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Crise du logement, L’urgence de mesures fortes

Crise du logement, L’urgence de mesures fortes

par Anthony Borré, 1er adjoint au maire de Nice et président du bailleur social Côte d’Azur Habitat.
dans l’Opinion


La crise du logement est là. Elle est forte, puissante et ses conséquences n’ont pas été anticipées. A l’heure où le Gouvernement s’interroge sur la crise politique que nous vivons et la manière de répondre aux préoccupations des classes moyennes, il est incompréhensible que la question logement, bien de première nécessité qui pèse 30% du budget des ménages, ne soit pas au cœur des priorités.

68% des ménages repoussent leur projet immobilier en raison de l’impossibilité d’accéder au crédit.

Nous dénombrons 100 000 demandeurs de logements sociaux supplémentaires en un an.

Les prix locatifs s’envolent et ceux de la construction et du foncier explosent.

Les exigences environnementales modifient en profondeur les enjeux et la complexité réglementaire devient insoutenable.

Ces nouveaux paramètres conduisent à l’exclusion des jeunes et des ménages modestes. Mais pas seulement. Les personnels hospitaliers, les policiers et les salariés des collectivités rencontrent, eux aussi, d’importantes difficultés à se loger. Ceux qui habitent dans le logement social peinent à en sortir. Les conséquences en la matière sont nombreuses : frein à l’emploi et impossibilité pour certains Français de vivre près de leur famille.

La bombe sociale est là ! Gagner la bataille de la construction doit devenir une priorité, lutter contre la démagogie en osant parler de densification, soutenir les territoires bâtisseurs et leurs maires est un préalable.

Il convient de lever un à un les obstacles et de renouer chacun des maillons de la chaîne du logement afin de recréer un parcours résidentiel
Beaucoup d’élus locaux ont mis en place des mesures puissantes pour répondre à cette crise : faciliter la surélévation, politique ambitieuse de rénovation urbaine, régulation des meublés touristiques, charte de régulation des prix du foncier, bourse d’échange des logements sociaux pour lutter contre la sous occupation. Mais aujourd’hui, un plan d’urgence national s’impose.

La première réponse repose sur la nécessité de territorialiser cette politique. Faisons confiance aux Maires sous le contrôle des Préfets. Qui peut prétendre que le littoral niçois recouvre les mêmes problématiques que la Normandie ou la Corrèze ?

Pour autant, il est évident qu’il faut engager une politique globalisée du logement qui intervient à la fois sur le parc existant, en aidant les propriétaires à rénover leur logement, qui les incite à louer les logements vacants et soutient la production de logement neuf répondant aux besoins de toutes les strates de la population.

C’est cette politique que nous menons avec les Maires de la Métropole Nice Côte d’Azur reconnue récemment autorité organisatrice de l’Habitat.

Il convient de lever un à un les obstacles et de renouer chacun des maillons de la chaîne du logement afin de recréer un parcours résidentiel.

Mais avant tout, il me semble fondamental que le Gouvernement mette en place un moratoire de 2 ans sur l’application de la loi Climat et résilience qui exclut du parc locatif les logements qui sont énergétiquement classés F et E à horizons 2025. Si je soutiens cette mesure dans son esprit, elle intervient à un moment tout à fait critique et elle fait peser un risque majeur sur le marché. En excluant près de 5 millions de logements (soit 40%) du marché locatif, elle pourrait conduire à une catastrophe économique pour les propriétaires et sociale pour les locataires.

D’ici là, l’Etat doit repenser sa stratégie, la simplifier et renforcer les aides à la rénovation énergétique.

Pour aller plus loin, en matière de logement, la simplification doit être notre priorité ! Il faut de la clarté et de la lisibilité.

Dispositifs. Il est temps d’en finir avec la succession des dispositifs Pinel, Scellier, Duflot… A chaque Ministre son dispositif et à la fin on se retrouve avec un secteur déstabilisé qui ne sait plus à quel saint se vouer.

C’est la raison pour laquelle, je préconise la création d’un statut unique de propriétaire privé que ce soit dans le neuf ou l’ancien avec un effet d’amortissement accéléré. Il permettrait de pérenniser l’offre de logement locatif qui tend à s’amoindrir.

En parallèle, nous devons porter une politique forte de lutte contre les logements et fonciers constructibles vacants.

Bien que je ne sois pas un fervent défenseur de la taxe, elle me semble en l’occurrence le dispositif adapté sur ce point précis. La réforme des valeurs qui a été reportée il y a 2 ans pour une entrée en vigueur en 2028 doit être accélérée et une définition des valeurs par les Maires en accord avec le Préfet doit être envisagée.

La politique du logement doit aussi favoriser l’accession à la propriété pour ceux qui le souhaitent. C’est pourquoi il me semble que le prêt à taux zéro, qui doit absolument être prorogé, ne devrait pas être réservé aux primo-accédants

Je plaide également pour que les revenus de cette taxe reviennent aux communes pour leur permettre de compenser la perte de la taxe d’habitation et maintenir leurs efforts dans la production de logement sociaux et accessibles.

Afin de favoriser la mobilité et le parcours résidentiel, je crois à la nécessité d’inciter à la construction de logements intermédiaires avec le locatif privé et le locatif social dans les zones tendues. Dans le cadre des échanges Maires-Préfet que je préconise pour la définition des objectifs de la loi SRU, j’estime que l’instauration d’un pourcentage de logement intermédiaire qui viendrait moduler l’objectif des 25% est indispensable.

A lire aussi: Les propriétaires occupants bientôt obligés de rénover leur logement?
Propriété. Mais la politique du logement doit aussi favoriser l’accession à la propriété pour ceux qui le souhaitent. C’est pourquoi il me semble que le prêt à taux zéro, qui doit absolument être prorogé, ne devrait pas être réservé aux primo-accédants. Lever ce frein, c’est relancer le parcours résidentiel si essentiel à nos concitoyens qui construisent un foyer.

