Archive pour le Tag 'France 2'

Télé-France 2 leader grâce aux JO

France 2 leader grâce aux JO

 

France 2, recordman des audiences télé de l’été grâce aux JO. Au mois d’août, France 2 a récolté une moisson de médailles. Après le score stratosphérique en juillet de la cérémonie d’ouverture, suivie en direct par 23,2 millions de téléspectateurs en moyenne, France 2 a attiré 17,1 millions de Français devant la cérémonie de clôture des Jeux le 11 août. Et encore 10,2 millions la semaine dernière, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. L’audience devrait être bonne également en septembre compte tenu de la ferveur autour des paralympiques. 

Autant de victoires, sur le terrain des audiences TV, qui « traduisent l’appétit des Français pour le moment olympique, indique Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, diffuseur officiel des JO en clair. Les résultats vont bien au-delà des attentes et des projections que tous les professionnels avaient envisagées ». Conséquence, France 2 a atterri sur la plus haute marche du podium en s’arrogeant 23,3 % de part de marché.

Castaner sur France 2 : du bla-bla

Castaner sur France 2 : du bla-bla

Pour résumer, Le genre de déclarations tonitruantes type propos de camelot comme « on a déjoué un attentat type 11 septembre en France, on va reconquérir le territoire mètre carré par mètre carré », et en même temps un voile pudique justement sur la question du voile. Un problème accessoire ! Une minimisation aussi des risques islamistes limités à une quinzaine de quartiers. Et pour toute politique des instructions qui seront données aux préfets pour observer les dérives islamistes. Bref rien de très sérieux, surtout rien de vraiment rassurant chez un ministre qui visiblement n’a pas le profil de l’emploi. Le pire c’est qu’il estime que sa politique policière à sauvé la république face aux gilets jaunes ; Là on frôle la sémantique outrancière de Trump.

Pris en étau entre les polémiques à répétition et les appels à la démission récurrents dans les rangs de l’opposition, l’ancien socialiste a pu s’expliquer pendant deux heures à la télévision, largement consacrées aux questions de l’islam et du terrorisme islamiste. Christophe Castaner s’est soulevé contre un «débat très franco-français» et «sempiternel» sur le voile islamique. La question divise la majorité et a été remise en lumière après les récriminations d’un élu du Rassemblement national (RN) contre une mère voilée qui accompagnait des élèves au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté – une «provocation scandaleuse», selon le ministre. «Moi ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est l’islamisme rampant dans certains quartiers», a-t-il déclaré. À l’image du premier ministre, il a jugé suffisant le droit actuel: «Appliquons la loi».

La République «ne subventionne aucun culte», selon la loi de la 1905, mais les pays étrangers, eux, peuvent financer des lieux de culte: Christophe Castaner y voit un «paradoxe»«La question du financement du culte et des financements étrangers, il faut que nous l’organisions», a indiqué le ministre, également chargé des Cultes, avant d’avancer une piste: «que tous les versements au-dessus d’une certaine somme, pas très élevée, fassent l’objet d’un agrément et d’une information de l’État».

Interrogé sur la possibilité d’une multiplication des listes communautaires aux municipales de mars, le ministre de l’Intérieur a indiqué que leur interdiction «ne serait pas constitutionnelle», parce qu’«on ne peut pas interdire à quelqu’un qui a une religion de se présenter». Mais il a assuré que si des «personnes portent un discours communautariste islamiste», il «(donnera) des instructions précises aux préfets pour qu’elles soient poursuivies de façon systématique».

Deux semaines après l’attentat commis à la préfecture de police de Paris par un fonctionnaire radicalisé, le ministre a martelé son souci de combattre «l’hydre islamique»reprenant ainsi les propos du chef de l’État.

Pour «reconquérir la République mètre carré par mètre carré», il a indiqué travailler «sur une quinzaine de quartiers d’où des djihadistes sont partis sur des théâtres de guerre». Il a annoncé préparer une circulaire à destination des préfets, afin de surveiller le «salafisme» et «l’islamisme», «partout où ils s’organisent en mode sociétal».

Christophe Castaner a toutefois mis en garde contre tout «amalgame» entre l’islam, d’une part ; le «terrorisme», l’«islamisme» et le «communautarisme» d’autre part. «En aucun cas je ne mets l’islam dans cette pyramide de la violence», a-t-il assuré, persuadé que «le vrai danger serait de considérer que tout musulman est suspect». Le ministre de l’Intérieur a revendiqué une lutte contre l’islamisme menée «avec les musulmans et pour les musulmans».

