Archive pour le Tag 'Franc'

Le retour du franc : 11 % des Français !

Le retour du franc : 11 % des Français !

 

C’est un peu le paradoxe de cette élection présidentielle où certains partis politiques proposent des stratégies nationalistes en rupture avec l’union européenne. Le seul problème c’est qu’aucun de ces partis ne propose de façon très claire la rupture avec l’union européenne et encore moins avec l’euro. Bref on revendique la réappropriation de la souveraineté mais en ne remettant pas en cause son principal instrument : la monnaie unique. ( Hormis le marginal Asselineau qui fait moins de 1 %).

Or, à en croire un sondage Ifop réalisé pour le compte de la Fondation Jean-Jaurès à l’occasion des vingt ans de l’introduction de l’euro, 63% des Français souhaitent conserver ce dernier, mais ils sont encore 11% à penser qu’un retour au franc est possible, tandis que 26% le souhaitent sans croire que cela soit possible. Les plus attachés à la monnaie unique se trouvent parmi les électeurs potentiels de Christiane Taubira (93%) et d’Anne Hidalgo (89%), à une certaine distance de ceux d’Emmanuel Macron (86%), de Valérie Pécresse et de Yannick Jadot (83%), loin devant les supporters de Jean-Luc Mélenchon (63%). A l’opposé,les eurosceptiques gonflent les troupes d’Eric Zemmour (53%) et plus encore de Marine Le Pen (68%). Ces derniers trouvent à 66% que chaque Etat devrait pouvoir gérer son budget comme il l’entend. Parmi les sympathisants zemmouristes, 23% pensent qu’un retour au franc est possible contre 20% pour les lepénistes, sachant que 27% de nos compatriotes avouent continuer à convertir les euros en francs toujours (6%) ou souvent (21%) pour évaluer les prix. Seuls, en Europe, les Belges font mieux ! Il est vrai que 59% des Français ne savent pas exactement le nombre de pays ayant adopté l’euro.

Macron pressé se débarrasser du franc CFA

Macron semble plus pressé de se débarrasser du Français Cfa que certains chefs d’Africains qui craignent surtout des évolutions de parité défavorable à la nouvelle unité monétaire africaine Jusqu’à présent, les Etats de la zone franc n’ont pas entériné l’accord de décembre et n’ont pas créé des comptes à terme pour y placer leurs réserves de change. Ils continuent à profiter de la rémunération du trésor français (0,75 %) quand les taux d’emprunt sont négatifs sur le marché européen.

« Des dirigeants comme Alassane Ouattara et Macky Sall veulent agir de manière séquencée et réfléchie, explique l’un de leurs confidents. Ils ne veulent pas partir à l’aventure et se retrouver à gérer les problèmes qu’ont connus et connaissent des pays comme le Nigeria ou la Guinée, qui gèrent leurs propres monnaies. »

A terme, l’eco pourrait toutefois être étendu à l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest dont le géant nigérian, première économie de la zone. Et pourrait être rattaché à un panier de devises comprenant le dollar, le yuan et le yen. « Cette évolution aura un impact sur les échanges commerciaux et les réserves de change, poursuit le confident. Les dirigeants veulent s’assurer au préalable de la convergence monétaire de leurs pays, de l’élargissement de l’assiette fiscale et de la réduction du secteur informel. »

Comme leurs dirigeants, nombre d’hommes d’affaires ouest-africains ne sont pas pressés de sortir de la parité et de la garantie apportée par la France. « La valeur d’une monnaie n’est que le reflet de la valeur qu’on lui assigne (!), plaide un patron malien travaillant avec la Chine. Nous avons besoin de stabilité pour faire fructifier nos activités. » Toute la question est la au-delà des apparences des financiers et autres macros et chronos économiste se pose la question centrale de l’évolution du sac de riz pour la ménagère qui s’il devait augmenter de 25 à 50 % constituerait un drame économique et social.

 

La fin du franc CFA qui devient l’«eco» mais quelle parité?

La fin du franc CFA, qui devient l’«eco»

le franc CFA change de nom il s’appellera l’éco. Cela change surtout le fait que la banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest ne devra plus déposer la moitié de ses réserves auprès de la Banque de France. Ces évolutions ne sont pas complètement accessoires cependant reste le sujet central à savoir l’évolution future de la parité monétaire du franc CFA appeler maintenant l’ECO. Si à terme la nouvelle monnaie devait être dévaluée de larmes de 50 % comme le supposent certains experts certes les exportations africaines retrouveraient de la compétitivité mais pouvoir d’achat des Africains serait affectée presque d’autant.

