Archive pour le Tag 'française'

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La république française remplacée par la « république écologique » (Jadot, EELV)

La république française remplacée par la république écologique (Jadot, EELV)

Il est de plus en plus évident que les écolos d’Europe écologie les Verts ne parviennent pas à imprimer sur la campagne électorale en cours aussi bien sur le fond que sur la forme. Sur le fond, il est évident que le programme économique et social ne repose sur aucune base crédible. En gros les écolos proposent de stopper la croissance tout en améliorant nettement la situation sociale des salariés comme des chômeurs. Sur la forme  Yannick Jadot en particulier ne parvient pas à accrocher en raison de sa déficience de personnalité. Il n’est pas antipathique, bien au contraire, mais d’une façon générale, on  reste assez indifférent à sa posture tout autant qu’à son programme.

À la recherche d’originalité Yannick Jadot vient donc de déclarer le principe d’une république écologique cocktail de mesures environnementales, sociales et sociétales douteuses, gauchistes souvent, étatistes de temps en temps et libérales quand ça arrange.

Finalement cette grande confusion bénéficie à Taubira. La nouvelle star de l’union de la gauche qui au mieux va récolter 5 % aux élections présidentielles. Et cela avec un programme encore plus insignifiant et  sans parti . En fait d’union Taubira va diviser encore un peu plus la gauche et surtout prendre des voix à Jadot . D’une certaine manière, c’est la seconde fois que Taubira tuera la gauche. Une première fois en se présentant contre Jospin et en le faisant perdre ainsi en 2002 et une seconde fois en 2022 pour l’enterrement sans doute du concept

Le fantasme de la grande puissance française

Le fantasme de la grande puissance française

Le fantasme de la grande puissance française revient alors que le pays est condamné à demeurer un pays très moyen. Du coup, le fantasme est teinté de conceptions réactionnaires Souvent imprégné de xénophobie, le concept émerge à partir du XVIIIe siècle en opposition aux révolutions et au progrès social et politique.

Par Ariane Ferrand du Monde (extrait)

Histoire d’une notion. Pour les progressistes, le terme « réaction » est une insulte fourre-tout, qualifiant une partie de leurs ennemis de droite et surtout d’extrême droite. Et, de la Révolution française à nos jours, la réaction a pris de multiples visages…

« Vous vous souvenez du pays que vos parents vous ont décrit… », s’attriste Eric Zemmour, dans son clip de lancement de campagne, aujourd’hui retiré. Il y glorifie le passé, celui d’une France conquérante et puissante, une France qui donnait le la sur le plan culturel. Mais face à ce passé idéalisé, l’heure est, selon lui, au déclin : le « grand remplacement » nous menace (culturel, démographique), de même que le « grand déclassement » (la France serait en voie de « tiers-mondisation »). Cette rhétorique est un parfait exemple de ce qu’on nomme la « réaction ». Mais d’où vient cette notion ?

Le couple « action-réaction » de Newton

« A chaque action, une réaction égale et opposée » : voilà comment le mathématicien et physicien Isaac Newton (1643-1727) introduit à la fin du XVIIe siècle le couple « action-réaction » en mécanique. Cette idée se diffusera ensuite dans d’autres domaines, le mot réaction se colorant d’un sens politique, d’emblée péjoratif, avec la Révolution française. Dans le nouveau couple « progrès-réaction », cette dernière représente l’opposition au changement – englobant dans une certaine mesure les « conservateurs » – et la volonté de retourner à un passé réel ou fantasmé.

Ainsi, la réaction se construit « contre ». Et en particulier, explique le socioéconomiste Albert Hirschman dans son ouvrage devenu canonique, Deux siècles de rhétorique réactionnaire (Fayard, 1991), contre les trois progrès majeurs : l’acquisition de droits civils (prérogatives attachées à la personne), politiques (extension du suffrage) et sociaux (création de l’Etat-providence), respectivement aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles.

« La réaction est une insulte politique, à géométrie variable, qui qualifie des adversaires », explique Gilles Richard, historien spécialiste des droites en France soulignant que « c’est donc un terme assez fourre-tout, relevant de la polémique politique au jour le jour ». Qui a-t-il visé ? « Les réactionnaires furent d’abord, pour les républicains, des contre-révolutionnaires, des partisans de l’Ancien Régime, des anti-Lumières, affirme l’historien, ce qui les inscrit d’emblée à droite, ou plutôt à l’extrême droite. » Parmi leurs grandes figures, on compte le Savoyard Joseph de Maistre (1753-1821), l’un des pères fondateurs de la philosophie contre-révolutionnaire : la révolution est pour lui un crime contre l’ordre naturel ; il prône un retour à la monarchie absolue.