 «Juste avant» le 3 octobre, jour de l’attentat commis à la préfecture de police de Paris contre quatre fonctionnaires, un «projet» d’attentat a été déjoué, a indiqué le ministre de l’Intérieur. L’«individu», a-t-il précisé, «voulait s’inspirer du 11 septembre» et «a été interpellé».

 

L’homme a été mis en examen et écroué le 26 septembre dernier pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle»selon nos informations. «Nous vivons avec un risque terroriste élevé», a rappelé Christophe Castaner. «Depuis 2013, 60 attentats ont été déjoués, 19 ont échoué.». Là encore sans doute une grande exagération quant au risque d’un attentat type 11 septembre en France.

 

 

Pendant la mobilisation des «gilets jaunes», des membres des forces de l’ordre «ont pu commettre (…) des fautes et doivent être sanctionnés», a concédé Christophe Castaner. Mais «il n’y a pas eu de ratés dans la gestion du maintien de l’ordre», selon lui, «parce qu’à un moment où certains voulaient faire tomber la République, la République a tenu».

EUROPEENNES: Hamon, Asselineau et Philippot font condamner France 2

EUROPEENNES: Hamon, Asselineau et Philippot  font condamner  France 2

 

Il est clair que les médias sont aux ordres soit des financiers qui les possèdent, soit du pouvoir en place. Pour preuve lors d’un débat sur France 2 plusieurs responsables avaient été écartés d’une confrontation des leaders politiques sur l’enjeu européen.  Or un exclu comme Benoît Hamon est plus représentatif que certaines personnes invitées par France 2. On peut évidemment contester les orientations de Benoît Hamon mais son audience aujourd’hui dans les sondages est à peu près équivalente à celle du parti socialiste. Benoît Hamon, chef de file du mouvement Génération.s, François Asselineau, fondateur de l’UPR et Florian Philippot, chef du mouvement “Les Patriotes”, tous trois candidats pour les élections européennes et exclues des débats de France 2 ont donc  saisi fin mars le juge des référés, par trois requêtes distinctes, face au refus de France Télévision de les inviter jeudi pour participer au débat sur les élections. Neuf têtes de liste sont actuellement invités sur France 2 dont Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (liste commune Place publique-PS), Yannick Jadot (EELV), Nathalie Loiseau (LaRem), Ian Brossat (PCF) et Jean-Christophe Lagarde (UDI). “Le tribunal administratif a fait droit à ces demandes en estimant que les décisions de ne pas inviter ces trois candidats au débat du 4 avril sont susceptibles de porter une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale que constitue le respect du principe du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion”, peut-on lire dans un communiqué du tribunal administratif.“Le tribunal a relevé que les autres émissions auxquelles avaient été invités MM. Benoît Hamon, François Asselineau et Florian Philippot n’étaient pas de même nature et n’avaient pas le même objet et la même audience que le débat prévu le 4 avril et qu’aucun autre débat n’était prévu avant le dépôt officiel des candidatures, le 23 avril suivant.” “Il a, en conséquence, enjoint à France Télévisions, sous le contrôle du Conseil supérieur de l’audiovisuel, d’inviter MM. Benoît Hamon, François Asselineau et Florian Philippot au débat organisé le 4 avril sur France 2 ou à un autre grand rendez-vous d’information et de débat avant le 23 avril 2019.”

Diffamation France 2 : Bolloré débouté

Diffamation France 2 : Bolloré débouté

 

C’est connu Bolloré n’aime pas la contestation, ni dans son groupe, ni à l’extérieur. C’est le capitaine d’industrie à l’ancienne où le coup de pied au cul fait office de pédagogie. Une pratique qui a permis au groupe de se développer en Afrique où il réalise en général l’essentiel de ses profits. Le processus de développement du groupe avait fait l’objet d’un reportage sur France 2 peu apprécié par Bolloré qui a intenté plusieurs procès. Réclamant notamment 50 millions au tribunal de commerce : En attendant le tribunal correctionnel de Nanterre a relaxé mardi le journaliste Tristan Waleckx et la chaîne de télévision France 2, poursuivis en diffamation par l’homme d’affaires Vincent Bolloré après la diffusion d’un portrait dans l’émission Complément d’Enquête. Le PDG du groupe Bolloré a déposé plusieurs recours à la suite de la diffusion en 2016 de l’enquête, récompensée par le prix Albert Londres. Dans ce portrait intitulé “Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien”, le journaliste retrace le parcours du milliardaire depuis la reprise de l’usine familiale de fabrication de papiers Bible en Bretagne à la constitution d’un empire présent dans les médias, la publicité, le transport, la logistique et le stockage d’électricité. Il expose en particulier les multiples activités du groupe en Afrique, en s’intéressant notamment aux conditions de travail dans une palmeraie de la société Socapalm, filiale camerounaise de la société luxembourgeoise Socfin dont Vincent Bolloré est actionnaire minoritaire. Le groupe Bolloré, qui dénonçait une enquête à charge, réclamait 450.000 euros de dommages et intérêts.

