Archive pour le Tag 'Français'

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L’impasse financière du football français

L’impasse financière du football français

 De la descente aux enfers des Girondins de Bordeaux au fiasco des droits TV en passant par les déboires financiers réguliers des clubs professionnels, le football tricolore se trouve dans une impasse économique. L’entrée en bourse, le recours à une société coopérative ou le plafonnement des salaires figurent parmi les solutions avancées par Radouane Abdoune, professeur de finance à Kedge Business School. ( dans La Tribune)

Les clubs de football ont vécu ces derniers mois au rythme des spéculations autour des offres financières proposées par les diffuseurs pour s’adjuger les droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029, dans un contexte où leur modèle économique est fondé sur deux principales sources de revenus qu’ils ne maîtrisent pas souvent : les droits TV et les transferts de joueurs. Ainsi, entre manque d’attractivité, concurrence des autres championnats européens pour s’attacher les services des joueurs les plus talentueux et difficultés financières rencontrées par les principaux diffuseurs, la Ligue 1 voit la valorisation de ses droits inéluctablement baisser et les fragiles équilibres budgétaires et financiers des clubs perdurer. Conséquences des difficultés à commercialiser un produit qui reste malgré tout de qualité mais manquant terriblement d’attractivité dans un contexte où la performance sportive a paradoxalement pris le dessus sur les objectifs financiers et organisationnels.

 

Ces difficultés ont transformé les clubs français en clubs formateurs par excellence et principaux pourvoyeurs des clubs européens en jeunes joueurs talentueux, sans possibilité de les retenir. Ce qui empêche en retour la Ligue 1 de devenir un championnat de référence en Europe capable de proposer un produit attractif auprès de diffuseurs et des sponsors de renommée et de permettre aux clubs français de gagner des titres majeurs. De plus, dans un pays où les sports collectifs se portent très bien, le football se retrouve concurrencé, ce qui limite la portée de sa notoriété et l’obtention de revenus supplémentaires.
Les difficultés financières des clubs ne datent pas d’aujourd’hui, elles se sont accentuées depuis la révolution causée par l’arrêt « Bosman » datant de 1995 et qui permet à un joueur ayant honoré le contrat le liant à son club de partir libre dans un autre club et sans indemnité de transfert. Pire, cet arrêt supprimait surtout le quota de trois joueurs étrangers ressortissants de l’Union Européenne dans un même club, ce qui a déclenché une course à la signature des meilleurs joueurs pour constituer les meilleurs effectifs possibles. Depuis, les clubs français subissent de plein fouet une inflation majeure qui impacte les transferts et les salaires des joueurs ce qui les rend peu attractifs par rapport à leurs homologues européens.

Les propriétaires n’ayant pas su s’adapter à ce risque et ayant augmenté leurs dépenses à la recherche de talents sont devenus la principale cause de l’effondrement de certains clubs (FC Sochaux, CS Sedan, FC Girondins de Bordeaux…). La mise en place du fair play financier en 2011 a accentué la pression en obligeant les clubs à faire de l’équilibre budgétaire la pierre angulaire de leurs modèles financiers tout en limitant les marges de manœuvre des actionnaires qui n’ont plus le droit de combler, avec leurs fonds personnels, les éventuels déficits budgétaires.

 