 

Données et Cloud: Le loup américain dans la bergerie européenne et française

  • Données et Cloud: Le loup américain dans la bergerie européenne et française
  • Par Philippe Boyer, directeur relations institutionnelles et innovation à Covivio  dénonce dans la Tribune L’entrée du loup  américain pour la gestion des données dans le cloud. Dernier exemple en date, la SNCF qui confie aussi cette gestion aux Américains
  • Tribune

 

  • S’exprimant sur Malraux écrivain, le Général de Gaulle avait eu ces mots : « Brumeux, avec quelques belles éclaircies. » Pour prolonger cette métaphore météorologique, si l’on devait qualifier GAIA-X [1], projet européen visant à développer une infrastructure de données, nous pourrions ajouter qu’en plus de ces brumes, de gros nuages d’orage se sont accumulés à l’horizon. Un comble pour cette initiative liée au « cloud », (nuage, en anglais), technologie qui offre des services informatiques externalisés.

L’enjeu au centre de cette initiative européenne était de doter notre continent d’une force de frappe coordonnées capable de peser sur la collecte et le stockage de données qui, pour l’heure, atterrissent sur les serveurs des géants technologiques majoritairement américains ou chinois.

Loup dans la bergerie

Porté, mi-2020, sur les fonts baptismaux par la France et l’Allemagne, GAIA-X, société de droit belge, rassemble près de 850 membres (universités, laboratoires, grandes entreprises, start-up…) issus d’une vingtaine de pays, dont plus d’une dizaine de l’Union Européenne. Sorte « d’Airbus de la donnée », l’ambition initiale était de favoriser la coopération d’acteurs européens et, partant, d’aller dans le sens d’une souveraineté européenne de la donnée, le tout bien sûr dans le respect des règles européennes dont le fameux RGPD (règlement général sur la protection des données pour le respect de la vie privée) en vigueur depuis 2016.

GAIA-X est toujours en vie mais a essuyé sa première tempête. En cause, le fait que des acteurs non-européens du cloud (Amazon, Google, Palantir, Hewlett-Packard, VMware, Huawei, Alibaba…) aient été autorisés à faire partie de ce consortium des acteurs du cloud. Pour certains membres de GAIA-X (Scaleway [2], Outscale), une telle décision revient à faire « entrer le loup dans la bergerie », c’est-à-dire, implicitement, à renoncer à se doter d’un outil qui aille dans le sens d’une souveraineté numérique européenne.

La donnée, enjeu politique mondial

On le sait, à l’avenir, la valeur ajoutée se situera de plus en plus dans le stockage et le traitement de la donnée. « Pourrons-nous contrôler l’accès à nos propres données ainsi que leur confidentialité, ou serons-nous prisonniers d’une entreprise ou d’un État gardant jalousement le contrôle de l’accès à ces données? [3] », écrit Jean Tirole, Prix Nobel d’économie 2015. Tels sont quelques-uns des grands enjeux politiques de la donnée et de son hébergement dans un contexte de concurrence aiguë entre États et grandes entreprises pour dominer ce marché en plein essor [4].

Dans ce monde agrandi par le virtuel où la donnée massive (Big Data) devient une ressource stratégique, la capacité à drainer, traiter, stocker, voire capter de la donnée est devenue un attribut de la puissance des États.

Aux États-Unis, le « Cloud Act » adopté en 2018 (Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act, que l’on peut traduire par « loi clarifiant l’usage légal des données hébergées à l’étranger »), impose à toute société américaine d’aider les services de renseignement à accéder à des données qu’elle détiendrait ou administrerait ; que celles-ci se trouvent sur le sol américain où dans n’importe quel autre pays.

Dans le cadre d’une procédure judiciaire, cette réglementation s’apparente à une sorte de « droit de tirage » sur tous types de données, y compris celles qui se rapportent à l’activité économique ou industrielle d’entreprises ou d’institutions étatiques.

