Archive pour le Tag 'fort'
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Benalla : Un coffre fort disparu !
France info nous informe que pour son contrôle judiciaire, Alexandre Benalla a dû remettre lundi les armes qu’il détient à la justice : trois pistolets Glock et un fusil à pompe, selon Le Point. Le juge d’instruction a donc enfin pu mettre la main sur cet arsenal, après leur disparition. En effet, quand les enquêteurs ont perquisitionné son domicile le 21 juillet, le coffre-fort où il rangeait ses armes avait disparu. Sans pour autant que Benalla sache où il se trouvait. L’armoire a « dû être emmenée dans un lieu sûr par une personne, mais ce n’est pas moi qui me suis occupé de cela », a-t-il déclaré aux enquêteurs. Pas pour les dissimuler, assure-t-il, mais « par souci de sécurité et responsabilité ». Un vrai feuilleton de série B qui va occuper les pendant des semaines voire des mois. Parallèlement l’enquête a aussi démontré que LREM disposait de 3 armes non déclarées. Pourquoi des armes et non déclarées en plus !
Euro fort : les exportateurs allemands sereins
Alors qu’en France certains ne cessent de se plaindre de la hausse de l’euro qui a progressé de l’ordre de 15 % depuis le début de l’année, en Allemagne les exportateurs demeurent très sereins et considèrent que la valeur de l’euro n’est pas un handicap. De fait en 2017, comme en 2016, la balance commerciale allemande devrait présenter un excédent d’environ 300 milliards tandis que celle de la France affichera un déficit de près de 50 milliards. En France, certains pensent que ce niveau de l’euro affecte la compétitivité et les exportations. Ce n’est pas l’avis des entreprises exportatrices allemandes qui pensent que la compétitivité repose sur la qualité des produits et des services qui l’accompagnent. Notons aussi qu’un haut niveau de l’euro diminue le prix des importations dont une partie (matières premières et autres productions plus ou moins basiques) influence le prix de revient des exportations. Notons aussi qu’un euro fort soutien pouvoir d’achat des ménages Les entreprises exportatrices allemandes ne sont donc pas préoccupées par la vigueur de l‘euro et jugent que d‘autres facteurs comme la qualité des produits et des services associés jouent aussi un rôle essentiel dans leur succès à l’étranger. “Nous sommes totalement décontractés face à la vigueur actuelle de l‘euro”, a dit Anton Börner, président de la fédération BGA des exportateurs et des grossistes allemands, lundi à Reuters. “Ni la vitesse ni l‘ampleur (de cette appréciation) ne nous inquiètent.” La qualité des produits et des services est tout aussi importante que le prix dans le dynamisme des exportations allemandes, a-t-il ajouté. Pour Anton Börner, l‘Allemagne ne souffre pas de la vigueur de l‘euro mais ses voisins dont les économies sont moins compétitives risquent davantage d’être confrontés aux difficultés.
Agriculture : ça va fort pour le Crédit agricole moins pour les producteurs
Si l’on s’en tient aux résultats financiers de la banque Crédit Agricole, ça va fort pour le secteur de l’agriculture. Il n’en n’est pas de même pour les éleveurs mais c’est le paradoxe depuis que les agriculteurs ont pratiquement été dépossédés par les financiers de leur banque coopérative (même si juridiquement les caisses régionales disposent d’un pouvoir). Forte d’un bénéfice 2015 en hausse de 50% à 3,51 milliards d’euros, a annoncé mercredi la refonte de son capital, son entité cotée devant céder cet été ses parts dans les 39 caisses régionales du groupe pour un montant de 18 milliards d’euros. Crédit Agricole SA (CASA) renoue avec des « résultats à des niveaux historiques », s’est félicité son directeur général Philippe Brassac au cours d’une conférence de presse. Le bénéfice net du groupe Crédit Agricole, qui intègre la totalité du résultat des caisses régionales, a lui aussi bondi de 22,7% à 6 milliards d’euros l’an dernier. CASA en a profité pour confirmer le lancement de son projet, déjà évoqué en janvier, de céder ses parts dans les caisses régionales à une entité dédiée et contrôlée par ces dernières pour un montant de 18 milliards.