 

La fin du Franc CFA : le risque d’un écroulement de la monnaie

La fin du Franc CFA : le risque  d’un écroulement de la monnaie

 

 

L e  Franc CFA va sans doute devenir l’Eco. La différence pourrait apparaître minime : simplement un changement de nom pour satisfaire les anticolonialistes. Le problème, c’est que les réserves de change ne seraient plus déposées (pour moitié) à la Banque de France mais dans la nouvelle banque africaine. L’Eco serait toujours amarré à l’euro avec une parité fixe ( au départ!)  . Première observation il n’y a pas vraiment d’indépendance économique et financière avec une parité fixe. Seconde observation de taille celle-là : quelle sera la parité à terme. En effet, le risque est grand que l’ancien Franc CFA appelé désormais éco  soit dévalué rapidement d’au moins 50 % si ce n’est davantage eu égard aux fondamentaux économiques de la région africaine concernée. Un drame évidemment pour les consommateurs dont le pouvoir d’achat serait brutalement affecté. À l’inverse, certains considèrent qu’une monnaie nettement plus faible favoriserait la compétitivité des économies locales. Le problème c’est que les balances commerciales sont très déséquilibrées en partie en raison de la valeur franc CFA mais aussi du manque de production exportée et de la faiblesse de leur valeur ajoutée. Le choc économique et surtout social pourrait être très dur pour les ménages africains déjà affrontés à de dures difficultés sociales. Cette modification est demandée par certains économistes africains. Mais il en est de certains  économistes africains comme de certains économistes français, des sortes de médecins de Molière qui ignorent  un peu tout des réalités sociales les plus défavorisées ( eux connaissent le prix du sac de riz!)et proposent  des saignées en guise de remède pour mieux tuer les malades. Cette affaire de changement de monnaie est à gérer avec la plus grande prudence dans la mesure où on peut faire la comparaison entre le pouvoir d’achat de la zone du CFA et celui des monnaies africaines autonomes. En outre, le changement de monnaie avec inévitablement sa dévaluation va créer un énorme phénomène d’inflation qui va déstabiliser non seulement les ménages mais aussi les entreprises et les investisseurs. L’inflation en zone CFA est de 1% , à comparer à d’autres zones comme le Nigéria entre 10 et  20% . Sans parler du manque de convergences des autres fondamentaux économiques et financiers.  Il y avait sans doute besoin de revoir et d’autonomiser le français CFA. Mais il convient de le faire très progressivement et avec la plus grande prudence. En effet, on sait que certains  partisans de cette réforme espèrent  en réalité obtenir les postes de gouvernance monétaire particulièrement bien rémunérés sans parler aussi des risques de mauvaise gestion voire de détournement de fonds. La culture de corruption n’affecte malheureusement pas seulement certains dirigeants africains mais aussi nombre de responsables des superstructures économiques et financières. Et c’est cette culture de corruption qui constitue sans doute le cancer économique et social d’une grande partie du continent.

 

Franc CFA : le danger d’un écroulement de la monnaie

Franc CFA : le danger d’un écroulement de la monnaie

 

 

Le  Franc CFA va sans doute devenir l’Eco. La différence pourrait apparaître minime : simplement un changement de nom pour satisfaire les anticolonialistes. Le problème, c’est que les réserves de change ne seraient plus déposées (pour moitié) à la Banque de France mais dans la nouvelle banque africaine. L’Eco serait toujours amarré à l’euro avec une parité fixe (au départ!)  . Première observation, il n’y a pas vraiment d’indépendance économique et financière avec une parité fixe. Seconde observation de taille celle-là : quelle sera la parité à terme. En effet, le risque est grand que l’ancien Franc CFA appelé désormais éco  soit dévalué rapidement d’au moins 50 % si ce n’est davantage eu égard aux fondamentaux économiques de la région africaine concernée. Un drame évidemment pour les consommateurs dont le pouvoir d’achat serait brutalement affecté. À l’inverse, certains considèrent qu’une monnaie nettement plus faible favoriserait la compétitivité des économies locales. Le problème c’est que les balances commerciales sont très déséquilibrées en partie en raison de la valeur franc CFA mais aussi du manque de production exportée et de la faiblesse de leur valeur ajoutée. Le choc économique et surtout social pourrait être très dur pour les ménages africains déjà affrontés à de dures difficultés sociales. Cette modification est demandée par certains économistes africains. Mais il en est de certains  économistes africains comme de certains économistes français, , des sortes de médecins de Molière qui ignorent  un peu tout des réalités sociales des plus défavorisés et proposent  des saignées en guise de remède pour mieux tuer les malades. Cette affaire de changement de monnaie est à gérer avec la plus grande prudence dans la mesure où on peut faire la comparaison entre le pouvoir d’achat de la zone du CFA et celui des monnaies africaines autonomes. En outre, le changement de monnaie avec inévitablement sa dévaluation va créer un énorme phénomène d’inflation qui va déstabiliser non seulement les ménages mais aussi les entreprises et les investisseurs. L’inflation en zone CFA est de 1% , à comparer à d’autres zones comme le Nigéria entre 10 et  20% . Sans parler du manque de convergences des autres fondamentaux économiques et financiers.  Il y avait sans doute besoin de revoir et d’autonomiser le français CFA. Mais il convient de le faire très progressivement et avec la plus grande prudence. En effet, on sait que certains  partisans de cette réforme espèrent  en réalité obtenir les postes de gouvernance monétaire particulièrement bien rémunérés sans parler aussi des risques de mauvaise gestion voire de détournement de fonds. La culture de corruption n’affecte malheureusement pas seulement certains dirigeants africains mais aussi nombre de responsables des superstructures économiques et financières. Et c’est cette culture de corruption qui constitue sans doute le cancer économique et social d’une grande partie du continent.

