Archive pour le Tag 'fragilité'

La fragilité de l’union des Insoumis

La fragilité de l’union des Insoumis

 

Prenant l’exemple des différents accords électoraux de la gauche au XXᵉ siècle, l’historien Marc Lazar souligne, dans une tribune au « Monde », la fragilité de l’entente programmatique autour de La France insoumise en vue des législatives des 12 et 19 juin.

Plusieurs dirigeants de La France insoumise (LFI) ont qualifié d’historique l’accord passé avec les socialistes, les Verts et les communistes. Cela incite à revenir sur trois précédentes expériences d’entente programmatique à gauche.

Le 10 janvier 1936, le Parti radical, le Parti communiste (PCF) et la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), le nom du Parti socialiste à l’époque, signent un programme de « Rassemblement populaire » en vue des élections législatives prévues pour le printemps qui se solderont par leur victoire. Le texte prévoyait la réduction du temps de travail, la hausse des salaires, des grands travaux, la création d’un fonds d’aide pour les chômeurs et d’un Office national du blé, autant de mesures inédites.

Les signataires entendaient s’opposer aux menaces fascistes, défendre la démocratie et lutter pour la paix. Ce programme, soutenu par les syndicats et de multiples associations, résultait d’une dynamique unitaire enclenchée depuis presque deux ans, suite, entre autres, aux événements du 6 février 1934 au cours desquels les ligues d’extrême droite avaient tenté par la force de s’emparer de la Chambre des députés. Un événement qui avait été interprété comme une tentative de coup d’Etat fasciste par la gauche.

Néanmoins, une fois au pouvoir, le Front populaire se désagrégea assez rapidement, les divergences entre les trois partis étant profondes.

La signature du programme commun de gouvernement, le 27 juin 1972, entre le PCF, le PS et le Mouvement des radicaux de gauche constitue le deuxième exemple. Ce texte marque l’aboutissement d’une décennie d’échanges et de négociations impulsée, à partir de 1962, par le PCF, avec la SFIO (jusqu’en 1969), puis le Nouveau Parti socialiste, dirigé par Alain Savary de 1969 à 1971, et enfin le PS de François Mitterrand, fondé en 1971. Le PS et le PCF, qui, alors, devançait le premier, espéraient chacun tirer profit de leur alliance.

De facture « marxo-keynésienne », fondé sur un fort taux de croissance, le programme annonçait une vague de nationalisations et apparaissait comme radical. Il voulait lancer d’importantes réformes de démocratisation politique et de société. Mais, dès 1977, il était rompu après l’échec des discussions sur son actualisation demandées par le PCF, inquiet de la progression de son allié socialiste à ses dépens.

Fort de cette expérience, en 1995, le PS adopta une autre méthode. Après sa déroute électorale de 1993 durant la fin du second septennat de François Mitterrand, il s’était un peu repris lors de l’élection présidentielle, son candidat Lionel Jospin obtenant plus de 47 % des suffrages au second tour.

La fragilité du numérique face au climat

La fragilité du numérique face au climat

 

Un article du Wall Street Journal souligne la fragilité de la monnaie numérique face aux inondations. En fait, une fragilité plus globale du monde numérique aux aléas climatiques qui peuvent notamment priver d’électricité.

A Zhengzhou, les fortes pluies de juillet ont fait sortir les rivières de leur lit, provoquant de vastes pannes de courant qui ont désactivé le service de téléphonie mobile. Les Chinois urbains utilisant généralement des applications de paiement comme WeChat de Tencent et Alipay d’Ant Group en lieu et place de pièces et de billets, cette brusque coupure d’électricité a eu pour conséquence de laisser sans argent une bonne partie des 12 millions d’habitants de la ville qui n’avaient déjà plus de moyen de joindre les services d’urgences ou leurs proches.

Sur la scène internationale, la Chine est le précurseur dans le domaine de la création d’une version numérique de sa monnaie. Quatre jours avant les inondations de Zhengzhou, sa banque centrale avait publié la stratégie officielle de son déploiement et annoncé que les premiers essais avaient à ce jour été couronnés de succès. Puis, les coupures de courant de Zhengzhou ont paralysé l’infrastructure de paiement qui forme la colonne vertébrale du projet.

