Archive pour le Tag 'fournir'

Fournir des Mirage à l’Ukraine : une nécessité

Fournir des  Mirage à l’Ukraine : une nécessité 

 Michel Goya, Historien militaire, et ancien colonel des troupes de marine, un des meilleurs spécialistes du conflit en Ukraine approuve l’envoi de Mirage en Ukraine.( dans la Tribune)

Que sait-on précisément de l’envoi de ces Mirage en Ukraine et du nombre de pilotes qui devront être formés ?

MICHEL GOYA - À ce stade, personne ne connaît le nombre exact de Mirage qui seront envoyés en Ukraine. Mais une chose est sûre, c’est qu’il y en aura un nombre limité. Si la France peut en fournir une dizaine, ce sera déjà très bien, et donc il faudra former au moins 15 ou 20 pilotes pour pouvoir utiliser ces appareils au mieux. Mais il faudra aussi former des maintenanciers et des mécaniciens, cela peut être long et compliqué.

Les Mirage sont des avions de chasse assez anciens, est-ce que cela va poser problème ?

L’élément important, ce sera surtout de cerner la rusticité des Mirage 2000. Est-ce qu’ils seront capables de se poser sur des autoroutes par exemple ? Auquel cas il serait possible d’avoir un certain nombre de bases assez discrètes. Ou alors il faudra avoir de grandes pistes avec de grandes bases qui doivent être plus protégées et qui nécessitent davantage de moyens.

Sur le plan tactique, que vont-ils apporter concrètement sur le front ukrainien ?

Le Mirage 2000 est un pur chasseur et un intercepteur, c’est-à-dire qu’il ne fait que de la défense du ciel. Il ne fait pas de frappes au sol. Sa seule mission est de défendre le ciel, notamment avec des missiles Mica, qui ont une portée de 80 kilomètres. Et l’avantage de ces avions est qu’ils sont mobiles par rapport à des batteries sol-air.

Ces avions faisaient partie des besoins prioritaires de l’armée ukrainienne ?

Absolument. La défense antiaérienne est un élément critique de l’armée ukrainienne, qui manque cruellement de batteries et surtout de missiles. Cette livraison va apporter l’équivalent d’une ou deux batteries sol-air dans le ciel. Cela écartera donc une menace aérienne importante puisque ces Mirage pourront intercepter des missiles balistiques et peut-être des drones. Mais ces avions restent tout de même insuffisants pour complètement contrôler l’espace aérien en Ukraine. Il faut donc espérer qu’à ces Mirage s’ajouteront rapidement les F-16, par exemple.

Comment ces appareils pourront-ils être protégés ?

C’est sûr qu’ils seront la cible des avions de combat et des défenses antiaériennes russes, mais l’armée ukrainienne peut s’en préserver en faisant des patrouilles au ras du sol, en passant sous les radars, et n’intervenir en altitude qu’au dernier moment. Les missiles d’interception russes ont une longue portée, qui va jusqu’à 400 kilomètres, mais ils sont très lourds et inadaptés pour abattre des chasseurs, donc les Mirage peuvent y échapper. Mais même avec cela, les batailles aériennes sont presque inévitables et il reste probable que certains des appareils envoyés par la France seront abattus, puisque l’armée russe a les moyens de les combattre grâce à sa défense antiaérienne solide.

Emmanuel Macron a aussi annoncé la formation et l’équipement de 4 500 soldats. Qu’est-ce que cela représente ?

Depuis le début de la guerre, la France a déjà formé plus de 10 000 soldats. Donc former une nouvelle brigade complète reste un point secondaire puisque l’armée ukrainienne, c’est 1 100 000 hommes. Dans cette formation, il y aura de tout, des novices et des cadres expérimentés. Ce n’est pas un défi majeur.

Ces annonces constituent-elles une escalade dans le conflit ?

Quand on augmente significativement les capacités de l’armée ukrainienne, c’est une forme d’escalade de notre part, et alors ? On est encore très très loin de la guerre, et la France répond simplement à une escalade russe.

Covid France : les biologistes ne veulent plus fournir de statistiques

Covid France : les biologistes ne veulent plus fournir de statistiques


Alors que le Covid explose en Chine, les biologistes ont décidé de ne plus fournir de statistiques en France !Les mouvements corporatistes pourraient bien se développer dans le pays. On l’a vu par exemple avec la surprenante grève des contrôleurs de la SNCF qui a pénalisé évidemment davantage les usagers que le gouvernement et contribuant ainsi à porter un discrédit à la SNCF qui n’en pourtant pas besoin. Il y a aussi en ce moment l’action des médecins libéraux. Vient de s’y ajouter la menace des laboratoires de biologie non seulement de ne plus fournir des statistiques concernant la Covid mais en plus de ne plus pratiquer l’acte de contrôle de la pandémie.

Une prise de position qui ressemble aussi de près à une mise en otage de la population

Les laboratoires de biologie ne feront plus remonter à partir du 2 janvier les résultats des tests Covid qui permettent au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie, ont indiqué samedi leurs syndicats dans un communiqué à l’AFP. «Les patients pourront continuer à se faire tester dans les laboratoires mais le gouvernement ne recevra aucune remontée de données» dans le fichier national, précisent-ils.

