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Ukraine : la paix négociée ou la fragile victoire?

Ukraine : la paix négociée ou la fragile victoire?

 

La double contre-offensive de l’Ukraine dans le sud et dans le nord-est du pays est pour l’instant un succès. Mais a-t-elle les moyens de remporter une victoire militaire décisive et incontestable ? Par Cyrille Bret, Sciences Po

 

 

Six mois après le déclenchement de l’« opération militaire spéciale » russe en Ukraine, le 24 février 2022, le gouvernement de Kiev a engagé, fin août-début septembre, une contre-offensive dans le sud et le nord du pays. Dans la région méridionale de Kherson et dans la zone nord-orientale de Kharkiv, les soldats ukrainiens ont commencé à reprendre du terrain aux troupes russes. Remarquées pour leur rapidité, leur agilité et leur efficacité, ces deux contre-attaques inquiètent en Russie, rassurent en Occident et suscitent l’espoir en Ukraine.

En effet, les troupes russes ont quitté les villes de Balakliia, Izioum et Koupiansk dans l’est du pays. L’armée ukrainienne semble ainsi inverser la tendance : désormais, les armées russes sont en difficulté dans la région de Donetsk, pourtant sous contrôle des séparatiste pro-russes.

Malgré les succès tactiques qu’elles semblent promettre, ces initiatives suscitent toutefois plusieurs questions : pourquoi maintenant, et pourquoi précisément dans ces zones ? Comment l’Ukraine parvient-elle à bousculer les forces armées russes, en pleine réorganisation ? Surtout, cette contre-attaque présage-t-elle d’une reconquête complète des 20 % du territoire ukrainien occupés par la Russie ?

Saisir l’opportunité de la « rentrée diplomatique »

Les deux mouvements ont été lancés à un moment essentiel du calendrier stratégique international et régional. En effet, l’action sur Kherson a été déclenchée au moment de la commémoration de la fête nationale ukrainienne, le 24 août, et juste avant la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Prague, le 31 août (le fameux Gymnich). L’avancée dans la région de Kharkiv a démarré quelques jours plus tard.

Il était essentiel pour la présidence Zelensky d’éviter l’érosion de son soutien populaire à l’intérieur et de manifester sa détermination à l’extérieur. Élu le 21 avril 2019 pour cinq ans, le président Zelensky aborde en effet le dernier tiers de son mandat : face aux risques d’usure à l’intérieur et de « fatigue » à l’extérieur, il se devait de prendre l’initiative.

Son projet est également de parvenir à des résultats militaires tangibles avant la 77ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui aura lieu du 20 au 26 septembre 2022. L’Ukraine veut s’y présenter non seulement comme victime de la Russie mais également comme État souverain capable d’assurer sa sécurité, pour peu qu’il bénéficie des soutiens internationaux nécessaires.

L’enjeu de cette Assemblée générale des Nations unies sera triple pour Kiev :

  • premièrement, rallier des soutiens au-delà du camp occidental, car l’Ukraine dépend très largement des financements extérieurs (Banque mondiale, FMI, Union européenne, États-Unis) pour continuer à fonctionner ;
  • deuxièmement, essayer d’isoler davantage la Fédération de Russie, puisque les politiques de sanctions sont peu suivies en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud ;
  • enfin et surtout, faire reconnaître sa détermination à recouvrer son intégrité territoriale dans le temple des États-nations, l’ONU. En février 2022, le but de la Russie était en effet de faire apparaître l’Ukraine comme un « État failli » à l’identité nationale illusoire et au gouvernement incapable. Les deux contre-offensives qui viennent d’être lancées réduiront la portée de ces éléments de langage de Moscou.

Quels que soient leurs résultats militaires (durables ou fugaces, concrets ou symboliques), ces initiatives militaires démontrent que l’Ukraine a bien survécu, comme État et comme nation, à l’invasion russe. Avec ces contre-attaques, l’Ukraine saisit à pleines mains l’opportunité de la « rentrée diplomatique ». Reste à évaluer les chances de succès et, surtout, la finalité de ces actions.

Un « Valmy ukrainien » ?

Ces opérations ne répondent pas seulement à un timing soigneusement pensé, elles se déploient aussi dans des champs géographiques et à travers des modes d’action hautement symboliques. Dans les deux opérations, c’est en effet le « peuple en armes » (une armée qui compte environ 40 % de conscrits) de l’Ukraine qui reconquiert des régions essentielles du territoire national. À bien des égards, ces batailles sont comparables, dans leur portée politique, avec celle de Valmy où, le 20 septembre 1792, l’armée populaire française avait défait les troupes étrangères.

