’enquête du magazine porté par Elise Lucet sur «les secrets de l’évasion fiscale» est à revoir. Des ministres très mal à l’aise, des parlementaires pris la main dans le sac et en colère, des séquences coups de poing et un ton engagé rythment des révélations sur HSCBC, Amazon, Mittal ou British American Tobacco. Malgré la conclusion très sombre –«en matière de transparence, c’est encore le Moyen Âge», Elise Lucet et Valentine Oberti, une des journalistes qui a mené l’enquête, expliquent à 20 Minutes comment elles comptent, grâce aux méthodes de l’investigation télé, faire, un peu, évoluer les choses. Reproche classique adressé par les collègues étrangers aux journalistes français: lorsqu’ils n’obtiennent pas de réponse à leur question, ils n’insistent pas suffisamment. Là, ça insiste. «On n’est pas les seuls à être en mode offensif, nuance Elise Lucet. Mais oui, c’est encore trop rare. Dommage, car c’est ce que les téléspectateurs attendent. On ne peut plus bosser en télé comme il y a dix ans. Il y a trop de choses qui sortent partout pour que nous on se contente d’un refus.» En images, cela donne des questions bien senties posées pendant les assemblées générales d’HSBC ou dans les coulisses de celles d’Arcelor Mittal ou des déjeuners entre parlementaires et industriels du tabac interrompues par Elise Lucet et ses caméras. Au risque de surprendre un des parlementaires présents, André Santini qui lui dit: «Je vous ai connue plus drôle ». De fait, certaines ministres comme Michèle Alliot-Marie ou, donc, le député André Santini semblent surpris par les questions et le ton de la journaliste. La double casquette de présentatrice de JT et de journaliste d’investigation brouillerait-elle les pistes? «Oui, ils sont surpris de la pugnacité de l’émission. Il y a aussi un avantage pour moi, si j’appelle 25 fois un service de presse, ils vont plus facilement céder parce que c’est moi ». Ce qui ne l’empêche pas de se faire retoquée par Santini d’un «Vous dégagez!». «Cette réaction comme d’autres est très instructive, note Lucet. Certains ne se rendent pas compte que notre société bouge, qu’ils ne peuvent pas continuer à faire les choses dans leur coin sans être inquiétés.» Valentine Oberti, journaliste qui avait commencé à travailler sur la banque HSCBC et les révélations de son ex-informaticien, Hervé Falciani, à Mediapart et a poursuivi son travail pour le magazine de France 2 confirme: «Il faut secouer le cocotier, il y a tous ces gens qui ont l’air de découvrir la Lune! Lorsque nous allons au Conseil de l’Europe, lorsqu’on interroge François Hollande, on a des réactions très molles face à nos informations. Le ton Cash Investigation est un peu ironique, provocateur, et cash donc, direct. Mais tout journaliste souhaite que son travail change les choses, suscite un débat.»

 

 

La grande fraude fiscale dénoncée par France 2

La grande fraude fiscale dénoncée par France 2

 