Chine : très fort recul du charbon et de l’acier
L’annonce de la Chine de réduire de manière assez drastique sa production d’acier brut et de charbon confirme le net tassement de la croissance officiellement encore mesurée entre 6 et 7 % mais qui dans la réalité pourrait bien être inférieure. Bien qu’il soit difficile de tenir des statistiques précises, la consommation d’acier, et de charbon (aussi de ciment) doit être de l’ordre de 50 % de la consommation mondiale. Pour satisfaire son appétit, la Chine a soutenu ses producteurs. De 32 millions de tonnes en 1978, les volumes d’acier sont passés à 823 millions de tonnes en 2014.or La Chine va réduire de 100 à 150 millions de tonnes ses capacités de production d’acier brut et aussi celles des mines de charbon « dans une large mesure » face à un marché saturé, a annoncé le gouvernement chinois dimanche. La production d’acier brut chinoise a déjà diminué de 2,3% à 803,8 millions de tonnes en 2015, son premier recul en plus de trente ans, accompagnant un ralentissement de l’économie du premier producteur mondial. Le nouveau recul annoncé en 2016 correspondrait à une nouvelle diminution de l’ordre de 12 à 15 % témoignant ainsi de la surproduction et d’un net tassement de la croissance. Pour l’acier, la surproduction provient notamment d du recul de la demande internationale tout autant que de la baisse de la demande interne. Du coup les chiffres annoncés pour les matières premières confirmeraient une baisse de croissance chinoise très en dessous des chiffres officiels annoncés. Il se pourrait même que la Chine approche sérieusement de la croissance zéro. Si ces chiffres étaient vérifiés et confirmés il est vraisemblable que le choc pourrait sérieusement secouer l’économie mondiale en 2016. Ce qui est certain en tout cas c’est que la Chine s’engage vraisemblablement pour plusieurs années dans ce qu’on peut considérer pour ce pays comme une croissance molle.
Plus fort que Star Wars : le retour de Tapie en politique !
On a les héros qu’on mérite ; aux États-Unis sous l’impulsion d’une action marketing qui confine à l’intox généralisée des médias, Disney a imposé l’un de ces produits vedettes « star Wars». Les moyens français sont évidemment disproportionnés par rapport aux Américains du coup, l’actualité française a dû modestement se contenter du retour de la force « frenchie », c’est-à-dire du retour de Tapie en politique. Un nouvel épisode de la saga intersidérale qui dure depuis maintenant plus de 20 ans où le héros de la force trouble parvient alternativement au sommet de la gloire médiatique, politique et financière puis retombe dans le trou noir des atomes glauques la soupe politicienne. C’est chaque fois le même scénario « je suis le meilleur, la politique m’a tué, je suis ruiné » mais le héros à chaque fois se réveille et trouve la force de rebondir ainsi après avoir été condamné par les forces obscures des galaxies judiciaires ; et cette fois l’épisode Tapie 2016 est plus fort que tous les autres ; il promet tout, de combattre le système politique en place, de régler ses comptes avec ceux qui l’ont honteusement pillé, de supprimer définitivement et totalement le chômage, de rétablir le lien entre le peuple et la démocratie. Ce sursaut du héros mériterait mieux que les brèves que les grands médias lui ont consacrées. En effet l’événement est exceptionnel extraterrestre, sidéral pas seulement un changement de civilisation mais un autre ordre des planètes. Il n’y a pas de qualificatif adapté pour louer le courage exceptionnel de ce héros bien de chez nous qui mériterait aussi une reconnaissance internationale. Pourquoi pas le prix Nobel de la paix, ou de l’économie ou encore un Oscar à Hollywood. . Là ou des technocrates ont mis des mois et des années pour aboutir à pas grand-chose Nanar, lui, en quelques jours va régler la question du chômage des jeunes. En même temps, il peut mettre quelques bâtons dans les roues des grands leaders politiques candidats en 2017 afin sans doute de monnayer son appui politique pour sauver son propre emploi de roi de l’embrouille, de la magouille et de la carambouille. Il a encore du Peps notre héros français. Il a 70 balais mais les fait à peine car la moumoute est solidairement fixée, les dents sur pivots toujours affutés, la main un peu plus tremblante mais la gestuelle toujours aussi dramatique et le sourire ravageur, entre contentement et envie de mordre, Bref la culture française face à la culture de consoles des ex ados américains, toujours nostalgiques d’une guèrre des étoiles du passé. En exclusivité le discours divin très théâtralisé du héros national (et international) :
« J’ai décidé de revenir en politique », dit-il en estimant que le résultat des élections régionales est « incontestablement un signal d’alarme qui doit alerter tous ceux qui ont l’envie et la compétence d’apporter des réponses aux problèmes du pays. Personne ne peut contester mes succès passés face au FN, notamment aux européennes de 1994, quand je l’avais ramené, comme je l’avais promis, à 10 % des voix. C’est toujours faisable à condition d’adopter les bonnes méthodes », assure-t-il. Selon lui, « il faut que les hommes politiques cessent de parler des conséquences, du mal de vivre de ces Français qui votent FN, et qu’ils apportent des remèdes aux causes de leurs problèmes ». Parmi ceux-ci, figure le chômage des jeunes, « un combat que je veux reprendre aujourd’hui ». « J’affirme qu’en capitalisant intelligemment tout ce qui est dépensé à tort et à travers, on aurait de quoi donner un travail à tous les jeunes qui le souhaitent et qui devront l’accepter », assure Bernard Tapie. Que dire après cela sinon Amen !
