Archive pour le Tag 'Français'

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Saga Bettencourt, le Dallas français

Saga Bettencourt, le Dallas français

 

Il n’y a que les américains pour faire des sagas type Dallas ; en France, on a Bettencourt, (aussi l’affaire Tapie, elle aussi assez gratinée) avec  l’argent, les liaisons dangereuses finances-politique, la lutte familiale intestine, les relations troubles entre un intrigant et la riche  héritière, les magouilles politiciennes,  l’armée d’avocats et de juridictions concernée. Un beau scenario commencé il y a plusieurs années et qui peut encore durer au moins autant grâce aux délices procéduriers de notre justice de pays très  riche. Dernier épisode (attention il ne faut pas en manquer un pour comprendre): la Cour d’appel de Bordeaux dira le 24 septembre si elle fait droit aux demandes des avocats de l’affaire Bettencourt, dont celui de Nicolas Sarkozy, déterminés à faire annuler une expertise médicale clef, que le parquet général a cependant jugée valable mardi. L’avocat général Pierre Nalbert a estimé pour sa part, de sources concordantes, que cet examen médical de l’héritière de L’Oréal Liliale Bettencourt, le 7 juin 2011, était juridiquement valable.  Reprenant le terme de « passage en force » , évoqué par certains avocats pour décrire les conditions de l’expertise, il a estimé que, si passage en force il y avait eu, il était justifié par l’urgence et la difficulté de faire procéder à une expertise médicale de la milliardaire.  L’audience de mardi, à huis clos et destinée à examiner les éventuelles nullités de procédure de l’affaire, était l’occasion, pour les 12 mis en examen du volet de l’enquête Bettencourt consacré aux éventuels abus de faiblesse commis à son égard, d’attaquer l’instruction menée par les juges Cécile Ramonatxo, Valérie Noël, et surtout Jean-Michel Gentil.  Un déluge de critiques s’est abattu sur ce dernier et en particulier sur ses choix en relation avec l’expertise conduite au domicile de Mme Bettencourt par cinq experts, sous sa direction.  L’expertise conclut en effet que la nonagénaire est en état de faiblesse depuis septembre 2006, date englobant notamment la campagne électorale de M. Sarkozy en 2007, au cours de laquelle les juges soupçonnent celui-ci et son ex-trésorier de campagne, l’ancien ministre Eric Woerth, d’avoir obtenu indûment des fonds de la milliardaire.  Depuis plus d’un mois, fleurissent dans la presse des révélations de nature à jeter un doute sur l’impartialité du juge Gentil. Non seulement Sophie Gromb, médecin légiste du CHU de Bordeaux qui a participé à l’expertise et en a fait la synthèse, était le témoin de mariage de Mme Gentil en 2007, mais encore M. Gentil aurait produit ce qui s’apparente à « un faux », selon plusieurs avocats.  Afin d’emmener pour l’expertise deux neurologues de son choix ne figurant pas sur la liste des experts de la Cour d’appel, il a prétendu que l’experte y figurant n’était pas disponible, alors qu’il ne l’avait jamais consultée.  Me Thierry Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy, aurait tenté de démontrer dans sa plaidoirie l’utilisation par le juge de tous les moyens, y compris des « manoeuvres frauduleuses », pour parvenir à ses fins : prendre dans la nasse judiciaire l’ex-président de la République.  En tout l’audience a duré 11 heures, « ce qui montre que le débat a été sérieux », a observé l’ancien bâtonnier de Paris, Me Francis Teitgen, avocat de l’entrepreneur Stéphane Courbit.  Les avocats ont aussi déposé mardi auprès du président de la chambre de l’instruction une demande de suspension de celle-ci jusqu’au prononcé de l’arrêt sur les nullités de procédure. Ce magistrat y répondra dans les prochains jours.  Les défenseurs craignent que les juges d’instruction, qui ont la possibilité à partir du 29 juillet de rendre leur ordonnance de règlement -c’est-à dire décider qui doit être en définitive jugé et qui doit bénéficier d’un non-lieu- n’attendent pas l’arrêt du 24 septembre pour le faire.   »Il n’est pas pensable sérieusement que le dossier soit (réglé) par un juge d’instruction avant que la chambre de l’instruction n’ait statué sur le problème des nullités (…) même si aucun texte ne l’impose », a tempéré pour sa part Me Benoît Ducos Ader, avocat des parties civiles.  Le parquet de Bordeaux a requis vendredi six non-lieux dans ce dossier, au bénéfice notamment de MM. Sarkozy, Woerth et Courbit.  Il a requis le renvoi de l’artiste ami de la milliardaire, François-Marie Banier, ou de l’homme de confiance de celle-ci, Patrice de Maistre.  La guerilla judiciaire contre l’instruction de M. Gentil, qui a pris un tour très « dynamique », selon un avocat, depuis que Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 21 mars, n’est pas forcément terminée.  Faute d’avoir obtenu en juin un dessaisissement des juges auprès de la Cour de cassation, les avocats peuvent encore dégainer une demande de récusation, à déposer auprès de la Première présidente de la Cour d’appel.  Une autre arme possible, évoquée du bout des lèvres par certains, serait le lancement d’une plainte pour faux en écriture publique visant M. Gentil pour l’affaire de la commission des experts neurologues.