Pour renforcer ce parcours résidentiel, je propose également de créer un prêt à la pierre. Comme c’est le cas en Suisse, nous pourrions rattacher une partie de l’emprunt au bien à sa valeur et non plus uniquement sur les capacités de remboursement des emprunteurs.

Avec ces mesures d’urgence, il est encore temps d’inverser le cours des choses. Il est urgent qu’un plan d’action national, reposant sur des mesures territorialisées, soit engagé. C’est une question de premier ordre, fondamentale et essentielle.

Grève 7 février 2023 : fortes perturbations dans les transports

Grève 7 février 2023 : fortes perturbations dans les transports


Il est possible que la participation à la manifestation du 7 février se révèle moins importante que celle du 31 janvier ; par contre, les perturbations dans les transports risquent d’être, elles, plus perturbantes en particulier à la RATP, à la SNCF et dans le transport aérien.

-SNCF :1 train sur 3 circulera pour le RER C et les lignes de Transilien H, J, K, L et N, contre 1 train sur 6 pour le RER D et 2 trains sur 5 pour le RER E. En province, ce n’est guère mieux : 3 TER sur 10 en moyenne, 1 Inoui et Ouigo sur 2 en moyenne, 3 Eurostar sur 4, 1 Lyria sur 2 et entre un ou deux aller-retours sur les Intercités de jour.

-RATP le trafic sera normal sur les lignes automatiques 1, 3 bis et 4, quand il y aura 1 train sur 2 sur la ligne 4. Les lignes 2 5, 7, 7 bis, 9 et 12 rouleront entre 5h30 et 22 heures, mais seulement 1 train sur 2 ou 1 train sur 3. En revanche, sur les lignes 3, 10 et 11, les trains circuleront uniquement aux heures de pointe, c’est-à-dire de 6h30 à 9h30 voire 11h, puis de 16h30 à 19h30, avec une fréquence d’1 sur 2 ou 1 sur 3. Pour les lignes 8 et 13, les lignes sont ouvertes partiellement et aux heures de pointe, l’une entre Créteil Pointe du Lac et Reuilly Diderot, la seconde entre Saint-Denis Université-Les Courtilles et Montparnasse.

– Dans l’aérien, le nombre de vols devrait être réduit de l’ordre de 20 % mais il faut aussi s’attendre à de nombreux retards.

Si la participation des grévistes tentent à diminuer cela donnerait plutôt raison à la CFDT qui entend maintenir l’unité autour d’un mouvement de masse moins pénalisant pour les manifestants et moins gênant pour les usagers. La journée suivante de protestation du 11 février tranchera entre les deux conceptions : celle de la CGT surtout pour le renforcement des grèves et celle de la CFDT surtout pour le renforcement des manifestations dans les rues.

Réforme des retraites : de très fortes mobilisations en janvier

Réforme des retraites : de très fortes mobilisations en janvier


Contrairement aux habitudes, les syndicats ont pris le temps de la réflexion sur la stratégie à conduire pour contrer la réforme des retraites du gouvernement. Ils ont sans doute aussi tenu compte de leurs différentes appréciations concernant la nécessité d’une réforme et ses modalités. Pour l’instant, l’objectif est de construire une solide unité pour préparer de grandes grèves générales sans doute en janvier.

Des grèves qui seront largement soutenues par les syndicats des salariés des régimes spéciaux mais aussi par tous les salariés.

En effet pour diviser, le pouvoir a prévu d’appliquer la clause du grand-père aux régimes spéciaux ; en clair n’appliquer la réforme des retraites qu’aux nouveaux entrants alors que la réforme s’appliquera dès maintenant dans le privé pour les salariés nés à partir de 1961.

Une inégalité qui pourrait bien renforcer la mobilisation du privé d’autant que les fonctionnaires pourront être complètement exemptés. Bref on est loin de la réforme universelle et égalitaire.

Dans un communiqué commun, publié ce mardi, ils mettent en garde l’exécutif : « Les organisations sont comme la très grande majorité de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation ». Et de menacer : « Si le gouvernement demeurait arc-bouté sur son projet, il y aurait des mobilisations et grèves unitaires en janvier ». Ou encore « le gouvernement en s’entêtant, porterait l’entière responsabilité d’un conflit social majeur ».

Le climat général pourrait effectivement se détériorer car la conjoncture sociale est relativement inflammable notamment avec l’inflation qui tue le pouvoir d’achat. L’inflation sur les produits alimentaires, ainsi que sur les coûts de l’énergie ne cesse de grimper. Et ce n’est pas terminé : en janvier prochain, le gouvernement va réduire son soutien aux ménages, en supprimant par exemple la ristourne à la pompe, ou encore en limitant les effets du bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité.

Jusqu’alors les revendications portaient sur les salaires et les conditions de travail, mais la retraite, thème fédérateur par excellence, pourrait être l’étincelle qui met le feu aux poudres.
Surtout que le projet du gouvernement est ambitieux. La semaine dernière, Elisabeth Borne a fait savoir, dans un entretien au Parisien -Aujourd’hui en France, qu’elle souhaitait reculer l’âge de départ de 62 ans à 65 ans… Et ce pour dès la génération née en 1961. Sans compter que l’exécutif veut aller vite, et voir entrer en vigueur sa réforme dès l’été 2023. Il vise la présentation de son projet mi-décembre, pour un envoi au conseil d’Etat en fin d’année, une inscription en conseil des ministres en janvier, et une discussion parlementaire en début d’année.prix de l’énergie à 10 %, Comité d’entreprises etc… )

Il n’empêche, malgré le risque d’embrasement social que comporte ce projet de réforme, et le contexte dans lequel il va être présenté, le gouvernement se montre déterminé.
Selon plusieurs ministres : « il n’y a jamais de bons moments pour faire ce type de réformes ». Il en va, selon eux, de la réussite du quinquennat. « Emmanuel Macron doit transformer radicalement la société. Or, pour le pouvoir la réforme des retraites est la mère des réformes, c’est sans doute ce qui pourra seulement rester de la gestion de Macron mais cette réforme pourrait aussi être son tombeau.

