Archive pour le Tag 'Fralib'

Hollande : en campagne électorale chaque semaine , cette fois chez Fralib

Hollande :  en campagne électorale chaque semaine , cette fois chez Fralib

 

A défaut d’inversion de la courbe du chômage et de réussites économiques et sociales , Hollande fait sa campagne électorale pour 2017. Cette fois en visitant Fralib ; un lieu sans doute plus porteur qu’Arcelor Mitall à Florange où Hollande a abandonné les sidérurgistes. Sans parler de tous les autres pans sociaux dans les grandes ( et les petites) entreprises. Une campagne en fait électorale pour Hollande ; mais qui   va se révéler difficile a endurer sil faut chaque  jour être informé d’un meeting de Sarkozy et d’une  visite d’une  usine par Hollande. Le risque d’overdose est grand autant qu’on connait le scénario.  Le président de la République profite ce jeudi de son déplacement à Marseille pour rendre visite aux salariés de la coopérative ouvrière SCOP-TI devenus leurs propres patrons dans leur usine de Gémenos. Cette visite surprise dans le cadre d’un déplacement initialement consacré au climat permet au président Hollande d’envoyer un message très politique.  Hollande en campagne électorale chez Fraloib Fralib, c’est LE genre de symbole recherché par François Hollande. Une Scop ou société coopérative ouvrière de production, un clin d’œil à cette gauche qu’il espère reconquérir. Des salariés qui retroussent leurs manches, et qui, après quatre ans de bataille sociale et judiciaire sauvent eux-mêmes leur entreprise vouée à la fermeture avec le soutien de la puissance publique. Histoire édifiante, à l’image cette France qui gagne, antidote à la crise, dont François Hollande fait la promotion depuis le début du printemps. Fralib, symbole enfin des promesses tenues, pour un président dont on critique tant les renoncements. François Hollande était venu voir les salariés en lutte pendant sa campagne de 2012, et a depuis soutenu leur combat pour la reprise de l’activité. Cette visite présidentielle d’une Scop est la 2ème en 15 jours. La 1ère fois, c’était à Carcassonne, là même où le président a lancé sa future campagne, retrouvant les accents et les gestes de candidat. A Marseille, il va mêler les deux casquettes, le local et la proximité avec les ex-Fralib, le global et la stature internationale avec un nouveau discours sur le changement climatique. Une façon de tenir tous les bouts de sa fin de quinquennat, les yeux rivés vers 2017.

Fralib : plan social encore annulé

Fralib : plan social encore annulé

 

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a annulé jeudi le troisième plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté par le groupe Unilever dans le cadre de la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), dont deux premières moutures, contestées par les salariés, avaient déjà été invalidées.  La cour d’appel a constaté la nullité de la procédure et ordonné à la société Fralib de « reprendre à son début ladite procédure et de présenter au comité d’entreprise un plan de sauvegarde de l’emploi concernant l’ensemble des salariés du site de Gémenos ».

 

Fralib: un médiateur pour sauver l’usine

Fralib: un médiateur pour sauver l’usine

Venu à Gémenos (Bouches-du-Rhône) « à la demande du président de la République et du Premier ministre », M. Montebourg s’est exprimé devant une centaine de salariés, sur les 182 initiaux, opposés à la fermeture décidée par Unilever faute de compétitivité par rapport à ses usines en Belgique et en Pologne. « Unilever a pris l’engagement de ne pas demander l’évacuation du site » après la date butoir du 1er juin fixée à la mi-mai par la justice en réponse à une réoccupation de l’usine par les salariés, et « les machines ne partiront pas aussi longtemps que les négociations dureront », a affirmé le ministre. « Notre objectif est de défendre notre outil industriel et tous les emplois qui risquent d’être supprimés », a-t-il insisté.  Fralib et Unilever se rendront à la table ronde souhaitée par le ministre du Redressement productif », a confirmé le groupe, assurant que c’était là « une bonne nouvelle » et qu’il reportait « à fin juin » toute demande d’expulsion des salariés de l’usine, la seule en France à produire les thés Lipton et les infusions L’Eléphant.  Sous la houlette d’un médiateur de l’administration, seront étudiés différents scénarios de reprise, au premier chef un projet de coopérative des salariés, mais aussi celui d’un fabricant de chips local. Avec une clause de revoyure dans un mois.   »Cette table ronde, c’est ce qu’on veut depuis 605 jours, on ne peut être que satisfait », a réagi Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d’entreprise. « Le vent a tourné pour Unilever. Ils avaient leurs alliés dans l’ancien gouvernement pour nous liquider. Aujourd’hui, les portes s’ouvrent alors qu’elles étaient verrouillées depuis longtemps », a-t-il ajouté.  Les salariés avaient enregistré « une première victoire », jeudi, avec l’annonce de la préemption du terrain de l’usine par la communauté urbaine de Marseille, dont le président PS Eugène Caselli était aux côtés de M. Montebourg vendredi, parmi d’autres élus.  La justice avait validé, le 20 avril, un troisième plan de sauvegarde de l’emploi préparé par Unilever, après avoir retoqué les deux premiers. La CGT, largement majoritaire dans l’usine, a fait appel.  Le projet de coopérative des salariés, soutenu par les collectivités locales mais que la direction d’Unilever juge non rentable, vise à développer une production plus naturelle. A l’aide des machines en place et à la condition que le groupe leur cède la marque L’Eléphant, née à Marseille il y a 120 ans, et une partie de sa production. Or la direction a été très claire vendredi: « d’une part, compte tenu de ses surcapacités industrielles en Europe, Unilever ne pourra sous-traiter aucun volume de production. D’autre part, la marque Eléphant, qu’elle possède depuis 40 ans, ne sera ni cédée ni vendue ». Dans l’après-midi, le ministre est allé à la rencontre des salariés de la raffinerie LyondellBasell de Berre-L’Etang (Bouches-du-Rhône), menacée de fermeture, et qui a été « mise sous cocon », c’est-à-dire arrêtée, jusqu’à fin 2013, mais entretenue pour être prête à redémarrer.  Après avoir là aussi nommé un représentant spécial chargé d’animer les négociations entre les partenaires sociaux, M. Montebourg a souligné qu’il n’était pas question de « laisser échapper un site industriel majeur » et qu’il fallait « trouver un repreneur ou un investisseur ».

 




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