Dans les deux actions se manifestent les ressorts qui ont permis aux forces armées ukrainiennes de répliquer à la tentative de conquête russe : rapidité, agilité, utilisation des informations de terrain et mobilisation de soldats motivés. Les troupes ukrainiennes tirent en effet parti de leurs blindés pour fondre rapidement sur des nœuds logistiques essentiels de l’armée russe au nord ; pour mener la campagne du Donbass au sud-est de Kharkiv ; et enfin, au sud, près de la Crimée, pour bloquer les troupes russes qui continuent à se diriger vers la région d’Odessa. Encore une fois, les forces armées ukrainiennes ont mis en évidence la fatigue des troupes russes, le niveau discutable de leurs équipements et la qualité médiocre de leurs tactiques.

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Par-delà leur intérêt tactique, les zones dans lesquelles les troupes ukrainiennes agissent ont une valeur politique et symbolique essentielle pour les opinions ukrainienne comme russe. Contre-attaquer dans la région de Kherson, c’est, pour les Ukrainiens, tout à la fois essayer de reprendre une des villes les plus importantes conquises par l’armée russe, bloquer l’avancée russe vers la région essentielle d’Odessa (sud-ouest) et surtout tenter de débloquer un verrou vers la Crimée. Longuement préparée, cette opération n’est pas une « action surprise » à proprement parler car Kiev a toujours affiché son refus d’abandonner le sud du pays.

En revanche, la contre-offensive conduite dans le nord du pays a, quant à elle, fait jouer au maximum l’effet de surprise. Là encore, la zone a une valeur majeure à de multiples points de vue : proche de la Russie, peuplée d’un grand nombre de russophones, capitale économique du nord du pays, la ville de Kharkiv (Kharkov en russe) est un enjeu fondamental pour la Russie : si le gouvernement de Kiev réussit à renforcer ses positions dans cette région, Moscou pourrait devoir se résoudre à abandonner l’idée, sérieusement envisagée, consistant à l’annexer ou à y créer un État fantoche.

Reste à savoir si ces batailles déboucheront sur des victoires (Valmy) ou sur des points de fixation meurtriers (Verdun).

La paix ou la victoire ?

Ces contre-offensives manifestent de façon éclatante la détermination des Ukrainiens à sauver leur État, à défendre leur territoire et à préserver leur souveraineté. Mais elles sont circonscrites dans l’espace et dans leurs résultats. Elles posent donc avec acuité la question de la finalité stratégique que poursuit l’Ukraine.

Dans de nombreux forums politiques, les représentants officiels de l’Ukraine affirment que leur but est la victoire complète contre la Russie. Et ils considèrent tout compromis d’armistice et de paix comme une véritable « trahison » de l’idée nationale ukrainienne.

Autrement dit, leur objectif stratégique est de reconquérir non seulement les zones prises par les Russes depuis le 24 février 2022 mais également les régions sécessionnistes (Républiques autoproclamées de Lougansk et Donetsk) et les zones annexées (Crimée) depuis 2014.

Ces objectifs sont-ils militairement et économiquement réalistes ? L’Ukraine est-elle en capacité de mener une contre-offensive de grande ampleur pour reprendre le cinquième de son territoire actuellement occupé par les troupes de la Fédération de Russie ? Si elle est dans son droit au regard des normes internationales, l’Ukraine doit-elle s’engager résolument dans un conflit nécessairement très long pour reconstituer son territoire ? En conséquence, les soutiens de l’Ukraine doivent-ils également assumer cet objectif de « victoire » ? C’est la position que plusieurs voix influentes défendent aux États-Unis.

L’Ukraine doit-elle plutôt chercher un rapport de force militaire suffisamment favorable pour engager ensuite des négociations ? Doit-elle donc multiplier les contre-offensives pour conduire ensuite une Russie épuisée à la table des négociations ? Et les soutiens de l’Ukraine doivent-ils la soutenir dans cette stratégie comme la France et l’Allemagne l’envisagent mezza voce ?

Si les succès tactiques actuellement constatés se confirment et se multiplient, les autorités ukrainiennes seront placées devant un véritable dilemme : la victoire complète à très long terme ou la paix insatisfaisante à moins longue échéance.

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Par Cyrille Bret, Géopoliticien, Sciences Po

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

« La laïcité: un totem fragile « 

« La laïcité: un totem fragile « 

La neutralité de l’Etat qui « ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte » et la « liberté de conscience » sont les deux grandes traductions juridiques d’une laïcité française qui ne cantonne pas la religion à la sphère privée, analyse dans une tribune au « Monde » Fabien Fortoul, enseignant-chercheur en droit public

Tribune.

 

Elle n’est plus seulement un mot, mais une incantation naviguant au beau milieu de débats enfiévrés. Pilier de la République, la laïcité n’en est pas moins gravement dénaturée, bien loin d’une clarté juridique, semble-t-il,tombée aux oubliettes. « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », disait Albert Camus. L’exigence de laïcité se fait jour dans la torpeur.

