Archive pour le Tag 'Frais'

Europe: 300.000 euros de frais divers facturés par Jean-Marie Le Pen

Europe:  300.000 euros de frais divers facturés par Jean-Marie Le Pen

Autant l’affaire des assistants parlementaires européens peut se discuter puisqu’il n’y a aucun détournement de fonds pour enrichissement personnel autant la facture de Jean-Marie Le Pen paraît un peu salée ! Le Parlement européen réclame en effet plus de 300.000 euros à Jean-Marie Le Pen pour avoir indûment facturé à l’institution des frais de mandat d’eurodéputé, a appris lundi l’AFP de sources proches du dossier. 

En cause : l’utilisation de frais de mandats au titre de la «ligne budgétaire 400» du Parlement européen, destinés à couvrir «les dépenses administratives et de fonctionnement des groupes politiques et du secrétariat des députés non-inscrits» et celles «liées aux activités politiques et d’information dans le cadre des activités politiques de l’Union européenne». Mais «ces crédits ne peuvent être utilisés pour financer toute forme de campagne électorale européenne, nationale, régionale ou locale» ou «être utilisés pour l’achat de biens immeubles ou de véhicules», précise le règlement de l’institution. Or, entre 2009 et 2018, Jean-Marie Le Pen a été indûment remboursé, dans le cadre de cette «ligne budgétaire 400», de dépenses de bulletins d’informations, stylos, cartes de visite, cravates, parapluie, balances de cuisine, horloges de bureau, bracelets connectés, lunettes de réalité virtuelle ou encore de 129 bouteilles de vin, selon un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf).

 

Wauquiez coûte cher aux contribuables en frais de restaurant

Wauquiez coûte cher aux contribuables en frais de restaurant
Le président LR de la région Auvergne Rhône Alpes, Laurent Wauquiez, épinglé par la chambre régionale des comptes (CRC) . 
La chambre régionale des comptes «s’étonne des frais de restauration de Laurent Wauquiez, notamment ses nombreux déjeuners à Paris avec des députés, des sénateurs et des journalistes», écrit Le Dauphiné Libéré, évoquant des montants totaux de 77.180 euros pour l’année 2022 et 45.988 euros en 2023. Le quotidien met en avant un dîner à 1.248 euros en mars 2022 avec l’écrivain Michel Houellebecq !

 

Frais d’études étudiants : coût en hausse de de 7 à 10%

Frais d’études étudiants : coût en hausse de de 7 à 9%

Après l’UNEF, c’est la Fage (syndicat majoritaire) qui attire l’attention sur la dérive des coûts pour les études. La Fage (Fédération des associations générales étudiantes) a publié ce mercredi son 21e indicateur du coût de la rentrée pour 2023. Ce dernier s’élève à 3.024,49 euros pour un ou une étudiant(e) de 20 ans à l’université. C’est presque 9% de plus qu’en 2022.

D’après une autre enquête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 14 août, le coût de la vie pour les étudiants a fortement augmenté pour l’année 2023-2024, rapporte Le Monde. L’inflation est en cause : les frais intrinsèques aux études augmentent de 6,47 %, soit une hausse à l’année de 594,76 euros, ce qui représente 49,56 euros supplémentaires par mois. L’année dernière, une hausse similaire (+ 6,47 %, à 428 euros) avait déjà été dénoncée par le syndicat étudiant.

Dans le détail, ce sont les frais alimentaires (+14,3 %) et d’électricité (+10,1 %) qui ont le plus augmenté, suivis par les frais de transport (+5,91 % pour les non-boursiers, +3,95 % pour les boursiers).

Face à cette situation alarmante, en mars dernier, l’exécutif a décidé de revaloriser le montant des bourses étudiantes, pour un budget de plus de 500 millions d’euros. Cet élargissement du dispositif devrait permettre à 35 000 nouveaux étudiants de pouvoir toucher une bourse, dont le montant variera de 145,40 à 633,50 euros par mois. Un effort « largement insuffisant », estime l’UNEF. Selon le rapport, note France Inter, 23,79 % des étudiants touchent une bourse ; ils étaient 26,74 % il y a 6 ans.