«Si cela ne suffit pas, nous envisageons une nouvelle grève nationale sur plusieurs jours et l’arrêt total des actes Covid pour une durée indéterminée. Nous aimerions ne pas en arriver là pour l’accès aux soins de nos patients, (c’est) désormais au gouvernement de prendre ses responsabilités et de ne pas prendre la population en otage», affirment-ils. En cause la rémunération des futurs actes en lien avec les profits réalisés au plus fort de la pandémie
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Conflit Ukraine : les dictatures s’unissent pour fournir des armes à la Russie

Conflit Ukraine : les dictatures s’unissent pour fournir des armes à la Russie

On sait que l’Iran a fourni des armes à la Russie en manque d’équipements, la Turquie également et la Chine en sous-main. Maintenant,c’est la Corée du Nord qui a décidé d’apporter sa contribution d’armement à Poutine.

De toute évidence , les dictatures manifestent une grande inquiètude vis à vis de certaines réactions face aux dégâts des guerres et face aux privations de toutes libertés. Il ne s’agit sans doute pas de l’union des peuples mais de l’union des dictateurs eux-mêmes, pour la plupart des criminels et des mafieux qui s’engraissent sur le dos de leur peuple.La Corée du Nord a en effet commencé à livrer de l’équipement militaire à l’organisation paramilitaire russe Wagner, selon la Maison-Blanche

Depuis plusieurs mois, certaines rumeurs affirmaient que Moscou avait demandé à la Corée du Nord des armes pour poursuivre sa guerre en Ukraine.
La Corée du Nord a effectué «le mois dernier» une livraison d’armement au groupe Wagner et pourrait en prévoir d’autres, a dit jeudi un porte-parole de la Maison-Blanche, mettant en garde contre la montée en puissance de cette organisation paramilitaire russe.

Ukraine: L’Allemagne rechigne à fournir des armes

Ukraine: L’Allemagne rechigne à fournir des armes

 

Selon le quotidien allemand Die Welt, Berlin a réduit au minimum ses livraisons d’armes à l’Ukraine depuis plusieurs semaines. Entre le 30 mars et le 20 mai, seules deux livraisons ont été effectuées vers Kiev: des mines antichars et des pièces de rechange pour des mitraillettes. (info BFM)

On est loin des missiles sol-air envoyés le 25 mars dernier, date de la dernière livraison d’armes à l’Ukraine. Surtout, ce sont les chars Leopard qui sont attendus mais, là encore, la livraison se fait attendre. Selon la presse allemande, cette lenteur s’explique par les retards concernant la formation des soldats ukrainiens. Les 15 premiers appareils ne devraient donc pas arriver avant fin juillet les 15 suivants sont attendus fin août.

Le problème, c’est que l’Ukraine manque cruellement d’armes alors que l’offensive russe se renforce dans l’est du pays. Surtout, les livraisons effectuées tranchent avec les annonces de Berlin qui avaient laissé filtrer des chiffres bien plus importants concernant les chars: 50 voire 100 appareils étaient prêts à être livrés.

L’Allemagne avait été critiquée en avril pour son manque de soutien à l’Ukraine. Le chancelier Olaf Scholz avait alors tenté un revirement en débloquant un milliard d’euro d’aides militaires pour Kiev.

Interrogé sur les retards, le président de la commission des affaires étrangères du Bundestag Michael Roth (SPD, parti de la coalition au pouvoir) assure ne « pas avoir l’impression que quelqu’un freine délibérément » les livraisons d’armes.

Le ministre de l’Économie Robert Habeck (Verts, parti de la coalition au pouvoir) est lui aussi monté au créneau ce dimanche rejetant aussi les accusations. « En tant que plus grande économie de l’UE, nous sommes un pays dont on attend beaucoup » a-t-il reconnu auprès de Die Welt, assurant néanmoins que des soldats ukrainiens étaient actuellement entrainés sur des obusiers PzH-2000 dont 7 exemplaires doivent être livrés à Kiev.

De son côté, la France reste très discrète sur les armes exportées. Pendant la campagne présidentielle, le président de la République Emmanuel Macron avait évoqué des canons Caesar et des missiles antichars Milan. L’ensemble des livraisons est évalué à 100 millions d’euros par le gouvernement.

La présidente de la commission européenne refuse de fournir ses mails avec Pfizer

La présidente de la commission européenne refuse de fournir ses mails avec Pfizer

 

On se souvient évidemment que la confusion a régné pendant un temps à propos des conditions de fourniture du vaccin avec plusieurs laboratoires. Des interrogations sont nées en particulier à propos des commandes réellement passées, des livraisons réelles et des prix consentis.