Croissance Etats-Unis : fort tassement
Très net tassement de la croissance américaine qui pâtit du ralentissement mondial et de la parité du dollar. Du coup la perspective d’un relèvement de taux semble éloigner. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,5% en rythme annualisé sur la période juillet-septembre, contre une hausse de 3,9% au deuxième trimestre, a annoncé jeudi le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters avaient tablé sur une croissance de 1,6%. L’impact négatif des stocks sur le PIB devrait toutefois s’avérer temporaire et les économistes, au vu de la solidité des fondamentaux de la conjoncture américaine, anticipent une accélération de la croissance au quatrième trimestre. Etant donné la vigueur du dollar, la croissance des exportations a décéléré au troisième trimestre. Mais, comme les importations ont ralenti, le commerce extérieur a eu un effet neutre sur le PIB. Après avoir fortement progressé mercredi à la suite des déclarations de la Fed, le dollar reculait de 0,27% par rapport à un panier de devises internationales. En même temps que les chiffres du PIB, le département du Travail a publié ses données hebdomadaires en matière d’inscriptions au chômage, caractérisées par un plus bas depuis décembre 1973 de la moyenne mobile sur quatre semaines. En plus des stocks, la réduction des investissements dans le secteur de l’énergie a également pesé sur la croissance. La déprime des cours du brut, divisés par plus de deux par rapport à leur dernier pic de juin 2014, a contraint des groupes de services pétroliers tels que Schlumberger et Halliburton à tailler dans leurs dépenses. Schlumberger a dit plus tôt dans le mois ne pas anticiper de reprise de la demande avant 2017 et a dit prévoir une nouvelle baisse des investissements dans l’amont (exploration & production) l’année prochaine. Malgré la bonne tenue de la consommation des ménages, l’inflation a baissé en raison de la faiblesse des cours du brut et de la vigueur du dollar. L’indice des prix PCE a ainsi augmenté de 1,2% au troisième trimestre après une progression de 2,2% au deuxième. Hors prix pétroliers et alimentaires, cet indice a augmenté de 1,3%.Dans son communiqué de mercredi, la Fed a dit qu’une éventuelle hausse des taux en décembre sera décidée par rapport aux « progrès — accomplis ou attendus — par rapport à ses objectifs d’une situation de plein emploi et d’une inflation de 2% ».
Dollar trop fort ?