Dans un contexte où la recherche de la performance sportive est devenue la norme, une série de résultats sportifs négatifs peut conduire à l’insolvabilité, et ce, quelle que soit la rigueur financière adoptée par le club. Ainsi, le système de promotion et de relégation est devenu l’une des principales causes d’insolvabilité des clubs. De plus, les clubs participants à des compétitions européennes croulent sous des coûts salariaux élevés, ce qui les fragilisent encore plus. L’endettement, très sollicité par les clubs, est le moyen de financement le plus courant et qui peut causer l’insolvabilité dans un contexte de taux d’intérêt élevés. Il convient aussi de noter que le renforcement du rôle de la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) découle parfois sur des sanctions qui peuvent conduire à la relégation et entraînent souvent des problèmes financiers plus graves.
Les modèles financiers des clubs ont évolué pour s’adapter à leur structure de propriété qui s’est transformée au fil du temps, ce qui a permis aux clubs de passer d’une propriété locale souvent assurée par des figures locales à des entreprises voire des multinationales spécialisées dans le divertissement et les médias capables d’accompagner leur développement dans le cadre d’une stratégie d’internationalisation. Les clubs de football sont des entreprises qui fonctionnent avec des prévisions de ressources financières mais le modèle financier actuel n’est plus viable. Ils doivent désormais s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et développer une nouvelle structure financière, quitte à donner davantage de responsabilités aux supporters.

L’introduction en bourse semble être une bonne alternative car plusieurs études ont démontré que les clubs cotés en bourse ont amélioré leur discipline financière et leurs performances économiques après l’introduction. Il a été constaté que les clubs cotés en bourse disposent d’une meilleure santé financière que ceux appartenant à des propriétaires privés. La cotation en bourse permet de faciliter l’entrée au capital d’actionnaires/supporters et d’investisseurs notamment étrangers en quête d’opportunités d’investissements. Sans oublier que la bourse peut exercer un pouvoir disciplinaire sur l’équipe dirigeante que les instances réglementaires ont du mal à appliquer pleinement.

Dans le même registre, la création d’une société coopérative d’intérêt collectif pourrait être une bonne formule pour sauver et viabiliser les clubs de football rencontrant des difficultés économiques et financières. De plus, cette structure a l’avantage de permettre aux clubs de développer une logique partenariale globale auprès des différents acteurs locaux (supporters, collectivités territoriales, partenaires) autour d’un projet sportif. Elle permet aussi de transformer les participants en de vrais acteurs au lieu de simples spectateurs en leur accordant un rôle actif dans la gouvernance de la structure et de transformer en réserves l’essentiel des potentiels résultats financiers (au moins 57,5%).

Une rigueur économique
Quel que soit le modèle financier adopté, l’instabilité financière des clubs ne peut être limitée que grâce à l’adoption d’une philosophie globale et une transformation économique fondées sur la réduction des passifs courants et la mise en place d’un plafonnement des rémunérations avec des salaires plus bas et des primes supplémentaires indexées sur la performance sportive

Les clubs doivent également réaliser une transformation « industrielle » en investissant massivement dans les actifs intangibles, tels que le talent des joueurs, les entraîneurs, les médecins et le management, ce qui contribuerait à améliorer la performance sportive, la rentabilité financière et limiter l’insolvabilité.

Politique : les Français pour un gouvernement pluriel

Politique : les Français pour un gouvernement pluriel

 
Selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche, les Français reprennent à leur compte la promesse de « gouvernement pluriel » formulée par le nouveau Premier ministre jeudi dernier lors de son déplacement en Savoie. Ils veulent « et en même temps » des ministres socialistes (56%), LR (54%) et issus du bloc central (50%).
« Chaque famille politique veut qu’il y ait au sein de ce gouvernement une représentation de sa sensibilité », observe Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

 

L’étude recèle cependant un paradoxe. 64% des Français pensent qu’en choisissant de nommer Michel Barnier comme Premier ministre, Emmanuel Macron « n’a pas tenu compte du résultat des élections législatives », ils sont même 38% à penser qu’il n’en a « pas du tout » tenu compte.

Nomination Premier ministre: agacés, 70 % des Français ne font pas confiance à Macron

Nomination Premier ministre: agacés, 70 % des Français  ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Moral des Français: Petite hausse en raison des JO

Moral des Français: Petite hausse en raison des JO

Certes le moral des Français reste très en dessous de sa moyenne de longue période mais bénéficie cependant d’une hausse d’un point grâce à l’enthousiasme manifesté vis-à-vis des JO. Le niveau du moral des Français témoigne cependant d’une inquiétude non seulement pour le présent mais aussi pour l’avenir.