Sans argent à leur disposition, certains habitants de Zhengzhou ont opté pour le troc, notamment un homme qui a payé ses légumes avec des cigarettes, exemple parmi des milliers partagés sur les réseaux sociaux chinois illustrant ce qui se passe lorsque l’argent numérique se fait la malle.

Zhao Jun, employée d’exploitation laitière de 25 ans, raconte avoir été coincée loin de son appartement de Zhengzhou par les crues et avoir voulu se réfugier à l’hôtel pour la nuit — avant de se rendre compte qu’elle n’avait aucun moyen de payer sa chambre sans Alipay ou WeChat, et qu’elle était coupée du monde. « J’étais très angoissée », se souvient-elle.

Ce black-out financier a été une illustration relativement brève mais intense d’un risque auxquels les pays qui adoptent les monnaies numériques dépendant des téléphones portables peuvent s’exposer. Il convient désormais d’ajouter la fiabilité de la téléphonie mobile au piratage des portefeuilles numériques et des échanges en ligne à la liste des vulnérabilités auxquelles les gouvernements auront affaire en s’introduisant dans cette sphère instable qui était jusqu’à présent l’apanage du bitcoin et des cryptomonnaies.

Le type de choc subi pendant les inondations causerait des ravages dans n’importe quelle économie numérique moderne. A Zhengzhou, les plans de ville en ligne ne fonctionnaient plus et les voitures électriques se sont retrouvées à sec. Une version électronique du yuan ne fera qu’accentuer la dépendance technologique de la Chine. Cette société où l’argent liquide est de moins en moins utilisé connaît déjà des problèmes, comme la difficulté pour certaines personnes âgées de prendre un taxi faute de disposer des bonnes applications.

L’épisode des crues contredit certains engagements spécifiques pris par Pékin dans sa publication stratégique de juillet, dans laquelle il assure que son système de monnaie numérique aura les moyens de se protéger en cas de catastrophe naturelle.

« Le plus petit dénominateur commun qui affecte tout le monde, c’est le réseau électrique », explique Luke Deryckx, directeur technique chez Ookla, à Seattle.

En étudiant les pannes d’Internet advenues à la suite de catastrophes naturelles, poursuit M. Deryckx, son entreprise a vu des centrales électriques et des opérateurs mobiles restaurer rapidement leurs opérations au niveau central, pour voir disparaître leurs clients des réseaux à mesure que leurs batteries de téléphones portables s’épuisaient faute d’endroits où les recharger.

La banque centrale chinoise affirme que l’e-CNY—le nom officiel du yuan numérique—a été testé dans plus de 70 millions de transactions dans le monde réel depuis début 2020, sans que des difficultés majeures aient été signalées.

La Banque populaire de Chine n’a pas répondu aux questions sur l’éventuel impact de la catastrophe de Zhengzhou sur ses projets de monnaie numérique ; Alipay, WeChat et l’opérateur mobile China Mobile non plus. Si les hauts responsables chinois ont qualifié les inondations de juillet de catastrophe qui ne se produit qu’une fois par siècle, d’aucuns voient en elles un premier signe des effets du réchauffement climatique.

De nombreux pays, dont les Etats-Unis, observent ce que fait Pékin afin de se faire une idée sur la pertinence de numériser à leur tour leur monnaie.

La Chine se montre généralement prudente face aux innovations financières, et le pays ne s’est pour l’instant pas engagé dans un programme formel de déploiement de sa monnaie électronique. Rien n’indique que les problèmes de Zhengzhou aient modifié le planning, mais selon les analystes, Pékin pourrait être moins pressé de lancer ce programme que ne le suggèrent ses très nombreux tests.

« La barre est extrêmement haute. Vous n’avez aucune marge d’erreur avec ce genre de système », reconnaît Martin Chorzempa, chercheur au Peterson Institute for International Economics de Washington. « Il y a vraiment énormément d’inconnues ici, et c’est pourquoi je pense qu’ils veulent rester prudents et ne pas se précipiter. »

Mu Changchun, responsable de la Banque centrale chinoise en charge du projet d’e-CNY, a annoncé lors d’une conférence en ligne tenue en mars dernier que la monnaie numérique était en partie conçue pour servir de backup aux systèmes WeChat et Alipay, qui à eux deux représentent 90 % des transactions sur mobiles en Chine.

« S’il leur arrive quelque chose, que ce soit financièrement ou techniquement, cela aura forcément des impacts négatifs sur la stabilité financière de la Chine », a reconnu M. Mu lors de la conférence de la Banque des règlements internationaux (BRI) en mars dernier.

