Archive pour le Tag 'Français'

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Vacances : moins de skis pour les français

Vacances : moins de skis pour les français

 

 

Un Français sur cinq a prévu de partir au ski sur l’ensemble de l’hiver, selon une étude du site voyagermoinscher.com, menée par OpinionWay sur 1.054 internautes majeurs, représentatifs de la population française en ligne.  Ceux qui partent affûtent leur matériel, mais aussi leur budget sport d’hiver. Trois quarts d’entre eux ne partiront qu’une semaine ou moins, et un quart prévoient de réduire leur budget, précise le sondage.  Ils seront également un quart à profiter des pistes avec un budget limité à 250 euros par personne, une somme qui restreint les destinations à quelques stations de moyenne altitude.  Bonne nouvelle pour ceux qui se serrent la ceinture sans renoncer à partir : les tarifs des vacances diminuent, selon une étude de liligo.com, qui a observé les consultations de ses internautes français.  Le prix moyen des billets d’avions a ainsi diminué de 7%, soit 87 euros par rapport à 2012, selon le moteur de recherche de voyages. Cette baisse affecte particulièrement les vols moyen-courrier (vers l’Europe ou le Maghreb depuis la France).  Les séjours consultés sur le site voient également leur prix moyen fondre de 7%, soit 68 euros par rapport à 2012. Cette baisse est particulièrement marquée pour les séjours à courte distance.  Avec des prix en baisse, les Français n’hésitent pas à rêver d’horizons lointains. L’envol vers New York est ainsi encore une fois le plus prisé sur liligo.com, et la ville se classe au troisième rang des séjours les plus consultés.  Les Français rêvent de grandes métropoles, de beaux bâtiments et ne renient pas le patrimoine culturel à Noël. Florence et Vienne enregistrent une forte progression de leurs réservations hôtelières par rapport à l’an passé, selon les chiffres communiqués par voyages-sncf.com.  La SNCF pointe également une autre tendance : au cœur de l’hiver, les Français veulent échapper à la grisaille. Ceux qui restent dans l’Hexagone privilégient le Sud-est, tandis que ceux qui partent à l’étranger visent l’autre rive de la Méditerranée.  Les réservations hôtelières pour le Maroc progressent ainsi de 21% sur son site, et celles pour Marrakech explosent (+160%). Autre manière de prendre un bain de soleil, les réservations de croisières sont en hausse également de 13%.

Sondage moral des français : 71% pessimistes

Sondage moral des français : 71% pessimistes

Doutes  sur l’inversion du  chômage, doute sur la réforme fiscale, doute sur  la promesse de Hollande de ne pas augmenter les impôts, voilà de quoi nourrir le pessimisme. Le dernier baromètre BVA-BFM-Challenges-Axys, publié ce jeudi 5 décembre, montre que, malgré une timide remontée de 2 points, le moral économique des Français reste extrêmement bas.  « 71% des Français se déclarent plutôt plus défiants en l’avenir alors que 26% se montrent plutôt plus confiants », explique Gaël Sliman, le directeur général de BVA.  Les raisons de cette défiance sont nombreuses. A commencer par le chômage. « Alors même que les chiffres affichent pour la première fois une baisse depuis des années, les Français, interrogés au moment de cette annonce, affirmaient ne pas croire (53% contre 46%) que François Hollande parviendrait à inverser la courbe du chômage ni en 2013 (6% seulement), ni même d’ici la fin de son quinquennat (40%) », explique BVA. Ensuite, les Français ne croient aux promesses concernant les impôts. Ils sont 65% à douter que le président parviendra à tenir son engagement de ne pas augmenter les impôts des catégories moyennes et populaires (contre 34%), que ce soit dès cette année (6%) ou même d’ici la fin du quinquennat (28%). Plus généralement, ils se méfient de la réforme fiscale. Si les Français sont toujours favorables (51% contre 43%) à une telle réforme, ils le sont nettement moins qu’ils ne l’étaient en avril 2011. Concernant l’une des grandes pistes de cette réforme, la fusion CGS-impôt sur le revenu, 51% des sondés (mais 66% de ceux proches de la gauche) se déclarent favorables à cette mesure contr e 43% qui y sont hostiles.