Depuis des mois, Élise Lucet et son équipe travaillent sur l’évasion fiscale, au cœur de l’actualité depuis la révélation de l’affaire Cahuzac. Pour cette nouvelle enquête, diffusée sur France 2, les journalistes de « Cash Investigation » ont collecté des documents et des témoignages exclusifs, dont celui d’Hervé Falciani. Cet ex-informaticien de la banque HSBC à Genève est accusé d’avoir dérobé à la banque helvétique des fichiers contenant les noms de clients évadés fiscaux. Recueillir ses confidences n’a pas été chose facile pour l’équipe d’Élise Lucet. Cette dernière raconte au micro de RTL que les journalistes ne savaient jamais où et quand ils allaient rencontrer Hervé Falciani, étant « réfugié en Espagne et sous protection policière ». Élise Lucet qualifie même l’enquête de « vrai polar ».  Hervé Falciani a le sentiment que le gouvernement français a tout fait pour minimiser la portée de cette fameuse liste d’HSBC Élise Lucet Malgré ces obstacles, l’équipe de « Cash Investigation » parvient à l’interroger et Hervé Falciani, « parti avec 121.000 comptes sous le bras« , « nous révèle tout ce qu’il a découvert » selon la journaliste. Elle ajoute : « Il veut absolument collaborer avec tous les services fiscaux d’Europe », mais « il a le sentiment que le gouvernement français a tout fait pour minimiser la portée de cette fameuse liste d’HSBC où il y avait à l’intérieur beaucoup de contribuables qui fraudaient le fisc. »  Élise Lucet évoque également le nouveau rebondissement dans l’affaire Cahuzac. L’ancien ministre délégué au Budget aurait en effet protégé son frère des révélations faites par Hervé Falciani.  « Effectivement, on s’est demandés pourquoi Hervé Falciani n’avait pas été reçu ‘à la valeur des informations qu’il pouvait apporter à la France‘ », raconte Élise Lucet. La journaliste s’explique : « A l’époque, Arnaud Montebourg l’avait reçu, l’avait même auditionné sous PV (procès verbal), et avait demandé à Jérôme Cahuzac – en tant que président de la commission des Finances – de l’auditionner ». Antoine Cahuzac, était à l’époque un cadre dirigeant de la HSBC Paris, donc ceci pourrait expliquer celaÉlise Lucet Ce dernier n’a jamais donné suite à cette requête et l’équipe de l’émission s’est aperçue que « le frère de Jérôme Cahuzac, Antoine Cahuzac, était à l’époque un cadre dirigeant de la HSBC Paris, donc ceci pourrait expliquer cela ». Élise Lucet promet des révélations sur « les montages fiscaux des grandes entreprises, Amazon, British American Tobacco (BAT), ces entreprises qui réussissent à ne payer que très, mais alors très peu d’impôts en France. » Mais une séquence en particulier fait beaucoup parler : la journaliste a pu se glisser dans le déjeuner organisé par BAT, l’un des principaux cigarettiers, pour un groupe de parlementaires. Un potentiel conflit d’intérêts, alors que ces députés et sénateurs sont censés légiférer dans le domaine de la lutte contre le tabagisme. Dans l’extrait dévoilé par la production, les élus refusent de répondre aux questions d’Elise Lucet, l’un d’entre eux lui demandant même de « dégager » :   »Il y a notamment un déjeuner de British american tobacco à 10.000 eurosils invitaient le club des fumeurs de Havane de l’Assemblée nationale, qui manifestement ne sont pas du tout choqués d’être invités par une multinationale du tabac – dont nous avons des documents exclusifs prouvant qu’a priori ils payent très très peu d’impôts en France« , s’offusque la journaliste.  Franchement, le déjeuner des parlementaires, c’est une scène hallucinante Élise Lucet « Évidemment, on leur demande des interviews en bonne et due forme, mais quand ils nous les refusent, on n’hésite pas à faire du journalisme offensif », poursuit-elle. Un moment inoubliable pour Élise Lucet : « Franchement, le déjeuner des parlementaires, c’est une scène mais hallucinante ! » Présents à ce déjeuner, un fonctionnaire du ministère du Budget chargé de lutter contre la fraude fiscale et ne devant d’un point de vue déontologique, pas être en relation avec des multinationales du tabac.

 

Hollande-France 2- des commentaires reportés à lundi, les journalistes sont en vacances

Hollande-France 2- des commentaires reportés à lundi, les journalistes sont en vacances

 

Curieusement peu d’analyses un peu approfondies sur l’intervention de Hollande ce vendredi. Comme chaque vendredi,  l’information des grands médias est maigre; en cause, les journalistes qui sont déjà en week-end. Progressivement, la semaine de travail en France pour les journalistes et les autres est largement amputée le vendredi. Un effet sans doute des 35 heures. Comment expliquer sinon que les trains sont déjà bondés dès le vendredi matin. L’analyse des informations produites sur internet et du taux de lecture démontre nettement la baisse de fréquentation  de ce support d’information. A cet égard, la crise est évidemment économique et sociale mais aussi culturelle. Il faudra donc attendre lundi ou mardi pour décortiquer l’intervention de Hollande. Pour l’immédiat, il faut se contenter de l’inventaire à la Prévert des mesures de Hollande. Priorité dès le vendredi à la météo, aux faits divers, au sport, aux loisirs en général. Bref la semaine des 4 jours, comme les écoliers. Pas de quoi s’étonner de a perte de compétitivité de l’économie française.

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Hollande- France 2 : un inventaire à la Prévert

Hollande- France 2 : un inventaire à la Prévert

 