Cloud souverain

Dans notre monde où réel et virtuel s’entrelacent et où les données deviennent des « biens communs » qui composent le patrimoine d’un État, en ce compris les données personnelles des citoyens, des entreprises et des acteurs publics…, la réglementation de l’usage de ces données s’impose tant en matière d’utilisation, de stockage que de règles de partage. Sur un sujet à la fois si stratégique et si régalien, il revient à un « tiers de confiance » – les États, l’Union européenne – d’ancrer ces principes d’intérêt général en mettant en œuvre des initiatives publiques/privées qui vont dans le sens de l’émergence d’un cloud souverain, gage d’une plus grande indépendance technologique.

Sur ce sujet, les initiatives et projets existent. En France, et au titre du plan « France 2030″ présenté en octobre dernier, le président de la République a tracé les contours d’un plan d’investissement de près de 30 milliards d’euros, dont près de 2 milliards seraient consacrés à la création de ce cloud souverain du fait que les infrastructures techniques se doivent d’être situées en France.

Data Governance Act en Europe

À l’échelle européenne, le Parlement européen et les États membres se sont récemment accordés sur le futur espace européen de données en lien avec le futur Data Governance Act [5] (DGA), initiative législative adoptée dans le cadre de la stratégie européenne sur les données. Par ailleurs, Thierry Breton, le commissaire européen notamment en charge des sujets numériques, a annoncé un investissement de 2 milliards d’euros pour la mise en place d’un projet de cloud souverain, à l’image de GAIA-X, c’est-à-dire un cloud qui respecte les valeurs cardinales de transparence, de sécurité et de portabilité des données, gage d’une véritable confiance de la part des citoyens et de toutes les autres parties prenantes.

Exactement ce que l’écosystème numérique réclame, à l’instar d’Euclidia [6], qui fédère 26 entreprises fournissant des services de cloud basées en Europe, et qui demande aux États membres de l’Union européenne de revoir leurs stratégies cloud nationales pour aller vers une harmonisation des pratiques, dans le but de favoriser les entreprises européennes et de réduire la dépendance aux acteurs américains ou chinois. Bref, un appel à un volontarisme politique assumé, presque gaullien pourrait-on dire, pour qu’enfin ces nuages sur le « cloud » fassent place à un temps résolument dégagé.

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NOTES

1 What is Gaia-X?

2 Scaleway quitte Gaia-X : « Je n’ai plus de temps à perdre avec un projet gangrené de l’intérieur par les Gafam » (Yann Lechelle, CEO)

3 Économie du bien commun, Jean Tirole, PUF

4 https://home.kpmg/fr/fr/home/insights/2021/04/cloud-europeen-croissance-enjeux.html

5 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:52020PC0767&from=EN

6 Press Relase: EUCLIDIA calls for a moratorium on fragmented national cloud strategies to support sovereign European technologies

Economie-Agriculture française : 100 000 exploitations disparues en 10 ans

Agriculture française : 100 000 exploitations disparues en 10 ans

100.000 exploitations françaises disparues au cours de ces dix dernières années. Au total, l’Hexagone recense aujourd’hui 389.000 exploitations agricoles, contre 490.000 en 2010. Soit une chute de 21 %.

 

Dans le même temps la surface agricole totale exploitée n’a pratiquement pas bougé. Cette surface représente près de 50 % du territoire métropolitain. Donc  la taille des exploitations française augmente. En 2020, elles mesurent en moyenne 69 hectares. C’est 14 hectares de plus que qu’en 2010 et 27 de plus qu’en 2000. A titre de comparaison, les exploitations américaines s’étendent en moyenne sur 178 hectares, tandis que les exploitations britanniques occupent 81 hectares.

Depuis 2017, la surface en agriculture biologique en France a doublé en cinq ans, se hissant à 2,5 millions d’hectares. La taille moyenne de ces exploitations est de 61 hectares.

En 2020, 759.000 personnes occupent un emploi permanent dans les exploitations agricoles, soit l’équivalent de 583.000 emplois permanents à temps plein.

Sondage Présidence française de l’UE , avantage pour Macron pour seulement 32%

Sondage Présidence française de l’UE ,  avantage pour macron pour seulement 32% 

Seulement  (32%) estiment que la présidence française de l’union économique est un atout plutôt qu’un handicap (16%) pour Macron selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Une majorité des sondés estiment néanmoins que la PFUE ne sera ni un atout ni un handicap pour le président de la République (52%).