Effrayés par l’horreur d’un attentat, se perdant en conjectures, nombreux sont les commentateurs à évoquer une laïcité piétinée par les ennemis de la République. Voici pourtant une bien funeste confusion, qui place la laïcité là où elle n’est pas ! Consécutivement au drame de Conflans-Sainte-Honorine, quelle est donc cette soudaine célérité dont firent preuve de nombreux parlementaires à demander une nouvelle législation sur le port du voile ?

 

Quel lien peut-il bien y avoir entre un tel attentat, dont l’enquête n’en est qu’à ses débuts, la laïcité et l’idée que se fait un ministre de l’intérieur des rayons de supermarchés dits « communautaires » ? A ses dépens, la laïcité est emportée par tous les vents et conjuguée à tous les temps. Trouvant refuge dans le confort d’une pensée étriquée, ceux qui se prétendent être serviteurs d’une laïcité de combat en deviennent ses détracteurs. 

Une pseudo-laïcité anti-islam, qui n’a de laïque que le nom

Il faut le reconnaître, la question de la manifestation publique des religions est intimement liée aux controverses historiques de la laïcité en France. Rappelant le contexte, au combien tumultueux, du début du XXe siècle, la laïcité est encore aujourd’hui assimilée à ce qu’elle n’a jamais été.

En aucun cas, elle n’impose que les religions ne soient cantonnées qu’aux seuls espaces familiaux ou cultuels. Pourtant la perception sociale révèle tout autre chose. Près d’un Français sur deux (« Etat des lieux de la laïcité en France », une étude d’opinion réalisée par Viavoice pour l’Observatoire de la laïcité, en janvier 2020) pense que « la laïcité interdit d’exprimer sa religion en public », que « l’obligation de neutralité s’impose au sein des entreprises privées », ou bien encore que « les manifestations religieuses dans la rue ne peuvent être autorisées ».

 

 

Le béton armé ; un matériau fragile

Le béton armé ; un matériau fragile

 

Contrairement aux idées reçues, le béton armé est plus fragile que bien d’autres matériaux classiques. Il a surtout l’inconvénient de s’user finalement assez rapidement, à partir d’uen cinquantaine d’années. Il coûte aussi très cher en entretien. Il doit être surveillé et être régulièrement entretenu. Autre exemple , il est souvent moins coûteux de détruire un bâtiùent en béton armé et de reconstruire que de l’entretenir.  Les aspects techniques sont un peu difficiles à comprendre comme indiqué ce après dans le papier de wikipédia mais pour simplifier à outrance le béton se décompose et perd ses qualités mécaniques. Explications :

 

 

Le béton peut être décomposé en deux phases solides, la matrice cimentaire et les granulats, et une phase liquide, l’eau contenue dans les pores.

Les déformations visqueuses dues à l’application d’un chargement se produisent dans la matrice cimentaire. Des essais récents1 ont montré le rôle du fluage des feuillets de C-S-H (silicate de calcium hydraté ou Calcium silicate hydrate) dans les déformations différées de béton durci. Les granulats n’ont qu’un rôle passif en s’opposant aux déformations visqueuses de la pâte cimentaire. Cependant l’usage de granulats de mauvaise qualité a montré qu’ils peuvent augmenter les déformations différées.

La phase liquide comprend :

  • l’eau libre, non liée aux capillaires, pouvant migrer dans le béton dans le cas d’une porosité ouverte,
  • l’eau adsorbée, liée à la surface des cristaux,
  • l’eau inter-cristalline, confinée dans des pores de très petites tailles,
  • l’eau intra-cristalline, chimiquement liée aux hydrates.

Le réseau de pores du béton représente plus de 10 % du volume du béton. La porosité joue un rôle important dans les déformations différées du béton, en particulier dans le cas d’une porosité ouverte. Cette influence est d’autant plus grande que les pores sont plus grands et permettent une circulation de l’eau.

Dans l’étude du fluage, on distingue :

  • le fluage endogène ou fluage propre,
  • le fluage de séchage ou fluage de dessication.

Le premier fluage se produisant à court terme correspondrait à un mécanisme de diffusion de l’eau libre dans l’espace capillaire du béton. L’eau participerait alors au mécanisme d’équilibre du matériau car elle pourrait reprendre des contraintes. À plus long terme, ce fluage endogène pourrait être dû à une déformation des hydrates.

Le second fluage pourrait être dû à :

  • un retrait de dessication complémentaire par rapport à celui obtenu sur une éprouvette non chargée,
  • des particules de matières solides qui iraient se recristalliser dans des zones de moindres contraintes.

Le fluage est sensible aux conditions d’ambiance du béton (température, taux d’humidité), à effet d’échelle et à la composition du béton.

Pour des valeurs limitées de la charge (environ 45 % de la charge de rupture pour l’Eurocode 2), la déformation de fluage est proportionnelle à la contrainte permanente appliquée. Le béton est alors considéré comme un matériau « viscoélastique linéaire ».