Une intervention finalemenet très confuse en forme d’inventaire à la Prévert, sans vision globale et sans cohérence. Du bricolage (boite à outils), des signes à la gauche dure (taxe 75%), de l’austérité (retraites, impôts 2013, Unedic), des promesses illusoire sur l’inversion du chômage. François Hollande a débuté son propos sur l’Europe par regretter les délais des institutions. Ça prend toujours trop de temps. J’en ai assez du temps perdu. L’Europe, c’est tellement long dans les procédures, qu’il faut accélérer. Nous devons aller plus vite. Le problème, c’est que je ne suis pas tout seul. Il y a beaucoup de gouvernements conservateurs. » François Hollande a clôt le chapitre économie en rappelant les outils mis en place. « Il faut utiliser tout ce que nous avons mis sur la table. Je n’attends pas la croissance, je la créé », a-t-il revendiqué, citant les 20 milliards pour la compétitivité, la réforme du marché du travail, le contrat de génération, les emplois d’avenir, formation professionnelle. François Hollande débute par réitérer sa promettre de faire baisser le chômage avant la fin 2013. « Mon premier objectif, c’est d’inverser la courbe du chômage à la fin de l’année. Ça veut dire que ça augmentera jusqu’à la fin de l’année. A la fin de l’année, sous serons dans une baisse », a pronostiqué le chef de l’Etat. « C’est un engagement et c’est une bataille. Je vais mettre en place tous les moyens pour y parvenir. » François Hollande a ensuite rappelé les mesures mis en place : emplois d’avenir, contrat de génération, crédit impôt pour les entreprises. Souvent accusé de ne pas donner de cap à sa politique, François Hollande a répondu d’une formule. « Ma priorité, c’est l’emploi. Mon cap, c’est la croissance. Je veux que la France connaisse une croissance. C’est la production nationale qui est en cause. Ce qui me m heurte le plus, ce son des entreprises qui ferment, des salariés qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. Je veux renforcer la production nationale », a-t-il insisté. François Hollande a annoncé un « choc de simplification » pour les entreprises. « Il faut trouver de la croissance aussi par la simplification. Aujourd’hui, une entreprise est obligée d’envoyer à l’administration 3.000 informations par an. 3.000 ! Il faut réduire ce chiffre par 2, par 3. Nous allons le faire. » François Hollande a confirmé que l’accord sur l’emploi serait adopté tel quel à l’Assemblée. « L’engagement que j’ai pris, c’est que ce serait tout l’accord, rien que l’accord. Il peut y avoir des corrections qui améliorent, mais toute correction devra être approuvée par les partenaires sociaux. » François Hollande a donné sa nouvelle version de la taxe à 75% sur les hauts revenus, promesse électorale retoquée par le Conseil constitutionnel. « Dans les entreprises, il y aura une transparence des rémunérations. L’Assemblée générale des actionnaires sera consultée. Et lorsque la rémunération dépassera le million d’euros, l’entreprise aura à payer des impôts à hauteur de 75%. L’entreprise sera responsabilisée. Beaucoup de grandes entreprises feront, j’imagine, pendant deux ans, en sorte de faire une pause. »   »Tout l’accord, rien que l’accord ». François Hollande a confirmé que l’accord sur l’emploi serait adopté tel quel à l’Assemblée. « L’engagement que j’ai pris, c’est que ce serait tout l’accord, rien que l’accord. Il peut y avoir des corrections qui améliorent, mais toute correction devra être approuvée par les partenaires sociaux. »  François Hollande a annoncé que le gouvernement réclamerait un allongement de la durée de cotisation lors de négociations sur les retraites. François Hollande a affirmé que les prestations familiales ne seraient pas taxées. « On va garder l’universalité des allocations familiales », a-t-il aussi annoncé. « Mais que les plus hauts revenus aient les mêmes allocations familiales que les plus pauvres ? Non. Ça sera revu. »   »Pas d’augmentation d’impôts en 2014″. François Hollande a promis qu’en 2014, aucun autre hausse d’impôt que celle de la TVA, prévue de longue date, ne serait décidé. « En dehors de cette disposition, il n’y aura aucune autre augmentation d’impôt », a-t-il affirmé. « Pour l’Etat. Pour la sécurité sociale, on en reparlera.  François Hollande a clôt le chapitre économie en rappelant les outils mis en place. « Il faut utiliser tout ce que nous avons mis sur la table. Je n’attends pas la croissance, je la créé », a-t-il revendiqué, citant les 20 milliards pour la compétitivité, la réforme du marché du travail, le contrat de génération, les emplois d’avenir, formation professionnelle.

Hollande-France 2 : le changement, c’est pas pour maintenant

Hollande-France 2 : le changement, c’est pas pour maintenant

Il ne faut pas s’attendre à des annonces chocs lors de la prestation  télévisée de Hollande sur France 2 mais plutôt à une nouvelle justification sur le cap choisi. Compte tenu des résultats économiques catastrophiques ( baisse du pouvoir d’achat en 2012 pour la première fois, croissance en berne en 2012 comme en 2013,  chômage explosif, déficits, dette, ponctions sur les retraités etc.), , il aura du mal à justifier son slogan’ «  le changement, c’est maintenant » ; Du coup, il risque de demander à nouveau d’être jugé au terme de son mandat en 2017. En clair, il va demander du temps au temps ; malheureusement la temporalité de la crise n’est pas celle du politique. Les français  n’ont que faire de cette échéance de 2017 pour l’instant. La seule et unique priorité c’est la croissance et le chômage (dont découle aussi le pouvoir d’achat). Après les récents chiffres de l’INSEE, Hollande pourrait apparaître encore plus discrédité s’il affirme à nouveau que l’inversion de la courbe du chômage est possible en 2013. L a vérité c’est que Hollande comme la plupart des responsables,  ne sait pas où il va ; globalement il suit la ligne de Bruxelles (imposée par l’Allemagne), l’austérité d’abord, pour la croissance on verra après. Une ligne de plus en plus contestée au plan international aux Etats Unis ou encore au FMI. Une ligne qui pourrait entrainer l’Europe dans une récession durable et créer les conditions d’une crise type 1929. A ce niveau de popularité ( 35% à peine), ;la parole de Hollande n’est plus crédible ; il va vraisemblablement privilégier la forme, monter le ton, pour donner l’impression que le bateau France est dirigé par un vrai capitaine , qu’il sait où il va ; les français le savent: dans le mur ; ils  le feront savoir dès le prochain sondage ; rien n’est pire en matière de com. que de vouloir  à tout prix s’exprimer quand en fait on a rien à dire ( de nouveau en tout cas).

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