. Les Français interrogés fixent en effet trois priorités quant à l’action européenne du chef de l’État : la lutte contre l’immigration clandestine et la relance de l’économie (48%) ainsi que la lutte contre l’épidémie de Covid et ses conséquences (44%). Mais sont également mises en avant la protection des industries (37%) et la lutte contre les dérèglements climatiques (35%).

Conjoncture française novembre 2021 ( Banque de France)

Conjoncture française  novembre 2021 ( Banque de France)

En octobre, selon l’enquête de conjoncture de la Banque de France menée entre le 27 octobre et le 4 novembre auprès de 8 500 entreprises ou établissements, l’activité a été globalement stable dans l’industrie et le bâtiment et a continué de progresser dans les services marchands. Pour le mois de novembre, les chefs d’entreprise anticipent une progression de l’activité aussi bien dans l’industrie que dans les services et le bâtiment.

Ainsi, nous estimons que le PIB dépasserait désormais le niveau pré-crise d’environ un demi-point de pourcentage en octobre et de trois quarts de point en novembre. La hausse du PIB serait d’environ + 0,75 % au 4e trimestre 2021 par rapport au trimestre précédent. Cette croissance serait tirée par le secteur des services marchands, dont la valeur ajoutée dépasse depuis septembre son niveau pré-covid. Celle de l’industrie manufacturière reste par contre en deçà, essentiellement du fait du secteur automobile pénalisé par les difficultés d’approvisionnement, et à un moindre degré de l’industrie aéronautique. Au sein des services, la restauration poursuit son net redressement ; l’hébergement, la réparation automobile, les activités de loisirs et les services aux entreprises progressent également.

Après une augmentation continue au cours des mois précédents, les difficultés de recrutement s’atténuent quelque peu en octobre, en particulier dans les services, mais concernent encore près de la moitié des entreprises (49 %, après 54 % en septembre). Les difficultés d’approvisionnement sont un peu moins fortes que le mois précédent dans le bâtiment (58 % des entreprises, après 62 % en septembre) mais elles se maintiennent dans l’industrie (56 % des entreprises, comme en septembre). Leur impact sur l’activité se fait cependant surtout sentir dans le secteur automobile, l’activité dans les autres secteurs industriels et le bâtiment restant bien orientée.

Ces difficultés d’approvisionnement participent, avec la hausse des prix des matières premières, à un redressement des prix de vente dans l’industrie et le bâtiment, alors que les entreprises de services ne signalent pas d’inflexions sensibles à la hausse de leurs prix. Les difficultés de recrutement ne semblent pas quant à elles avoir un impact sur la fixation des prix.

1. En octobre, l’activité est quasi stable dans l’industrie et le bâtiment mais elle progresse dans les services

Dans l’ensemble de l’industrie, le taux d’utilisation des capacités de production s’établit à 76 % en octobre, après 77 % en septembre, mais reste proche de son niveau d’avant-crise (78 % en février 2020). Ce taux recule encore légèrement dans l’industrie automobile, après la forte baisse enregistrée le mois précédent (54 % en octobre, après 56 % en septembre et 70 % en août). Il évolue peu dans les autres secteurs de l’industrie.

L’évolution des soldes d’opinion relatifs à la production confirme cette nouvelle dégradation dans l’industrie automobile, mais indique une stabilité de l’activité dans l’ensemble de l’industrie.

L’activité a désormais retrouvé son niveau d’avant-crise dans plusieurs secteurs de l’industrie (bois, papier et imprimerie, industries agro-alimentaire, chimique et pharmaceutique, notamment) mais reste dégradée dans les secteurs des transports (respectivement 71 % et 83 % du niveau d’avant crise dans le secteur de l’automobile et dans celui de l’aéronautique et des autres transports).

Dans les services marchands, l’activité continue de progresser en octobre, la hausse concernant une nouvelle fois la plupart des secteurs. L’amélioration est notable dans la restauration, mais également dans l’hébergement, les services aux entreprises, la réparation automobile et les activités de loisirs, arts et spectacles. En revanche, l’activité des autres services à la personne (coiffeurs, services à domicile, etc.) se replie après sa nette amélioration du mois précédent.

Dans le secteur du bâtiment, l’activité évolue peu en octobre, que ce soit dans le gros œuvre ou le second œuvre.