Plus l’âge du béton augmente quand on applique une charge, moins la déformation différée de fluage est importante. Le béton est un matériau « viscoélastique linéaire vieillissant ».

Le fluage est composé de deux parties :

  • une déformation réversible, appelée aussi recouvrance ou retour de fluage, quand on décharge une pièce.Les essais ont montré que la réponse en retour de fluage n’est plus linéaire par rapport à l’intensité du déchargement.
  • une déformation irréversible conservée après le déchargement, dépendante de l’âge du béton et qui atteint sa valeur finale après une longue période.

Dans des conditions défavorables, le fluage final peut atteindre une valeur d’environ trois fois la valeur de la déformation élastique instantanée.

 

Croissance premier trimestre revue en hausse mais fragile

Croissance premier trimestre revue en hausse mais fragile

 

Un résultat encore mieux que prévu pour le premier trimestre avec plus 0,6 % pour le PIB au lieu de 05 %. L’Insee a revu à la hausse annoncé dans une première estimation. Un chiffre évidemment satisfaisant qui permettait d’espérer une croissance globale d’au moins 1,5 % en 2016. Mais une perspective très fragile du fait du tassement de la consommation en avril, consommation qui soutient l’essentiel de la croissance en France. Une perspective par ailleurs menacée par les conséquences des grèves et blocages résultants de la contestation de la loi en avril et en mai. Les deux facteurs conjugués pourraient d’ailleurs aboutir à un net tassement de la croissance de l’activité au deuxième trimestre. Une performance identique à celle de la zone euro sur la même période, qui rend possible l’atteinte de l’objectif de croissance annuel du gouvernement, fixé à 1,5% pour 2016, au-delà des 1,3% de croissance attendus par la Commission européenne, mais dans la ligné de la prévision du FMI, redressée la semaine dernière de 1,1% à «près de 1,5%». Pour l’institution de Washington, la situation de «la France est en train de se redresser», même si «d’importants efforts» sont d’après elle «toujours nécessaires pour renforcer les créations d’emploi et mettre les finances publiques sur une voie plus soutenable». Plusieurs bons indicateurs ont en effet successivement été publiés ces derniers jours. Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé au mois d’avril pour le deuxième mois d’affilée, de près de 20.000 après 60.000 en mars. Une performance inédite depuis 5 ans. Le moral des ménages s’est par ailleurs redressé en mai pour atteindre son plus haut niveau depuis octobre 2007. L’opinion des ménages sur leur situation financière future, notamment, s’améliore nettement, tandis que la crainte du chômage reflue. En mai, la proportion de ménages estimant qu’il est temps de faire des achats importants progresse fortement. Mais dès le début de l’année, le traditionnel moteur de la croissance française s’était déjà remis en marche: la consommation des ménages a fortement progressé au premier trimestre, de 1%, après avoir stagné en fin d’année dernière (0% de croissance au quatrième trimestre 2015), plombée par les attentats de Paris. Les ménages se sont rééquipés en biens déstinés à leur logement, en habillement ou encore en biens automobiles. Ils ont également dépensé davantage en énergie, en hôtellerie-restauration ou en services. En avril, en revanche, les dépenses de consommation ont à nouveau légèrement reculé. Autre bonne nouvelle, l’investissement des entreprises est reparti fortement à la hausse, de 1,6% après 1,2% au dernier trimestre 2015, tandis que leur taux de marge se redresse. Le commerce extérieur en revanche, a contribué négativement à la croissance française, mais moins qu’au trimestre précédent (-0,2% au lieu de -0,6%). Les exportations ont stagné mais les importations se sont fortement repliées du fait d’achats moindres d’hydrocarbures.

 

(Avec AFP) 

Amélioration du climat des affaires mais très fragile

Amélioration du climat des affaires mais très fragile

Une toute petite amélioration du climat des affaires a été enregistrée par l’enquête de l’INSEE en mai. Mais une amélioration qui pourrait se révéler très fragile et même être nettement remise en cause du fait des conflits relatifs à la loi travail. En effet les perturbations de tous ordres concernant la loi travail pourraient affecter la croissance dans une fourchette de 0,1 à 0,3 %. Compte tenu des résultats du premier trimestre cette croissance aurait pu atteindre 1,5 % en 2016. Si elle devait être ramenée à 1,2 % les conséquences sur l’activité et sur l’emploi seraient très graves. Pour l’emploi on pourrait ainsi perdre 100 à 300 000 postes c’est-à-dire à peu près ce qu’on espérait en 2016 pour l’amélioration du chômage. Le climat des affaires s’est légèrement amélioré en mai en France. Calculé à partir des réponses à un questionnaire complet d’un panel représentatif de chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, l’indicateur de l’Insee a gagné un point par rapport à avril, atteignant les 102 points. C’est deux points de plus que sa moyenne de long terme. « L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie passe dans la zone indiquant une conjoncture favorable », souligne d’ailleurs l’institut national de la statistique et des études économiques. Par secteur d’activité, le climat gagne quatre points dans le commerce de détail, les chefs d’entreprise étant plus optimistes qu’en avril sur l’évolution de leur activité dans les trois prochains mois. Dans les services, l’indicateur gagne deux points, pour retrouver sa moyenne de long terme (100 points). Dans le bâtiment, l’indicateur reste en revanche stable, bien en dessous de sa moyenne de long terme (95 points). Le climat se dégrade par ailleurs légèrement dans l’industrie, à 104 points contre 105 le mois précédent. Malgré tout, « les industriels sont bien plus optimistes qu’en avril sur les perspectives générales de production du secteur (+7 points) », relève l’Insee.