Etudiant- Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

Frais d’études: coût en hausse de 6,47 % sur l’année 2023-2024

D’après une enquête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 14 août, le coût de la vie pour les étudiants a fortement augmenté pour l’année 2023-2024, rapporte Le Monde. L’inflation est en cause : les frais intrinsèques aux études augmentent de 6,47 %, soit une hausse à l’année de 594,76 euros, ce qui représente 49,56 euros supplémentaires par mois. L’année dernière, une hausse similaire (+ 6,47 %, à 428 euros) avait déjà été dénoncée par le syndicat étudiant.

Dans le détail, ce sont les frais alimentaires (+14,3 %) et d’électricité (+10,1 %) qui ont le plus augmenté, suivis par les frais de transport (+5,91 % pour les non-boursiers, +3,95 % pour les boursiers).

Face à cette situation alarmante, en mars dernier, l’exécutif a décidé de revaloriser le montant des bourses étudiantes, pour un budget de plus de 500 millions d’euros. Cet élargissement du dispositif devrait permettre à 35 000 nouveaux étudiants de pouvoir toucher une bourse, dont le montant variera de 145,40 à 633,50 euros par mois. Un effort « largement insuffisant », estime l’UNEF. Selon le rapport, note France Inter, 23,79 % des étudiants touchent une bourse ; ils étaient 26,74 % il y a 6 ans.

Alimentaire- Le temps frais fait chuter les légumes et fruits

Alimentaire- Le temps frais fait chuter les légumes et fruits

Les représentant des producteurs de fruits et légumes frais alertent, sur la baisse des ventes, en particulier pour les abricots, et alors que « les fruits et légumes sont désormais présents sur les étals des commerces en quantité, en qualité et à des prix accessibles ».

En cause la baisse des températures mais aussi de façon plus structurelle des prix qui se maintiennent à un niveau élevé depuis le début de la saison. Et en France le pouvoir d’achat des consommateurs est évidemment largement amputé par une inflation toujours un très haut niveau.

Selon l’enquête de l’association Familles rurales , le panier de 9 fruits et 10 légumes issus de l’agriculture conventionnelle ont augmenté de 11 % soit deux fois plus que l’inflation. « Entre juin 2021 et juin 2022, le prix du panier de fruits a augmenté de +8 % en conventionnel et de +4 % en bio. Durant la même période, le prix des légumes a augmenté de +15 % en conventionnel et a baissé de – 3 % en bio », indiquait Famille de France, qui constatait que les fruits et légumes pèsent de plus en plus cher dans le budget des Français : +42 % d’augmentation pour les fruits et +37 % pour les légumes en une décennie, et des produits bio qui coûtent jusqu’à deux fois plus cher que leurs homologues conventionnels.

Au final, une famille de quatre personnes (deux adultes et deux enfants) qui voudrait respecter la consigne du Programme national nutrition santé, « 5 fruits et légumes par jour et par personne », devait dépenser en juin entre 107 € et 198 € (soit entre 8 et 16 % d’un SMIC net mensuel) en se basant sur le panier type ou entre 60 € à 86 € (soit entre 5 et 7 % d’un SMIC net mensuel) en ne retenant que les 5 fruits et légumes les moins chers du panier de Familles rurales.

Cette hausse des prix des fruits et légumes constatée par l’Observatoire est toutefois contestée par les professionnels. « Il y a bien hausse du prix des fruits produits en France mais de l’ordre de 5 à 6 % par rapport à l’an dernier et non de 8 %, comme détaillait Familles rurales dans son étude, uniquement au sujet des fruits », objecte Stéphanie Prat, directrice de la Fédération nationale des producteurs de fruits.