Sondage- limitation Retraites chapeaux: les Français pour

Sondage : limitation Retraites chapeaux: les Français pour

Après la révélation de la retraite chapeau de Philippe Varin, le président de PSA, le ministre du Redressement productif avait déclaré qu’il faudrait « légiférer » pour limiter les indemnités de départ, ajoutant que « l’autodiscipline reste à démontrer puisqu’il faut la régulation par le scandale pour que les choses évoluent ». Selon un sondage BVA publié ce samedi 30 novembre dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, 77% des personnes interrogées contre 20% se déclarent favorables à une telle loi interdisant les retraites chapeaux.  En revanche, le président du Medef va être déçu. Sur BFM Business jeudi 28 novembre, Pierre Gattaz estimait « qu’il ne faut pas légiférer car nous avons prouvé hier avec Philippe Varin que l’autorégulation fonctionne ». Plus précisément, les Français sont 70% contre 29% à être favorable à ce qu’une loi plafonne la rémunération des patrons à un maximum de 12 fois le salaire le plus bas dans l’entreprise. Une solution rejetée par les Suisses la semaine dernière. Les sympathisants de gauche sondés par BVA sont 92% à souhaiter un tel plafonnement, quand 54% de ceux de droite répondent positivement.  Le gouvernement Ayrault ne semble pas pour l’heure décidé à légiférer, préférant faire le dos rond en attendant que la polémique sur les rémunérations des patrons se calme. Le patronat, lui, a annoncé que son comité d’éthique allait travailler à nouveau sur le sujet

Sondage Ecotaxe: majorité de Français pour l’abandon total

Sondage Ecotaxe: majorité de Français pour l’abandon

Une majorité de Français est pour un abandon de l’écotaxe poids lourds, selon un sondage paru jeudi sur le site internet des Echos, avec une opposition plus marquée parmi les classes populaires et les sympathisants de droite.  57% des personnes interrogées sont favorables à un abandon pur et simple de la mesure, qui devait entrer en vigueur début 2014 et qui a été reportée sine die par le gouvernement, selon ce sondage réalisé les 5 et 6 novembre par l’institut CSA. Un tiers d’entre elles sont favorables à une mise « en oeuvre de ce projet à l’issue de la concertation engagée ».  »On observe un rejet massif de l’écotaxe parmi les classes populaires, avec 73% des employés et 66% des ouvriers qui se prononcent en faveur de son abandon définitif », souligne le CSA qui a réalisé ce sondage pour le quotidien Les Echos et l’institut Montaigne auprès d’un échantillon de 1006 personnes représentatif de la population.  »A l’inverse, les cadres et professions libérales sont favorables à sa mise en oeuvre après concertation (54%) », poursuit le CSA. Le rejet de l’écotaxe est particulièrement marquée dans la tranche d’âge 35-49 ans (66%). Les sympathisants de droite y sont majoritairement opposés (56%) et encore plus ceux du Front national (80%), selon ce sondage. Les sympathisants de gauche sont plus partagés, « 46% étant pour l’abandon et 46% pour la mise en place du projet ». « La surprise vient des sympathisants écologistes », relève le CSA, avec presque la moitié d’entre eux (49%) qui sont favorables à l’abandon de cette taxe. La position des personnes interrogées diffère aussi selon l’endroit où elles vivent. « Les communes rurales sont clairement les plus opposées à l’écotaxe », avec 68% de leurs habitants qui se prononcent contre, « l’impact perçu de cette mesure sur l’activité agricole jouant probablement là un rôle important ».  »Dans un contexte d’impopularité croissante, la division au sein même de l’électorat de gauche sur une mesure jusque là relativement consensuelle pose aujourd’hui un problème pour l’exécutif », conclut le CSA. 

 

PSA : bientôt chinois ou français ?