 

La fin du Franc CFA : le danger d’un écroulement de la monnaie

La fin du Franc CFA : le danger d’un écroulement de la monnaie

L e  Franc CFA va sans doute devenir l’Eco. La différence pourrait apparaître minime : simplement un changement de nom pour satisfaire les anticolonialistes. Le problème, c’est que les réserves de change ne seraient plus déposées (pour moitié) à la Banque de France mais dans la nouvelle banque africaine. L’Eco serait toujours amarré à l’euro avec une parité fixe ( au départ!)  . Première observation il n’y a pas vraiment d’indépendance économique et financière avec une parité fixe. Seconde observation de taille celle-là : quelle sera la parité à terme. En effet, le risque est grand que l’ancien Franc CFA appelé désormais éco  soit dévalué rapidement d’au moins 50 % si ce n’est davantage eu égard aux fondamentaux économiques de la région africaine concernée. Un drame évidemment pour les consommateurs dont le pouvoir d’achat serait brutalement affecté. À l’inverse, certains considèrent qu’une monnaie nettement plus faible favoriserait la compétitivité des économies locales. Le problème c’est que les balances commerciales sont très déséquilibrées en partie en raison de la valeur franc CFA mais aussi du manque de production exportée et de la faiblesse de leur valeur ajoutée. Le choc économique et surtout social pourrait être très dur pour les ménages africains déjà affrontés à de dures difficultés sociales. Cette modification est demandée par certains économistes africains. Mais il en est de certains  économistes africains comme de certains économistes français, , des sortes de médecins de Molière qui ignorent  un peu tout des réalités sociales les plus défavorisées et proposent  des saignées en guise de remède pour mieux tuer les malades. Cette affaire de changement de monnaie est à gérer avec la plus grande prudence dans la mesure où on peut faire la comparaison entre le pouvoir d’achat de la zone du CFA et celui des monnaies africaines autonomes. En outre, le changement de monnaie avec inévitablement sa dévaluation va créer un énorme phénomène d’inflation qui va déstabiliser non seulement les ménages mais aussi les entreprises et les investisseurs. L’inflation en zone CFA est de 1% , à comparer à d’autres zones comme le Nigéria entre 10 et  20% . Sans parler du manque de convergences des autres fondamentaux économiques et financiers.  Il y avait sans doute besoin de revoir et d’autonomiser le français CFA. Mais il convient de le faire très progressivement et avec la plus grande prudence. En effet, on sait que certains  partisans de cette réforme espèrent  en réalité obtenir les postes de gouvernance monétaire particulièrement bien rémunérés sans parler aussi des risques de mauvaise gestion voire de détournement de fonds. La culture de corruption n’affecte malheureusement pas seulement certains dirigeants africains mais aussi nombre de responsables des superstructures économiques et financières. Et c’est cette culture de corruption qui constitue sans doute le cancer économique et social d’une grande partie du continent.

Franc CFA:  » changer les règles du jeu » ?

Franc CFA:  » changer les règles du jeu » ?

 

Non sans raison certains africains se posent  la question de leur souveraineté monétaire et certains responsables comme le président du Burkina propose une monnaie unique au moins pour les pays relevant de la CEDEAO. La perspective de 2020 paraît cependant un peu précipitée  au regard des différences d’appréciation des différents pays sur cette question. Des appréciations qui tiennent compte notamment des grandes différences de développement. La parité du CFA est assurée par la France et derrière par l’euro et garantit un pouvoir d’achat au consommateur. Au regard des résultats économiques, le franc CFA est encore nettement surévalué. La mise en place d’une monnaie africaine unique ferait sans doute baisser  brutalement le pouvoir d’achat. Mais il est clair aussi que le haut niveau du CFA constitue souvent un handicap pour les exportations mais par contre favorise les importations. Se poserait aussi la question de la gouvernance de la banque centrale. Or jusqu’à maintenant les outils  économiques et financiers communs mis en place par différents pays africains n’ont pas constitué des modèles de gestion. Le débat est ouvert mais des progrès seront réalisés sur la vision commune de cette menée africaine commune et surtout sur les conditions de sa gestion Les Africains « peuvent changer les règles du jeu » du franc CFA, a estimé dimanche le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, qui soutient la création prochaine d’une monnaie commune aux pays d’Afrique de l’ouest. Monnaie commune utilisée par 15 pays francophones d’Afrique de l’ouest et du centre (155 millions d’habitants), liée à l’euro par un système de parité fixe, le « CFA » fait débat: considéré comme un facteur de stabilité par ses défenseurs, il est jugé par ses détracteurs comme un frein au développement des pays aux économies fragiles. Pour garantir sa parité, les Etats africains doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français, ce qui entame leur souveraineté, selon certains économistes. « Nous pouvons tout à fait changer les règles du jeu, il appartient aux Africains de le décider », a estimé M. Kaboré, lors d’une interview à Ouagadougou avec des journalistes de TV5 Monde, RFI et Le Monde. « Au niveau de la CDEAO nous avons engagé un processus pour mettre en place une monnaie » commune, a-t-il rappelé, en jugeant que celle-ci pourrait être créée « très prochainement ». La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a réitéré fin octobre sa volonté de créer dès 2020 une monnaie unique pour ses 15 pays membres qui emploient actuellement huit monnaies différentes, dont le franc CFA. Mais ce calendrier paraît difficile à tenir en raison des écarts macro-économiques persistants entre les différents pays de la zone et des réserves du Nigeria, poids-lourd de la région.