De son côté, dans une note parue le 12 août, l’Insee constate une « accélération des prix alimentaires sur un an » avec toutefois une hausse des prix des produits frais « un peu moins soutenue que le mois précédent (+5,2 % après +6,6 %) ». Les prix des légumes frais ont augmenté de +4,9 % après +7,3 % un mois auparavant, ceux des fruits frais de +2,7 % après +2,9 %.

Un ralentissement qui pourrait n’être que de courte durée avant la rentrée, car la sécheresse et les restrictions d’eau qui touchent à des degrés divers tous les départements fragilisent la production de fruits et légumes, soumis à un inquiétant stress hydrique. « Nous avons entre 30 et 35 % de perte en champs en moyenne. Face à une longue sécheresse, comme celle que nous connaissons, nous n’avons que peu de moyens d’agir. Il n’y aura pas de pénurie […], Mais il y aura moins de légumes, c’est une certitude », assurait cette semaine dans Le Parisien Jacques Rouchaussé, maraîcher à Mardeuil (Marne), et président des Producteurs de Légumes de France, qui lançait un appel à la sobriété des consommateurs.

« Nous devons retrouver une saisonnalité, nous ne pouvons pas avoir des tomates toute l’année. Le consommateur doit aussi faire preuve de sobriété » prévient Jacques Rouchaussé. De son côté, l’Interfel estime que « la très grande diversité des fruits et légumes permet de se reporter sur un autre fruit ou légume lorsque certains sont plus chers du fait de la conjoncture. »

Reste que la hausse des coûts de production, la baisse potentielle de rendements et de nouveaux aléas climatiques pèsent sur toute la filière et in fine sur le prix sur les étals.

Un panier de légumes qui augmente de 17 %

Au total, 114 relevés des prix de 9 fruits et 10 légumes ont été réalisés du 7 au 21 juin dans 39 départements. Dans le détail, le prix du panier de fruits a augmenté de 14 % en conventionnel et de 8 % en bio, celui du panier de légumes de 17 % en conventionnel et 15 % en bio.

Le temps frais fait chuter les légumes et fruits

Le temps frais fait chuter les légumes et fruits

Les représentant des producteurs de fruits et légumes frais alertent, sur la baisse des ventes, en particulier pour les abricots, et alors que « les fruits et légumes sont désormais présents sur les étals des commerces en quantité, en qualité et à des prix accessibles ».

En cause la baisse des températures mais aussi de façon plus structurelle des prix qui se maintiennent à un niveau élevé depuis le début de la saison. Et en France le pouvoir d’achat des consommateurs est évidemment largement amputé par une inflation toujours un très haut niveau.

Selon l’enquête de l’association Familles rurales , le panier de 9 fruits et 10 légumes issus de l’agriculture conventionnelle ont augmenté de 11 % soit deux fois plus que l’inflation. « Entre juin 2021 et juin 2022, le prix du panier de fruits a augmenté de +8 % en conventionnel et de +4 % en bio. Durant la même période, le prix des légumes a augmenté de +15 % en conventionnel et a baissé de – 3 % en bio », indiquait Famille de France, qui constatait que les fruits et légumes pèsent de plus en plus cher dans le budget des Français : +42 % d’augmentation pour les fruits et +37 % pour les légumes en une décennie, et des produits bio qui coûtent jusqu’à deux fois plus cher que leurs homologues conventionnels.

Au final, une famille de quatre personnes (deux adultes et deux enfants) qui voudrait respecter la consigne du Programme national nutrition santé, « 5 fruits et légumes par jour et par personne », devait dépenser en juin entre 107 € et 198 € (soit entre 8 et 16 % d’un SMIC net mensuel) en se basant sur le panier type ou entre 60 € à 86 € (soit entre 5 et 7 % d’un SMIC net mensuel) en ne retenant que les 5 fruits et légumes les moins chers du panier de Familles rurales.

Cette hausse des prix des fruits et légumes constatée par l’Observatoire est toutefois contestée par les professionnels. « Il y a bien hausse du prix des fruits produits en France mais de l’ordre de 5 à 6 % par rapport à l’an dernier et non de 8 %, comme détaillait Familles rurales dans son étude, uniquement au sujet des fruits », objecte Stéphanie Prat, directrice de la Fédération nationale des producteurs de fruits.