Il est clair qu’on est entré dans une phase de guerre des monnaies avec par exemple la Chine qui dévalue et le dollar qui monte et surtout partout la baisse des taux. La hausse de près de 20% du dollar depuis l’été 2014 pèse en effet sur les exportations des Etats-Unis et les profits des entreprises américaines, freinant la reprise économique outre-Atlantique. Elle affecte aussi les économies émergentes en contribuant à l’effondrement des prix des matières premières et en accroissant le poids de leur dette libellée dans la devise américaine. La Réserve fédérale, elle-même, s’en est inquiétée faisant référence aux effets de l’appréciation du taux de change sur l’économie pour justifier le mois dernier sa décision de reporter la hausse de ses taux directeurs. La question pourrait bien se retrouver à nouveau au cœur des discussions lors de la réunion de son comité de politique monétaire cette semaine. Un affaiblissement du dollar semble toutefois difficile à envisager alors que les autres grandes banques centrales poursuivent leur politique ultra-accommodante quand elles ne s’inquiètent pas ouvertement de l’appréciation de leur monnaie. Les prévisionnistes anticipent dans leur grande majorité une dépréciation du dollar contre les autres monnaies de réserve à l’horizon des douze prochains mois. Pour Willem Buiter, chef économiste de Citi et ancien responsable monétaire à la Banque d’Angleterre, un dollar plus faible permettrait de conjurer le risque d’un retour en récession ou d’une période prolongée de croissance inférieure au potentiel de l’économie mondiale. Les économistes de Deutsche Bank estiment que le commerce extérieur amputera la croissance du produit intérieur brut américain de 0,7 point de pourcentage cette année, contre une contribution négative de 0,5 point attendue en janvier. Autre conséquence négative : Le ralentissement de la croissance dans les économies émergentes est déjà largement à l’œuvre. La Banque mondiale, qui s’attendait en janvier à ce que leur croissance atteigne 4,8% cette année, a abaissé cette prévision à 4,4% six mois plus tard. Malgré la prudence manifestée par la Réserve fédérale sur le relèvement de ses taux directeurs, les politiques monétaires ultra-accommodantes poursuivies par les autres grandes banques centrales poussent le dollar à la hausse.
Crise du porc : Michel Édouard Leclerc déclare qu’il achète au prix le plus fort ! On rit ou on pleure !
Sur France Info Michel Édouard Leclerc a déclaré qu’il achetait le porc au prix le plus fort et qu’il s’alignerait sur le prix demandé par les producteurs. De quoi évidemment rire ou plutôt pleurer car Leclerc est l’un des principaux responsables avec ses centrales d’achat de la dérégulation du marché, de la baisse des prix avec la dégradation aussi de la qualité. Il y a quelque chose de surréaliste quand Leclerc déclare qu’il faut revoir la régulation car il n’y a plus de politique agricole en Europe. Une manière pour Leclerc de faire parler deux fois de sa marque d’abord comme responsable de la désorganisation du marché ensuite comme chevalier blanc pour le reconstruire. Une vraie politique de communication chez Leclerc dont l’essentiel est de parler, parler, de dire tout et son contraire. La marque qui s’est surtout caractérisée par son slogan : » moins cher, moins cher » aurait pourtant intérêt à mettre un bémol à son bavardage contradictoire. Pourtant le patron des magasins E. Leclerc « s’engage » : « Quelle que soit la solution que les éleveurs nous demanderont, nous la suivrons. » Au marché du porc breton de Plérin, le prix du kilo s’établit maintenant à 1,31 euros, loin de l’objectif d’1,40 euros fixé cet été. Environ 60.000 porcs restent dans les exploitations, sans débouché pour l’instant. Pour Michel-Edouard Leclerc, PDG du groupe E. Leclerc, « tant que quelqu’un n’achètera pas ces 60.000 porcs, quel qu’en soit le prix, on ne va pas retrouver un prix d’équilibre ». Le distributeur s’engage sur un point : « Leclerc aujourd’hui, avec Intermarché, je pense que nous achetons le prix du porc le mieux payé d’Europe. Système U aussi a fait des propositions pour surpayer après cotation. Il y a une bonne volonté de la part de l’ensemble des distributeurs. J’en fais la promesse : quelle que soit la solution que les éleveurs nous demanderont, nous la suivrons. » Au-delà des mesures d’urgence, Michel-Edouard Leclerc appelle à des « réponses européennes » : « Il faut résoudre la question de la régulation du marché. Il n’y a plus de politique agricole ! »
Réformes Valls : plus vite, plus fort, plus loin…… dans le mur