 

Sondage : les Français font confiance aux chefs d’entreprise à 81% et 10% aux politiques

Sondage : les Français font confiance aux chefs d’entreprise à 81% et 10% aux politiques

Les statistiques parues la semaine dernière le confirment : la récession est sans doute terminée en France, mais la reprise n’est pas encore là car il manque son ingrédient principal : la confiance. D’où l’intérêt des travaux de l’Observatoire de la Confiance, créé par La Poste pour décortiquer les ressorts du moral des Français. Et les résultats de l’enquête réalisée par TNS Sofres, que vous livre ce lundi 24 juin BFMBusiness en avant première, sont plutôt rassurants. Premier enseignement de l’enquête : Les Français gardent foi en l’avenir grâce au progrès : 75% , contre 79% en 1982. Un progrès qui spontanément est associé à la technologie, à la science et à la médecine. Pour 2/3 des Français, on vivra mieux dans 20 ans grâce aux nouvelles technologies. Et 70% ont confiance dans internet pour améliorer leur niveau de vie.  Logiquement, les scientifiques apparaissent de loin comme les acteurs auxquels on fait le plus confiance pour faire progresser la société : 41% de réponses en ce sens. Mais juste derrière, ce sont les chefs d’entreprise qui sont plébiscités par nos compatriotes pour faire progresser la société. Logiquement, c’est vers les petites entreprises que les Français se tournent pour nous sortir de la crise : 81% des Français plébiscitent les petits patrons, quand 10% seulement font confiance aux politiques.

Sondage FN : pour 60% des Français, le FN ne ferait pas mieux

Sondage FN : pour  60% des Français, le FN  ne ferait pas mieux

Soixante pour cent des Français estiment que le Front national ne ferait pas mieux que les partis traditionnels de droite et de gauche s’il était au pouvoir, tandis qu’un quart des personnes interrogées expriment l’opinion inverse, selon un sondage de l’institut CSA pour BFMTV. A la question « selon vous, s’il était au pouvoir, le Front national ferait-il mieux que la gauche ou la droite ? », 39% répondent « non certainement pas » et 21% « non probablement pas » tandis que 16% disent « oui probablement » et 9% « oui certainement »). Quinze pour cent des sondés ne se prononcent pas. Le jugement majoritaire est partagé par l’ensemble des catégories de population. Dans le détail, les cadres et professions libérales apparaissent comme les plus hostiles au Front National. Ainsi 79% d’entre eux affirment que la formation politique dirigée par Marine Le Pen ne ferait pas mieux que la gauche ou la droite si elle était au pouvoir. Les ouvriers semblent en revanche beaucoup plus nuancés (50%), plus d’un tiers d’entre eux exprimant une opinion inverse (34%). Les sympathisants de l’ensemble des grandes familles politiques expriment clairement l’idée que le FN ne ferait pas mieux s’il était au pouvoir (86% des sympathisants de gauche, 65% des sympathisants de droite). Sans surprise, les sympathisants d’extrême droite témoignent en revanche d’un soutien massif au Front National. Pour 94% d’entre eux, le FN ferait mieux que la gauche ou la droite au pouvoir, de même que pour 83% des électeurs de Marine Le Pen en 2012.