Les soldes d’opinion relatifs à la situation de trésorerie se maintiennent à un haut niveau dans l’industrie et les services. Dans le secteur de la restauration, le redressement est très sensible et le solde d’opinion revient à la norma

2. En novembre, l’activité s’améliorerait aussi bien dans l’industrie que dans les services et le bâtiment

Dans l’industrie, les perspectives d’activité sont orientées à la hausse dans l’ensemble des secteurs. La chimie, la pharmacie et l’industrie des équipements électriques connaîtraient les progressions les plus fortes. L’activité de l’industrie automobile se redresserait après deux mois de forte baisse.

Dans les services, l’activité s’améliorerait également en novembre dans tous les secteurs. La restauration serait de nouveau en forte progression. La hausse serait également très sensible dans le secteur du travail temporaire.

Dans le secteur du bâtiment, l’activité progresserait légèrement dans le gros œuvre et de manière plus marquée dans le second œuvre.

L’opinion sur les carnets de commandes fléchit quelque peu dans l’industrie mais progresse légèrement dans le bâtiment. Dans les deux cas, elle se situe largement au-dessus de sa moyenne de long terme.Les anticipations des entreprises pour novembre indiquent une poursuite de l’amélioration de l’activité. Les informations de l’enquête, combinées à des hypothèses sur les secteurs partiellement ou non couverts par l’enquête, nous amènent à estimer que le PIB en novembre se situerait environ trois quarts de point au-dessus de son niveau pré-crise, avec une progression attendue dans la plupart des branches.

La croissance du PIB pour le 4e trimestre 2021 à fin novembre peut à ce stade être prévue autour de + 0,75 % par rapport au trimestre précédent.

Société-Écriture inclusive et troisième genre : la mort de la langue française

Société-Écriture inclusive et troisième genre  : la mort  de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Rugby -victoire française contre les blacks . On a oublié la victoire des féminines ?

Rugby -victoire française contre les blacks . On a oublié la victoire des féminines ?

La victoire de l’équipe masculine a été saluée justement dans tous les médias. Une victoire significative et historique par son ampleur. A deux ans de la Coupe du monde, l’équipe de France réalise un énorme exploit en battant les All blacks 40 à 25, plus grosse victoire de l’Histoire face aux Neo Z ! Les Bleus ont fait tomber les ogres néo zélandais en leur passant 5 essais et en les réduisant (presque) au silence tout le match. Ils terminent leur Tournée automnale avec 3 victoires en autant de rencontres, les Blacks connaissent leur 2e défaite d’affilée face à des nations de l’Hémisphère Nord !

Mais les mêmes médias, pourtant parfois sensibles aux déviations sociétales du wokisme ont presque tous oubliés que la victoire de l’équipe féminine était aussi méritoire. En effet,  leur victoire la semaine dernière à Pau, les Bleues ont signé un bis repetita plein de maîtrise à Castres, pour battre la Nouvelle-Zélande (29-7). Les Tricolores ont inscrit quatre essais aux Black Ferns.

Il faudrait que les journalistes prennent enfin conscience que le rugby et le sport en général n’est pas qu’une affaire de mecs ! Et nul besoin des théories fumeuses wokisme américain pour revendiquer cette égalité.

Les économies française et chinoise: L’impossible découplage ?

 Les économies française et chinoise:L’impossible découplage ?

 

L’économiste Mary-Françoise Renard relativise, dans une tribune au « Monde », la dépendance de l’économie française vis-à-vis de la Chine, en soulignant la diversité des situations selon les secteurs.

 

Tribune. 

 

La crise sanitaire et les tensions géopolitiques actuelles ravivent en Europe et en France les inquiétudes vis-à-vis de la mondialisation en général et des relations économiques avec la Chine en particulier. Doit-on, et peut-on, découpler les économies française et chinoise ?

En fait, la dépendance de la France vis-à-vis de la Chine est assez modérée. En 2020, la Chine représentait 4 % de nos exportations et 7 % de nos importations. Ces chiffres sont respectivement de 5 % et 9 % pour l’Union européenne. Ces résultats globaux masquent cependant de grandes disparités sectorielles. Ainsi, l’agroalimentaire représente 18,7 % des
exportations françaises vers la Chine en 2020, et l’automobile seulement 1,2 %. De même, les investissements chinois ne représentent qu’environ 5 % du stock d’investissements étrangers en Europe ; mais alors qu’ils s’étaient précédemment orientés vers une grande diversité de secteurs, ils se concentrent de plus en plus sur des secteurs stratégiques pour l’économie chinoise, comme les ports. Ils ont cependant baissé de 45 % entre 2019 et 2020, dans un contexte de crise économique mais aussi de contrôle beaucoup plus strict des Européens.