Comment le système de monnaie numérique aurait-il pu mieux fonctionner pendant les inondations, cela reste à éclaircir. La Banque populaire de Chine a exposé clairement que l’e-NCY aurait besoin d’applications pour être utilisé, dont une qui lui serait propre en plus de WeChat et d’Alipay. Pendant les inondations, les régulateurs financiers de la province du Henan ont diffusé des notifications d’urgence commandant aux banques de répondre rapidement aux clients dans l’incapacité de payer avec leurs téléphones portables — en particulier en mettant de l’argent liquide à leur disposition. Le yuan numérique semble conçu pour remplacer un jour l’argent physique, bien que la banque centrale chinoise déclare dans son rapport de juillet que pièces et billets resteront en circulation tant que les gens voudront les utiliser.

La Chine affirme que la monnaie numérique a été testée dans une grande variété de situations et que certaines solutions ont été pensées pour les utilisateurs privés de connexion internet. Mais les fonctionnalités hors-ligne semblent avoir été conçues pour un sous-groupe d’utilisateurs relativement réduit, comme les personnes les plus âgées et moins à l’aise avec les nouvelles technologies, et non pour des millions de citoyens déconnectés à la suite d’une catastrophe naturelle.

 

Tourisme : « fragilité d’une économie dépendante de l’hypermobilité »

Tourisme : «  fragilité d’une économie dépendante de l’hypermobilité »

 

 

La crise sanitaire a fragilisé les villes et régions dépendantes du tourisme, à l’instar de Saint-Sébastien, archétype d’une croissance effrénée. La mise en œuvre de stratégies de développement plus focalisées sur les atouts des territoires est indispensable, estime dans une tribune au « Monde » le géographe Mikel Agirre Maskariano

 

Tribune. Le tourisme est devenu l’un des secteurs productifs les plus concernés par la crise socio-économique résultant de l’entrée en scène du Covid-19. Le secteur s’est retrouvé dans une impasse soudaine en raison des restrictions à la mobilité imposées à plusieurs niveaux afin de limiter l’expansion du virus. Dans ce contexte, ce sont notamment les économies dont le tourisme occupe une part privilégiée du PIB qui souffrent de manière accentuée des effets néfastes de la chute d’activité.

A titre d’illustration, le dernier rapport intitulé « Perspectives économiques » publié par l’OCDE cite la forte dépendance au tourisme en tant que principale raison pour comprendre la fragilité de l’Espagne ou encore de l’Italie face au nouveau paysage économique qui se dessine sous nos yeux.

Toutefois, ces deux pays ne symbolisent que la face visible d’une réalité répandue partout dans le sud de l’Europe. Depuis une vingtaine d’années, les pays du bassin méditerranéen ont connu une forte progression du tourisme, qui est devenu un moteur fondamental de leur croissance. Au cours de la dernière décennie, l’essor du tourisme a atteint même des territoires jusqu’alors méconnus du public international.

La région de Saint-Sébastien, au Pays basque, représente un cas d’école en matière de croissance effrénée de l’activité touristique. Grâce à la stratégie d’internationalisation suivie par les autorités locales, Saint-Sébastien s’est positionnée comme l’épicentre du tourisme sur tout l’arc atlantique sud-européen. A cet égard, le nombre de visiteurs étrangers, dont notamment des Etats-uniens et des Français, ne cesse d’augmenter chaque année.

L’apparition des activités liées au tourisme dans la ville s’est multipliée pendant ces dernières années, mettant le secteur au premier rang de l’économie locale par rapport aux principaux indicateurs économiques. Ainsi, la ville fait l’objet d’une spécialisation accrue dans le domaine du tourisme. Toutefois, ce phénomène a entraîné toute une série de répercussions profondes, qui ont redessiné la nature même de la ville.

Parmi les conséquences les plus évidentes figurent : l’augmentation des loyers à la suite de la prolifération des appartements touristiques ; la hausse des prix à la consommation liée au pouvoir d’achat plus élevé des touristes ; la disparition progressive des commerces de proximité et leur remplacement par des établissements à caractère touristique ; ou encore les nuisances inhérentes au secteur de l’hôtellerie et de la restauration.