De son côté, dans une note parue le 12 août, l’Insee constate une « accélération des prix alimentaires sur un an » avec toutefois une hausse des prix des produits frais « un peu moins soutenue que le mois précédent (+5,2 % après +6,6 %) ». Les prix des légumes frais ont augmenté de +4,9 % après +7,3 % un mois auparavant, ceux des fruits frais de +2,7 % après +2,9 %.

Un ralentissement qui pourrait n’être que de courte durée avant la rentrée, car la sécheresse et les restrictions d’eau qui touchent à des degrés divers tous les départements fragilisent la production de fruits et légumes, soumis à un inquiétant stress hydrique. « Nous avons entre 30 et 35 % de perte en champs en moyenne. Face à une longue sécheresse, comme celle que nous connaissons, nous n’avons que peu de moyens d’agir. Il n’y aura pas de pénurie […], Mais il y aura moins de légumes, c’est une certitude », assurait cette semaine dans Le Parisien Jacques Rouchaussé, maraîcher à Mardeuil (Marne), et président des Producteurs de Légumes de France, qui lançait un appel à la sobriété des consommateurs.

« Nous devons retrouver une saisonnalité, nous ne pouvons pas avoir des tomates toute l’année. Le consommateur doit aussi faire preuve de sobriété » prévient Jacques Rouchaussé. De son côté, l’Interfel estime que « la très grande diversité des fruits et légumes permet de se reporter sur un autre fruit ou légume lorsque certains sont plus chers du fait de la conjoncture. »

Reste que la hausse des coûts de production, la baisse potentielle de rendements et de nouveaux aléas climatiques pèsent sur toute la filière et in fine sur le prix sur les étals.

Un panier de légumes qui augmente de 17 %

Au total, 114 relevés des prix de 9 fruits et 10 légumes ont été réalisés du 7 au 21 juin dans 39 départements. Dans le détail, le prix du panier de fruits a augmenté de 14 % en conventionnel et de 8 % en bio, celui du panier de légumes de 17 % en conventionnel et 15 % en bio.

Frais bancaires élevés: La France en tête (UFC-Que choisir )

Frais  bancaires élevés: La France en tête (UFC-Que choisir )

 

Les frais de rejet de prélèvement sont 17 fois plus élevés en France qu’en Allemagne, 8 fois plus qu’en Italie et 3 fois plus qu’en Belgique, dénonce l’UFC-Que Choisir. L’UFC-Que Choisir estime ainsi que les consommateurs français pourraient gagner plus d’un milliard d’euros si les frais de rejet étaient limités à 8 euros, une somme qui correspondre à une « commission intervention ». Et pour cause, le plafond de 20 euros en cas de rejet de prélèvement est systématiquement appliqué par toutes les banques, selon l’UFC-Que Choisir. L’association a calculé que la durée moyenne de ces interventions était inférieure à 1 minute 30, et évalué les marges des banques françaises sur ces frais d’incident à 86%.

Lorsque le prélèvement est effectué malgré un compte dans le rouge au-delà du découvert autorisé, seule la commission d’intervention est prélevée mais «une banque sur quatre (24%), toutes membres du groupe Banques Populaires-Caisse d’Épargne (BPCE), ne trouve rien de mieux que d’alourdir la note en adressant à leurs clients une lettre « d’information » à 10,70 euros en moyenne».

Devant ces pratiques, l’UFC demande plus de transparence aux banques dont seules deux – la Banque postale et la Bred – rétrocèdent systématiquement les doubles facturations des rejets qui se produisent lorsque le compte du client n’a pas été alimenté avant la deuxième tentative de prélèvement d’une facture.