Marine Le Pen sur France 2: l’écroulement médiatique

Marine Le Pen sur France 2: l’écroulement médiatique

 

 

Depuis le fameux débat avec Macron, Marine Le Pen ne cesse d’accumuler les pertes de crédibilité aussi bien dans l’opinion qu’à  l’intérieur même son parti. L’affaire du départ de Filippo n’a pas arrangé les affaires puisque désormais Marine Le Pen ne sait plus si  la France doit rester dans l’Europe, si elle doit ou non conserver l’euro. Bref brader les anciennes convictions économiques pour se recentrer sur l’identitaire. Au-delà de la crédibilité du Front National, c’est la personnalité même de Marine Le Pen  qui est en cause car il semble bien qu’elle ait atteint son seuil de compétence. Son discours de camelot ne passe plus dans l’opinion, ses approximations,  contradictions ne peuvent plus être masquées.  Au-delà des aspects politiques, Marine Le Pen souffre aussi d’une grande carence intellectuelle et culturelle (ce qui n’est pas le cas de son père ou de Marion Maréchal Le Pen). Pour toutes ces raisons,  Marine peine enregistre un nouvel échec médiatique lors de son passage à la télévision sur France 2 en rassemblant seulement 1,74 million de téléspectateurs jeudi 19 C’est la pire audience enregistrée par le programme en terme de part d’audience depuis son lancement il y a un peu plus d’un an. La députée du Pas-de-Calais a attiré 7,7% des personnes qui étaient devant leur télé. C’est encore moins bien que les 8% réalisés par le candidat à la primaire socialiste, Benoît Hamon, en décembre dernier. Par rapport à la campagne présidentielle, Marine Le Pen a divisé son score par deux. En février dernier, elle était parvenue à attirer environ 3,48 millions de personnes (soit plus de 16% de part d’audience). Un record pour l’émission.

 

Débat France 2: Macron et Le Pen les plus regardés ?

Débat France 2: Macron et Le Pen les plus regardés ?

Pas vraiment un succès pour France 2 pour son débat avec chaque candidat. En cause la forme de l’émission relativement répétitive et ennuyeuse aussi une certaine overdose de politique chez des électeurs auxquels ont promets la lune depuis les primaires débutées en novembre. Le premier débat sur TF1 avait réuni 10 millions de téléspectateurs le 20 mars. Le second 6,3 millions sur BFM. L’émission de France 2 a été suivie par seulement 4,66 millions de téléspectateurs. macro suivie de Le Pen ont été les plus suivis tandis que l’extra terrestre Cheminade figure en dernière position Au cours de la soirée, les deux candidats les plus suivis, selon les audiences recensées par le site Puremédias , ont été Emmanuel Macron avec 5,26 millions de téléspectateurs (21,3% du public) entre 22h11 et 22h29 et Marine Le Pen avec 5,10 millions entre 20h39 et 20h56 (20,2% de l’audience). Suivent Benoît Hamon (5,07 millions entre 21h15 et 21h33, soit 19,6% du public) et Philippe Poutou, qui avait fait sensation lors du débat du 4 avril : de 21h52 à 22h10, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste a rassemblé 5,03 millions de téléspectateurs (19,9%). Viennent ensuite Nicolas Dupont-Aignan (4,95 millions entre 21h33 et 21h51, soit 19,1%), François Asselineau (4,85 millions de 20h57 à 21h14, 18,9%), Nathalie Arthaud (4,68 millions de 20h21 à 20h38, 19,7%) et Jean-Luc Mélenchon qui a débuté la soirée et été suivi par 4,50 millions de téléspectateurs (20,4% de l’audience), selon Puremédias. Les moins suivis ont été les trois candidats passés en fin de soirée : François Fillon, dernier à passer (4,40 millions entre 23h06 et 23h25, soit 26,4% du public), Jacques Cheminade (4,17 millions entre 22h29 et 22h48, soit 18,4%) et enfin Jean Lassalle qui, de 22h48 à 23h06 a été suivi par 4,06 millions de personnes soit 21,2% du public). 