Découpler les économies française et chinoise consisterait à produire sur le territoire national ce qui était produit en Chine et importé par les entreprises françaises. Il est aussi possible de diversifier nos partenaires commerciaux afin d’être moins dépendants de la Chine, et de limiter les investissements chinois en France et en Europe, surtout dans les secteurs stratégiques. Ceci est aujourd’hui d’autant plus à considérer que le programme du président chinois Xi Jinping, dit de « circulation duale », vise notamment à être moins tributaire des investissements étrangers et à avoir une insertion internationale de l’économie chinoise ciblée sur des secteurs prioritaires stratégiques.

Mais la relocalisation des activités sur le territoire national recouvre des situations très hétérogènes selon les secteurs, mais également selon les entreprises au sein d’un même secteur. Si une délocalisation a eu pour motif l’accès au marché chinois, la probabilité d’une relocalisation sur le territoire national est bien sûr très faible. Lorsque Michelin construit une usine en Chine, c’est pour être au plus prêt des consommateurs chinois. Une relocalisation en France lui ferait perdre en grande partie de sa compétitivité et de ses parts de marché.

Il en est de même lorsque les délocalisations visent à bénéficier de bas coûts de main-d’œuvre. La hausse des coûts salariaux en Chine a d’ailleurs plutôt incité les entreprises françaises à se tourner vers le Vietnam ou le Bangladesh qu’à relocaliser en France… Les coûts environnementaux sont aussi une cause de délocalisation pour des secteurs très polluants, comme la chimie. Dans ce cas, une relocalisation est toutefois envisageable si une taxe carbone est instaurée aux frontières, afin que les entreprises ne soient pas défavorisées en s’adaptant aux normes environnementales européennes.

 

Écriture inclusive : la mort de la langue française

Écriture inclusive : la mort de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Société-Écriture inclusive et troisième genre : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

Société-Écriture inclusive et troisième genre  : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Écriture inclusive et troisième genre : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

Écriture inclusive et troisième genre  : le Petit Robert entérine la déconstruction de la langue française

 

En entérinant l’écriture inclusive, le Petit Robert franchit un pas tout simplement pour s’engager dans la déconstruction de la langue française. Le troisième genre introduit  (« iel ») serait justifié par l’utilisation croissante qui en est faite. À ce compte-là il faudrait sans doute prioritairement légitimer tous le vocabulaire du RAP notoirement plus majoritaire que les préciosités langagières du wokisme.

Est-il nécessaire de rappeler que la France détient le triste privilège de figurer dans le bas des classements pour la maîtrise de la langue au plan international. On imagine ce que seront les résultats scolaires en cas d’inclusion officielle de la nouvelle écriture du troisième genre.

Le Robert a donc  annoncé mercredi avoir ajouté le pronom non genré « iel » à l’édition en ligne de son dictionnaire il y a quelques semaines, après que ses chercheurs ont constaté une utilisation croissante de ce pronom au cours des derniers mois.

La décision du Robert a suscité un vif débat dans la presse française et sur les réseaux sociaux, plusieurs responsables politiques s’opposant à ce terme.

Le gouvernement français s’oppose catégoriquement à cette idée et le ministère de l’Education a déjà résisté à de précédentes tentatives d’intégrer le langage inclusif dans le programme scolaire.

Le Robert définit le pronom « iel », contraction des pronoms « il » et « elle », comme un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ».

Commerce extérieur: la grande faiblesse l’économie française

Commerce extérieur: la grande faiblesse  l’économie française

 

La balance des échanges extérieurs constitue l’indicateur central de la compétitivité d’un pays. Or depuis des dizaines d’années la balance commerciale de la France est dans le rouge, en moyenne de 50 à 60 milliards. Observons que parallèlement en moyenne l’Allemagne dégage un excédent de 200 milliards . En cause évidemment l’insuffisance de compétitivité et de qualité des exportations françaises,le  poids de la fiscalité et le manque de productivité de la population active française.

Le déficit commercial pourrait atteindre 60 milliards en 2021 est presque 100 milliards en 2022.