PSA : bientôt chinois ou français ?

Le constructeur chinois Dongfeng pourrait en effet entrer au capital de PSA . PSA va faire l’actualité industrielle cette semaine. Vendredi 25 octobre, la dernière C3 sortira des chaînes de montages de l’usine Citroën d’Aulnay sous Bois, près de Paris. Le site doit fermer définitivement en 2014. Il reste 1.000 salariés sur 3.000 à reclasser. Mais auparavant, mardi 22 octobre, direction et syndicats doivent signer un accord de compétitivité sur le modèle de celui déjà conclu chez Renault. L’accord doit faire économiser au constructeur 100 millions d’euros par an. Cet accord, qualifié de « nouveau contrat social » par la direction de PSA, implique des efforts aux salariés, comme le gel des salaires ou les RTT, en échange d’assurances sur l’emploi et l’absence de fermetures d’usines dans l’Hexagone d’ici à 2016. En fin de semaine dernire, 4 syndicats sur 6 avaient annoncé leur volonté de signer l’accord.Surtout, l’arrivée de nouveaux actionnaires évoquée depuis des semaines pourrait être officialisée cette semaine. Un conseil de surveillance du PSA doit, en effet, se tenir mardi 22 octobre. Le constructeur chinois Dongfeng pourrait en effet entrer au capital de PSA dans le cadre d’un partenariat capitalistique et industriel. Mais l’augmentation de 2,5 à 3 milliards d’euros pourrait également être souscrite par l’Etat français, par ailleurs déjà actionnaire de Renault.  La direction de PSA avait confirmé, lundi 14 octobre, qu’elle négociait bien des « partenariats », mais que ceux-ci n’étaient pas arrivé à « maturité ». « Comme évoqué lors de sa dernière communication financière, PSA Peugeot Citroën confirme étudier des nouveaux projets de développement industriel et commercial avec différents partenaires, ainsi que les modalités de financement qui les accompagneraient », indiquait le groupe PSA dans un communiqué. De quoi en tout cas soutenir le constructeur alors que les ventes de PSA ont baissé de 2,9% en Europe en septembre alors qu’elles ont progressé de 5,4% en moyenne pour l’ensemble des constructeurs.

 

PSA : bientôt chinois ou français ?

PSA : bientôt chinois ou français ?

 

La perspective d’une entrée de l’Etat français et du chinois Dongfeng au capital de PSA Peugeot Citroën, acculé financièrement, pose la délicate question de savoir qui contrôlera le premier constructeur automobile français. Des sources proches du dossier ont déclaré vendredi à Reuters que PSA préparait une augmentation de capital de trois milliards d’euros qui verrait l’Etat et Dongfeng, groupe public, investir chacun 1,5 milliard d’euros et prendre chacun une participation de 20% à 30%. Selon les sources, la famille Peugeot, principal actionnaire avec 25,4% du capital, accepterait de perdre au passage le contrôle de l’entreprise qu’elle a fondée il y a 200 ans. Même si un accord n’est pas envisagé avant la fin de l’année, la structure actionnariale qui semble se dessiner permettra à PSA de rester sous pavillon français. « Dans ce scénario, ce sont l’Etat français et la famille Peugeot qui auront le contrôle de PSA », note une source bancaire française. « Là, il semble que le motif principal du gouvernement français serait d’éviter un passage sous contrôle chinois », commente Bernard Jullien, directeur du réseau international de recherche sur l’automobile GERPISA. « C’est un peu décevant si (…) par la suite ils laissent la direction faire ce qu’elle veut. » La participation de l’Etat français, qui a fait savoir cet été qu’il procéderait à un arbitrage dans son portefeuille de participations pour financer de nouveaux investissements, permettra à PSA une levée de fonds importante. Ces trois milliards d’euros nécessaires au groupe représentent près de 70% de sa capitalisation boursière actuelle. Elle permettra également de ménager une opinion et des syndicats encore sous le coup du vaste plan social engagé par PSA en France.