Covid : des taux d’incidence en hausse avec de fortes différences

Covid : des taux d’incidence en hausse avec de fortes différences 

Un taux d’incidence de 1671 cas pour 100 000 habitants particulièrement inquiétants car cet indicateur montre l’état de la diffusion dans la population. Le taux d’incidence correspond au nombre de cas positifs au Covid-19 pour 100 000 habitants. La formule utilisée pour calculer ce fameux taux est la suivante : nombre de personnes positives multiplié par 100 000, le tout divisé par le nombre d’habitants de la zone étudiée. C’est ce chiffre qui fait basculer un département dans le rouge. Plus précoce que les données hospitalières, cet indicateur recense les résultats des tests virologiques (tests RT-PCR, tests antigéniques…).

 

Le taux d’incidence par département est un indicateur à suivre de très près pour suivre l’évolution de l’épidémie. Les taux d’incidence sont particulièrement différents selon les régions il varie de 500 à 2500 pour 100 000 habitants.

Le taux d’incidence global en France au vendredi 31 décembre 2021 (données consolidées) atteint 1.671,62 cas pour 100.000 habitants au cours des 7 derniers jours.

Les taux par zone géographique :

  • 01 — Ain — Bourg-en-Bresse 1.365,2   
  • 02 — Aisne — Laon 834,3  
  • 03 — Allier — Moulins 922,1   
  • 04 — Alpes-de-Haute-Provence — Digne-les-Bains  1.395,9   
  • 05 — Hautes-Alpes — Gap 1.355,9   
  • 06 — Alpes-Maritimes — Nice 1.449,6   
  • 07 — Ardèche — Privas 1.439,4   
  • 08 — Ardennes — Charleville-Mézières 935,9   
  • 09 — Ariège — Foix 999,4   
  • 10 — Aube — Troyes 917,4   
  • 11 — Aude — Carcassonne 1.189,1   
  • 12 — Aveyron — Rodez 1.060,1   
  • 13 — Bouches-du-Rhône — Marseille 1.694,3   
  • 14 — Calvados — Caen 1.094,5   
  • 15 — Cantal — Aurillac  929,9   
  • 16 — Charente — Angoulême  623,0   
  • 17 — Charente-Maritime — La Rochelle  873,0   
  • 18 — Cher — Bourges  872,5   
  • 19 — Corrèze — Tulle  912,9   
  • 2A — Corse-du-Sud — Ajaccio  1.802,7   
  • 2B — Haute-Corse — Bastia  2.123,4   
  • 21 — Côte-d’Or — Dijon 1.067,0  
  • 22 — Côtes-d’Armor — Saint-Brieuc  821,2   
  • 23 — Creuse — Guéret  714,7   
  • 24 — Dordogne — Périgueux  908,2   
  • 25 — Doubs — Besançon 1.109,1  
  • 26 — Drôme — Valence  1.578,9   
  • 27 — Eure — Évreux  1.144,5   
  • 28 — Eure-et-Loir — Chartres  1.365,1   
  • 29 — Finistère — Quimper  896,7   
  • 30 — Gard — Nîmes  1.234,1   
  • 31 —  Haute-Garonne — Toulouse  1.173,4   
  • 32 — Gers — Auch  851,4   
  • 33 — Gironde — Bordeaux  1.375   
  • 34 — Hérault — Montpellier  1.441,4   
  • 35 — Ille-et-Vilaine — Rennes  1.403,5   
  • 36 — Indre — Châteauroux  694,9   
  • 37 — Indre-et-Loire — Tours  1.108,2   
  • 38 — Isère — Grenoble  1.725,9   
  • 39 — Jura — Lons-le-Saunier 1.000,2   
  • 40 — Landes — Mont-de-Marsan  1.148,1   
  • 41 — Loir-et-Cher — Blois  762,0   
  • 42 — Loire — Saint-Étienne  1.491,5   
  • 43 — Haute-Loire — Le Puy-en-Velay  1.344,2   
  • 44 — Loire-Atlantique — Nantes  1.297,9   
  • 45 — Loiret — Orléans  1.086,9   
  • 46 — Lot — Cahors  1.055,6   
  • 47 — Lot-et-Garonne — Agen  795,9   
  • 48 — Lozère — Mende  732,8   
  • 49 — Maine-et-Loire — Angers  1.067,2   
  • 50 — Manche — Saint-Lô  937,3   
  • 51 — Marne — Châlons-en-Champagne 1.284,4   
  • 52 — Haute-Marne — Chaumont 712,6   
  • 53 — Mayenne — Laval  1.032,9   
  • 54 — Meurthe-et-Moselle — Nancy 957,8   
  • 55 — Meuse — Bar-le-Duc 776,3   
  • 56 — Morbihan — Vannes  1.096,1   
  • 57 — Moselle — Metz 936,4   
  • 58 — Nièvre — Nevers 850,7   
  • 59 — Nord — Lille 1.196,3   
  • 60 — Oise — Beauvais 1.393,0   
  • 61 — Orne — Alençon  926,7   
  • 62 — Pas-de-Calais — Arras 799,7   
  • 63 — Puy-de-Dôme — Clermont-Ferrand  1.481,1   
  • 64 — Pyrénées-Atlantiques — Pau  1.278,9   
  • 65 — Hautes-Pyrénées — Tarbes  1.120,2   
  • 66 — Pyrénées-Orientales — Perpignan  1.671,2   
  • 67 — Bas-Rhin — Strasbourg 1.725,4   
  • 68 — Haut-Rhin — Colmar 1.350,1   
  • 69 — Rhône — Lyon  1.660,9   
  • 70 — Haute-Saône — Vesoul 876,1   
  • 71 — Saône-et-Loire — Mâcon 965,8   
  • 72 — Sarthe — Le Mans  1.364,1   
  • 73 — Savoie — Chambéry  2.628,4   
  • 74 — Haute-Savoie — Annecy  2.605,7   
  • 75 — Paris — Paris 2.646,2   
  • 76 — Seine-Maritime — Rouen  1.646,5   
  • 77 — Seine-et-Marne — Melun 2.383,2   
  • 78 — Yvelines — Versailles 1.872,3   
  • 79 — Deux-Sèvres — Niort  812,6   
  • 80 — Somme — Amiens 854,0   
  • 81 — Tarn — Albi  943,5   
  • 82 — Tarn-et-Garonne — Montauban  971,0   
  • 83 — Var — Toulon  1.444,2   
  • 84 — Vaucluse — Avignon  1.194,5   
  • 85 — Vendée — La Roche-sur-Yon  857,3   
  • 86 — Vienne — Poitiers  779,6   
  • 87 — Haute-Vienne — Limoges  675,6   
  • 88 — Vosges — Épinal 914,8   
  • 89 — Yonne — Auxerre 2.221,3   ,
  • 90 — Territoire de Belfort — Belfort 3.018,3   
  • 91 — Essonne — Évry 3.034,8   
  • 92 — Hauts-de-Seine — Nanterre 2.550,5   
  • 93 — Seine–Saint-Denis — Bobigny 2.287,6   
  • 94 — Val-de-Marne — Créteil 2.448,5   
  • 95 — Val-d’Oise — Cergy-Pontoise 2.425,6   
  • 971 — Guadeloupe — Basse-Terre  860,0   
  • 972 — Martinique — Fort-de-France  630,5   
  • 973 — Guyane — Cayenne  622,3   
  • 974 — La Réunion — Saint-Denis  1.049,9   
  • 976 — Mayotte — Dzaoudzi 509,9  