Valls annonce qu’il va accélérer les réformes considérant que le niveau de l’activité et encore trop faible. Il faudrait d’abord que ces réformes aient commencé. Quant au niveau de l’activité il n’est pas seulement insuffisant il est presque nul ; en fait la politique contradictoire du gouvernement va clairement dans le mur. Cela d’autant plus que l’environnement international se dégrade nettement. On va donc continuer cette politique bâtarde entre mi-austérité est mi-relance et sans s’attaquer aux réformes structurelles notamment concernant l’Etat et la fiscalité. Pour résumer il y aura encore quelques réformettes et cette annonce électorale de réduction d’impôt pour les couches moyennes en 2016. Il est clair que sans réforme de l’État, aucun allégement, aucune simplification, aucune diminution significative de la fiscalité ne seront possibles. Le reste est littérature. Le gouvernement français va « poursuivre » sur la voie des réformes afin de « débloquer » une croissance encore « trop faible » en réduisant notamment la pression fiscale et en allant plus loin dans la refonte du marché du travail, déclare pourtant Manuel Valls dans une tribune à paraître mardi dans Les Echos. A l’approche de l’université d’été du Medef, puis de celle du Parti socialiste, le Premier ministre réaffirme que « l’ampleur du soutien aux entreprises ne sera pas remise en cause » dans le Pacte de responsabilité, qu’une partie du PS veut réajuster. Dans un message au PS et à son aile gauche, il place son action sous le sceau du travail, de l’émancipation, de l’égalité et de la protection en défendant les efforts d’ »assainissement » déjà consentis selon lui. « Nous devons donc poursuivre nos réformes. Persévérer, c’est l’assurance de réussir. Changer de ligne de conduite, c’est la certitude de tout perdre », souligne le chef du gouvernement, en s’adressant aussi en termes voilés au Front national, « à ceux qui voudraient se barricader ». Manuel Valls confirme une nouvelle mesure de baisse d’impôts pour les classes moyennes dans le projet de loi de finances pour 2016, comme annoncé la semaine dernière par François Hollande. « Ces trois années de baisse consécutives allègent l’impôt des classes moyennes ( !!!) et populaires. L’impôt sur le revenu sera aussi modernisé grâce à la mise en oeuvre du prélèvement à la source, qui entrera en vigueur en 2018″, écrit-il dans cette tribune intitulée « Poursuivre nos réformes économiques pour affirmer nos valeurs ». Le Premier ministre affirme sa volonté, dans le sillage de la loi Macron, de « lever les blocages » et de réduire « des réglementations excessives ou trop complexes », grâce notamment à une seconde loi croissance en 2016 et au projet de loi sur le numérique. S’agissant de la réforme du travail, il redit sa volonté de « repenser la façon d’élaborer une réglementation du travail devenue trop complexe ». Il insiste également sur la « flexisécurité » à la française et dit attendre beaucoup des « propositions audacieuses » que doit lui remettre en septembre l’ancien directeur du Travail Jean-Denis Combrexelle sur les accords d’entreprises et de branches.
Le déficit public moins fort que prévu :un miracle ?
Cela relève du miracle, la docile INSEE annonce un déficit moins fort que prévu : 4% en 2014 au lieu de 4,4%. L’INSEE qui oublie de préciser qu’à origine c’est 3.6% qui était l’objectif. Passons ! mais la dette, elle, par contre augmente d’après l’INSEE 95% du PIB au lieu de 92%. Conclusion on a moins dépensé mais davantage emprunté ? il y aurait bien du bricolage statistique derrière cette annonce de l’INSEE juste avant le deuxième tour des départementales. Déjà juste avant le premier tour l’INSEE ( curieusement productive d’un coup) avait annoncé uen hausse du pouvoir d’achat de 0.5% en 2014 pas à cause de l’augmentation des salaires et pensions mais du fait d’une hypothétique baisse des prix fondée sur un indicateur obsolète ! Le déficit public de la France se serait donc élevé à 4,0% du produit intérieur brut en 2014, soit nettement moins que le dernier objectif du gouvernement, qui se situait à 4,4%, selon les « premiers » résultats des comptes nationaux des administrations publiques publiés jeudi par l’Insee. Mais la dette publique a progressé de 84,4 milliards d’euros l’an passé pour atteindre 2.037,8 milliards d’euros, un nouveau record, soit l’équivalent de 95% du PIB contre 92,3% un an plus tôt. Elle ressort légèrement en deçà de la marque de 95,2% retenue dans la dernière version de la trajectoire des finances publiques pour l’an passé. Par comparaison, le déficit, qui agrège les soldes des comptes de l’Etat, des collectivités locales et des administrations de Sécurité sociale, représentait 4,1% de la richesse nationale fin 2013. Dans un communiqué, le ministre des Finances Michel Sapin souligne que les chiffres meilleurs que prévu de 2014 ouvrent « la perspective d’une révision à la baisse du déficit public en 2015, aux alentours de 3,8% du PIB » contre 4,1% prévu jusqu’à présent. Le gouvernement tablait à l’origine sur un déficit public de 3,6% du PIB en 2014, une prévision portée à 3,8% au printemps puis 4,4% à l’automne quand il a révisé sérieusement à la baisse, de 0,9% à 0,4%, ses anticipations pour la croissance économique de l’année. Invoquant les effets négatifs de la faiblesse de l’inflation et de la croissance, il avait dans le même temps renoncé à ramener ce déficit public sous 3% du PIB à l’horizon 2015. Cette décision a été entérinée par l’Union européenne, qui a accordé un nouveau délai, le troisième en l’espace de six ans, à la France pour y parvenir, cette fois en 2017, avec une première étape à 4,1% fin 2015. Avec les annonces récentes de soldes négatifs pour les comptes de l’Etat comme de la Sécurité sociale moins importants que prévu initialement, le gouvernement avait laissé entendre clairement que le déficit public total de 2014 serait inférieur à 4,4%.