2017 – France 2 : drôle de débat final de premier tour

2017 France 2 : drôle de débat final de premier tour

 

 

Finalement France 2 aura son grand débat présidentiel avec l’audience et la recette de la publicité qui va avec. De quoi redorer un peu le blason de la chaîne publique après les succès enregistrés par des chaînes privées lors  des précédentes confrontations. Mais il ne s’agira pas d’un véritable débat mais d’une succession d’interventions de chacun des candidats, ce qui promet une émission particulièrement fastidieuse. En cause, évidemment le nombre de candidats qui rend l’exercice classique de confrontation particulièrement lourd. Il y a aussi la crainte chez les favoris d’offrir un espace d’expression à des prétendants qui ne représentent pas grand-chose mais qui peuvent jouer leur va-tout et déstabiliser les favoris. Mélenchon, Nathalie Arthaud, Marine Le Pen, François Asselineau, Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou, Emmanuel Macron, Jacques Cheminade, Jean Lassalle et François Fillon se succéderont dans cet ordre – tiré au sort – pour répondre aux questions de David Pujadas et Léa Salamé. Ils disposeront ensuite d’une « carte blanche » lors de laquelle ils pourront aborder le sujet de leur choix, précise France Télévisions dans un communiqué publié mardi. A la fin de la soirée, les candidats auront 2 minutes trente pour un éventuel droit de réponse et pour conclure dans cet ordre : Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, François Fillon, Philippe Poutou, Jean Lassalle, Jacques Cheminade, François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, Emmanuel Macron et Marine Le Pen. « Le déroulé de l’émission a été acté par les représentants des 11 candidats en présence des responsables de France Télévisions et de Radio France », co-partenaire de l’émission avec Facebook, indique France 2. Plusieurs prétendants à l’Elysée, à l’image de Jean-Luc Mélenchon, avaient jugé trop « tardive » la tenue d’un débat, à trois jours du premier tour de l’élection. Un premier débat a réuni le 20 mars sur TF1 cinq des onze candidats à l’élection présidentielle, un exercice inédit dans l’histoire politique française qui a été suivi par 9,8 millions de téléspectateurs. Un deuxième débat en présence des onze candidats s’est tenu le 4 avril sur CNEWS et BFM TV et a été regardé par 6,3 millions de personnes.

2017 : France 2 veut maintenir son débat pour le fric de la pub

2017 : France 2 veut maintenir son débat pour le fric de la  pub

Un débat à 11 candidats  le 4 avril sur BFM et CNews, un autre le 21 avril  sur France 2. Pourquoi d’un coup une telle frénésie de démocratie ? Tout simplement pour engranger d’é normes recettes de pub. En effet, l’audience de la dernière confrontation sur TF1 (11 millions de téléspectateurs) a fait bien des jaloux aussi sur les chaînes privées comme sur les chaînes publiques. Avec une telle participation,  le prix des pages publicitaires s’envole et les chaînes peuvent récupérer sur une seule émission ce qu’elles perçoivent habituellement sur un mois. La motivation démocratique devient donc secondaire. Ici ou là sur d’autres télés et d’autres médias, chacun a organisé sa petite confrontation. Mais sur France 2 c’est le grand cirque assuré. L’audience sera forcément importante car il y aura du spectacle, des coups de gueule, des interpellations, de pseudos colères, des injures aussi. Bref un cocktail susceptible d’attirer un grand nom de téléspectateurs. Un spectacle plus proche du cirque que de la confrontation démocratique. Pour un peu on aurait confié l’animation de l’émission à Michel Drucker ou Patrick Sébastien ! Le premier débat à cinq avait déjà été d’une grande confusion en raison sans doute de la personnalité de candidats plus attachés à débiter leurs pages de pub électorale qu’à éclairer les grands aux enjeux mais surtout en raison de la forme même de la discussion qui contraint chacun à tenter d’exprimer en une minute maxi un thème complexe. D’où la simplification voir la caricature. Exemple quand on a demandé aux candidats de s’exprimer en quelques secondes sur le pouvoir d’achat. Du coup,  chacun y est allé de sa promesse d’augmentation. Il y en avait pour tout le monde : les salariés, les retraités, les indépendants, les chômeurs et les handicapés. Tout cela évidemment sans lien avec l’environnement économique et financier. Pour le dernier débat du 21 avril, le contenu risque d’être encore plus caricatural. Il est déjà difficile d’organiser un débat à 2 d’une bonne tenue. À 5, c’était déjà  un exercice presque impossible et à 11 on va tomber dans le comique pathétique. Peu importe d’ailleurs pour les chaînes ; elles pourront toujours se prévaloir d’une audience exceptionnelle qui va redorer leur blason et surtout encaisser des recettes de pub record. Par contre,  il y aura bien du spectacle car certains petits candidats dont on se demande ce qu’ils font dans une élection présidentielle vont vouloir se singulariser en voulant faire entendre très fort leurs voix. Bref une émission plus proche de the Voice que d’un débat politique. De ce point de vue Macron, Fillon et Mélenchon ont fortement critiqué l’organisation de cette confrontation prévue sur France 2 le 21 avril après celle sur BFM et CNews. Il se pourrait même que les trois intéressés n’y participent pas. Ils auraient raison. On aura déjà un aperçu de cette mascarade démocratique le 4 avril  comment  candidats marginaux comme Cheminade et autres ne pouvant prétendre qu’à recueillir 1 % des voix vont débiter leurs  élucubrations (il fallait entendre Lassalle hier sur France Info : en dessous du niveau de bistrot, même s’il est plutôt sympa !). Des candidats qui veulent devenir présidents de la république mais déjà bien incapables de se faire élire député ou même maire d’une ville d’une certaine importance.