 

Des PME fortes comme en Allemagne : modèle impossible?

Des PME fortes comme en Allemagne : modèle impossible?

 

Le vaste réseau de PME allemandes est un concept entrepreneurial spécifique, inséré dans le modèle économique et sociétal de l’Allemagne. S’en inspirer dans le but d’égaler ses performances économiques semble illusoire, estime l’économiste Petra Bleuel dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune. 

 

Dans un contexte de crise et de difficultés économiques, la tentation est grande de vouloir imiter les modèles des pays les plus compétitifs. L’Allemagne paraît s’en sortir mieux que la France en termes de produit intérieur brut, de déficit public, de taux de chômage et de performances à l’exportation. En effet, la colonne vertébrale de l’industrie allemande est formée par les grandes entreprises et un réseau très vaste de petites et moyennes entreprises, le Mittelstand, régulièrement présenté comme la force et la spécificité de l’économie allemande. Ainsi, selon les préconisations récurrentes de certains commentateurs économiques, il suffirait de s’inspirer du modèle allemand et du Mittelstand pour créer un tissu d’entreprises comparable à celui des entreprises allemandes et afficher les mêmes performances économiques qu’outre-Rhin. Si la solution proposée paraît simple de prime abord, sa mise en œuvre semble beaucoup plus compliquée, voire irréalisable.

Un acteur majeur du marché mondial

Le Mittelstand est majoritairement composé d’entreprises de moins de 500 salariés. On lui confère un rôle important dans le processus d’innovation, dans la création et la stabilité de l’emploi, mais il est également vu comme un acteur majeur sur le marché mondial. A titre de comparaison, en 2019, on répertorie en Allemagne 479 596 entreprises moyennes (de 50 à 249 employés) et 19 360 « grandes » entreprises (plus de 249 employés), contre respectivement 148 078 et 6 003 en France. Au total, les entreprises allemandes affichent un chiffre d’affaires plus important, emploient plus de salariés et ont de meilleurs résultats à l’export que les entreprises françaises.


Forte est alors la tentation de vouloir créer un Mittelstand français, qui serait composé de PME plus grandes et plus internationales. L’ennui est que le Mittelstand est un concept entrepreneurial spécifiquement allemand, inséré dans le modèle économique et sociétal de la société allemande, et pas seulement une catégorie d’entreprises statistiquement identifiable. La direction de l’entreprise, l’indépendance économique, la propriété détenue par la famille, un fort attachement au territoire ainsi qu’une culture entrepreneuriale forgée historiquement par la société allemande en sont les caractéristiques essentielles.

Soutien du gouvernement et des Länder

Ces entreprises placent l’individu au cœur de leurs préoccupations. Les décisions sont toujours collectives, les hiérarchies plates accordant une large place au partage des responsabilités. La responsabilité sociale des entreprises est une réalité appliquée et non un produit marketing. Elles mettent en place des stratégies de long terme, puisque les lois allemandes facilitent la transmission aux générations suivantes ; elles ont l’international et la coopération interentreprises dans le « sang ». C’est pour cela qu’on trouve dans le contingent du Mittelstand des PME, mais également des sociétés comme Kärcher – bien connue du consommateur français – ou Stihl.

Fortes hausses des cyberattaques contre les hôpitaux

Fortes hausses des  cyberattaques contre les hôpitaux

En 2020, les attaques et tentatives d’attaques cyber se sont intensifiées en France et n’épargnent pas les établissements de santé, devenus des cibles de choix et une vraie priorité pour l’État français

 

Le centre hospitalier de Dax est la dernière victime en date d’une longue série de cyberattaques. L’établissement est partiellement paralysé depuis mardi soir, victime d’une attaque au rançongiciel qui perturbe sérieusement son système informatique. L’attaque «a mis à plat les systèmes informatiques et le téléphone de l’hôpital, avec une mise en danger manifeste et évidente pour la prise en charge des patients» a indiqué le procureur de Dax, Rodolphe Jarry,

 

Un phénomène qui prend de l’ampleur en France et dans le monde : les cyberattaques contre les hôpitaux. Depuis l’apparition du coronavirus, elles ont bondi « de 500% », confirme au micro d’Europe 1 Philippe Trouchaud, en charge de la cybersécurité chez PWC, l’un des principaux cabinets de conseil au monde.