 

socio-économique. Le moral des ménages s’est redressé de 1 point au mois d’août, pour retrouver son plus haut niveau depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé l’Insee mercredi. À 92, l’indicateur reste cependant bien au-dessous de sa moyenne de longue période de 100, précise l’Institut de la statistique.

Télévision–le foot français de la ligue 1 trois fois moins cher en Angleterre

Télévision–le foot français de la ligue 1 trois fois moins cher en Angleterre

Les  fans de la Ligue 1 s’insurgent contre le lancement au Royaume-Uni et en Irlande d’un abonnement, le Ligue 1 Pass, pour accéder à l’intégralité du championnat français sur PC et mobile pour  12 euros par mois.   En France, les fans  doivent débourser a minima 30 euros par mois pour visionner les mêmes matchs sur DAZN.

L’offre britannique est inaccessible depuis la France. Mais sur les réseaux sociaux, plusieurs supporters affirment qu’ils utiliseront une solution technique pour contourner ce problème : un VPN. Légal, cet outil permet de changer de localisation et de prétendre se connecter depuis un autre pays que la France… comme le Royaume-Uni. En moyenne, le coût d’un VPN varie entre 3 et 12 € par mois.

L’ouverture de la saison 2024-2025 de la Ligue 1 a rimé avec hausse du piratage. Vendredi 16 août, au moins 200.000 personnes se sont tournées vers des boucles de la messagerie Telegram pour regarder gratuitement et en toute illégalité le match Le Havre – Paris-Saint-Germain, selon les estimations du Parisien . 

Cette affaire de transmissions télévisées et de recettes revenant au football français risque de mal se terminer. Au départ la ligue de football professionnel attendait une recette d’un milliard, réduit ensuite à 500 millions et qui pourrait être encore inférieur mettant à leur en difficultés financières au moins un tiers des clubs professionnels de ligue 1 ( nota: les recettes télévisées et les transferts des joueurs représentent environ 75 % du budget des clubs).

 

Premier ministre : Attal préféré des Français !

 

 

Il y a en apparence quelque chose de contradictoire dans la posture des Français qui certes ont sanctionné sévèrement la majorité leur des dernières élections législatives mais qui considère après celle-ci que Gabriel Attal serait encore le meilleur premier ministre. C’est sans doute la confirmation qu’aucun des grands quand politique n’a vraiment gagné la dernière consultation électorale mais que les Français font aussi la différence entre l’image des partis et celle des responsables. Si Macon est détesté par contre jusque-là Gabriel Attal a laissé une image relativement bonne avec 40 % de soutien des Français. Sans doute les Français font-ils aussi la même différence entre les différents responsables des autres partis notamment ceux du parti socialiste ou du rassemblement national ( Bardella devance en effet nettement Le Pen).. Politiquement cela signifie que les Français d’une façon générale sont assez ouverts aux différentes idées des parties et des personnalités. Contrairement à l’image relativement clivée que donnent parfois les médias et les responsables de partis politiques surtout.

 

Il est considéré comme un «bon premier ministre» par 40% des Français, selon un sondage Harris Interactive pour le magazine Challenges. Il se place devant Jordan Bardella et Xavier Bertrand.
Dans le sondage de « challenges » Gabriel Attal se place en tête du classement, devant 34 autres personnalités testées par l’institut. La force de l’actuel chef du gouvernement réside dans sa capacité à recueillir l’assentiment de sympathisants d’autres forces politiques.

En seconde position, Jordan Bardella talonne de très près Gabriel Attal avec 39% d’opinions favorables.  Les Français placent en troisième position  le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand avec 32% d’approbation.

Candidate désignée par les forces du Nouveau front populaire (NFP), Lucie Castets souffre d’un cruel déficit de popularité. La haute fonctionnaire n’est créditée que de 17 % d’opinions positives et pointe en 21e position du classement.  La Directrice financière de ville de Paris se classe derrière 10 personnalités de gauche. Notamment Raphaël Glucksmann (première personnalité à gauche en 6e position avec 27% d’opinions favorables), François Hollande (7e avec 26%) ou encore Martine Aubry (9e avec 24%).