L’encadrement des frais est un sujet qui revient régulièrement dans les débats, face à des banques qui sont souvent accusées par les associations de consommateurs d’en faire leurs rentes. Fin 2018, le secteur bancaire français s’était engagé auprès du gouvernement à plafonner les frais d’incidents bancaires pour les clients détenteurs de l’« offre spécifique » – qui donne accès à des services bancaires de base pour trois euros mensuels maximum – mais aussi pour la clientèle fragile, estimée à 3,4 millions de personnes fin 2019. Depuis, les bénéficiaires de l’offre spécifique ne peuvent pas se voir facturer plus de 20 euros par mois et 200 euros par an pour des frais d’incidents bancaires, et les personnes fragiles financièrement plus de 25 euros par mois.

Plus généralement, le coût global des frais bancaires ne cesse de s’élever aussi.

219,90 euros. C’est en moyenne ce que les Français vont payer en frais bancaires cette année, selon la dernière étude* annuelle du comparateur Panorabanques. Un montant en hausse sensible de 1,5% sur un an, soit la progression la plus forte depuis 2017 souligne le spécialiste. En 2021, l’augmentation de ces frais n’avait été que de 0,6%. Certains services vont augmenter « sensiblement » comme les frais de tenue de compte, les virements en agence et les retraits déplacés.

Les frais de tenue de compte connaissent en effet une inflation constante depuis plusieurs années. Ils étaient en moyenne de 17 euros par an en 2019 et se hisseront à 19,30 euros cette année, soit une progression annuelle de 6%. Entre 2013 et 2017, ils avaient déjà triplé.

Présidentielle : le JDD souligne la remontée de Zemmour

Présidentielle : le JDD souligne la remontée de Zemmour 

 

Ce n’est sans doute pas un hasard si le JDD souligne la remontée de Zemmour  et titre même que ces derniers talonne la candidate des Républicains.

Le  JDD se fonde sur la moyenne de sondages ce qui méthodologiquement est très approximatif et en tout cas non pertinent d’un point de vue statistique. La vérité c’est que si Macron est toujours en tête, la plupart des sondages pas trop manipulés montrent que Marine Le Pen devance très légèrement Valérie Pécresse et que Éric Zemmour se trouve plus loin.

Cette analyse du JDD n’est pas étonnante, elle est nettement orientée comme la plupart des médias désormais sous la tutelle de Bolloré principal soutien de Zemmour.  A gauche, Jean-Luc Mélenchon reste nettement en tête à 9,7 %. Suivent, sous la barre des 5%, l’écologiste Yannick Jadot (4,7 %), Christiane Taubira (4 %), le communiste Fabien Roussel qui poursuit son ascension (3,7 %, soit une hausse de plus d’un point en une semaine) et la socialiste Anne Hidalgo (2,4 %). Curieusement on parle peu des abstentions qui risquent d’atteindre un chiffre record content tenu du niveau actuel de la campagne électorale ( sans doute au moins 35 % d’abstention).

Une abstention record au premier tour de l’élection présidentielle, de toute l’histoire de la Vème république. C’est ce que révèle un sondage Odoxa – Backbone Consulting réalisé pour Le Figaro sur «Les Français et l’abstention à l’élection présidentielle de 2022»*. Selon cette étude, près de 3 Français sur 10 ne s’intéressent pas à cette élection présidentielle, et 2 sur 3 (65%) anticipent une abstention plus importante à cette élection qu’aux précédentes.

 

* Ifop, Ipsos, Elabe, Harris Interactive, BVA, OpinionWay et Odoxa. S’agissant des rollings quotidiens de l’Ifop et d’OpinionWay, nous ne retenons pas chacune de leur « vague » mais celles réalisées sur une période de temps différente, après renouvellement en intégralité de leur échantillon. 