Sondage emploi : les français pessimistes

Sondage emploi : les français pessimistes

Selon cette enquête, 43% des Français pensent que la politique menée va avoir un impact négatif sur la situation du chômage en France, 32% estiment qu’elle n’aura pas d’impact et une minorité de 23% considèrent que cet impact sera positif. Depuis mars dernier, on est passé d’une majorité de résignés (- 12 points sur le « pas d’impact ») à une majorité de pessimistes (+ 11 points sur « impact négatif »), souligne BVA. Concernant le plan de suppression d’emplois d’Alcatel-Lucent (10.000 postes dans le monde dont 900 en France), c’est également le défaitisme qui domine. Seule une faible minorité de 18% de Français pense que l’exécutif réussira à obliger le groupe à revoir significativement son plan social. Même les sympathisants de gauche n’y croient pas (59% de non), souligne l’institut de sondage.

 

Sondage économie : les français pas confiants

Sondage économie : les français pas confiants

Le principal enseignement de cette vague du baromètre BVA-BFM-Challenges-Axys pour le mois d’octobre tient dans le fait que la moitié des sondés estime la politique de François Hollande n’est pas assez favorables aux entreprises alors que 26% considèrent qu’elle est équilibrée et 19% qu’elle leur est trop favorable! Une question sur laquelle la sensibilité politique est particulièrement clivante: les sympathisants de droite sont 81% à réclamer des mesures plus « business-friendly », contre 15% seulement de ceux de gauche. Les deux-tiers des électeurs du président se disent satisfaits du comportement du gouvernement à l’égard des entreprises. Plus généralement, après une forte hausse en septembre, la confiance des Français marque le pas après un fort rebond selon le baromètre de l’économie paru ce jeudi 3 octobre. Mais 61% des Français restent plutôt défiants vis-à-vis de la situation économique du pays. Le sondage a été réalisé au lendemain de l’annonce de la baisse du chômage au mois d’août. Et pourtant, seuls 49% des Français croient à l’inversion de la courbe promise par l’exécutif, une proportion en baisse puisqu’ils étaient 55% en avril dernier. Au total, 67% des Français prônent une baisse des charges sociales pour améliorer la compétitivité des entreprises, 55% réclament une simplification des contraintes administratives, et 32% plus de flexibilité pour embaucher et licencier.

 

Un président né à l’étranger? « C’est possible » pour Valls, Merkel par exemple ?

Un président français né à l’étranger? « C’est possible » pour Valls, Merkel par exemple ?

Au moment où Hollande plonge dans les sondages (à 23% !), on peut se demander s’il ne serait pas plus opportun de choisir un président né à l’étranger. Valls pense à lui mais les français pense plût à quelqu’un comme Merkel soutenue par près de 60% des français. Pourquoi pas un mercato comme dans le foot. On imaginerait bien Hollande président du Mali, Fillon, premier ministre de Poutine et Merkel présidente de la France ; « .  On pourrait demander au Qatar de financer ces transferts !  Durant la campagne présidentielle de 2007, le candidat Nicolas Sarkozy s’était présenté comme un « français au sang mêlé ». Cela ne l’avait pas empêché d’être élu à la présidence de la République. Manuel Valls, d’origine espagnole, et naturalisé français à 20 ans en 1981, veut manifestement s’inspirer de l’exemple de l’ancien ministre de l’Intérieur. Dans une interview vendredi à la Radio Catalunya, Manuel Valls explique en catalan au journaliste qu’il n’est pas exclu que les Français puissent voter pour un Français d’origine étrangère : « C’est possible, mais pour le moment, ce n’est pas d’actualité. François Hollande a été élu en 2012. Moi, je suis très loyal et je ferai tout pour qu’il soit réélu en 2017. Nous avons donc encore du temps pour réfléchir à votre question! », a-t-il d’abord expliqué. Avant de poursuivre : « Mais en France, c’est possible! Nicolas Sarkozy était bien d’origine hongroise. C’est donc possible en France. C’est l’une des grandes forces de la France. »

 