 

Menaces financières sur le foot français

Menaces financières sur le foot français

 

Non seulement le football français risque  de connaître de graves problèmes financiers avec l’attribution des droits télévisés d’une part à Being d’autre part à DAZN mais en plus la multiplication des diffuseurs et le coût de tous les abonnements pour voir les matchs à la télé privent  les fans de leur spectacle.

Financièrement, le football français en difficulté chronique compte surtout pour ses recettes des droits télévisés et de la vente des joueurs. Les joueurs les plus doués dont beaucoup partent à l’étranger et affaiblissent d’ailleurs encore un peu plus le niveau du foot national. Le football en France est en effet nettement moins attractif que celui des pays voisins comme l’Angleterre sur mais aussi l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne. La vente à l’étranger les meilleurs éléments chaque année contribue au faible niveau de la ligue 1.

La ligue de football professionnel attendait 1 milliard de recettes télévisées, elle a dû en rabattre et se satisfaire de 500 millions. Une somme par ailleurs assez théorique qui dépendra des désabonnements réels. Il est clair que se pose la question depuis longtemps de la création d’une chaîne 100 % football et maîtrisée par des instances françaises.

Daniel Riolo l’un des meilleurs spécialistes confirme dans le Figaro les risques qui pèsent sur la ligue 1et plus généralement le foot français:

Daniel RIOLO. – Le football français est payant depuis plusieurs années, hors compétition de l’équipe de France. En réalité, ce secteur repose sur deux piliers : les droits TV et la vente des joueurs. Sans les droits TV, il s’écroule. Son modèle est donc fragile, et les dirigeants ne semblent pas conscients de sa véritable valeur. Ils s’imaginent dix fois plus puissants, et croient sans cesse à l’augmentation des droits TV. Or le temps passe, et l’argent ne vient pas.

Pour le consommateur, si le football devient peu à peu inaccessible, l’offre du nouveau diffuseur empire la situation.

 

Conclusion il se pourrait bien qu’un tiers environ des clubs notamment de bas de tableau connaisse les difficultés graves du type de celle de Bordeaux rétrogradé en nationale 2.

Universités- Classement de Shanghai : universités américaines en tête, Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

Universités- Classement de Shanghai :  universités américaines en tête,  Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

A la première place pour la 22e année consécutive (!), l’université d’Harvard est suivie par deux autres universités américaines, Stanford et MIT, et Berkeley en 5è position. Les 4è et 6è places sont occupées par Cambridge et Oxford, en Grande-Bretagne. Toutes les places du Top 10 sont accaparées par des universités anglo-saxonnes, puisque quatre autres universités américaines -Princeton, Caltech, Columbia et Chicago- suivent.

Vingt-cinq établissements français figurent dans les 1.000 premières places, dont dix-huit dans le Top 500. Classé dans le Top 20 depuis 2020, l’université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position.

De fait, Paris-Saclay « atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement », se félicite dans un communiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Trois autres établissements français classés dans le Top 100 enregistrent une nette progression par rapport à 2023: l’université Paris Sciences Lettres (33e; +8 places), Sorbonne Université (41e; +5 places) et Université Paris Cité (60e; +9 places). Paris Sciences et Lettres (PSL), s’illustre particulièrement en passant de la 41e à la 33e place, grâce à la qualité de ses 11 établissements dont l’Université Dauphine, Mines Paris et l’École normale supérieure (ENS). Mais si les universités françaises présentes dans le classement progressent, la nouvelle édition représente un recul (25 établissements en 2023 contre 28 deux ans plus tôt).