 

Sondage patrimoine politique : la majorité des Français pour la publication

Sondage patrimoine politique : la majorité  des Français pour la publication

Alors que le patrimoine des trente-huit ministres a été publié en avril, la moitié des Français souhaiterait qu’il en soit de même de celui des députés et sénateurs et 31 % d’entre eux demandent qu’il soit consultable en préfecture.  C’est ce que révèle un sondage Ifop* à paraître dans Sud Ouest Dimanche. Le projet de loi sur la transparence de la vie politique et la lutte contre la fraude fiscale sera débattu dès ce lundi à l’Assemblée nationale. Le souhait de publication du patrimoine des parlementaires est majoritaire parmi les sympathisants du Front de gauche (63 %), du FN (56 %) mais aussi parmi ceux du Parti Socialiste (52 %), quand elle est minoritaire à l’UMP (40 %). 31% des sondés sont par ailleurs favorables à la consultation en préfecture de ce patrimoine par tout électeur, à condition qu’il s’engage à ne pas le divulguer. Seules 19 % des personnes interrogées sont favorables au respect de la confidentialité absolue et ne demandent ni publication, ni consultation. Dans sa version initiale, le projet de loi, annoncé par François Hollande au lendemain des aveux et de la mise en examen de l’ex-ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, pour blanchiment de fraude fiscale, prévoyait la publicité de ces déclarations, comme pour les ministres. Mais cette annonce avait suscité un tollé de protestations de la part des députés et sénateurs, notamment par Claude Bartolone (PS), président de l’Assemblée. Ces voix s’insurgeaient contre le «voyeurisme». En avril, un sondage Ifop pour le «Journal du dimanche» avait montré qe 63 % des personnes interrogées estimaient que le projet de loi sur le patrimoine des élus était «une mesure nécessaire pour garantir la transparence dans une démocratie moderne», contre 36 % pour qui elle constituait «une dérive malsaine ressemblant à du voyeurisme».

Moral des français : « ça va péter en France »

Moral des français : « ça va péter en France » 

 

 

« Ça va péter » c’est l’enseignement que tire le député Lasalle qui faiat un tour de France à pied afin de prendre la température des français. Une démarche sympathique mais qu’on aurait pu lui éviter si les politiques étaient plus proches du peuple. Si le gouvernement ne confondait pas visite sur le terrain avec cocktail dans une préfecture. Après deux mois de marche sur les routes de France à la rencontre des habitants, le député MoDem Jean Lassalle lance un cri d’alarme sur la rupture de la confiance entre les Français et les hommes politiques. »Neuf personnes sur dix me disent: ça va péter. Et encore, j’ai du mal à trouver la dixième. On nous déteste, nous les politiques, on n’a plus confiance en nous. Alors, tout y passe: les affaires, le mariage gay… l’actualité. Mais l’on sent que le rejet est plus profond, c’est un rejet total », assure à l’AFP l’élu béarnais.   »Je ne suis pas un oiseau tombé du nid. Depuis 1977 j’ai occupé tous les mandats locaux que l’on peut avoir, dit-il, et pourtant, je me rends compte que la réalité de notre pays est pire que ce que j’avais imaginé ».  Depuis deux mois, le député arpente à pied les routes à l’écoute des Français. Venu de la région de Verdun, après 1.300 kilomètres de marche, il est revenu vendredi à Paris pour quatre jours afin de rendre compte des paroles des Français qu’il a croisés. « Plus d’une centaine chaque jour ».  Après les législatives et l’élimination de son ami François Bayrou, Jean Lassalle, l’un des deux derniers députés MoDem, a senti « s’accroître le décalage entre le peuple et ses représentants ». « La réalité est difficile à percevoir depuis les bancs de l’Assemblée et même dans ma circonscription où dans les discussions avec les proches », constate-t-il.  Alors, en costume cravate, béret sur la tête et sac à dos, il est parti à la rencontre de cette France qui lui échappait et lui donner la parole.   »Les gens que je rencontre, c’est Monsieur tout le monde. Et, à ma grande surprise, ils ne sont pas étonnés par ma démarche, assure-t-il, c’est comme si, ils me disaient: on pensait bien qu’il y en aurait un, un jour, qui viendrait nous voir en dehors des campagnes électorales ».   »Une phrase revient tous les jours. Ne déformez pas ce que nous vous avons dit, dites-leur qu’on n’en peut plus, que la cocotte minute va exploser, qu’on n’a plus aucune confiance en vous, les politiques », résume l’élu de sa voix rocailleuse. « Seuls les maires sont épargnés parce qu’on les connaît et qu’on peut les engueuler tous les jours », ajoute-t-il.   »Autre rejet que je n’avais pas identifié à ce point: l’Europe », souligne l’élu. « On n’a pas cru le peuple assez compétent pour construire ce grand projet qui n’était pas de leur niveau. Le non au référendum sur la constitution que Sarkozy a fait ensuite adopté par le parlement a été vécu comme une trahison », poursuit-il. »Et puis, ces questions récurrentes, comment a-t-on pu laisser tomber notre agriculture, notre industrie sans que personne ne s’y oppose? », ajoute Jean Lassalle en évoquant « un sentiment d’abandon et de colère ».   »Dans le monde rural, habitué aux grandes manifestations, au dialogue fort, on sent aujourd’hui de la résignation (…) Même chose dans l’industrie où le seul objectif, c’est d’essayer de négocier au mieux la prime la plus élevée du plan social ».   »Par dessus tout cela, il y a la question de l’identité. On ne sait plus si on est Lorrain, Français, Européen, Mondiaux. On n’a plus idée de qui on est et de qui nous dirige. Vous parlez du peuple M. le Député, mais de quel peuple? On n’est qu’un troupeau de gens éparpillés aux quatre vents », rapporte l’élu.   »Je crois qu’on n’a pas tout examiné pour s’en sortir. Exprimez-vous! », encourage-t-il en donnant l’adresse de son site (www.ledeputequimarche.fr) où il a initié des « Cahiers de l’espoir » pour collecter les attentes et revendications, sur le modèle des cahiers de doléances de l’ancien régime.