Brexit: les Britanniques manquent de produits frais

Brexit: les Britanniques manquent de produits frais

 

Le Royaume-Uni commence à manquer sérieusement de produits frais importés du continent européen. Jusque-là la situation s’était bien déroulée grâce notamment au stockage de précautions effectuées avant les fêtes. Mais douze jours après la sortie britannique du marché unique européen, les premiers effets concrets du Brexit sur l’économie commencent à se matérialiser.«Dans les semaines à venir, nous nous attendons à des perturbations supplémentaires importantes, particulièrement sur l’axe Douvres-Calais», prévenait en fin de semaine dernière Michael Gove, héraut de la campagne pour le Brexit et numéro deux du gouvernement de Boris Johnson.

Les premiers jours de janvier ont été marqués par un trafic fluide, quatre à cinq fois inférieur à la normale, du fait d’une reprise progressive après la trêve des confiseurs. Les entreprises avaient aussi constitué d’importants stocks de précaution avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes.

Frais de gestion excessif de plusieurs banques

Frais de gestion excessif de plusieurs banques

 

Pour la première fois la direction générale de la concurrence a sanctionné plusieurs banques aux frais de gestion excessif et les a condamnés à des amendes.. Les établissements visés sont les suivants : BNP Paribas (1,494 million d’euros d’amende), la Banque Postale (1,168 million d’euros), la Banque populaire du Grand Ouest (74.446 euros), la banque Afone (58.200 euros), la Caisse régionale Crédit agricole Normandie (48.276 euros) et enfin la Caisse fédérale du Crédit mutuel Maine Anjou Basse-Normandie (35.600 euros).

Supprimer l’héritage (ou augmenter les frais de succession) ?

Supprimer l’héritage (ou augmenter les frais de succession) ?

  • Un article intéressant du Monde qui pose la problématique de l’héritage et de son lien avec les inégalités

« Lorsqu’une personne meurt, ses enfants ou sa famille héritent de ses biens. C’est ainsi depuis des millénaires et c’est même encadré par la loi, notamment à travers les frais de succession. Mais c’est aussi, selon beaucoup d’économistes, l’un des moyens de reproduction des inégalités économiques et sociales les plus importants qui existent. En 2014, pour illustrer cette idée, deux chercheurs ont voulu mesurer l’influence de la famille dans la reproduction sociale. Ils ont donc étudié l’origine familiale des membres de l’élite anglaise contemporaine et celle de membres de l’élite anglaise au XIIe siècle. 800 ans et 28 générations plus tard, ils ont conclu que l’élite anglaise était encore issue des mêmes familles. Une autre étude publiée en 2016 et consacrée à la reproduction des élites dans la ville de Florence, en Italie, est arrivée aux mêmes conclusions. »

 »

Sources :

- L’étude sur la reproduction des élites anglaises entre 1 170 et 2012 : https://bit.ly/38HPhlq

- L’étude sur la reproduction des élites à Florence entre 1 427 et 2011 : https://bit.ly/311kqOc

- Le livre de Nicolas Frémeaux Les Nouveaux Héritiers : https://bit.ly/2O7rgMR

- Le livre de Thomas Piketty Le Capital au XXIe siècle : https://bit.ly/2U6oJXe

- L’estimation de la valeur totale des transmissions en France en 2015 par France stratégie, sur laquelle est fondé le calcul de la part qui reviendrait à chaque Français à ses 18 ans : https://bit.ly/2U4maEQ

- Une étude sur l’inégalité des salaires en France entre 1900 et 2014, dont est issu le graphique sur la part des 1 % des plus hauts salaires dans les 1 % les plus riches. https://bit.ly/2GBwwUJ

- Trois études qui traitent notamment des comportements des individus face à l’impôt sur les successions aux Etats-Unis et en Suisse : https://bit.ly/37zwucb https://bit.ly/2RzQNk8 ; https://bit.ly/37Bt7Bg

- Une étude qui aborde la question des motivations à l’épargne : https://bit.ly/37viVdD

- Résultats de l’enquête Credoc « Conditions de vie et aspirations des Français », été 2017 dont sont extraites les questions sur la connaissance de l’héritage : https://bit.ly/30ZYbbD

- Le livre de Bourdieu et Passeron Les Héritiers sur la reproduction sociale : https://bit.ly/2RCdRi3

 

Le député LaREM qui se faisait rembourser deux fois des notes de frais !