Plan réindustrialisation : Hollande pour un MITI français

Plan réindustrialisation : Hollande pour un MITI français

 

François Hollande a lancé jeudi un vaste plan de réindustrialisation de la France grâce au développement sur dix ans de 34 filières prioritaires où l’Etat stratège entend laisser la part du lion à l’initiative privée. De l’avion électrique au TGV du futur en passant par des voitures consommant moins de deux litres aux 100 km, le chef de l’Etat a décrété un « branle-bas de combat national » pour recréer les 750.000 emplois industriels perdus ces dix dernières années. Il vise notamment à accélérer la transition énergétique et à faire rattraper aux usines françaises leur retard sur leurs concurrentes européennes dans le domaine de la robotique, une technologie jugée essentielle pour maintenir la compétitivité. Ce plan prévoit ainsi une nouvelle entreprise pilotée par Airbus pour faire voler un avion électrique en 2017 et un partenariat entre Renault et le groupe Bolloré sur la voiture électrique. Lassé d’endosser le rôle de pompier des usines menacées, l’exécutif veut passer à « l’offensive » en mobilisant les industriels autour de projets innovants, comme les nouvelles générations de dirigeables, sans jouer le rôle de chef de file. « Il ne s’agit plus de revenir aux grands plans des années soixante ou soixante-dix où l’Etat était à la fois l’inventeur, le prescripteur, le producteur et le client final, ce temps-là est terminé », a déclaré François Hollande lors d’une allocution à l’Elysée, transformé en hall d’exposition de la « nouvelle France industrielle » qu’il appelle de ses voeux. Entre un robot humanoïde et une plate-forme d’impression en trois dimensions, François Hollande et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ont dessiné une politique qui rappelle plus celle du ministère de l’Economie japonais (MITI) que le plan Calcul du général de Gaulle. « L’Etat n’a pas à se substituer à l’initiative privée car ce sont les industriels qui connaissent les marchés (…) mais à l’Etat, il lui revient de désigner un cadre, d’accompagner, de stimuler », a dit le président devant un parterre d’industriels. « Chaque plan sera animé par un chef de projet issu du monde industriel », a promis François Hollande, qui a revendiqué une philosophie économique à l’image du « socialisme de l’offre » qu’il défend pour vendre des produits compétitifs et innovants. La politique industrielle française « n’est ni libérale, ni dirigiste, elle ne se veut ni rhénane, ni anglo-saxonne, elle est française et pragmatique », a-t-il poursuivi, promettant que l’Etat jouerait son rôle de stratège. François Hollande a promis un cadre fiscal et réglementaire adapté et la mobilisation de moyens via la nouvelle Banque publique d’investissement ou le Programme des investissements d’avenir, dont 3,5 milliards d’euros seront disponibles. François Hollande et Arnaud Montebourg ont aussi tenté avec cette nouvelle stratégie industrielle de faire oublier leurs désaccords passés sur la rigueur budgétaire ou le sauvetage manqué des hauts-fourneaux de Florange que le chantre de la « démondialisation » voulait nationaliser. Arnaud Montebourg a ainsi vanté la philosophie de partenariat public-privé mise en avant par son ministère, affirmant que l’originalité des 34 plans tenait à ce qu’ils n’étaient ni ceux « du gouvernement ni même de l’Etat ». « Ils conjuguent action publique et initiative privée, financement public, investissement privé, recherche publique, recherche-développement privée, vision collective et entreprise privée », a expliqué ce représentant de l’aile gauche du PS. Le gouvernement espère que ce plan pour l’industrie permettra la création de 475.000 en 10 ans, avait dit le ministre du Redressement productif un peu plus tôt sur Europe 1.