La joie des J.O: l’opium provisoire des Français

 

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en terme de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

J.O: l’opium provisoire du peuple français

J.O: l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en terme de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

J.O. l’opium provisoire du peuple français

J.O. l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en terme de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

JO France: l’opium provisoire du peuple français

J.O. l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel:  ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en termes de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

J.O. l’opium provisoire du peuple français

J.O. l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme ou la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en termes de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

Gouvernement: les Français contre un gouvernement exclusivement du NFP

Gouvernement:  les Français contre un  gouvernement exclusivement du NFP

Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 73% des Français refusent de voir un gouvernement exclusivement composé de ministres du bloc de gauche. Du coup, un gouvernement seulement chargé des affaires courantes pourrait bien occuper l’espace politique pendant plusieurs mois en l’état des divisions des blocs et des partis

. Moins d’une semaine après le second tour des législatives, six Français sur dix (60%) jugent que la dissolution de l’Assemblée nationale était une «mauvaise décision», selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Alors que les résultats des urnes plongent le pays dans l’inconnu avec un Hémicycle éclaté en trois blocs.

Finances publiques : le mensonge français

Finances publiques  : le mensonge français

La Cour des comptes sonne une nouvelle fois le tocsin sur nos comptes publics. La situation politique actuelle ne va malheureusement pas permettre de redresser le tir.

Par Dominique SEUX dans Les Echos

La Cour des comptes et le désert français. Une fois de plus, l’organisme de contrôle tire la sonnette d’alarme sur la situation de nos comptes publics et on peut, hélas, parier que cela ne suscitera qu’un intérêt poli. Ses mots sont pourtant forts. La situation est « inquiétante » et « la divergence avec les principaux Etats européens est de plus en plus marquée et singularise encore davantage la France », écrit-elle noir sur blanc.

Le Petit Robert liste les synonymes du mot « inquiétant » : alarmant, angoissant, effrayant, menaçant. Réveilleront-ils des responsables politiques qui se font à de rares exceptions près la courte échelle pour endormir l’opinion ? Seront-ce les chiffres sinon les mots ? La dette publique tricolore se situe 20 points (de produit intérieur brut) au-dessus de la moyenne de la zone euro et 50 points au-dessus de l’Allemagne.

Les finances publiques sont l’angle mort de la politique économique d’Emmanuel Macron, qui a par ailleurs obtenu de bons résultats sur l’emploi et l’attractivité notamment. Sa double erreur : avoir cru que la croissance suffirait pour éponger naturellement les déficits et avoir prolongé trop longtemps les boucliers anti-inflation. Cela, la Cour des comptes a raison de le rappeler. Mais il n’est pas le seul coupable.

« Je crois à la victoire finale des démocraties, mais à une condition, c’est qu’elles le veuillent », avait écrit Raymond Aron en 1939. Le parallèle entre la Seconde Guerre mondiale et la situation financière d’un Etat peut sembler déplacé. Mais ce n’est plus le cas quand cette situation risque un jour ou l’autre de provoquer une crise nationale, voire européenne (zone euro). La Grèce en 2010-2012, la France en 2024 ?

 La Cour des comptes ne peut pas l’écrire, mais le projet du Nouveau Front populaire provoquerait un choc immédiat sur les finances publiques, entre des dépenses certaines et des recettes incertaines parce que spoliatrices. Le ras-le-bol fiscal dénoncé à Bercy en 2012 par le ministre Pierre Moscovici (sous François Hollande) serait multiplié par 10, avec des effets dévastateurs. Quant aux autres partis, rien ne dit qu’ils corrigeraient sérieusement le tir.

Le drame des Français c’est qu’ils ont trois raisons d’être frustrés. Ils doivent prendre en charge les dépenses collectives d’un niveau hors norme par rapport aux grands pays développés (1.607 milliards d’euros), avec les impôts et les déficits qui les financent. Ils ne sont pas satisfaits de la qualité des services rendus par ces dépenses : école, santé, retraites, etc. Et l’ingouvernabilité actuelle n’a aucune raison d’arranger les choses.

Les finances publiques, quoi qu’il vous en coûte.

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