Le député LaREM qui se faisait  rembourser deux fois des notes de frais !

Le député LaREM du Val-de-Marne Jean-Jacques Bridey, l’un des premiers élus à avoir soutenu Emmanuel Macron, aurait bénéficié d’un double remboursement de certaines de ses notes de frais, en 2016 et 2017, au moment où il était à la fois président de la Société d’économie mixte locale d’aménagement de Fresnes (Semaf) et maire PS de cette commune, révèle ce lundi Mediapart.

L’élu se serait ainsi fait doublement rembourser certaines de ses notes de frais au restaurant « À la marée », situé au marché international de Rungis, qu’il fréquentait régulièrement: une fois par la Semaf et une deuxième fois par la mairie de Fresnes. Un montant total de 4807,70 euros, soit 3975,90 euros en 2016 et 831,80 euros en 2017, selon le site d’investigation en ligne.

Jean-Jacques Bridey est déjà soupçonné d’avoir perçu des sommes indues via le cumul des indemnités de ses différents mandats lorsqu’il était membre du Parti socialiste.

De Rugy : Des diners familiaux royaux aux frais du contribuable

De Rugy : Des diners familiaux royaux aux frais du contribuable

 

 

On se souvient que sitôt nommé président de l’assemblée nationale, de Rugy  s’était signalé par des propos visant à réduire sérieusement le train de vie des députés. Des recommandations qui ne s’appliquaient pas au président de l’Assemblée nationale qui a organisé d’après Mediapart une dizaine de dîners très luxueux à l’hôtel de la C pour sa famille et ses amis Des dîners fastueux, organisés grâce à de l’argent public. D’une certaine manière, de Rugy, comme Macron  d’ailleurs, confond la république avec la monarchie. Le petit aristo s’est d’ailleurs toujours caractérisé par une certaine condescendance vis-à-vis de ses interlocuteurs, aussi une grande incompétence, ce qui n’est pas incompatible. Finalement de Rugy s’ inspire de Macron qui tous les jours utilisent les moyens de l’État pour faire ses campagnes électorales. De Rugy lui utilise les moyens de l’État pour régaler sa famille et ses copains. Selon les informations du média d’investigation, François de Rugy aurait organisé, avec sa femme, Séverine de Rugy, entre octobre 2017 et juin 2018, une dizaine de dîners luxueux à l’hôtel de Lassay, alors qu’il était président de l’Assemblée nationale. Réunissant entre dix et trente convives, principalement des amis du couple, ces repas, composés de plats très onéreux, photos de homards à l’appui, et de vins luxueux directement extraits des caves de l’Assemblée nationale, auraient été financés avec l’argent de l’État.  «J’assume totalement qu’un président de l’Assemblée nationale, comme un ministre, rencontre dans un cadre informel le soir dans des dîners, des responsables d’entreprises, des responsables de la culture, des responsables de l’université», a réagi François de Rugy, ce mercredi, au micro de France Inter. «Je n’accepte pas qu’on nous attaque ma femme et moi, nous n’avons rien à nous reprocher, ni elle ni moi», a-t-il renchéri. Plus tard dans la journée le ministre a mis de l’eau dans son vin en recommençant certains faits mais en les justifiant par sa fonction !

 

Delphine Batho, ancienne ministre de l’Environnement et députée des Deux-Sèvres, a estimé que la «démission» de François de Rugy «s’impose». «Parce que c’est de l’argent public. L’argent public n’est pas fait pour organiser des dîners privés fastueux», a-t-elle voulu rappeler. «On est sur une débauche de moyens pour des dîners avec des amis qu’il qualifie lui-même d’informels. Ce n’est pas de la représentation et d’ailleurs beaucoup de ceux qui ont exercé des fonctions officielles n’ont jamais eu ce type de pratiques aux frais de l’Assemblée nationale et de l’État», a-t-elle dénoncé.