(Avec le Figaro)

Croissance France secteur privé : petite croissance encore fragile en mars

Croissance secteur privé : petite  croissance encore fragile  en mars

 

 

Ce n’est pas le Pérou mais ce n’est pas la stagnation .Finalement,  une évolution qui s’  inscrit dans la trajectoire prévue par les experts autour de 1% de croissance en 2015. Un niveau évidemment insuffisant pour retourner les tendances du chômage mais quand même satisfaisant au regard des évolutions tendancielle mondiales. En tout état de cause, cette progression serait insuffisante pour enrayer la hausse du chômage, souligne Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l’OCDE , qui estime à 1,5% le niveau de croissance qui permettrait de « stabiliser » le taux de chômage. L’institut table ainsi sur un taux de chômage de 9,8% l’an prochain, après 9,7% cette année. Et il estime que le déficit public ne devrait que faiblement se résorber, à 4,3% en 2015 après 4,5% cette année. Des chiffres encore une fois proches des prévisions du gouvernement, qui vise 4,4% en 2014 et 4,3% en 2015. Au plan mondial, A apert les Etats Unis ( et encore in a révisé à la baisse les prévisions), c’est l’atonie de l’activité qui domine. La preuve surtout avec le recul de la production manufacturière en Chine. L’usine du monde tourne au ralenti car la demande internationale se tasse. A noter aussi des mouvements de yo-yo dans l’activité qui sont la conséquence  des interrogations des acteurs sur la reprise. Pour la France L’activité du secteur privé en France s’est maintenue en croissance en mars mais de manière un peu ralentie par rapport à février, a annoncé ce matin la société d’études économiques Markit en publiant un indice d’activité provisoire PMI à 51,7 points.  Cet indice composite (industrie et services) était à 52,2 points en février. Même un peu plus bas, il reste donc, selon cette première estimation, au dessus de la barre des 50 points qui délimite les périodes de croissance et les périodes de récession.

Ukraine : cessez-le-feu fragile

Ukraine : cessez-le-feu fragile

 

 

Personne n’ose s’avancer à propos de la pérennité du cessez le feu en Ukraine. De fait depuis dimanche l’arrêt des combats semble constaté même si Les autorités ukrainiennes ont annoncé que deux civils avienne  été tués peu après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dimanche. Deux civils ont été tués peu après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre les forces de Kiev et les rebelles prorusses dans l’Est de l’Ukraine mais les combats ont pratiquement cessé depuis, ont annoncé dimanche les autorités ukrainiennes. « Peu après minuit (heure d’entrée en vigueur du cessez-le-feu, ndlr), des lance-missiles multiples Grad ont atteint le centre du village de Popasna » et tué deux civils, a annoncé Guennadi Moskal, gouverneur pro-Kiev de la région de Lougansk. Les autorités ukrainiennes ont précisé que les combats avaient cessé sur quasiment toute la ligne de front après 3 heures (1 heure GMT), seuls quelques affrontements isolés étant encore constatés.  Tout risque de dépendre des contreparties qu’a demandé Moscou, contreparties non encore formalisées et ni  acceptées ni par l’Ukraine ,ni par  l’union européenne et ni même par Obama. ( reconnaissance des frontières, sanctions, amnistie pour les rebelles de l’Est, relations Ukaine-UE tec).

Croissance mondiale : reprise en 2015 mais fragile (FMI)

Croissance mondiale  : reprise en 2015 mais fragile (FMI)

 