 

Vacances : « 40% des Français ne partent pas et 30% en vacances « économiques »

Vacances : « 40% des Français ne partent pas et 30% en vacances « économiques »

Les activités de tourisme marchand chutent lourdement. En cause la crise qui empêche 40% des français de partir. Sur ceux qui partent la moitié économisent sur tout logement, restauration, loisirs. Au total une saison qui pourrait se traduire pas une chute de l’hôtel restauration classique de près de 20%.  Pour Bertrand Réau, sociologue, maître de conférences à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, les écarts se « creusent » en matière de vacances entre les ouvriers et les cadres. « Environ 40% des Français ne partent pas en vacances. C’est une proportion qui a tendance à s’accroître ces dernières années. Pas uniquement, comme on pourrait le voir dans des sondages, à cause des effets de crise. C’est un élément structurel de creusement des inégalités (…). Pour les départs à l’étranger, en dehors de la famille proche, vous avez un écart de un à six entre les cadres supérieurs et les ouvriers. Pour les départs de matière générale, l’écart est de un à trois », a-t-il affirmé mercredi sur Europe 1. Le voyage » low-cost » a-t-il eu un effet sur cette tendance ? « Ceux qui partaient beaucoup, continuent de partir beaucoup et partent encore plus. C’est en ce sens là que les écarts se creusent. Il y a une diversification du type de départs, une multiplication des départs pour les catégories sociales supérieures », a expliqué Bertrand Réau, auteur du livre Les Français et les vacances. Et sur les 60% de vacanciers, près de « 55% des départs se font dans des hébergements non marchands : dans la famille, les amis, etc. La grande majorité des départs ne se fait pas dans des lieux consommatoires », a-t-il ajouté.

Crise économique : aggravation pour 70% des français

Crise économique : aggravation pour 70% des français

 

La reprise est là pour Hollande mais pas pour 70% des français qui pensent que la situation s’aggrave. Ce que confirme  un sondage de CSA réalisé pour l’institut Montaigne et « Les Echos ». 70 % des Français ont « personnellement le sentiment que la situation économique en France est plutôt en train de s’aggraver ».  Un état de l’opinion qui tranche avec l’optimisme de François Hollande lors de son interview du 14 juillet : « La reprise, elle est là », avait-il déclaré, s’appuyant sur des indicateurs un peu meilleurs que par le passé – petit rebond du climat des affaires et reprise de la production manufacturière en France, sortie de récession de la zone euro. Le chef de l’Etat avait aussi fait le choix de forcer la tendance économique pour redonner de la « confiance », et vice versa tant les deux sont liés. « Pour qu’il y ait de la croissance, le premier principe c’est la confiance », avait-il même explicité. Mais le  sondage donne la mesure du scepticisme des Français et du travail de conviction qui reste à accomplir pour faire percevoir et pérenniser le « frémissement » mis en avant par l’exécutif. « Il y a toujours un décalage entre la macroéconomie et les perceptions personnelles mais ici il est fort », note Bernard Sananès, le président de CSA.  Le sentiment que la situation s’aggrave est ultramajoritaire dans toutes les classes d’âge et toutes les catégories socioprofessionnelles avec des pics chez les ouvriers et les employés (76 %).

Suisse : les travailleurs français trop paresseux ?

Suisse : les travailleurs français trop paresseux ?