INTERVIEW

C’est un phénomène qui prend de l’ampleur en France et dans le monde : les cyberattaques contre les hôpitaux. Depuis l’apparition du coronavirus, elles ont bondi « de 500% », confirme au micro d’Europe 1 Philippe Trouchaud, en charge de la cybersécurité chez PWC, l’un des principaux cabinets de conseil au monde. Dernier exemple en date à l’hôpital de Dax : dans la nuit de lundi à mardi, une attaque d’ampleur a crypté les données du système informatique de l’hôpital, paralysant l’activité sur place. Mercredi soir, certains fichiers restaient encore très difficiles d’accès, alors que les équipes de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) tentaient d’aider le personnel à rétablir la situation.

Une attaque en forme d’écho à celle subie par le CHU de Rouen en novembre 2019, qui ne semble pas surprendre Philippe Trouchaud. « Les hôpitaux sont certainement ciblés en ce moment parce qu’ils sont sous le feu de l’actualité. Avec le coronavirus, on a encore plus besoin d’eux. Donc les cybercriminels pensent qu’il va être plus facile dans ces circonstances d’obtenir de l’argent en échange des données. » Dans ce type d’attaques, les pirates s’introduisent dans le système informatique de la victime puis chiffrent ses fichiers pour les rendre inopérants, exigeant une rançon pour les débloquer.

Mais les données ne sont pas le seul moyen pour les cybercriminels de maximiser leurs chances de récupérer de l’argent. L’opinion publique joue également un rôle important, avance Philippe Trouchaud.  »En Allemagne, une patiente dans un état critique est morte en septembre 2020 alors qu’une cyberattaque était en cours contre l’hôpital de Düsseldorf. Ce genre d’actions fait donc naître une pression l’opinion publique pour mieux protéger ces établissements », mais surtout pour « payer la rançon ».

Et avec la démocratisation à venir de la 5G, Philippe Trouchaud affirme « qu’il y aura davantage de cyberattaques » à l’avenir, contre les entreprises privées ou publiques. Il faut donc faire de la sensibilisation auprès des Français pour qu’ils respectent une certaine hygiène informatique, comme faire les mises à jour, afin de limiter les risques. Ce qui n’empêche pas l’expert d’avancer que « l’on va devoir vivre avec cette délinquance ».

 

 

 

Royaume-Uni : fortes hausses d’impôts ?

Royaume-Uni : fortes hausses d’impôts ?

 

Le Royaume-Uni enregistré une chute record de son économie de 20 % au second trimestre et a dû pour tenter d’en limiter les effets soutenir massivement son économie. Ce qui a fait progresser de manière substantielle la dette La dette publique du Royaume-Uni a dépassé 2.000 milliards de livres, alimentée notamment les aides au maintien de l’emploi, des réductions d’impôts pour les particuliers et les entreprises ainsi que des subventions pour faire revenir la population dans les restaurants.

Le gouvernement avait déjà dit que certains impôts devraient augmenter à moyen terme. Mais il fait face à des pressions pour continuer à soutenir les entreprises lorsque le dispositif de chômage partiel, dans le cadre duquel l’Etat prend à sa charge 80% des salaires, cessera en octobre.

Les augmentations d’impôts envisagées vont d’une forte hausse de l’impôt sur les sociétés – aujourd’hui nettement inférieur à la moyenne internationale – à une réduction des mesures d’incitation à des retraites complémentaires et à une hausse de la taxation sur les plus-values.

L’impôt sur les sociétés pourrait passer de 19% à 24% ce qui permettrait de dégager 12 milliards de livres l’an prochain, puis 17 milliards à l’horizon 2023-2024.

Coronavirus monde :fortes hausses, plus de 13 millions

Coronavirus monde :fortes hausses, plus de 13 millions

Avec 568.500 décès en plus de six mois, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a prévenu qu’il n’y aurait pas de “retour à la normale” dans un avenir proche, surtout si les règles sanitaires de prévention ne sont pas respectées.

“Permettez-moi d’être franc. Trop de pays vont dans la mauvaise direction (…) Si les principes de base ne sont pas respectés, la pandémie ne pourra qu’empirer encore et encore”, a-t-il dit lundi.

Le nombre de contaminations au coronavirus est trois fois supérieur à celui des cas de grippe recensés chaque année, selon l’OMS.

La première infection due au coronavirus a été signalée début janvier par les autorités chinoises et il a fallu trois mois pour atteindre un million de cas, mais il a suffi de cinq jours seulement pour passer de 12 à 13 millions.

Le premier décès imputé au coronavirus a été signalé le 10 janvier à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei, berceau de l’épidémie qui s’est ensuite propagée en l’Europe puis en Amérique.

Les cas reportés aux Etats-Unis et en Amérique Latine représentent aujourd’hui plus de la moitié des infections et des décès dans le monde.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens recensés aux Etats-Unis a atteint le 10 juillet 69.070, un record mondial.

L’Etat de Floride a fait état de 28.000 nouveaux cas sur les deux derniers jours, mais n’a pas pour l’instant annoncé de nouvelles mesures de restrictions et le parc Disney World à Orlando reste ouvert.

A contrario, le gouverneur de l’Etat de Californie, Gavin Newsom, a annoncé lundi la fermeture des bars et l’interdiction des repas pris à l’intérieur des restaurants dans tout l’Etat, ainsi que la fermeture des églises, des salles de sport et des salons de coiffure dans les comtés les plus touchés par la résurgence du virus.

Dans les deux plus grands districts scolaires de l’Etat, Los Angeles et San Diego, les cours seront accessibles uniquement en ligne pour la rentrée des classes prévue dans quelques semaines.

Le nombre de personnes hospitalisées du COVID-19, la maladie provoquée par le nouveau coronavirus, a bondi de 28% sur les deux dernières semaines, avec une hausse de 20% pour les hospitalisations en service de réanimation, a indiqué Gavin Newsom.