D’après le FMI, La reprise mondiale cale un peu début 2014 mais pourrait redémarrer en 2015 avec toutefois des inquiétudes sur l’investissement qui demeure faible. L’activité économique mondiale, morose au cours des premiers mois de 2014, devrait se renforcer dans la seconde partie de l’année et s’accélérer en 2015 mais la dynamique pourrait être moins forte que prévu, estime le Fonds monétaire international.  Les effets sur la demande des politiques accommodantes des banques centrales ont leurs limites et les pays devraient aussi agir pour soutenir l’offre, a expliqué dimanche la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. Lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, elle a recommandé à ceux-ci d’investir dans les infrastructures, la santé et l’éducation, tant que leurs finances le permettent. « Malgré les ripostes à la crise (…) la reprise est modérée, laborieuse, fragile et les mesures de soutien a la demande, malgré la bonne volonté des banques centrales, trouveront leurs limites. Donc il faut renforcer les capacités d’offre pour muscler la reprise », a-t-elle déclaré. Selon Christine Lagarde, l’activité mondiale prend de l’élan mais l’impulsion pourrait être moins forte que prévu alors que la croissance potentielle est plus faible et que l’investissement reste atone. « L’occasion se présente dans un certain nombre de pays de relancer les investissements pour la croissance sans menacer la viabilité des finances publiques », a-t-elle estimé. Les prévisions de croissance mondiale, qui seront publiées dans une quinzaine de jours par le FMI, seront « très légèrement » différentes de celles annoncées en avril, a-t-elle ajouté. « Si on regarde les pays émergents d’Asie et en particulier la Chine, on peut être rassuré (…) puisque nous ne voyons pas (…) un atterrissage brutal mais un léger ralentissement d’une croissance devenue plus qualitative et plus soutenable, que nous considérons pour 2014 quelque part entre 7 et 7,5%. » La zone euro émerge aussi lentement de la récession, même si la reprise est loin d’être suffisante pour faire baisser chômage et endettement, considère la directrice générale du FMI. « Il reste donc crucial, de notre point de vue, de parachever les grandes réformes en zone euro, notamment l’union bancaire avec l’ensemble de ses attributs (…) et sans mollir », a ajouté Christine Lagarde.

 

Zone euro : reprise faible, fragile et inégale (Draghi, BCE)

Zone euro : reprise faible, fragile et inégale  (Draghi, BCE)

Prévision plus que  prudente de Draghi président de la BCE qui ne risque guère de se tromper. Autant dire qu’on ne sait pas trop si la reprise va être effective.  Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a en effet déclaré vendredi ne constater aucune déflation dans la zone euro dans un contexte de reprise économique « faible, fragile et inégale ». L’inflation dans la zone euro est tombée à 0,8% sur un an, un niveau nettement inférieur à l’objectif de la BCE d’un taux inférieur à mais proche de 2%. « Je ne vois pas de déflation en zone euro », a dit Mario Draghi lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Il a ajouté que la politique monétaire « très accommodante » de la BCE était en train de se transmettre à l’économie réelle. « L’autre élément que nous observons depuis trois ou quatre mois, c’est le fait que l’amélioration des marchés financiers et notre politique monétaire très accommodante en vigueur depuis la fin 2011 (…) se transmettent enfin à l’économie réelle », a-t-il dit.

France : économie fragile pour S&P à cause de la fiscalité

France : économie fragile pour  S&P à cause de la fiscalité

 

Depuis plusieurs semaines, de nombreux instituts et organismes (Insee, FMI) ont révisé à la hausse leurs perspectives pour l’économie française. Mais, ce mercredi 23 octobre, l’agence de notation américaine vient mettre un important bémol à la l’éclaircie que connaît actuellement la France. « Les bases d’une reprise solide et de long terme ne sont pas encore réunies », en dépit du récent regain d’activité, estime S&P dans ce rapport intitulé « l’économie française sort de la récession mais demeure fragile ». S&P table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,7% en 2014, soit moins que le 0,9% que prévoit le gouvernement. Pour 2015, l’agence mise sur une croissance de 1,4% en 2015. « Malgré cette timide reprise, la France restera dans une situation de rattrapage bien au-delà de 2014″, poursuit-elle. Elle ne fait en revanche aucun commentaire sur la note souveraine de la France, actuellement « AA+ », dans ce document. « L’amélioration de la situation économique française au deuxième trimestre a coïncidé avec celle de la zone euro », poursuit-elle dans ce rapport. « Mais, des données plus récentes suggèrent un ralentissement du mouvement au deuxième semestre 2013″.S&P prévoit que la consommation des ménages n’augmentera que de 0,4% sur l’ensemble de l’année 2013, et de 0,2% en 2014 en raison de l’alourdissement de la fiscalité sur les ménages au profit des entreprises. Selon l’agence, la consommation ne progressera nettement qu’en 2015 (+1,2%), grâce à une amélioration sur le front du chômage.Quant aux exportations, elles restent affectées par la dégradation de la compétitivité de la France, même si elles devraient profiter de l’amélioration de la demande dans le reste de l’Europe au cours des 24 prochains mois. Autre facteur d’incertitude pour la France, les investissements des entreprises, qui étaient inférieurs de 6,3% à la fin du deuxième trimestre à leur moyenne de 2007.L’agence estime ainsi que l’investissement des entreprises devrait progresser d’environ 1,8% en 2014, après un recul de 2% en 2013, avant d’accélérer le rythme en 2015 (+4%). Malgré cette reprise, il devrait être à la fin 2015 inférieur de 2,9% à ce qu’il était en 2007.Mais son redressement durable dépend d’un retour à la confiance qui pourrait être retardé par l’instabilité fiscale actuelle, met en garde S&P.