Par crainte d’embaucher des frontaliers français, certains recruteurs helvétiques ajoutent désormais la mention « Suisse et résidence Suisse » parmi leurs critères de sélection lors des embauches, explique le journal « Le Matin Dimanche ».  Le journal prend en exemple un poste proposé sur l’Internet dans une banque genevoise pour un collaborateur dont la mission consiste notamment à ouvrir et fermer des comptes de clients. « Les patrons craignent d’engager des Falciani ou des Condamin-Gerbier en puissance », fait valoir le journal. Pierre Condamin-Gerbier est un ancien collaborateur de la banque Reyl & Cie qui est actuellement en prison à Berne pour son témoignage dans l’affaire Cahuzac. Des critiques similaires avaient également refait surface en 2009 lorsqu’Hervé Falciani, un ancien informaticien de la banque HSBC en Suisse, avait vendu un fichier volé comportant une liste d’évadés fiscaux. Les discriminations ne touchent toutefois pas exclusivement le secteur bancaire. « Le Matin Dimanche » cite ainsi une PME Suisse active dans le secteur de la construction qui écarte les Français après plusieurs mauvaises expériences. Les Français embauchés étaient souvent malades le lundi et le vendredi, se plaint la responsable du recrutement, qui fustige leur attitude revancharde et revendicatrice. « Il y a toujours un problème. Alors que les Espagnols et les Portugais, ça n’a vraiment rien à voir », a-t-elle déclaré sous couvert de l’anonymat. Les cabinets de recrutement interrogés par journal suisse disent cependant se conformer aux exigences de certaines entreprises en exigeant que les candidats soient Suisses ou résident en Suisse. Ces discriminations à l’embauche sont pourtant illégales, rappelle le journal. La Suisse ayant signé en 1999 un accord de libre circulation avec l’Union Européenne qui entérine le principe de l’égalité de traitement entre les ressortissants de l’Union et les Suisses. Pour écarter les CV des Français, les entreprises peuvent cependant jouer sur les critères de recrutement, en demandant par exemple un excellent niveau d’allemand même lorsque la langue n’est pas nécessaire pour le poste. Elles peuvent également invoquer les quotas à l’immigration, récemment ré-institués.

 

Prince royal : les médias français en mode Jour de France – Paris match

Prince royal : les médias français en mode Jour de France – Paris match

 

Juillet, c’est les vacances, éviter de parler des sujets qui fâchent. La naissance du prince royal a envahi tous les journaux avec un florilège de niaiseries qui nous ramène à l’info d’il y a 40 ou 50 ans. Les télés, les radios, la presse écrite font la Une sur cet événement. Une manière d’éviter l’autre nouvelle du jour, affaire Cahuzac qui a « oublié » s’il a participé à une Réunion à l’Elysée avec notamment Hollande sur son compte en Suisse. Hollande il est vrai bichonne les médias, comme Trierweiler. On a aussi évité de parler de cette honteuse loi qui veut dissimuler le patrimoine des élus ; tous les médias en fait en mode Jour de France ou Paris-Match avec les niaiseries habituelles :

« Il a une bonne paire de poumons. C’est un beau bébé, il est assez lourd (3,8 kg à la naissance) et il a déjà plus de cheveux que moi, on réfléchit encore au prénom », a déclaré William en s’adressant brièvement aux médias.

« C’est un moment spécial, plein d’émotions, je pense que tous les parents comprennent ce que cela représente », a déclaré pour sa part la Duchesse de Cambridge, très souriante.

« Il ressemble à sa mère, Dieu merci », a encore plaisanté le prince William, avant de faire un nouveau geste prouvant son aspiration à une vie aussi normale que possible, en ne laissant à personne d’autre le soin de conduire l’imposant 4×4 noir ramenant la famille princière au palais de Kensington, sa résidence londonienne. »

 

« Le prince de 31 ans avait déjà donné des gages de modernité en assistant à l’accouchement avant de passer la première nuit à l’hôpital. Mardi, il a confié aux reporters qu’il changeait aussi les couches.

« Le couple, qui a reçu la visite des quatre grands-parents maternels et paternels dans l’après-midi, a ainsi réédité le geste de Charles et Diana, qui avaient présenté leur premier fils, le prince William, exactement au même d’endroit il y a trente-et-un ans. « 

« L’attente a duré plus d’une heure, parfois sous une pluie fine, pour les journalistes dont certains avaient derrière eux trois semaines de siège. « 

« La longue attente en trois actes (l’arrivée de Kate à la maternité, la naissance, le départ) est prolongée par un suspense à propos du ou plutôt des prénoms du petit prince ».

« L’Australie a évoqué « un jour heureux pour nos amis au Royaume-Uni et dans le Commonwealth », alors qu’au Canada, les chutes du Niagara ont été éclairées de bleu en l’honneur du petit prince, désormais rentré chez lui »

Reste à espérer qu’Hollande fera pas un héritier à Trierweiler car là, il n’y aurait qu’une solution : le noyer… de louanges bien sûr !