 

Le retour au franc n’est plus prioritaire ! ( FN)

Le retour au franc n’est plus prioritaire ! ( FN)

 

Pour l’eurodéputé Nicolas Bay, secrétaire général du FN l’euro vaut bien une messe.  «La question monétaire est une question qui n’est pas prioritaire», a affirmé ce lundi sur RFI l’eurodéputé Nicolas Bay, secrétaire général du FN, réduisant la sortie de l’euro à un sous-sous-domaine du futur programme «patriote» : «La priorité aujourd’hui, c’est clairement de retrouver notre souveraineté territoriale et la maîtrise de nos frontières.» Et d’ajouter : «On a voulu réduire notre projet à la seule question économique. Et notre projet économique à la seule question monétaire.» Un tacle de plus contre la ligne dite de Philippot, qui fait de la maîtrise de la souveraineté monétaire l’alpha et l’oméga de la promesse frontiste. Sur LCI, le vice-président du FN, Florian Philippot, a répliqué illico, appelant à ne pas parler «que» des sujets de sécurité et d’immigration, des sujets toutefois «extrêmement importants». «Demandez à un seul Français si le FN ne parle pas assez de l’immigration : il va vous rire au nez», a souligné le numéro 2 du Front, alors que son souverainisme est dans le viseur de la sensibilité libérale-identitaire du parti. Une sensibilité qui, si elle est orpheline de Marion Maréchal Le Pen, n’est pas pour autant devenue «philippiste». Désormais cible dans son propre camp, Philippot a assuré défendre «une ligne d’ouverture, une ligne où on parle de tous les sujets». Et d’amorcer une forme de mea culpa sans mettre en cause la sortie de l’euro – alors que celle-ci continue d’inquiéter une majorité de Français et que le Brexit semble tourner au vinaigre outre-Manche : «Peut-être avons-nous un peu trop délaissé les questions sociales lors de la campagne de premier tour», a simplement noté Philippot, lui-même tenant d’une ligne plus social-étatiste que la majorité des électeurs FN.

Marine Le Pen va laisser tomber le retour au franc ?

 Marine Le Pen va laisser tomber le retour au franc ?

Marine Le Pen reconnaît qu’elle s’est complètement plantée lors du débat télévisé avec macro. Elle met en cause la forme suggérant qu’elle a été trop brutale mais en même temps et peut-être surtout s’interroge sur le rapport du Front National à l’euro. « J’ai bien conscience que le sujet de l’euro a inquiété considérablement les Français, de manière presque irrationnelle », a continué Marine Le Pen, jugeant qu’une « réflexion » devait être menée au sein de son mouvement sur la sortie de la monnaie unique. « Nous allons devoir en tenir compte, discuter, réfléchir (…). Ça sera le chantier que nous ouvrirons après les législatives, ça sera le congrès. Chacun pourra s’exprimer. » En vérité,  le débat est déjà largement lancé avec d’un côté Philippot qui menace de démissionner pour le cas où le Front National reviendrait sur sa décision d’abandonner l’euro. Philippot qui vient d’ailleurs de lancer son propre mouvement. Face à Philippot, les identitaires prêts à n’importe quelle concession sur le plan économique à condition de recentrer le Front National sur ce qui fait son fonds de commerce à savoir le racisme. Le mea culpa de Marine Le Pen sur sa posture face à Macron cache mal le virage fondamental que pourrait prendre le Front National vis-à-vis de l’Europe. « Incontestablement, il y a ce débat qui a été raté, il faut le dire, je le dis très clairement. » Invitée sur TF1, Marine Le Pen a reconnu des faiblesses lors de ce débat d’entre-deux-tours, face à Emmanuel Macron. « J’ai souhaité mettre en avant les très grandes craintes que je nourrissais à l’égard d’Emmanuel Macron. Je l’ai fait avec fougue, passion, peut-être trop de fougue, trop de passion, certains n’attendaient pas cela », a-t-elle expliqué.

« Mais cette fougue et cette passion seront nécessaires pour mener le combat à l’Assemblée nationale pour protéger les Français de la dérégulation qu’Emmanuel Macron va mettre en oeuvre dès cet été par ordonnances », a continué la présidente du Front national, annonçant au passage qu’elle était candidate dans le Pas-de-Calais pour les élections législatives

Front national : l’écu, le sou, le franc ou l’euro ?