Ces différents éléments ont été notamment traités par la présidente de la commission européenne le plus souvent avec des mails pour gagner du temps. Comme une enquête est en cours,  la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est épinglée par la médiatrice européenneca elle  refuse  de dévoiler ses échanges de SMS avec Pfizer.Il s’agit pourtant de messages strictement passés dans le cas de ses fonctions politiques qui juridiquement d’ailleurs ne lui appartiennent pas personnellement. Une curieuse conception de la démocratie à vrai dire !

Rappelons que dans l’urgence dans certains cas des vaccins ont été négociés en fonction du plus offrant et parfois même sur le tarmac des aéroports !

 

La Chine ne veut pas fournir les données sur l’origine du virus

La Chine ne veut pas fournir les données sur l’origine du virus

C’est déjà avec beaucoup de réticences que les autorités chinoises avaient acceptées de recevoir plus d’un an après le début de la pandémie des experts de l’OMS afin d’éclairer sur les origines du virus. Les experts de l’OMS ont été sous surveillance permanente et leur champ de recherche très limitée. Pire la Chine s’oppose vigoureusement à la fourniture de données brutes concernant les premiers contaminés  à Wuhan . Les autorités chinoises ont refusé de transmettre des données brutes sur les premiers cas de Covid-19 à l’équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée d’enquêter sur les origines de la maladie, a déclaré l’un des membres de cette équipe. L’équipe de l’OMS avait demandé à pouvoir étudier les données brutes sur 174 cas d’infection par le coronavirus identifiés lors de la toute première phase de l’épidémie, en décembre 2019, à Wuhan, ainsi que sur d’autres cas, mais elle n’a pu obtenir qu’une synthèse de ces données, a dit Dominic Dwyer, un infectiologue australien membre de l’équipe.

Les données brutes dans ce type de dossier, le plus souvent anonyme, incluent des précisions sur les questions posées aux patients, leurs réponses et la manière dont ces réponses ont été analysées, a-t-il expliqué. « C’est une pratique standard lors des enquêtes sur des épidémies », a déclaré Dominic Dwyer à Reuters, lors d’un entretien en vidéo depuis Sydney, où il se trouve en quarantaine.

Des informations capitales. Il a souligné que l’accès aux données brutes était capital, car la moitié seulement des 174 cas concernés avaient été exposés directement au marché de Huanan (Wuhan), où le coronavirus a été détecté pour la première fois. « C’est la raison pour laquelle nous avons continué de les demander, a-t-il déclaré. Pourquoi cela ne s’est pas fait ? Je ne ferai pas de commentaire. Est-ce, ou non, politique, c’est difficile à dire ». L’impossibilité d’accéder aux données brutes sur les patients sera mentionnée dans le rapport définitif des enquêteurs. Une synthèse des conclusions de l’enquête pourrait être publiée dès la semaine prochaine, a déclaré l’OMS vendredi.

Les enquêteurs, arrivés en Chine le mois dernier, y ont passé quatre semaines – dont deux en quarantaine à l’hôtel – pour tenter de déterminer l’origine précise de la pandémie mais leurs déplacements ont été encadrés par leurs hôtes chinois et leurs contacts avec la population locale limités pour des raisons sanitaires.

Huawei dit pouvoir fournir la 5G au Royaume-Uni malgré les sanctions US

Huawei dit pouvoir fournir la 5G au Royaume-Uni malgré les sanctions US

Le principal fournisseur chinois d’équipements pour la technologie mobile 5G compte sur le temps pour contourner les sanctions américaines et européennes notamment au Royaume-Uni. On notera que comme en politique diplomatique, la Chine a choisi dans le domaine économique une politique très agressive qui ne cache même pas sa volonté d’hégémonie. D’une certaine manière c’est même un pied de nez aux États-Unis et à l’Europe ( la France a imposé aussi de fortes restrictions vis-à-vis du fournisseur chinois) “Ces restrictions n’ont pour l’instant pas eu d’impact sur la capacité de Huawei à fournir (les équipements) pour le déploiement de la 5G et de la fibre au Royaume-Uni”, a déclaré Victor Zhang, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes. “Nous devons discuter de l’impact à long terme et ça prend du temps, ça prend des mois.”

La Grande-Bretagne a accordé un rôle limité à Huawei dans le déploiement de la 5G, mais le gouvernement a depuis fait savoir que cette décision pourrait être revue en fonction des répercussions des nouvelles sanctions américaines, qui pourraient pénaliser sa capacité à fournir des équipements fiables.

Alors que le Premier ministre Boris Johnson devrait trancher sur ce dossier d’ici la fin du mois, Victor Zhang a déclaré que les autorités britanniques devraient y réfléchir à deux fois avant de prendre une décision qu’il juge cruciale à long terme.

“Nous pensons qu’il est important d’attendre que tous les faits et implications soient connus”, a-t-il prévenu. “Ce n’est pas le moment de prendre une décision aussi cruciale concernant Huawei.”

Huawei est depuis longtemps au coeur d’un différend entre les Etats-Unis et la Chine sur le contrôle des hautes technologies. Washington tente de convaincre ses alliés d’exclure le groupe chinois de la 5G en arguant du fait que ses équipements pourraient faciliter les activités d’espionnage chinoises, ce que le groupe chinois conteste.




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