Les infections au coronavirus augmentent dans environ 40 États américains, selon une analyse de Reuters des deux dernières semaines par rapport aux deux semaines précédentes.

Dans d’autres endroits, comme à Melbourne en Australie ou Leicester en Angleterre, de nouvelles mesures de restrictions ont été mises en place. A Hong Kong, en dépit d’un faible nombre de cas, on se prépare à renforcer à nouveau les mesures de distanciation sociale.

Au Brésil, pays le plus touché après les Etats-Unis, 1,86 million de personnes ont été contaminées par le coronavirus, dont le président Jair Bolsonaro, et plus de 72.000 personnes sont décédées.

L’Inde, troisième pays le plus touché, recense en moyenne 23.000 cas par jour depuis début juillet.

Dans les pays où les capacités de tests de dépistage sont limitées, le nombre de nouveaux cas ne reflète qu’une petite partie du total des infections. Selon les experts, les données officielles sous-estiment probablement à la fois le nombre de contaminations et de décès.

Des tempêtes plus fortes et plus nombreuses

Des tempêtes plus fortes et plus nombreuses

Ces dernières années, on observe une hausse du nombre et de l’ampleur  tempête. Même à l’intérieur du pays les périodes de fort vent se succèdent.

« En météorologie, une tempête peut être décrite comme une zone étendue de vents violents (plusieurs centaines de km2) générés par un système dépressionnaire », définit Météo France. Elles « se forment généralement au-dessus de l’Atlantique et certaines peuvent atteindre les côtes européennes ».

« Il y a eu beaucoup de tempêtes depuis le début d’année, notamment d’affilée, mais le nombre de tempêtes est très variable d’une année sur l’autre », explique à BFMTV.com Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo France. « Les nombreuses tempêtes de cet hiver viennent d’une même situation météorologique qui a duré« , continue-t-il.

Le météorologue ne voit « pas de signal qui donne plus ou moins de tempêtes qu’auparavant et ça ne veut rien dire pour les schémas à venir ». Météo France a recensé le nombre de tempêtes par année depuis 1980, ce qui permet en effet d’observer que l’apparition de ces phénomènes varie effectivement fortement d’une année à l’autre. Le nombre de tempêtes annuelles était ainsi nettement plus faible dans les années 2000, avant une reprise ces dernières années.

Et sur les trente tempêtes majeures recensées entre 1980 et juin 2019, ce ne sont pas celles des dernières années qui sont les plus puissantes, précise Météo France dans un autre schéma. Xynthia, qui avait frappé la France il y a tout juste 10 ans et causé de nombreux morts, n’est par exemple « pas une tempête exceptionnelle au regard des vents engendrés sur le territoire ».

Xynthia reste l’un des événements météorologiques les plus violents qu’a connu la France métropolitaine. Sur le plan météorologique pourtant, elle n’est pas une tempête exceptionnelle au regard des vents engendrés sur le territoire.

« En climat plus chaud, certains processus moteurs dans la formation des tempêtes sont amplifiés alors que d’autres sont diminués. Il existe donc une compétition entre différents facteurs », qui rend imprévisible l’impact du réchauffement climatique sur ce phénomène météorologique, explique Christophe Cassou, climatologue, directeur de recherche au CNRS.

« En présence de fortes fluctuations naturelles dans Atlantique Nord (ou variabilité interne), on ne peut conclure avec confiance sur l’évolution future des tempêtes, en termes de pression, vent, trajectoires, récurrences ».

Le réchauffement climatique aura toutefois deux impacts importants relativement aux tempêtes. Différentes études ont démontré qu’avec la fonte des calottes glacières, le niveau des océans s’est élevé, de près de 10 centimètres depuis 1993. Dans le cadre d’un scénario catastrophe, c’est à dire si rien n’est fait, les chercheurs prédisent une élévation pouvant aller jusqu’à 2 mètres d’ici à 2100.

Les épisodes de submersions aggravés en grandes marées, « qui se produisaient une fois par siècle par le passé pourrait se produire chaque année d’ici 2050 dans de nombreuses régions », écrit Météo France.

Gestion des Violences : Macron promet « des décisions fortes »…. en faisant du ski

Gestion des Violences : Macron promet « des décisions fortes »…. en faisant du ski

Il y a quelque chose de surréaliste avec cette déclaration de Macron qui promet des décisions fortes après les violences qui ont eu lieu lors de l’acte 18 des gilets jaunes à Paris. Cette  déclaration a en effet été faite alors que Macron avait pris plusieurs jours de vacances pour faire du ski. (Son ministre de l’intérieur étant vu, lui, dans une boite de nuit !).  Or dans le même temps la France a connu ces jours derniers jours d’immenses  manifestations qui témoignent de l’État délétère du pays. Il y a eu la manifestation particulièrement suivie des jeunes vendredi ; et dimanche une autre manifestation, elle aussi très massive pour protester contre les dérèglements climatiques ; enfin le même jour la manifestation des gilets jaunes dont tout le monde savait qu’elle se conclurait par des violences. Et pendant ce temps-là Macron fait du ski.  Une activité qui n’est pas accessible à la plupart des gilets jaunes ! On objectera que le président a bien le droit de se reposer. Peut-être que ce président serait moins fatigué s’il ne se livrait pas à un véritable activisme électoral toute les semaines ; Du pays Revenu prématurément d’un séjour au ski dans les Pyrénées, Emmanuel Macron a affirmé samedi soir vouloir prendre rapidement « des décisions fortes, complémentaires » pour que les violences qui ont émaillé l’acte 18 des Gilets jaunes à Paris  »n’adviennent plus », lors d’un point de situation à la cellule de crise du ministère de l’Intérieur.  »Beaucoup de s’il ne se livrait pas à son activisme électoral avec sa campagne permanente. Il serait sans doute par ailleurs un peu plus lucide et plus pertinent pour les orientations qu’il a à prendre. En outre Macon participe à l’opération d’hystérisation qui discrédite aussi bien certain gilets jaunes que le gouvernement avec des propos décalés.  « Nous avons aujourd’hui des gens qui essayent par tous les moyens (…) d’abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l’a encore vu avec l’incendie qui s’est produit ce matin », a souligné Emmanuel Macron, entouré du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et de Nicole Belloubet, ministre de la Justice. Cette  outrance ne caractérise pas caractérise pas un grand sens des responsabilités et de la mesure. En outre on s’étonne que Macron soit surpris par des violences qui se sont répétées depuis 18 semaines. Bref il serait temps qu’il prenne la mesure de l’enjeu du mécontentement en y répondant et qu’il se mette parallèlement en capacité d’assurer réellement le maintien de l’ordre au lieu d’instrumentaliser le mouvement des gilets jaunes pour mieux le discréditer. Enfin l’amalgame auquel il procède est à la fois inadmissible et grossier Le président de la République à Beauvau a en effet déclaré :
« Ce qui s’est passé sur les Champs n’était pas une manifestation. Tous ceux qui étaient présents en sont complices. » »Je veux qu’on prenne dans les meilleurs délais des décisions fortes pour que cela n’advienne plus. »