 

 

La bataille est engagée au sein du Front National pour savoir s’il faut ou non abandonner l’euro pour gagner enfin les élections. Ce que résume un « brillant »  économiste du FN de manière fort simpliste « Je fais un constat. Ça fait deux présidentielles où on parle de la sortie de l’euro. On sait que l’euro est déjà mort, tout le monde le sait. On est là comme lanceurs d’alerte. Mais manifestement, les électeurs ont rejeté en bloc la question ». Reste à savoir si ce brillant expert conseille  le retour au franc, à l’écu ou au  sou puisque l’euro serait déjà mort.  Et le député Gilbert Collard, autre expert économique d’ajouter   »Pour nous, la question de l’euro, c’est terminé, le peuple a fait son référendum dimanche dernier. Pourtant Philippot et Marine Le Pen maintiennent  la ligne qui consiste à proposer un futur monétaire orienté vers le passé.  Marine Le Pen  en effet propose de restaurer l’écu et le franc. Bref un petit voyage rétrospectif vers le Moyen Âge. L’écu a été utilisé un moment comme unité de compte entre 79 et 2000 en Europe ;  par contre sa véritable origine remonte à 1202 sous Louis IX et il a subsisté pendant des siècles. Le franc lui aussi est très ancien  Les premiers francs furent frappés à Compiègne en 1360 pour payer la rançon du roi Jean II. Les choix sémantiques du front national ne sont sans doute pas un hasard, ils traduisent la nostalgie du passé. Pourtant,  c’est sur le plan économique et surtout monétaire que la proposition du Front National est la plus contestée. En effet seulement de l’ordre  30 % des Français approuvent la suppression de l’euro. Ils ont évidemment raison car en l’état des équilibres de la France,  le retour à une monnaie nationale se traduirait inévitablement par une dévaluation d’au moins 20 % avec une inflation au moins équivalente surtout avec les promesses de nouvelles dépenses. En clair et pour simplifier le pouvoir d’achat s’écroulait d’environ 20 %. La croissance et  l’emploi avec. En fermant les frontières, en surtaxe en les échanges voire en les empêchant on se demande bien à qui on vendrait nos biens actuellement exportés comme la construction aéronautique, aérospatiale, ferroviaire, automobile, ou encore les produits agricoles ou le BTP. Le programme économique du Front National est évidemment complètement surréaliste et même au sein de ce parti. Pas étonnant, perspective rebute même une grande partie de l’électorat de Marine Le Pen. Le Front National revient sans doute sur ses propositions économiques et monétaires parce qu’elles sont particulièrement incomprises et incohérentes. Comme la campagne de François Fillon, la campagne de Marine Le Pen piétine et d’une certaine façon s’enfonce dans ses contradictions. Pas surprenant quand on mélange des mesures économiques étatistes, nationalistes,  corporatistes et xénophobes. Sur le terrain économique en tout cas les grandes  orientations paraissent pour le moins incongrues et hors sol. Certes on ne peut nier l’audience du front national mais  il s’agit surtout d’une adhésion protestataire comme celle dont bénéficient les syndicats gauchistes ou corpos. D’ailleurs le Front National dans sa philosophie et plus proche d’un syndicat que d’un parti politique à ambition gouvernementale. Une sorte de néo poujadisme qui additionne fantasmes, peurs et revendications de type moyenâgeux. La réaffirmation récente de ces propositions monétaires aura du mal à convaincre.  Marine Le Pen a en effet évoqué mercredi l’idée d’introduire une simple monnaie commune européenne, sur le lointain modèle de l’écu, coexistant avec une nouvelle devise franco-française après la disparition de l’euro qu’elle appelle de ses vœux. Son parti, le Front national, fait campagne de longue date pour une sortie de la monnaie unique, nuisible selon lui à l’économie française, alors même que cette perspective rebute notamment l’électorat âgé, celui qui lui fait le plus défaut. Mais l’abandon de l’euro ne reviendrait pas pour autant à rompre les amarres avec les autres pays européens, assure la candidate d’extrême droite, qui invoque l’exemple de l’unité de compte en vigueur de 1979 jusqu’en 1999. « L’écu a toujours existé avec une monnaie nationale (…) Qu’il puisse y avoir une coexistence entre une monnaie nationale et une monnaie commune n’a aucune conséquence sur la vie quotidienne des Français », a-t-elle déclaré. Marine Le Pen a également évoqué à cette occasion le système monétaire européen, un autre dispositif d’avant l’euro, qui servait à limiter les fluctuations entre monnaies. « Un serpent monétaire, je pense que c’est quelque chose qui apparaît raisonnable ».  Mais un serpent qui pourrait bien être le poison qui limite les ambitions électorales.