 

Fraude fiscale : un banquier suisse accuse des ministres français de l’actuelle et de la précédente majorité

Fraude fiscale : un banquier suisse accuse des ministres français de l’actuelle et de la précédente majorité

L’ex-associé gérant de la banque suisse Reyl Private Office de 2006 à 2010, un établissement qui a abrité le compte suisse de Jérôme Cahuzac, aurait fait des révélations surprenantes lors de son audition mercredi devant la commission d’enquête au Sénat sur le rôle des banques dans l’évasion des actifs financiers.  Selon le site internet du magazine Challenges, Pierre Condamin-Gerbier affirme être intervenu pour Reyl sur les dossiers d’une quinzaine de personnalités politiques ou proches de partis politiques ayant des comptes non déclarés en Suisse.  Le magazine Challenges rapporte les propos de Pierre Condamin-Berbier lors de son audition: «Je n’ai pas fourni de noms de fraudeurs aux enquêteurs pour des raisons de sécurité. Mais mes documents et mes notes sont consignés auprès d’une partie tierce et ils seront dévoilés quand mon environnement sera plus sûr. Il y a eu des menaces écrites et orales sur mon intégrité physique ainsi que celle de ma famille.» Pierre Condamin-Gerbier évoque une quinzaine de personnalités politiques impliquées dans une fraude fiscale en Suisse «dont des ministres de la précédente et de l’actuelle majorité». Ces déclarations feraient l’effet d’une véritable bombe si l’homme d’affaires dit la vérité et si les noms de ces personnalités sont dévoilés au grand public. Pierre Condamin-Gerbier doit être entendu de nouveau jeudi matin, à huit clos, par le député Yann Galut, rapporteur du projet de loi de lutte contre la fraude fiscale. Son témoignage intéresse d’autant plus les parlementaires que Condamin-Gerbier, installé à Lausanne, au bord du lac Léman, a été responsable de l’UMP en Suisse, notamment pendant la campagne électorale de 2007.