 

Italie : économiquement et politiquement fragile

Italie : économiquement et politiquement fragile

. Après deux années dans le rouge – baisse du PIB de 2,4% en 2012 et 1,8% en 2013, le FMI  table, pour la péninsule italienne, sur une hausse de 0,7% en 2014. «La demande interne, qui a chuté significativement ces dernières années, va se reprendre doucement en raison des conditions de crédit très resserrées et un chômage toujours élevé», commente le rapport du FMI. À la condition, alerte prudemment le FMI, que les risques liés à un dérapage des réformes politiques et à la faiblesse du secteur bancaire ne se matérialisent pas. Car la situation politique reste très chaotique en Italie: la majorité du gouvernement d’Enrico Letta, suspendue au parti de Silvio Berlusconi, ne tient plus qu’à un fil. Du côté des banques, le FMI note que les prêts non performants ont presque triplé depuis 2007 et que les banques ont considérablement durci l’accès au crédit, en particulier pour les entreprises. Plus inquiétant pour le long terme, le rapport appuie sur les faiblesses structurelles de l’Italie: «productivité stagnante, environnement des affaires difficile, secteur public très endetté, faiblesse des investissements directs étrangers…» En raison de cette faible productivité, l’économie italienne a perdu en compétitivité face au concurrent espagnol. Bon élève de la zone euro sur le plan budgétaire avec un déficit à 3% du PIB en 2012, l’Italie doit aussi faire face au fardeau de la dette publique, qui atteindra cette année 130% du PIB. En l’absence de réformes, la croissance à moyen terme restera faible, prévient le FMI dans son rapport. Le FMI encourage l’Italie à poursuivre l’effort d’ajustement budgétaire, en particulier trouver un substitut à la suppression d’une taxe sur les résidences. Il recommande d’élargir l’assiette fiscale afin de réduire la fiscalité sur le travail et le capital et d’accroître la lutte contre l’évasion fiscale. L’Italie doit également poursuivre les réformes engagées sur le marché du travail afin de doper la productivité et augmenter le taux d’emploi, en particulier des jeunes et des femmes.

Chine: croissance fragile

Chine: croissance fragile

La hausse du produit intérieur brut (PIB) durant les trois premiers mois de l’année devrait avoir atteint 8% sur un an, selon la prévision médiane de ce panel de 12 économistes, soit un tout petit peu plus que les 7,9% enregistrés au quatrième trimestre 2012 pour la deuxième économie mondiale.  Le gouvernement doit annoncer lundi le chiffre officiel de la croissance pour le premier trimestre. En 2012, le PIB chinois a enregistré avec 7,8% sa plus faible augmentation en 13 ans, mais Pékin a maintenu son objectif de croissance pour cette année, à 7,5%.  Afin de soutenir la croissance, la banque centrale chinoise a assoupli l’an dernier la politique monétaire et les conditions de crédit, tout en surveillant de près l’inflation, politiquement sensible.  La hausse des prix reste pour l’instant modérée, à seulement 2,1% sur un an en mars, mais pourrait s’accélérer en raison de la croissance très rapide du crédit en janvier et en mars.   »Alors que les ventes de détail sont restées déprimées au premier trimestre à cause de la vague de répression du gouvernement contre la corruption et les dépenses somptuaires des responsables officiels, les ventes sont beaucoup plus fortes que prévu dans l’automobile et l’immobilier », selon Liu Ligang, économiste de la banque Australia and New Zealand (ANZ).  Mais les ventes de logements ont profité selon cet analyste d’une ruée des acquéreurs avant la mise en place de nouvelles mesures restrictives pour endiguer la spéculation, et l’embellie pourrait en conséquence ne pas durer.   »L’économie est avant tout soutenue par des projets d’infrastructure… ce qui ne peut absolument pas être maintenu à long terme », estime pour sa part Shen Jianguang, de la maison de courtage Mizuho Securities à Hong Kong.  Il relève notamment que « la consommation d’électricité en mars a connu une croissance nulle, ce qui signifie que la demande d’investissement était très faible en raison de surcapacités ».  Les chiffres du commerce extérieur pour le mois de mars, durant lequel la Chine, généralement excédentaire, a enregistré un petit déficit de 880 millions de dollars, sont regardés avec scepticisme par plusieurs analystes.  Alistair Thornton et Ren Xianfang, d’IHS Global Insight, relèvent ainsi que les exportations vers Hong Kong – qui sert surtout de plate-forme de réexport vers d’autres destinations – ont augmenté de 93% le mois dernier, tandis que celles vers l’UE et les Etats-Unis, principaux débouchés des produits chinois, ont diminué de respectivement 14% et 7%.   »Cela semble pour le moins un peu incongru », selon ces économistes qui se demandent si certains exportateurs n’ont pas gonflé artificiellement leurs commandes pour faire entrer des capitaux spéculatifs en Chine.  Des faux ordres d’achat ont aussi pu être établis pour bénéficier d’abattements fiscaux sur les exportations, tandis qu’un « certain niveau de pression politique » a pu jouer pour que des commandes soient enregistrées en avance afin d’embellir les statistiques durant la transition politique au sommet du pouvoir le mois dernier en Chine, estiment encore ces analystes. Durant les deux premiers mois de l’année, les exportations avaient bondi de 21,8%, un chiffre « probablement biaisé, les exportateurs ayant gonflé leurs déclarations pour pouvoir importer des devises », juge également Lu Ting, de Bank of America – Merrill Lynch.