Réponse à Mélenchon : « Merkel plus fort que Napoléon » (Schäuble)
Si la presse allemande a répondu presque aussi vertement à Mélenchon qui demandait à Merkel « de la fermer » à propos de la France, le gouvernement allemand , lui a plutôt employé la manière diplomatique avec humour. Témoin cette déclaration de Schäuble, le ministre des finances « Merkel est plus fort que Napoléon », allusion à Sarkozy souvent représenté en empereur en Allemagne et qui a essuyé un refus pour sa rencontre avec Merkel. Un des plus ardents défenseurs de Merkel, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a donc loué le style de gouvernement de la Chancelière, moins spectaculaire mais « bien plus efficace que Napoléon », a-t-il déclaré dans la Süddeutsche Zeitung. Pourquoi cette référence historique et visait-il quelqu’un dans le contexte actuel ? Nicolas Sarkozy, souvent croqué en Napoléon par les caricaturistes et dont le style est l’anti-modèle de la Chancelière ? Nul ne le sait. En tout cas, le nouvel homme fort de l’UMP, qui espérait pouvoir s’afficher à côté de Mme Merkel lors du congrès de la CDU et y prononcer un discours, a été prié ces derniers jours par Berlin de rester à la maison.
Croissance : Fort tassement industriel en Chine
Sans doute le signe de l’atonie de l’économie mondiale que la FMI a revu à la baisse (3% au lieu de 3.6) pour 2014, la production industrielle de la Chine voit sa croissance se tasser nettement. La production industrielle en Chine a gonflé de 6,9% sur un an en août, marquant un brutal ralentissement par rapport aux mois précédents, selon des chiffres gouvernementaux publiés samedi, qui suggèrent un essoufflement de la deuxième économie mondiale. La hausse de la production industrielle dévoilée par le Bureau national des statistiques (BNS) est très inférieure à la progression de 9% enregistrée en juillet. Elle s’établit par ailleurs très en-deçà de la prévision de quinze analystes interrogés par l’agence Dow Jones, qui tablaient en moyenne sur une hausse de 8,7%. De leur côté, les ventes au détail ont progressé le mois dernier de 11,9% sur un an, marquant là aussi un ralentissement sensible de la consommation des ménages par rapport à la hausse de 12,2% sur un an en juillet. Quant aux investissements en capital fixe – qui reflètent les dépenses dans les infrastructures -, ils ont grossi de 16,5% sur un an sur les huit premiers mois de 2014 (janvier-août), en-deçà des attentes du marché. Là encore c’est un ralentissement par rapport à la progression enregistrée sur l’ensemble des sept premiers mois de l’année (+17% sur un an), qui constituait déjà le rythme de croissance le plus faible depuis 2001. Cette salve de statistiques décevantes vient confirmer l’accès de morosité de la conjoncture économique, après des indicateurs qui ont fait état début septembre d’un nouveau ralentissement de la production manufacturière. En cause, l’impact du refroidissement persistant dans le secteur immobilier, pilier de la croissance du pays, après des années de surchauffe, mais également l’effritement de l’efficacité des mesures prises depuis avril pour stimuler l’activité. Alors que la croissance économique chinoise était descendue à 7,4% au premier trimestre, au plus bas depuis 18 mois, Pékin avait introduit au printemps des mesures de soutien très ciblées… mais après une accalmie à la fin du deuxième trimestre, ce « mini-plan de relance » semble avoir fait long feu. Le gouvernement avait adopté des réductions fiscales, des facilités pour doper les investissements dans les infrastructures, et surtout, assoupli des règles bancaires pour encourager les prêts aux petites entreprises et au secteur rural. Une amélioration progressive des indicateurs macroéconomiques s’était traduite par une légère remontée de la croissance économique à 7,5% pour le deuxième trimestre. Mais dès juillet, les statistiques suggéraient un essoufflement de cette reprise, tandis qu’un effondrement du volume des prêts bancaires accordés en juillet attisait les inquiétudes sur l’activité. Pékin vise un objectif de croissance annuelle de 7,5%. De l’avis des experts, les autorités, bien qu’elles excluent tout plan massif de relance, pourraient se résoudre à accroître leurs coups de pouce à l’économie d’ici la fin de l’année.