 

Sondages : 86% des français pour l’achat d’une voiture low-cost

Sondages ; 86% des français pour l’achat d’une voiture low-cost

Selon l’étude réalisée par TNS Sofres pour le site Aramisauto.com, l’achat de voiture low-cost représente une alternative à la crise pour 86% des Français. La recherche d’une bonne affaire et d’un bon rapport qualité/prix sont des priorités pour le consommateur. «Les automobilistes se tournent vers de nouvelles alternatives, changent leurs comportements d’achat et de conduite.» déclare Guillaume Paoli, directeur général d’Aramisauto.com Les différents moyens alternatifs de mobilité que sont l’auto-partage ou le covoiturage sont bien connus des Français. Les automobilistes sont toutefois attachés à l’achat d’un véhicule. C’est d’ailleurs la meilleure option pour 86% des sondés. Le modèle de possession individuel est perçu comme le plus économique et le plus pratique.  Afin de réduire les dépenses automobiles, plus de deux tiers des personnes interrogées affirment avoir changé leurs habitudes. Ainsi, 58% des sondés ont limité le nombre de leurs déplacements, 50% ont adopté une conduite éco-responsable et 40% ont limité le nombre de kilomètres parcourus. Le taux d’utilisateurs des transports en commun et du vélo restent assez marginaux avec respectivement 18% et 28%.  Selon l’étude, neuf Français sur dix considèrent que «les véhicules low-cost sont une solution pertinente face à la crise». Les perspectives pour les marques low-cost sont bonnes, en témoigne les bons résultats de Dacia. «Avec Dacia, Renault exerce un monopole sur le secteur automobile low-cost en France. La qualité de ces véhicules est donc garantie, au niveau standard du marché» affirme Guillaume Ginet, directeur d’études du département automobile de TNS Sofres. Et d’ajouter: «Si les automobilistes sont attachés à l’aspect sécuritaire du véhicule, ils sont majoritairement prêts à faire un compromis sur le confort, l’équipement et la finition.» Cher à Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, le Made In France l’est aussi aux automobilistes français. 51% des personnes sondés sont attachées aux marques françaises. Invoquée par 63% des Français, la première raison d’attachement aux marques françaises est «d’éviter les délocalisations et préserver les emplois». Fait nouveau, les consommateurs s’intéressent au lieu de fabrication des véhicules: «63% des sondés sont attachés à ces marques par patriotisme économique. Cependant, un Français sur deux est prêt à se tourner vers l’étranger, car le prix reste le critère absolu de choix. Les standards de qualités étrangères se sont améliorés et les Français ont confiance dans les législations sur le niveau minimal de sécurité des véhicules (Euro NCAP par exemple).» explique Guillaume Ginet.  Selon lui, «la baisse des dépenses automobiles risque de se confirmer dans les mois à venir, tant que le pouvoir d’achat n’évoluera pas positivement et que les prix à la pompe continueront à augmenter». Une mauvaise nouvelle lorsqu’on sait que 77% des Français vont reporter l’achat d’une voiture.

 

La fiscalité passoire : 100.000 Français ont un compte à l’étranger

La fiscalité passoire : 100.000 Français ont un compte à l’étranger

 

La fraude fiscale, ce n’est pas pour les couches moyennes mais réservées aux nantis ; elle se développe à travers montages et comptes à l’étranger avec laide d’escouades de fiscalistes et d’avocats ; De vrais résidents il y en a mais la plupart sont des exilés fiscaux avec résidence fictive. De plus en plus de Français possèdent un compte à l’étranger. Selon le ministère de l’Economie et des Finances, il sont précisément 108.833. Un chiffre qui a doublé entre 2009 et 2012, écrit le « Parisien » vendredi 7 juin citant un document de Bercy. Attention ! « Tous ces contribuables ne sont pas des fraudeurs en puissance », prévient tout de même le quotidien. Pour Bercy, tous ces contribuables ne se ressemblent pas. Ce sont des expatriés, des étrangers dont la résidence fiscale se trouve en France, ou encore de simples contribuables qui ont ouvert un compte. « Et des Français qui se souviennent d’un seul coup qu’ils en ont un », continue le « Parisien ». Pourquoi une telle hausse ? A priori, il ne faut pas chercher du côté de l’exode fiscal. Mais plutôt suivre la piste des « fraudeurs repentis ». Interrogé par le « Parisien », le patron des impôts, Bruno Bézard estime que « ces gens se sont peut être mis à lire les journaux ». Humour sans doute !