 

 

Les blés français manquent de protéines

Les blés français manquent de protéines

 

 

Conséquence d’un manque de maîtrise des engrais notamment azotés et du choix de variétés très productives, le blé français manque de protéine. En bref, le rendement à la place  de la qualité. Malgré des teneurs en protéines moyennes de 11,6% jugées « correctes », les blés français tendent à être moins sollicités par leurs clients réguliers qui ont remonté d’un cran leurs exigences qualitatives et se tournent plus volontiers vers les blés russes et ukrainiens dont la teneur en protéines est souvent supérieure et les prix plus compétitifs.   »Parmi les trois facteurs de compétitivité que sont le coût de production, la logistique et la qualité, la France a un handicap sur le premier et un avantage sur le second « , souligne Nicolas Ferenczi, économiste à l’AGPB.  Pour s’en sortir, le blé français doit jouer sur le troisième facteur et « augmenter la teneur en protéine » des grains. « Nous disposons de l’agronomie et de la génétique pour y parvenir », assure-t-il.  Les exportations françaises de blé tendre vers les pays-tiers, estimées en 2012/2013 à quelque 10 millions de tonnes (Mt), s’inscrivent dans la moyenne des cinq dernières années, selon des données de FranceAgriMer.  Si la France produit bon an mal an environ 35 millions de tonnes de blé en raison de son climat tempéré, ce n’est pas le cas du tandem Russie/Ukraine, où les rendements sont plus tributaires d’hivers rigoureux et d’étés très chauds. »Certaines années, ils ont beaucoup de blé à vendre et d’autres pas », explique Pascal Hurbault, chargé de la communication à l’AGPB.  En 2010 par exemple, suite à une canicule sans précédent, la Russie avait dû se retirer de la scène internationale après avoir vu fondre ses récoltes à 60 Mt, contre 95 attendues initialement, faisant bondir les exportations françaises hors Europe cette année-là à 13 millions de tonnes.  Sur les marchés publics, la prééminence française est importante, mais le blé hexagonal a perdu du terrain sur les marchés privés.  Ainsi, en Algérie, où elle détient 80% de parts des importations, la France a contractualisé en 2012-13 auprès de l’Office d’Etat des céréales (OAIC) la vente de 3,8 Mt de blé sur les 5 Mt que le pays importe. Là-bas, la concurrence avec les blés russes et ukrainiens ne se fait pas trop sentir. »Certaines clauses strictes de leur cahier des charges font que les origines Mer Noire ont du mal à se positionner sur ce marché », affirme François Gatel, directeur de France Export céréales.En revanche, les blés originaires de la Mer noire « se positionnent plus facilement sur les marchés privés grâce à leurs prix », affirme M. Gatel.  Ainsi, au Maroc, où les achats passent par des meuniers privés, la part des exportations françaises diminue depuis quelques années, à 40% avec 1,3 Mt de blé vendues en 2012-1013. « Les blés ukrainiens ont été agressifs en première partie de campagne, grâce à leur prix et à une teneur en protéine supérieure. Mais la France a pu prendre le relais sur la seconde partie », indique M. Gatel.  Sur le gros marché égyptien, les parts de marché du blé français varient selon l’année entre 0 et 30% en fonction des disponibilités en Mer noire, sur les quelque 10 Mt que doit importer chaque année le pays pour faire face à ses besoins.En 2012-2013, l’office public égyptien a importé 3,650 millions de tonnes de blé (Mt), dont 720.000 tonnes de blé français. Par contre, le marché privé échappe à l’origine française en raison du rapport qualité/prix, où interviennent l’humidité et la teneur en protéine.  Avec une production de 36 Mt de blé en 2013, la France devrait disposer d’un potentiel exportable de 17 Mt, dont 10,1 à destination des pays tiers.La troïka céréalière Russie/Ukraine et Kazakhstan s’attend à une production 2013 à 86 Mt contre 64 Mt l’an passé et une capacité export de 26 Mt de tonnes contre 23 en 2012.

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