Fragilité des équilibres financiers publics

Fragilité des équilibres financiers publics

 

D’après  le premier président Cour des Comptes, Didier Migaud, contrairement à ce qu’ont  déclaré et Michel sapin le ministre des finances les équilibres financiers de la France sont loin d’être rétablis ;  ce qui hypothèque à la fois la croissance future et la crédibilité du pays vis-à-vis des partenaires européens. Pas tout à fait la même position que Benoît Hamon qui propose tout simplement de faire prendre en charge la dette française par l’Allemagne ! Une différence d’appréciation qui n’est sans doute pas lié uniquement à des divergences idéologiques mais aussi et surtout à des différences de compétences « La situation de nos finances publiques n’est pas encore rétablie « , a dit Didier Migaud qui a aussi indiqué que, la France était l’un des quatre pays, avec l’Espagne, le Portugal et la Grèce, à faire encore l’objet d’une procédure pour déficit excessif de la part de la Commission européenne. En cause surtout le fait que si le déficit français c’est un peu amélioré, on le doit pour 40 % à la baisse des taux. La remontée des taux est engagée et la charge de la dette va recommencer à progresser. Dans ce contexte, le premier président de la Cour des comptes a averti que l’équation des finances publiques serait rendue cette année « plus complexe » du fait de « trois tendances lourdes ». La première est la « disparition possible d’un des principaux atouts sur lequel l’Etat a pu compter dans les années récentes », à savoir la baisse des taux d’intérêt due à la politique de la Banque centrale européenne et qui a permis de limiter la charge d’intérêt de sa dette. Cette évolution explique 40% de la baisse des déficits intervenue depuis 2011, estime la Cour. La seconde tient à la « très forte dynamique salariale » dans la fonction publique attendue cette année. La revalorisation du point d’indice de la grille des rémunérations et les hausses d’effectifs font que l’augmentation de la masse salariale de l’Etat « devrait être équivalente en 2017 à celle constatée entre 2011 en 2016″, a indiqué Didier Migaud. Enfin, la hausse des moyens consacrés à la sécurité après les attentats de 2015 et 2016 « ne sera probablement pas remise en question dans les années qui viennent et aura d’inévitables implications budgétaires ».

Des défaillances d’entreprises qui révèlent la fragilité de l’économie

Des défaillances d’entreprises  qui révèlent la fragilité de l’économie

 

Même si le nombre de défaillances est très légère baisse sur un an le nombre d’entreprises concernées révèle la fragilité de l’économie et surtout des petites entreprises ou secrets où réside le plus grand potentiel d’emplois.  Selon la Banque de France, le nombre de défaillances cumulées sur douze mois s’élève à 62.163 à la fin octobre. Soit une baisse de 1,7%. En novembre, cette tendance se confirmerait si les données provisoires de la banque centrale devaient se confirmer. Une baisse de 1,9% du nombre des défaillances est anticipée. Plusieurs secteurs commencent à entrevoir tout particulièrement la sortie de crise. Il s’agit de l’information et communication dont les défaillances ont reculé de 8,7 % en octobre sur les douze derniers mois cumulés. C’est également le cas du transport (- 6,6 %), de l’industrie (- 5,4 %), du soutien aux entreprises (- 4,8 %), du commerce (- 3,6 %), de la construction (- 2,1 %) et des activités immobilières (- 1,7 %). En revanche, la situation est toujours aussi délicate dans l’hébergement et la restauration qui enregistre une hausse de 4,8 % des défaillances sur la période. C’est également le cas dans le secteur de l’enseignement, la santé, l’action sociale et les services aux ménages (+ 3,5 %). Cette embellie est à relativiser. Le niveau des défaillances reste toujours très élevé. Il était à 62.429 en 2013, 61.214 en 2012, 59.719 en 2011, 60.561 en 2010, 61.025 en 2009, année au cours de laquelle le PIB avait reculé de 2,5%. Autre enseignement de cette enquête, le recul des défaillances augmente avec la taille de l’entreprise. Ainsi, les défaillances cumulées diminuent de 0,8% dans les microentreprises, de 7,8% pour les PME et de 25,4% pour les ETI et les grandes entreprises

Chine : la baisse des exportations, signe de la fragilité de l’économie mondiale

Chine : la baisse des exportations,  signe de la fragilité de l’économie mondiale

 