 

 

Violences : Macron promet « des décisions fortes »…. en faisant du ski

Violences : Macron promet « des décisions fortes »…. en faisant du ski

Il y a quelque chose de surréaliste avec cette déclaration de Macron qui promet des décisions fortes après les violences qui ont eu lieu lors de l’acte 18 des gilets jaunes à Paris. Cette  déclaration a en effet été faite alors que Macon avait pris plusieurs jours de vacances pour faire du ski. Or dans le même temps la France a connu ces jours derniers jours d’immenses  manifestations qui témoignent de l’État délétère du pays. Il y a eu la manifestation particulièrement suivie des jeunes vendredi ; et dimanche une autre manifestation, elle aussi massive pour protester contre les dérèglements climatiques ; enfin le même jour la manifestation des gilets jaunes dont tout le monde savait qu’elle se conclurait par des violences. Et pendant ce temps-là Macon fait du ski ! Une activité qui n’est pas accessible à la plupart des gilets jaunes. On objectera que le président a bien le droit de se reposer. Peut-être que ce président serait moins fatigué s’il ne se livrait pas à un véritable activisme électoral toute les semaines ; Du pays Revenu prématurément d’un séjour au ski dans les Pyrénées, Emmanuel Macron a affirmé samedi soir vouloir prendre rapidement « des décisions fortes, complémentaires » pour que les violences qui ont émaillé l’acte 18 des Gilets jaunes à Paris  »n’adviennent plus », lors d’un point de situation à la cellule de crise du ministère de l’Intérieur.  »Beaucoup de s’il ne se livrait pas à son activisme électoral avec sa campagne permanente. Il serait sans doute par ailleurs un peu plus lucide et plus pertinent pour les orientations qu’il a à prendre. En outre Macon participe à l’opération d’hystérisation qui discrédite aussi bien certain gilets jaunes que le gouvernement avec des propos décalés.  « Nous avons aujourd’hui des gens qui essayent par tous les moyens (…) d’abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l’a encore vu avec l’incendie qui s’est produit ce matin », a souligné Emmanuel Macron, entouré du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et de Nicole Belloubet, ministre de la Justice. Cette  outrance ne caractérise pas caractérise pas un grand sens des responsabilités et de la mesure. En outre on s’étonne que Macron soit surpris par des violences qui se sont répétées depuis 18 semaines. Bref il serait temps qu’ils prennent la mesure de l’enjeu du mécontentement en y répondant et qu’il se mette parallèlement en capacité d’assurer réellement le maintien de l’ordre au lieu d’instrumentaliser le mouvement des gilets jaunes pour mieux le discréditer. Enfin l’amalgame auquel il procède est à la fois inadmissible et grossier Le président de la République à Beauvau a en effet déclaré :
« Ce qui s’est passé sur les Champs n’était pas une manifestation. Tous ceux qui étaient présents en sont complices. »"Je veux qu’on prenne dans les meilleurs délais des décisions fortes pour que cela n’advienne plus. »

Pétrole : fortes hausses en perspective

Pétrole : fortes hausses en  perspective

 

 

Les cours du pétrole s’envolaient mercredi en Asie après l’annonce par Donald Trump du retrait des États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran et le rétablissement des sanctions contre Téhéran. Vers 5 heures GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juin, gagnait 1,56 dollar à 70,62 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juillet, prenait 1,81 dollar à 76,66 dollars.

, certains analystes évoquant la possibilité d’un baril à 80 dollars. La hausse est alimentée également par la crise au Venezuela, l’accord Opep/Russie sur la limitation de la production, une demande mondiale qui a le vent en poupe et des données sur une baisse de la production américaine.

 

Carburants: fortes hausses des prix

 

 carburants: fortes hausses  des prix

 
 

Après la hausse des taxes sur le gazole et l’essence qui entrait en vigueur au 1er janvier, les prix des carburants ont bondi la semaine dernière. Les prix des carburants vendus dans les stations-service françaises ont bondi la semaine dernière, marquée par la hausse de certaines taxes, le gazole progressant de plus de 10 centimes, selon des chiffres officiels publiés lundi. Le gazole, carburant le plus vendu en France avec environ 80% des volumes, valait en moyenne 1,3935 euro le litre, soit 10,69 centimes de plus que la semaine précédente, selon des données publiées par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Le litre d’essence sans plomb 95 (SP95) s’affichait à 1,4682 euro en moyenne, soit 6,03 centime de plus que la semaine précédente. Celui du sans plomb contenant jusqu’à 10% d’éthanol (SP95-E10) a pris 6,40 centime à 1,4510 euro. Enfin, le sans plomb 98 a progressé de 6,29 centime à 1,5395 euro.La nouvelle année a été marquée par un alourdissement de la fiscalité sur les carburants, de 7,6 centimes par litre sur le gazole et de 3,84 centimes sur les essences. La Contribution Climat Energie (« taxe carbone ») a été relevée tandis que la TICPE (taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques) du gazole a augmenté car le gouvernement entend aligner sa fiscalité sur celle de l’essence d’ici à 2021. Les prix hors taxe des différents carburants ont aussi augmenté la semaine dernière, alors que les cours du pétrole ont poursuivi leur hausse récemment. Les prix des carburants varient notamment en fonction des cours du pétrole, du taux de change euro-dollar, du niveau des stocks de produits pétroliers, de l’évolution des taxes et de celle de la demande.