 

Sondage Hollande : une remontée fragile et temporaire

Sondage Hollande : une remontée fragile et temporaire

Il est clair que c’est la situation internationale qui a permis à Hollande faire une remontée de 4 points dans l’opinion ( Mali, Florence Cassez), par ailleurs les problèmes de société ont occulté certaines questions économiques fondamentales ; Hollande apparaît cependant un peu plus président que précédemment ; trois chiffres sont inquiétant, la moitie des français considèrent qu’ils ne tient pas ses promesses ( 50% pensent le contraire), un chiffre qui ne va pas s’améliorer avec les mesures d’austérité ( impôts, allocations familiales, blocage salaires et pensions etc.) ; second élément  surtout dans le camp de Hollande la moitié ne le considèrent pas assez à gauche. Chiffre qui lui aussi ne peut que progresser.-Enfin 72% des français pensent que sa politique n’est pas efficace. Les fondamentaux restent donc fragiles : si le positionnement politique du Président est globalement apprécié, « sa » gauche commence à trouver qu’il n’est « pas assez à gauche ». Les Français sont aussi plus partagés qu’auparavant sur le fait qu’il respecte ses engagements de candidat et continuent de rester très critiques sur l’efficacité et la justice de la politique menée. Cette amélioration de la popularité présidentielle doit beaucoup à la séquence « autorité » actuelle. Mais elle doit sans doute aussi à une assez bonne appréciation des Français – pour le moment – du positionnement politique actuel du chef de l’Etat. Une majorité relative de Français juge que Hollande se positionne « juste comme il faut, en n’étant ni trop à droite, ni trop à gauche » (36%), ceux qui lui reprochent d’être « trop à gauche » étant désormais aussi nombreux (29%) que ceux qui jugent qu’il n’est « pas assez à gauche » (30%). Une posture d’équilibre qui doit peut-être aux qualités pédagogiques intrinsèques du Président, mais qui doit certainement beaucoup aux critiques contradictoires dont il fait l’objet.  En effet, après avoir nettement infléchi (droitisé ?) se politique économique, Hollande subit à la fois de fortes critiques de l’extrême-gauche et de la droite : Depuis l’accord patronat-syndicats, Mélenchon intente à Hollande un procès en social-libéralisme, voire en social-traitrise. L’opposition de droite, elle, jure qu’il ne va pas assez loin et ne cesse de dénoncer un dogmatisme politique et un manque de réalisme économique du Président. Bref, ces critiques aux deux marges tendent à conférer une confortable posture d’équilibre au Président. Hollande devrait toutefois surveiller sa gauche ; depuis novembre, les Français le trouvant « trop à gauche » sont 3 points de moins, alors que ceux qui jugent qu’il n’est « pas assez à gauche » sont 6 points de plus. En septembre, alors qu’il était déjà impopulaire (à un niveau proche de son niveau actuel), les Français le créditaient encore sur ce sujet. Une nette majorité (58% contre 40%) estimant qu’il tenait ses engagements. Cette évolution est logique et habituelle. Ses prédécesseurs l’ont vécue avant lui : sur cette même question du respect des engagements, Sarkozy était passé de 54% en septembre 2007 à 45% en janvier 2008). Le problème, est que c’est auprès de son propre socle électoral – les sympathisants de gauche – que ce recul est le plus marqué avec un doublement de ceux qui estiment qu’il ne respecte pas ses engagements (16% à 31% des sympathisants de gauche). C’est évidemment compréhensible dans une période où beaucoup, notamment à gauche, lui reprochent sa « conversion au social-libéralisme » … mais c’est fâcheux. Dans un tel contexte, on peut comprendre que l’exécutif réfléchisse à deux fois avant de passer la taxe à 75% par pertes et profits. Plus globalement, le Président comme le Premier ministre ont aussi du « pain sur la planche » pour convaincre les Français du bien-fondé de leur action sur les sujets économiques et sociaux les plus fondamentaux : leur politique n’est toujours pas perçue comme étant « efficace » (72% de réponses négatives), ni même comme étant « juste » (57% de réponses négatives).

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