Le franc pour acheter une baguette et l’euro pour la pâtisserie

Le franc pour acheter une baguette et l’euro pour la pâtisserie

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est le flou le plus total concernant la politique monétaire du front national. Depuis le soutien de Dupont Aigan à Marine Le Pen le Front National a donné l’impression de repousser aux calendes grecques l’abandon de l’euro. Mais dès le lendemain de l’accord le vice président du  National, Philippot, déclaré que le prix de la baguette serait fixé en francs d’ici un an. Ce qui correspond aussi aux déclarations de Marine Le Pen qui a indiqué que le franc serait destiné aux dépenses courantes et l’euro au business des entreprises et sans doute pour les dépenses moins courantes. Autrement dit on aura peut-être le franc pour acheter une baguette et l’euro pour payer la pâtisserie Le moins Le Front national entretient le flou sur l’euro depuis des mois. Constatant que les trois quarts des Français sont contre un retour du franc, le parti frontiste ne cesse d’exprimer des positions ambiguës et contradictoires, surtout depuis la mise en place de l’alliance entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen ce week-end. Lors d’un point presse organisé samedi 29 avril, Marine Le Pen a annoncé un accord commun avec le candidat de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, pour le second tour de la présidentielle. Dans cet accord, il est précisé que « pour réussir, une telle alliance doit se conclure sur des engagements clairs de part et d’autre capables de clarifier et d’enrichir le projet présidentiel de Marine le Pen ».  Le document fait la liste de six engagements pour concrétiser cette alliance. Sur la question de l’euro, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ont ainsi indiqué : « La transition de la monnaie unique à la monnaie commune européenne n’est pas un préalable à toute politique économique, le calendrier sera adapté aux priorités et défis immédiats que le gouvernement de la France devra relever. Tout sera fait pour organiser sereinement la transition de la monnaie unique vers une monnaie commune et la mise en œuvre concertée du droit pour chaque pays de gérer sa monnaie et sa banque centrale. » Dans sa profession de foi pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, la notion de souveraineté monétaire a disparu totalement des engagements laissant la place à « une monnaie commune ». La députée européenne propose simplement que pour « restaurer la démocratie et rendre la parole au peuple », cela se fera  »en renégociant les traités européens pour retrouver notre souveraineté et bâtir une Europe des nations ».

Le prix de la baguette «en nouveau franc dans un an»(FN) !

Le prix de la baguette «en nouveau franc dans un an»(FN) !

 

 

C’est évidemment la grande pagaille au Front national à propos de la suppression de l’euro, objectif qui a brusquement disparu du programme après le soutien de Dupont Aignan. Marine Le Pen, elle, avance l’idée d’une double monnaie. Une prise de position qui contredit celle de Marion Maréchal Le Pen qui affirmait que le transfert de l’euro vers le franc demanderait des années. La grande confusion qui règne au Front National sur la réforme monétaire et son calendrier provient essentiellement de l’accord fictif conclu avec Dupont Aignan mais aussi des divisions internes. Soucieuse de dédiaboliser économiquement son parti marine Le Pen  est même prête à renvoyer aux calendes grecques la suppression de l’euro estimant que tout dépend de l’attitude de l’union européenne (. Une conception bien respective de la fameuse indépendance nationale ! (comme l’avait indiqué Fillon) Marine Le Pen espérait peut-être avoir clarifié sa position sur la sortie de l’euro, après un week-end de flottement. En résumé, en cas de victoire à l’élection présidentielle, elle souhaite remplacer la monnaie unique par un système de double monnaie avec une monnaie nationale et une monnaie commune. Outre le fait que cette transition soit plus compliquée à expliquer qu’une simple «sortie de l’euro», prônée par le FN depuis des années, toutes les ambiguïtés du dossier ne sont pas levées. En matière de calendrier, notamment, la candidate frontiste peine à dissiper la confusion, reflet du débat qui agite le FN. Quand Florian Philippot assure, sur France Inter ce lundi matin, que la baguette sera payable en «nouveau franc, très probablement dans un an», il manie un symbole fort. La candidate avait expliqué dimanche que cette monnaie nationale concernerait les achats quotidiens, tandis que l’euro «monnaie commune» concernerait uniquement «les grandes entreprises qui font du commerce international». Avec la baguette, l’illustration de ces achats quotidiens est parlante. Sauf que le vice-président du Front national, fervent défenseur de la sortie de l’euro, contredit Marion Maréchal-Le Pen sur la question du calendrier d’application de cette mesure. Visiblement soucieuse de ne pas braquer l’électorat de François Fillon au premier tour, la députée FN du Vaucluse a estimé samedi que la négociation avec les partenaires européens de la France, en cas d’accession de Marine Le Pen à l’Élysée, commencerait en 2018 et prendrait «plusieurs mois», voire «plusieurs années». «À l’issue de ces négociations, elle reviendra devant les Français pour leur laisser le choix». Au cours de la campagne, Marine Le Pen accordait pourtant un délai plus court – six mois – aux négociations, après quoi elle prévoyait un référendum. «Je pense que cette position, même sur le plan des traités stricto sensu et du droit, n’apparaissait pas tout à fait réalisable», a rebondi Marion Maréchal-Le Pen. Marine Le Pen a pris partie sur la question ce lundi matin. Sur Europe 1, elle a estimé qu’il y a eu une «incompréhension des propos» de sa nièce.