Euro trop fort : la BCE ne sait pas quoi faire
Confrontée à l’essoufflement de la croissance et à une inflation faible, la Banque centrale européenne (BCE) cherche à asseoir la récente baisse de l’euro mais cette ambition à double tranchant se heurte à la faiblesse de ses marges de manœuvre et à l’excédent extérieur de la zone euro. Depuis la dernière réunion de politique monétaire de la BCE, le 8 mai, et la préoccupation exprimée par son président Mario Draghi à propos de la vigueur de l’euro, celui-ci a perdu jusqu’à 2,5% de sa valeur pour revenir sous 1,3650 dollar à ses plus bas. Mais il peine depuis à se maintenir sous 1,37 dollar. « Si c’était simple de faire baisser le taux de change, on l’aurait déjà fait », relève un responsable monétaire de la zone euro. La vigueur de la devise européenne contribue à la faiblesse jugée préoccupante de l’inflation en zone euro en déprimant les prix à l’importation. L’inflation ayant reculé plus vite que les taux d’intérêt nominaux, les taux réels augmentent, ce qui correspond à un durcissement de fait des conditions monétaires qui fragilise la reprise de la zone euro. Signe de l’inquiétude ambiante, même la très orthodoxe Bundesbank, peu encline à commenter les mouvements de l’euro, a fait savoir cette semaine par la voix de son président Jens Weidmann que la BCE surveillait de près son niveau. « En plaidant pour une baisse de l’euro, Mario Draghi cherche à sauver la reprise européenne qui donne des signes inquiétants d’essoufflement et ce faisant l’euro, qui ne résisterait pas à une rechute de l’activité », prévient François Chevallier, économiste de la banque Leonardo. Pour la BCE, il ne s’agit pas de soutenir la compétitivité de la zone euro ou de certains de ses pays par une dépréciation du change comme l’a réclamé le nouveau Premier ministre français Manuel Valls lors de son discours de politique générale puis lors de la présentation de son plan d’économies.
L’euro fort sabote la croissance en Europe
Après avoir soutenu l’Euro, les experts et les chefs de gouvernement changent d’opinion et considèrent maintenant que l’Euro fort menace la croissance. Changement de mode et de discours de la part des pays du sud, puis de la France mais aussi de Draghi ( président de la BCE) et même de l’Allemagne. Il aura fallu du temps pour comprendre que la politique monétaire des USA en faisant baisser le dollar faisait monter l’euro. Un paradoxe puisque la croissance américaine est beaucoup plus soutenue que celle de l’Europe. Jusqu’ici, le dogme en Europe était de considérer que plus une monnaie est forte, mieux c’est. Cette théorie est particulièrement dangereuse. Le taux de change est fait pour changer mais on a tendance à oublier qu’il est un régulateur de température qui permet de stimuler l’économie d’un pays. Lorsqu’une monnaie baisse, cela joue le rôle d’un stimulant car cela diminue le prix des exportations sur le marché extérieur. On profite alors de la demande étrangère. À l’inverse, quand l’activité est intense, un taux de change fort permet d’éviter la surchauffe parce que cela renchérit nos exportations, donc ça les ralentit. Alors que la zone euro est en croissance zéro, notre devise reste forte. Il fait froid et le taux de change n’aide pas au réchauffement. Cette bizarrerie est causée par de la Banque centrale américaine qui a fait baisser le cours du dollar et mécaniquement augmenter celui de la devise européenne. L’euro fort menace d’annuler les efforts produits par les pays du sud de l’Europe et aussi de la France. Ces pays travaillent à rétablir leur compétitivité avec de douloureuses baisses de salaire en Espagne et en Grèce. De même en France avec le pacte de responsabilité. D’un côté, on baisse le coût du travail et de l’autre, le prix des produits fabriqués en France est tiré à la hausse. Ceci n’est pas supportable.