Après le brexit il faut des annonces fortes et rapides

Après le brexit  il faut des annonce fortes et rapides

Après le brexit il faut des annonces fortes et rapides sinon l’Europe s’engagera  dans la voie de la mort lente. Le principal risque c’est la contagion non seulement à l’Europe mais au monde entier. Pas étonnant d’ailleurs si le secrétaire d’État américain John Kerry se précipite dès lundi au chevet de la Grande-Bretagne pour l’aider à surmonter cette épreuve. On attend surtout l’Europe débarrassée de la fantasque Grande-Bretagne qui n’a cessé de retarder l’intégration. Il faut  un double choc. D’abord pour relancer les investissements, la croissance et donc l’emploi ensuite un choc démocratique en limitant l’influence d’une commission européenne bureaucratique et d’un Parlement européen inutile surtout compte tenu des conditions de son élection. On objectera qu’une telle Refondation de l’union européenne est impossible avec 27 membres. Sans doute mais la principale responsabilité incombe à la France et à l’Allemagne en désaccord sur les modalités d’intégration et la nature du recentrage. Cela d’autant plus que les deux pays auront prochainement des élections menacées par les populismes et la démagogie. Une perspective d’intégration se heurte  à deux obstacles l’un allemand l’autre français. L’Allemagne freine l’intégration car elle refuse la solidarité financière. En clair elle ne veut pas payer pour les autres. La France en dépit de ses beaux discours est incapable d’engager les réformes structurelles  qui s’imposent  et veut continuer de s’isoler dans son obsolète souveraineté nationale. En clair comme l’Allemagne elle s’oppose aussi à davantage d’intégration. Le meilleur exemple étend celui de la défense ; la France veut intervenir seule et partout alors qu’il y a longtemps que le pays n’en a plus les moyens financiers. Autre exemple celui de la fiscalité très spécifique à la France et qui plombe l’économie. Il faut signaler ces divergences internes tant à l’Allemagne qu’à la France. Divergences entre le SPD et la CD eu en Allemagne. Divergences entre les Européens français et les démagogues qui veulent aussi un référendum comme Le Pen, Mélenchon et même Sarkozy. Tout cela sur fond de prochaines élections dans les deux pays cités avec pour principale objectif, ratisser le maximum de voix quitte à jeter  le pays dans l’abîme économique. On peut toujours espérer des annonces rapides et fortes pour redonner la dynamique qui s’impose à une union économique endormie mais ses espoirs seront peut-être hypothéqués notamment par les divergences déjà évoquées. On ne peut exclure un scénario où Merkel tenterait de ce rabibocher avec la Grande-Bretagne en jouant la montre vis-à-vis des négociations tout cela pour déboucher sur un accord très spécifique finalement assez proche de la situation actuelle mais avec le risque politique évident que chaque pays s’engouffre dans la philosophie » un pied dedans un pied dehors ». Ce que réclame d’ailleurs maintenant le fantasque Boris Johnson désormais un peu plus conscient de l’aventure dans laquelle il a lancé son pays en militant pour brexit. Il faudrait donc notamment que Hollande s’impose autrement en Europe pour redonner sens et dynamisme à l’union européenne ; la question de savoir et de savoir s’il en a la crédibilité politique.

Sarkozy « dix à quinze mesures très fortes, début 2016″, on fait quoi en attendant ?

Sarkozy « dix à quinze mesures très fortes, début 2016″

 

Jusque là la mayonnaise n’a pas pris ;  du coup, Sarko annonce 15 mesures fortes mais pour début 2016. Pour meubler en attendant,  Sarko focalise sur le fonctionnement de l’UMP, un sujet qui évidemment passionne les foules. Avec  une  réflexion de portée philosophique concernant l’expression médiatique : « ferme sur le respect de l’unité et souple sur l’expression de la richesse de la diversité. Si on fait comme ça, on aura quelque chose qui correspond à la diversité de la France ». A relire plusieurs fois pour décoder la finesse dialectique. Sarko   a  donc  dévoilé l’esquisse d’un premier plan pour l’UMP ce samedi 7 mars. « On va multiplier les conventions thématiques et au début 2016, on présentera un projet de l’UMP. Il y aura dix à quinze mesures très fortes, que nous aurons fait adopter par la totalité de ceux qui pourraient être candidats aux primaires », a affirmé le président de l’UMP, devant près d’un millier de personnes. Plusieurs responsables UMP étaient présents, notamment Laurent Wauquiez, secrétaire général du mouvement, et Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée. « Que chacun fasse savoir ses différences, c’est très bien mais il y a un socle commun », a-t-il dit. « À la direction du mouvement, nous devons être très fermes sur le respect de l’unité et souples sur l’expression de la richesse de la diversité. Si on fait comme ça, on aura quelque chose qui correspond à la diversité de la France », a-t-il ajouté.  L’UMP tient sa première convention thématique de l’ère Sarkozy sur le logement le 18 mars. L’ancien Premier ministre François Fillon, qui a récemment présenté ses propres propositions dans ce domaine, viendra les expliquer, a expliqué Nicolas Sarkozy. Pourvu que l’UMP ne propose pas comme Valls de repeindre les cages d’escalier des HLM ! On va manquer de peinture en France !

 

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