«Le franc est la monnaie des Africains» ? (Sapin)

«Le franc est la monnaie des Africains» ? (Sapin)

«Le franc malgré son nom est la monnaie des Africains, ce n’est plus la monnaie de la France, a expliqué Michel Sapin  à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’issue d’une réunion avec ses homologues d’Afrique de l’Ouest et centrale de la «zone franc». Indiscutablement le franc CFA joue un rôle de stabilisation dans l’économie africaine qui utilise cette monnaie.  Cette monnaie qui bénéficie du parapluie du Trésor public de la France. Résultat le CFA est largement surévalué sans doute de l’ordre de 50 %. Un avantage cependant pour le pouvoir d’achat car le CFA est à l’abri de secousses monétaires puisque protégé par l’euro. Par contre si effectivement le pouvoir d’achat des ménages est protégé le niveau du CFA trop surévalué constitue un  handicap pour la compétitivité des exportations. La France évidemment soutient le CFA (avec l’Europe derrière) pour des raisons économiques mais surtout politiques. Les pays d’Afrique concernée demeurant toujours le pré carré politique de la France. Du coup le  gouvernement justifie l’existence et le niveau du CFA. En guise d’argumentaire le patron de la banque de France avait sorti une explication à caractère intemporel qui pourrait d’ailleurs s’appliquer à d’autres pays comme la France   »Nous menons régulièrement des études économiques pour voir si le franc CFA est surévalué ou sous-évalué par rapport à son niveau économique de très long terme. Aujourd’hui notre réponse est très claire, le franc CFA n’est ni sous-évalué, ni surévalué », avait  déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Il a ajouté que le franc CFA, devise partagée par 14 pays d’Afrique subsaharienne plus les Comores, agissait comme un « mécanisme de protection contra-cyclique », qui évite que son taux de change s’apprécie trop quand les cours des matières premières flambent ou qu’il périclite quand ils sont faibles, comme c’est le cas aujourd’hui, avec pour conséquence des poussées inflationnistes. La vraie question est moins l’existence du CFA que son niveau qui protège d’un côté mais handicape d’un autre. Témoin l’envahissement de produits-y compris alimentaires- notamment chinois qui tuent aussi certaines économies locales.

 

FN : retour au franc, à l’écu et au Moyen Age

FN : retour au franc, à l’écu et au moyen âge

Marine Le Pen continue de s’enfoncer dans les arguties économiques et monétaires moyenâgeuses. « Il y aura une monnaie pour les Français, la monnaie nationale, pas deux monnaies », a-t-elle en effet déclaré au micro d’Europe 1.  En revanche, il est possible d’envisager pour les entreprises, ce qui a existé par le passé, qui était l’Ecu (pour European currency unit, ndlr), une monnaie commune. C’est un peu compliqué, ça ne touche pas les 60 millions de Français, ça touche exclusivement les États ou les grandes entreprises », a-t-elle affirmé. . Bref un petit voyage rétrospectif vers le Moyen Âge. L’écu a été utilisé un moment comme unité de compte entre 1979 et 2000 en Europe ;  par contre sa véritable origine remonte à 1202 sous Louis IX et il a subsisté pendant des siècles. Le franc lui aussi est très ancien  Les premiers francs furent frappés à Compiègne en 1360 pour payer la rançon du roi Jean II. Les choix sémantiques du front national ne sont sans doute pas un hasard, ils traduisent la nostalgie du passé. Pourtant,  c’est sur le plan économique et surtout monétaire que la proposition du Front National est la plus contestée. En effet seulement de l’ordre  30 % des Français approuvent la suppression de l’euro. Ils ont évidemment raison car en l’état des équilibres de la France,  le retour à une monnaie nationale se traduirait inévitablement par une dévaluation d’au moins 20 % avec une inflation au moins équivalente surtout avec les promesses de nouvelles dépenses. En clair et pour simplifier le pouvoir d’achat s’écroulait d’environ 20 %. La croissance et  l’emploi avec. En fermant les frontières, en surtaxe en les échanges voire en les empêchant on se demande bien à qui on vendrait nos biens actuellement exportés comme la construction aéronautique, aérospatiale, ferroviaire, automobile, ou encore les produits agricoles ou le BTP. Le programme économique du Front National est évidemment complètement surréaliste et même au sein de ce parti. Pas étonnant, perspective rebute même une grande partie de l’électorat de Marine Le Pen. Le Front National revient sans doute sur ses propositions économiques et monétaires parce qu’elles sont particulièrement incomprises et incohérentes. Comme la campagne de François Fillon, la campagne de Marine Le Pen piétine et d’une certaine façon s’enfonce dans ses contradictions. Pas surprenant quand on mélange des mesures économiques étatistes, nationalistes,  corporatistes et xénophobes. Sur le terrain économique en tout cas les grandes  orientations paraissent pour le moins incongrues et hors sol. Certes on ne peut nier l’audience du front national mais  il s’agit surtout d’une adhésion protestataire comme celle dont bénéficient les syndicats gauchistes ou corpos. D’ailleurs le Front National dans sa philosophie et plus proche d’un syndicat que d’un parti politique à ambition gouvernementale. Une sorte de néo poujadisme qui additionne fantasmes, peurs et revendications de type moyenâgeux. La réaffirmation récente de ces propositions monétaires aura du mal à convaincre.  Marine Le Pen a en effet évoqué mercredi l’idée d’introduire une simple monnaie commune européenne, sur le lointain modèle de l’écu, coexistant avec une nouvelle devise franco-française après la disparition de l’euro qu’elle appelle de ses vœux. Son parti, le Front national, fait campagne de longue date pour une sortie de la monnaie unique, nuisible selon lui à l’économie française, alors même que cette perspective rebute notamment l’électorat âgé, celui qui lui fait le plus défaut. Mais l’abandon de l’euro ne reviendrait pas pour autant à rompre les amarres avec les autres pays européens, assure la candidate d’extrême droite, qui invoque l’exemple de l’unité de compte en vigueur de 1979 jusqu’en 1999. « L’écu a toujours existé avec une monnaie nationale (…) Qu’il puisse y avoir une coexistence entre une monnaie nationale et une monnaie commune n’a aucune conséquence sur la vie quotidienne des Français », a-t-elle déclaré en marge de ses voeux de début d’année à la presse. Marine Le Pen a également évoqué à cette occasion le système monétaire européen, un autre dispositif d’avant l’euro, qui servait à limiter les fluctuations entre monnaies. « Un serpent monétaire, je pense que c’est quelque chose qui apparaît raisonnable ».  Mais un serpent qui pourrait bien être le poison qui hypothèque toute chance d’accéder à la magistrature suprême d’autant que près de 75 % des Français sont contre l’abandon de l’euro.