Mariage homos: plus que 36% des Français pour

Mariage gay: plus que  36% des Français pour

Effet sans doute de la protestation mais aussi du mécontentement général, la baisse du pourcentage des français pour le mariage homos. Plus d’un Français sur deux (54%) dit préférer une union civile pour les couples homosexuels, qui offrirait les même droits que le mariage mais sans autoriser l’adoption, selon un sondage Ifop pour le magazine Valeurs actuelles.  Plus d’un tiers (36%) déclarent en revanche préférer l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels, comme le prévoit le projet de loi définitivement voté le 23 avril. Un sur 10 ne se prononce pas. Cette préférence pour l’union civile sans droit à l’adoption est plus marquée chez les sympathisants de l’UMP (82%) et du FN (64%). A contrario, parmi les sympathisants de gauche, 60% donnent leur préférence à l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe.

Sondage- retraites : 80% des français inquiets

Sondage- retraites : 80% des français inquiets

 

Plus de trois Français sur quatre ne font pas confiance au gouvernement pour garantir l’avenir des retraites et leur inquiétude monte sur leurs conditions de vie, après leur retrait de la vie active, selon un sondage Ipsos pour l’Union mutualiste retraite et Liaisons sociales, publié jeudi. 76% des personnes interrogées disent ne pas faire confiance « au gouvernement pour assurer l’avenir des retraites » : 50% ne lui font « pas du tout confiance » et 26% « plutôt pas confiance ». Seulement 4% lui font « tout à fait confiance » et 20% « plutôt confiance », alors qu’il prévoit cette année une réforme pour rétablir l’équilibre financier des régimes. Selon ce sondage, 63% des Français se prononcent pour une réforme « en profondeur du système en mettant à plat tous les sujets » Et seulement 31% souhaitent « qu’on aménage en partie le système afin de contribuer à résoudre les problèmes de financement les plus importants mais sans risquer de blocage social ». Sur les mesures à prendre, 66% jugent « nécessaire » une augmentation de la durée de cotisation, 63% une hausse des cotisations retraite des salariés et des entreprises et 61% un relèvement de l’âge légal de départ. Concernant les conditions de vie à la retraite, 80% des personnes interrogées sont inquiètes quant au montant de leur future pension et 71% le sont pour le niveau de vie. 58% d’entre elles sont inquiètes sur leur capacité à vivre de manière indépendante à la retraite et 57% le sont sur la santé et l’accès aux soins. L’inquiétude atteint des niveaux records par rapport aux précédentes éditions de ce sondage : 17% seulement se disent confiants sur le montant de leur retraite (22% en octobre 2012), soit le plus bas niveau depuis avril 2009. Les femmes se montrent encore plus inquiètes : 83% le sont sur le montant de leur retraite, 76% sur leur niveau de vie, 66% sur leur capacité à vivre de manière indépendante et 64% sur la santé. De même, les actifs occupés sont 86% à s’inquiéter du montant de leur retraite et 77% du niveau de vie. En revanche, les retraités sont moins inquiets (65% le sont sur le niveau de vie et 68% sur le montant de la retraite) mais les résultats révèlent une importante baisse de confiance dans cette population, avec des niveaux jamais atteints depuis avril 2009. Par ailleurs, 49% des Français disent avoir épargné en vue de leur retraite. Parmi ceux qui n’ont pas épargné, 80% évoquent le manque de moyens, alors qu’ils étaient seulement 68% à avancer cet argument en avril 2009.

 

UBS : 353 clients français démarchés pour des placements en Suisse

UBS : 353 clients français démarchés pour des placements en Suisse

 

 La justice a identifié 353 clients français qui auraient été démarchés par la banque pour placer des avoirs en Suisse. Bercy a adressé 4 demandes d’entraide pour savoir si ces clients avaient fraudé. Voilà des années que la justice enquête sur cette affaire mais la procédure est en train de s’accélérer. Dans cette affaire, la filiale française d’UBS est accusée d’avoir servie de rabatteuse pour sa maison-mère. Il faut remonter aux années 2000 pour comprendre ce qui s’est passé. UBS France organisait à l’époque des événements, concerts, tournois de golf… De riches clients, sportifs, personnalités du show business étaient conviés. Ils auraient alors été démarchés par des commerciaux puis incités à placer leurs avoirs en Suisse.  Dès 2009, l’Autorité de contrôle prudentiel des banques s’est saisie de l’affaire. Deux ans plus tard, une enquête préliminaire a été ouverte. Des noms de clients ont pu être identifiés et Bercy cherche aujourd’hui à savoir si ces clients ont effectivement des avoirs en Suisse et s’ils sont ou non déclarés.  Pour le patron français d’UBS, tout cela relève de la théorie du complot. Reste qu’en 2007, la filiale américaine d’UBS a été accusée des mêmes pratiques. UBS avait mis fin à l’affaire en payant 700 millions de dollars d’amende et en livrant les noms de 1450 clients au fisc américain.