Une chute jugée inattendue des exportations chinoises qui repose la question de la fragilité de l’économie mondiale. Contrairement aux affirmations de la plupart des experts et institutions, l’économie mondiale n’est pas sortie de la crise. Si les exportations  de la Chine ont baissé, c’est la conséquence de la crise de la demande qui se manifeste partout. Une crise de la demande qui incite par ailleurs les entreprisse à la prudence en matière d’investissement de capacité. Certes l’activité mondiale enregistre des mouvements de yo-yo mais la tendance structurelle n’est pas orientée vers une  forte reprise. D’une certaine manière on installe dans la croissance molle. A cet égard les institutions devront bientôt reconnaitre que le taux de croissance de 2015 sera à peine supérieure à celui déjà décevant de 2014.  En Chine, Les exportations ont donc diminué de 6,4% par rapport à avril 2014, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient une hausse de 2,4%. Les importations ont chuté de 16,2%, alors qu’ils projetaient un recul de 12%. La Chine a ainsi dégagé en avril un excédent commercial de 34,13 milliards de dollars (consensus : 39,45 milliards) contre 3,08 milliards en mars, a fait savoir l’Administration générale des douanes vendredi. Cette performance commerciale laisse planer le risque que la croissance se retrouve inférieure à 7% au deuxième trimestre, ce qui serait inédit depuis la crise financière mondiale. La Banque populaire de Chine (PBoC) a abaissé les taux ainsi que le ratio de réserves obligatoires (RO) par trois fois depuis novembre pour relancer l’économie et la plupart des analystes pensent qu’elle récidivera sur ces deux fronts dans les mois qui viennent. Les économistes de Nomura projettent une croissance de 6,6% au deuxième trimestre contre 7% au premier et anticipent trois autres baisses des taux de 25 points de base chacune et deux réductions de 50 points de base du ratio des RO d’ici la fin de l’année. Le commerce extérieur chinois a connu une croissance de 3,4% en 2014, alors que Pékin visait 7,5%. Il projette cette année une croissance combinée des exportations et des importations de l’ordre de 6%. Parallèlement,  il faut noter que la locomotive de l’Europe ; l’Allemagne, connait aussi des ratés. La production industrielle en Allemagne s’est en effet contractée de 0,5% en mars, selon les données publiées vendredi par l’Office fédéral de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une progression de 0,4%. Après la publication de ce chiffre, le ministère de l’Economie a jugé que l’industrie allemande avait globalement connu un début d’année terne.

Banque Crédit agricole : fragilité financière

Credit agricole : fragilité financière

 

La fragilité de certaines banques européennes se confirme comme lavait prédit le FMI. Les banques européennes ont une insuffisance de fonds propres d’environ 84 milliards d’euros au total, selon une information à paraître lundi dans l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, qui cite une nouvelle étude de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE). Crédit agricole a le déficit de capitaux le plus important, de 31,5 milliards d’euros, tandis que Deutsche Bank et Commerzbank ont des déficits respectifs de 19 milliards et 7,7 milliards d’euros, précise le magazine. Les autorités de régulation font pression sur les banques afin qu’elles renforcent leurs fonds propres pour être mieux en mesure de résister à d’éventuels chocs financiers. Le magazine n’a pas précisé si l’OCDE faisait référence à l’entité cotée en Bourse Crédit agricole S.A. où à sa maison mère. Les ratios de fonds propres de Crédit agricole SA sont moins élevés que ceux de sa maison mère, qui n’est pas cotée. Bien qu’ayant utilisé une méthode différente de calcul des déficits, l’OCDE estime que la Banque centrale européenne (BCE) arrivera aux mêmes conclusions à l’issue de son audit et de ses tests de résistance des banques européennes, selon les commentaires de l’étude de l’OCDE rapportés par le magazine. L’OCDE et le Crédit agricole n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter cette information. Commerzbank et Deutsche Bank ont pour leur part refusé de commenter. Deutsche Bank a annoncé ce mois-ci que son ratio de la valeur corporelle de ses capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires (« common equity tier 1 ratio ») était à 9,7% et son ratio de levier à 3,1% à fin décembre. Crédit agricole, qui doit publier ses résultats du quatrième trimestre le 19 février, a annoncé un ratio de capital « core tier 1″ de 9,4% au 31 septembre, tandis que Commerzbank a annoncé un ratio « core tier 1″ de 12,7% à la même date.




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