Marine Le Pen : retour au Moyen Age avec l’écu et le franc

Marine Le Pen : retour au Moyen Age avec l’écu et le franc

 

Retour vers le passé avec les propositions monétaires de Marine Le Pen  qui propose de restaurer l’écu et le franc. Bref un petit voyage rétrospectif vers le Moyen Âge. L’écu a été utilisé un moment comme unité de compte entre 79 et 2000 en Europe ;  par contre sa véritable origine remonte à 1202 sous Louis IX et il a subsisté pendant des siècles. Le franc lui aussi est très ancien  Les premiers francs furent frappés à Compiègne en 1360 pour payer la rançon du roi Jean II. Les choix sémantiques du front national ne sont sans doute pas un hasard, ils traduisent la nostalgie du passé. Pourtant,  c’est sur le plan économique et surtout monétaire que la proposition du Front National est la plus contestée. En effet seulement de l’ordre  30 % des Français approuvent la suppression de l’euro. Ils ont évidemment raison car en l’état des équilibres de la France,  le retour à une monnaie nationale se traduirait inévitablement par une dévaluation d’au moins 20 % avec une inflation au moins équivalente surtout avec les promesses de nouvelles dépenses. En clair et pour simplifier le pouvoir d’achat s’écroulait d’environ 20 %. La croissance et  l’emploi avec. En fermant les frontières, en surtaxe en les échanges voire en les empêchant on se demande bien à qui on vendrait nos biens actuellement exportés comme la construction aéronautique, aérospatiale, ferroviaire, automobile, ou encore les produits agricoles ou le BTP. Le programme économique du Front National est évidemment complètement surréaliste et même au sein de ce parti. Pas étonnant, perspective rebute même une grande partie de l’électorat de Marine Le Pen. Le Front National revient sans doute sur ses propositions économiques et monétaires parce qu’elles sont particulièrement incomprises et incohérentes. Comme la campagne de François Fillon, la campagne de Marine Le Pen piétine et d’une certaine façon s’enfonce dans ses contradictions. Pas surprenant quand on mélange des mesures économiques étatistes, nationalistes,  corporatistes et xénophobes. Sur le terrain économique en tout cas les grandes  orientations paraissent pour le moins incongrues et hors sol. Certes on ne peut nier l’audience du front national mais  il s’agit surtout d’une adhésion protestataire comme celle dont bénéficient les syndicats gauchistes ou corpos. D’ailleurs le Front National dans sa philosophie et plus proche d’un syndicat que d’un parti politique à ambition gouvernementale. Une sorte de néo poujadisme qui additionne fantasmes, peurs et revendications de type moyenâgeux. La réaffirmation récente de ces propositions monétaires aura du mal à convaincre.  Marine Le Pen a en effet évoqué mercredi l’idée d’introduire une simple monnaie commune européenne, sur le lointain modèle de l’écu, coexistant avec une nouvelle devise franco-française après la disparition de l’euro qu’elle appelle de ses vœux. Son parti, le Front national, fait campagne de longue date pour une sortie de la monnaie unique, nuisible selon lui à l’économie française, alors même que cette perspective rebute notamment l’électorat âgé, celui qui lui fait le plus défaut. Mais l’abandon de l’euro ne reviendrait pas pour autant à rompre les amarres avec les autres pays européens, assure la candidate d’extrême droite, qui invoque l’exemple de l’unité de compte en vigueur de 1979 jusqu’en 1999. « L’écu a toujours existé avec une monnaie nationale (…) Qu’il puisse y avoir une coexistence entre une monnaie nationale et une monnaie commune n’a aucune conséquence sur la vie quotidienne des Français », a-t-elle déclaré en marge de ses voeux de début d’année à la presse. Marine Le Pen a également évoqué à cette occasion le système monétaire européen, un autre dispositif d’avant l’euro, qui servait à limiter les fluctuations entre monnaies. « Un serpent monétaire, je pense que c’est quelque chose qui apparaît raisonnable ».  Mais un serpent qui pourrait bien être le poison qui limite

 

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