Hollande sur France 2 : crise de la télé ou du système politique ?

Hollande sur France 2 : crise de la télé ou du système politique ?

 

 

Finalement l’émission de François Hollande sur France 2 n’a rassemblé que de l’ordre de 13 % des téléspectateurs soit à peu près le même chiffre que la popularité du président de la république. En cause peut-être le formatage d’une émission dans le principe est peut-être usé jusqu’à la corde. En réalité le fait de faire participer trois ou quatre Français « de base » n’ajoute pas grand-chose et surtout ne contribue pas à l’élévation de la réflexion. Les propos du téléspectateur lambda sont certes concrets, voire pertinents mais trop partiels ; ils  contribuent à la désacralisation de la fonction et tire la discussion vers le bas. Mais au-delà du caractère un peu obsolète de ce type d’émission se pose surtout la question de la perte totale de crédibilité du système politique et de ceux qui le représentent. Le téléspectateur moyen ne supporte plus l’overdose de discours formaté, répétitif à caractère scientiste. Bref le bla-bla habituel des responsables qui parlent tous de changement sans connaître la nature de l’objet à moderniser. Du coup faute de réflexion vraiment nouvelle on l’alibi de la présence de quelques citoyens pour donner un vernis de nouveauté sur la forme comme sur le fond. Une vision évidemment de communicants qui pensent que l’enjeu électoral se joure essentiellement dans l’espace médiatique alors qu’en réalité les citoyens forment le jugement à partir des résultats économiques et sociaux concrets. La petite fenêtre télévisuelle ne formate pas l’opinion elle ne fait que la refléter. François Hollande a bien essayé de se montrer pédagogue, une partie des téléspectateurs a déserté. Jeudi soir, l’émission politique Dialogues Citoyens a réalisé un score d’audience moyen, pour ne pas dire médiocre, lors d’un rendez-vous qui se voulait important dans la reconquête de l’opinion par un président de la République chahuté dans les sondages. Avec seulement 3.474.000 Français sur France 2, la rencontre avec quatre Français n’a pas trouvé son public.

 

France 2 : « des paroles et des actes » censurés

France 2 : « des paroles et des actes » censurés

 