Par ailleurs En 2020, le déficit des transactions courantes ressort à 43,7 milliards d’euros (1,9 % du PIB). Il se dégrade de 36,7 milliards par rapport à 2019. Cette dégradation s’explique par le creusement du déficit du commerce des biens manufacturés, dû notamment à la baisse des excédents dans l’aéronautique et par le recul de 7,6 milliards de l’excédent du commerce de services recule dû notamment à celui des services de voyages. Le solde des revenus d’investissements s’établit à 20,7 milliards d’euros, soit une dégradation de 15,8 milliards d’euros.

Pour combler toutes ses insuffisances d’une manière ou d’une autre il faut recourir à la dette. Pour l’instant la crédibilité de la note de la France est assurée grâce à l’Europe et à l’Allemagne. En clair, la France vit à crédit depuis longtemps grâce à la bonne gestion des pays frugaux et de l’Allemagne en particulier.

Commerce extérieur: le couteau dans la plaie de l’économie française

Commerce extérieur: le couteau dans la plaie de l’économie française

 

La balance des échanges extérieurs constitue l’indicateur central de la compétitivité d’un pays. Or depuis des dizaines d’années la balance commerciale de la France est dans le rouge, en moyenne de 50 à 60 milliards. Observons que parallèlement en moyenne l’Allemagne dégage un excédent de 200 milliards . En cause évidemment l’insuffisance de compétitivité et de qualité des exportations françaises, du poids de la fiscalité et du manque de productivité de la population active française.

Le déficit commercial pourrait atteindre 60 milliards en 2021 est presque 100 milliards en 2022.

Par ailleurs En 2020, le déficit des transactions courantes ressort à 43,7 milliards d’euros (1,9 % du PIB). Il se dégrade de 36,7 milliards par rapport à 2019. Cette dégradation s’explique par le creusement du déficit du commerce des biens manufacturés, dû notamment à la baisse des excédents dans l’aéronautique et par le recul de 7,6 milliards de l’excédent du commerce de services recule dû notamment à celui des services de voyages. Le solde des revenus d’investissements s’établit à 20,7 milliards d’euros, soit une dégradation de 15,8 milliards d’euros.

Pour combler toutes ses insuffisances d’une manière ou d’une autre il faut recourir à la dette. Pour l’instant la crédibilité de la note de la France est assurée grâce à l’Europe et à l’Allemagne. En clair la France vit à crédit depuis longtemps grâce à la bonne gestion des pays frugaux et de l’Allemagne en particulier.

La société française de plus en plus anti gauche

La société française de plus en plus anti gauche

 

Nombre d’experts politistes estime que la France s’ancre de plus en plus à droite ce que confirmeraient des études notamment d’Opinionway.

 

De  moins en moins de Français se placent à gauche ou au centre. La gauche représente 20 % des électeurs, contre 25 % il y a quatre ans, et le centre 18 %, contre 20 % en 2017. Fait notable, près d’un Français sur quatre (23 %) répond ne pas vouloir se situer sur l’échelle gauche-droite.

 

Et les experts de conclure que la France se droitise, c’est-à-dire qu’elle adhère de plus en plus aux idéologies de droite et aux partis qui s’y réfèrent.

 

Sans doute une grande erreur d’analyse car dans des enquêtes qualitatives on ne constate pas une véritable adhésion aux idées de droite mais plutôt un rejet net de la gauche, de sa gestion comme de ses promesses. Comme dans la plupart des élections présidentielles récentes, les électeurs n’ont pas été convaincus par les idées du vainqueur. Ils ont été surtout animés par un réflexe anti pouvoir en place. C’est de cette manière que Sarkozy, Hollande ou Macron ont été élus.

 

Il en est de même concernant le rapport des Français aux courants politiques. Les Français sont surtout devenus anti gauche car la gauche a massacré elle-même toutes les espérances qu’elle était supposée porter. Cela en raison d’une grande incompétence de gestion et surtout du fait que le pouvoir a été approprié par des techno-bobos  complètement déconnectée des réalités socio- économiques et qu’ils  se sont convertis aux thèses libérales. L’xemple plus caractéristique étant sans doute celui de Hollande est maintenant de Macon dont on oublie qu’il était comme candidat marqué à gauche en 2017.

 

Cette gauche est victime aussi de son extrémisme d’expression, de ses promesses illusoires et de sa rupture avec les milieux populaires. Or paradoxalement plus cette gauche se coupe de ces  milieux qu’elle était susceptible représentée et plus son discours dans l’opposition devient radicale voire révolutionnaire. Ce qui accroît encore la rupture car en situation de gestion cette gauche fait contraire.

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