Patrimoine politique : le grand décalage avec les français

Patrimoine politique : le grand décalage avec les français

 

 8 ministres socialistes  millionaires:  la déclaration du patrimoine des ministres va constituer une journée de deuil démocratique ; en cause, la découverte que la classe politique n’est pas représentative des français ( 8 ministres socialistes ) millionaires ; Pourtant on va sous-évaluer ces patrimoines par exemple avec des valeurs d’estimation très approximative de l’immobilier ( genre en valeur d’achat au lieu de la valeur du marché, en ne prenant pas en compte le patrimoine redistribué sur la famille, les parts de sociétés, voire les comptes à l’étranger ou encore les objets d’art et les bijoux). Pourquoi un deuil démocratique ? Parce qu’en réalité en dépit de leurs déclarations les politiques sont globalement riches ;  par héritage, par situation professionnelle et aussi grâce aux revenus d’élus. Un député maire touche en effet de l’ordre de 20 000 euros mensuels (avec un attaché parlementaire) plus de nombreux avantages. Alors que le salaire moyen en France est de 1600 euros mensuels environ ; le montant moyen d’ une retraite au régime général es de 1000 euros environ. Le montant moyen du patrimoine des français est de l’ordre de 230 000 euros par ménage (donc moins de 100 000 euros par individu si on compte les adulte autre que les parents). La politique rapporte donc, d’autant qu’on a transformé le service démocratique qui ne devrait durer que quelques années en véritable carrière. Hollande pour masquer l’affaire Cahuzac a mis le doigt dans l’engrenage fatal du discrédit de la classe politique. Comment, un élu disposant d’au moins 20 000 euros par mois pourrait comprendre les réalités de la vie quotidienne d’un smicard, ou  d’un chômeur. C’est tout le drame de la démocratie et qui ne concerne malheureusement pas que la France. Dans un autre temps, on pourrait ignorer la richesse des élus mais dans une période caractérisée par une crise d’une telle ampleur ce n’est pas possible. D’une part pour des motifs de justice sociale mais surtout pour l’incapacité de nos élus à comprendre la problématique économique et sociale de ceux qu’ils sont censés représenter. Du coup, leurs orientations sont essentiellement fondées sur ce que pensent les élites qui n’ont aucune capacité à comprendre les conséquences de l’austérité, du chômage et de la pauvreté.

Les allemands plus pauvres que les français, les italiens et les espagnols ?

Les allemands plus pauvres que les français, les italiens et les espagnols ?

L’étude de la banque centrale allemande va faire jaser car elle considère que le patrimoine des allemands est moins important que celui des français, des italiens ou des espagnols. Une analyse qui mérite sans doute des critiques sur le plan méthodologique mais qui révèle que les résidents du sud investissent surtout dans le logement (dont les prix sont par ailleurs très surévalués). Un constat qui n’est pas complètement  faux, dans le sud on privilégie le bas de laine et le capital  mort, en Allemagne l’économie productive. Une étude de la Bundesbank affirmant que le patrimoine des ménages allemands est inférieur à celui des Espagnols et des Italiens a été très critiquée en Allemagne pour une méthodologie jugée peu fiable.   L’influent site internet Spiegel Online estimait vendredi que la très réputée Banque centrale allemande méritait à peine une note « passable » pour ce travail récemment publié, en énumérant une série de problèmes méthodologiques: périmètre du patrimoine incomplet, dates de référence différentes…  Selon la Bundesbank, les ménages allemands possèderaient en moyenne 195.200 euros, contre 229.300 pour les ménages français et 285.800 pour les Espagnols.  Le patrimoine médian –niveau au-dessus duquel se situe la moitié des ménages– serait seulement de 51.400 euros en Allemagne, soit deux à trois fois moins qu’en France (113.500), Espagne (178.300) et Italie (163.900).  L’étude a également souligné une répartition beaucoup plus inégalitaire en Allemagne que chez ses grands voisins européens.  Face à des chiffres qui ont suscité l’étonnement, la principale explication avancée par la Bundesbank pour justifier un tel écart avec des pays réputés plus pauvres est la faible part des Allemands propriétaires de leur logement. Seuls 44,2% des Allemands possèdent leur habitation, contre 57,9% des Français et 82,7% des Espagnols, selon l’institution monétaire. Or, les propriétaires immobiliers sont en moyenne bien plus riches que les autres.