Depuis l’arrivée surprise de la nouvelle patronne de France Télévisions, Delphine Delnote c’est le grand ménage ;  il y a d’abord la mode du jeunisme  avec la mise à l’écart progressive des anciennes stars de la télé publique. Il y a aussi une reprise en main politique pour réorienter la ligne éditoriale, la rendre plus compatible avec les orientations du gouvernement. Dernier exemple en date, l’arrêt de l’émission politique emblématique de France 2Des Paroles et des actes (DPDA), animée par le même David Pujadas, prend du coup des allures politique et polémique. Il s’agit pourtant du magazine politique le plus regardé. DPDA a enregistré 12,2% d’audience et 2,7 millions de téléspectateurs entre 21h et 23h30 avec l’invité Nicolas Sarkozy le 4 février dernier, 9,8% tout de même pour un numéro ambitieux en compagnie du philosophe Alain Finkielkraut et de Daniel Cohn-Bendit le 21 janvier, 10% le 26 novembre 2015 avec Bernard Cazeneuve sur les attentats de Paris, 13% le 16 novembre avec Bruno Le Maire et Jean-Luc Mélenchon. « L’audience est certes en dessous de la moyenne de la chaîne, mais elle est assez régulière et plutôt élevée pour un rendez-vous politique », estime Philippe Nouchi chez Vivaki-Reload. Cette longue émission de plus de 90 minutes apparue en 2011 résiste à l’usure qui a effacé des grilles la plupart des rendez-vous politiques.

France 2 : Marine Le Pen fuit le débat

France 2 : Marine Le Pen fuit le débat

 

 

Plus c’est gros, plus ça passe.  Marine le Pen se victimise alors que c’est elle qui refuse le débat dans l’émission de France 2 où elle était invitée pour la cinquième fois (record !). En cause le fait que la chaine ait  décidé d’inviter aussi les candidats de la droite et de la gauche aux élections régionales du nord. Notons d’abord que Marine Lepen a mis du temps pour se décider : à peine trois heures avant. La preuve que sa décision a surtout été motivée par des préoccupations de com. Sur le fond, il est clair que la présidente du FN qui se cantonne sur tous les sujets dans des propos populistes et fumeux  craignait sans doute qu’on l’interroge sur des problématiques précises de la région Nord Pas de Calais ont  elle ignore tout. Ce qui ne l’empêchera sans doute pas d’être élue car ses soutiens adorent l’outrance démagogique. ( ce qui n’exonère pas la gauche comme la droite de leurs responsabilités dans la gestion du pays !). Et comme d’habitude, la grandiloquence et les propos approximatifs  pour excuse.  « L’amateurisme et la servilité de M. Pujadas (présentateur de l’émission, NDLR) ont transformé aujourd’hui l’organisation de cette émission en véritable pantalonnade. Y participer (…) serait indigne du respect dû aux Français », juge-t-elle dans un communiqué. A la suite de ce désistement, l’émission a été déprogrammée et remplacée par la diffusion de trois épisodes d’une série américaine. « Nous regrettons la décision de Marine Le Pen », a dit à Reuters Pascal Golomer, directeur de l’information du groupe France Télévisions. « Il y avait la place pour elle de défendre ses idées et pour nous d’avoir des débats éclairants ». La controverse a pris de l’ampleur mercredi, lorsque le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Jean-Christophe Cambadélis, et le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, ont protesté contre la présence de Marine Le Pen dans cette émission retransmise à une heure de grande écoute.  Ils ont alors convenu de saisir le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).   »Dans un souci d’apaisement avec les uns et les autres », France Télévisions a décidé mercredi soir d’ajouter deux rivaux de Marine Le Pen pour les régionales de décembre en Nord-Pas-de-Calais-Picardie à la liste des invités.   »Nous avons convié Xavier Bertrand (candidat Les Républicains) et Pierre de Saintignon (candidat PS) à y participer en direct dans une stricte égalité de temps de parole avec Marine Le Pen », pouvait-on lire dans un communiqué du groupe. Selon France Télévision, les deux candidats conviés ont accepté cette proposition et David Pujadas a fait savoir jeudi qu’il n’était plus question de revoir le déroulé de l’émission.

Plainte contre Marine Lepen pour sa présence sur France 2

Plainte contre Marine Lepen pour sa présence sur France 2

 