L’ex-président du Grand Palais : 400 000 euros de frais de taxis

L’ex-président du Grand Palais :  400 000 euros de frais de taxis

On se souvient que Stéphane Berg, chargé d’une mission sur la préservation du patrimoine avait protesté avec vigueur contre les 450 millions attribués aux Grand palais pour sa rénovation en vue des JO. Un gaspillage qui n’était pas justifié d’après l’intéressé qui avait alors menacé d’abandonner sa mission. Il semble bien que ce gaspillage se confirme avec la révélation du canard enchaîné qui montre que l’ancien président du Grand palais à dépenser plus de 400 000 € de frais de taxi en cinq ans. Le Canard enchaîné s’appuie sur un rapport confidentiel de la Cour des Comptes : «95.090 euros ont été dépensés, soit près de 8 000 euros par mois» par l’ancien patron du Grand Palais, en place de janvier 2011 à janvier 2016.  Finalement un montant de dépenses de frais de taxi équivalent à celui de l’autre énarque Agnès Saal. .  L’hebdomadaire l’Express avait révélé  qu’Agnès Saal avait également dépensé 400.000 euros de frais de taxi entre 2007 et 2014 lorsqu’elle était directrice générale du Centre culturel Georges Pompidou. Selon le parquet de Créteil, ces frais sont certainement « non exclusivement professionnels ». Au mois de mai, le ministère public avait ouvert une enquête pour « détournement de fonds public aggravé ».  Il s’agit d’une somme très supérieure à celle qui avait poussé Agnès Sall à quitter la direction de l’INA en avril (40 000 euros en six mois). Par jour, les frais de déplacement d’Agnès Saal au Centre Pompidou se seraient ainsi élevés à 157 euros contre 130 à l’INA. Pour justifier ces frais, Agnès avait affirmé ne pas pouvoir faire travailler son chauffeur « 12 à 15 heures par jour ni les week-ends » ajoutant qu’elle ne disposait pas du permis de conduire. Conclusion dans le cadre du grand plan vélo, il serait peut-être utile d’acheter des bicyclettes électriques à l’énarque qui occupe les plus hautes fonctions dans les institutions françaises.

Agnès Saal récompensée pour avoir dépensé 50 000 euros de frais de taxi !

Agnès Saal récompensée pour avoir dépensé 50 000 euros de frais de taxi !

Preuve que Macron a bien donné les clés du pouvoir à l’énarchie,  Agnès Saal, ancienne énarque,  cette haute fonctionnaire qui avait dépensé (et qui a été condamnée) 50 000 euros en frais de  vient d’être récompensée par  une promotion. Mercredi 29 août, un arrêté publié au Journal Officiel indiquait que l’ex-patronne de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) Agnès Saal, qui avait été suspendue pour des frais de taxis indus, avait été nommée haut fonctionnaire au ministère de la Culture. Samedi 1er septembre, Mediapart révèle qu’elle a aussi profité d’un autre arrêté très avantageux en sa faveur.

En effet,  un arrêté du 3 août 2018 signé par le Premier ministre, indique qu’Agnès Saal a été promue à l’échelon spécial du grade d’administrateur général.  »En accédant à cet ‘échelon spécial’, le fonctionnaire concerné profite d’une hausse de son traitement qui, selon nos informations, peut alors atteindre jusqu’à 6 138 euros par mois », indique Mediapart.

Directrice générale du centre Pompidou de 2007 à 2014, puis présidente de l’Ina de mai 2014 à avril 2015, elle avait dû démissionner après des révélations sur ses dépenses excessives en taxis (près de 24 000 euros à l’Ina et près de 24 000 euros au Centre Georges-Pompidou), qui lui ont valu 6 mois de suspension sans solde et une condamnation à trois mois de prison avec sursis et une double amende.

Elle avait réintégré le ministère de la Culture à l’été 2016, en tant que chargée de mission auprès du secrétariat général pour piloter les démarches de labellisation Afnor sur l’égalité professionnelle et la diversité.

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