 

Sondage- moral français : encore en baisse

Sondage- moral  français : encore en baisse

 

Les Français sont davantage pessimistes en mars qu’en février sur l’avenir de la société française (68%, +8 points), une baisse du moral qui s’explique par les difficultés économiques et sociales, selon un sondage mensuel de l’institut CSA pour BFMTV, publié samedi. Cette forte baisse du niveau d’optimisme des Français sur l’avenir de la société s’observe dans toutes les catégories de population hormis auprès des sympathisants Europe Ecologie-Les verts (46%, +3), précise le sondage. Ce mois-ci, la part des Français se déclarant optimistes pour leur avenir personnel recule par ailleurs de 3 points : 57% des personnes interrogées se disent optimistes pour leur avenir, contre 39% qui se déclarent pessimistes (+2 pts). Pour expliquer ce regain de pessimisme, les personnes interrogées invoquent principalement, dans le cadre d’une question ouverte, les enjeux sociaux et économiques du pays, faisant référence au chômage élevé et à la baisse de leur pouvoir d’achat, précise l’étude. Des critiques sur la forme émergent également de manière spontanée à l’encontre du gouvernement, dont l’action semble parfois renforcer l’anxiété des Français pour l’avenir.

Sondage : les français se méfient des grandes banques

Sondage : les français se méfient des grandes banques

 

 « Dire que les banques se sont débarrassées de leur mauvaise image, c’est à la fois vrai et faux, car cela dépend des banques », tempère Claude Posternak, président de La Matrice, qui réalise ce baromètre trimestriel. « LCL, BNP Paribas et la Société Générale n’apparaissent qu’en bas du classement », souligne-t-il. Le palmarès resserré sur les seuls établissements bancaires montre que l’opinion distingue un groupe de banques mutualistes et coopératives, largement dominé par le Crédit Mutuel, dont l’indice d’image (le solde entre les pourcentages de bonne et de mauvaise image) a connu une hausse de 12 points. Tous les indicateurs de la banque présidée par Michel Lucas sont au vert : elle plaît autant aux hommes qu’aux femmes, en Ile-de-France comme en régions, avec une assez grande homogénéité sur les différentes tranches d’âge et de revenus des Français. L’importance de ses campagnes de communication fondée sur la vérité de ses prix n’y est sans doute pas étrangère.  La Banque Postale et le CIC (groupe Crédit Mutuel) intègrent cet ensemble de tête, plutôt apprécié des Français. Alors que les produits distribués par les différentes banques restent finalement assez proches, les consommateurs ventilent leurs affinités en fonction de la nature des banques, le mutualisme ou le caractère public de La Banque Postale étant dans l’air du temps.  Dans cette logique, le Crédit Agricole, fondamentalement mutualiste, mais qui a fait le choix d’introduire en Bourse en décembre 2001 son organe central Crédit Agricole SA (Casa), décroche dans le classement. L’établissement se situe ainsi aujourd’hui entre le pôle de tête mutualiste et le pôle des banques dites « commerciales » : LCL, BNP Paribas et la Société Générale, qui ferment la marche, avec des indices d’image respectifs peu élevés. Pour l’opinion, la Banque verte fait parler d’elle non seulement par son slogan publicitaire, « le bon sens a de l’avenir », et sa communication ciblée sur ses racines coopératives, mais aussi beaucoup par ses déboires en Grèce, où Casa vient de solder au prix fort l’aventure de sa filiale Emporiki. Et, finalement, pour cette vague trimestrielle du baromètre, le Crédit Agricole est le seul groupe dont l’image ne s’améliore pas.

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