Cambadélis, et Sarkozy protestent contre le cinquième passage de marine Le pen dans l’émission « Paroles et des actes » de France 2. Ils ont convenu de saisir conjointement le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour protester contre la venue de Marine Le Pen sur France 2, jeudi en prime time.  Les deux dirigeants se sont parlé au téléphone et « ont convenu de saisir le CSA le plus vite possible », l’émission ayant lieu jeudi. La présidente du Front national, également candidate à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, sera jeudi la principale invitée de « Des paroles et des actes » pour la cinquième fois depuis la création de l’émission, un record. Jean-Christophe Cambadélis s’insurge contre sa présence à cette heure de grande écoute, privilège que n’auront peut-être pas les rivaux de Marine Le Pen, Pierre de Saintignon (PS) et Xavier Bertrand (Les Républicains, LR). Le premier a déjà écrit en son nom au CSA et le second a adressé un courrier à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. Jean-Christophe Cambadélis est allé plus loin en proposant une initiative commune aux deux camps. « Nul n’ignore que nous sommes à 55 jours de l’élection régionale. Chacun sait que l’extrême droite peut l’emporter dans la région (…) où Marine Le Pen est candidate », a expliqué le premier secrétaire du PS dans un courrier à Nicolas Sarkozy, le président du parti Les Républicains. « Tout laisse à penser que les trois candidats (…) seront au coude-à-coude », ajoute-t-il alors que les sondages annoncent une triangulaire au deuxième tour et placent Marine Le Pen en tête.

France 2 : Juppé bat nettement Sarkozy

France 2 : Juppé bat nettement Sarkozy

 

Pas de doute possible Juppé a remporté son match télévisé sur France 2. Il y a d’abord les sondages pour en témoigner. Sur 800 téléspectateurs interrogés, 79% ont jugé l’ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy compétent et 72% sympathique ; 61% ont dit qu’il ferait « un bon président ». Selon un sondage du même institut réalisé après l’interview de Nicolas Sarkozy sur France 2, le 21 septembre, seulement 34% des téléspectateurs ont trouvé l’ex-chef de l’Etat convaincant. Au delà de ces éléments quantitatifs, il y a surtout le contenu qualitatif de la prestation de Juppé. Un Juppé qui s‘est nettement montré au dessus de nombre de politiques ayant pratiqué cet exercice télévisuel. Sur le fond,  Juppé s’est montré particulièrement compétent et sur la forme son intervention a été d’une grande tenue. D’une certaine manière, il a même rompu avec les discours démago des « grandes gueules de la politique ». Pondéré, sérieux, respectueux de ses interlocuteurs,  Juppé a montré un visage qu’on ne lui connaissait pas, souriant, décontracté, plein d’humour aussi. Faiat rare chez un politique il a fait son mea culpa affirmant qu’i n’était pas exemplaire (en rappelant ses condamnations où par parenthèse il a payé pour Chirac) mais honnête. Juppé est apparu très serein donnât vraiment l’impression qu’il a la stature d’un homme d’Etat. « Je suis quelqu’un qui fait appel à la réflexion plutôt qu’à la fébrilité », a fait valoir Alain Juppé jeudi soir.  Le 21 septembre, Nicolas Sarkozy avait adopté un ton condescendant à l’égard de son ancien ministre: « Alain Juppé, je l’ai connu quand j’avais 20 ans (…). C’est quelqu’un pour qui j’ai même de l’admiration et j’aurai besoin de lui. » Réplique du maire de Bordeaux jeudi: « Moi j’ai connu Nicolas Sarkozy quand j’avais 30 ans et j’aurai besoin de lui. Donc on est en phase. » ; Surtout une réponse de Jupé marqué l’émission à savoir sur ce qui concerne son rapport à l’argent. Quand on l’a interrogé s’il  se faisait rémunérer  pour ses conférences, il a déclaré qu’il n’avait jamais rien reçu, ni demandé (sauf une fois 1000 euros). Une différence essentielle avec Sarkozy qui se fait payer 100 000 euros chaque prestation et qui s’en vante presque. C’est une question d’étique personnelle a estimé Juppé. Certes Juppé a auusi un passif politique, comme Sarkozy, Fillon et d’autres, il lui faudra notamment expliquer pourquoi il ‘a pas été aussi efficace dans le passé. Mais dans la batille de la médiocrité et de la démagogie, Juppé apparait aujourd’hui (pas forcément demain) nettement au dessus de la mêlée.

Sur France 2 : Juppé marque des points contre Sarkozy

Sur France 2 : Juppé marque des points contre Sarkozy

 

Prestation réussie pour Juppé, calme, décontracté mais pertinent (bien que parfois  un peu vague)  et vif surtout vis-à-vis  de Sarkozy. Un sondage après l’émission confirme ce succès (meilleur score de tous les politiques invités). Invité de l’émission politique Des paroles et des actes sur France 2 ce jeudi soir, l’ancien Premier ministre Alain Juppé a multiplié les piques contre Nicolas Sarkozy, qu’il risque d’affronter à la primaire pour la présidentielle. Sur le plateau de France 2, Alain Juppé n’a pas voulu attaquer frontalement l’ancien président. « Je l’ai dit 25 fois : Sarkozy n’est pas mon adversaire », a-t-il martelé. Si le maire de Bordeaux a qualifié de profondément injuste que l’on qualifie d’échec le quinquennat Sarkozy, il ne s’est tout de même pas privé d’envoyer quelques piques à l’ancien chef de l’État. Notamment lorsqu’il a évoqué sa candidature à la primaire de l’UMP. « Moi je suis plutôt quelqu’un qui fait appel à la réflexion plutôt qu’à la fébrilité », a-t-il lâché. Il y a dix jours, Nicolas Sarkozy avait égratigné Alain Juppé sur son âge et avait dit qu’il aurait besoin de lui à l’avenir, le renvoyant ainsi à un simple rôle de collaborateur. « J’ai connu Nicolas Sarkozy quand j’avais 30 ans et j’aurai besoin de lui demain », a répondu l’ancien Premier ministre. Son dernier coup de griffe a été porté contre les conférences données à l’étranger par Nicolas Sarkozy et payées à prix d’or. « C’est un problème d’éthique personnelle, a estimé Alain Juppé. Je donne des conférences à l’étranger, je crois n’avoir jamais reçu un euro, un dollar ou une livre. Peut-être 1 000 euros une fois, je crois… » L’ancien Premier ministre a hier soir défini sa méthode : apaiser, rassembler, réformer. Une manière là aussi de se démarquer de Nicolas Sarkozy. En meeting à Saint-Julien-lesVillas, dans le département de l’Aube, Nicolas Sarkozy s’est livré à une séance de questions-réponses avec le public. À celle lui demandant s’il était favorable à des primaires à l’UMP, l’ancien président s’est posé en rassembleur. « Les primaires, on en parle, il faut les faire. Car si on ne les faisait pas, ça créerait une division entre nous. Je ne peux pas dire ‘Je veux rassembler’ et qu’il y ait le moindre doute sur le sujet ». Compétitivité, Europe, immigration, les questions se sont enchaînées facilement pendant une heure et demie, avant que Nicolas Sarkozy décide de se poser lui-même la question qui fâche, pour mieux dénoncer « l’instrumentalisation scandaleuse des affaires qu’on invente », à commencer par l’affaire Bygmalion. « Quand j’ai fait la campagne de 2012, j’étais président de la République. J’étais sur les estrades et en même temps, je gérais la France. Est-ce que vous croyez vraiment que j’avais l’occasion de regarder les contrats de toutes les sociétés qui travaillaient pour faire le meeting, faire le décor. Si j’avais le moindre doute, si j’avais la moindre crainte, est-ce que vous croyez que je serais revenu ? », a-t-il demandé à la salle.

France 2 supprime l’émission de Ruquier

France 2 supprime l’émission de Ruquier

Il fallait s’y attendre l‘émission quotidienne de Ruquier est supprimée. Un échec économique et un échec de production en dépit de tout le talent de Ruquier. Une émission fourre-tout, sans thématique précise, un peu cucul et surtout très déstructurée. Nouvel échec pour France 2 en access prime-time qui aurait mieux fait de conserver «  on ne demande qu’à en rire ». La chaîne a donc décidé, de déprogrammer, le 15 mars, l’émission de Laurent Ruquier « L’émission pour tous », qui n’a pas réussi à faire remonter les audiences après l’échec de Sophia Aram. La part d’audience a stagné entre 6 et 8%, alors que la chaine visait 10%. Cette case est un cauchemar pour France 2, et donc pour le groupe France Télévisions. Or, ce créneau est primordial pour France 2, surtout depuis l’arrêt de la publicité après 20h. A elle seule, cette case représente 20 à 25% du chiffre d’affaires total de la chaîne, selon la régie publicitaire du groupe.  Mais France 2 enchaîne les ratés et l’argent peine à rentrer. L’échec de l’émission de Sophia Aram a fait perdre 10.000 à 20.000 euros par jour à France 2 en manque à gagner publicitaire. A cause de la baisse des audiences, à l’époque, la régie publicitaire avait été obligée de faire baisser les tarifs des spots. Elle comptait beaucoup sur l’arrivée de Laurent Ruquier. En janvier, un des responsables de France télévisions assurait qu’il serait capable de tenir son objectif 2014 : 320 millions d’euros de recettes publicitaires. Avant la suppression de la publicité après 20h, ces recettes avoisinaient les 800 millions d’euros.

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